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mercredi, 17 juin 2020

La grande mascarade universelle

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La grande mascarade universelle

par Patrice-Hans Perrier
Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

Comme au Carnaval de Venise, les habitants de la cité virtuelle se cacheront derrière des masques bariolés.
 
Nous assistons au triomphe de la possession des corps et des esprits. Les grands régisseurs du cirque universel ont fabriqué une sorte de théâtre d’ombres à partir de cette « pandémie » de coronavirus qui représente, d’après eux, une occasion en OR afin de mettre en scène la grande Guerre de tous contre tous. Ainsi, tablant sur l’effet de peur et le suivisme des foules pour assigner à résidence des milliards d’être désorientés, les grands régisseurs viennent de confisquer l’espace public de manière définitive. Dorénavant, vous ne pourrez plus circuler comme bon vous semble au beau milieu d’une cité transformée en théâtre d’opérations d’ingénierie socialo-sanitaire.

La prison panoptique

C’est un architecte français, Le Bas, qui esquissera les plans de la prison panoptique de la Petite-Roquette en 1836. Cette « usine à punir » était destinée à l’internement d’enfants délinquants et les instigateurs de cette horreur s’étaient inspirés des thèses de Jérémie Bentham dans un ouvrage intitulé Panoptique – Mémoire sur un nouveau principe pour construire des maisons d’inspection, et nommément des maisons de force. Cette nouvelle approche de l’enfermement des contrevenants faisait la part belle à une approche punitive basée sur une violation complète et constante de l’intimité des détenus. Ainsi, la prison panoptique ressemble à une ruche avec, en son centre, un poste de garde qui permet aux geôliers de pouvoir surveiller les cellules en temps réel puisqu’elles sont disposées en ordre rayonnant autour de ce centre de contrôle qui s’apparente à un « œil qui voit tout ». Il s’agit donc d’aliéner le prisonnier de toute forme de dignité puisqu’il est isolé dans une cellule qui fait l’objet d’une surveillance constante. L’auteur du Panoptique insiste sur « la présence universelle et constante du Gouverneur de l’Établissement ». Cette approche carcérale présenterait l’avantage d’instiller un sentiment de suspicion généralisé puisque les détenus finiront par avoir la « conviction qu’ils vivent et qu’ils agissent incessamment sous l’inspection parfaite d’un homme intéressé à toute leur conduite », toujours selon Bentham. Cet univers carcéral se répandra tout au long du XIXe siècle aux quatre coins de l’occident et un nombre considérable de prisonniers finira par succomber à la tentation du suicide dans un contexte où ce type de privation de liberté peut être assimilé à une forme de viol permanent.

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L’idée gnostique de « l’œil qui voit tout » a été reprise dans Le Seigneur des anneaux avec la mise en scène du tristement célèbre « œil de Sauron », un dispositif de surveillance qui émane de la place forte d’où règne le Seigneur des Ténèbres sur la Terre du Milieu. Le Seigneur des Ténèbres commande une armée d’orques qui terrorisent les populations d’elfes et d’humains qui peuplent la Terre du Milieu et ses environs. On y retrouve le principe du panoptique, c’est-à-dire l’extraordinaire capacité de surveillance et de rayonnement procurée par le fait d’occuper une position stratégique en plein cœur d’une société donnée. Le Seigneur des Ténèbres peut avantageusement être comparé à Georges Soros, puisque de Sauron à Soros il y a bien plus qu’une simple anamorphose en jeu. En effet, ces deux potentats partagent un seul et même appétit pour le contrôle des âmes. La destruction des frontières et des identités représentant pour Soros une véritable quête initiatique à l’instar de l’obsession de Sauron pour l’Anneau Unique, un objet magique qui procure une invincibilité absolue à son porteur.
 

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L’Anneau Unique des globalistes

La quête effrénée pour l’imposition d’un vaccin universel nous fait penser à l’obsession du Seigneur des Ténèbres pour cet Anneau Unique aux pouvoirs illimités. Le vaccin, grâce à l’injection de nanoparticules appropriées, permettra d’utiliser la technologie des antennes 5G afin de suivre à la trace le cheptel humain et, partant, de permettre au Seigneur Soros de pouvoir neutraliser les individus « non-conformes ». Les individus neutralisés pourront donc être soumis à une entreprise de refaçonnage de la personnalité et des affects, à la manière dont le Seigneur des Ténèbres entreprit de créer des Orques à partir des hommes qu’il avait capturés lors de ses entreprises guerrières. Les orques et les trolls sont comparables avec les milices d’antifas et d’influenceurs manipulées afin de détruire la réputation et d’attenter à la vie de quiconque s’aviserait de critiquer l’Ordo Universel mis en scène par les nouveaux régisseurs de la Divine comédie postmoderne. Bill Gates – avec un patronyme qui se rattache à tout ce qui concerne les barrières, le confinement et l’isolement – joue le rôle du grand régisseur des forgerons qui façonnent les Anneaux de Pouvoir, c’est-à-dire les logiciels et les interfaces qui servent à nous réduire en esclavage.
 
Le pacte de l’avatar

Rivés à nos écrans de portable ou de cellulaire, nous avons consentis à perdre notre identité réelle au profit d’un avatar qui représente notre persona publique, à l’instar de notre numéro d’assurance sociale ou numéro d’identité. L’avatar est non seulement un masque, mais représente surtout l’incarnation d’un être dans la peau d’un nouveau personnage. S’il peut être agréable de se forger une image publique, nous jouons avec le feu en manipulant nos avatars puisque ce jeu de dupe nous enchaîne à un dispositif de contrôle panoptique de type « porte dérobée ». Ainsi, les puissants régisseurs du Seigneur des Ténèbres sont en mesure de retracer tous nos déplacements de fourmis à travers les mailles de cette toile d’araignée qui nous sert d’interface quotidien. Notre identité d’esclave-payeur d’impôts est connue des régisseurs du « Grand cirque ordinaire » et nos faits et gestes sont scrutés à la loupe puisque nous devons tous nous brancher à la Toile afin d’effectuer l’essentiel de nos transactions. Le dictionnaire Le Robert nous parle « d’arrangements et de compromis », sous sa rubrique concernant le terme transaction. Communiquer est une affaire de compromis et d’arrangements puisqu’il faut négocier et renégocier en permanence les contrats opérationnels qui nous permettent de survivre à l’heure du numérique.

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Nous sommes devenus des nombres

La traçabilité des individus peut, a fortiori, être comparée à une opération de magie. Cette forme de MAGIE OPÉRATIVE met en scène des marionnettistes qui tirent sur les ficelles des citoyens consommateurs assimilés à de simples effigies, c’est-à-dire la représentation de personnes qui n’existent plus. Puisque nous sommes devenus des NOMBRES, ou NODES énergétiques, manipulés par des régisseurs qui ne sont que des magiciens lorsque l’on prend la peine de regarder l’envers du décor. Les frères jumeaux qui ont réalisé la série THE MATRIX ont poussé le culot jusqu’à mettre en scène une société dystopique où les synapses électriques du cerveau humain sont utilisées en guise d’énergie première par les machines ou interfaces intelligentes. Les proto-humains naissent dans des couveuses, traités comme de la vulgaire chair à machine … un matériau doté d’un précieux potentiel synaptique.

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D’inspiration essentiellement gnostique, la création cinématographique des frères Wachowski – devenus deux sœurs suite à des interventions médicales – brosse les contours d’un futur dystopique où les humains seront totalement asservis à une représentation fictive de la réalité. Enchaîné à son écran d’ordinateur – quand il n’est pas directement connecté par le biais d’une insertion cervicale – le néo-humain passe le plus clair de son temps à se débattre dans les méandres d’une sorte de jeu vidéo, simulacre qui a totalement remplacé la réalité. Ce délire dystopique, mettant à profit des éléments de magie chaotique afin de refaçonner le « matériau humain » à travers des passages initiatiques, constitue la trame ou matrice au service des grands régisseurs de la Divine comédie globaliste actuelle. Incapables de nommer la réalité – c’est ce qui explique pourquoi les régisseurs comme la mairesse de Montréal s’évertuent à vouloir permuter la langue française – à force d’être inféodés à la rectitude politique, nous voilà privés de langage dans un contexte où l’Intelligence artificielle (IA) s’occupera bientôt de rédiger à notre place. Privés de l’écriture et d’une parole libératrice, nous perdrons jusqu’à la capacité primordiale de penser si nous persistons à consentir à l’impensable.
 
L’espace social disparaît

Le langage humain cédant la place au langage machine, nous perdons la capacité de nommer un réel qui nous échappe jusqu’au plus profond de notre intimité. Cédant nos anciennes connaissances pour des jeux vidéo, incapables de raisonner correctement, nous sommes prisonniers de nos affects et devenons, par voie de conséquence, des objets malléables entre les mains des ingénieurs sociaux ou mages virtuels. Chemin faisant, même les médias dits alternatifs font l’objet d’une attention toute particulière de la part des mages qui opèrent depuis l’arrière-scène de notre société virtuelle. Les lecteurs consultant les articles à partir de la plateforme des médias sociaux, c’est un jeu d’enfant que d’orienter leur lecture des évènements en manipulant toute une panoplie de techniques qui permettent de façonner le consentement des internautes. Malgré tout, il nous restait l’espace public afin d’aller faire un tour de piste au soleil, histoire de respirer un peu d’air frais et de nous déconnecter de cette abominable matrice. Rappelons à nos lecteurs aguerris que la matrice représente la « génitrice » dans la phraséologie gnostique et son rôle symbolique permet au mage de façonner des univers parallèles. D’où le concept de réalité virtuelle, une appellation qui sert de SORT ou CONJURATION par le VERBE et qui permet de duper le voyeur. Ainsi, le VOYANT active les ficelles du SPECTACLE ou CONJURATION qui permettra de mystifier la conscience des VOYEURS. Toutes les médiations mises en scène par cette réalité virtuelle nous dépossèdent de nous-mêmes, faisant en sorte de violer notre divine intimité afin de nous réduire à l’état d’objets corvéables à merci.
 

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La danse macabre du confinement

La prison panoptique universelle est sur le point d’être achevée alors que les stratégies de confinement pratiquées par les régisseurs ont permis de récupérer les derniers bastions de résistance à cette dictature virtuelle. Déjà, et au bénéfice de la traçabilité du cheptel humain, le téléphone dit intelligent tient lieu de laisse virtuelle tout en nous permettant de consulter nos interfaces préférées lors d’une promenade à l’extérieur. C’est ce qui explique pourquoi bon nombre de piétons vous passent sur le corps alors qu’ils consultent le contenu de leurs courriels ou tentent de capter l’attention d’un éventuel prospect sexuel. Les mages de la Silicon Valley nous fournissent des casques d’imagerie virtuelle en attendant de pouvoir brancher des interfaces à même notre cerveau qui ne sert plus à grand-chose. Pour dire les choses franchement. Une magicienne, active sur le front culturel montréalais, s’est mise à rire à gorge déployée alors qu’un conférencier était venu nous parler dans un auditorium universitaire du rôle des « objets intelligents » et de la traçabilité pour l’urbanisme de la future société carcérale qui nous attend. L’intervenante montréalaise éructait de joie en lançant « des fourmis, des fourmis … des fourmis ! » Cet évènement anecdotique m’aura permis de comprendre le rôle des antennes émettrices et réceptives dans l’étude comportementale de la société des fourmis et son corollaire dans le monde humain. Un génial chansonnier québécois, Jean Leloup, dans un album éponyme intitulé Les Fourmis, avait déjà pressenti tout le scénario à la fin du siècle dernier. « Dans les rêves des Fourmis, les humains sont très petits », chantait-il … sorte de mage de la chanson, Jean Leloup demeure un des rares intervenants actifs sur la scène culturelle québécoise à avoir tenté de réveiller nos consciences. Comme il le dit si bien dans cette chanson, nous avons une vision très réduite de nos vies et de notre potentiel à force d’avoir été pris en charge par les grands régisseurs d’une Société du spectacle qui a fini par réaliser intégralement les prophéties de Guy Dedord.

La réalité considérée partiellement se déploie dans sa propre unité générale en tant que pseudo-monde à part, objet de la seule contemplation. La spécialisation des images du monde se retrouve accomplie, dans le monde de l’image autonomisé, où le mensonger s’est menti à lui-même. Le spectacle en général, comme inversion concrète de la vie, est le mouvement autonome du vivant. – Guy Debord

Désormais, avec l’utilisation de l’arme absolue des VIRUS, les grands régisseurs de l’ORDO MARCHAND seront en mesure d’utiliser le confinement sur ordonnance, comme dans un buffet chinois. C’est à volonté qu’ils pourront délimiter les ZONES autorisées pour le convoiement des fourmis corvéables que nous sommes devenus. Comme au Carnaval de Venise, nous porterons tous un masque arborant les signes distinctifs de notre AVATAR autorisé. Les prostituées et les conseillers en marketing pourront arborer des masques ressemblant à des strings aguichants; tandis que ceux qui bossent pour les entreprises de ramassage des ordures devront se contenter d’un masque arborant un simple « fuck you » ou quelque chose du même acabit. Masqués, casqués et pucés, il ne nous restera plus que les yeux afin d’observer le comportement d’autrui. Histoire de repérer des contrevenants afin de les dénoncer aux régisseurs policiers.

Patrice-Hans Perrier

Quelques réflexions supplémentaires à propos du confinement comme modus operandi de la nouvelle domination des humanoïdes :
 
 

dimanche, 12 avril 2020

Géopolitique du Coronavirus - Entretien avec Patrice-Hans Perrier

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Géopolitique du Coronavirus

Entretien avec Patrice-Hans Perrier

Au cœur d’une crise mondiale inédite par son ampleur, Strategika vous propose l’éclairage d’analystes et de penseurs reconnus dans leur domaine d’expertise. Nous avons posé à chacun une série de questions qui portent sur les différents aspects de cette véritable crise de civilisation ainsi que sur ses répercussions politiques, géopolitiques et sociales.

C’est aujourd’hui Patrice-Hans Perrier qui nous répond.

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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar de Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs.
Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant d’aborder le genre littéraire. Patrice-Hans Perrier est un contributeur régulier de différents sites d’analyses stratégiques tels que le Saker francophone, Dedefensa, Réseau International. Vous pouvez aussi le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com et sur le réseau social VK.

Strategika – Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?

J’estime que oui puisque la puissance dominante, les USA, ne parvient plus à juguler une dette cumulative de 23 mille milliards de dollars. La monnaie USA, le dollar, n’est plus adossée à l’or d’aucune façon et correspond à une monnaie totalement dépréciée. Les Russes et les Chinois tentent de se soustraire aux accords qui ont institué le pétrodollar, alors que les accords de Bretton Woods prenaient fin au début des années 70. Donc, un cycle de 25 ans prenait fin et lorsque les USA suspendent la convertibilité du dollar en or, en 1971, un nouveau cycle est initié. La monnaie américaine, qui est le joker des grandes banques d’affaire, devient une monnaie flottante, ce qui permet de monétiser à l’infini et de spéculer sur les autres monnaies qui ne sont pas indexées au pétrole en tentant de provoquer des crises pour saisir les réserves d’or des pays convoités.

La Russie vient, avec l’accord de l’OPEP, de provoquer une chute vertigineuse des cours du brut et l’industrie des gaz de schiste américaine est en faillite. Trump a bien tenté de rapatrier des emplois, mais il s’agit d’emplois peu rémunérés et avec la crise actuelle c’est tout l’effort de reconstruction de l’économie domestique américaine qui est menacé. L’argent liquide pourrait être retiré de la circulation au terme de la crise du coronavirus et les gouvernements, avec l’accord du FMI, de la BCI et de la BRI pourraient brancher une partie importante de la population sous respirateur artificiel. C’est-à-dire qu’un revenu universel sera mis sur pieds et qu’une part importante de la population tombera sous la tutelle absolue de l’état.

L’économie, telle que nous la connaissons, risque d’être détruite artificiellement et c’est le modèle chinois qui prévaudra à l’échelle du globe : capitalisme monopolistique étatique.

Strategika – Plus de 3 milliards de personnes sont appelées à se confiner dans le monde. Pour la première fois de son histoire, l’humanité semble réussir à se coordonner de manière unitaire face à un ennemi global commun. Que vous inspire cette situation ?

Lorsque Macron nous dit « Nous sommes en guerre », il parle un langage crypté. Cela signifie la FIN DE L’HABEAS CORPUS au gré de l’imposition de mesures d’exception qui ne sont que les préliminaires à la suspension des libertés civiles et à l’instauration de la loi martiale. Cette période de confinement est bonne puisqu’elle nous oblige à faire un retour sur nous-mêmes et à nous questionner sur les fondamentaux d’un « vivre ensemble » qui est bien plus qu’un simple slogan de type novlangue. Toutefois, ce confinement forcé pourrait fournir aux autorités publiques et privées l’opportunité d’implémenter les mesures d’exception suivantes :

– Traçabilité totale via les portables et cartes à puce ;

– Passeports intérieurs afin de pouvoir circuler d’un point à un autre au niveau local ;

– Enfermement des personnes contaminées ou récalcitrantes dans des camps ;

– Rationnement de la population au moyen d’un système de points « bonus-malus », tels que préconisés par Jacques Attali ;

– Contrôle total d’Internet avec, à la clef, fermeture des sites de réinformation ou des comptes des récalcitrants. Les fournisseurs de service étant obligé de transmettre aux services de renseignement l’historique de navigation et toutes les pages consultées par les citoyens « récalcitrants » ;

– Abolition de l’argent liquide et système faisant en sorte que les ministères des Finances puissent gérer toutes vos transactions : entrées et sorties d’argent numérique ;

– Vaccins obligatoires et, in fine, puçage de la population à des fins de traçabilité ;

– La technologie 5G sera implémentée afin de tisser la nouvelle toile du confinement permanent.

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Strategika – Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial comme le préconisait Jacques Attali lors de la pandémie de grippe A en 2009 ?

J’estime que les gouvernements locaux vont s’occuper des frontières, de la gestion des mesures d’exception, de la perception et de la redistribution des revenus d’impôt et de la sécurité publique de première ligne.

Au même moment, les agences mondialistes, telles que le FMI ou l’OMS vont transmettre les ordres aux entités nationales en matière de gestion de la masse monétaire, des activités de l’économie domestique, de la sécurité intérieure ou des normes d’hygiène.

Les pays ou les régions récalcitrants pourraient faire l’objet d’intervention des « forces spéciales » commandées par l’OTAN ou certaines firmes privées de mercenaires qui agissent en sous-œuvre. Autrement dit, un gouvernement mondial INVISIBLE sera mis sur pied et utilisera toutes les agences liées à l’ONU et les banques d’affaires privées afin de relayer les consignes aux autorités nationales.

Strategika – En 2009 toujours, Jacques Attali expliquait que « l’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur ». Que vous inspire cette idée ?

71VCfuZiArL.jpgIl faut consulter l’ouvrage « La Doctrine du Choc », de l’auteur canadienne Naomi Klein, pour comprendre que le choc de la pandémie du coronavirus est utilisé afin d’accélérer le processus de DISSOLUTION, au sens cabalistique, des structures anthropologiques et socioéconomiques telles que nous les connaissons. D’ailleurs, un organisme baptisé Open Democracy – et qui semble être une filiale de l’OPEN SOCIETY – prône l’abolition de la famille, des frontières et des entités politiques nationales. La période de confinement et la campagne de peur orchestrée par les médias stipendiés par le grand capital font en sorte que la majorité de la population est incapable de comprendre ce qui se trame derrière les mesures d’exception décrétées par nos gouvernements complices. La peur permet d’immobiliser l’adversaire, le temps de lui inoculer un ensemble de notions qui servent à instiller le poison du CONSENTEMENT.

Strategika – Comment voyez-vous l’évolution de la pandémie et ses conséquences politiques et sociales dans les semaines à venir ?

Les gens ayant peur, perdant leur emploi, perdant espoir et énergies, les autorités vont serrer encore plus la vis au point d’instituer une véritable LOI D’EXCEPTION. L’Habeas Corpus sera définitivement suspendu.

Strategika – Existe-t-il une issue politique à la situation que vous venez de décrire et quelle forme pourrait-elle prendre selon vous ?

Le mouvement des Gilets jaunes constituants doit rapidement procurer des forums et liens pour signer des pétitions ou obtenir de l’aide à la population confinée. Un référendum virtuel doit être organisé à propos de la clôture de cette période de confinement et de la suite des choses en matière de gouvernance publique. Il faut mettre sur pied des tribunaux virtuels afin de juger les coupables de crime de délits d’initiés ou de négligence criminelle. Etc.

Strategika – Comment liez-vous la crise actuelle à votre domaine d’expertise et votre champ de recherche ?

Ancien journaliste indépendant, analyste et écrivain, cette crise unique dans l’histoire contemporaine me permet de valider tout une panoplie de réflexions critiques que j’ai mises sur la table depuis un quart de siècle. Sans être économiste ou politologue, j’estime être en mesure d’apporter des pistes de réflexion fécondes, aptes à aider mes contemporains à mieux se positionner et à pouvoir faire face à la réalité actuelle. J’en profite pour développer des projets d’écriture fictionnelle et aussi pour forger des partenariats avec d’autres observateurs et commentateurs.