vendredi, 22 mars 2024
Die Zauberflöte de Mozart corrigée au mode woke - hilarant et dangereux
Die Zauberflöte de Mozart corrigée au mode woke - hilarant et dangereux
Peter W. Logghe
Source: https://www.facebook.com/peter.logghe.94
L'opéra Die Zauberflöte de Wolfgang Amadeus Mozart a été créé à Vienne en 1791. Le livret est d'Emanuel Schikaneder. La Flûte enchantée est l'un des opéras les plus connus et les plus joués du répertoire de Mozart. Schikaneder et Mozart étaient tous deux membres d'une loge maçonnique ; de nombreux symboles maçonniques illustrent cette œuvre, dit-on. Un collectif, Critical Classics, soutient aujourd'hui que l'œuvre va à l'encontre des principes de notre époque. Le livret est truffé de discriminations "sexistes et racistes". Critical Classics n'a donc pas trouvé mieux que de publier une "version aseptisée" du Singspiel : Libretto with Annotations.
À droite, la version originale. À gauche, la version de l'œuvre nouvelle. En vert sont soulignés les termes modifiés, en jaune les termes qui ont été conservés mais qui, selon les auteurs, pourraient offenser certaines personnes. Quelques exemples montrent à quels excès hystériques conduit cette idéologie woke : Monostatos, un Maure noir de peau, au service de Sarastro, n'est plus noir, ni serviteur de Sarastro : il est devenu incolore et est un enfant naturel. Pamina n'est plus "charmante" (parce que c'est sexiste), mais "rusée".
"Weiss ist schön" - n'est plus autorisé !
La Flûte enchantée de Mozart a été reprise en main par cette troupe d'hurluberlus, à tel point que l'œuvre originale a été sévèrement malmenée. Les trois garçons, qui figurent dans l'œuvre, n'ont plus le droit de dire à Tamino de "se comporter comme un homme", parce que c'est du masculinisme. Il devient donc "courageux". Tamino se souvient de sa leçon et ne dira plus à Papageno d'"être un homme", mais "fort comme un lion". De même, Monostatos ne dira plus "Weiss ist schön" lorsqu'il se pâme devant la princesse. Et même Sarastro ne reprochera plus à Monostatos de dire "Sache que ton âme est aussi noire que ton visage".
La perversité va encore plus loin. Parce que quelqu'un (Qui ? Et à quel titre ? Autorisé par qui pour cela ?) estime que le rôle féminin Pamina ne chante peut-être pas assez dans l'œuvre de Mozart, par rapport aux acteurs masculins - après tout, la parité doit toujours et partout être respectée, n'est-ce pas ? - ils ont ajouté à l'opéra une chanson de Mozart totalement étrangère à La Flûte enchantée, "Nimmt meinen Dank" (KV383), après en avoir modifié les paroles. Le droit d'auteur ne compte apparemment plus, lorsqu'il s'agit de Woke ?
Quand cette folie cessera-t-elle enfin ? Et quand le monde de l'art finira-t-il par y mettre un terme ?
19:56 Publié dans Musique, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mozart, musique, flûte enchantée, wokisme | | del.icio.us | | Digg | Facebook