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jeudi, 06 juin 2013

L'image antimoderne de la modernité

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L'image antimoderne de la modernité


par Jure Georges Vujic

(Tiré de son dernier livre, "La modernité  à l'épreuve de l'image-Essai sur l'obsession visuelle de l'Occident", éditions l'Harmattan)


anti.jpgL'antimodernisme, tel qu'il nous est légué par la tradition philosophique et intellectuelle représentée par J.Evola, L.Klages, T.S. Eliot, D.H. Lawrence, F.Nietzsche, M.Heidegger, R.Wagner, E.Junger, E.Pound, R.M. Rilke, Ortega et Gasset, bien qu'ancré dans une critique épistémologique du projet révolutionnaire progressiste et illuministe des Lumières, n'en demeure pas moins contaminé de l'intérieur par un sytéme de pensée et de valeurs qui appartient éminement á la modernité. Ainsi, même si l'antimodernisme se réclame de l'héritage intellectuel et spirituel romantique et d'un certain pessimisme tragique á l'égard d'une modernité mobilisatrice, ce courant d'idée, in fine, ne partage pas les affinités passéistes et pré-modernes du courant contre-révolutionnaire.


Même si le modèle épistémologique antimoderniste se fonde sur l'exaltation de l'irrationalité (en opposition á la raison des Lumières et au technicisme), sur les figures vitalistes, morpho-historiques et mythologiques, il n'en demeure pas moins que son „modus operandi“ dialectique, est par excellence moderne et hegelien, ce qui résulte d'une vision binaire (couple origine-modernité, décadence-âge d'or …) et sur la possibilité toujours sous-jacente d'une synthése-dépassement métapolitique salutaire et eschatologique, résultant du schéma nietzchéen : retour á l'origine-modernité-eschaton, qui corrobore le schéma hegelien thèse-antithèse-synthèse. Ainsi, il existe une modernité de l'anti-modernité, une sorte de modernité „á rebours“, qui s'exprime par l'influence du modèle conceptuel et dialectique qu'exerce la modernité sur le contenu du discours polémique et critique anti-moderne. De même, la modernité impose-t-elle et oriente-t-elle, en quelque sorte, les réactions et les discours critiques de l'antimodernisme, en créant les thèmes exploités par la critique conservatrice et anti-moderniste. La pensée antimoderniste reste ainsi dépendante des mouvements, des processus socio-politiques et des progrès scientifiques de la modernité. Toute légitimation idéologique de l'antimodernisme trouve paradoxalement sa source dans la critique épistémique de la modernité. Ainsi l'avènement du nationalisme et de l'idée de la Nation-État au XIXe siècle a-t-elle suscité les thèses alternatives antimodernistes, sur l'impératif du retour á l'État organique pré-moderne. La pensée moderne et les successives phases de modernisation interpellent et orientent le discours anti-moderniste sur le modéle binaire action-réaction. La construction de la „totalité“ épistémologique de la pensée antimoderniste qui s'articule en référence à des „contre-mondes“ originels et eschatologiques, est directement induite par la modernité, de même que la rhétorique organiciste et hiérarchisante d'un Guénon et d'un Evola ainsi que le discours vitaliste et mobilsateur de Junger, ne constituent que des contre-valeurs face á „l'anarchie-désordre moderne. “D'autre part, il convient de rappeler combien le vitalisme (d'un Klages ou d'un Jünger) et le biocentrisme antimodernistes supposent la connaissance et l'acceptation d'un certain héritage du progrés moderniste. Ainsi l'antimodernisme ne constitue-t-il qu'un conservatisme „hyperbolique“ dont les matrices modernistes sont toujours latentes et se manifestent au travers une rhétorique de négation radicale.


Intellectualisme anti-intellectuel


Ce qui parait d'autre part commun aux „visons du monde“ modernistes et anti-modernistes et plus particulièrement lorsqu'elles s'attachent à critiquer le nihilisme moderne ou postmoderne, c'est paradoxalement un certain „anti-intellectualisme intellectuel“. Ces „visions du monde“ qui en tant que contre-points métaphoriques restituent paraboliquement les fragments brisés et dispersés du passé, du présent et du futur proches, aussi bien dans le roman historique d'un Theodor Fontane, dans le journal intime d'un Junger ou d'un Gide, que dans le théâtre engagé de Brecht et le roman existentialiste de Sartre. On assiste ici à une nouvelle forme de synesthésie philosophique et littéraire qui au-delà de la structure conceptuelle et syntaxique projette des images-clés (Leitbilder) qui s'inscrivent dans la réalité empirique. Gerhard Nebel[1] parle à propos de cette „vision du monde“, de dislocation de l'ancienne structure conceptuelle ordonnée autour d'un centre, et de l'avènement de „particularisme“ pluriel.

 

Nihilisme et retournement

 

Pour Philippe Forrest, « le nihilisme est expérience du néant. Il se situe ainsi à l’horizon tragique de toute existence. Aucune pensée, aucune époque, aucune civilisation n’est en mesure ni d’en réclamer l’exclusive propriété ni de s’en déclarer miraculeusement préservée. On peut certes le relier en Occident à cette problématique de la « mort de Dieu » qu’annoncent Zarathoustra et le Gai savoir, et voir en lui l’essence même du moderne. Mais rien n’interdit de le confondre avec l’histoire tout entière de la métaphysique, de la technique, de l’oubli de l’être. La cohérence du concept souffre de cette infinie plasticité du sens qui accueille en elle les interprétations les plus contradictoires. Dans le dédale de son oeuvre inachevable, Nietzsche distingue au moins trois formes de nihilisme (passif, actif, extatique). Il arrive à Heidegger de risquer une formule plus synthétique et opératoire (c’est elle qu’on retiendra ici). Dans la célèbre Lettre sur l’humanisme, on lit du nihilisme qu’il est la non-pensée du néant. » ( article Philippe Forrest, « Le roman, le rien, A propos de Michel Houellebecq et du nihilisme »-http://lmsi.net/Le-roman-le-rien). Dans le nihilisme antimoderniste, tout commme dans le nihilisme posthumaniste, une place prépondérante est donnée à la destruction, qui loin d'être un phénomène négatif est au contraire considerée comme un phénomène salvateur. La destruction s'inverse en création-dans un processus de „retournement („Umschlag“).


Chez les nihilistes antimodernistes et modernistes, on ne peut maîtriser l'évolution foudroyante de l'époque moderne et de la technologie , en l'esquivant ou en la freinant, soit au contraire en l'accélérant, en la poussant à l'extrême , un extrême qui devrait provoquer le phénomène de „retournement“. Ce type de „nihilisme“ constructiviste et trans-épochale est vérifiable chez Jünger et son frère Friedrich Georg, chez lesquels l'exaltation de la technique et de la vitesse ont pour toile de fond une volonté de dépassement du nihilisme contemporain. D'autre part, l'attitude d'observateur et de commentateur, désabusé, sarcastique et cynique du monde contemporain que l'on retrouve dans les romans de Houellebecq ou Cioran s'inscrit dans une tradition „réaliste héroïque“ proche d'un Léon Bloy qui proclamait que „tout ce qui arrive est adorable“, et surtout d'un Jünger. « Ainsi dans Les Particules élémentaires, Houellebecq se livre á  une démonstration littéraire postnihilistique en avançant la possibilité d'une utopie post-sexuelle.


Ce roman mène ses protagonistes de la découverte puérile de la réalité traumatisante du désir (la haine de la sexualité maternelle, l’humiliation des dortoirs et des cours de récréation, les frustrations de l’adolescence, le vieillissement des corps et l’impuissance, etc.) jusqu’à la dissolution de cette même réalité dans l’idylle d’une humanité scientifiquement débarrassée du fardeau de sa condition (l’un des héros permet l’invention d’une forme de clonage délivrant l’espèce de la nécessité de se reproduire et lui assurant du même coup l’immortalité) »( ibid. article Michel Forrest). L’expérience de la misère sexuelle disparaît par la grâce de l’expérimentation scientifique, ce qui n'est pas sans rappeler les thèmes chers aux transhumanistes. Cette attitude ne serait ni moderne ni antimoderne, elle serait tout simplement a-moderne, se référant plutôt a une anthropologie esthétique plutôt qu'a une catégorie morale, et constituerait une acceptation stoïque et „joyeuse“ de la réalité et du présent immédiat comme leitmotiv de l'imperfection humaine. L'homme étant considéré comme ni bon ni mauvais mais comme faisant partie d'un „Tout“, d'un ensemble. Le nihilisme – quel que soit le qualificatif dont il s’affuble – se caractérise par la croyance en sa capacité à être surmonté. Les héros des Particules élémentaires, comme les figures de proue des transhumanistes, soupirent après une surhumanité que leur assurerait la science.


Néanmoins, il convient de dire que le nihilisme postmoderne contemporain, incapable de soutenir la pensée du néant, commande logiquement chez les individus un irrésistible désir de signification retrouvée qui prend les formes les plus diverses et les plus dangereuses : du repli suicidaire sur les vieilles valeurs religieuses (intégrisme, secte, New Age) jusqu’à l’appel combatif aux valeurs démiurgiques réinventées (toutes les variantes de ce qu’il faut bien nommer un néo-fascisme). Le projet d’un nihilisme héroïquement surmonté, le souhait d’une société lavée de la souillure sexuelle, toute cette mythologie de la pureté reconquise, de la corruption vaincue sont constitutifs de l’imaginaire même du fascisme antimoderniste ou futuriste comme du reste du totalitarisme scientiste transhumaniste. Il est extravagant d’avoir à dire encore comment le « déprimisme » de toutes les « générations perdues » dans la modernité comme dans l'antimodernité a été prompt à nourrir les plus illusoires engagements politiques. À ce titre, Philippe Forest[2] parle pour qualifier le mouvement littéraire et philosophique contemporain néo-nihiliste ou postnihiliste de „retour du refoulé du dix-neuvièmiste“, ce qui jette la lumière sur la filiation philosophique entre modernisme et antimodernisme: “C’est en vérité tout le refoulé barrésien de la culture française qui, sous le masque de la mode, déferle. Houellebecq a pris un peu d’avance sur ses camarades.


Avec les Particules élémentaires, sans le savoir, il a déjà signé sa version sexuelle des Déracinés. Comme celui de son aîné, son gros roman post-naturaliste dénonce le désastre d’une modernité qui arrache l’individu au cocon originel protecteur (de la famille, de la tradition, c’est-à-dire de la terre et du sang) pour le jeter prématurément dans un univers hostile. Son livre est nourri d’Auguste Comte plutôt que de Taine et de Renan, mais il repose sur les mêmes postulats scientistes, sur une même vision déterministe biologisante de l’homme. À son horizon brille la même lumière douteuse éclairant une société parfaite où la notion d’« individu » n’existerait plus qu’à la façon d’un préjugé voué à disparaître au sein d’une conception fusionnelle et mystique du corps social. Quant aux autres écrivains (ceux qui ont choisi Houellebecq pour maître), ils en sont encore à publier artisanalement des taches d’encre. Sous l’oeil des barbares, se délectant de la décadence de leur temps, ils cultivent extatiquement le goût aristocratique des lettres et s’émerveillent de la singularité incomparable de leur Moi. »


On parle de dix-neuviémisme pour déterminer un courant d’idée qui mêle le naturalisme, le populisme au nihilisme. « Dans un magistral essai (Le XIXe siècle à travers les âges) auquel on ne peut ici que renvoyer, Philippe Muray en avait révélé la nature. Socialisme et occultisme, souterrainement liés l’un à l’autre, constituaient cette idéologie de fond et, à l’horizon du temps historique, posaient l’hypothèse d’une humanité enfin réconciliée avec elle-même. La caractéristique essentielle du dix-neuviémisme consistait en un « vouloir-guérir » qui commanderait ultérieurement le glissement de notre propre siècle vers les différentes formes de l’utopie totalitaire. C’est ce même « vouloir-guérir » qui se manifeste aujourd’hui dans toutes les pseudo-entreprises de dépassement du nihilisme. Mais du mal comme du néant, l’homme n’a pas à guérir. Lorsqu’il croit en triompher, il en devient la dupe et la proie. La littérature renonce alors à l’incessant questionnement du négatif qui fait son essence, elle s’enchante des fausses certitudes dont l’histoire sera libre de faire l’usage le plus barbare. Sous une forme assez sentimentalement mièvre et idéologiquement récupérable pour être socialement acceptable, le nouveau nihilisme (c’est son mérite et sa limite) réintroduit dans le champ culturel la question du néant (qu’avec moins de succès médiatique et plus de réussite esthétique, les vraies œuvres littéraires ne cessent de poser) »( ibid, article Philippe Forrest).


La critique postmoderne se fonde á priori sur l'anticipation de la „fin de la modernité“ (Vattimo), alors que dans une perspective anti-moderne, notre époque correspondrait à l'exacerbation et à une phase finale de la modernité. Cependant, il serait simpliste d'établir une étroite corrélation entre la critique postmoderniste et antimoderniste, dans la mesure où la critique postmoderne de la modernité ne se fonde nullement sur les analyses de la critique antimoderne. En effet, la critique postmoderne se fonde sur les prémisses réformistes du „développement durable“, sur les théories écologistes revisitées à la lumière de la globalisation, sur la critique du pouvoir „sociétal“, ainsi que sur une volonté de réforme et „d'humanisation“ du système libéral et capitaliste dominant, avec l'affirmation d'un possibilisme politique alternatif, comme que le prône Giddens avec une nouvelle „troisième voie“ social-démocrate. Dans l'interprétation spenglerienne cyclique anti-moderniste de l'histoire, le commencement (l'origine) est étroitement lié á la chute inéluctable. J. Evola et G. Benn parlent de „mondes“, de „civilisations traditionnelles“ en tant qu'entités organiques et spirituelles, á la fois immanentes et transcendentales et trnashistoriques, alors que Nietzche dans la Naissance de la Tragédie parle de l'instinct originel appollono-dyonisiaque voué à la dégénerescence depuis l'avènement de „l'homme théorique“ socratique et l'optimisme Euridipien. Le schéma interprétatif eschatologique antimoderniste de l'antimodernité qui recouvre les paradigmes Evoliens et Guénoniens de „l'âge sombre“, Schuleriens de „ la vie fermée“ se parachêve par la dialectique Heidegerienne entre le „Dasein“ et le „Sein“, l'établissement d'une correspondance entre le „déclin de l'Occident“ Spenglerien et „l'oubli de l'être“ Heidegerien. Le monde des origines de “l'Age d'or“ serait caracterisé par la „découverte de l'être“, l'avènement de la modernité qui coinciderait avec „l'oubli de l'être“ et la possibilitée d'une résurrection eschatologique avec le „renaissance de l'être“. La même approche „décadentiste“ antimoderniste se retrouve chez des théoriciens et écrivains éminemment modernes.


C'est ainsi que l'on note chez Thomas Stearns Eliot dans la Terre vaine des proto-figures antithétiques et synecdoctiques qui rappellent les contre-mondes mytholigiques de l'anti-modernité. C'est ainsi qu'Eliot, au même titre que Spengler, Evola et Junger, parle dans son oeuvre, dans un language moderniste et à travers l'évocation de la „grande ville“, des épisodes érotiques dans le monde bureaucratique et commercial, des visions théologiques augustiniennes et sanskrites de la „déliquescence de la civilisation“, du „chaos de la réalité contemporaine“, dont les accents rappellent „l'or du rhin“ de Wagner ou les évocations mythologiques de Jessie, Pound (dans les Cantos), Weston, Verlaine ou James Frazer. L'intertextualitée d'un Eliot ou d'un D.H Lawrence établit une correspondance entre les contre-mondes non-mondernes et le monde „infernal et machiniste“ de la modernité. On verra que la nostalgie des origines se retrouve chez des écrivains modernes tels C. Castaneda ou bien D.H Lawrence , qui est à la recherche d'une „unité cosmique“ á travers l'astrologie chaldéenne, ou bien Thomas Mann qui atteint les sommets paysagistes pré-modernes à l'aide de contre-mondes artistiques non-modernes tels que les toiles de Arnold Bocklin. Ainsi, les correspondances thématiques, paraboliques et philosophiques qui existent entre la „doxa“ antimoderniste et la pensée moderne mettent à nue leur parenté epistémologique dialectal-antithétique qui se fonde sur un possibilisme totalisant et synthétisant.


En effet, la totalité anti-moderne comme solution finale des contradictions et déviations de la modernité décadente se fonde sur une conception gelstatienne de la totalité (le tout étant supérieur aux parties), une vision structuraliste et organiciste de la société (qui puise ses sources dans l'enseignement de Husserl, Felix Klein, dans la biologie théorique de Jakob von Uexkull), comme unique remède á l'illuminisme progressiste des Lumières, qui se fonde, lui, sur la raison instrumentale constructiviste et mécaniciste. Cependant, l'approche antimoderne gelstatienne totalisante et l'approche moderne constructiviste progressiste sont l'une comme l'autre soumises à la tentation „systémiste“ et structuraliste [3] qui ne prend pas en compte les modes d'être autonomes et transversaux, lesquels échappent aux carcans des systèmes d'idées orthodoxes. Au mieux, les deux modèles modernes et anti-modernes ne peuvent alors qu’aboutir à un "holisme collectiviste", pour reprendre une expression de V. Descombes. Ce type de holisme ne connaît de totalité ou d’ensemble que sous la forme d’une collection d’individus, c’est-à-dire d’une "réunion physique ou mentale d’éléments" simples, (sans autre principe de composition entre eux que celui d’une commune appartenance à l’ensemble sur la base d’une identité raciale, nationale, communautaire partagée dans le schéma anti-moderniste, soit sur la base de’une identiteé individuelle partagée dans le schéma moderne).


Une démarche résolument supra-moderne produirait et entretiendrait une chaîne réversible d'opérateurs, traversant la distance de la réalité à sa représentation. La justification – le référent – sera ici pluriel, intérieur et transversal, et non pas comme dans les modèles traditionnels moderne ou anti-moderne « à deux pôles », extérieur et latéral. Cette démarche a-moderne ou non-moderne (comme le suggère Latour) permettrait d’éviter l’écueil du systémisme et de la mise en synthèse des potentialités virtuelles. Cioran affirmait avec raison que : « la pire forme de despotisme est le système, en philosophie et en tout ». C’est en raison de ce « systémisme », que la tradition vivante s’est transformée en « traditionalisme » et que la « modernité » ayant elle-même générée une contre-modernité, s’est transformée en nouvelle « théologie séculaire ». Libérée du possibilisme structuraliste et synthétisant, cette pensée supra-moderne permettrait tout juste d’appréhender, de libérer et de potentialiser les divers devenirs collectifs et individuels tout comme les virtualités créatrices présentes et disparates, sans arrière pensée systémique.


 

[1] Gerhard N ebel, « Tyrannis und Freiheit », Dusseldorf 1947, dans Armin Mohler, La Revolution conservatrice en Allemagne 1918.-1932, Pardes, Paris 1993.

[2]Le roman, le rien, à propos de Michel Houellebecq et du nihilisme. de Philippe Forest. 1999, Par Leo Scheer, mercredi 24 octobre 2007.

[3] On distingue le structuralisme comme méthode et le structuralisme comme idéologie ou philosophie qui a été développée notamment par M. Marc-Lipiansky (1973) qui montre l’ambivalence de Lévi-Strauss sur ce point ainsi que par J. Parain-Vial (1969) qui n’hésite pas à ranger pêle-mêle L. Althusser, M. Foucault et J. Lacan dans la catégorie du structuralisme purement idéologique. Pour sa part, V. Descombes distingue entre le structuralisme classique de "la méthode de l’analyse".

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