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vendredi, 25 juillet 2014

Guerre en Ukraine. Les grands média français mentent délibérément

Guerre en Ukraine. Les grands média français mentent délibérément

par Jean-Paul Baquiast
 
N'ayons pas peur des mots. Ils sont volontairement complices d'un mensonge d'Etat. Réfléchissons-y ensemble.


Philippe Grasset vient de publier ce jour un article qu'il faut lire « MH17 et l'insaisissable BUK russe » http://www.dedefensa.org/forum-mh17_et_l_insaisissable_buk_russe_21_07_2014.html  Il cite lui-même un article de Robert Parry, qui dirige et anime le site ConsortiumNews http://consortiumnews.com/2014/07/20/what-did-us-spy-satellites-see-in-ukraine/

Ce dernier , dont la réputation de sérieux n'est plus à faire, évoque des informations à lui fournies par des analystes de la CIA. Les observations d'un satellite de reconnaissance américain montre que le missile BUK ayant détruit l'avion de la Malaysian Airlines avait été tiré d'un site occupé par les militaires du régime de Kiev, paraissant d'ailleurs en état d'ébriété vu les bouteilles de bière vides répandues sur le terrain (Oui, les satellites militaires américains peuvent voir ce type de détail) Some CIA analysts cite U.S. satellite reconnaissance photos suggesting that the anti-aircraft missile that brought down Flight 17 was fired by Ukrainian troops from a government battery, not by ethnic Russian .

Cette information remet immédiatement en cause le discours de tout le monde occidental selon lequel ce serait les pro-russes, et derrière eux Vladimir Poutine, qui auraient causé, involontairement ou volontairement, l'accident. Elle pourrait être critiquée, encore faudrait-il qu'elle soit évoquée. Or, comme je l'ai remarqué dans un commentaire fait à l'article de Philippe Grasset, il est scandaleux que les représentants des médias français, qui comprennent le français et doivent normalement lire tous les jours De defensa, comme je le fais moi-même, n'en aient pas encore parlé. Je doute d'ailleurs qu'ils en parlent ce soir ou demain ou jamais.

Ceci veut dire que ces médias français mentent volontairement à des dizaines de millions de citoyens français. Ils sont complices d'un mensonge d'Etat visant à accuser Poutine d'avoir commis le crime. Ils sont complices aussi d'un autre mensonge d'Etat visant à ne pas rechercher ailleurs les causes de l'attentat, pourquoi pas auprès des troupes spéciales américaines et mercenaires opérant en Ukraine au service de John Kerry, avec l'accord d'Obama.

Comme l'écrit Philippe Grasset, mais renvoyons les lecteur à son article « La dénonciation constante d'un même et seul coupable possible constitue le point stratégique central. Il n'est pas le résultat de quelque chose, quelque processus que ce soit, enquête, etc., mais bien la condition sine qua non, la prémisse fondamentale autour de laquelle le reste doit évoluer tactiquement...Il va sans dire que ce “point stratégique central” est la culpabilité de la Russie, à considérer comme une prémisse, un principe de réflexion et de communication, et nullement quelque chose à établir ou même seulement à affirmer » 

En l'espèce le coupable obligé est non seulement la Russie mais Poutine, et tout doit être fait pour qu'aucune autre hypothèse ne soit émise. Comment s'étonner qu'avec de pareilles désinformations, de pareilles manipulations des opinions publiques, celles-ci ne se résignent pas finalement à la perspective d'une guerre contre la Russie.

Il nous avait semblé ces derniers jours que Merkel et Hollande refusaient d'entrer complètement dans ce jeu. Il semble bien ce soir qu'ils aient renoncé à toute indépendance de jugement vis-à-vis des bellicistes washingtoniens.


21/07/2014

BRICS, puissant contrepoids à l’hégémonie de Washington

 

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BRICS, puissant contrepoids à l’hégémonie de Washington

Auteur : Jornada (Espagne) Traduit de l’espagnol par irisinda
       
 

Les divers événements qui ont eu lieu ces jours derniers dans notre région ont donné un élan important à la nouvelle configuration multipolaire conçue en Amérique Latine et dans les Caraïbes depuis l’arrivée d’Hugo Chavez à la présidence du Venezuela (1999).

Cette nouvelle configuration est favorisée à l’échelle internationale par l’irruption du moteur économique chinois et par la récupération par la Russie (puissance nucléaire de premier ordre) de son indépendance, jointe à une brillante projection géoéconomique de sa richesse en hydrocarbures et à ses efficaces contrecoups aux Etats-Unis à partir de 2008 (échec de la Géorgie pourtant appuyée par Washington et Tel-Aviv, lors de la guerre avec la Russie). Cela est dû aussi à la croissante coordination de ces puissances entre elles et avec les autres membres de l’Organisation de la Coopération de Shanghai de l’Union Economique Euro-Asiatique et du BRICS.

Le sixième Sommet du BRICS à Fortaleza au Brésil fut remarquable par l’assistance des Chefs d’Etats : Dilma Roussef, Présidente du pays hôte, le Brésil ; Vladimir Poutine, de Russie ; Narendra modi, Premier Ministre de l’Inde ; et les Présidents de Chine et d’Afrique du Sud, Xi jinping et Jacob Zuma. Il faut souligner que ces pays ont maintenu à flots l’économie mondiale après la crise de 2008 et que la chine a été le levier de la croissance économique Sud-Américaine.

Avec comme thème « Croissance inclusive : solutions durables », le Sommet a fait trembler les finances internationales avec la création de la Nouvelle Banque de Développement(NBD) du BRICS, avec un capital autorisé de 100 milliards de dollars. L’institution canalisera ses fonds principalement pour l’infrastructure de ses membres sans les exigences de la Banque Mondiale(BM) et du Fond Monétaire International(FMI) contre le bien-être et la souveraineté des peuples.

A cela s’ajoute l’Accord Contingent de Réserve (ACR) au même capital que la NBD, pour protéger les systèmes financiers de ses membres de la volatilité spéculative. Dilma n’a pas écarté la possibilité que des pays en dehors du groupe puissent profiter de l’appui économique des la MBD et du ACR.

Le Sommet a adopté la « Déclaration de Fortaleza » qui censure la Banque Mondiale et le FMI, et met en question, explicitement ou implicitement les schémas idéologiques, économiques et politiques instaurés dans le monde par le Consensus de Washington et le cycle de guerres initié avec les occupations étasuniennes d’Afghanistan et d’Irak. La déclaration de Fortaleza plaide pour un monde d’inclusion et de paix, où règne le dialogue, la solution politique des conflits et le respect des souverainetés nationales sur la base du droit international et – dans une évidente allusion aux Etats-Unis – condamne les actions unilatérales qui « peuvent bénéficier à ceux qui les réalisent mais portent préjudice à la grande majorité ».

Bien qu’elle ne fasse pas directement référence à l’actuelle agression israélienne contre Gaza, elle adopte une posture opposée à celle de Tel-Aviv, Washington et sa comparse Europe dans le conflit Palestino-israélien en exprimant que ce conflit doit se solutionner sur la base des résolutions de l’ONU, dans le respect des frontières de 1967 et considère que la construction de nouvelles colonies juives dans les territoires occupés par Israël constitue un empêchement à toute solution.

Un autre fait remarquable de ce Sommet est la participation, au troisième jour des sessions, cette fois à Brasilia, des pays membres de UNASUR, d’autant plus que Poutine s’était prononcé la veille de son voyage dans la région « pour une Amérique Latine unie, durable et indépendante », ajoutant que le BRICS cherchera à « éviter une partie de chasse des Etats-Unis contre les pays qui sont en désaccord avec eux ».

La tournée latino-américaine de Poutine mérite un chapitre à part pour son énergie amicale et ses résultats indiscutables : annulation de la volumineuse dette que Cuba avait contractée avec l’ex URSS et la concrétisation de dix accords de coopération ainsi que de forts investissements dans le pétrole en eaux profondes et en divers secteurs stratégiques de l’économie cubaine ; de très importants accords avec le Brésil et l’Argentine, tous également dans des secteurs stratégiques comme l’énergie nucléaire, qui donneront un élan au développement économique de chacun de ces pays. Il y a une attente justifiée liée aux imminentes visites officielles du Président chinois Xi Jinping au Brésil, en Argentine, au Venezuela et à Cuba ainsi qu’à sa réunion avec le quatuor de CELAC.

J’inclus dans ce bilan l’organisation très réussie par le Brésil de la Coupe du Monde de football, qui en plus d’avoir dépassé les revenus prévus par le tourisme, ne produisit aucun des scénarios dramatiques pronostiqués par la campagne médiatique impérialiste de mèche avec la droite brésilienne.

BRICS-landen vormen politieke alliantie, willen nieuw financieel systeem

BRICS-landen vormen politieke alliantie, willen nieuw financieel systeem

Dollar imperium loopt op zijn einde, en wat heeft Oekraïne hier mee te maken?



De BRICS-landen willen met steun van Argentinië, Mexico en Indonesië een post-Westerse ‘Nieuwe Wereld Orde’ vormen.

De hegemonie van de Amerikaanse dollar begint in steeds sneller tempo te verdwijnen, nu de Russische minister van Buitenlandse Zaken Sergei Lavrov heeft aangekondigd dat de BRICS landen (Brazilië, Rusland, India, China, Zuid Afrika) er helemaal klaar voor zijn om een nieuwe politieke alliantie te vormen, die een machtige vuist kan maken tegen het Westen. De BRICS-landen willen hun invloed in de G20 gaan gebruiken om het wereldwijde financiële systeem te hervormen.

‘BRICS groeit en wordt in alle richtingen volwassen,’ zei Lavrov gisteren tegenover de Tv-zender Rossiya 24. Volgens de minister is de ‘kwalitatieve groei’ van het BRICS-mechanisme inmiddels dermate hoog, dat de vorming van een politieke alliantie mogelijk is. En die alliantie heeft niet alleen 3 miljard inwoners, maar ook nog eens een veel hogere economische groei dan het feitelijk bankroete Westen.

Lavrov wees er tevens op dat de BRICS veel bondgenoten hebben, met name Argentinië, Mexico en Indonesië. ‘Zij spreken in de G20 met gemeenschappelijke stem met de BRICS om het internationale financiële systeem te hervormen.’ (1)

Val dollar = bankroet Amerika

Met name Amerika kijkt met argusogen naar de vorming van het nieuwe machtsblok. De VS hebben een dermate hoge schuldenlast, dat alleen het in stand houden van de dollar als enige wereldreservemunt de overheid in staat stelt om deze schulden te blijven financieren. Zodra de dollar zijn status verliest, zal deze hoogstwaarschijnlijk fors in waarde dalen, waardoor Amerika vrijwel onmiddellijk bankroet zal gaan.

Oekraïne en het neergehaalde vliegtuig

Volgens sommige analisten is dit de ware reden waarom Washington op het oorlogspad is, waarom er in Oekraïne een staatsgreep werd opgezet, gefinancierd en gesteund, en waarom ogenschijnlijk alles uit de kast wordt getrokken om een militair conflict met Rusland te veroorzaken – misschien zelfs wel het (laten) neerhalen van een vliegtuig met hoofdzakelijk Westerse passagiers.


Xander


(1) Zero Hedge

Zie ook o.a.:

06-07: Amerika drijft Duitsland en Frankrijk in armen van Rusland (/ BRICS-landen zetten serieuze stappen naar antidollar alliantie)
19-06: Kremlin wil wereldwijde anti-dollar alliantie om agressie VS te stoppen (/ ‘Gigantische verliezen voor Europa als EU kant van Amerika blijft kiezen’)
15-06: Grote man achter Putin beschouwt VS als rijk van de Antichrist
08-06: Bijna alle klanten Gazprom ruilen dollar in voor euro
15-05: Rusland dumpt 20% staatsobligaties VS; België koopt juist $ 200 miljard
14-05: Gazprom: Europa moet Russisch gas in roebels gaan betalen
07-04: Adviseur Putin waarschuwt EU voor € 1 biljoen verlies en wereldoorlog
29-03: Obama drijft mensheid naar laatste wereldoorlog

R. Roudier: lettre ouverte au président

Le nouveau livre de Richard Roudier sur le découpage anti-identitaire de la France

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«Monsieur le Président, un gouvernement doit toujours avoir une méthode visible à chacun et celle-ci ne doit jamais paraître de son invention, sinon…

Sinon, il laissera infailliblement la place aux soupçons d’arbitraire ou d’arrangements louches. Ainsi, tout découpage territorial sera forcément suspect s’il n’obéit pas à une méthode vérifiable par tous, y compris jusqu’aux enfants des classes primaires… L’évidence est la vertu d’un découpage territorial ; l’obscurité est son crime, ne le savez-vous pas ?»

Contre la région découpée par François Hollande au mépris de l’Histoire et de la Géographie, Richard Roudier propose un découpage identitaire selon les anciennes aires linguistiques mais corrigé par des aspects fonctionnels…

Richard Roudier – Lettre Ouverte au Président à propos de la réforme des régions, réponse au bazar anti-identitaire – 12€+ 3€ de frais de port – 125 pages

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Obama e la strategia del nemico permanente

Obama e la strategia del nemico permanente

Il problema per Obama, come quello dei suoi predecessori, è quello di impedire la saldatura della vecchia Europa con la Russia.

Marco Mari

Barack_Oba.jpgPer gli Usa vincitori della Seconda Guerra Mondale è stato facile tenere uniti gli sati europei nella Nato: c’era da fronteggiare nel periodo della guerra fredda la temibile Urss. Con la caduto del muro di Berlino (1989) e la dissoluzione dell’Unione Sovietica lo scenario è completamente cambiato, in quanto non c’era più un nemico da combattere. Bisognava urgentemente trovarne uno. Ecco comparire l’Iraq di Saddam Hussein per l’nvasione del Kuwait, messo nel mirino in “nome della sicurezza nazionale”.
Il presidente iracheno non era certamente una mammoletta, ma garantiva al suo paese  una vita dignitosa e libertà religiosa, cosa che in altri stati mediorientali non accade nemmeno oggi. Ovvio che quella guerra fu scatenata per il petrolio del quale è ricco quel paese. Da allora gli States hanno organizzato diverse campagne militari in giro per il pianeta al fine di destabilizzare questa o quell’area adducendo la necessità delle guerre umanitarie per l’esportazione della democrazia. La Serbia di Milosevic, l’Iraq 2.0, l’Afganistan. Dove non hanno agito in prima persona, gli Usa hanno sostenuto l’azione degli altri, vedi la Libia per sostituire lo scaltro Gheddafi con una classe dirigente di utili (e incontrollabili) idioti.
E’ evidente che di umanitario in questi interventi militari non c’era proprio nulla: solo interesse economico (petrolio e gas) oppure strategico. In Kosovo c’è una grande base Nato che chiude gli occhi di fronte al crocevia di ingenti traffici di droga e armi. Perfettamente in linea coi suoi predecessori (Bush e Clinton), Obama da più di due anni spinge per bombardare la Siria di Assad e se la cosa non si è ancora verificata è solo per la ferma opposizione della Russia che a Tartous ha una base militare. La Siria è un altro tassello per arrivare all’altro serbatoio di petrolio della zona: l’Iran, nemico giurato dell’Arabia Saudita alleata di Washington.
Vista l’impossibilità di mettere le mani sulla Siria il Pentagono ha il piano B: l’Ucraina paese di faglia, di confine tra due culture, quella occidentale e quella russa. Qui gli americani ci stanno lavorando da anni: prima di cesello (la rivoluzione arancione poi andata come è andata), poi finanziando e sostenendo l’opposizione semi-fascista al governo Yanukovic regolarmente eletto un paio d’anni fa e poi destituito dal golpe di qualche mese fa. Risultato: ecco l’ennesimo governo fantoccio.
Il resto è cosa nota: il referendum della Crimea svoltosi solo per l’intervento di Putin a tutela della regolarità del voto sotto l’occhio attento delle organizzazioni internazionali, ed ora le proteste delle regioni dell’est filo-russe che non si sentono più tutelata da Kiev dopo la chiusura delle tv in lingua russa e la messa al bando negli uffici pubblici e nelle scuole della lingua russa. Al Cremlino non preoccupa l’adesione di Kiev alla Ue, ma la base Nato che i nuovi dirigenti ucraini sono pronti a ospitare sul proprio territorio, avallando così il progetto Usa di circondare la Russia con batterie missilistiche. Dietro questa operazione c’è un vero e proprio risiko geopolitico ed economico. Washington divide l’Europa in due aree: la Vecchia Europa costituita da Germania, Francia, Italia e la Nuova Europa composta dalla Gran Bretagna e dalle nuove economie nate dalla dissoluzione del Comecon (patto di Varsavia) e dell’Urss.
Il problema per Obama, come quello dei suoi predecessori, è quello di impedire la saldatura della vecchia Europa con la Russia. E questo lo vediamo nelle attuali posizioni in campo: da una parte gli Usa e la Gran Bretagna pronte a misure durissime, al limite del bellico contro Putin, e dall’altro la Merkel molto più morbida. Mosca è fortissimamente dipendente dalle esportazioni tedesche, ma se la Germania dovesse chiudere con Mosca perderebbe almeno 300mila posti di lavoro. Senza contare la chiusura delle forniture di gas siberiano del quale non possiamo tutti fare a meno e che al momento non è possibile sostituire in breve tempo.
A questo punto dobbiamo porci un interrogativo: Siamo ancora disposti a seguire gli Stati Uniti per la loro sete di supremazia sul pianeta tenendo conto che ci hanno spinto a partecipare a conflitti che sono  serviti solo alle multinazionali? Agitare lo spauracchio dell’oligarca Putin è ridicolo: Mosca avrebbe potuto invadere l’Ucraina in men che non si dica ma non lo ha fatto dimostrando capacità diplomatiche superiori a quella politica delle minacce americane.
Purtroppo da questa eurocrazia filo-Usa non possiamo aspettarci nulla di buono: speriamo che nel prossimo parlamento Ue ci siano tanti onorevoli pronti a dare un taglio diverso e nuovo alla politica estera continentale, a favore dei popoli e contro le lobbies economico-finanziarie che da troppo tempo imperano su tutti noi. L’Europa deve trovare la sua identità in quanto restando serva degli Sates non può far altro che scomparire perché è questo che la Casa Bianca vuole.


28 Aprile 2014 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=23394

National Nihilism

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National Nihilism

by Mark Hackard

Ex: http://souloftheeast..org

 

Strategies for full-spectrum dominance encompass far more than just military means – their entire point is found in politics, the struggle for power. Movements proclaiming themselves the champions of national salvation thus deserve extra scrutiny, since they might serve precisely the opposite end.

Ever since a US-backed junta seized control of Ukraine in February, the country’s ethnic, cultural and linguistic fault lines have been accentuated to deadly effect. The predominantly russophone south and east have already paid a terrible price for resisting the new liberal-nationalist regime, from a fiery massacre in Odessa to outright war against Donetsk and Lugansk, two regions bordering Russia that have declared their independence. Had Vladimir Putin not moved to secure Crimea, the peninsula today would be suffering an analogous fate. When we consider the atrocities committed against the inhabitants of historical Novorossiya (New Russia), it must be understood that Kiev’s counterinsurgency is far more significant than a local conflict – it is a proxy war the Pax Americana wages against Russia in order to command the Eurasian heartland.

In the quest to “contain” and destabilize Russia, Washington has found willing and eager proxies in Ukrainian nationalists. Longtime enemies of Moscow, outfits like Stepan Bandera’s Organization of Ukrainian Nationalists (OUN) and the Ukrainian Rebel Army (UPA) worked in close partnership with Nazi Germany during the Second World War. With the Reichstag still smoldering and the new Cold War underway, the United States would continue where the Abwehr and SS left off, dropping nationalist agents into western Ukraine to conduct sabotage and guerrilla campaigns against the Soviet government until the early 1950s. The Berlin Wall may no longer stand, but US/NATO employment of Ukrainian nationalists in subversion programs continues to this day. Aside from the $5 billion the US has openly spent over twenty years to suborn Ukraine, it stands to reason that substantial clandestine assets were also dedicated to that objective.

Supported by the CIA as well as Polish intelligence, Kiev has attempted for the past two months to bring the east to heel, yet the regime has little to show for the effort other than dead and wounded in the thousands, while towns such as Slavyansk and Kramatorsk are pulverized under sustained bombardment. The regular Ukrainian army, demoralized, underfunded and under-equipped, hasn’t taken to the repression with the revolutionary fervor expected of them by the junta. Rather, Kiev has relied on the newly-instituted National Guard, foreign mercenaries and paramilitaries bankrolled by billionaire oligarchs like Dnepropetrovsk governor Igor “Benya” Kolomoisky, an ardent Zionist with a business empire reportedly built on ruthless criminality. Filling the ranks of these “special battalions” are motivated but often inexperienced thugs from neo-fascist Right Sector, the group that played a pivotal role in the success of February 22nd’s Maidan putsch. The death squads have proven adept at terrorizing civilians, but they haven’t fared so well in combat with local resistance forces.

Novorossiya and Crimea (South/East), Malorossia and Galicia (North/West).

Possible outcome of the Ukraine crisis: Novorossiya and already Russian Crimea (South/East), Malorossiya-Ukraine and Galicia (North/West).

Underlying the regime’s disastrous attempt to smash the revolt in the east is the utter incoherence of Ukrainian nationalism. Ukraine as a nation-state has all the natural viability of Belgium, for it is an artificial country hopelessly divided within Soviet-era borders. Civil war has erupted because ethnic Russians and culturally Russian Ukrainians, for generations living on traditionally Russian lands, refuse to accede to a poisonous chauvinism demanding the surrender of their religious, cultural and linguistic heritage. The armed ideologues who come to impose “ukrainianization” might as well be foreign invaders seeking to wipe out a subjugated people’s very identity, and this is why bands of rebels in the Donbas are fighting to the knife.

While far from the only case, the fabricated nature of militant Ukrainian nationalism becomes clearer through the lens of great-power competition. The shaping of “Ukraine” (originally Malorossiya – Little Russia – plus Galicia and Volynia) as an entity implacably hostile to “Muscovy” is an ongoing Western geopolitical project launched in the sixteenth and seventeenth centuries, when Poland and the Vatican maneuvered to fracture the unity of Orthodox Eastern Slavdom. From that time and in succession, Austria-Hungary, Germany, and now the United States have all found fostering and further inciting this antagonism as an economical means to undermine and even attack Russia itself. Though foolish and extremely dangerous, America’s latest bid to incorporate Ukraine into the “free world” is thus well-founded in historical precedent.

Also set in historical precedent is US collaboration with fascists. Far from limited to sponsorship of Pinochet-style military governments in Latin America, it’s worth recalling that Wall Street actively financed Adolf Hitler’s rise to Weltmacht. And so today the ultra-nationalists of Ukraine enjoy Washington’s tacit support as they drive to ethnically cleanse the country’s south and east of Russians and attain a pyrrhic victory for their ideology. Since Right Sector, Svoboda and other radical parties are enraptured by the legacy of National Socialism, they would do well to remember not only its fate, but also its dialectical function. The wholesale destruction and dehumanization wrought by Nazism merely cleared the way for the triumph of international capital, which from the end of World War II has enforced its dictates through liberal political economy, cultural Marxism and American military power. As US President Barack Obama elaborated in a recent speech in Warsaw:

We have a solemn duty — a binding treaty obligation — to defend your territorial integrity.  And we will.  We stand together — now and forever — for your freedom is ours.

The banksters are at liberty to subvert, invade and expropriate across the world forever. A key condition for the IMF’s extension of its $18 billion loan to Ukraine is “territorial integrity” – in their war on Novorossiya, nationalists act as the foot soldiers of predatory multinationals. They march not for their fatherland, but for the greater glory of Exxon-Mobil, Monsanto, and Lady Gaga; they are expendable, and so is Ukraine. Fantasies of a state from the Carpathians to the Caucasus seem quaint compared to the vision of planetary rule decreed by the masters of the dialectic, and the parochial nihilism of Bandera’s disciples represents only a transitory stage toward universal enslavement and the dissolution of all peoples.

Globalist elites design their policies according to the classical maxim of divide et impera, yet its esoteric corollary is solve et coagula, the alchemical process applied to entire societies. Behind inane sloganeering on freedom, democracy and human rights lies a relentless desire to destroy. Sovereignty must be ended, sex and the family distorted unto grotesquery, and God usurped by Mammon. The nation – the great extended family – must be annihilated. What the Brave New World needs are neither Russians nor Ukrainians, but demographic biomass engineered for exploitation.

Ukraine’s tragedy provides us a ready example of nationalism manipulated for the benefit of internationalist oligarchs. And Russia must meet its own challenge of upholding traditional identity against the onslaught of the West’s postmodern imperium. The organic, tribal nationalism of the blood can be reconciled with the higher demands of the spirit; such has been the mission of the Church and state in forming a wider Russian Orthodox civilization. In the meantime, the mounting outrages and provocations of the Kiev junta are catalogued for the sake of justice – to be meted out at a time of the Kremlin’s choosing.