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dimanche, 27 juillet 2025

Syrie : le conflit par procuration entre la Turquie et Israël

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Syrie: le conflit par procuration entre la Turquie et Israël

par Davide Malacaria

Source: https://www.piccolenote.it/mondo/siria-il-conflitto-per-p...

Les affrontements en Syrie – au centre desquels il convient d'évoquer ceux qui se sont déroulés dans la région de Sweida, habitée par les druzes – ont causé plus de 500 victimes, avec la menace d’une forte augmentation, car le fragile cessez-le-feu, obtenu avec difficulté, vacille.

Tout a commencé avec le chaos qui a suivi la chute d’Assad, lorsque le terroriste de confiance de l’Occident, Ahmed Al-Sharaa, anciennement Mohammad al Golani, a été porté au pouvoir à Damas. Il était d’abord le chef d’une faction de l’État islamique, puis d'Al-Nusra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, un terroriste formé, comme le leader de l’État islamique al-Baghdadi et beaucoup d’autres, dans les prisons américaines, dont il a été libéré en 2011, au début des événements qui visaient le changement de régime en Syrie.

Après la chute d’Assad, Ahmed Al-Sharaa, aidé par Ankara qui l’avait guidé pour le compte de l’Occident lors du changement de régime, a eu du mal à recoller les morceaux de la Syrie, largement causés par sa propre action. Mais peu à peu, grâce à Ankara, il a réussi à rétablir une apparence d’État, même si beaucoup ne faisaient pas confiance à ce terroriste en costume-cravate, et refusaient de lui remettre les armes.

Cela a donné lieu, en mars dernier, aux pogroms de Latakia et Tartus, où plus de mille alaouites, branche dissidente du chiisme ayant soutenu le président Assad, ont été brutalement massacrés par ces anciens terroristes qui avaient pris le pouvoir.

Une partie aussi de la communauté druze, minorité avec une religion très particulière, a évité la consigne, mais leur insubordination a été en partie tolérée, car cette communauté bénéficiait de la protection israélienne qui, après la chute d’Assad, a étendu son influence dans le Golan et les régions environnantes, déclarées unilatéralement zones démilitarisées.

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Tous les druzes ne sont pas heureux de recevoir cette protection intéressée, bien au contraire. Beaucoup la rejettent comme une ingérence indue, mais pour les ambitions expansionnistes de Tel Aviv, déterminée à devenir une puissance mondiale grâce à sa mainmise sur le Moyen-Orient, cela ne représente qu’un détail secondaire.

Passons aux derniers événements: ce qui a déclenché le chaos actuel, qui a commencé, incidemment, un autre 11, funeste, précisément le vendredi 11 juillet, lorsqu’un jeune druze a été enlevé alors qu’il se rendait à Damas. Un événement plutôt fréquent dans cette région, où depuis longtemps, il y avait des frictions et des affrontements entre druzes et bédouins locaux.

Mais cette fois, les combats ont été de plus grande ampleur, obligeant Damas à intervenir en force. Mais au lieu d’éteindre l’incendie, l’intervention l’a en fait enflammé, les druzes accusant les forces de Damas de protéger leurs amis bédouins, également musulmans sunnites, et de déclencher des affrontements plus vastes entre druzes et l’armée syrienne, qui ont fait plus de 100 victimes.

Un conflit inégal, où les druzes sont voués à souffrir. Mais comme il était évident, Tel Aviv a envoyé ses forces pour défendre les druzes, qui constituent aussi une minorité bien intégrée dans l’État israélien.

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Et voici que la situation se retourne: l’armée syrienne ne pouvait rien contre l’aviation israélienne, qui non seulement a bombardé Damas, mais a également lancé des attaques contre la capitale, frappant le ministère de la Défense, en guise d’avertissement aux maîtres du jeu.

Une intervention qui a fait s’effondrer le réseau, que Washington a patiemment tissé ces derniers mois, espérant faire de la Syrie une sorte de pont entre la Turquie et Israël, consolidant la mainmise d’Ankara sur le pays tout en renforçant celle d’Israël sur le Golan, avec, pour couronner le tout, l’adhésion de Damas aux Accords d’Abraham, ce qui constitue un autre cadeau pour Tel Aviv. Le tout financé par l’argent du Qatar et d’autres monarchies sunnites, à qui Washington a confié la reconstruction du pays, dont bénéficieraient les intérêts turcs et israéliens.

Tous heureux, en apparence. Si ce n’est que le chaos créatif, soit la stratégie des néoconservateurs américains déployée depuis longtemps pour remodeler le Moyen-Orient, fonctionne peu lorsqu’on l’applique à la réalité, car le chaos est par nature destructeur.

Ni les convergences parallèles entre Netanyahu et Erdogan, évidentes dans de nombreux dossiers au Moyen-Orient malgré leur antagonisme joué pour la galerie, ne peuvent suivre un parcours non conflictuel comme d’autres partenariats à distance. L’expansionnisme d’Israël ne peut que entrer en conflit avec le rêve néo-ottoman d’Erdogan.

Si le fragile cessez-le-feu actuel, déjà brisé par des affrontements localisés risquant de déclencher de nouveaux incendies, a été une petite victoire de Washington, qui a négocié entre les parties en rassurant la Turquie qui voyait vaciller son influence sur le pays voisin, il est également vrai que cette fois la Russie et la Chine sont entrées en jeu pour préserver un minimum d’ordre dans la région.

Car elles savent toutes deux que l’objectif d’Israël est toujours le même: provoquer le chaos aux portes de l’Iran. Si la Syrie tombe dans le chaos, celui-ci se propagera inévitablement en Irak, qui redoute depuis longtemps cette possibilité, au point d’avoir renforcé ses frontières.

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Sans compter que la situation menace aussi le fragile Liban, déjà confronté aux incursions israéliennes incessantes et illégitimes, ainsi qu’aux pressions de l’envoyé américain pour le Liban et la Turquie, le funeste Tom Barrack, qui opère en tant que gouverneur colonial dans la politique du pays des cèdres.

Sa mission est d’éliminer le Hezbollah du Liban, en commençant par son désarmement, pour le livrer ensuite aux mains d’Israël. Il agit avec une certaine agressivité, allant jusqu’à proférer des menaces: si la milice chiite ne respectait pas les diktats de Washington, le pays reviendrait à l’époque de Bilad al-Sham, quand il faisait partie de la Grande Syrie.

Un projet qui, bien qu’il soit démenti, est toujours chuchoté par les néoconservateurs et par Ankara, comme le montre un article de The Cradle sur l’influence turque croissante, par le biais d’un bureau spécial à Damas et dans la ville libanaise de Tripoli, dont le port constitue une infrastructure éminemment stratégique. À cela s’ajoutent des rumeurs recueillies par i24NEWS sur la demande des autorités syriennes aux États-Unis de prendre le contrôle de la ville en échange de leur adhésion aux Accords d’Abraham. Telle est la sinistre nature du chaos créatif, qui a déjà causé beaucoup de souffrances dans la région.

De Rotterdam à Gênes, les ports européens deviennent (aussi) des bases militaires

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De Rotterdam à Gênes, les ports européens deviennent (aussi) des bases militaires

Andrea Muratore

Source: https://it.insideover.com/difesa/da-rotterdam-a-genova-i-...

Les ports européens sont de plus en plus actifs quand il s'agit de gérer la transition des scénarios internationaux, et par conséquent de leurs activités économiques, vers une phase plus complexe et chaotique, marquée par une incertitude accrue sur le plan géopolitique et une nouvelle importance accordée à la préparation face à de potentielles crises mondiales. En cas de conflit à grande échelle, la logistique portuaire jouerait un rôle déterminant, et les pays européens doivent mobiliser largement leurs infrastructures pour se préparer à toutes éventualités. 

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Gênes : la nouvelle digue à usage dual

La semaine dernière, le ministère italien des Infrastructures a, par exemple, officialisé la présentation d’un projet à usage dual (militaire et civil) de la nouvelle digue du port de Gênes, qui pourra accueillir non seulement des navires marchands, pétroliers et cargos, mais aussi, potentiellement, des transports de troupes, des porte-avions légers, des destroyers, des frégates, des patrouilleurs et autres navires. De plus, Gênes deviendra un hub stratégique pour la mobilité militaire, qui en Italie est développée avec un soin particulier pour les réseaux ferroviaires et les ports. 

En cas de crise de guerre pouvant mettre en danger la sécurité nationale italienne ou d’une détérioration de la situation dans les pays proches de l’Italie, Gênes devra devenir une base intermodale et interopérable avec d’autres structures situées dans la mer Méditerranée. Elle devra réserver une partie des stocks et de la logistique aux forces armées et être connectée efficacement au terminal situé à l'arrière des infrastructures portuaires. 

Comme l’écrit “Il Secolo XIX”, deux projets financés par la Commission européenne visent à consolider la stratégie de Gênes, dont un de 29 millions d’euros pour renforcer le parc ferroviaire en dehors de la muraille, un plan qui “a un objectif évident du point de vue portuaire, mais allonger les voies jusqu’à 750 mètres permettrait aussi de faciliter les manœuvres des convois militaires à l’intérieur du port de Gênes.” À cela s’ajoutent 6 millions d’euros pour renforcer le viaduc de Binasco, et, note le principal journal ligure, “la troisième infrastructure à usage dual se trouve à La Spezia,” où “près de 10 millions d’euros seront investis dans les connexions de la gare La Spezia Marittima,” motivés par “la nécessité d’allonger les voies à 740 mètres.” 

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Rotterdam : un port pour l’OTAN

La première infrastructure portuaire italienne s’intègre ainsi pleinement dans la planification stratégique avec laquelle l’Europe veut éviter de dépendre des goulets d’étranglement systémiques qui ont émergé dans la logistique et les communications, afin de pouvoir faire face plus organiquement à une future crise sécuritaire à l’échelle continentale. 

Plus encore, la décision stratégique du plus grand port européen, Rotterdam, est de commencer à réserver une partie de l’espace à la logistique militaire, visant à soutenir les structures de l’OTAN en Europe. Le port néerlandais est vital pour la logistique atlantique, et avec la ville belge voisine d’Anvers, Rotterdam joue un rôle critique dans l’arrivée de moyens militaires, d’armements et de biens pour les troupes et armées. Jusqu’à présent, il n’a cependant jamais disposé d’un quai dédié à la Défense. 

“Les Pays-Bas, en accord avec leurs alliés de l’OTAN, se sont engagés à augmenter les dépenses de défense à 5% du PIB,” note le Financial Times, en rappelant que “en mai, le ministère néerlandais de la Défense a annoncé que Rotterdam devrait fournir un espace pour la manutention de plus de navires transportant des cargaisons militaires à la demande de l’OTAN,” et que “le terminal à conteneurs de Rotterdam est le seul lieu où l’on peut transférer en toute sécurité des munitions d’un navire à un autre.” 

Rotterdam pourrait ainsi devenir un pivot d’un système de sécurité des approvisionnements et de la logistique, pouvant, dans une optique intermodale et résiliente, relier en étoile les bases les plus stratégiques de l’Europe du Nord : d’Anvers et des bases néerlandaises de Vlissingen et Eemshaven à Rostock, en Allemagne, en s’appuyant sur la ville portuaire des Pays-Bas. La préparation pré-guerre intégrera de plus en plus l’utilisation duale des infrastructures, militaire et civile, comme garantie pour une sécurité accrue et une meilleure préparation à toute crise. 

Ce monde chaotique et compétitif impose des changements systémiques: de la Méditerranée à la Mer du Nord, en Europe, cette tendance inévitable devient de plus en plus comprise.

Quand, derrière la Personne, il n'y a personne

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Quand, derrière la Personne, il n'y a personne
 
Claude Bourrinet
 
J'ai remarqué que le terme « personne » revenait régulièrement, vocable assez vague et creux, comme « chose », « faire », qui évite de trouver un mot plus précis et plus riche.
 
On ne peut s'empêcher de penser qu'il est employé dans un monde où errent les hommes « sans qualité », sans différenciation, sans singularité. Une « personne » est, au moins, un homme ou une femme, un piéton, un automobiliste, un cycliste, un adolescent, un homme mûr, un vieillard, un riche, un pauvre, un être laid ou beau, un individu négligé ou strict, un vivant placide ou agité, bref, un être dont on peut, en principe, déterminer l'identité, qui occupe un espace et affirme sa singularité dans le temps, dans son devenir.
 
Il est vrai que la société de masse arase la personnalité, laquelle redevient visible et lisible dans une vraie conversation, dans des conditions de convivialité suffisantes. Encore que, l'habitus persistant, ce qui est soustrait l'est souvent définitivement. Cela explique le malaise que l'on éprouve lorsqu'on parle avec certaines... personnes, lisses et transparentes, derrière lesquelles n'est que vide, et qui donnent le sentiment qu'on s'adresse à la télévision.
 

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Certes, « personne » pourrait évoquer le personnalisme d'Emmanuel Mounier, qui cherchait, entre l'individualisme pathétique du capitalisme et le collectivisme éradicateur du communisme, une troisième voie, qui aurait donné à l'être humain une assise et une profondeur que la société moderne lui avait enlevées. On pourrait s'attacher à cette idée, et, somme toute, utiliser le mot « personne » comme une marque de respect et reconnaissance de la dignité d'autrui.
 
C'est ne pas compter sur la duplicité, la tartuferie d'une époque qui retourne les mots comme des gants. Souvenons-nous de l'ironie orwellienne de 1984, où les slogans du régime disent exactement le contraire de ce qu'ils clament : « La guerre c'est la paix. La Liberté c'est l'esclavage. L' ignorance c'est la force. »
 
La « personne », qui devrait être l'homme intègre, lesté de la gravité de l'existence, est devenue, dans notre monde, un fantôme.
Il faut se souvenir que « personne » vient du latin persona, masque de théâtre « à travers » lequel on parlait, mais, à l'origine, "imagines maiorum", ces effigies de cire portées par des acteurs mimant les gestes du défunt « ressuscité », enduit qu'on avait collé sur le visage des chefs, pour en garder l'empreinte, et que l'on promenait dans les rues de Rome, avec toute la procession des membres du clan, de la « gens », ainsi que la suite de ses « clients ».
 
Où sont les « ancêtres » ? Où est la mémoire de la nation ? Cherchera-t-on, chez l'interlocuteur, les traces physionomiques, les caractères tangible d'un héritage humain ? Toute cette mémoire a été rabotée par la machine à uniformiser de la société moderne, par la disparition de la noblesse, de la paysannerie, de l'artisanat, de la classe ouvrière, par ce moulin à produire un agglomérat d'employés de bureaux et de consommateurs, lovés dans le cocon confortable de la grégarité bêtifiante.

13:24 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, personne | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Est-ce la fin de Zelensky?

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Est-ce la fin de Zelensky?

Andrea Marcigliano

Source: https://electomagazine.it/la-fine-di-zelensky/

Zelensky, le petit, minuscule et envahissant tyran de Kiev, semble arrivé à la fin de sa route.

Beaucoup de signaux indiquent qu’il perd presque tout soutien.

À commencer par celui, évidemment essentiel, de Washington.

Trump ne l’a jamais estimé. Et ne l’a jamais considéré comme utile. Au contraire, il l’a toujours vu comme une créature de Biden. Et comme un obstacle concret à ses propres stratégies.

Des stratégies qui visent à détendre les relations avec Moscou. Et cela pour des raisons économiques – l’importation de matières premières dont la Russie est un grand producteur – ainsi que pour des raisons purement politiques.

Le problème de Trump, c’est Pékin. Un rival commercial de première importance. Et le président américain sait bien qu’en isolant la Chine de Moscou, il pourra tenter d’affaiblir la concurrence chinoise dans la guerre en cours. Une guerre commerciale, du moins pour l’instant, mais une guerre quand même.

Donc Zelensky doit être houspillé hors des sphères du pouvoir à Kiev. D’une manière ou d’une autre. Parce qu’il a trop souvent dépassé les limites, instauré une dictature personnelle, s’est enrichi, lui et son cercle, aux dépens des Ukrainiens. Qu’il a envoyés à la boucherie.

Et il doit aussi être chassé parce que Poutine n’a aucune intention de négocier avec lui. Il le considère, non sans raison, comme illégitime. Et si Zelensky restait en place à Kiev, il n'y aurait aucune possibilité de rétablir la situation.

Il n’y a donc que deux solutions: soit les Russes arrivent jusqu’à Kiev et effacent l’Ukraine des cartes géographiques, soit il y aura la guerre totale. Que Trump ne veut absolument pas.

Donc Zelensky doit partir. En douceur ou par la force. Et à Kiev, quelqu’un, probablement un militaire, doit prendre le pouvoir et négocier officiellement avec le Kremlin. Et il faut aussi que ce nouveau personnage soit accepté par Poutine.

Le petit, minuscule, tyran de pacotille, cependant, ne semble pas vouloir se rendre. Il s’est probablement trop identifié à son rôle, et tente, désespérément, de s'accrocher au pouvoir. En espérant le soutien des Anglais et des Européens.

Un espoir vain. Car, malgré leurs discours et leurs promesses (n'es-ce pas, Madame Meloni ?), les Européens, sans les États-Unis, ne sont tout simplement pas capables d’affronter la Russie.

Et Poutine le sait très bien.

En attendant, la rue à Kiev s’enflamme. Elle demande, à haute voix, la démission de Zelensky.

Je peux me tromper, mais il me semble que cette mobilisation est fabriquée. Préparée et provoquée par des centres de pouvoir occidentaux. Emanant de Washington. De Trump, pour être clair.

Zelensky a toujours contrôlé le pays, en déployant une censure stricte et une répression violente.

Et cette politique, disons, s’est accentuée au cours des deux dernières années.

Il est donc très peu probable que les manifestations demandant sa démission soient « spontanées ».

Il est plutôt envisageable de les voir comme un signal clair de Washington. Qui veut un changement de personnage dans la triste farce que les Américains ont mise en scène à Kiev.

Pour lui, pour cet acteur jadis forcé à se hisser au pouvoir, c’est désormais la dernière cloche qu'il entend sonner.

Et s’il ne le comprend pas, en se retirant dans l’un des paradis fiscaux où il a amassé des fortunes volées à l’Ukraine, ce sera peut-être le glas.