lundi, 05 novembre 2012
Les Usa jouent Alger contre Paris
Mali : Les Usa jouent Alger contre Paris
Mauritanie futur protectorat algérien
par Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr/
Alors que paris tente laborieusement d’organiser une intervention militaire au Mali impliquant les pays riverains, les Usa se rapprochent de l’Algérie. Une intervention militaire sous contrôle américano-algérien serait un bouleversement régional capital et aux conséquences incalculables. Cette perspective inquiète un certain nombre de capitales en commençant par Rabat bien sûr, meilleur ennemi héréditaire de l’ Algérie.
Tout le monde est d’accord pour l’option militaire. Demeurent quelques inconnues : quand, comment et avec qui ? Sans oublier l’issue de la présidentielle Us qui pourrait peser sur la suite des évènements. On peut donc s’étonner de l’accélération de la diplomatie américaine paralysée par ailleurs notamment au proche orient. Cela peut s’expliquer par des informations alarmantes sur la situation dans le vaste territoire contrôlé par les islamistes.
On sait par exemple que des centaines de combattants islamistes ont rejoint les éléments locaux pour les renforcer. L’Algérie d’autre part sait qu’elle est une cible privilégiée à moyen terme des islamistes et qu’un certain nombre de ses nationaux sont dans Al Qaïda au Maghreb islamique, des anciens du GIA qui ne rêvent que d’une reconquête du pays dont ils ont été chassés par la force.
Le quotidien algérien Liberté analyse
« Après la résolution adoptée le 12 octobre dernier par le Conseil de sécurité de l’Onu autorisant le déploiement d'une force internationale de quelque 3 000 hommes au Mali et donnant jusqu'au 26 novembre à la Cédéao (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest) pour préciser ses plans, la question de l’intervention militaire pour libérer le nord du Mali ne se pose plus. Aujourd’hui, il s’agit de savoir comment elle va se faire et qui y participera. Si Alger n’a jamais exclu cette option, elle a néanmoins privilégié le dialogue pour donner le maximum de chance à la solution politique. Mais force est de constater que la situation, aussi bien sécuritaire qu’humanitaire, se dégrade de jour en jour. Depuis le coup d’état du 22 mars dernier, les islamistes ont proclamé unilatéralement l’indépendance du nord de ce pays en occupant ses principales villes et en détruisant son patrimoine. »
La secrétaire d’état américaine, Hillary Clinton, vient de se rendre à Alger. “Nous avons fait le point sur nos relations bilatérales extrêmement fortes et nous avons souligné le fait que nous venons tout juste de tenir une excellente conférence de dialogue stratégique qui s'est tenue la semaine dernière à Washington, comme nous avons eu des discussions très approfondies sur la situation dans la région et, surtout, la situation qui prévaut dans le nord du Mali”, a déclaré à la presse Mme Clinton, à l'issue de l'audience que lui a accordée le président Bouteflika. Et d’ajouter : “J’ai beaucoup apprécié l'analyse du président Bouteflika qui est fortement enrichie de sa très longue expérience de la région pour faire face à la situation très complexe et aux problématiques très compliquées au nord du Mali, mais aussi pour faire face aux problèmes du terrorisme et du trafic de drogue dans la région.”
Hillary Clinton et le président Bouteflika
Selon un responsable américain, l’Algérie commencerait à se laisser convaincre par l’idée d’une intervention militaire africaine mais attend de connaître les grandes lignes du plan que doit établir la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest. Alger donne à l’évidence du fil à retordre à ses interlocuteurs américains et français pressés de déloger Aqmi du nord Mali.
Puissance régionale effectivement incontournable pour toute intervention, au double plan de la logistique et du renseignement, l’Algérie ne voit pas d’un bon œil une agitation guerrière à ses frontières. Elle préfèrerait mettre en avant une démarche politique visant à isoler Al-Qaïda des rebelles touaregs et éviter un embrasement du Mali.
Alger est donc réticent. Bouteflika aurait aimé une prise en compte d’Al Qaïda dans la région et se demande pourquoi on veut intervenir et si rapidement au mali. Sous entendu bien sûr, c’est la France qui s’inquiète et l’Algérie n’entend pas voir renforcer dans le sahel d’une manière ou d’ une autre l’influence de Paris.
L’Algérie pourrait donc s’engager aux cotés des Usa contre le terrorisme pour s’imposer comme puissance dominante du sahel avec l’accord américain. Alléchant pour Alger mais terriblement dangereux aussi.
00:15 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : actualité, géopolitique, afrique, affaires africaines, france, états-unis, algérie, mali, mauritanie | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
La machine de destruction et de coups d'état par les USA et leurs fourbes cachés d'apatrides de la finance sont en route. Al Quaida leur outil de désordre mondial et OTAN leur outil de prise de pouvoir sont de paire. Ils provoquent le chaos puis proposent leur solution qui est toujours perdante pour celui qui tombe dans le piège de leur fourberie. Il est grand temps de renverser ce pouvoir caché et bien au dessus des prétendus présidents américains. Un pouvoir de criminels, de mafieux, de dictature, de vols, de famine. Les Algériens tombent eux aussi dans le chant des sirènes. Les USA avaient bien annoncé qu'ils allaient provoquer des guerres de religion et appliquer la colonisation à l'instar des anciens colons français et anglais depuis le 17 ième siècle. Les deux choses se réalisent. De plus les larbins de la Cédéao sont TOUS des corrompus au service du nouveau désordre mondial. Il faut absolument faire la guerre contre ces organisations crapuleuse en trois lettres OTAN, ONU, OMC, OMS, BCE, FED, OMS, TPE, TPI etc. Tous ceux qui pensent pactiser avec le diable USA/UK finiront très mal. Voyez Kadhafi, Saddam, Bashar, voyez aussi la France qui est sous coup d'état depuis De Gaulle, sans oublier le Canada, le Japon depuis Hiroshima etc etc Voyez l'empire USA que veulent se faire sur la planète ces crapules
Écrit par : Gbagbo | lundi, 05 novembre 2012
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