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vendredi, 08 février 2008

Franchet d'Esperey à Istanbul

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Franchet d'Esperey à Istanbul

8 février 1919 : Le Général français Franchet d’Esperey entre, monté sur un beau cheval blanc, dans Istanbul, après la capitulation, le 30 octobre 1918, de l’Empire Ottoman, battu et assiégé sur son flanc méridional par les Anglais, qui avec Lawrence d’Arabie avaient soulevé contre la Sublime Porte les tribus arabes, et menacé dans les Balkans par les Alliés venus de Salonique, qui contraignent, le 26 septembre 1918, la Bulgarie, alliée des puissances centrales, à capituler. Franchet d’Esperey est acclamé par les chrétiens de la ville, heureux, croient-il, d’échapper définitivement au joug pesant des Turcs. Ironie de l’histoire : c’est un général français qui entre triomphalement dans la capitale d’un Empire que la France avait courtisé pendant plus de deux longs siècles pour qu’il mette l’Europe centrale et orientale à feu et à sang, des côtes pontiques à l’Adriatique et de la Valachie à Vienne.

L’arrivée des troupes de Franchet d’Esperey ne résout évidemment aucun problème : les Alliés occidentaux, qui ne comprennent rien aux dynamiques de la région, avaient promis tout et n’importe quoi aux peuples des Balkans et du Proche-Orient (exemples : la Palestine tout à la fois aux Arabes et aux Juifs ; Mossoul aux Kurdes et aux Arabes, etc.). Cet imbroglio, et, partant, cette paix ratée, prouvent que l’Occident  -plus particulièrement la France et l’Angleterre-  n’a aucune vocation d’ordre, mais n’est que vecteur de chaos et de dissensus. La plupart des conflits actuels proviennent de l’impéritie des diplomates français et britanniques de 1919.  

 

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