samedi, 13 mai 2017
Macron, président ready made...
Macron, président ready made...
par Richard Millet
Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com
Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et dans laquelle il évoque, pour le quotidien italien La Verità Emmanuel Macron, le nouveau président de la République...
Auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet a publié l'automne dernier aux éditions Léo Scheer un roman intitulé Province.
Macron, président ready made
D’une certaine façon, Macron a toujours déjà été élu. L’unanimité extatique qui l’a porté au pouvoir s’est drapée d’une prétendue contestation à gauche (le bobo trotskiste Mélanchon) et de l’habituel épouvantail d’ «extrême-droite » : Marine Le Pen, dont les hystériques défenseurs des « valeurs républicaines », prétendument menacées par la « montée du fascisme », n’admettraient pour rien au monde qu’elles trouvent en Le Pen un ardent défenseur.
Macron n’a donc pas été élu, comme on le dit, sur les ruines des partis politiques (y compris le Front national) ; il l’a été par un système qui avait besoin de faire croire à sa propre décomposition pour présenter Macron comme l’homme « providentiel », principalement parce qu’il est jeune. L’argument du « jeunisme » est en effet puissant dans un pays qui tient encore aux apparences pour cacher la fatigue de l’enchantement démocratique. La démocratie, en l’occurrence, consiste à faire croire aux gens qu’ils peuvent décider d’un destin politique qui ne serait pas entièrement soumis à l’argument économique : on aurait ainsi le choix entre plusieurs candidats, puis deux ; et si Macron n’est pas Le Pen, Le Pen et Macron représentent bien les deux faces d’un même désastre : le candidat par défaut – conséquence de la « défection » de Dominique Strauss-Kahn, en 2012, qui a porté Hollande au pouvoir, et aujourd’hui, Fillon ayant conduit la « droite » au suicide, Macron, candidat secret de l’Élysée. Ce défaut marque la fin de l’apparatchik français, clientéliste, conservateur, qui vivait de l’indifférenciation entre la droite et la gauche. De ce « renouveau », le ready made Macron est la quintessence, comme Trudeau, Merkel, Obama, Blair, etc., noms génériques de la social-démocratie mondialiste. Tous s’enchantent de l’élection d’un homme dont on peut dire qu’il a été aussi porté au pouvoir pour que l’Europe ne connaisse pas un Trump français.
Macron a donc été élu non par le peuple français (quel « peuple » ? et qui est vraiment français, dans cet imbroglio post-démocratique ?) mais par les médias officiels - détenus par une poignée de business men post-gauchistes, qui ont fait voter les lois sur l’euthanasie, le mariage homosexuel, la procréation assistée, la gestation pour autrui, bientôt la libéralisation du cannabis, les manipulations génétiques, le vote des étrangers, et tous ces dispositifs nihilistes que le Système politico-médiatique présente comme l’unique version du progrès.
Et comme nous sommes en France, ancienne nation littéraire, la farce électorale a pris une dimension théâtrale, malgré l’absence de femmes, mais avec ses traitres, la lutte entre jeunes et vieux, ses rebondissements, et le grotesque qui tient lieu de débat ; car les vraies questions ont été soigneusement évitées, notamment celle de l’immigration de masse, principalement musulmane, Le Pen modérant son discours pour ne pas trop paraître Front national, Macron pour faire un peu oublier qu’il était le candidat déclaré des musulmans.
Observons pour finir les symboles de la victoire de Macron, cet homme qui a prétendu qu’il n’y a pas de culture française tout en se disant l’ami du philosophe Paul Ricœur : la cour du Louvre, la pyramide mondialiste de Pei, Bonaparte et Beethoven, l’hymne « européen », une foule « bigarrée », parfaitement sélectionnée ethniquement par les organisateurs du spectacle ; bref, le vieux rituel du mortifère Mitterrand au service d’un homme jeune mais en fin de compte très vieux : rien de neuf, donc, sous le soleil de la République médiatique ; les Français, qui ont fait semblant de réfléchir à leur avenir, sont passés de l’insignifiant Hollande au sémillant Macron ; ils peuvent continuer de dormir de leur sommeil d’esclaves consentants.
Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 9 mai 2017)
11:08 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, politique, politique internationale, europe, affaires européennes, france, emmanuel macron, présidentielles françaises, élections françaises | |
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Les conceptions atlantiques et européennes de Charles de Gaulle et de Ludwig Erhard, 1963-1966
Grandeur ou Grand Marché?
Les conceptions atlantiques et européennes
de Charles de Gaulle et de Ludwig Erhard,
1963-1966
Frederik Dhondt
Mémoire de Recherche
Academiejaar: 2008-2009
Institut d'Études Politiques de Paris
ÉCOLE DOCTORALE DE SCIENCES PO
Master 2 recherche : Relations Internationales (Histoire)
Soutenu le 24 septembre 2009
Mémoire sous direction du Prof. Maurice VAÏSSE
Jury : M. Maurice VAÏSSE (Professeur des Universités à l’IEP de Paris)
M. Christian WENKEL (Docteur en Histoire, Institut Historique Allemand/IEP de Paris)
02:19 Publié dans Affaires européennes, Economie, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charles de gaulle, ludwig ehrard, france, allemagne, union européenne, marché commun, europe, affaires européennes, histoire, économie, années 60 | |
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De tentakels van het cultuurmarxisme
02:05 Publié dans Actualité, Entretiens, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, entretien, sid lukkassen, wim van rooy, débat, cultural marxism | |
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Een analyse van het debat tussen 1933 en 1953 over de oorzaken van het totalitarisme
De totalitaire staat in Europa
Een analyse van het debat tussen 1933 en 1953 over de oorzaken van het totalitarisme
Brecht Awouters
Scriptie voorgelegd aan de Faculteit Letteren en Wijsbegeerte,
voor het behalen van de graad van
Master in de Geschiedenis.
Academiejaar: 2007-2008
Katholieke Universiteit Leuven
Promotor: Dr. A. De Dijn
Hoofdstuk 1: Het concept totalitarisme
1.1. Hernieuwde belangstelling voor het totalitarisme
1.2. Omschrijving totalitarisme
1.3. Ontstaan en verspreiding van de term totalitarisme
Hoofdstuk 2: De start van een breed debat vanaf het Interbellum tot aan begin van de Tweede Wereldoorlog
2.1. De eerste studies na de confrontatie
2.2. Religieus geïnspireerde verklaringen
2.3. Peter Drucker en zijn origins of totalitarianism
2.4. Belangrijke nieuwe inzichten voor het verdere discours
2.5. Besluit hoofdstuk twee
Hoofdstuk 3: Verdere tegenstellingen binnen het debat aan het einde van de Tweede Wereldoorlog
3.1. Tweespalt in het debat
3.2. Het marxistische discours
3.3. Het liberale discours
3.3.1. Hayek en von Mises
3.3.2. Verdere beschouwingen over de vrijheid
3.4. Besluit hoofdstuk drie
Hoofdstuk 4: Een vernieuwde intensiteit van het debat met Hannah Arendt op de voorgrond
4.1. Een nieuwe context
4.1.1. Een nieuwe totalitaire vijand
4.1.2. De ontdekking van de Duitse vernietigingskampen
4.2. Hannah Arendt
4.2.1. The origins of Totalitarianism van Hannah Arendt
4.2.2. Debat tussen Eric Voegelin en Hannah Arendt
4.3. Jacob Talmon
4.4. Besluit hoofdstuk vier
Hoofdstuk 5: Einde van het totalitarisme in Europa, maar niet van het debat erover
5.1. Hoogtepunt totalitarisme voorbij in Europa
5.2. Conferentie over het totalitarisme
5.2.1. De problemen van het totalitarisme
5.2.2. The nature of totalitarianism
5.2.3. Waldemar Gurian
5.3. Geen einde van het debat
5.4. Besluit hoofdstuk vijf
01:13 Publié dans Histoire, Théorie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, totalitarisme, théorie politique, politologie, sciences politiques, philosophie, philosophie politique | |
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