jeudi, 24 juillet 2014
Russian Nationalism and Eurasianism
Russian Nationalism and Eurasianism
The recent flurry of writing on Russian politics, nationalism and Alexander Dugin shows the contemptible inability of western savants to apprehend any idea beyond the cliche's of stagnant neo-liberalism. Worse, “Russia specialists” in academia are now tripping over themselves trying to “analyze” Dugin and the Eurasianist idea. Bereft of the vocabulary to understand the concept, they merely apply fashionable labels from western political thought onto Russia in a pathetic and pretentious attempt to show how “dangerous” such ideas are to “European values.”
Bibliography:
Dininio, Phyllis and Robert Ortung. Explaining Patterns of Corruption in the Russian Regions. World Politics 57, 2005 500-529
Bukkvoll, Tor. Ukraine and European Security. Continuum Publishing 1997
Kullberg, Judity and William Zimmerman. Liberal Elites, Socialist masses and the Problem of Russian Democracy. World Politics 51 1999 323-358
MacFarlane, S. Niel. Is Russia an Emerging Power? International Affairs 82, 2006 41-57
Nikitin, Alexander. Russian Eurasianism and American Exceptionalism. Eurasia: A New Peace Agenda, Michael Intrilligator, et al (eds). Emerald Group Publishing, 2005, pps 157-170
Robertson, Graeme. Managing Society: Protest, Civil Society and Regime in Putin's Russia. Slavic Review 68, 2009 528-547
Sengupta, Anita. Heartlands of Eurasia: the Geopolitics of Political Space. Lexington Books, 2009
Shlapentokh, Dmitry. Russia between East and West: Scholarly Debates on Eurasianism. Brill, 2007
Shulman, Steven. National Identity and Public Support for Political and Economic Reform in Ukraine. Slavic Review 64, 2005 pps 59-87
Tolz, Vera. Conflicting Homeland Myths and Nation-State building in Postcommunist Russia. Slavic Review 57, 1998 267-294
Sorokin, P. A Survey of the Cyclical Conceptions of Social and Historical Process. Social Forces, 6(1), 1927: 28-40
Nazarbayev, Nursultan (2010). Eurasian Doctrine (Евразийская доктрина Нурсултана Назарбаева). Almaty: Institute for Philosophy
Dugin, A. Overcoming the West: An Essay on Nikolai Trubetskoy. эссе о Николае Сергеевиче Трубецком Arktogye, Eurasian Portal of A. Dugin, 2003
The New National-Bolshevik Order. Arktugye, 2004
Eurasian Triumph: Essay on PN Savitsky. Arktugye, 2000
Николай Алексеев: Теория евразийского государства. Eurasian Portal, 1999
http://evrazia.info/article/197
Ustrialov, N. Национал-большевизм. (Reprinted on the Site Russian Literature, first compied 1926)
http://www.rulit.net/books/nacional-bolshevizm-read-252152-136.html
About Trubetskoy. Eurasian Portal, 1997 (earlier version of the article above)
http://evrazia.org/modules.php?name=News&file=article&sid=109
Nikitch, E. «Классовая борьба» (Widerstand, Berlin, 1932)
Ernst Niekisch: Europäische Bilanz, Potsdam: Rütten & Loening 1951
Ustrialov Nikolai. Понятие государства. «Сменовехизм» («Новости Жизни», 1925)
Alexeev, N. (1935) Теория государства: Теоретическое государствоведение, государственное устройство, государственный идеал. (Prague, 1935)
Alexeev, N. (1934)Об идее философии и её общественной миссии. (Put', Путь, 1934, no 44)
Alexeyev, N (1935) The Spiritual Background of Eurasian Culture. Trans, M. Johnson, Young Eurasia (originally published in the Eurasian Chronicle, Berlin, 1935)
http://yeurasia.org/library/classical_eurasianism/николай-алексеев-духовные-предпосыл/
00:08 Publié dans Affaires européennes, Eurasisme, Géopolitique, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nationalisme russe, russie, eurasisme, géopolitique, politique internationale, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Israël et l'Arabie saoudite : une alliance forgée dans le sang des Palestiniens
Israël et l'Arabie saoudite : une alliance forgée dans le sang des Palestiniens
Cette alliance israélo-saoudienne est forgée dans le sang, le sang palestinien, le sang, ce dimanche, de plus de 100 victimes dans Shejaiya, écrit David Hearst.
L'Arabie saoudite est dirigée par une clique de vieillards cacochymes, dignes représentants d'une caste qui s'accapare la rente pétrolière et se maintient au pouvoir par tous les moyens...
Il y a beaucoup de mains derrière l'attaque de l'armée israélienne sur la bande de Gaza. L'Amérique n'est pas malheureuse de voir le Hamas devoir supporter tant de coups. Alors que les images des scènes de carnage dans les rues de Shejaiya venaient d'être diffusées, John Kerry a déclaré sur ??Meet NBC le même jour qu'Israël avait le droit de se défendre, et l'ambassadeur américain Dan Shapiro a déclaré sur la chaîne israélienne Canal 2 que les États-Unis feraient en sorte que les forces modérées soient [après le conflit] dominantes dans la bande de Gaza, ce qui veut dire [qu'Israël amènerait dans ses fourgons] l'Autorité palestinienne.
L'Égypte n'est pas non plus écrasée de douleur. Son ministre des Affaires étrangères Sameh Shoukry a tenu le Hamas pour responsable de la mort des civils, après que le mouvement ait rejeté le cessez le feu [concocté par l'Égypte et Israël et totalement à l'écart du Hamas - NdT].
Un troisième partenaire non déclaré dans cette alliance contre nature a cependant donné un feu-vert à Netanyahu, le couvrant à l'avance pour une opération militaire d'une telle férocité. Nous ne parlons pas d'un allié aussi impuissant que les États-Unis, car cette autorisation ne peut venir que d'un État arabe.
L'attaque sur Gaza a été lancée avec une approbation royale saoudienne.
Ce mandat royal n'est rien de moins qu'un secret de polichinelle en Israël et l'ex-ministre de la défense comme celui qui est en fonction en parlent de façon très ouverte. L'ancien ministre israélien de la Défense Shaul Mofaz a surpris le présentateur sur Canal 10 en disant qu'Israël devait attribuer un rôle à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis dans la démilitarisation du Hamas. Interrogé sur ce qu'il entendait par là, il a ajouté que des fonds de l'Arabie saoudite et des Émirats devraient être utilisés pour reconstruire Gaza une fois le Hamas anéanti.
Amos Gilad, homme-clé au ministère israélien de la défense dans les relations avec l'Égypte de Moubarak et aujourd'hui directeur du département israélien des relations politico-militaires, a déclaré récemment à l'universitaire James Dorsey : « Tout est souterrain, rien n'est public, mais notre coopération sécuritaire avec l'Égypte et les États du Golfe est unique. C'est la meilleure période de sécurité et de relations diplomatiques avec les pays arabes ».
Les félicitations sont réciproques. Le roi Abdallah a fait savoir qu'il avait téléphoné au président Abdel Fattah El-Sisi pour approuver une initiative égyptienne de cessez-qui n'avait même pas soumise au Hamas, ce qui a incité des analystes cités par le Jerusalem Post à se demander si un cessez-le feu avait été sérieusement proposé.
Le Mossad et les responsables saoudiens du renseignement se réunissent régulièrement. Les deux côtés se sont concertés lorsque l'ancien président égyptien Mohamed Morsi était sur ??le point d'être déposé en Égypte, et ils sont main dans la main en ce qui concerne l'Iran, à la fois dans la préparation d'une attaque israélienne qui traverserait l'espace aérien saoudien, et dans le sabotage du programme nucléaire.
Il y a même été dit de bonne source que les Saoudiens financent l'essentiel de la très coûteuse campagne d'Israël contre l'Iran.
Pourquoi l'Arabie Saoudite et Israël font-ils à ce point bon ménage ? Pendant des décennies, les deux pays éprouvaient une sensation identique quand ils regardaient autour d'eux : la peur. Leur réaction a été similaire. Chacun sentait qu'ils ne pouvaient se prémunir contre ses voisins en les envahissant (Liban, Yémen) ou par le financement de guerres et coups d'État (Syrie, Égypte, Libye). Ils ont des ennemis ou rivaux en commun : l'Iran, la Turquie, le Qatar, le Hamas dans la bande de Gaza, et les Frères musulmans ailleurs. Et ils ont des alliés communs : les lobbys militaro-industriels américains et britanniques, l'homme fort du Fatah et l'atout des États-Unis Mohammed Dahlan qui a essayé autrefois de prendre le contrôle de Gaza et qui serait probablement prêts à le faire à nouveau.
La différence aujourd'hui, c'est que pour la première fois dans l'histoire de leurs deux pays, une coordination militaire a été mise en place. Le prince Turki, neveu du roi Abdallah, est le visage public de ce rapprochement rendu visible par la publication d'un livre sur l'Arabie écrit par un universitaire israélien. Le prince s'est rendu à Bruxelles en mai pour rencontrer le général Amos Yadlin, l'ex-chef du renseignement israélien qui a été inculpé par un tribunal en Turquie pour son rôle dans l'abordage du Mavi Marmara.
On pourrait faire valoir qu'il n'y a rien de sinistre dans l'implication du prince Turki dans le débat israélien et que ses motivations sont à la fois paisibles et louables. Le prince est un fervent partisan d'une initiative de paix proposée par le roi saoudien Abdallah. L'Initiative de paix arabe soutenue par 22 États arabes et 56 pays musulmans aurait effectivement été une base pour la paix si Israël ne l'avait pas ignoré il y a quelques 12 ans.
Le prince Turki est très lyrique sur les perspectives de paix dans un article publié par Haaretz. Il y écrit : « Et quel plaisir ce serait d'être en mesure d'inviter non seulement les Palestiniens mais aussi les Israéliens que j'allais rencontrer de venir me rendre visite à Riyad, où ils pourraient alors visiter ma maison ancestrale dans Dir'iyyah, qui a souffert aux mains de Ibrahim Pacha le même sort qu'a subi Jérusalem aux mains de Nabuchodonosor et des Romains ».
C'est les moyens utilisés, pas la fin en soi qui exposent le véritable coût humain de ces alliances. La promotion par le prince Turki de l'Initiative de paix arabe se fait au prix de l'abandon par le royaume de son soutien historique à la résistance palestinienne.
L'analyste saoudien Jamal Khashogji fait ce même constat quand il parle en langage codé du nombre d'intellectuels qui attaquent la notion de résistance : « Malheureusement, le nombre de ces intellectuels ici en Arabie Saoudite est plus élevé que la moyenne. Si une telle tendance se poursuit, elle va détruire la louable prétention du royaume d'avoir soutenu et défendu la cause palestinienne depuis l'époque de son fondateur, le roi Abd Al-Aziz Al-Saoud ».
La paix serait en effet la bienvenue pour tout le monde, et surtout pour Gaza en ce moment. Mais les moyens par lesquels les alliés d'Israël en Arabie saoudite et l'Égypte veulent y arriver, en encourageant Israël à donner au Hamas un coup fatal, amènent à douter de ce qui se trame vraiment. Le père de Turki, le roi Faisal bin Abdulaziz se retournerait dans sa tombe s'il voyait ce que son fils fait en son nom.
Cette alliance israélo-saoudienne est forgée dans le sang, le sang palestinien, le sang, ce dimanche, de plus de 100 victimes dans Shejaiya.
- Source : David Hearst
00:05 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, géopolitique, politique internationale, arabie saoudite, israël, palestine, proche orient, moyen orient, monde arabe, monde arabo-musulman, sionisme, gaza, hamas | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Spaanse luchtverkeersleider in Oekraïne zag twee jachtvliegtuigen bij Boeing
Spaanse luchtverkeersleider in Oekraïne zag twee jachtvliegtuigen bij Boeing
‘Wrakstukken bewijzen dat toestel niet door luchtdoelraket werd vernietigd’
Sporen van kogelgaten op een stuk van de vleugel zouden er op kunnen wijzen dat het toestel inderdaad is neergeschoten door een jachtvliegtuig.
Het begint er hoe langer hoe meer naar uit te zien dat het neerschieten van de Maleisische Boeing 777 een rasechte false-flag aanslag was, gepleegd door Oekraïne, mogelijk in opdracht van het Westen, of in ieder geval om het Westen tot ingrijpen tegen Rusland te dwingen. Foto’s van de wrakstukken van het toestel wijzen uit dat het vrijwel zeker niet getroffen kan zijn door een BUK-luchtdoelraket, zoals het Westen beweert. En waarom werden de tweets van een Spaanse luchtverkeersleider ter plekke, die bij de Boeing twee Oekraïense jachtvliegtuigen had waargenomen, haastig van het internet verwijderd, inclusief zijn complete Twitter-account?
‘El avión B 777 voló escoltado por 2 cazas de ukraine hasta minutos antes, de desaparecer de los radares’, twitterde Manu Abu Carlos, werkzaam als luchtverkeersleider in de buurt van de hoofdstad Kiev. Vertaald: ‘Tot enkele minuten voordat het van de radar verdween werd het B 777 vliegtuig door 2 Oekraïense jagers geëscorteerd.’
Carlos’ Twitteraccount, die sinds augustus 2010 in de lucht was en 10.400 tweets bevatte, werd snel verwijderd, maar niet voordat er screenshots van zijn tweets konden worden gemaakt. Ook op archive.org zijn de berichten nog te vinden. Natuurlijk wordt er her en der beweerd dat zijn account en/of zijn berichten vals waren. Jammer genoeg valt dat niet te controleren.
Wrakstukken komen niet overeen met raketexplosie
Er zijn hoe dan ook meer aanwijzingen dat de Westerse lezing (weer) niet klopt. De Maleisische Boeing zou door een Russische BUK-raket zijn getroffen, maar de wrakstukken laten zien dat dit niet het geval kan zijn. Een BUK raket zoekt namelijk geen hittebron zoals een motor, maar wordt per radar naar zijn doel geleid. Vlak bij het doel aangekomen ontploft de raket, waardoor er een grote zwerm metaaldeeltjes op het vliegtuig worden ‘afgevuurd’, waardoor dit wordt verpulverd.
Dat betekent dat de Boeing al hoog in de lucht uit elkaar moet zijn gevallen. Dat dit niet is gebeurd, is te zien aan de beide motoren, die dicht bij elkaar op de grond en zelfs nog in hun oorspronkelijke positie aan de voormalige vleugels liggen. De romp moet daarom tot aan de crash heel zijn gebleven. Daarom kan het toestel zo goed als zeker niet zijn geraakt door een BUK-raket.
Ander argument is het afvuren van zo’n raket enorm veel lawaai maakt en op grote afstand is te horen. Er zijn echter nergens ‘oor’getuigen te vinden die ook maar iets van een raket hebben gehoord of gezien.
Sporen van kogels op vleugel
Bovendien zijn op een foto van een deel van de linkervleugel sporen te zien die heel goed inslaggaten van kogels zouden kunnen zijn. Het lijkt er op dat een jachtvliegtuig van links achter de Boeing het vuur heeft geopend op de cockpit, waarbij de kogels de linkervleugel hebben geschampt.
De bewoners van het dorpje Hrabove zeiden echter dat ze een straaljager hadden gezien die raketten zou hebben afgevuurd. Het kan natuurlijk ook zo zijn dat ze het kanon van een jachtvliegtuig hebben gehoord en gezien, en dat hebben verward met luchtdoelraketten. (1)
Xander
(1) Friedensblick.de
Zie ook o.a.:
20-07: Geheime dienst Oekraïne neemt gesprekken met piloten MH-17 in beslag
18-07: Ooggetuigen: Maleisische Boeing neergeschoten door straaljager
18-07: Neergeschoten Maleisisch toestel: Sarajevo 1914 op herhaling?
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mh-17, ukraine, politique internationale, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Moscou, coupable idéal...
Le billet de Patrick Parment
Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com
A l’heure même où les Israéliens mènent une énième opération militaire contre les Palestiniens à Gaza, on apprend qu’un avion de la Malaysia Airlines était abattu au-dessus du territoire ukrainien. Aussitôt la presse « occidentale » a accusé la Russie, et donc Vladimir Poutine, d’en être indirectement responsable en raison de son soutien à la résistance prorusse qui sévit dans l’Est de l’Ukraine.
Voici qui ne manque pas de nous laisser perplexe. Pour la bonne raison que l’on ne voit guère l’intérêt de Poutine dans cette affaire, pas plus d’ailleurs que celui des prorusses ukrainiens.
En revanche, plusieurs arguments militent en faveur d’une provocation « occidentale. D’autant que le régime du plus que douteux Piotr Porochenko est entièrement à la botte de toute la clique occidentale et à son désir d’amarrer l’Ukraine à l’Europe comme le souhaitent aussi les Américains. Ce qui est un mauvais calcul et dénote du peu de discernement du pouvoir ukrainien. Passons.
On rappellera également qu’Israël a envoyé des « observateurs » à Kiev au tout début des événements qui ont entraîné la chute de Viktor Ianoukovitch et que ceux-ci ne semblent pas avoir déserté le terrain. D’autant que les Israéliens ont tout lieu d’être actif dans une guerre larvée contre la Russie en raison de son soutien à l’Iran.
Pour les Américains, ce n’est pas leur coup d’essai dans cette région du monde où leurs « services » sont très actifs. Affaiblir la Russie, déstabiliser ses « marches » parce qu’elle n’entend nullement se soumettre à la dollarisation outrancière du monde, telle est la ligne géopolitique américaine.
Hasard du calendrier, Vladimir Poutine était de retour d’une réunion des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Fortaleza au Brésil où ces pays ont décidé de se doter d’une banque à hauteur de 100 milliards de dollars (voire plus) afin de se mettre à l’abri des crises du marché financier. En un mot, se protéger des aléas du dollar. Ce qui n’est pas fait pour plaire à Barack Obama, on s’en doute.
Enfin, il y a l’argument technique. Pour atteindre un avion à 10 000 mètres d’altitude, il faut un missile sol-air plutôt sophistiqué. On a cité un missile du type « Buck ». Or, ce genre d’engin nécessite la participation d’une soixantaine de personnes avant de pouvoir appuyer sur le bouton meurtrier. Il ne semble pas que la résistance prorusse soit en mesure d’aligner de tels techniciens. Il semble bien que nous soyons face, une fois de plus, à une provocation « occidentale » afin de discréditer Moscou. Et pour Israël de faire diversion et de minimiser l’opération de nettoyage dans les territoires palestiniens.
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, ukraine, russie, europe, affaires européennes, mh-17, actualité | | del.icio.us | | Digg | Facebook
F. Duprat et le nationalisme révolutionnaire
00:05 Publié dans Histoire, Livre, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, livre, françois duprat, nationalisme, nationalisme révolutionnaire | | del.icio.us | | Digg | Facebook
L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa
L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa
L`avanzata del fondamentalismo sunnita da Mosul alle porte di Baghdad per formare un`entità statale islamica in Iraq e in parte della Siria
Lorenzo Moore
In una decina di giorni appena la marcia degli integralisti sunniti dell’Isis - il gruppo che si batte appunto per insediare sui territori dello storico califfato di Baghdad (dal Mediterraneo al Golfo, Kuwait incluso) uno “Stato islamico dell’Iraq e della Siria” – è giunta a ridosso della capitale irachena dopo aver operato assedi e conquiste di intere provincie dell’Iraq del nord, a stento contenuta nelle regioni più periferiche settentrionali dalle milizie curde, da tempo allineate ai desiderata di Washington.
Non è peregrino qui ricordare che per abbattere il regime ba’athista di Saddam Hussein (con la scusa di inesistenti armi di distruzione di massa) le forze di invasione angloamericane, per giungere da Bassora a Baghdad ci misero 22 giorni.
Né è inutile rammentare che di fatto, nel concreto, l’Isis non sia altro che l’ennesimo gruppo integralista sunnita utilizzato dai regimi feudali del Golfo – e indirettamente dagli statunitensi – per raggiungere lo scopo di “federalizzare” l’Iraq già ba’athista in tre macroregioni nazionali-religiose, curda a nord, sunnita al centronord e sciita al centrosud. Un obiettivo, diciamo così, allargato due anni fa al finanziamento e all’innesco della guerra civile contro la Siria, l’ultimo bastione sociale e nazionalista arabo ba’athista.
L’Isis, che è attualmente egemone tra i gruppi terroristi islamici più radicali, avendo sul terreno spazzato via o comunque reso inoffensivo l’altro gruppo inizialmente più attivo nella Siria del nord, al Nusra, appare, secondo fonti di intelligence statunitensi, e in particolare nell’analisi del think-tank Usa, Institute for the Study of War (ISW), che ha documentato lo sviluppo decennale (dal 2004, dopo il caos seguito all’invasione atlantica) del gruppo islamico, che pretende rifondare un califfato basato sui canoni della Sharia, inizialmente formato da quadri medi sunniti già ba’athisti. Nel rapporto dell’ISW viene tra l’altro messa in rilievo la potente capacità di “relazioni” e di “stampa e propaganda” dell’Isis e viene ripresa e pubblicizzata una sua ponderosa “nota” che riepiloga la sua forza, la sua organizzazione, le sue azioni sul terreno vantate e presumibilmente reali.
In sintesi l’Isis auto dichiara di avere una forza, attuale, di 15.000 combattenti, dei quali la gran parte arruolati nella jihad non solo in Iraq o Siria, ma nei diversi Paesi mediorientali ed europei (2000 circa , secondo una stima, quelli arruolati nel nostro continente).
Nella nota dell’Isis estratta dal centro studi Usa, si focalizza il periodo tra il novembre 2012 e lo stesso mese del 2013.
L’Isis si attribuisce 9540 attacchi in Iraq, 1083 assassinii, 4000 attentati circa, la liberazione di centinaia di prigionieri reclutati dai fondamentalisti dalle carceri irachene.
L’ISW statunitense riporta un commento di Nigel Inkster, già vicecomandante del MI6 britannico che sottolinea l’importanza e la solidità organizzativa, militare e politica, e finanziaria del gruppo jihadista sunnita. Negli Usa il parlamentare Michael McCaul, presidente del comitato congressuale di Sicurezza Nazionale, ha definito l’emergere dell’Isis – che controlla ormai sia Mosul (seconda città irachena) che Tikrit, “la più grave minaccia dopo l’11 settembre 2001”. Non a caso un pastore-missionario evangelico, Elijak Abraham, dal canto suo ha dichiarato che l’Isis “è un’estensione di al Qaida). C’è da notare che con la sua brutale avanzata in Iraq (lo stesso Isis ha infatti diffuso ferocissimi immagini e filmati, con atrocità commesse ai danni, in particolare, delle minoranze religiose: è ormai generale, ad esempio, il doppio esodo dei cristiani caldei nell’enclave di Ninive e degli sciiti nei quartieri di Baghdad) il gruppo terrorista radicale ha comunque indebolito il suo dominio nella provincia siriana a ridosso della frontiera irachena.
Al contrario di quanto appare dalle reazioni “stupite” delle istituzioni di sicurezza nazionale statunitensi e britanniche, di fatto e in realtà l’Isis appare dunque il risultato-boomerang della vergognosa aggressione angloamericana.
Il cosiddetto Stato Islamico di Iraq e Siria è infatti una fedele “trasposizione” sul terreno del progetto Usa di trasformazione degli Stati nazionali siriano e iracheno nelle tre diverse identità statali territoriali sunnita, sciita e curda.
Un divide et impera geopolitico immaginato dagli Usa su diretto “consiglio” di Israele.
19 Giugno 2014 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=23506
00:05 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, eiil, irak, syrie, moyen orient, politique internationale, levant, proche orient, géopolitique, monde arabe, monde arabo-musulman, islamisme | | del.icio.us | | Digg | Facebook