Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 14 octobre 2007

Premier Conseil de la Couronne

c8db984bee2ee1cb18e2a8bd30013cf3.jpg

Premier Conseil de la Couronne

14 octobre 1936: Léopold III, lors du « Premier Conseil de la Couronne », se prononce pour la neutralité de la Belgique.

Celle-ci se détache dès lors des réseaux d’alliances bellogènes concoctées par la France républicaine et la Grande-Bretagne, qui poursuit sa vieille politique de semer la zizanie sur le continent, afin qu’il ne devienne pas un bloc solide et homogène. Léopold III, dans son discours du 14 octobre, cite l’exemple des neutralités néerlandaise et helvétique, modèles pour la Belgique. Ce discours provoquera, dès le lendemain, un déchaînement de haine délirante dans la presse parisienne.

Ces délires s’inscriront profondément dans la cervelle du ministre Paul Reynaud, une baderne falote de la III° République, qui les ressortira en mai 1940 pour fustiger le Roi avec une verbosité hystérique et une inélégance de sans-culotte, quand l’armée belge sera contrainte de capituler, suite aux débâcles anglaise (Louvain) et française (Gembloux). Notons que le 13 octobre 1937, l’Allemagne avait déclaré se poser comme garante de la neutralité belge, garantie réitérée par Hitler lui-même le 6 octobre 1938.

C’est aussi dans cette hostilité viscérale des agents du Quai d’Orsay à l’œuvre dans la presse qu’il faut retrouver les sources de la question royale, qui a tué toute notion d’autorité structurante en Belgique entre 1945 et 1950, pendant l’exil suisse du Roi et au moment de son abdication.

Depuis lors, ce pays n’a plus ni épine dorsale ni politique originale et se trouve livré aux concussions et à la gabegie des partis politiques et des figures histrioniques qui les animent. Un histrionisme qui va crescendo : de Paul-Henri Spaak à Elio di Rupo et aux femmes politiciennes de la trempe d’une Onkelinx ou d’une Arena, on mesure pleinement la décadence, la chute de notre pays dans l’abjection.

01:15 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Les commentaires sont fermés.