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jeudi, 22 octobre 2015

Contre le chaos migratoire...

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Contre le chaos migratoire...

L'analyse sans concession d'un groupe de hauts fonctionnaires

Groupe Plessis*
Ex: http://metamag.fr
La crise migratoire qui se déroule sous nos yeux, pour spectaculaire qu'elle soit, n'est que la manifestation renouvelée de l'incapacité de nos gouvernants à mettre en œuvre et assumer des politiques de maîtrise durable des flux de population qui franchissent nos frontières. Pourtant, il n'y a pas de fatalité en la matière.

Cette impuissance, assortie d'un discours médiatique moralisateur, est en décalage croissant avec les aspirations de la population qui, en butte aux désordres causés par une immigration incontrôlée depuis plusieurs décennies et inquiète des menaces terroristes, recherche protection et sécurité. Il est d'ailleurs frappant de constater que le formidable battage médiatique actuel, qui confine au harcèlement, ne convainc plus guère les Français

L'accueil des migrants: un irresponsable appel d'air

Le phénomène migratoire, qui s'est accéléré avec l'effondrement des États libyen et syrien, va encore s'amplifier à la suite du formidable appel d'air que constitue l'accueil, nolens volens, de centaines de milliers de nouveaux migrants en Europe occidentale. Les déclarations du gouvernement, qui évoque l'accueil « provisoire » de seulement 24 000 « réfugiés » alors même qu'aucun contrôle transfrontalier des flux n'est possible et que les retours sont bien improbables, n'ont pour seul mérite que de confirmer l'adage selon lequel, lorsque les événements vous échappent, il faut feindre d'en être l'organisateur. En l'état actuel des choses, il est bien évident que le Gouvernement n'a ni la volonté, ni surtout les moyens, de contrôler efficacement nos 3 000 km de frontières terrestres métropolitaines, sans parler des frontières maritimes.

Une générosité de façade

La générosité affichée par nos dirigeants, et par nombre de dirigeants européens, n'est que le masque de l'impuissance. Derrière cette façade, on enrichit des trafiquants impitoyables ( la traite des êtres humains rapporterait désormais plus que le trafic de drogue ), on pousse des malheureux à prendre des risques insensés sur des embarcations de fortune ; on valide la stratégie de Daech de purification éthnico-religieuse, sans parler de la déstabilisation sans doute volontaire de l'Occident par l'arrivée en masse de populations de culture musulmane, sans même parler des probabilités d'infiltration d'éléments terroristes. Ajoutons que l'on vide les pays du Sud de leurs éléments les plus qualifiés et les plus dynamiques. Avec bonne conscience, les dirigeants européens se livrent à une véritable spoliation de l'avenir de ces pays, tout en imposant à leurs propres peuples de se perdre dans une bien aventureuse « dilution dans l'universel », pour reprendre l'expression d'Aimé Césaire.

« Rien n'est meurtrier comme la lâcheté ; rien n'est humain comme la fermeté. » écrivait Charles Péguy. Face aux menaces actuelles qui engagent notre responsabilité collective vis-à-vis des générations futures, il est temps d'être humains et fermes.

Une action ferme pour résoudre la crise de l'asile

Résoudre la crise de l'asile, c'est d'abord s'attaquer aux causes et définir une stratégie claire au Proche-Orient, conforme à nos intérêts: un rapprochement avec l'Iran, une concertation avec la Russie, une politique plus pragmatique à l'égard du régime de Damas.

S'agissant de populations déplacées par la guerre, la priorité est d'aider matériellement ces populations au plus près de leur pays d'origine, les pays d'accueil, en particulier le Liban, et les organisations humanitaires. Au moment même où les migrants syriens sont au cœur de l'actualité, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ne disposent pas des moyens nécessaires pour héberger et nourrir les déplacés. Il est aussi inacceptable que des pays proches, qui ne sont pas pour rien dans la guerre civile syrienne, et qui ne manquent pas d'abondantes liquidités, le Qatar ou l'Arabie saoudite, se montrent si peu accueillants. On s'étonnera aussi du rôle joué par la Turquie qui n'aide guère l'Europe .

Lutter contre les réseaux de passeurs et délocaliser la demande d'asile

La deuxième priorité est de s'attaquer à l'économie même des passeurs. A cet égard, l'exemple australien est éloquent: aucune arrivée illégale par bateau n'est tolérée, les bateaux sont raccompagnés soit vers leur lieu de départ, soit vers des centres de rétention extraterritoriaux, mis à disposition par des pays riverains et où les demandes d'asiles sont traitées. Le résultat est sans appel: aucun mort en mer à déplorer depuis 18 mois. 

Il est parfaitement envisageable, pour l'Europe ou, à défaut, pour la France seule, de reproduire ce dispositif en concluant des accords (assortis d'une aide financière) avec des pays du Sud de la Méditerranée pour la création de ces centres. L'action de la Marine serait alors réorientée vers le raccompagnement des embarcations et de leurs passagers en direction de ces centres et vers la traque des passeurs qui est désormais un enjeu de sécurité nationale. Un dispositif européen similaire pourrait également être envisagé pour les demandeurs d'asile empruntant la route terrestre des Balkans. Ne seraient alors admises en France que les personnes s'étant effectivement vues octroyer le statut de réfugié au sens de la Convention de Genève ou de la Constitution. Ce système aurait donc le mérite d'éviter d'introduire en France des demandeurs d'asile dont fort peu répondent aux critères (70 % de déboutés malgré une procédure très favorable aux demandeurs) mais qu'il est ensuite extrêmement difficile d'éloigner (moins de 5% des déboutés).

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Recentrer l'asile au profit des rares authentiques réfugiés

S'agissant des demandes d'asile déposées en France, le dispositif actuel, largement détourné au profit d'une immigration économique ou sociale et dévoyé par des manœuvres dilatoires et des fraudes de toutes sortes, doit impérativement être revu au profit d'une procédure extrêmement rapide, non créatrice de droit, sous contrôle étroit des autorités et suivie d'une expulsion rapide des déboutés, sans possibilité de solliciter, sinon dans le pays d'origine, un autre titre de séjour.

Un discours de vérité sur l'immigration

Cette crise d'une ampleur exceptionnelle appelle un retournement de paradigme qui passe par un changement de discours sur l'immigration. Il est temps d'admettre que, contrairement à certaines idées reçues, la France n'a pas besoin d'une immigration supplémentaire. Et si les beaux esprits le contestent, il n'est que de demander son avis au peuple de France par référendum. Notre taux de chômage élevé, l'immense besoin en formation de nos jeunes inactifs peu qualifiés montrent bien que le pays n'a aucunement besoin d'un apport extérieur de main-d'œuvre, à l'exception de quelques travailleurs particulièrement qualifiés.

Certains secteurs d'activité emploient massivement une main-d'œuvre étrangère, souvent illégale ( BTP, restauration …). Mais est-ce à la collectivité d'assumer cette charge pour que ces entreprises emploient à moindres frais? L'immigration a d'ailleurs un coût: poids croissant sur le système de santé, sur la protection sociale, sur la politique de logement, sur les établissements scolaires, sans parler des déséquilibres sociaux, ethniques et culturels qu'elle provoque sur de nombreux territoires. Mais le coût principal de cette immigration non choisie est probablement la défiance qu'elle fait naître entre un peuple de France inquiet pour son identité et ses dirigeants qui y semblent indifférents.

La France peut bien sûr accueillir des personnes par souci d'humanité ou parce qu'elles manifestent un attachement sincère à notre pays, mais il s'agit bien là d'une faveur et non d'un droit, d'un choix et non d'une obligation.

Une politique migratoire souveraine

- Pour un contrôle démocratique sur la politique d'immigration: remettre au cœur de nos politiques la souveraineté nationale devrait conduire à fixer un quota annuel, voté par le Parlement, en fonction des besoins et des capacités d'accueil du pays. Le principe d'un tel vote devra être solennellement inscrit dans la Constitution, par voie de référendum. Sa mise en œuvre impliquerait un changement radical dans les pratiques de l'administration qui devrait, sous contrainte, mener une politique active de sélection et de priorisation des candidats.

- Simplifier le droit des étrangers: le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile devrait être considérablement simplifié (plus de 1 000 pages en édition courante!), les délais et nombre de recours drastiquement réduits.

- Inciter au départ les étrangers inactifs légalement présents dont il faut rappeler qu'ils n'ont pas nécessairement vocation à rester sur notre territoire. Ainsi les allocations auxquelles ils ont droit (chômage notamment) pourraient-elles leur être versées dans leur pays: une chance de réinsertion leur serait ainsi donnée ; le poids sur nos services sociaux en serait allégé et ces fonds contribueraient au développement des pays d'origine.

- Faciliter l'éloignement forcé: en 2014, les vrais éloignements, c'est-à-dire les éloignements forcés hors de l'espace Schengen, n'ont concerné que 6 500 étrangers, chiffre dérisoire au regard des enjeux de l'immigration clandestine. Une simplification drastique des procédures et des recours est nécessaire. De même, tout statut doit être refusé aux étrangers en situation irrégulière. Cela passe par la suppression de l'AME et du droit à une scolarisation en milieu ordinaire: les enfants, qui ont d'ailleurs le plus souvent besoin d'un parcours spécifique, seraient pris en charge dans des structures ad hoc, dans l'attente d'un éloignement. Cela passe aussi par un enregistrement sérieux des entrées et des sorties des étrangers afin de rechercher, pour contrôle et expulsion, ceux restant illégalement sur le territoire.

- Réviser en profondeur l'accord de Schengen afin de permettre un contrôle réel de l'immigration irrégulière aux frontières nationales: le contrôle aux frontières de l'espace Schengen est un leurre. Sans doute faut-il fixer un principe: franchir illégalement les frontières de l'Union ne crée aucun droit. Sans doute aussi faut-il passer à un système à deux niveaux, c'est-à-dire tout à la fois revenir à un contrôle ciblé mais durable des frontières nationales, qui passe par la constitution d'un véritable corps de garde-frontières, et qui permettra également de faire face aux vastes mouvements de populations intra-communautaires en provenance de Roumanie et de Bulgarie, et commencer à construire un véritable dispositif collectif de contrôle des frontières extérieures. Dans cette attente, doivent être envisagées par la France une mise en œuvre des clauses de sauvegarde prévues par la convention, et sans doute une sortie temporaire du système. Contrairement à ce qui est parfois affirmé, l'expérience hongroise montre que le contrôle des frontières nationales, lorsqu'il est au service d'une politique volontaire, reste un moyen très efficace pour enrayer les flux migratoires clandestins.

- Sortir de l'angélisme dans la coopération avec les pays d'origine: il n'est pas de contrôle efficace de l'immigration à moyen terme sans une coopération bien comprise avec les pays d'origine que l'on doit inciter à s'engager contre les filières de trafic d'êtres humains, engagement auquel devraient être strictement conditionnées les aides bilatérales et européennes. L'immigration est aussi un drame du désespoir et du déracinement. Il est de la responsabilité des nations européennes d'aider aussi ces pays à trouver la voie d'un développement économique et social qui permettent à leurs populations d'envisager un avenir sur place.

-Enfin, briser l'outil d'encouragement aux migrations non maîtrisées que représente l'espoir de régularisation. D'exceptionnelles, les régularisations sont devenues, notamment sous la pression d'associations, une modalité banale d'admission au séjour en France et constituent un puissant incitatif à l'entrée et au séjour irréguliers. Dès lors, pourquoi ne pas inscrire dans la Constitution, via un référendum, que les régularisations d'étrangers en situation irrégulière sont interdites?

*Plessis est le pseudonyme d'un groupe de hauts fonctionnaires qui proposent des solutions concrètes à la crise des migrants

Alexandre Adler, du communisme au néo-conservatisme atlantiste, une présence ubiquitaire

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Alexandre Adler, du communisme au néo-conservatisme atlantiste, une présence ubiquitaire
Ex: http://www.ojim.fr
« Adler est hypermnésique. Il enregistre tout ce qu’il lit. Il est doté d’une mémoire phénoménale. Tous ceux qui l’ont côtoyé ont pu le vérifier. Problème : Alexandre profite de ses talents oratoires et de la véritable bibliothèque logée dans son cerveau, pour souvent raconter des histoires. » Pascal Boniface, Les intellectuels faussaires.

Alexandre Adler est né le 23 septembre 1950 à Paris. Véritable caméléon politique, Alexandre Adler a été tour à tour, communiste, socialiste puis néo-conservateur à la sauce « bushiste », favorable à la guerre en Afghanistan (2001) et en Irak (2003), partisan du oui au référendum de 2005 sur la constitution européenne et soutien de Nicolas Sarkozy en 2007. Tout au long de sa brillante carrière, Alexandre Adler se trouve proche de la cause israélienne dans les médias.

Cousin de l’ancien premier ministre roumain Petre Roman (1989 à 1991), lui-même fils de Walter Roman (Weiländer) membre éminent du Komintern à partir des années 1930. D’origine juive allemande et russe, sa famille maternelle, Bauer, réside en Turquie depuis le début du XXème siècle et échappe ainsi aux persécutions nazies. En revanche, tous les membres de sa famille paternelle, à l’exception de son père Emeric, sont morts en déportation. Sa filiation paternelle est une filiation de Cohen, et de rabbins. Son père Emeric Adler, décédé en 2003 à l’âge de 95 ans, était ingénieur constructeur des voies ferrées dans l’Empire ottoman et a combattu avec les Brigades internationales pendant la guerre d’Espagne puis a servi dans la Légion Étrangère entre 1939 et 1945. La langue maternelle d’Alexandre Adler est l’allemand. De parents laïcs et socialistes, il ne reçoit aucune éducation religieuse. Il étudiera en profondeur le judaïsme à l’âge adulte.

Alexandre Adler est marié à Blandine Kriegel, philosophe et historienne, fille du résistant, puis dirigeant communiste, Maurice Kriegel-Valrimont.

Il a été fait officier de l’ordre national du Mérite par Jacques Chirac en même temps que le directeur général du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), Haim Musicant.

Formation

Alexandre Adler est reçu cacique (premier) à l’École normale supérieure. Il est ensuite reçu à l’agrégation d’histoire.

Universitaire spécialiste de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est, il enseigne successivement à l’université Paris-VIII, et est détaché par la suite auprès de l’enseignement militaire supérieur, notamment au Collège interarmées de défense jusqu’en 2000.

Depuis 2009, Alexandre Adler est le directeur scientifique de la chaire de géopolitique de l’université Paris-Dauphine créée en novembre 2009. La chaire comprend un volet enseignement et un volet recherche portant notamment sur les points suivants : mondialisation et gouvernance, géopolitique, énergie et matières premières et politique européenne.

Parcours professionnel

1982 à 1992 : il suit les affaires soviétiques à Libération, avec un bref passage en 1983 – 1984 au quotidien, Le Matin de Paris.

1992 à 2002 : prend la direction de Courrier international. Il sera successivement rédacteur en chef, puis directeur éditorial.

Parallèlement, il collabore deux ans au magazine Le Point, deux ans à l‘Express, où il tient une chronique de politique internationale, et enfin cinq ans au Monde comme conseiller proche de Jean-Marie Colombani.

1993 à 1995 : chroniqueur à Europe 1.

1994 à 2003 : il présente l’émission « Les mercredis de l’Histoire » sur Arte.

1995 à 1996 : chroniqueur sur RTL spécialisé dans la politique étrangère.

2001 : Il rejoint l’équipe rédactionnelle de Tribune juive.

2002 : Il rejoint Le Figaro en novembre 2002 en tant que « conseiller rédactionnel et éditorial ». Membre du comité éditorial du Figaro.

2002 : Il participe au lancement de l’ « Observatoire du monde juif », revue communautaire. Dirigé par Shmuel Trigano, le comité éditorial comprend, Marc Knobel, permanent du Centre Simon Wiesenthal, Nelly Hansson et Frédéric Encel.

Depuis septembre 2002, il présente chaque matin une chronique dans Les Matins de France Culture, chronique abandonnée en 2011.

1998 : il réalise une série de chroniques historiques de 13 minutes sur le XXème siècle, intitulée « Histoire de comprendre », initialement réalisée pour La Cinquième. Alexandre Adler a aussi collaboré à TV5Monde et à Direct 8, la chaîne de la TNT appartenant à Vincent Bolloré depuis revendue à Canal et renommée D8 (Le Monde d’Adler, présenté avec Mikaël Guedj).

Parcours militant

1965 : adhère à la SFIO pendant la campagne présidentielle de François Mitterrand.

1968 à 1980 : il quitte le Parti socialiste pour le PCF. Il entretient également des rapports très étroits avec le Parti communiste italien à son apogée, ainsi qu’avec plusieurs de ses dirigeants dont Pietro Ingrao, Bruno Trentin, Giorgio Napolitano et, tout à la fin de sa vie, Enrico Berlinguer.

Il aura été dans ces années professeur à l’École Centrale du Parti et rédacteur en chef adjoint de la revue La Pensée. Il est le co-auteur d’un ouvrage (très modérément) critique sur l’Union soviétique, L’URSS et nous, paru en 1978. Il collabore aux Cahiers de l’Institut Maurice Thorez.

Après la rupture de l’union de la gauche, il démissionne du Parti communiste en 1980 et participe à la contestation externe aux côtés de son beau-père Maurice Kriegel-Valrimont et de l’ancien secrétaire de la Fédération de Paris, Henri Fiszbin. Il signe en 1981, l’appel, avec 71 autres communistes critiques, à voter pour le candidat de gauche au second tour contre « le repli ouvriériste et sectaire » du PCF.

1984 : Aux élections européennes, il soutient la liste des communistes dissidents d’Henri Fiszbin. Il est recruté par le Parti socialiste pour travailler à sa commission de politique extérieure. Il rejoint presqu’au même moment le mouvement des Transcourants créé par François Hollande et Jean-Pierre Jouyet. Après 1988, il s’éloigne du Parti socialiste, tout en restant proche de Jean-Pierre Chevènement et de Philippe Séguin, dont il souhaite le rapprochement. Membre du club Phares et Balises de Régis Debray et Max Gallo, il soutient aux côtés de Philippe Séguin, la candidature de Jacques Chirac en 1995 et à nouveau en 2002. Proche de Jacques Chirac sur un plan personnel, il n’en a pas moins pris nettement position en faveur de la politique générale de George W. Bush au Moyen-Orient.

aladocvz-4eL._SX3.jpgPublications

  • L’URSS et nous, Éditions sociales, 1978.
  • L’Internationale et le genre humain, avec Jean Rony, Paris, Mazarine, 1980.
  • Pour l’amour du peuple : un officier de la Stasi parle, Albin Michel, 1999.
  • Le Communisme, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2001.
  • Au fil des jours cruels : 1992-2002 – Chroniques, Grasset, 2003.
  • J’ai vu finir le monde ancien, Grasset, 2002 (prix du livre politique 2003).
  • L’Odyssée américaine, Grasset, 2004.
  • Comment sera le monde en 2020 ?Mapping the Global Future, (Le rapport de la CIA), National Intelligence Council, 2005.
  • Rendez-vous avec l’Islam, Grasset, 2005.
  • Sociétés secrètes, Grasset, 2007.
  • Comment sera le monde en 2025 ? (Le nouveau rapport de la CIA), Robert Laffont, 2009.
  • Le monde est un enfant qui joue, Grasset, 2009.
  • Berlin 9 novembre 1989 : la chute, XO Éditions, 2009.
  • Le Big bang et après ? avec Marc Fumaroli, Blandine Kriegel et Trinh Xuan Thuan, Albin Michel, 2010
  • Comment rester vénal en étant gros, malade et bientôt mort : visions de l’Est, Editions EHT, 2010.
  • Le Peuple-monde : destins d’Israël, Albin Michel, 2011.
  • Le Monde après Ben Laden, Grasset, 2011.
  • Où va l’Amérique d’Obama ?, avec Hervé de Carmoy, PUF, Paris, 2011.
  • Le Roman du siècle rouge, avec Vladimir Fédorovski, éditions du Rocher, 2012.
  • Le Jour où l’histoire a recommencé, Grasset, 2012

Collaborations

Alexandre Adler est un invité régulier des institutions communautaires juives. Ses collaborations sont trop nombreuses pour être toutes recensées.

Septembre 2012 : Invité par le Cercle Bernard Lazare sur le thème « Ce qui nous attend en 5773 ! »

Juin 2012 : Conférencier à la chambre de Commerce France-Israël (CCFI) de Paris

Avril 2012 : Participant à la soirée de soutien à Israël organisé à l’occasion du congrès des Amis d’Israël. Cette soirée était due à l’initiative des Groupes parlementaires d’amitié France Israël à l’Assemblée et au Sénat, avec le soutien d’organisations amies d’Israël (CRIF, ELNET, European Friends of Israel, Fondation France Israël et Association France Israël).

Mars 2012 : Invité du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Marseille Provence et des loges B’naï B’rith pour parler de son dernier ouvrage « le Peuple-Monde, destins d’Israël »

Février 2012 : Participe avec 11 autres intellectuels « français venus d’horizon divers » au livre du Grand Rabbin de France, « N’oublions pas de penser la France», de Gilles Bernheim.

Février 2012 : Participe au 5ème salon du livre de l’antiracisme et de la diversité organisé par la LICRA.

Novembre 2011 : Participe à la 11ème Journée du Livre d’Histoire et de Recherche Juives organisée par le Fonds social juif unifié (FSJU).

Novembre 2011 : Intervenant à la convention nationale « Demain les juifs de France » du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) à la table ronde « Un point de vue “juif” est-il légitime sur tout ? » avec Judith Cohen-Solal, Méir Waintrater, Yonatan Arfi.

Juin 2011 : Invité à la soirée organisée par la Radio Communauté Juive (RCJ) .

Mai 2011 : Lors de la 63ème Yom Haatzmaout au Centre communautaire de Paris, il participe à la table ronde « Israël face à la tempête du monde arabe ».

Avril 2008 : Participe à la conférence sur le thème « L’homme peut-il vivre heureux sans spiritualité ? » organisée par François Stifani, Grand Maître de la Loge Nationale Francaise (GLNF) à Clermont-Ferrand.

Novembre 2007 : Conférencier à la première convention nationale du CRIF consacrée au thème « Être juif en France en 2007, les nouveaux enjeux. »

Juillet 2006 : Participant à la première Université d’été du B’nai B’rith de France à Lyon à la table ronde : « Le citoyen juif et la Cité » avec Nicole Guedj, ancien ministre ; Alain Finkielkraut, philosophe ; Frédéric Encel, professeur à l’E.N.A, docteur en géopolitique et animée par Yves Azeroual, journaliste à Tribune Juive.

Janvier 2003 : A l’appel de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), des Fils et filles des déportés juifs de France, du B’nai B’rith, de Shalom Archav, et de la Ligue contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Licra), il participe à la manifestation devant le campus de Jussieu, à Paris, pour dénoncer une motion de l’université Paris-VI appelant à la remise en cause des accords de coopération entre l’Union européenne et Israël. Parmi les autres participants on trouve Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, le député (UMP) de Paris Pierre Lellouche, Yassir Fichtali, président de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), et l’avocat Arno Klarsfeld.

Juin 2002 : Devant la loge Villard de Honnecourt (Grande Loge Nationale Française), il planche sur le thème « Les Trois religions monothéistes après le 11 septembre 2001 ».

Ce qu’il gagne

En 2004, il confiait gagner comme « conseiller éditorial 60 000 francs mensuels au Figaro (“excusez-moi, je parle en francs”), chroniqueur matinal à France Culture pour 25 000 francs, essayiste à succès et conférencier worldwide, il confesse à l’américaine un impressionnant total brut mensuel de 120 000 francs (18 300 euros) ».

Il l’a dit

« La situation pour Israël est difficile mais pas compromise, sa marge de manœuvre est mince quoi qu’il en soit, Israël est au cœur d’un incendie dont les déclencheurs sont les Sunnites et les Chiites, la Syrie ou l’Iran, seul perturbateur de la paix mondiale…Pour une fois nous sommes spectateurs d’une situation » « Alexandre Adler dans la cité phocéenne » CRIF, 06 mars 2012

« Nous sommes un grand Peuple mais aussi un petit Peuple, nous sommes capables de faire de belles choses, mais l’image que nous donnons n’est pas toujours celle que nous voulons donner, néanmoins n’avons pas à rougir de ce que nous sommes, gardons la tête haute ». Ibid.

« Où en est la Tunisie ? … un tel scrutin (celui du 30 octobre 2009 où Zine El-Abidine Ben Ali remporte l’élection présidentielle avec 89% des voix) suscite évidemment les critiques les plus acerbes et les mises en cause les plus radicales…Pourtant, il n’y a dans ces élections aucun élément qui devrait enflammer les esprits, si l’on a bien entête la situation géopolitique de la Tunise, les acquis démocratiques de sa société et surtout la nature des ennemis qui guettent son éventuelle faiblesse » (Chronique du 31 octobre 2009, citée par Médiacritique(s), n° 1, octobre 2011.

« En exposant le Hezbollah en première ligne, Ahmadinejad a joué sa dernière carte et a permis un début de déblocage à Téhéran. Si telle est bien l’évolution qui se dessine, il suffira qu’Israël maintienne sa pression militaire tout en faisant savoir au Hezbollah que l’État hébreu n’aurait rien contre la présence de ce parti dans un gouvernement d’union à Beyrouth, et la voie serait libre à l’extermination “pacifique” du dernier petit noyau intégriste chiite qui s’oppose à l’inexorable courant dominant du chiisme, retrouvant les voies orientales de la liberté politique, et de la liberté tout court. » « Petit et grand Hezbollah » – Le Figaro, 15 octobre 2007

« (la Tunisie) qui, seule, présente aujourd’hui dans la région, un modèle de société civile véritablement pré démocratique … avec … des libertés encore inexistantes ailleurs. Celle d’aller et de venir, de créer son entreprise sans être accablé par une parafiscalité politique écrasante » – Le Figaro, 23 mars 2005

« Non, à tout prendre, je préfère que les Frères musulmans soient cooptés par les militaires égyptiens qui gardent l’essentiel du pouvoir plutôt que de les voir gagner des élections libres, instituant un Tariq Ramadan comme ministre de la Culture. Je soutiens donc le maintien des dictatures les plus éclairées possibles – voire pas éclairées du tout – en Egypte et en Arabie saoudite plutôt que l’application, dans ces régions du monde, des principes démocratiques qui, dans l’immédiat, ne seraient que porteurs de désordres et de violences. » – Le Figaro, 6 septembre 2004

« La guerre [entre l’Irak et les Etats-Unis en 2003] n’aura peut-être tout simplement pas lieu. Cette conviction que nous avons repose sur une observation minutieuse de certains faits, sur certaines hypothèses que tout le monde ne partage pas, mais aussi sur des intuitions et des appréciations psychologiques, qui, elles, pourront s’avérer erronées (…) la volonté d’utiliser des armes de destruction massive par Al-Qaïda est incontestable, tout comme l’est l’existence d’arsenaux de ce genre au Moyen-Orient, notamment en Irak autrefois. Les Américains ont donc voulu éviter la mise en contact et la collusion de ces deux idéologies meurtrières, probablement un peu avant que les problèmes ne se posent réellement. Et je ne peux pas leur donner totalement tort. » – Le Figaro, 8 mars 2003

« La Grèce pourrait être forcée après des émeutes, essentiellement étudiantes (…), de créer un gouvernement d’union nationale. On aurait ainsi la dictature bienfaisante de 90% des électeurs grecs contre le peuple grec lui-même. Évidemment cette formule a de quoi choquer, elle n’est pas définitive. Mais en tout cas, elle est nécessaire car l’exemple grec peut faire tâche d’huile, et il faut vaincre aujourd’hui les corporatismes. » Source : arretsurimages.net

alad226220868g.jpg« J’ai été élevé dans l’idée communiste. Pas du communisme soft. Mon père était laïc agressif. Je suis revenu au judaïsme traditionnel. J’ai fait tout un chemin. Je suis allé à la synagogue libérale israélite. J’ai commencé à m’intéresser à Israël, j’ai commencé à m’intéresser à l’histoire juive. Finalement les liens affectifs culturels profonds me relient au peuple juif, à l’ensemble du peuple juif. J’ai fait tout un chemin qu’on peut appeler de retour même si j’aime pas cette expression bondieusarde. Autrement dit, je me suis rendu compte que mes liens affectif me reliaient à l’ensemble du peuple juif. (…) Je m’intéresse aux marranes, aux juifs cachés, aux disciples de Sabbatai Tsevi, aux tribus perdus… je trouve qu’il y a quelque chose de poignant que même dans des circonstances extraordinaires, le judaïsme se soit préservé. » Conférence sur le thème « Judaïsme normatif et judaïsme vivant » organisé par Beit Haverim (« groupe juif gay et lesbien de France ») Source : beit-haverim.com

« La bataille pour le “oui” sera dans ces conditions évidemment la grande bataille pour la liberté de notre continent, et je l’espère la grande défaite de tous ces altermondialistes qui ont tout à la fois la candeur et l’impudence de se déclarer “antilibéraux”, disons simplement ennemis de la liberté. » – Le Figaro, 20 octobre 2004

« Ce que les violences agitatoires des illuminés communautaristes de Seattle et de Prague révèlent comme un symptôme grossissant c’est la mise en place à l’échelle planétaire d’un front anti-mondialiste qui rappelle trait pour trait le front anti-libéral de la Révolution conservatrice née de la crise européenne des années 1872-1896. » – Le Monde, 23 novembre 2000

Sa nébuleuse

Membre du conseil d’administration de l’Union libérale israélite de France (ULIF)

Conseiller de l’ancien président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman, et membre du bureau exécutif.

Membre l’Appel unifié juif de France.

Appartient à la loge La Lyre de Salomon de la Grande Loge nationale de France (GLNF) en 2000. Selon Alexandre Adler, « la GLNF est beaucoup moins à droite que vous semblez l’imaginer. La sensibilité de la plupart de ses membres sur les grandes questions de société est très ouverte. Ils sont anti-FN, antiracistes, favorables à l’avortement et à l’égalité hommes femmes… Ce sont des gens comme eux qui ont préparé l’avènement de Sarkozy.» « Les nouveaux francs-maçons » – Le Point, 24 janvier 2008

Membre du club « Le Siècle »

Membre du Bilderberg

Il est un des rares journalistes à participer à la session européenne de la Trilatérale en 1995, et se rend avec son épouse aux week-ends de la filiale française de l’Aspen-Institute.

Ils ont dit

« Il se défend vigoureusement d’“utiliser les journaux pour faire de l’agitation sioniste”. La preuve, il milite pour l’entrée de la Turquie en Europe. Il croit même à l’évolution positive de l’Islam, même s’il combat sa “détermination à faire l’histoire”. Pour le reste, il fonce dans le tas. Il garde en tête un vieux dicton yiddish de sa mère : “Quand on te crache à la figure, il ne faut pas dire qu’il pleut.” Ainsi témoigne-t-il en justice contre le producteur de France Inter Daniel Mermet, une “sombre brute”, accusé d’avoir laissé s’exprimer complaisamment un auditeur antisémite sur la boîte vocale de l’émission Là-bas si j’y suis. Il assure ne vouloir bâillonner personne. Juste profiter de l’arène pour “défendre les siens” dans ce “climat de pogroms encouragé par des prédicateurs”. Il vomit tout ce qui ressemble de près ou de loin à la gauche morale. Attac, les 35 heures, le “bobotisme culturel”, les Drac, la “complaisance égalitaire”… Il déteste le “débraillé de gauche”, les moustaches généreuses de José Bové : “Je n’aime pas les Pierre Poujade qui se font passer pour des Mahatma Gandhi, surtout quand cela se termine par de l’antijudaïsme ordinaire », dit-il à Paris Match.” « Surrégime » – Libération, 19 juin 2004

« “Il ne voit l’histoire que du côté du manche”, résume bien Philippe Thureau d’Angin, son ex-collègue, directeur de Courrier international. “Du côté des pouvoirs, jamais du côté des peuples. C’est drôle pour un ancien marxiste, non ?” Ibid.

« Notre zapping éventuel est sans espoir. Chez les experts en légitimation, les cumuls et les “relations d’interconnaissance” sont de règle : disposer d’une tribune garantit presque qu’on s’en verra proposer une autre. (…) Alors directeur éditorial de Courrier international, Alexandre Adler avait également rejoint cette station (Europe1) peu après son arrivée au Point, puis à L’Express, mais avant de passer au Monde, puis au Figaro, et alors qu’Arte lui avait déjà confié la charge d’une émission hebdomadaire. Depuis, Alexandre Adler dispose aussi d’une chaire radiophonique dans le journal du matin de France Culture. N’ayant pas plus le temps de se déplacer jusqu’au studio qu’il n’a celui de vérifier toutes les informations – ou intuitions – de ses éditoriaux, il dégoise depuis son domicile ». Serge Halimi, Les nouveaux chiens de garde. Nouvelle édition actualisée (2005) et augmentée.

« Autre singularité française, la France, en seconde position derrière les États-Unis, représente, en la matière, le plus important vivier de transfuges du militantisme révolutionnaire vers le néo-conservatisme contemporain. Un vivier constitué essentiellement par la nouvelle génération politique de la « gauche extrême mutante ». Le signal avait été donné à l’époque de la guerre froide soviéto-américaine (1945-1990) par Annie Kriegel, éditorialiste vedette du journal de la grande bourgeoisie française « Le Figaro », qui est ainsi passée de l’Ultra-stalinisme à l’Ultra-sionisme, sans le moindre sas de décompression. Son neveu par alliance, Alexandre Adler, empruntera le même cheminement intellectuel, vingt ans plus tard, allant jusqu’à lui succéder à son poste au sein du même journal, payant son dû en forgeant le concept de « fascislamisme », comme équivalent contemporain, dans l’ordre de la stigmatisation, de l’expression « Juif bolchevique » de l’époque de la guerre froide. » « De l’endogamie entre Média et Politique en France » (oumma.com)

« … que ce personnage dispose d’une surface médiatique démesurée compte tenu de ses compétences approximatives, de ses connaissances sélectives, de ses ignorances opportunes et … de ses obsessions, voilà qui pose davantage problème. Une surface médiatique proportionnée à l’ampleur d’une imposture » (Médiacritique(s), n°1, Octobre 2011). Voir également la rubrique « Les facéties d’Alexandre Adler » (acrimed.org)

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«Migrants»: la grande reculade d’Angela Merkel

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«Migrants»: la grande reculade d’Angela Merkel
 
Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue.
 
Journaliste, écrivain
Ex: http://bvoltaire.fr 
 

Angela Merkel, c’est un peu une Martine Aubry à l’allemande, avec la même tête d’infirmière qui battrait ses malades ; la même bondieuserie aussi : un père pasteur pour la première et un autre quotidiennement assidu à la messe pour la seconde. Sauf qu’Angela, elle, a un peu mieux réussi son parcours politique que Martine. Jusqu’à aujourd’hui, nonobstant.

Ainsi, le grand show des réfugiés, traité par nos médias comme une resucée d’Holiday on Ice version barcasses. À ce qu’il nous fut prétendu, c’était le grand transport amoureux. Bras grands ouverts aux… aux on ne sait plus trop quoi, « migrants », « réfugiés », « clandestins », « fouteurs de bousin » en puissance ?

Pour madame le chancelier, l’urgence était de lutter contre l’extrême droite, un peu comme madame le maire de Lille. D’où cette déclaration foutrement virile, pour une dame à la beauté si fragile : « Les citoyens ne devraient pas suivre ceux qui descendent dans la rue remplis de haine et d’hostilité envers les autres… » Fort bien, mais à ce détail près (voir nos éditions précédentes) que 30 % du gros million de « migrants » en question ne parlent pas un traître mot d’arabe ; ce qui signifie qu’ils viennent de partout, sauf de cet Orient mis à feu et à sang, par Daech certes, mais également par les guerres aussi idiotes que criminelles menées par l’Occident.

Dans les 70 % restants, plus de la moitié sont de forts gaillards, célibataires et parfaitement en âge de se battre contre la « barbarie islamiste ». Du coup, l’opinion publique allemande paraît se retourner, tant les nouveaux arrivants ne leur semblent pas précisément être enfants de Woodstock. Du coup aussi, et ce, de manière des plus logiques, un mouvement tel que PEGIDA (acronyme de patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) recommence à avoir le vent en poupe.

Ce qui oblige la même Angela Merkel à aller mendier une médiation turque à Ankara, capitale d’un pays dans lequel il vrai que déjà plus de deux millions de « réfugiés migrants » aimeraient bien aller se refaire la cerise en Allemagne, pays du presque plein-emploi.

« Presque », la nuance est de taille, sachant que l’Allemagne est forte d’une fécondité à peu près aussi vaillante que celle des derniers Pygmées et que la dondon en question demeure à ce jour sans enfants. Il faut donc de nouveaux travailleurs afin de faire tourner la puissante machine industrielle d’outre-Rhin, qu’ils soient plus ou moins qualifiés ou pas. L’immigration, armée de réserve du grand patronat, l’affaire n’est pas neuve depuis Karl Marx.

De manière plus symbolique, mais médiatiquement fort efficace – au moins durant les premiers jours – de la grande feria berlinoise : solder une bonne fois pour toutes la sulfureuse réputation allemande, eu égard aux zeures-les-plus-sombres-de notre-histoire…

Sur le papier, le bidule était programmé pour fonctionner. Dans la réalité, c’est une tout autre histoire. Car Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue, si ce n’est à un jeu de c… !

Michel Houellebecq’s Submission

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Michel Houellebecq’s Submission

Michel Houellebecq
Submission: A Novel
Trans. Lorin Stein
London: Heinemann, 2015

Submission.jpgMichel Houellebecq is one of the finest novelists living today. His most recent novel, Submission, is now out in English. It confirms my long-held suspicion that Houellebecq is a man of the Right, whether or not he admits it to us, or even to himself.

Houellebecq has long been one of the most savage critics of liberal decadence and cant. But Submission reveals that he is also a student of far Right literature, showing a broad familiarity with demographics, eugenics, Traditionalism, European nationalism, distributism, biological race and sex differences, Identitarianism (which he calls “Indigenous Europeanism” in the book), and the critics of Islam.

 [3]Submission (a translation of “Islam”) tells of a Muslim takeover in France in 2022. The National Front and a fictional Muslim Brotherhood party make it into the runoff in the French national election. On election day, they are neck and neck. Ballot boxes are stolen, invalidating the entire vote. Another vote is scheduled for the following Sunday, but in the meantime, the conservative and Socialist parties join the Muslims in a “Republican Front” to keep Marine Le Pen out of power. Once installed, the Muslim Brotherhood institutes sweeping educational, economic, and foreign policy reforms designed to make Muslim hegemony permanent. Belgium is the next to fall, but all of Europe is doomed due to the political and economic integration of the Muslim world into the European Union.

Houellebecq’s scenario is highly unlikely, at least in the time-frame he specifies. But lack of realism does not prevent science fiction from being an instructive mirror for modern society, and the same is true of Submission, which is less about Islam than about the weaknesses of modern France — and of its would-be defenders on the radical Right — that make them susceptible to a Muslim takeover. Although millions will read this book, I believe that its chosen audience are the intellectuals and activists of the nationalist Right. Houellebecq wants us to succeed. He wants us to save Western civilization. But he does not think we are quite up to the task, so he offers some sage advice.

The End of Democracy

 [4]The first lesson of Submission concerns the political process. The Left and the center-Right are both committed to dissolving France into Europe and then into global “humanity.” They are more opposed to French nationalism than to Islam, even though Islam represents a repudiation of their liberal and Republican values. They hate the National Front, and the nation it represents, more than they love themselves and their values. Therefore, out of suicidal spite, they would be willing to put France under a Muslim regime.

But wouldn’t the Left and center-Right wake up eventually and resist as the Muslims began to implement their program? Houellebecq thinks not. The Left would be unable to protest because Islam is a sacred non-white, non-European “other,” and the Right would be unable to protest because they are bourgeois cowards who follow the lead of the Left. The fact that both groups fear Muslim violence does not help either. (None of them fear Right-wing violence, however.)

But if liberal democracy is a sordid, pusillanimous sham which is willing to deliver the nation and itself to destruction, then why is the National Front seemingly committed to democratic legitimacy? Putting a Muslim party in power is not politics as usual, in which power circulates between different branches of the same elite. It is the emergence of a new elite with a radical revolutionary agenda. Islam aims at irreversible change, hence it punishes apostasy with death. It is not just a flavor of liberal democracy that can be installed by a minor tantrum of the voters and then reversed on whim at the next election.

If this is how democracy ends, then why is the Right unwilling to end democracy in order to save the nation? Houellebecq sets up a scenario in which the only salvation of France would be a Right-wing revolution or military coup, followed by both massive ethnic cleansing and an épuration of the ruling classes, including “the soixante-huitards, those progressive mummified corpses — extinct in the wider world — who managed to hang on in the citadels of the media, still cursing the evils of the times and the toxic atmosphere of the country” (p. 126).

It goes without saying that the Muslims are willing to kill and die to get their way, but the Right, apparently, is not. In Submission, as in Jean Raspail’s The Camp of the Saints, even the most martial and patriotic French are so rotted with humanitarian cant and cowardice that they allow their country to be destroyed rather than use force to preserve it. I refuse to believe that the French Right is quite that decadent and that Marine Le Pen or her successor would allow a great nation with a venerable tradition of revolutions, coups, and dictatorships to perish out of cuckservative good sportsmanship.

Why are young Rightists not entering the French army and police forces? Why are they not opening private security firms? If none of this had occurred to the leaders of the National Front and the Identitarians, it has now. If so, perhaps Houellebecq will some day be remembered as the Rousseau of the next (and final) French Revolution.

Post-Democratic Legitimacy

The next lesson of Submission concerns how to legitimate a post-democratic society. And make no mistake: even though the form of elections might be maintained, the Muslim Brotherhood would never allow itself to be voted out of power. Specifically, how would the Muslim Brotherhood neutralize its most committed enemies on the far Right, the traditionalist Catholics, the Identitarians, and the National Front? Simple: by instituting reforms that they wanted all along.

The Muslim Brotherhood is in no hurry to impose sharia law. The French may not fight for nation and freedom, but they will fight for alcohol and cigarettes. Christians and Jews will not be persecuted. The Muslims realize that the future belongs to the population that has more children and passes on their values to them. The native French population is shrinking. In a few generations, they will be virtually extinct, and those who remain will be powerless to resist sharia law. So all the Muslim Brotherhood has to do is wait.

In the meantime, they are content to reform the educational system, one of the bastions of the Left. Muslims are given the option of a completely Muslim education. Co-education is abolished. Female teachers are pensioned off. Schooling is mandatory until only the age of 12. Vocational training and apprenticeships are encouraged. Higher education is privatized. The public universities are Islamized with huge influxes of petrodollars. Non-Muslim male faculty and all female faculty are given early retirements with full pensions.

In the economic realm, the Muslim Brotherhood eliminates unemployment by giving incentives to women to leave the workplace and return to family life. Small, family-owned businesses are encouraged through adopting Catholic distributist policies. Welfare spending is slashed dramatically, forcing people to work in good times and to depend on their families and religious communities in hard times.

sub.jpgIn the social realm, the patriarchal family is reestablished as the norm. Women are encouraged to choose families over careers. Sexual modesty in dress, behavior, advertising, and popular culture is rapidly adopted. Oh, and Muslim men are allowed up to four wives.

Crime, which is mostly Muslim crime to begin with, plummets, perhaps because they feel that France is now their country and they no longer wish to trash it.

Now, dear reader, ask yourself: wouldn’t you wallow in Schadenfreude to see the Leftist academics, feminists, and welfare scroungers get theirs? Wouldn’t you rejoice at such pro-family reforms? And that’s the problem.

In the long run, under Muslim rule, France will disappear, and the only force that could prevent it is the far Right. But the far Right, like every other group, has a majority of short-sighted people and a minority of far-sighted ones. The far-sighted can only mobilize the short-sighted based on their present discontents. Drain the sources of discontent, and the far-Right constituency will grow complacent. And without followers, the leadership will be powerless.

The far Right is also a coalition of people with varying complaints. Only a minority are true racial nationalists who realize that to be French, one must be white. A black can be a French citizen, speak French, eat French food, and be a Roman Catholic. Thus citizenship, language, culture, and religion are not essential to being French. But whiteness is.

Many Rightists do not see this, however. They are broad-brush anti-modernists and reactionaries; traditionalists with a large or small “T”; anti-feminists, masculinists, and “Men Going their Own Way”; or devotees of dead or dying religions and deposed dynasties. Such vague and anachronistic yearnings will never be fully satisfied anyway. There will never be another king Clovis, who will re-Christianize France. So many of these people would be quite happy to live under a moderate Muslim regime which is traditional, patriarchal, hierarchical, and appeals to transcendent values.

After all, we have ample evidence of impotent Rightists being willing to accept vague approximations to their values and submerge their reservations, as long as the approximation is better organized and more active than the Right, which isn’t hard. Thus in America, I have seen actual National Socialists converted into fervent enthusiasts for Ron Paul, Vladimir Putin, Alexander Dugin, Catholicism, Orthodox Christianity, Traditionalism — anything, really, as long as it appears to be a sizable and well-organized opposition to the existing establishment. You know very well what such weak reeds would do when confronted with an actual Muslim regime. After all, opposing Islam would be “anti-traditional.”

There are many lessons for White Nationalists here. First, never let a Muslim regime come to power. Instead, prevent that — and gain power for ourselves — by any means necessary. Second, we must work relentlessly to focus our people on the paramount importance of race and not to fall for approximations and half-measures. Third, once we have power, we should not be in any hurry. All we need to do is hold onto power — which means postponing more radical reforms for a later date — and be content to set social processes in motion that will in the long-term lead to the sort of society we want. Focus on education and the family. Be kind to workers and small businessmen. Encourage the white population to grow and the non-white population to emigrate [6]. Deliver prosperity, security, and peace to our constituents. And then wait.

The Jewish Question

Now you may be wondering where the Jews fit into this. As Guillaume Durocher points out [7], Houellebecq hints at the importance of Jewish power, but in his narrative, Jews have no agency whatsoever. They simply slouch off to Jerusalem when the Muslim Brotherhood comes to power. In France today, however, Jews are a formidable political force, and Muslims are far weaker than their numbers would predict. Indeed, Jews have played a dominant role in encouraging Muslim immigration and empowerment, and in stigmatizing French resistance. Perhaps Houellebecq thinks that Islam will turn out to be another golem that turns on its Jewish masters. Maybe he wishes to focus specifically on the susceptibility of the French to Muslim domination. Or perhaps he thinks that Jews can be persuaded to change sides, which strikes me as extremely naive [8].

Surrender and Collaboration 

The next lesson of Submission concerns the psychology of surrender and collaboration. The main character of Submission is François, a 44-year-old professor of 19-century French literature in Paris. (He is a specialist on Joris-Karl Huysmans.) François is an only child (of course), the offspring of two selfish baby-boomers (divorced, of course) of the type that Houellebecq so masterfully skewers in his other books. He has had no contact with his parents in years, and he learns of their deaths only after the fact.

François is obsessed with sex (of course, since this is a Houellebecq novel). He has never married (of course). Instead, he has a series of transient relationships with young female students, who always seem to be the ones who break it off (of course), perhaps to show how strong they are.

François’ intellectual life is as empty as his personal one. The author of a brilliant dissertation, he has published one book, been promoted to full Professor, and now whiles away his time with petty academic politics.

Although a student of French literature, François knows very little about France. He seems utterly cut off from any sense of national identity. Left to his own devices, he eats nothing but Oriental, Middle Eastern, and Indian food, generally of the frozen or take-out varieties. (Let that sink in for a minute. How could any self-respecting Frenchman eat shwarma?) He lives in Paris’ Chinatown. He envies his Jewish soon-to-be-ex-girlfriend’s tribal identity, ruefully remarking that, “There is no Israel for me.” (Yes, but who made it so?)

François is also a chain-smoker and a massive alcoholic, although these hardly distinguish him from other European men today.

Desperately unhappy, François tries to follow Huysmans’ path into the Catholic Church, hoping it will provide a ready-made, all-encompassing meaning for his life. But it does not take. At one shrine, he has a quasi-mystical experience, but he interprets it as hypoglycemia. On another attempt, at a monastery, he flees after three days from the cold, discipline, deprivation, and forced sociability back to his solitude, cynicism, and cigarettes. Christianity demands sincere commitment, which François cannot give, and it offers very few creature comforts, which he cannot give up.

Naturally, François’ utter self-absorption goes along with political passivity. He barely took notice of politics until his country was torn away from him, and then he did absolutely nothing to fight it. When he hears of the possibility of a civil war, he wonders only if the deluge can be postponed till after his death. The very idea of fighting or dying for France would never have crossed his mind. But men who care about nothing higher than comfort and security, no matter how clever and civilized they may be, are no match for men who are willing to kill or die for higher values, no matter how stupid and primitive they may be.

After the Muslim takeover, François is forced into early retirement at full pension. But then he is slowly reeled back in by Robert Rediger, the Belgian-born convert to Islam who is put in charge of the educational system. First, at Rediger’s instigation, François is invited to edit an edition of Huysmans for the prestigious French publisher Pléiade. Then Rediger invites him to a reception, where they meet. At the reception, Redinger invites François to his home for a conversation, where Rediger reveals that he is recruiting distinguished scholars from the old system for the new Islamic University of Paris-Sorbonne. All François need do is convert to Islam, which he does.

Why does François convert to Islam rather than Catholicism? One reason is that Christianity is a feminine religion that inspires contempt, and Islam is a masculine religion that inspires admiration. But the main reason seems to be the fringe benefits. Christianity offered him swooning and self-denial. Islam offered him self-assertion and material advancement: a job at the Sorbonne, a huge salary, a house in a fashionable part of Paris, and most importantly, a cure for his sexual frustration and loneliness. Rediger offers him three wives, for starters: young, nubile, submissive Muslim girls to share his bed and bear his children.

Why does Houellebecq center his narrative on an academic? Because this novel is a thought experiment. Academia is the stronghold of the Left, which is still the strongest metapolitical force in our society, and if Islam can break its resistance, it can break anything else. Houellebecq realizes that academic males are pretty much all sexually frustrated wimps, dorks, and slobs: beta males oppressed by strong womyn in both their professional and personal lives. He believes they would welcome a regime that forces modesty in dress and advertisements, so they are not constantly tormented with sexual thoughts; a regime that restores male dominance in the workplace and bedroom; a regime that suppresses feminism and encourages female submission. Being married to four modern Western women sounds like hell on earth, but Islam might make polygamy quite workable. Houellebecq supports something I have long suspected: fundamentalist religions appeal to beta males as a way of controlling women. (“Jesus wants you to make me a sandwich, dear.”)

Polygamy, of course, is not the white way. But Rightists need to take note. Feminism is probably the greatest source of misery for men, women, and especially children today. White Nationalism is all about restoring the biological integrity of our race. That means not just creating homogeneously white living spaces for the reproduction and rearing of our kind, but also restoring traditional (and biological) sex roles: men as protectors and providers, women as mothers and nurturers. If we can promise to restore stable and loving families and homogeneous, high-trust communities, we can drain the swamps in which Leftists breed. After all, how many Leftists do you know who are lonely, dysfunctional, socially alienated products of broken families and communities?

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Beware the Traditionalists

The most interesting character in Submission is Robert Rediger, the Education then Foreign Minister of the new regime. He is a master of persuasion who knows that academics suffer above all from sexual frustration and unrequited vanity. He is a master of religious apologetic, meaning that he is an exceedingly clever liar. He claims that the Koran is a great poem of praise for creation, when it is closer to gangsta rap both as poetry and edification. He claims that polygamy is eugenic, which it might be if Muslims didn’t marry blacks and their own first cousins.

Rediger is a large, masculine man, which makes him an unusual academic. But this comes as no surprise when we learn his history. As a young man in Belgium, Rediger was an ardent Right-wing nationalist. But he was never a racist or fascist, mind you. Just a broad-brush reactionary anti-modernist who wrote a dissertation on Nietzsche and René Guénon, anti-modernist thinkers with radically incompatible premises. This does not, however, prevent Rediger from shifting from one perspective to another whenever it suits him. Nietzsche destroyed Christianity for Rediger, and Guénon offered him a way into Islam, a religion he sees as more compatible with masculine and vitalist impulses.

The lesson here is obvious: if racial integrity is not paramount, then Traditionalism is a vector of Islamization. A demythologization of Traditionalism has long been on my agenda, and Houellebecq has convinced me to step up the timetable. Such an argument has two prongs. First, as I argued in my review of Jan Assmann’s Moses the Egyptian [11], the Traditionalist thesis of the transcendent unity of religions is actually heretical according to the Abrahamic faiths, Judaism, Christianity, and Islam, which reject all other religions as false. Second, the Traditionalists are well aware of this problem. Thus their assertion that the Abrahamic faiths are compatible with Traditionalism is merely an attempt to trick their adherents into tolerating esoteric paganism. (Arguing this thesis would require a reading of Ibn Tufayl’s Hayy Ibn Yaqzan [12] and Guénon’s Initiation and Spiritual Realization [13] and Perspectives on Initiation [14].)

There is no Allah, and Muhammad was not his prophet. Therefore, whatever power Islam possesses is grounded in nature. If there is an overall lesson to Submission, it is that if our civilization falls out of harmony with nature and ceases to pass on its genes and values, it will be replaced by a civilization — no matter how backward and primitive — that is capable of doing so. And European man will disappear in a tide of fast-breeding, savage Sand People.

The Left and center-Right are deferential to Islam because they are decadent and devitalized. They sense its greater vitality, including its potential for violence. These people want to be subjugated, because no tyranny is worse than the fate of the atomized individual floating in the void of liberal, consumerist modernity. Liberal democracy and capitalism supply every human need, except to believe, belong, and obey. If our race is to be saved, then White Nationalists need to bring our societies back into harmony with nature. Whites must be forced to submit to our own nature, or we will end up submitting to aliens. And to do that, White Nationalists need to become an even more formidably vital — and intimidating — force than Islam. Clearly we’ve got work to do.

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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[1] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/Submission.jpg

[2] Submission: A Novel: http://www.amazon.com/gp/product/0374271577/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0374271577&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=VLLJIFMJN4TEPYU4

[3] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/soumission1.jpg

[4] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/German.jpg

[5] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/behodolas.jpg

[6] the non-white population to emigrate: http://www.counter-currents.com/2014/06/the-slow-cleanse/

[7] Guillaume Durocher points out: http://www.counter-currents.com/2015/02/michel-houellebecq-soumission/

[8] extremely naive: http://www.counter-currents.com/2012/10/innocence-of-muslims-guilt-of-jews-interests-of-whites/

[9] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/MichelHouellebecq.jpg

[10] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/01/Muslimprotest.jpg

[11] review of Jan Assmann’s Moses the Egyptian: http://www.counter-currents.com/2014/06/moses-the-egyptian/

[12] Hayy Ibn Yaqzan: http://www.amazon.com/gp/product/0226303101/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0226303101&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=XL5RYZLX7G5KXBBF

[13] Initiation and Spiritual Realization: http://www.amazon.com/gp/product/0900588357/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0900588357&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=C5HBSFW6UIKXH5QZ

[14] Perspectives on Initiation: http://www.amazon.com/gp/product/0900588322/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0900588322&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=SE4EDVIZOTNFDGO4

Las raíces religiosas del pacifismo

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Las raíces religiosas del pacifismo

por Manuel Fernández Espinosa

Ex: http://culturatransversal.wordpress.com

La insustancialidad del pacifismo rebañego

El pacifismo viene definido por el diccionario de la RAE como: “Conjunto de doctrinas encaminadas a mantener la paz entre las naciones”. Pero esas doctrinas de las que se nutre el pacifismo son muy variadas y es por ello que me propongo hacer una inspección sobre este asunto.

Aunque se pueden traer a colación muchos antecedentes del pacifismo diremos que el pacifismo tiene una médula religiosa, como vamos a tener ocasión de ver abajo. Sin embargo, en un occidente desacralizado, el pacifismo que se estila prescinde de esta dimensión religiosa, ofreciéndose una versión apta para todos los públicos, sin que comporte mayor compromiso que la escenificación más o menos patética de un deseo de paz evanescente.

A falta de un compromiso real que sí puede encontrarse de forma plena en lo religioso hasta el “heroísmo pacifista” (sea la religión que sea), el “pacifismo” occidentalista no deja de ser una ideología que sirve como instrumento de dominio de masas. Su funcionalidad está desnaturalizada y no deja de ser un recurso que el poder económico y político emplea a su conveniencia. Y el mecanismo que este “pacifismo rebañego” sigue es tan simple como lo podemos ver en no pocas de sus manifestaciones de la historia más reciente.

Image: Gandhi en Italie dans les années 20, conversant avec des jeunes garçons du mouvement "Balilla"

BalillaGandhi1931-30b19.jpgUn suceso trágico de índole bélica impacta en la opinión pública, mediante los medios de intoxicación de masas (llamarle “medios de comunicación” sería convertirse en cómplices de las conspiraciones del poder), inmediatamente se desencadena un efecto sobre las masas, recogiéndose lo que se había calculado recoger: lo mismo la adhesión masiva a una intervención militar que la recepción de “refugiados”. El pacifismo fue empleado magistralmente por el comunismo soviético que, durante la Guerra Fría, lo exportó a sus sucursales en todos los países que permanecían bajo la férula estadounidense: se minaba así la combatividad de la opinión pública de los países capitalistas y se neutralizaba cualquier esfuerzo bélico procedente de los gobiernos. Dábase el caso paradójico de que, mientras en occidente los comunistas reclamaban la “paz”, los países comunistas seguían rearmándose. La lección ha sido aprendida por las demás potencias, independientemente de su signo político.

El pacifismo de las religiones de extremo oriente

Prevalece una enorme ignorancia en cuanto a las religiones y no parece que nadie quiera remediarla. Es por ello que se tiende a generalizaciones totalmente equivocadas. Se ha llegado a admitir una clasificación de las religiones en:

Religiones violentas.

Religiones pacifistas.

Entre las religiones violentas, el Islam y el Cristianismo cargan con la peor de las famas: el Islam por su “yihad” y el Cristianismo por sus “Cruzadas” de antaño. Y esto se hace con el máximo desdén intelectual hacia la complejidad que podemos hallar tanto en el Islam (sunnitas y chiítas) como en el cristianismo (protestantes, ortodoxos y católicos). Por ser enormente problemático, este tema lo dejamos a un lado, para centrarnos en el “pacifismo religioso” que es el que nutre al “pacifismo rebañego”. Éste, el rebañego, tiene una imagen parcial de la realidad de las religiones consideradas como “pacifistas”, las de Extremo Oriente y, como es de esperar, no actúa en consecuencia como sí que actuaron los grandes ejemplos del “pacifismo religioso”, el mismo ejemplo que -sin “religión” y degradado a icono o eslogan publicitario- reclama para sí.

Las religiones del Extremo Oriente son conceptuadas como “pacifistas”, lo que muestra el abrumador desconocimiento que el occidental tiene de las mismas.

He dicho más arriba que el pacifismo, en efecto, es de índole religiosa. Puede verse en sus dos figuras mundialmente más representativas: Lev Tolstoi y Mahatma Gandhi. Gandhi ha sido convertido en un icono del pacifismo rebañego, prescindiéndose de sus motivaciones y, por supuesto, sin animar a nadie a reproducir el ejemplo de su determinación.

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Gandhi y la “Ahimsa”

Mahatma Gandhi (1869-1948) empleó el pacifismo por razones estrictamente religiosas, sin dejar por ello de perseguir una finalidad política: luchar incruentamente por expulsar a Gran Bretaña de la India y alcanzar la independencia de su nación. Y este pacifismo gandhiano nunca fue obstáculo para que Gandhi admirara a Benito Mussolini y al fascismo italiano (algo que ignora la mayoría de pacifistas de rebaño). Es cierto que Tolstoi ejerció una formidable influencia sobre el pensamiento de Gandhi, pero la inspiración de Gandhi no hay que encontrarla en el “El Reino de Dios está en Vosotros” de Tolstoi, sino en el concepto religioso y filosófico de la tradición india: la “Ahimsa”. Y aquí debemos aclarar un poco la procedencia de este término sánscrito.

La “Ahimsa” suele traducirse como “no-violencia”, pero sería más apropiado traducirlo como “no hacer daño”. Puede encontrarse en los textos de la “Upanishads”, pero la “Ahimsa” fue asimilada por algunas modalidades del hinduísmo, del budismo y del jainismo. Sin embargo, es tal el desconocimiento de las diversas tradiciones de Extremo Oriente que se considera que todo el hinduísmo, todo el budismo y todo el jainismo la acepta con el mismo rigor. Eso ha dado una imagen de “benevolencia” (muy buen rollo) a estas religiones que está muy lejos de hacerles justicia.

Ahimsa en el hinduísmo

Estas tres religiones son tan antiguas como para haberse ido complicando en su despliegue y su complejidad es más de la que puede sospechar el necio occidental, ese que se apresura a identificar hinduísmo y budismo con la “no-violencia”.

El hinduísmo fue el suelo sobre el que surgieron tanto el budismo como el jainismo. Pero en el hinduísmo la “Ahimsa” no puede entenderse como un concepto permanente en el tiempo ni tampoco generalizado socialmente, dado que la doctrina de las “varnas” (las castas) establece con claridad meridiana que la sociedad hindú se halla estratificada en cuatro órdenes sociales con obligaciones y derechos muy distintos: los brahmanes, los ksatryas (guerreros), los vaisyas (mercaderes) y los siervos (sudras). Atendiendo a la segunda de las castas hindúes vemos que esta religión antiquísima admite la función militar como algo necesario para la defensa de la sociedad. A lo largo de su historia, el hinduísmo ha manifestado que, si bien es cierto que existe una tendencia por el “no hacer daño”, la violencia es algo necesario. Lo vemos clamorosamente en el “Bhagavad Gita” (perteneciente al Mahabharata, aproximadamente siglo III a. C.) En el “Bhagavad Gita”, Krisna (avatar de Visnú) le dice a Arjuna (que duda si combatir a sus parientes):

“¿De dónde este decaimiento
te ha invadido en el riesgo,
impropio de un noble, que aleja del cielo,
que no trae gloria, oh Arjuna?

No vayas a caer en cobardía, hijo de Prtha.
Es algo que no es propio de ti.
La vil debilidad del corazón
arrojando lejos, yérguete, Destructor de enemigos”.

Krisna termina convenciendo a Arjuna de la necesidad de entrar en batalla y aniquilar físicamente a sus adversarios mediante la guerra, en la persuasión de que los muertos que siembre sobre el campo de batalla, bien mirado por encima del mundo de las apariencias, no mueren, puesto que se reencarnarán.

Según el cómputo de las edades que rigen para el hinduísmo, estamos (en nuestros presentes días) en el llamado “Kali Yuga” (la edad oscura) en que abunda la contienda, la ignorancia, la irreligión y el vicio y se vaticina en el hinduísmo que para dar fin al colmo de este exceso del mal vendrá otro avatar de Visnú, Kalki, que destruirá a los demonios para abrir la siguiente edad llamada “Satya Yuga”. Es interesante reparar en el asombroso parecido que muestra la iconografía del Kalki hindú con nuestro Santiago Matamoros.

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Ahimsa en el budismo

El budismo que goza en occidente de tantas simpatías y una proyección considerable no puede tampoco decirse que sea pacifista en bloque. Si bien es cierto que la “Ahimsa” es el primero de los diez preceptos y el primer elemento de la disciplina moral, sería imposible comprender el fenómeno de los samuráis japoneses (budistas) si la “Ahimsa” fuese un precepto practicado en toda su radicalidad. Esto se debe al mismo despliegue del budismo que tan diversos frutos ha dado dependiendo del terreno sobre el que ha florecido, hasta tal punto que no puede decirse que el budismo zen o el budismo tibetano sean lo mismo, por mucho que participen de una base común. La tendencia occidental de considerar el budismo como algo “puro” es un error de enfoque. El budismo tuvo sus propios sincretismos allí donde aterrizó, como ocurrió con el Bön (chamanismo prebudista) tibetano y el shintoísmo japonés.

Ahimsa en el jainismo

Si hinduísmo y budismo son bastante desconocidos en occidente (ver una fotografía del Dalai Lama no es comprender el budismo tibetano, p. ej.), mucho más se ignora el jainismo, cuyo fundador Mahavira (llamado Jina, el Conquistador) fue contemporáneo de Buda. Los jainas están divididos desde el año 79 d. C. en “svetambaras” (tradición más relajada) y los “dighambaras” ´(los más estrictos) que practican el nudismo. Los jainas tienen, a modo de mandamientos, los Grandes Votos (mahavratas) para los religiosos y los Pequeños Votos (anuvratas) para los laicos y aquí la “Ahimsa” se estipula para ambos.

Gandhi encontró en su propia tradición la inspiración para su “Ahimsa”, elemento fundamental del “pacifismo” religioso de Extremo Oriente, pero -como podemos ver- se trata de una de las muchas vías que se proponen en el abigarrado y complejo mundo donde tienen arraigo aquellas religiones. Y, lejos de ser una actitud ampliamente generalizada, el pacifismo religioso es una vía muy particular, abrazada por algunos singulares personajes, no por la sociedad en su conjunto; lo que nunca se les ha ocurrido a los hindúes y budistas es practicar a rajatabla el “pacifisimo religioso”, pues ello, ante la amenaza de un enemigo violento, significaría el exterminio de sus feligresías.

Conclusión

El pacifismo puede dividirse, a nuestro juicio, en dos grandes clases:

-El Pacifismo religioso que nos merece todo el respeto en sus grandes figuras, algunas veces heroicas, pero que es un fenómeno bastante extraño incluso en las religiones que son consideradas como sustancialmente “pacifistas”.

-El Pacifismo rebañego que no es más que la occidentalización del pacifismo religioso, desustanciado y convertido en ideología que sirve a intereses políticos, sobre todo para dominar y debilitar a las masas. Y que no nos merece ningún respeto, como no nos lo merece cualquier cosa que ha dado esa perversión de la Cristiandad que se llama “occidente”.

Fuente: Raigambre