dimanche, 03 août 2025
Mercosur en vue: éradication du cheptel français… et de nos paysans avec !
Mercosur en vue: éradication du cheptel français… et de nos paysans avec!
Pierre-Emile Blairon
Il n’y a rien de plus terrible pour un éleveur que d’assister à la mise à mort brutale des bêtes qu’il a soignées, sélectionnées et choyées pendant de longues années afin qu’elles produisent le meilleur lait dans cette région de Savoie et Haute Savoie, célèbre pour ses huit grands fromages que sont l’AOP Abondance, l’AOP Beaufort, l’AOP Chevrotin, l’IGP Emmental de Savoie, l’IGP Raclette de Savoie, l’AOP Reblochon, l’AOP Tome des Bauges, l’IGP Tomme de Savoie. (AOP : appellation d’origine protégée, IGP : indication géographique protégée).
Selon Thomas Dantin, producteur et président de l'Association des fromages de Savoie, 186 tonnes de fromage qui représentent 2 millions d’euros sont bloquées, interdites à la vente, par les services étatiques, à la suite de la détection de cas de Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC) dans le cheptel savoyard, alors que cette maladie animale, bien répertoriée, ne se transmet pas à l’homme par quelque canal que ce soit. Qu’est-ce qui justifie cette interdiction ?
Le retour à la terre
Des générations de paysans se sont succédé sur cette terre rude de haute montagne où ils ne pouvaient vivre que grâce à l’élevage.
« Vivre et travailler au pays » : le slogan des premiers écolos soixante-huitards, qui avait fleuri sur les terres arides du Larzac durant la période d’abondance des « trente glorieuses », avait permis aux filles à papa de jouer quelque temps aux bergères avant de regagner le cocon familial et d’épouser quelqu’un de plus sérieux – et de plus fortuné - que leur petit ami fumeur de hachich qui les avait accompagnées dans leur utopie sous contrôle parental.
Les jeunes paysans qui reprennent de nos jours l’exploitation de leurs parents ne sont pas de doux rêveurs ; ils payent le prix (fort) de leur fidélité à leur lignage et à la terre qui les porte.
C’est le cas de Pierre-Jean Duchêne, 28 ans, éleveur à Entrelacs. Il est courageux, travailleur, lucide, amoureux de ses vaches et de son métier. Il a contracté un prêt de 600.000 euros et créé un emploi pour l’aider dans son travail qui l’occupe tous les jours; il n’est pas aux 35 heures.
Abattre tout le troupeau pour un seul cas détecté
Le 29 juin 2025, les services sanitaires ont détecté dans son cheptel deux cas de Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC), une maladie propagée par une mouche qui pique les bêtes ; cette maladie est sans danger pour l’homme ; les premiers cas sont apparus en Sardaigne et en Italie avant de se répandre en Savoie. Les deux vaches ont été aussitôt abattues. Il n’a rien pu faire contre la décision de justice [1] qui a ordonné l’abattage de tout son troupeau, malgré la mobilisation des éleveurs locaux, qui étaient venus à plus de 200 pour l’aider à empêcher le massacre. Peine perdue, la totalité de son troupeau (123 bêtes) a été sacrifiée, les paysans étaient désespérés; comme ils le sont depuis bien longtemps; vous ne pouvez ignorer que deux paysans se suicident tous les jours; 529 en 2016, et ça ne va pas en s’arrangeant. « L'État a joué la montre", dénonce Christian Convers, coprésident de la Coordination rurale des Savoie. Lui aussi a éclaté en sanglot dans l'après-midi. Pour l'éleveur, aussi secrétaire général de la Coordination rurale, le choc est immense, "c'est comme quand on perd quelqu'un de sa famille quand on perd tout un troupeau. Je pense que ça ne va pas être simple pour lui dans les jours qui viennent [2]ʺ.
Les services vétérinaires sont restés une bonne partie de la journée dans le hangar de son exploitation et les forces de l'ordre ont été présentes en nombre à l'entrée pour éviter tout blocage ; la préfecture de la Savoie, elle, est formelle : pour éradiquer ce virus, conformément à la réglementation européenne, lorsqu'un bovin est infecté, c'est bien tout le troupeau qui doit être abattu ». (Ici, Pays de Savoie)
Relisez les phrases en gras ci-dessus : il semble bien que les intervenants représentant l’Etat dans cette affaire (préfètes – toutes les deux des femmes -, gendarmerie, services sanitaires), aient reçu des ordres stricts pour la régler au plus vite au détriment des éleveurs, ne respectant même pas les procédures légales.
Pourquoi un tel empressement ? quel est l’enjeu pour le gouvernement ?
Réaction politique
Une réponse est donnée par Florian Philippot, pour l’instant, le seul responsable politique[3] à dénoncer pertinemment cette énorme machination qui se trame derrière ce que « nos » gouvernants veulent faire apparaître comme une navrante fatalité alors qu’ils ne font que suivre à la lettre l’agenda mondial afin d’éradiquer sur l’ensemble de la planète la classe paysanne.
Cette volonté de voir disparaître les paysans se traduit concrètement dans différents domaines et par de multiples façons. Florian Philippot nous en donne quelques exemples.
- On retrouve toujours Bill Gates derrière tous ces coups tordus destinés à remplacer la nature: humaine, animale ou végétale par des produits artificiels, de substitution ou de synthèse.
Bill Gates apporte 33 millions d’euros à Galvmed, une société qui mène des recherches sur les vaccins et médicaments vétérinaires ; l'objectif est « d'aider les animaux à survivre grâce aux vaccins et à la génétique et les aider à produire davantage », explique Bill Gates dans une vidéo publiée sur Twitter (Les Echos, 3 février 2018) ; comme si les animaux avaient besoin de vaccins et de génétique pour survivre ! En fait, il s’agit de remplacer la viande naturelle par de la viande synthétique, tout comme nos « élites » ont essayé de nous faire avaler des couleuvres mais aussi, et ce n’est pas une image, des insectes.
- Ouest-France s’est intéressé à un rapport de la Cour des comptes dans un article du 26 mai 2023 : « Dans un récent rapport, la Cour des comptes a réclamé la réduction du cheptel bovin pour réduire l’empreinte carbone, déclenchant l’incompréhension voire la colère de nombreux éleveurs ». Trois jours après la publication du rapport de la Cour des comptes qui dresse un « bilan défavorable de l’élevage bovin pour le climat[4] » (O.-F. du 24 mai 2023), l’incompréhension voire la colère des éleveurs ne semble pas retomber. Déjà chauffés à blanc par le tweet du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui vantait les mérites environnementaux des substituts de viande, une trentaine de membres de la FNB (Fédération nationale bovine), association spécialisée de la FNSEA, ont occupé, hier, pendant une heure et demie, le parvis du ministère de l’Économie.
La France, premier producteur européen de viande bovine et deuxième troupeau laitier derrière l’Allemagne, abrite environ 17 millions de têtes de bovins. Or, l’élevage bovin compte pour 11,8 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) du pays, en raison du méthane éructé par les bovins (45% des émissions agricoles françaises). La réduction des émissions de méthane est déjà en cours. Presque naturellement. Avec les départs en retraite et les cessations d’activités, l’hexagone a perdu près de 800.000 vaches (lait et viande) en six ans…
ʺOn attendait de la puissance publique un plan de sauvetage, pas de destructionʺ, a réagi Patrick Bénézit. Le président de la FNB et éleveur allaitant dans le Cantal, a dénoncé, au passage, les accords de libre-échange qui visent à importer de la viande bovine d’Australie (24.000 tonnes), du Canada (50.000 tonnes), du Mexique (20.000 tonnes), « sans parler des 100.000 tonnes de l’accord de libre-échange Mercosur-Union européenne, en négociation depuis des années et que la France refuse pour le moment de signer. »
C’était en 2023 : la France a donc signé ce traité et prépare son application qui aboutira à la disparition de l’élevage français. En effet, cette réduction baisserait de 25% le cheptel bovin laitier et de 33% le cheptel bovin autre que laitier.
Cette « apparition mystérieuse », comme dit Florian Philippot (et soudaine, ajouterions-nous) de cette maladie animale est le signe d’une manœuvre qui se cache derrière « la réglementation européenne », (c’est pas moi, c’est l’Europe), qui, d’ailleurs, même si elle déresponsabilise nos institutions nationales, ne fait que souligner l’impuissance des pays y adhérant et la mainmise de cette institution non élue sur nos libertés et nos modes de vie[5].
Réactions syndicales
Le seul responsable syndicaliste paysan à avoir compris qu’il fallait s’extraire à tout prix de l’Union européenne est Sébastien Béraud (photo), interrogé ici par François Asselineau[6] ; Sébastien Béraud a créé un nouveau syndicat paysan pro-Frexit, Verte France ; il peut être joint à cette adresse courriel : epis43@protonmail.com
Dans cet entretien, Béraud nous rappelle qui est Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, principal syndicat agricole en France, bien en cour dans les hautes sphères des pouvoirs politiques, industriels et financiers. C’est le chef d’une entreprise de production de céréales de plus de 700 hectares en Seine-et-Marne, il a dirigé la Fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux (2007-2023).
Rousseau est président du conseil d’administration d’Avril, groupe industriel et financier de la filière française des huiles et protéines végétales, Pour l’exercice de cette fonction, il a perçu en 2022 un revenu annuel de 187.000 € brut.
Depuis avril 2023, il est président de la puissante Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA).
Ce portrait ressemble à celui, plus modeste cependant, du sénateur Duplomb que Sébastien Béraud connaît bien puisque c’est son voisin avec lequel il a été brièvement associé: Duplomb est membre de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA), président des Jeunes agriculteurs de la Haute-Loire, président de la chambre d'agriculture de la Haute-Loire ; il est partisan, personne n’en sera étonné, d'une agriculture productiviste, c’est-à-dire qui bouleverse nos paysages en abattant les haies de nos champs pour créer à la place des champs de monoculture à perte de vue.
Élu sénateur de la Haute-Loire, il est à ce titre à l'origine de la loi qui porte son nom, qui autorise à nouveau l’emploi d’un pesticide de la famille des néonicotinoïdes retiré du marché en raison de sa toxicité sur les humains et les abeilles, d’où la forte opposition que cette loi a soulevée.
De 2014 à 2017, il est président de la région Massif central et il siège au conseil de surveillance de la marque laitière Candia.
Comment est-il possible que de tels personnages puissent représenter les paysans alors qu’ils en sont les pires ennemis ?
La vaccination animale est-elle dangereuse pour l’humain ?
Les services de santé animale annoncent la vaccination de 310.000 vaches. Un coût énorme pour l’Etat qui prend tout en charge. N’oublions pas cependant que l’Etat, c’est nous, et nous savons que la France et l’Union européenne ne s’intéressent guère au montant de leurs dépenses, comme si cette charge n’allait pas inévitablement retomber sur les contribuables. Après moi, le déluge. En fait, c’est la ruine de la France et de l’Europe qui est ici recherchée sans même tenter de cacher cet objectif. Le gouvernement français travaille pour la disparition de la France au profit de l’Union européenne, jamais au profit des Français, l’Union européenne travaille pour la disparition de l’Europe au profit de l’Amérique et du consortium mondialiste, jamais au profit des Européens.
Dans son blog, Patrice Gibertie (photo), agrégé d'histoire, professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, nous décrit une situation à l’inverse de ce qui se passe en France et, d’une manière générale, en Occident: les bovins atteints de LSD sont séparés du troupeau et traités à l’Ivermectine, notamment. C’est en Inde.
Aucun vaccin. Aucun abattage. Les animaux guérissent après 15 jours de traitement. « En Inde, dans le district de Dhamtari, au Chhattisgarh, six bovins ont été trouvés atteints de LSD. Le diagnostic de la maladie a été établi sur la base d’une combinaison de lésions cliniques et d’un diagnostic de laboratoire par RT-PCR. Les bovins présentant des signes cliniques importants ont été immédiatement séparés des animaux sains. Tous les animaux ont été traités avec des antibiotiques, des analgésiques, de l’Ivermectine et du complexe B pendant une semaine. Tous les animaux se sont rétablis après deux semaines de traitement. »
Ce qui prouve bien que la méthode employée par l’Union européenne cache une idéologie, pour le moins, mais plus sûrement une pratique mafieuse de corruption dans l’intérêt unique du corrompu et du corrupteur: vendre et acheter toujours plus de vaccins qui tueront toujours plus de bêtes et, si ces bêtes peuvent transmettre leur maladie à l’humain, c’est encore mieux: si les vaches ne meurent pas de la maladie, elles mourront du vaccin, une chance au grattage, une chance au tirage, on fait d’une pierre deux coups, comme on l’avait déjà fait pour le tandem Covid-vaccin pour les humains.
Faut-il rappeler que l’objectif n°1 de la Secte mondiale qui nous dirige est la réduction de la population humaine mais aussi animale par tous moyens comme nous l’avons expliqué maintes fois dans ces colonnes.
En effet, si cette maladie animale, comme bien d’autres, n’est pas transmissible directement à l’humain, elle peut l’être au stade suivant, celui de la vaccination des bêtes, qui est bien plus dangereuse pour l’Homme.
Jean-Marc Sabatier (photo) est docteur en biochimie, chercheur français reconnu pour ses contributions significatives à la conception de médicaments, à la chimie des peptides et à l’étude des maladies infectieuses, en particulier durant la pandémie de COVID-19. Il a occupé des postes éminents dans diverses institutions de recherche, notamment le CNRS et l’INSERM.
Dans cette vidéo[7], Jean-Marc Sabatier nous met en garde contre la consommation de viandes vaccinées à l’ARN messager qui peuvent transmettre à l’humain les maladies dont elles sont porteuses.
Je ne parlerai pas aujourd’hui d’autres fléaux qui ont été inventés par les mondialistes pour pourrir la vie des agriculteurs mais aussi celle des humains d’une manière générale ; ces catastrophes tournent toutes autour des manipulations du climat que la Secte a mises en place: éoliennes, 5G, énergie solaire photovoltaïque, j’en passe et de plus tristes.
Toutes ces manipulations auxquelles nous soumettent nos élites psychopathes sont inutiles en Europe et encore plus en France. Notre pays dispose de richesses naturelles innombrables sur sa terre et sous sa terre, d’un climat généreux mais tempéré et d’un peuple paysan voué à sa terre et à ses compatriotes ; nous n’avons nul besoin de nous approvisionner à l’autre bout du monde pour nous nourrir ; nous pouvons vivre en parfaite autarcie, dans un échange apaisé avec nos proches voisins européens dès l’instant où nous choisirons de le faire en abattant les pratiques qui ont mondialisé nos échanges. Il nous faut retourner aux anciennes pratiques de proximité, de localisme qui nous ont toujours aidé à vivre dans un monde harmonieux, entre hommes et bêtes.
Et je veux rappeler les belles phrases d’Oswald Spengler quand il parlait du monde paysan dans son ouvrage Le déclin de l’Occident : « Avec ses toits muets semblables à des collines, avec ses fumées vespérales, ses fontaines, ses enclos, son bétail, le village est complètement perdu, alité, dans le paysage. Le sentiment de l’enchaînement à la terre, de la plante cosmique, ne s’est exprimé nulle part avec autant de force que dans ces vieilles cités minuscules, à peine plus étendues qu’un carrefour, autour d’un marché, d’un château ou d’un sanctuaire[8]. »
Notes:
[1] « Au-delà de la tristesse, c'est la colère qui domine. Parce que Pierre-Jean Duchêne a déposé un recours devant le Conseil d'État lundi soir, assurent les représentants locaux de la Coordination rurale, pour suspendre la décision administrative qui autorisait l'abattage total de son troupeau. Sauf que les services de l'État sont intervenus avant que ce recours ne soit enregistré. » (Ici Pays de Savoie)
[2] https://www.facebook.com/reel/3006044992911349
[3] Avons-nous à espérer que les autres politiciens (exceptés, bien sûr, ceux qui prônent le Frexit), suivront son exemple ? Nous n’y croyons guère : ils sont complices puisqu’européistes, et, donc, mondialistes, l’Union européenne n’étant qu’une courroie de transmission de l’idéologie mondialiste.
[4] Les milliers de tankers qui sillonnent les mers du monde, les milliers d’avions qui occupent l’espace aérien, les dizaines de millions de vaches indoues, brésiliennes, argentines, etc. qui, en l’absence de toute contrainte d’ordre écologique, polluent des milliers de fois plus que notre pauvre petit pays, sont-ils pris en compte ?
[5] https://www.youtube.com/watch?v=pg3z1fD0o9c Coup de tonnerre : l’Europe va « tuer toutes les vaches françaises » !
[6] https://www.youtube.com/watch?v=mVDNQWpWuvo Sébastien Béraud lance le 1er syndicat agricole anti-Union Européenne
[7] https://www.facebook.com/L.Alerte/videos/1989180941608776?locale=fr_FR
[8] La Roue et le Sablier, page 175, Pierre-Emile Blairon
19:31 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : élevage, élevage bovin, france, europe, affaires européennes, paysannat, ruralité | |
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jeudi, 19 janvier 2023
Non seulement des insectes, des milliards de l'UE pour la viande cultivée en laboratoire
Non seulement des insectes, des milliards de l'UE pour la viande cultivée en laboratoire
par Gloria Callarelli
Source: https://www.ariannaeditrice.it/articoli/16209
Mettre fin à la malnutrition d'ici 2030, réduire l'impact environnemental et la production de gaz à effet de serre, mais aussi améliorer la résilience des systèmes agricoles.
Tranquillement, avec ces thématiques dûment instrumentaliséeset apparemment autorisés, l'UE, et les copains à la Bill Gates ou Klaus Schwab, préparent en fait un avenir dystopique, en investissant des milliards dans l'expérimentation génétique et en bouleversant l'ordre naturel des choses. Ils appellent cela aussi "développement durable" et tout est fait, inutile de le dire, pour l'amour de mère nature, qui n'est pas exactement l'amour chrétien de la Création, mais juste un ersatz, typique du New Age et distribué en pilules pour digérer le plan diabolique de restructuration de la réalité d'ici 2030.
Ainsi, l'élevage de vaches et de troupeaux ou de poulets et de porcs plus efficaces grâce à des implémentations génétiques est déjà une réalité. Des dizaines de projets ont été lancés grâce aux fonds de l'UE: Gene-switch, Gentore, Rumigen, puis Geronimo et bien d'autres encore. L'UE a déjà alloué environ un milliard d'euros pour financer les quelque 180 projets multi-acteurs présentant un intérêt pour l'agriculture, la sylviculture et le développement rural au cours des sept années d'Horizon 2020 (2014-2020). Plus de 120 d'entre eux ont déjà été amorcés et le programme Horizon Europe (2021-2027) a également été lancé. Tout cela fait partie de la Food Action Alliance, la plateforme qui soutient le système de transformation des aliments. On apprend comment l'Europe s'efforcera (et espère que d'ici 2030, le système politique des différents États fera de même) de mettre en œuvre des interventions qui permettront aux agriculteurs de passer à des systèmes agricoles et alimentaires "durables et résilients". Les Pays-Bas et les pays nordiques sont à l'avant-garde de ce type de transformation : Aerovision, l'Université de Wageningen et Research ne sont que deux des entités qui travaillent au développement du programme. Non seulement l'élevage et l'agriculture, mais aussi la pêche sont exemptés.
On peut lire sur les pages de l'un des appels à propositions suggérés par l'UE: "La recherche et l'innovation contribueront à une meilleure compréhension des incidences du changement climatique en termes de modification des habitats et de fonctionnement écologique, ainsi que des répercussions qui en résultent sur la composition des espèces, la santé et la modification des taux de croissance et de reproduction. La recherche, on l'aura compris, tend à évaluer le type d'espèces animales et leur adaptation (plus ou moins grande) en fonction de l'emplacement et de la nourriture fournie. Pour faire simple: selon toute vraisemblance, à l'issue de ces études, il sera possible de produire en laboratoire, en dépassant le système traditionnel des croisements et en arrivant à l'édition génétique, l'espèce parfaite qui ne pollue pas, donne plus de rendement et s'adapte à son environnement.
C'est ce que nous apprend le programme Gentore : "L'amélioration génétique du bétail est une technologie particulièrement rentable qui produit des changements permanents et cumulatifs dans les performances". Il parle de "l'amélioration de l'efficacité du bétail et du système d'élevage, en convertissant plus d'énergie dans la production de produits, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre par unité de produit". Et, devinez quoi : "l'un des outils à la disposition des agriculteurs est la sélection génétique. Ce sont les objectifs du "développement durable"".
Le bétail génétiquement sélectionné produira donc les effets suivants : "Amélioration de la fertilité pour réduire les intervalles de vêlage et les inséminations avec une réduction des coûts de gestion et des émissions. Amélioration de la résilience des bovins et des troupeaux, amélioration de la longévité, amélioration de la santé". Il indique également : "Amélioration de l'efficacité alimentaire : par exemple, sélection pour une meilleure consommation d'aliments résiduels, ce qui aura une incidence directe sur les émissions, car les animaux qui mangent moins ont tendance à produire moins de gaz à effet de serre. En gros, l'animal ne mangera que ce qu'il décide et dans les quantités qu'il décide pour ne pas polluer. Question. Ce qui est vrai pour l'animal aujourd'hui, qui peut dire que ce ne sera pas vrai pour l'homme demain ?
Peut-être est-il préférable de commencer à comprendre où nous sommes arrivés et qu'il est important d'agir. Quel est le but ultime ? Qui sait : peut-être subvertir le secteur primaire et remplacer l'élevage connu aujourd'hui par des usines à éprouvettes. Tout cela pour arrêter le changement climatique et réduire les coûts en nous forçant à manger et à vivre comme ils le souhaitent. La folie ? Pour quoi les insectes sont désormais prévus dans nos assiettes ? Le contrôle social et l'asservissement des êtres vivants sous l'excuse officielle de prévenir la pollution, c'est quoi ? Ils ont déjà pénétré partout, jusque dans nos estomacs, avec leurs théories diaboliques. Nous devons nous attendre à tout. Le scientisme perturbe la vie, permettant des expériences scientifiques et des astuces génétiques qui aboutiront sur nos tables à quelque chose d'artificiel et, Dieu sait, de dangereux pour notre santé. Nous sommes déjà à des niveaux limites et leurs agendas s'accélèrent. Il y a un mois, nous écrivions sur l'enquête de la Fondation Barilla sur les insectes, aujourd'hui les insectes sont une réalité. De nos jours, vous ne pouvez même plus faire confiance aux pâtes que vous mangez : il est bon de toujours vérifier les ingrédients, de rechercher des entreprises saines.
Ils sont sournois dans leurs desseins et ne s'arrêteront pas. Animaux, plantes, hommes : tout ce qui est créé doit finir, et mal finir, entre leurs mains. Tant pis pour le développement durable et "sauver la planète" : les diables se détruisent (et nous détruisent) de leurs propres mains. Si le monde devient alias, devient autre chose, perturbé dans son ordre naturel, il se rebellera. C'est la théorie du chaos, ce sont les mathématiques. L'orgueil et la volonté de puissance les ont aveuglés. L'espoir est là et c'est que Dieu se lassera bientôt de ces imitateurs poltrons.
18:40 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, élevage, union européennes, europe, affaires européennes | |
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dimanche, 15 mai 2022
La consommation de viande attaquée par les élites mondiales: la Commission européenne accepte de traiter la proposition des défenseurs des droits des animaux visant à supprimer les subventions au bétail
La consommation de viande attaquée par les élites mondiales: la Commission européenne accepte de traiter la proposition des défenseurs des droits des animaux visant à supprimer les subventions au bétail
Le secteur de l'élevage est toujours dans le collimateur des élites mondiales: la Commission européenne a récemment accepté de traiter une initiative intitulée "End The Slaughter Age", qui vise à supprimer toutes les subventions au secteur de l'élevage dans l'Union européenne, a dénoncé l'organisation Unión de Extremadura dans un communiqué.
La campagne "End The Slaughter Age" affirme: "Selon le GIEC, nous avons environ 10 ans pour éviter le point de basculement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux jamais vus sur cette planète. De 15% à 51% sont liés à la consommation traditionnelle de viande. Il existe des alternatives éthiques capables de produire la même quantité de viande avec 99% d'émissions de gaz à effet de serre en moins. La technologie pour sauver le monde existe. Aidez-nous à demander aux politiciens d'intervenir avant qu'il ne soit trop tard" et il propose la solution sans demi-mesure et en lettres majuscules: "Viande de ferme et viande de légumes pour un monde sans esclavage".
Et il poursuit en expliquant ces deux propositions: "la viande cultivée, réalisée grâce à la nouvelle agriculture cellulaire et à la technique de fermentation; la viande végétale, capable d'égaler le goût et la saveur de la viande traditionnelle, un exemple de grand succès sur le marché est Beyond Meat".
Comme Kontrainfo l'a rapporté dans le passé, Beyond Meat est une initiative financée par le magnat de l'informatique Bill Gates.
La Commission européenne explique que l'initiative a été soumise par des organisations de défense des animaux qui remplissaient les conditions requises pour que le projet soit traité. "Ce dont nous n'avons pas été informés par la Commission, c'est que les organisations promouvant de telles initiatives, dont le traitement est très coûteux, sont souvent des organisations subventionnées à la fois par la Commission européenne et par les administrations nationales des États membres", indique la déclaration, pointant du doigt les plus hauts décideurs politiques.
"Nous ne pouvons pas permettre à une minorité subventionnée d'imposer à plus de 250 millions de citoyens ce qu'ils doivent manger ou boire. Il y a des gens et des politiciens qui s'indignent du fait que nous mangeons de la viande, que nous buvons un verre de vin et qui s'attaquent continuellement à la consommation et à un mode de vie que nous pratiquons depuis des siècles, voire des millénaires, et dont il a été prouvé qu'il était bon pour notre alimentation", indique la déclaration.
Pour cette raison, et face à une initiative visant à supprimer toute aide au secteur de l'élevage, et "las de recevoir chaque jour des menaces et des insultes de la part d'une minorité subventionnée, il est grand temps d'entamer les procédures d'approbation d'une initiative populaire visant à supprimer les subventions à tant d'associations animalistes dont le seul objectif est de vivre des subventions publiques et d'intimider des millions de citoyens pour qu'ils changent leur mode de vie qui est sain".
Selon les statistiques, 56 % des 447 millions d'habitants de l'UE, soit 250 millions de personnes, consomment régulièrement de la viande dans leur alimentation et 45 % d'entre eux (201 millions) l'utilisent pour maintenir un régime équilibré. En outre, les exploitations d'élevage européennes emploient chaque année plus de 4 millions de travailleurs sur leurs exploitations, ce qui, avec le travail des indépendants dans ce secteur, porte le nombre total de travailleurs dans le secteur de l'élevage de l'UE à plus de 6 millions.
La promotion du véganisme par les élites mondiales n'est une surprise pour personne. Il est bien connu que si un régime végétalien n'est pas correctement équilibré par divers compléments, il génère d'énormes déficits en vitamine B12, ce qui entraîne des problèmes du système nerveux et de la mémoire à long terme. En l'espace de quelques décennies, le monde souffrira d'une population humaine mal nourrie, dépourvue de toute force physique ou mentale et plus docile au système de domination dominant.
14:02 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Ecologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animalisme, viande, consommation de viande, commission européenne, union européenne, europe, élevage | |
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