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jeudi, 05 mars 2020

La Grande Peur, version mondialiste

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La Grande Peur, version mondialiste

Par Bernard PLOUVIER

Ex: https://metainfos.fr

En l’An 2020, nos bons princes ont une fois de plus décidé que les opinions publiques étaient majoritairement constituées d’andouilles et, une fois de plus, ils ont eu raison !

En 1789, depuis le 20 juin, une majorité d’élus aux États Généraux voulaient donner une Constitution au royaume de France. Désignés par le bon peuple pour régler un imbroglio fiscal, les élus ont décidé le 17 juin – date réelle du début de la Révolution française – de se constituer en Assemblée Nationale, de façon à transformer la monarchie française en un régime parlementaire à l’anglaise.

Le colossal mollasson Louis XVI fait mine de résister, puis cède comme il ne cessera de le faire et, le 9 juillet, les États Généraux muent en Assemblée Constituante. À chaque fois que le « Gros Louis » s’insurgera contre les fadaises des élus, un groupe d’agités du bocal lui organisera une « manifestation spontanée de la colère du peuple ».

Ce groupe de pression est composé des sbires du très ambitieux cousin du roi, Philippe d’Orléans, un viveur débauché, déconsidéré par sa nullité lors du combat naval au large d’Ouessant, l’année 1778. C’est un anglophile, comme de nos jours, les globalo-mondialistes sont tout dévoués aux multinationales de la production, du négoce, de la finance et de la manipulation d’opinions publiques.

Le 12 juillet, le roi, bien conseillé, renvoie Necker, un banquier qui se croit un homme d’État, et appelle au ministère des hommes d’expérience. Le 13, on brûle 40 des 54 bâtiments de l’octroi aux portes de Paris. Et le14, la populace, fort bien manipulée, prend d’autant plus facilement La Bastille Saint-Antoine que personne ne veut la défendre sérieusement, puis on tue quelques soldats, histoire de faire croire qu’on va beaucoup tuer, si le roi ne fait pas ce que veulent les merveilleux députés réformateurs.

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L’ennui est qu’en province, le roi est extrêmement populaire : une majorité de Français savent qu’il est un bonhomme sage, peu dépensier et fidèle à sa stupide autrichienne. Comme la prise de la forteresse parisienne ne suffit pas à lancer le roi dans une répression qui lui ferait perdre sa réelle popularité, les agitateurs orléanistes reçoivent l’ordre de susciter une jacquerie en Île-de-France et en Champagne. Le mouvement prend une ampleur que nul « stratège » n’avait prévue et dure même jusqu’au printemps de 1790 dans le Limousin et les provinces du Sud-Ouest.

La « Grande Peur », émaillée d’incendies criminels, de quelques tueries et même de scènes de cannibalisme, marquera plusieurs générations de riches. Elle permet d’organiser, en cet été de 1789, dans toutes les villes une milice ou Garde nationale, imitée de celle de Paris : désormais les agités auront leur armée privée… comme les titulaires du pouvoir globalo-mondialistes ont leur armée privée de casseurs-gauchistes-fils à papa.

La jacquerie de 1789 panique les députés, au point de leur faire voter en urgence l’abolition du régime féodal et des privilèges municipaux ou provinciaux, la fin des dîmes cléricales (dont une partie était justifiée par d’authentiques services rendus à la population rurale : enseignement, assistance et soins gratuits) et la fin de la propriété des charges civiles et militaires, durant la nuit du 4 au 5 août 1789. Bientôt, on démolit le système corporatif.

Imaginons un peu la fin de tout ou partie de la protection sociale publique, de la franchise de taxe dans la transmission des assurances-vie, du droit de désigner les édiles municipaux, la fin de la réglementation du travail (c’était la raison d’être des corporations), la modification radicale des codes de lois – notamment l’imposition de la charî’a, pour faire plaisir aux ZZ (Z’honorables Z’immigrés).

En résumé, pour inaugurer un régime de soi-disant Liberté et de contrôle du pouvoir Exécutif par le Législatif, on tue, on pille et on orchestre une panique.

Ces premiers jours de mars 2020, par un temps réellement glacial dans la plus grande partie du continent européen, 60% des Français sondés se disent effrayés par « l’épidémie de coronavirus »… on a enregistré 3 morts en France, soit infiniment moins que durant les premières semaines de la précédente pandémie grippale (2009) ! Au fait, une épidémie de viroses respiratoires ne survient que par temps froid et humide… en quelle que sorte un temps de « réchauffement climatique », version XXIe siècle, c’est-à-dire à la sauce bourrage de crânes !

La panique actuelle est orchestrée par les media, à propos d’une affaire médicale démesurément grossie – comparez la mortalité des trois épidémies de coronavirus depuis 2002 avec celle de la Grande Peste du milieu du XIVe siècle (40% de la population européenne emportée en deux années), celle de la « Grippe espagnole » des années 1916-19 (25 millions de morts, rien que pour la période avril 1918-avril 1919), ou même de la dernière pandémie de grippe (en 2009 : un peu plus de cent-cinquante mille morts) !

L’unique question à poser est : pourquoi a-t-on organisé cette panique, à partir d’un fait épidémiologique mineur ? Veut-on simplement désorganiser les circuits commerciaux chinois, ou dégraisser le mammouth boursier à Wall Street, Londres, Paris et Francfort ? Ou bien, faut-il imaginer un plan plus machiavélique, comme une chasse aux sorcières populistes couplée à une nouvelle arrivée en masse de « réfugiés économiques et sanitaires » ?

L’avenir nous le dira. Mais quand on connaîtra le groupe de gros malins à qui aura profité ce crime contre la sérénité – on a bien inventé les notions de crime contre l’humanité, de crime homophobe, de crime contre les droits de telle ou telle minorité, on peut bien s’attaquer à ceux et celles qui veulent troubler la vie des familles -, il faudra punir les coupables et leurs complices, aussi sévèrement que l’on punit les « déviants » dans notre Justice au service du culte des Droits de certaines catégories d’êtres humains.

Plus que jamais s’impose le devoir de vigilance, couplé au devoir de résistance au crétinisme médiatique ambiant. Et s’imposera peut-être le devoir d’insurrection, si nos doux princes déraillent dans un sens totalitaire, imposant une pensée unique et obligatoire comme aux bons temps du sanglant crétinisme marxiste, ou s’ils s’orientent vers la destruction de nos sociétés européennes.