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lundi, 04 février 2019

Colloque à Genève: L'Europe, le réveil ou la mort

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De la violence en politique

Emmanuel Macron, bien qu’ayant été l’élève du philosophe Paul Ricœur, semble contrevenir aux principes élémentaires de la social-démocratie, voire ceux du libéralisme social.

La question de la violence dans les conflits politiques n’a jamais été aussi d’actualité depuis le début de la contestation sociale dite « des Gilets jaunes », et ce comme le décrit Baptiste Legrand de L’Obs dans son article du 13 janvier (cliquez ici).

Les provocations, les intimidations, les menaces de mort et les agressions gratuites fusent : entre des manifestants et des élus, des déguisés en Gilets jaunes et des journalistes, des Gilets jaunes et des Gilets jaunes et entre des politiques eux-mêmes. Violence verbale contre violence verbale, ou bien violence physique contre violence verbale… Personne n’est épargné. Le problème est que seule la violence visible serait insupportable pour l’ordre libéral-libertaire. Voilà une autre forme de puritanisme : « Couvrez ce poing que je ne saurais voir ».

Résultat : le Président Macron fait profil bas et essaie tant bien que mal de ne pas céder à son instinct primaire, le mépris de classe. La crise actuelle est, sur le plan philosophique, autant celle de l’humanisme que celle de l’individualisme. Parce que l’individu est à la politique ce que l’atome est à la physique : celui-ci est une bombe à retardement. Dans ce contexte électrique, tout le monde perd son sang-froid, y compris les intellectuels : certains justifient l’usage de la violence du côté des Gilets jaunes alors que d’autres réclament celui des armes létales par les forces de l’ordre. Tels sont les signes d’une société en perdition où la haine attire exponentiellement la haine.

Il faut donc savoir si la grave crise sociale que traverse actuellement le pays relève de la révolte ou de la révolution. Car, entre demander la démission du gouvernement et exiger celle du Président, il n’y a qu’un pas. Et quand les cyniques pensent qu’on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs, les esprits belliqueux ajoutent que « la guerre est la simple continuation de la politique par d’autres moyens » (Clausewitz). C’est un fait : que ce soit en interne comme en externe, les civilisations n’échappent jamais à la sempiternelle dialectique de la guerre et de la paix (évoquée par Héraclite d’Éphèse). Devant un mouvement à la tonalité de plus en plus révolutionnaire, le jeune monarque présidentiel sera appelé à se muter en Léviathan.

Dans une société libérale où « l’homme est un loup pour l’homme » (Thomas Hobbes), Jupiter tient à rester insaisissable tel un serpent. D’ailleurs, beaucoup confondent en lui charme et charisme. À présent, la France ressemble à un foyer de cinq enfants turbulents tenus à bout de bras par une pauvre mère célibataire. Où est la figure emblématique du Père ? Voilà sans doute à quoi mène l’apologie pompeuse des familles non-traditionnelles. Pourtant féru de philosophie, Macron devrait méditer la formule de Pascal : « L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête. »

Le rôle de tout politique en social-démocratie est de veiller à ce que le recours à la violence soit toujours proportionné à l’agression. Tel un chef d’établissement public, il doit veiller à ce que la poussière reste sous le tapis. N’ayant jamais exercé de mandat local, Macron n’a pas le goût pour les territoires. Il n’a clairement pas le sens de l’Histoire et n’est pas en mesure de comprendre que la France est une nation avant d’être une administration.

Saine colère irlandaise

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Saine colère irlandaise

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

Roscommon est une bourgade de quelque 5 000 habitants dans le comté de Connacht non loin de la frontière avec l’Irlande du Nord. Dans la matinée du 16 décembre 2018, des vigiles mandatés par un organisme bancaire expulsaient de sa ferme Michael Anthony McGann ainsi que les personnes qu’il logeait, Geraldine, sa sœur, et David, son frère d’âge déjà très avancé. L’action filmée montre des individus venus de l’Ulster molester l’un des deux frères…

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En procès depuis 2009, Michael Anthony McGann conteste à la banque belge KBC une dette de 300.000 €. Que ce soit en France, en Italie, en Grèce ou en Irlande, les conditions de travail des fermiers, agriculteurs et autres paysans ne cessent de se détériorer sous l’initiative concertée de gouvernements libéraux-progressistes cosmopolites, de la mondialisation anti-écologique et des mafias bancaires. Plus que jamais, le monde agricole incarne les nouveaux forçats de la terre. Quand un exploitant agricole surendetté et fiscalement matraqué ne met pas fin à ses jours, ce sont ses proches qui l’abandonnent, c’est sa maison, ses champs, ses outils qui lui sont légalement dérobés.

Cette expulsion a indigné toute l’Irlande. Le 24 décembre suivant, plus de 700 personnes manifestaient dans les rues de Roscommon contre la tyrannie des banques à l’appel du parti d’opposition de gauche nationaliste-multiculturaliste Sinn Fein. L’un de ses élus, le député Matt Carthy, s’engagea en faveur des victimes. Ayant obtenu un rendez-vous avec la direction irlandaise du groupe belge, il les tança publiquement. Ce n’est pas tout. Quelques jours auparavant, les auteurs de l’expulsion étaient rossés et leurs véhicules incendiés. Un chien de garde y fut même abattu, ce que déplora plus tard un communiqué officiel des responsables du raid, peut-être des dissidents de l’IRA.

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La police locale a assez vite identifié tous les protagonistes, mais ce sont les vigiles qui sont surtout poursuivis. Ils ont chassé de leur domicile Geraldine et David McGann étrangers au contentieux entre leur frère et cette banque cotée à la Bourse de Bruxelles dont le slogan publicitaire est – ô ironie ! – « C’est vous qui comptez ». Le vaste soutien qu’apportent les Irlandais aux expulsés se comprend fort bien. Cette expropriation leur rappelle deux terribles périodes de leur mémoire historique. Celle, entre 1918 et 1921, des Black and Tans (« Noirs et Fauves »), ces anciens combattants britanniques de la Grande Guerre qui pourchassaient les résistants irlandais et persécutaient de vaillants civils pendant la Guerre d’Indépendance. Celle, plus ancienne, des expulsions de 1848 en pleine « Grande Famine », ce quasi-génocide perpétré par Londres avec l’approbation de l’hérésie sectaire anglicane.

Tous les Irlandais, y compris les policiers et les magistrats, gardent en eux ces événements douloureux. Ils ne veulent pas qu’ils se répètent aujourd’hui. Si la clique bankstère continue à opprimer le fier peuple irlandais, il est fort probable – et même souhaitable – qu’il revête à son tour le gilet jaune de la grande révolte des peuples d’Europe !

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 110, mise en ligne sur TV Libertés, le 28 janvier 2019.

L'intelligence française bradée aux Américains c'est ici, c'est maintenant, et c'est dans notre dos

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L'intelligence française bradée aux Américains c'est ici, c'est maintenant, et c'est dans notre dos

Quand on n'a pas d'argent pour payer ses dettes on paye en nature et c'est ce que fait le gouvernement en permettant à Microsoft de faire son marché au sens propre dans l'éducation nationale avec la complicité du ministre.
 

Guerra irrestricta, guerra civil molecular y guerra híbrida: tres modos de hacer la guerra en el S. XXI

Ex: http://www.elespiadigital.com

La guerra es “el más espectacular de los fenómenos sociales”, rezaba la consigna del prestigioso sociólogo y polemólogo francés Gaston Bouthoul. Mucho antes en el tiempo, el llamado “Profeta de la Guerra Estatal” Carl Von Clausewitz en su tratado “Vom Kriege” (De la Guerra) nos ilustraba acerca del gran desorden que representaba la guerra como duelo a gran escala, y la forma geométrica de tratar el reordenamiento en el caos provocado durante el fragor de la batalla.

Sebastián Tepedino

Leer: Guerra irrestricta, guerra civil molecular y guerra híbrida: tres modos de hacer la guerra en el S. XXI