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samedi, 31 août 2013

Les enfants ne doivent pas assister à des cours sur la théorie du genre

Karine Lehmann
Ex: http://www.newsring.fr

Les enfants ne doivent pas assister à des cours sur la théorie du genre

 

homme_femme.jpgAprès l'imposition polémique du mariage homosexuel, le gouvernement poursuit sur la voie de la subversion des murs porteurs de la culture populaire et prépare maintenant l’enseignement de la théorie du genre dans les établissements scolaires. Face à ce nouvel abus, les parents sont inquiets.

Rappelons que la théorie du genre consiste à détacher identité sexuelle physique et identité sexuelle psychologique, laissant entendre qu’un garçon né comme tel ne doit pas être élevé comme un garçon car cela pourrait perturber une identité potentielle « fille ». En clair, que le premiers des acquis nécessaires à la construction d’une identité, à savoir « je suis garçon » ou « je suis fille », peut être remis en question à tout instant, déconstruisant toute norme.

Cette théorie est soutenue par les lobbies LGBT, représentant notamment les transsexuels. Ces derniers sont définis comme ayant une identité sexuelle (un « genre ») non-conforme à leur identité physique réelle ; en clair, une situation tout à fait possible et normale d’après la théorie du genre. Pourquoi, dans ces conditions, les opérations dites de transition, c’est-à-dire de changement de sexe sont-elles prises en charge à 100% par la sécurité sociale après diagnostic établi d’un « syndrome de dysphorie du genre »? Nous connaissons tous les parcours difficiles pour obtenir la reconnaissance d’une maladie et sa prise en charge, passant par le fameux ratio bénéfice/risque. Le premier risque d’un transsexuel lors de cette transition est un risque certain et aux effets irréversibles : c’est la stérilisation ! Celle-ci est indispensable pour faire reconnaître son nouvel état-civil. La souffrance d’un individu transsexuel avant opération doit donc être extrême pour que ces derniers acceptent cette stérilisation et que les pouvoirs publiques ne reconnaissent que celle-ci. En conséquence de quoi, le bénéfice attendu par la transformation est assez important pour justifier la prise en charge par l’assurance maladie comme ALD, affection de longue durée. Initialement codée parmi les affections psychiatriques, l’ALD  transsexualisme est désormais affection « hors-liste », et demeure remboursée à 100%. Alors même que de nombreuses personnes transsexuelles ont du se battre, y compris devant de la justice, pour faire reconnaître leur souffrance, à cause de l’écart creusé par un genre et un sexe différents, et se battre aussi pour être prises en charge par la communauté pour ces parcours chirurgicaux et hormonaux au prix exorbitant, on voudrait nous faire croire aujourd’hui qu’il est souhaitable d’inculquer à nos enfants qu’ils peuvent choisir leur identité sexuelle ?

L’avis de la commission nationale consultative des droits de l’homme publié le 31 juillet 2013 voudrait faire voler en éclats cette procédure, mise en place par la jurisprudence, pour simplifier la vie des personnes transidentitaires. Elle s’appuie notamment sur la difficulté, irréfutable, de vivre au quotidien avec un état civil en désaccord avec l’apparence et le ressenti personnel. Sa proposition : supprimer l’obligation de changement morphologique et de stérilisation. Ainsi, ce que la science n’a pas encore su faire, la CNCDH le rend possible : faire accoucher un homme! Ceci reste en effet envisageable dans ces conditions. Plus sérieusement, cette proposition ne facilitera pas forcément la vie des personnes transidentitaires qui, faute de moyens pour financer les opérations, resteraient incohérentes, ou a minima troublantes aux yeux de tous entre leur genre annoncé et leur apparence réelle.  Deux autres points à noter concernant cet avis de la CNCDH : il précise à de nombreuses reprise la nécessité pour la France d’être en conformité avec les attentes de l’Union Européenne, montrant l’écart entre la souveraineté du peuple et celle des bureaucrates, et il n’indique à aucun moment la nécessité d’enseigner la théorie du genre, voire de l’expérimenter, auprès de nos enfants !

Cet avis n’a pas encore donné lieu à légiférer et se posera alors de nouveau la question de la prise en charge des opérations si le diagnostic préalable n’est plus obligatoire. Parce qu’enfin, soyons lucides, comme il l’est indiqué, ces personnes souvent en état de grande précarité professionnelle ne seront pas en mesure de financer leur « transition » par leur propres deniers. Nous assisterions donc à une prise en charge de frais médicaux sans maladie et sans diagnostic ! Alors même que la sécurité sociale est impécunieuse et que les taux de remboursement des médicaments diminuent, touchant de plein fouet le pouvoir d’achat de nos parents et grands-parents.

L’intervention médicale, hormonale, chirurgicale ou psychiatrique, ne peut être prise en charge par la collectivité que lors d’une maladie avérée. Alors même que les transsexuels vivent le parcours du combattant avec multiples expertises et stérilisation pour être reconnus malades, on voudrait apprendre à nos enfants que la maladie, c’est la norme !

Il me semble donc indispensable de défendre la santé mentale et physique de nos enfants et de nous positionner clairement contre l’enseignement de la théorie du genre. Je recommande donc aux parents préoccupés par la santé de leurs enfants d’informer les enseignants dès la rentrée de leur désaccord et de déscolariser les enfants lors des cours dédiés.  

Karine Lehmann

Coordination nationale de Maison Commune

karine.lehmann@maisoncommune.eu

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