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mercredi, 13 septembre 2023

L'Allemagne en crise, symbole d'une Europe dirigée par des amateurs en déroute

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L'Allemagne en crise, symbole d'une Europe dirigée par des amateurs en déroute

Enrico Toselli

Source: https://electomagazine.it/germania-in-crisi-simbolo-di-uneuropa-guidata-da-dilettanti-allo-sbaraglio/

En période de difficultés, de crise, nous avons besoin de dirigeants intelligents, bien préparés et capables de répondre rapidement aux défis qui se multiplient. La crise de l'Europe, après tout, est là. Une question d'hommes et de femmes. Qui, au lieu de diriger un pays ou les institutions européennes, semblent de plus en plus aptes à participer aux spectacles de Maria De Filippi.

Pensez à Ursula von der Leyen. Ou à Christine Lagarde. Toutes deux responsables du désastre politique et financier de l'Union européenne. Mais la situation n'est pas meilleure au niveau national. Le symbole de l'effondrement européen, l'un de ses plus insignes symboles, est sans conteste Olaf Scholz. Le chancelier allemand est à la tête de ce qui était autrefois la "locomotive européenne", mais qui est devenu l'homme malade du Vieux Continent. Il a réussi à entraîner le pays le plus dynamique dans la récession.

Lui et la bande d'incompétents dont il s'est entouré. Sociaux-démocrates, verts, libéraux : une coalition non seulement improbable, mais surtout incompétente. Dépourvue de toute capacité de décision autonome en matière de politique étrangère. Oubliant que c'est précisément sur les relations internationales que reposait la puissance économique de l'Allemagne.

L'industrie allemande s'est développée grâce à l'énergie bon marché fournie par la Russie. Mais le triste Olaf a préféré se transformer en larbin de Biden. Et il a même permis aux Ukrainiens de détruire les gazoducs. Sans rien dire. L'industrie a donc perdu en compétitivité. Et elle a perdu des marchés. Avec des entreprises allemandes qui, pour plaire au maître américain, ont abandonné la Russie. À commencer par les usines automobiles, promptement remplacées par des usines chinoises qui, en ces mois difficiles même pour Pékin, ont augmenté leurs exportations de plus de 100 %. Grâce aussi à Olaf l'empoté.

Ainsi, le chancelier s'est retrouvé avec du gaz fourni à des prix fous par son ami et allié les États-Unis. Avec l'appauvrissement de la classe moyenne entraînant une réduction de la consommation. Avec l'affaiblissement des échanges avec la Chine parce que le maître de Washington dit que Pékin est un danger. Et face à une situation désastreuse, il vient de décider d'envoyer de nouvelles montagnes d'argent à Zelensky.

Il s'étonne ensuite que les sondages révèlent que le soutien à la dite extrême droite augmente rapidement. Mais, en vrai démocrate, il s'est attaqué au problème. Changer de politique pour répondre aux exigences populaires ? Pas du tout, le démocrate sincère qu'est Olaf a demandé à la justice d'interdire le parti de droite qui ose remettre en question la servilité du larbin allemand. Si le peuple n'est pas d'accord, changez de peuple.

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