mardi, 08 novembre 2016
Historiker: Deutschland droht Staatszerfall
|
|
|
Ex: http://www.mmnews.de |
|
Das Wertesystem der Kanzlerin, die Folgen der Flüchtlingspolitik, die Erosion des staatlichen Gewaltmonopols - wie geht es weiter in Deutschland? Historiker Prof. Baberowski im Gespräch mit Joachim Steinhöfel. „Herr Professor Baberowski, wenn man sie fragt: ‚Für welche drei Dinge steht Angela Merkel als Politikerin ohne Wenn und Aber ein?‘ Was fällt Ihnen dazu ein?“ Die Antwort sollte jeder gehört haben! Joachim Steinhöfel im Gespräch mit dem Historiker Prof. Dr. Jörg Baberowski über Merkel, die Folgen der Flüchtlingspolitik und die Erosion des staatlichen Gewaltmonopols. Baberowski glaubt nicht, das sich an der Flüchtlimgspolitik der Regierung etwas ändert. Wenn jedoch in den nächsten Jahren nichts passiert, dann wird es laut Baberowski nicht nur zu einer Staatskrise sondern zu einem Staatszerfall kommen.
|
12:48 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jörg baberowski, allemagne, europe, actualité, affaires européennes, immigration, réfugiés |
|
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Le Bug !...

Le Bug !...
Nous reproduisons ci-dessous l'éditorial du dernier numéro de Centurie News (n°9, 4 novembre 2016) qui est consacré aux élections américaines et à ce qu'elles révèlent...
Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com
Le Bug
Les élections aux Etats-Unis se terminent le 8 novembre au soir. A moins d’une semaine de ces élections, les sondages semblent encore donner une avance en terme de nombre de sièges de grands électeurs à Clinton, tandis que Trump s’approche et dépasse parfois cette dernière en pourcentage d'intentions de vote. Le résultat est incertain et à cette heure, rien ne permet d'anticiper les résultats. Mais quoi qu’il en soit, cette élection marquera un tournant de l’histoire du monde et ce, pour plusieurs raisons.
D’une part, au cœur de la puissance politique, économique et militaire de notre époque, une véritable opposition s’est manifestée. Les élections, qui étaient depuis 30 ans l’occasion d’une opposition factice entre membres modérés d’une élite globalement solidaire, ont laissé la place à un affrontement direct, dur et sous l’œil de l’opinion publique internationale, entre deux candidats que presque tout oppose (Voir Centurie News n°2). Cette opposition fixe la ligne de fracture entre deux destins devenus irréconciliables pour l’Amérique : redevenir une nation ou rester le bras armé d’un empire financier transnational.
Cette campagne a mis en lumière les gouffres d’intérêts entre deux camps qui s’appuient sur des populations bien distinctes : d’un côté, une élite aux pratiques mafieuses (chaque nouvelle publication de Wikileaks permet d’en mesurer l’étendue) appuyée sur des bourgeoisies libérales, des minorités sexuelles ou des minorités ethniques qu’elle manipule, alimente et promeut grâce à une politique sociale structurellement déficitaire. Le remboursement des intérêts de ces déficits alimente d’ailleurs un cœur financier resté pour l’essentiel dans l’ombre. De l’autre, une classe moyenne blanche sinistrée par la mondialisation soutenue par des bourgeoisies conservatrices, rejointe par des travailleurs, artisans, employés et entrepreneurs encore insérés économiquement et socialement mais inquiets des effets visibles de la mise en oeuvre de l'agendade la société ouverte : immigration, chômage, pauvreté, déstructuration des normes, marchandisation, violence, destruction de la nature, etc.
Sur le plan médiatique, cette campagne fut tout aussi marquée. D’un coté, les médias de masse occidentaux, renforcés par le géant Google (Facebook et Twitter étant globalement restés plutôt neutres) et une armada d’ONG, de spécialistes rémunérés, de publicitaires, de people et de journalistes. De l’autre, une population sans médias ou presque, partageant son stress, son enthousiasme, ses informations et ses colères sur les réseaux et les courriers des lecteurs avec une myriade de petites ONG et de médias alternatifs, et une contribution qui restera historique, celle de la communauté informatique alternative mondiale qui, sous la houlette de Wikileaks, a joué un rôle clé dans cette titanesque confrontation.
On ne peut évidemment pas ignorer les possibles contributions financières, technologiques ou autres, d’Etats étrangers à cette campagne dont il reste difficile de mesurer l’importance exacte. Le rôle d’une partie des cadres de l’Administration américaine, qui ne veulent pas se résoudre à ce que leur pays poursuive sa course vers la société ouverte, reste lui aussi à déterminer. En effet, l’intervention du FBI à une grosse semaine de l’échéance et les soutiens militaires dont bénéficie Trump ne laissent aucun doute sur le rôle discret de ces acteurs du jeu.
Autre effet de cette campagne, l’incroyable amateurisme du clan Clinton a dévoilé au monde entier, et dans le détail, une part significative de ses connexions, ses accointances, ses faiblesses et ses orientations stratégiques. La divulgation de dizaines de milliers d’emails du cœur organisationnel d’Hillary Clinton, connecté à celui de la Maison Blanche et à des réseaux financiers, médiatiques et fédéraux, rendra probablement très compliqué l’exercice de son mandat, au moins dans un premier temps. A cela s’ajoutent les risques réels pesant sur elle et son mari d’inculpations dans un grand nombre d’affaires graves dans les mois à venir.
Les Français eux, se sont une nouvelle fois regardés dans le miroir de leurs politiques et de leurs médias. Sur ce point, comme sur presque tous les autres, les médias français n’ont pu, à aucun moment, restituer les enjeux réels de cette élection. Dans le protectorat qu’est devenue la France, la colère gronde aussi car les fossés révélés aux Etats-Unis y sont parfaitement transposables : l’élection encore possible de Donald Trump grâce à Julien Assange et sa communauté, aurait un effet d’accélérateur sur le processus de renouvèlement des élites de toute l’Europe occidentale dans les prochaines années. Le bug approche.
Centurie News n°9, 4 novembre 2016
12:37 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, états-unis, hillary clinton, donald trump, élections américaines, politique, présidentielles américaines |
|
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Revue de presse par Pierre Bérard Novembre 2016 (1)

Revue de presse par Pierre Bérard
Novembre 2016 (1)
Pierre Bérard
Au sommaire :
• Régis Debray s'entretient avec Marianne à propos de son livre Allons aux faits, Croyances historiques, réalités religieuses (Gallimard). Sa vision du monde est aux antipodes de celle qui nous est livrée communément par les médiatiques avançant au pas cadencé. La menace burlesque du président Hollande de traduire Poutine devant une cour pénale internationale pour crimes de guerre en Syrie le fait sourire et il met en cause la "géopolitique du tiroir-caisse" consistant à flétrir la Russie et à flatter l'opulente Arabie coupable pourtant d'exactions similaires contre les civils au Yemen, sans même mentionner nos "amis" Américains dont les "frappes chirurgicales" en Serbie, en Afghanistan, en Irak, en Syrie ou en Libye laissent sur le terrain des dizaines de milliers de cadavres innocents. Toute cette hypocrisie parce que nous sommes inféodés à une ligne qui se décide à Washington. L'Europe vit dans "un paradis kantien" et ne se soucie guère d'affronter "le monde de Hobbes" qui est celui de la réalité crue, c'est la raison pour laquelle elle peut se permettre d'adresser à la terre entière des leçons de morale (elle ne connait que "la langue des valeurs") tandis qu'elle s'exclue de l'Histoire et ne compte plus sur le théâtre du monde. Est-on en train de revenir à la normale ? Peut-être si l'on entend par là revenir "à des conflits de puissances adossées à de grandes continuités civilisationnelles". "En cas de crises, dit-il, le tribal, le clanique, qui précède bien entendu le national, refont surface. L'enfance revient en vieillissant. La couche civique la plus raffinée et donc la plus précaire se décompose et les fondamentaux remontent en force, pour restructurer l'ensemble.Voilà qui n'est pas prévu dans la théorie naïve du progrès...". Selon Debray, la France "a plus à craindre d'une américanisation achevée de ses moeurs, de ses idées et de ses institutions, que d'une islamisation. Il en appelle, pour finir, à une réforme intellectuelle et morale, ce dont il doute tant que ne surviendra pas un péril majeur. Coruscant entretien :
• Jean-Frédéric Poisson saisi d'hallucinations a cru distinguer l'influence des "lobbies sionistes et de Wall-street" à l'arrière plan de la candidature d'Hillary Clinton. Des propos qui aux États-Unis ne soulèveraient aucun scandale, chacun sachant que madame Clinton a obtenu le soutien des géants de la finance et de l'AIPAC (American Israël Public Affairs Committee) qui se vante partout de son influence sur l'échiquier politique local. Toujours est-il que Poisson a eu droit à une mémorable volée de bois vert de la part de l'ensemble du monde médiatico-politique qui dans un réflexe pavlovien a tout fait pour enterrer ce fâcheux sous des accusations grotesques. Il est vrai que le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) dont on ne sait s'il lutte contre l'antisémitisme ou s'il s'en nourrit avait donné le top-départ à la curée par un communiqué horrifié où Poisson se voyait assimilé à un vulgaire antisémite colportant l'imaginaire paranoïaque de la conspiration. Dès lors ses six concurrents à la primaire de la droite et du centre, tous commensaux du dîner (de cons) du Crif, ont fustigé ses propos et flétri son antisémitisme. La palme de la bassesse revenant sans conteste à NKM la cafteuse qui a immédiatement écrit un libelle de délation (comme durant les années les plus sombres ?) à l'instance chargée de la primaire. Dans sa diatribe elle invoquait l'antisémitisme et les théories du complot afin de révoquer la présence de Poisson au concours de la droite. Elle n'a pas du lire Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine de John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt publié il y a quelques années par les éditions La découverte bien connues pour diffuser un discours conspirationniste. Philippot a cru devoir rajouter, dans un ultime souci de respectabilité, qu'il y avait "une épidémie de complotisme dans la vie politique française" et que de toute manière "il ne partageait rien avec lui". On ne sait pas si le diligent numéro deux du FN désignait par là les déclarations du même Poisson, l'un des seuls élus de la "droite" qui s'est montré favorable à la fin du cordon sanitaire séparant la droite parlementaire du Front National.
• Jean-Michel Vernochet interviewé par François Dop au sujet de L'élection présidentielle américaine du 8 novembre. Il met en valeur les liens de subordination de madame Clinton vis à vis du complexe militaro-industriel, de Wall-street, des médias, de l'Arabie saoudite et de l'Aipac (contrairement aux assertions du Crif qui voudrait nous faire prendre les vessies pour des lanternes) et insiste sur le programme de celle qui se propose d'abonder dans le sens du régime-change en intervenant partout où les États-Unis considéreront que les "droits de l'homme" sont en péril :
• Dans ses chroniques de RTL Éric Zemmour souligne tout d'abord les cotés paradoxaux du candidat Trump (première référence). Il enregistre dans une autre chronique les zigs-zags et les errements de la politique extérieure française vis à vis de la Russie de Poutine, la sanctionnant puis tentant de se rabibocher avec elle. Dernier exemple en date, l'annulation de la visite que devait effectuer Poutine en France le 19 octobre (seconde référence) puis il aborde la question turque, soulignant que tous ceux qui s'étaient réjouis de la prochaine admission dans l'Union de ce pays au régime "d'islamisme modéré" fustigent aujourd'hui la dérive autoritaire d'Erdogan. Ces éternels gogos ont été floués, assure Zemmour, puisque d'Erdogan s'est servi d'eux pour réduire l'influence de son armée, dernier bastion du kémalisme laïque. Et voici que "le grand calife" veut rétablir la peine de mort, histoire d'en finir une bonne fois pour toutes avec ses adversaires. C'en est trop pour les Européens ! Mais il les tient par le chantage : qu'il ferme sa frontière et l'Europe respire, qu'il menace de l'ouvrir au flot des "réfugiés" et c'est la panique à bord du Titanic européen. Nous sommes sous l'emprise de sa menace (troisième référence) :
• Renaud Girard grand reporter au Figaro et bon connaisseur du Proche-Orient déclare dans cet entretien que quand il y a guerre il y a toujours crime de guerre contrairement à une vision naïve de l'histoire. Ceux qui sont les véritables auteurs des tueries de masse sont ceux qui pensent "que leur idée de la justice, de la démocratie et des droits de l'homme est plus importante que la paix" c'est à dire les néo-conservateurs et leurs émules. Il réhabilite la realpolitik qui dans les actes se montre beaucoup plus conforme aux idéaux de paix. Son raisonnement est nourri de l'exemple emblématique de l'Irak. Le réalisme consiste à négocier avec Bachar dès que l'on a choisi Daech et ses clones comme ennemi principal, car Bachar n'est responsable d'aucun des attentats qui ont frappé la France. Alors qu'Al-Nosra affilié à Al-Qaeda (qui "fait du bon boulot", dixit Fabius) a émis un communiqué après les attentats de novembre 2015 pour féliciter Daech. La France, assure-t-il, a malheureusement complètement disparu du Proche- Orient alors qu'elle avait un rôle très important à jouer. Nous ne sommes même plus invités aux grandes conférences sur la Syrie alors que nous sommes l'ancienne puissance mandataire. Pourquoi ? Notre pays a commis l'erreur de devenir "le caniche des États-Unis" or les caniches n'ont aucune utilité. Un point de vue perspicace prônant pour la région un fédéralisme tempéré, bien éloigné de la rhétorique creuse que partagent tous les médias de grand chemin qui font chez nous la pluie et le beau temps :
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, pierre bérard, france, revues, journaux, presse, médias, europe, affaires européennes |
|
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Victor SEGALEN – Un siècle d'écrivain (Documentaire, 1995)
00:05 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : victor segalen, littérature, littérature française, lettres, lettres françaises |
|
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook




Mise en ligne par Arthur Yasmine, poète vivant.