jeudi, 12 décembre 2013
Halte à l’hystérie médiacratique
Jean Ansar
Ex: http://metamag.fr
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mercredi, 04 décembre 2013
Pressedienst - November 2013

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jeudi, 07 novembre 2013
Presseschau November 2013

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dimanche, 20 octobre 2013
Greenwald et la légitimité de l’insurrection antiSystème

Greenwald et la légitimité de l’insurrection antiSystème
Ex: http://www.dedefensa.org
La nouvelle est connue et explosive parce qu’elle est d’importance ; en valeur qualitative, elle ridiculise l’“événement” pathétique qui a paraît-il sauvé le monde du vote par le Congrès de la fin du shutdown et du relèvement de la dette, comme illustration très réaliste de la ruine et de la dissolution de l’usine à gaz qui conduit le Système... Le départ de Greenwald de la galaxie Guardian vaut bien en termes de communication et d’importance politique, par les temps qui courent, tous ces “actes” politiques grotesques des directions politiques du Système, engluées dans leur impuissance et leur aveuglement conformiste. Le poids qualitatif de Greenwald dans le système de la communication avec ses retombées politiques est énorme, de l’ordre d’une importance mondiale quand l’on mesure ce que ce journaliste a réalisé avec l’affaire Snowden/NSA et tout ce qui s’en est suivi. D’autre part, selon la rareté de l’information encore disponible puisque la nouvelle a été “fuitée” (Buzzfeed.com le 15 octobre 2013) et que les acteurs n’étaient pas prêts à la présenter au public, un commentaire conjoncturellement précis est difficile et prématuré à la fois. Par contre, l’esprit de la chose est d’ores et déjà évident et vaut d’être, lui, largement commenté.
Nous allons conjoncturer à partir d’évidences en notre possession, nous dirions d’évidences accessibles à tous, à partir de l’action publique de Greenwald. Ces évidences nous disent que ce journaliste est formidablement averti des risques politiques qu’il court ; des techniques de travail, de sécurité et de manipulation de l’internet où s’exerce sa profession ; enfin, de l’identification des menaces et des pressions s’exerçant contre lui. Tout cela nous conduit à faire l’hypothèse que Greenwald agit en connaissance de cause, de concert avec le jeune milliardaire et philanthrope spécialisé dans l’internet Pierre Omidyar, fondateur de eBay et travaillant au travers de l’entité Omidyar Network, et dont la personnalité s’avère très intéressante (dans le sens antiSystème). (La “nationalité” d’Omidyar est elle-même symboliquement très intéressante, d’un point de vue culturel : d’origine iranienne, élevée en France, arrivé à la maturité de son évolution professionnelle et “opérationnelle” aux USA ; trois références, Iran, France et USA, qui tiennent un rôle essentiel, positif ou négatif c’est selon, et politique et culturel sans aucun doute, dans les remous actuels de la crise d’effondrement du Système.)
La situation du cas examiné nous conduit, dans tous les cas pour l’instant, à écarter la considération de diverses hypothèses de type politique (manipulation, manœuvres diverses, etc.) sans nier leur possibilité mais en la jugeant très mince sinon négligeable, pour nous attacher à l’aspect à la fois technique et principiel (on le verra plus loin) d’une opération dont la finalité est pour autant extrêmement politique, et d’une politique de type révolutionnaire selon les aspects qu’une “révolution” peut prendre aujourd’hui. Il apparaît incontestable que cet événement se place notamment au cœur d’un mouvement d’expansion antiSystème du système de la communication en confirmation du constat que nous faisions le 15 octobre 2013, et même qu’il pourrait inaugurer une nouvelle époque d’offensive antiSystème du système de la communication.

Pierre Omidyar
Divers éléments disponibles viennent de différentes sources concernant l’entreprise Greenwald-Omidyar. Ils montrent qu’il s’agit sans aucun doute d’un mouvement de concentration impliquant pour la première fois d’une façon aussi structurée le moyen objectif de la puissance capitaliste (Omidyar) et la puissance intellectuelle d’influence (Greenwald). Les deux noms sont loin d’offrir un espace restrictif : au contraire, ils constituent les moteurs d’une expansion antiSystème à d’autres forces, à d’autres noms. Il s’agit d’une opération mélangeant la puissance capitaliste et les moyens de communication modernes, donc une opération classique du Système, mais dans une démarche complètement antiSystème. A notre sens, il n’y a aucune stratégie élaborée, mais la force d’une sorte de “sens de l’Histoire” pour le temps courant, sens qui est effectivement antiSystème. Il s’agit bien d’un schéma classique d’inversion, et de retournement de la puissance du Système contre le Système (stratégie de Sun-tzi).
Voici donc quelques-uns de ces “éléments disponibles”...
• Concernant le nouveau partenaire de Greenwald : «Omidyar, who is chairman of the board at eBay Inc but is not involved in day-to-day operations at the company, has numerous philanthropic, business and political interests, mainly through an investment entity called the Omidyar Network. Forbes pegged the 46-year-old Omidyar's net worth at $8.5 billion. Among his ventures is Honolulu Civil Beat, a news website covering public affairs in Hawaii. Civil Beat aimed to create a new online journalism model with paid subscriptions and respectful comment threads, though it is unclear how successful it has been. Omidyar, a French-born Iranian-American, also founded the Democracy Fund to support “social entrepreneurs working to ensure that our political system is responsive to the public,” according to its website. Omidyar's active Twitter account suggests he is very concerned about the government spying programs exposed by Greenwald and Snowden.» (Reuters, le 15 octobre 2013)
• Greenwald a été évidemment pris par surprise par la “fuite”. Sur sa décision de quitter le Guardian, il dit : «[The] decision to leave the Guardian was “not an easy one” but [Greenwald] was “presented with a once-in-a-career dream journalistic opportunity that no journalist could possibly decline.”» (Russia Today, le le 16 octobre 2013)
• Greenwald, sur ce projet, justement, qui semble se dessiner comme la création d’un puissant réseau d’information, de journalistes travaillant dans le même sens que lui, aussi bien dans le domaine de la riposte contre la NSA que contre les pratiques du journalisme-Système : «the new project will be “a very well-funded…very substantial new media outlet.” He added that “my role, aside from reporting and writing for it, is to create the entire journalism unit from the ground up by recruiting the journalists and editors who share the same journalistic ethos and shaping the whole thing – but especially the political journalism part – in the image of the journalism I respect most,” he told BuzzFeed.» (Russia Today, le 16 octobre 2013)
• D’ores et déjà, on sait, sans surprise puisqu’ils travaillaient déjà ensemble, que Laura Poitras et Jeremy Scahill seront avec Glenn Greenwald dans cette entreprise. Les trois discutaient d’ailleurs déjà d’un projet indépendant commun lorsque Omidyar est entré en piste avec sa proposition. «Journalists Jeremy Scahill and Laura Poitras will be working with Glenn Greenwald on a new media venture funded by billionaire eBay founder Pierre Omidyar, according to sources familiar with the matter. Scahill, a dogged investigative journalist who focuses on national security, and Poitras, a filmmaker who has extensively covered surveillance issues, had already been in discussions with Greenwald about starting a venture together when Omidyar approached with a similar vision for a new media outlet, sources said. The Washington Post reported Tuesday night that Poitras and Scahill may be potential “hires” at the new site. But according to sources, they were already in talks with Greenwald about working together and are not only now being recruited for the venture.» (Huffington.post, le 16 octobre 2013.)
• Un portrait plus conséquent et plus “engagé” d’Omidyar est apparu dans Huffington.Post. On y apprend que Omidyar a envisagé d’acheter le Washington Post, avant d’opter pour un projet nouveau (celui qu’il va monter avec Greenwald). Cela donne la mesure de l’importance de son projet, tandis que son orientation politique est évidente. «During the summer, billionaire eBay founder Pierre Omidyar considered buying The Washington Post, a journalistic prize that went to Amazon founder Jeff Bezos for $250 million. The idea of transforming the Post for the digital age, he said, was “absolutely intriguing.” It would also be challenging. In an interview with The Huffington Post, Omidyar said overhauling an established media outlet like the Post would lead to "massive cultural change" in the newsroom. Instead, Omidyar decided he could use “an equivalent amount of capital” and build from the ground up. “News organizations that have been around a while have a lot of traditions and ways of doing things that may have served them for many years but perhaps make them less flexible in the digital era,” Omidyar said. “As an entrepreneur, it just makes more sense to start something new.”» (Huffington.Post, le 16 octobre 2013.)
• Le projet d’Omidyar est clairement politique, et il est nécessairement à finalité antiSystème même si la chose n’est pas exprimée spécifiquement (et il faut qu’elle reste inexprimée à cet égard, l’importance étant qu’elle soit sans apparaître précisément pour ce qu’elle est). L’engagement avec Greenwald, le “partenariat” dirait-on, est une assurance de cette orientation antiSystème dans son sens universel, même et surtout si personne ne conçoit cela en termes rationnels et stratégiques. «This new venture is not intended to make a profit for Omidyar, who told HuffPost that all revenue will stay within the site. Omidyar described the site as merging his philanthropic interests and desire that there's a strong, free press to hold those in power accountable. “The role of the press, in particular, the role of the press in a democracy is extremely important, extremely critical, and it’s something that I think we often take for granted in the U.S,” Omidyar said. “But we’ve seen attacks on press freedoms and the fundamentals of newsgathering operations when you have these leak investigations that really put a chill on reporting, as well as, surveillance now also a puts a significant chill on reporting.” “Even in a country that has such strong laws, the First Amendment, we see some weakening, some attacks on press freedoms,” he continued. “So this an opportunity for me to engage in something I care deeply about and do it operationally -- not simply as a philanthropist.”» (Huffington.Post, le 16 octobre 2013.)
A la lumière de ces précisions, de la carrière de Greenwald, de sa position de force, de ses conceptions, etc., d’une part, et d’autre part de ce qu’il apparaît d’Omidyar, on peut avancer qu’on se trouve devant un phénomène de communication exceptionnel en train de se faire, peut-être un phénomène sans précédent, – littéralement et précisément sous nos yeux. Il semble qu’on puisse faire l’hypothèse qu’il s’agit de la constitution d’un média ou d’un “réseau” médiatique de très grande envergure, un réseau de masse, à destination internationale évidente, avec un financement considérable, dans un but d’influence antiSystème manifeste, bâti intellectuellement et en termes de puissance autour d’un homme, de son action et de sa réputation, et de son énorme influence constituée à partir de plusieurs années d’actions de journalisme politique d’une pure “dissidence” antiSystème, accrue exponentiellement depuis le mois de juin avec le cas Snowden/NSA. (Une mesure de la dynamique de l’influence de Greenwald est, par exemple, celle, très précise et très “active”, signifiant un engagement d’intérêt certain de la personne concernée et, par conséquent, une influence profonde, de l’évolution du nombre de ses abonnés sur le compte tweeter de Greenwald. Nous avons cette mesure, avec, mentionné dans un texte du 6 septembre 2013, le constat de 258 597 abonnés pour cette date. Le 16 octobre, son compte tweeter annonce 277 041 abonnés, et 278 159 à l’heure de cette publication, 24 heures plus tard.)
... Il s’agit de la constitution, sous les yeux du Système qui semblent ouverts pour ne rien voir, d’un centre antiSystème aux ambitions qu’on devine colossales, – une sorte d’“anti-NSA” comme on est antiSystème. Mais il ne s’agit pas d’un cas isolé, même si le poids et la personnalité de Greenwald feraient de cet “isolement” un monde antiSystème en soi. D’autres initiatives antiSystème apparaissent, également structurées, également ambitieuses et appelant à une solidarité antiSystème dans une bataille qui prend des allures stratégiques fondamentales.
L’on se doit donc de mentionner le développement d’un projet du jeune prodige de l’internet antiSystème Aaron Schwartz, mort évidemment dans des conditions suspectes, le DeadDrop project repris par la Freedom of Press Foundation (FPF), qui expose sa démarche le 15 octobre 2013 : il s’agit de donner aux whistleblowers une plate-forme de communication sécurisée, anti-NSA évidemment, ouverte vers la presse en général, y compris la presse-Système qui résiste de moins en moins à ce flux antiSystème du système de la communication que personne ne semble pouvoir arrêter. (L'initiative de FPF nous est également exposée par Russia Today ce 16 octobre 2013, ou bien encore, – surprise, surprise, – par le Washington Post le 15 octobre 2013.)
FPF précise les conditions de l’intervention du programme SecureDrop, qui est comme un hommage posthume à son créateur Aaron Schwartz, – intervention dont l’effet attendu, en “sécurisant” complètement l’intervention des sources anonymes pour les journalistes, serait de contrer décisivement l’offensive du système (de l’administration Obama) pour étouffer toutes les “fuites” imaginables. Comme l’on voit, la diffusion du programme, qui concerne désormais la presse-Système elle-même, est fortement avancé ...
«By installing SecureDrop, news organizations around the world can securely accept documents from whistleblowers, while better protecting their sources’ anonymity. Although it is important to note that no security system can ever be 100 percent impenetrable, Freedom of the Press Foundation believes that this system is the strongest ever made available to media outlets. Several major news agencies have already signed up for installations, and they will be announced in the coming weeks. “We’ve reached a time in America when the only way the press can assure the anonymity and safety of their sources is not to know who they are,” said JP Barlow, co-founder and board member of Freedom of the Press Foundation. “SecureDrop is where real news can be slipped quietly under the door”...»
Ces divers événements ouvrent le champ à une hypothèse interprétative que nous allons développer ci-dessous. La situation nous semble contenir assez d’éléments pour justifier une telle hypothèse, laquelle a dans tous les cas l’avantage d’ouvrir le champ de la réflexion vers les domaines qui importent pour expliciter ce que doit être une action antiSystème, et ce qui pourrait être dans le chef de ces initiatives une action antiSystème décisive.
La NSA, phénomène structurant de l’antiSystème
Deux éléments nous apparaissent essentiels dans ce (ces) projet(s), au travers des acteurs impliqués. Le premier est “classique” mais il a son importance quantitative fondamentale pour opérer contre le Système, en retournant ses propres armes contre lui : ces acteurs disposent d’une puissance considérables dans des domaines qui fondent effectivement la puissance selon les normes du Système (la puissance capitaliste, l’influence, l’expertise technologique dans le domaine du système de la communication).
Le second est plus original et il est décisif : ce sont des acteurs non-idéologiques... On sait ce qu’il advient des engagements idéologiques, avec l’exemple de l’époque Bush. Une mobilisation idéologique a eu lieu contre l’administration Bush, essentiellement libérale-progressiste (démocrate aux USA), avec un appoint non négligeable du côté de la droite extrême, antiguerre, anti-globalisation, etc. Le gros de ces troupes “idéologiques” (essentiellement chez les progressistes-démocrates) s’est trouvée complètement “retourné” avec l’arrivée d’Obama, et s’est engagé dans un suivisme servile et aveugle d’une politique-Système bien pire que celle de Bush. Dont acte. L’idéologie ne sert qu’à enchaîner les esprits aux manipulations traîtresses du Système, qui utilise avec un art consommé les contrepieds idéologiques à son avantage. L’idéologie, de quelque bord qu’elle soit, est l’arme principale du Système, – et l’on sait que notre thèse est même que l’idéologie a été totalement annexée, sinon suggérée par le Système, dès la fin du XVIIIème siècle (voir le “déchaînement de la Matière”) pour verrouiller l’investissement des psychologies humaines rendues vulnérables par l’abandon des principes au profit des “valeurs”. (Les “valeurs” sont le substitut-Système aux principes, c’est-à-dire le moyen de remplacer les principes par une matière intellectuelle manipulable, et ainsi verrouillant la servilité-Système qui permet l’investissement du domaine politique.)
Le couple Greenwald-Omidyar n’est pas idéologique, comme “le reste” des initiatives du même type. Il est principiel, même si le contenu du principe considéré (“liberté de la presse” et “liberté d’expression”) n’est en rien fondamental ; il a la vertu du principe en général, qui est d’échapper par sa nature même au diktat de l’idéologie (dans ce cas de la récupération-Système, le principe prestement transformé en “valeur” et devenant “liberté de la presse” pour la presse qui va dans le sens idéologique souhaité, c’est-à-dire dont l’“expression” est totalement liée au diktat de l’idéologie). Greenwald-Omidyar et le reste synthétisent avec leurs puissances diverses le mouvement non-idéologique de résistance antiSystème né avec WikiLeaks et les divers Aaron Schwartz ; mouvement parfois d’un simplisme remarquable et confondant, quasiment de type libertaire apolitique, mais qui rejoint la force structurante du principe en rejetant toute idéologie qui est ou qui serait nécessairement en devenir une idéologie-Système. (C’est le principe disons de la “génération internet.2”, celle qui a hérité d’un internet devenu enjeu d’une lutte antiSystème-Système : le réseau doit rester libre aux mains de ceux qui l’utilisent selon le principe de la liberté totale d’expression. Ce n’est pas un projet, c’est un principe ; en lui-même et dans son contenu, il ne vaut pas grand’chose face aux références métaphysiques, mais dans la situation présente c’est une formidable force antiSystème par le fait qu’il est un principe autant qu’à cause de la matière qu’il manipule.)
Certes, ce n’est pas ce principe-là (simplisme, absence de fondamentalité) qui nous offrira une alternative au Système, mais ce n’est pas du tout ce que nous lui demandons. Nous sommes toujours, plus que jamais, dans une phase de destruction du Système, ou d’aide à son réflexe autodestructeur. C’est exactement ce que nous offre, parmi d’autres d’ailleurs comme les libertariens de droite, la tendance “libertaire non-idéologique” mais principielle identifiée : sa bataille ne peut être qu’antiSystème, quoi qu’elle en veuille et prétende. Le cas Greenwald-Omidyar et tout ce qui l’accompagne constituent donc un accélérateur prodigieux, un “fixateur” structurant et une opérationnalisation puissante si l’on veut du basculement dans le camp antiSystème du système de la communication. (Voir encore le 15 octobre 2013.)
Maintenant, il faut voir d’où cela vient, et comprendre qu’ainsi, avec Greenwald-Omidyar et le reste, nous sommes passés à un échelon supérieur à celui de l’époque WikiLeaks, que nous sommes presque à égalité de puissance avec le Système, et surtout dans la logique à visage découvert (on verra plus loin l’importance de cela) de l’affrontement antiSystème versus Système. Tout cela vient, bien entendu, de la crise Snowden/NSA. Dans le cas qui nous occupe, aussi bien pour le basculement du système de la communication que dans l’aventure Greenwald-Omidyar et le reste, l’affrontement contre la NSA est le cri de ralliement unanime. Et ce cri de ralliement antiSystème a ceci d’original et de remarquable qu’il trouve un écho également puissant à l’intérieur du Système, où la NSA divise dangereusement (pour le Système) le personnel-sapiens et les directions politiques. Par exemple, on peut noter ces remarques, du 16 octobre 2013 dans le Guardian, signalant que, derrière la farce bouffonne du shutdown, le Congrès est impliqué à fond dans des matières importantes, comme celle d’une bataille radicale à propos de la NSA, d’une radicalité qui fait envisager à certains rien de moins qu’une sorte de liquidation de la NSA, par le biais de certains des composants de ses projets hégémoniques ...
«Over 20 congressional bills aim to address the crisis of confidence in NSA surveillance, writes Yochai Benkler. With Patriot Act author and Republican Congressman Jim Sensenbrenner working with Vermont Democratic Senator Patrick Leahy on a bipartisan proposal to put the NSA's metadata program “out of business”, we face two fundamentally different paths on the future of government surveillance. One, pursued by the intelligence establishment, wants to normalize and perpetuate its dragnet surveillance program with as minimal cosmetic adjustments as necessary to mollify a concerned public. The other challenges the very concept that dragnet surveillance can be a stable part of a privacy-respecting system of limited government...»
Ainsi trouve-t-on une situation décisivement modifiée (“échelon supérieur à celui de l’époque WikiLeaks”), parce que la bataille anti-NSA, développée d’abord dans l’apparence d’une bataille perdue avec les accusations et les anathèmes contre Snowden, s’est complètement retournée en donnant une sorte de légalité à l’objectif de la mise en cause, voire de la destruction de la NSA. (A cet égard, Snowden a gagné d’une façon brillante et éclatante. D’ailleurs, il reçoit à Moscou, et il reçoit même des Prix actant la grandeur de son action.) Le Système est pris à son propre piège : sa puissance d’évolution est basée sur la légalité que lui donnent son conformisme et son idéologie ; mais avec le cas NSA, la définition de cette légalité s’est élargie au principe (“liberté de la presse”, de l’expression, etc.) et la bataille antiSystème est ainsi entrée dans le cadre de la légalité, armée de ses tendances principielles contre lesquelles la tendance idéologique est désarmée. Dans ce cas, l’aspect libertaire-apolitique devient une cuirasse inviolable.
Tout cela, nous le devons à la NSA mise à nu, dans toute son infinie puissance et dans toute son infinie sottise, avec son inefficacité grossière en prime. En cinq mois, la NSA s’est effondrée, dans le sens symbolique du terme, et par là mettant en évidence son vice fondamental (son inexistence, c’est-à-dire son absence de substance derrière le mythe) et ses travers grossiers (inefficacité, paralysie, fragilité psychologique, etc.) qui renvoient tous à l’effondrement du système du technologisme appuyé sur l’“idéal de puissance”. (Quoique... Le symbolisme de l'effondrement est assez puissant pour décider le général Alexander à abandonner la NSA dans cinq mois.) Il y a cinq mois, personne ne pouvait espérer mettre en cause la NSA ; aujourd’hui, tout le monde s’emploie à la conchier avec conscience, et ses défenseurs se trouvent dans une position d’assiégés en permanence. Le processus est le même qu’avec le JSF, et les $milliards qu’il faut continuer à déverser dans le budget de la NSA sont autant de rappels de plus en plus obsédants de son illégitimité grandissante. Les réactions de type Dupond-Dupont, tels les avertissements du MI5/GCHQ (on assimile tout cela dans le même sac avec la NSA), comme les incursions au Guardian et les avertissements sur le danger du terrorisme, ne font que mettre en évidence la grossièreté de plus en plus insupportable de ces méthodes de violations de ces “valeurs” mêmes que le Système est dans l’obligation de continuer à promouvoir. Il y a là un basculement fondamental qu’il faut percevoir selon une perception subtile de l’évolution des situations et des actes par rapport aux narrative du Système.
D’où ce spectacle étonnant, impensable il y a trois ans lorsque WikiLeaks fut l’objet d’un lynch globalisé (même le Guardian y participa), de ce centre de résistance antiSystème (Greenwald-Omidyar et le reste) d’une telle puissance en train de se constituer, sous le regard impuissant, sinon presque fasciné (fascination de l’autodestruction) du Système. C’est un signe évident de cette situation que l’initiative Greenwald-Omidyar se fasse avec la publicité presque complice de certains organes de la presse-Système (voir Huffington.Post, pourtant récupéré par le Système depuis sa vente par Ariana Huffington), cette presse-Système déjà impliquée quoiqu'elle en veuille dans la diffusion du fonds Snowden. Ce phénomène signale un changement radical du concept de la légalité, reflet de l’affaiblissement accéléré du Système : l’initiative Greenwald-Omidyar et le reste sont en train de devenir symboliquement la légalité, tandis que la NSA est en train d’entrer dans l’illégalité, tout cela considéré non pas formellement (ce qui n’a plus aucune valeur) mais bien dans la perception générale. C’est la bataille contre la NSA, cette référence monstrueuse qui semble chargée de toutes les tares dissolvantes et terroristes du Système, qui structure décisivement les forces antiSystème. “La NSA, phénomène structurant de l’antiSystème” ? C’est dire à quelle avancée dans l’autodestruction le Système s’est mis lui-même, – et c’est répéter plus que jamais que, oui, non seulement la crise Snowden/NSA vaut la crise financière de 2008 (voir le 2 août 2013), mais elle la dépasse désormais dans l’importance de sa dimension antiSystème.
Qu’on y prenne garde : nous ne sommes pas en train de distribuer des prix de vertu ni de signaler des changements d’opinion, des plans de subversion, de révolte, etc., toutes ces choses qui auraient nécessairement une coloration idéologique. Nous signalons des changements objectifs de situation à cause de l’incursion et de la pression grandissantes d’initiatives principielles contre la faiblesse des “valeurs” manipulées par le Système et qui forment les constituants de sa légalité en cours de dissolution. Nous ne sommes pas en train de décrire un affrontement moral et encore moins idéologique (évidemment) selon les normes de nos conceptions nécessairement manipulées par le Système, mais un affrontement vital entre une mécanique de mort (la dynamique dd&e, – déstructuration-dissolution-entropisation) et la résistance que cette mécanique suscite contre elle. Il n’est pas nécessaire que la chose soit proclamée explicitement, ni même réalisée en tant que telle pour qu’elle existe... Il est donc possible, – c’est une hypothèse qui mérite d’être suivie avec attention, – que l’initiative Greenwald-Omidyar en cours nous rapproche décisivement de la formule de l’insurrection générale antiSystème. Cela ne se passe ni dans l’émeute de la rue, ni dans les batailles les maquis, – tout cela a son importance mais n’a plus rien de décisif, – mais dans les esprits, par le biais des psychologies investies par le Système et qui doivent être reconquises. La beauté de la chose, autant que la mesure de son importance et l’explication de son efficacité, est que, effectivement, la plupart des protagonistes ignorent la hauteur formidable de l’enjeu.
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samedi, 05 octobre 2013
La presse-Système à la lumière du cas iranien

La presse-Système à la lumière du cas iranien
Ex: http://www.dedefensa.org
L’enthousiasme diplomatique fut palpable, presque visuel, autour de cet nouvel Iran-là, celui de Rouhani. Il faut reconnaître au nouveau président iranien qu’il sait y faire, et jouer par instinct de cette civilisation de l’image, de l’instant, du body language et autres fariboles qui déterminent ce que certains s’acharnent à nommer encore une “politique”. Le ministre des affaires étrangères iranien sait également y faire puisque, comme nous l’avons déjà noté (voir le 28 septembre 2013), il a réussi à faire rire aux éclats lady Ashton, digne et austère très-Haute Représentante de l’UE, lors d’une réunion à trois (Zarif-Kerry-Ashton), dans les couloirs de l’ONU, également la semaine dernière. Il est également remarquable, mais dans un registre plus sérieux et plus significatif, que ce soit les Américains qui coururent derrière Rouhani pour une poignée de main avec Obama dans les mêmes couloirs de l’ONU, que Rouhani fit savoir que le temps n’était pas encore venu, que BHO insista tant qu’il finit par agripper son interlocuteur, cette fois au téléphone, pour un entretien d’un quart d’heure largement promu par l’armée de communication de la Maison-Blanche.
Insistons sur cet aspect de la communication-récréation, qui semble avoir la faveur de l’administration Obama ... Comme nous l’observions dans le texte référencé ci-dessus, voici donc le morceau de choix de cet entretien (de Al Monitor, dans sa rubrique Back Channel, le 27 septembre 2013) : «Obama signed off on the call with a Persian goodbye, after Rouhani wished him farewell in English, the White House said. Rouhani’s Twitter account, in a tweet that was later deleted, said Rouhani told Obama in English, ‘Have a Nice Day!’ and Obama responded with, ‘Thank you. Khodahafez.’»
L’autre texte référencé de Al Monitor, du 27 septembre 2013, sur l’“offensive de charme”, mentionne diverses interventions engageantes et chaleureuses de Rohani désignées comme autant de “platitudes”, montrant manifestement une certaine insatisfaction du côté du bloc BAO. (L’auteur(e) de l’article, Barbara Slavin, est de The Atlantic Council, ce qui nous garantit de toutes les déviations.) On a même été insatisfait ce qui semble avoir été l’un des thèmes majeurs des diverses rencontres de Rouhani à New York, – savoir, Rouhani croit-il ou non à l’Holocauste ? (Nous nous permettons de souligner en gras, pour bien nous faire comprendre à tous que l’idée du “thème majeur” n’est pas un sarcasme bien mal venu de la part de l’auteur de cet article ; et l’on passera sur l’affirmation répétée pour la nième fois de faire de Ahmadinejad un “négationniste”, ce qui est une narrative et une complète inexactitude, – mais simplement par ignorance et paresse de conformisme enchaînant sur la propagande vulgaire, – par rapport aux traductions sérieuses du discours-sacrilège, incriminé, de l’ancien président.)
«On the Holocaust — an issue that came up in almost every meeting with Americans Rouhani held this week — he said that Iran condemned “the crimes by the Nazis in World War II.” He added, “Many people were killed including a group of Jewish people.” One might argue that 6 million people are hardly just a “group,” but Rouhani had already gone about as far as he apparently felt he could in trying to overcome memories of Ahmadinejad’s chronic Holocaust denial without upsetting his right flank at home.»
Cette remarque sur la position de Rouhani sur l’Holocauste éclaire deux points fondamentaux qui persistent dans la position des USA vis-à-vis de l’Iran, qui ne sont d’ailleurs pas spécifiques à l’Iran mais d’une façon générale spécifique à la position générale des USA dans le système de la communication. Ces deux points opérationnalisent l’emprisonnement plus fort que jamais des élites d’influence et de communication à la fois du conformisme de jugement aligné d’une façon quasiment obscène sur le pouvoir d’influence du Système plus encore que des directions politiques, à la fois de la croyance à des narrative qui semblent complètement imperméables à toute incursion de l’extérieur, de la simple réalité et de la vérité des situations. Les deux points cités sont, d’une part, des positions médiatiques et d’influence fondées sur des cas très souvent symboliques, et nécessairement d’un symbolisme faussaire, ce qui rend le jugement général à la fois dérisoire et trompeur ; d’autre part, une opinion générale basée sur des informations complètement déformées et extrêmement vieillies. Il s’agit d’une attitude de type pavlovienne sur le fond, la seule préoccupation des “auteurs” concernant la forme de la présentation ; leur réforme, pour ne pas parler de leur suppression, semble totalement hors de portée de l’humaine nature dans l’état où cette nature se trouve, actuellement d’une extrême pauvreté. Pour le cas de l’Iran, le premier point est mis en évidence par cette question de l’Holocauste, qui reste réellement, d’un point de vue qu’on jugera extraordinaire et surréaliste à la fois, essentiel dans l’opinion des élites d’influence sur l’Iran et par conséquent dans l’opinion qu’on est en train de se forger sur Rouhani.
Le second cas est remarquablement mis en évidence par Glenn Greenwald, qui vient de publier une de ses chroniques critiques, le 28 septembre 2013 dans le Guardian. Il s’agit de l’affirmation de Rouhani selon laquelle l’Iran ne veut pas produire d’armes nucléaires. Greenwald met en évidence une réaction caractéristique, d’un de ces journalistes “vedettes”, c’est-à-dire de la catégorie des présentateurs des grands journaux télévisés, en l’occurrence Brian Williams de NBC. Greenwald met en regard sa déclaration tonitruante (le souligné en gras est de Greenwald) et une interview d’Ahmadinejad datant du 13 août 2011 sur Russia Today. L’interview d’Ahmadinejad est l’une parmi des dizaines de déclarations des plus hauts dirigeants iraniens, y compris l’Ayatollah Khamenei par un décret religieux datant de 2005 rejetant catégoriquement la production d’armes nucléaires.
«There is ample reason for skepticism that anything substantial will change in Iran-US relations, beginning with the fact that numerous US political and media figures are vested in the narrative that Iran is an evil threat whose desire for a peaceful resolution must not be trusted ... [...] Here is what NBC News anchor Brian Williams told his viewers about this event when leading off his broadcast last night, with a particularly mocking and cynical tone used for the bolded words:
»“This is all part of a new leadership effort by Iran – suddenly claiming they don't want nuclear weapons! ; what they want is talks and transparency and good will. And while that would be enough to define a whole new era, skepticism is high and there's a good reason for it.”
»Yes, Iran's claim that they don't want nuclear weapons sure is “sudden” – if you pretend that virtually everything that they've said on that question for the past ten years does not exist.) Here, for instance, is previous Iranian president Mahmoud Ahmadinejad in an August 13, 2011, interview:
»“Q: ‘Are you saying that at some point in the future you may want to acquire a nuclear deterrent, a nuclear weapon?’
»“Ahmadinejad: ‘Never, never. We do not want nuclear weapons. We do not seek nuclear weapons. This is an inhumane weapon. Because of our beliefs we are against that.
»“Firstly, our religion says it is prohibited. We are a religious people. Secondly, nuclear weapons have no capability today. If any country tries to build a nuclear bomb, they in fact waste their money and resources and they create great danger for themselves”... “Nuclear weapons are the weapons of the previous century. This century is the century of knowledge and thinking, the century of human beings, the century of culture and logic”... “ Our goal in the country and the goal of our people is peace for all. Nuclear energy for all, and nuclear weapons for none. This is our goal.
»“All nuclear activities in Iran are monitored by the IAEA. There have been no documents against Iran from the agency. It's just a claim by the US that we are after nuclear weapons. But they have no evidence that Iran is diverting resources to that purpose.”»
Cette sorte de “journalisme” qu’illustre Brian Williams est exactement celle que dénonce Seymour Hersh, dans une interview au Guardian, le 27 septembre 2013. Hersh est l’un des meilleurs journalistes d’investigation et de révélations politiques aux USA depuis l’affaire de My Lai en 1969, – c’est-à-dire, l’un des seuls grands journalistes d’investigation politique aux USA ; et sa fureur pour l’ensemble de la “profession” éclate littéralement dans ses propos rapportés par le Guardian...
«It doesn't take much to fire up Hersh, the investigative journalist who has been the nemesis of US presidents since the 1960s and who was once described by the Republican party as “the closest thing American journalism has to a terrorist”. He is angry about the timidity of journalists in America, their failure to challenge the White House and be an unpopular messenger of truth. Don't even get him started on the New York Times which, he says, spends “so much more time carrying water for Obama than I ever thought they would” – or the death of Osama bin Laden. “Nothing's been done about that story, it's one big lie, not one word of it is true,” he says of the dramatic US Navy Seals raid in 2011...»
On a donc vu que nous entamions cette réflexion sur le cas iranien, qui est pressant et brûlant. Les enjeux politiques sont considérables et l’on devrait poursuivre dans ce sens d’explorer la possibilité qu’ils soient relevés. D’une façon différente, on voit que nous le poursuivons en passant à la question plus générale de la communication, avec l’attitude de la presse-Système (aux USA, mais le bloc BAO suit, comme d’habitude) telle qu’elle est dénoncée avec véhémence par celui qui est le plus qualifié pour juger, Seymour Hersh. En apparence, nous nous éloignons du sujet initial, en vérité nous ne le quittons pas mais veillons à le mettre dans le contexte qui, selon nous, importe le plus, qui est le contexte du système de la communication. La question iranienne est et sera traitée dans le cadre du système de la communication dans sa division presse-Système/narrative, et c’est effectivement le cadre qui importe. On verra que cela complique singulièrement le problème, au point qu’il est inutile de décrire la place qu’on doit accorder au scepticisme, qui est considérable (Greenwald : «There is ample reason for skepticism that anything substantial will change in Iran-US relations...»).
Désordre, désordre, désordre
Hersh est particulièrement vindicatif à l’encontre d’Obama et de son administration, qu’il juge sans la moindre hésitation comme la pire de toutes les administrations pour ce qui est du maniement du mensonge sous la forme de narrative pleines d’attrait pour le conformisme régnant. Cette situation se comprend d’un point de vue qu’on dirait “technique”, par le fait que la presse-Système, face à Obama et à ses “mignons”, ne cherche même plus à débusquer ce qu’il peut y avoir de faussaire dans l’information-narrative qui leur est présentée, mais au contraire y collabore activement.
«The Obama administration lies systematically, he claims, yet none of the leviathans of American media, the TV networks or big print titles, challenge him. “It's pathetic, they are more than obsequious, they are afraid to pick on this guy [Obama],” he declares in an interview with the Guardian. “It used to be when you were in a situation when something very dramatic happened, the president and the minions around the president had control of the narrative, you would pretty much know they would do the best they could to tell the story straight. Now that doesn't happen any more. Now they take advantage of something like that and they work out how to re-elect the president...”
Nous comprenons parfaitement la fureur et la rage vindicative de Hersh, travaillant depuis plus de quarante ans à débusquer diverses vérités de situations systématiquement noyées sous les narrative développées par les services adéquats. Pour autant, il n’est pas assuré que la servilité du caractère soit la cause centrale du phénomène. Elle joue sans aucun doute un rôle important, de même qu’elle joua pendant une période transitoire le rôle essentiel. Mais notre appréciation est que cette servilité a peu à peu perdu son caractère exclusif et même son caractère essentiel dans le comportement de ces créatures, qu’elle a été remplacée dans l’explication de leur comportement par une attitude plus active, plus spécifique, – une attitude qu’on pourrait qualifier, dans une expression absolument paradoxale par l’inversion du sens qu’elle implique, de plus indépendante (du pouvoir).
On comprendra ce que nous voulons dire au travers de certaines expressions employées par Hersh, sans nécessairement en suivre le sens jusqu’au bout («The New York Times [...] spends “so much more time carrying water for Obama than I ever thought they would”», «Now they take advantage of something like that and they work out how to re-elect the president...»). Hersh signifie par là que les pions de la presse-Système vont au-devant des narrative qui leur sont servies et collaborent activement à leur développement. Ils en sont même à agir dans ce sens, – justement, on retrouve l’expression paradoxale mentionnée plus haut, – presque indépendamment de l’action des services de communication du pouvoir, voire sans nécessité de consultation, ou d’impulsion de ces services. C’est un peu comme si ces pions disposaient d’un thème, – la narrative à laquelle tout le monde souscrit, – et qu’ils l’exploitaient de leur côté, d’une façon indépendante, peut-être jusqu’au point où ils créent leur propre variation sur ce thème, peut-être jusqu’au point où le pouvoir et ses services de la communication n’en demandaient pas tant ... C’est ce dernier point qui est intéressant.
Revenons à Greenwald et à la performance de Williams. Acceptons l’hypothèse très plausible qu’Obama cherche effectivement un arrangement avec l’Iran. (Très plausible, à cause de la faiblesse d’Obama, de ses crises intérieures qui l’accablent, des déconvenues qu’il rencontre dans ses aventures extérieures qui déplaisent de plus en plus au public US, donc de l’intérêt qu’il finit par admettre pour lui-même qu’il a à tenter de résoudre pacifiquement certaines de ces crises extérieures, – exercice difficile pour lui, mais quoi, – avec l’éventuel regain de popularité qui va avec.) Dans le cas de cette hypothèse, on comprend que “la performance de Williams”, avec les comportements de cette sorte qui sont légion au sein de la presse-Système, n’est pas d’une très grande aide pour Obama ... Si cette sorte de comportement se poursuit, – et qui peut faire croire qu’il en serait autrement en raison de l’attraction manichéenne de la narrative, – il va devenir un vrai handicap pour BHO ...
L’hypothèse ainsi envisagée est que la presse-Système n’est plus enchaînée à une servilité qui l’irrite de plus en plus devant l’erratisme et le chaos des politiques conduites par les directions de même qualificatif, notamment celle des USA. La presse-Système aime nombre des narrative qui lui sont offertes, qu’elle a suivies d’abord par servilité bien entendu, mais qu’elle continue à suivre par facilité, paresse et goût de la simplicité autant que de manichéisme sensationnaliste et nécessairement extrémiste. De ce point de vue, l’administration GW Bush avait une bien plus grande faveur de la presse-Système, à cause du simplisme extrémiste de son président, que celle d’Obama dont l’extrémisme, – pire à bien des égards que celui de Bush, – s’accompagne d’un intellectualisme arrogant et se marque de nombreuses circonvolutions en même temps qu’elle subit l’affaiblissement catastrophique des USA marqué par l’impuissance de l’action. Ainsi la presse-Système défend-elles “ses ” narrative même si certaines d’entre elles commencent à s’avérer contre-productives pour le pouvoir, – comme pourrait l’être celle qui concerne l’Iran, qu’on a appréciée ci-dessus. Ainsi la presse-Système (re)devient-elle “indépendante”, bien entendu sans le moindre intérêt pour la vérité de la situation, et pour le moindre travail sérieux de journaliste. A cet égard, la presse-Système n’a rien à voir avec l’information, et tout avec le spectacle, la promotion, la mise en scène publicitaire, etc.
Un exemple a contrario et extrême, où la presse-Système rencontre par hasard la vérité de la situation, et une posture antiSystème, est celui de la crise Snowden/NSA. Dans ce cas, la presse-Système a suivi après un temps d’invectives anti-Snowden conforme à ses mœurs, le cours antiSystème dans le chef de l’attaque contre la NSA. Hersh-le-furieux le reconnaît d’ailleurs implicitement : «Snowden changed the debate on surveillance. [Hersh] is certain that NSA whistleblower Edward Snowden “changed the whole nature of the debate” about surveillance. Hersh says he and other journalists had written about surveillance...» ; mais il ajoute aussitôt une réserve de taille sur le fait que cette affaire ne change rien à la nature de la presse-Système («He isn't even sure if the recent revelations about the depth and breadth of surveillance by the National Security Agency will have a lasting effect»)... Hersh n’a pas tort sur l’ensemble de la thèse, mais tout montre néanmoins que sur cette narrative Snowden/NSA, dans ce cas antiSystème, la presse-Système poursuivra dans le sens actuel, – simplement parce que la narrative “marche”, qu’elle est une bonne “marchandise”, bonne pour “le spectacle, la promotion, la mise en scène publicitaire, etc.”. La poursuite de cette voie, on le comprend, n’est pas favorable au pouvoir ni au Système en général, et la servilité n’est plus une explication satisfaisante.
Ainsi, ce qu’on nomme la presse-Système suivrait-elle une mue complète qui ne fait pas d’elle seulement un instrument du pouvoir politique et du Système que ce pouvoir sert, même si en nombre d’occasions elle remplit effectivement cette fonction. D’un certain point de vue, la servilité complète où la presse-Système s’est abîmée après le 11 septembre 2001, – d’ailleurs fort bien préparée à cela, – ne serait qu’une étape dont elle a évidemment conservé beaucoup, l’aboutissement étant finalement de devenir une créature complète du système de communication avec les aléas qui caractérise ce système (dont les aspects antiSystème qu’on lui connaît lorsqu’il est en mode-Janus). L’aboutissement final de la presse-Système est cette “indépendance” à la fois caricaturale et paradoxale, où elle réclame d’abord l’exploitation spectaculaire et publicitaire des narrative qui lui tiennent lieu d’objet professionnel, certaines de ces narrative (Snowden/NSA) pouvant être antiSystème.
Face à cette situation qu’il ne réalise pas d’une façon consciente bien entendu, aussi nettement qu’elle est exposée, le pouvoir politique est de plus en plus embarrassé et pas loin d’être impuissant. C’est un lieu commun de constater le déclin accéléré de la puissance US, et c’est le pouvoir politique (l’exécutif) qui est touché le premier, qui est affaibli, qui a moins de capacités d’influence, notamment sur la presse-Système ; d’autre part, cette situation interdit de plus en plus la sorte de narrative simpliste et manichéenne, de type publicitaire, dont la presse-Système fait son miel, d’où cette certaine distance établi entre l’un (le pouvoir exécutif) et l’autre (la presse-Système) malgré la servilité avérée de la seconde. La presse-Système représente désormais un outil d’un système de la communication dont les narrative peuvent aussi bien se placer en position antagoniste de l’action d’un pouvoir qui n’a plus “les moyens de suivre”. On a pu voir, lors de la phase paroxystique récente de la crise syrienne (21 août-10 septembre), combien la presse-Système pouvait se montrer critique, voire méprisante, pour un président qui zigzague, qui n’ose pas attaquer, qui se défausse sur le Congrès, qui se précipite sur l’initiative Poutine pour s’y abriter, etc.
.. Or, ce même pouvoir, devant lequel se couche en principe la presse-Système et qui, pourtant, paraît déconnecté d’elle en des occurrences de plus en plus avérées, est aussi paralysé devant elle, – comme il l’est devant le Congrès, devant l’opinion publique, devant Poutine, etc., comme l’est en général l’infiniment tortueux Barack Obama. D’où, pour en revenir au cas débattu en tête de cette analyse, notre scepticisme pour le cas iranien, d’autant que l’arrangement avec l’Iran, sous la pression de la narrative courante, devrait être fait à l’avantage complet du bloc BAO, en exigeant des concessions iraniennes qui ne se feront pas, donc en repoussant Rouhani de sa position de compromis vers une position beaucoup plus dure ... La presse-Système soutiendra le principe du rapprochement avec l’Iran pour sacrifier à l’image de modéré de Rouhani tout en accablant l’Iran de tous les maux et en exigeant l’impossible sous la forme de concessions sans nombre.
Pour compléter ce dossier iranien et argumenter que les circonstances autour de l’arrivée de Rouhani ont néanmoins modifié certains aspects fondamentaux de la crise, on avancera également l’hypothèse que les blocages subsistant pour un règlement de cette crise ne profiteront pas pour autant à Israël, dont la recherche d’une possibilité d’attaque de l’Iran en a été jusqu’ici le principal enjeu. Il semble bien que le seul résultat effectif du contact rétabli avec l’Iran de Rouhani est bien celui d’avoir dédramatisé en bonne part cette crise, d’avoir dé-“diabolisé” l’Iran en la personne de son président (voir 30 septembre 2013) et, par conséquent, d’avoir rendu notablement hors de propos la perspective d’une attaque. C’est précisément ce que déplore DEBKAFiles, le 27 septembre 2013, en des termes rooseveltien (le «Thursday, Sept.26, will go down in Israel’s history as the day it lost its freedom to use force...» ci-dessous pourrait équivaloir à une sorte de «December 7, 1941 will live in history as a day of infamy...») :
«Thursday, Sept.26, will go down in Israel’s history as the day it lost its freedom to use force either against the Iranian nuclear threat hanging over its head or Syria’s chemical capacity – at least, so long as Barack Obama is president of the United States. During that time, the Iranian-Syrian-Hizballah axis, backed by active weapons of mass destruction, is safe to grow and do its worst. Ovations for the disarming strains of Iran’s President Hassan Rouhani’s serenade to the West and plaudits for the pragmatism of its Foreign Minister Mohammed Zarif flowed out of every window of UN Center in New York this week....»
Les “journalistes” de la presse-Système se sont transformés en créatures publicitaires, animateurs de talk shows, créatures d’images et créateurs d’images virtuelles, dépendantes bien entendu du corporate power qui attendent d’eux qu’ils se comportent en GO (Gentils Organisateurs) des festivités du Système, y compris les “nouvelles du monde“ présentées sous une forme attrayante en allant à l’essentiel (Pussy Riot, mariage gay, etc.) ; créatures de l’instant, animées par la logique de la publicité, faisant une de leur plus grande gloire d’une complète ignorance des références politiques et historiques puisque, selon le mot fameux d’un officiel de l’administration GW Bush de 2002 rapporté par Ron Suskind (voir le 23 octobre 2004), – «We're an empire now, and when we act, we create our own reality» (alors, pourquoi s’épuiser à étudier la “vraie réalité”, la vérité du monde ?).
Alors, ces créatures publicitaires tiennent terriblement à leur narrative et elles n’apprécieraient guère un président qui leur dirait «... And when we act, we don’t create our own reality», – ce qui est de plus en plus cas de l’administration BHO. Par conséquent, ces serviteurs serviles du Système, donc du pouvoir représentant le Système, essentiellement en 1999-2001 jusqu’à 2008 et après, suivent de moins en moins les consignes ou narrative du pouvoir, préférant les leurs propres. Littéralement, la presse-Système n’a plus vraiment d’orientation. Si l’on en revient à l’épisode syrien, où elle s’est plutôt opposée à Obama dans l’entreprise de bloquer l’attaque contre la Syrie, on peut conclure des diverses observations de la situation (voir le 25 septembre 2013) qu’elle n’a fait que se ranger dans le sens du “bruits de communication”, qui fut généré finalement par la conjonction de la presse antiSystème, par le public, par un nombre croissant de parlementaires songeant à leur réélection et fatigués des expéditions lointaines. Elle a dédaigné la narrative de l'équipe BHO, remarquable par sa confusion.
Les rares exceptions échappant à cette dérive de la presse-Système vers le néant publicitaire sont le plus souvent le résultat d’une sorte d’investissement par des éléments de la presse antiSystème. C’est le cas flagrant du Guardian, qui tient le rôle moteur qu’on sait dans la crise Snowden/NSA, à cause d’un seul homme ; Glenn Greenwald, venu de la presse antiSystème et y ayant gardé un pied, a forcé le quotidien britannique à tenir un rôle éminent et éminemment politique contre le Système (cela, en mettant à part le reste de son activité éditoriale, qui tente désespérément de balancer cette terrible dérive antiSystème qui l’emporte irrésistiblement, d’ailleurs avec l’aide des agents de renseignement type Dupont-Dupond à chaussures cloutées qui le harcèlent grossièrement et renforcent la cause de Greenwald).
La presse-Système, minée par son absolue servilité et finalement retranché dans la bulle de narrative que lui suggèrent de suivre son orientation d’objet publicitaire et de relations publiques, est entrée dans une époque où elle n’est plus un facteur politique décisif, où elle est devenue un facteur de désordre de plus en orientant son action vers la seule réaction à des stimuli d’ordre effectivement publicitaire et de relations publiques, sans plus aucune cohérence idéologique, fût-ce de l’idéologie la plus extrémiste et la plus pro-Système possible. Elle est désormais inscrite dans le grand courant de l’irresponsabilité sans directivité définie qui caractérise nombre de centres de pouvoir et de producteurs de puissance du bloc BAO et du Système en général. Elle est partie prenante du grand désordre général ; bref, elle sert finalement à quelque chose ...
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vendredi, 04 octobre 2013
Presseschau - Oktober 2013

http://www.derwesten.de/panorama/transsexueller-mann-brachte-in-berlin-baby-zur-welt-id8423580.html
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dimanche, 15 septembre 2013
Massenmanipulation, Propaganda und Gehirnwäsche
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vendredi, 13 septembre 2013
Rassegna Stampa (sett. 2013)

- Barcellona, intellettuale-militante alla ricerca di un nuovo umanesimo
di Felice Giuffrè [09/09/2013]
Fonte: Barbadillo
- Alcune novità mediatiche sulla "crisi siriana"
di Enrico Galoppini [09/09/2013]
Fonte: eurasia [scheda fonte]
- La scomparsa di Pietro Barcellona e la lezione non compresa dai politici italiani
di Umberto Croppi [09/09/2013]
Fonte: huffingtonpost
- Siria, cosa farà la Russia?
di Aleksandr Dugin [09/09/2013]
Fonte: weltanschauung
- Ahmad Shah Massoud. In ricordo di un simbolo della libertà
di Franco Nerozzi [09/09/2013]
Fonte: comunitapopoli
- La morbida transizione criminale da Bush/Cheney a Obama
di Larry Chin [09/09/2013]
Fonte: globalresearch
- Video dalla Siria. La bufala della CNN
di Francesco Santoianni [09/09/2013]
Fonte: francescosantoianni.it
- Decadenza di Berlusconi, tanto rumore per nulla: ci penseranno i giudici
di Massimo Fini [09/09/2013]
Fonte: Massimo Fini [scheda fonte]
- L’art. 66 Cost.: autodichia e divisione dei poteri nel caso Berlusconi
di Marco Della Luna [09/09/2013]
Fonte: marcodellaluna
- Grazie Siria
di Fernando Rossi [09/09/2013]
Fonte: testelibere
- Obama, il pagliaccio criminale vestito da premio nobel per la pace
di Fernando Rossi [09/09/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Un'altra crisi finanziaria se i Paesi ricchi non alleggeriranno la dipendenza dalla liquidità
di Ha-Joon Chang [09/09/2013]
Fonte: polemos-war
- Genitore 1 e 2. La degenerazione in nome dell'evoluzione
di Flaminia Camilletti [09/09/2013]
Fonte: lintellettualedissidente
- Il mondialismo e il ”Club Bilderberg”
di Davide Caluppi [09/09/2013]
Fonte: Rinascita [scheda fonte]
- Sul concetto di tradizione
di Luciano Fuschini [09/09/2013]
Fonte: giornaledelribelle [scheda fonte]
- 8 settembre. Impariamo (ancora) a fare i conti con la storia
di Mario Bozzi Sentieri [09/09/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- 8 Settembre. Una disfatta che dura ancora…
di Piero Sansonetti [09/09/2013]
Fonte: Gli Altri online
- Il padre, libertà e dono
di David Taglieri [09/09/2013]
Fonte: Claudio Risè [scheda fonte]
- Petrolio, economie emergenti più assetate dei paesi industrializzati
di Andrea Bertaglio [09/09/2013]
Fonte: La Stampa [scheda fonte]
- Un sistema per salvare il mondo come piace ai banchieri. Ora tocca alla Siria!
di Ellen Brown [09/09/2013]
Fonte: Come Don Chisciotte [scheda fonte]
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mercredi, 04 septembre 2013
Presseschau September 2013

Presseschau
September 2013
Die 27 größten Risiken unserer Zeit
Der Rückversicherer Swiss Re hat in einem umfassenden Report die 27 größten Risiken für die Menschheit aufgezeigt. Sechs davon sind schwerwiegend und durchaus realistisch – so z.B. galoppierende Inflation.
http://www.format.at/articles/1335/931/364947/die-27-risiken-zeit
(Die Diskussion wird in Deutschland auch noch kommen)
Die Schweizer suchen eine Hymne mit Pepp
Ihre alte Nationalhymne gefällt den Schweizern nicht mehr. Zu altbacken. Musikerin Stucky sagt, bei einer Hymne müsse man "Heimweh bis in die Knochen" bekommen. Mit Psalmen funktioniert das aber nicht.
http://www.welt.de/vermischtes/article118651306/Die-Schweizer-suchen-eine-Hymne-mit-Pepp.html
Bürgerrechte
Snowdens unbeugsame Filmemacherin
http://blog.campact.de/2013/08/die-unbeugsame/
(Wollen die den zwangskastrieren, oder worum geht es da???)
Bradley Manning will als Frau leben
Bradley Manning will künftig als Frau leben. Das ließ der verurteilte Wikileaks-Informant über seinen Anwalt im US-Fernsehen ausrichten. Er wolle fortan den Namen Chelsea Manning tragen.
http://www.gmx.net/themen/nachrichten/ausland/60akqdg-bradley-manning-wikileaks-chelsea#.A1000024
(Compact)
Big Brother hält Deutschland besetzt - Snowden, Merkel und die NSA
http://www.youtube.com/watch?v=ETJmQBbQ2Og (Aperçu)
Moskau
Jobangebote für Snowden in Russland
Eklat um Snowden-Asyl: Obama sagt Treffen mit Putin ab
(Er scheint keine anderen Probleme zu haben. War da nicht mal ein Flughafen?...)
Umstrittenes Gesetz
Schwulen-Hass: Wowereit schreibt Moskauer OB
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/schwulen-hass-wowereit-schreibt-moskau-zr-3084610.html
USA
Bewaffnete Lehrer sollen vor Amokläufern schützen
Vorwände und Tatsachen: Gleiwitz, Rugova, Damaskus
http://www.sezession.de/40571/vorwaende-und-tatsachen-gleiwitz-rugova-damaskus.html
Baschar al-Assad im Interview für "Izvestia"
http://apxwn.blogspot.de/2013/08/baschar-al-assad-im-interview-fur.html#.Uh4RQz-BaNa
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samedi, 31 août 2013
What the Arab Spring Tells Us About the Future of Social Media in Revolutionary Movements 1

What the Arab Spring Tells Us About the Future of Social Media in Revolutionary Movements 1
Ex: http://attackthesystem.com
Introduction
The Arab Spring spawned a series of revolutionary movements that are unique in that they utilized social media as an effective means to spread information and promote insurgent agendas. This revelation deserves consideration in all future discussions of revolutions and the concepts of ideology, narrative, momentum and unifying motivations. The Arab Spring uprisings are the first collective movements of their kind in the Middle East after the internet and social media revolutions of the late 20th/early 21st centuries, and tactics, techniques and procedures utilized by resistance populations during the Arab Spring may affect future movements. The factors of social media affecting public opinion and international support, rapid dissemination of news, widespread messaging, and the ability of the individual to spread information globally are relatively new phenomena during revolutions. Likewise, regimes and counter-insurgents can implement social media to meet their own agendas in never before seen ways. That the future of revolutionary movements in globalized societies will involve social media is assured, but the degree to which it will is yet to be determined.
Phases of Insurgency
Before discussing how social media affected the Arab Spring and will affect future revolutionary movements, first it is important to identify how revolutions are phased. There comes a point in any insurgency where it must move beyond the reach of social media, and tangible gains must be made on the ground – positions occupied, personalities deposed, systems replaced, logistics realized, and governments overthrown. Messaging, information, ideology and narrative are only an aspect of a successful insurgency, albeit a truly necessary aspect.
U.S. Army Special Forces doctrine identifies three phases of insurgencies: the Latent/Incipient Phase, followed by Guerrilla Warfare, and finally a War of Movement.[i] Drawn from the writings of Mao Tse-Tung, this doctrine admits that although “successful insurgencies pass through common phases of development…not all insurgencies experience every phase…[and] the same insurgent movement may be in different phases in separate [locations].”[ii] The first phase, Latent or Incipient, offers the greatest opportunities for social media as an organizing tool and informational vehicle. During this phase, leadership or organizers of resistance movements must recruit, spread ideology, establish cellular intelligence networks, and develop sources for external support. Social media offers a conduit for communication, and facilitates these activities. Social media cannot conduct the attacks and sabotage, establish the administrations and organizations, or advance the social and economic development that is crucial to the latter phases of an insurgency. As Barrie Axford says in “Talk About a Social Revolution: Social Media and the MENA Uprisings,” “[t]he digital public sphere, if such it is, may increase the number and range of participants but, in terms of outcomes, it could still be argued that bombs, guns, and Apache attack helicopters tip insurrections and win revolutions.”[iii]
Nevertheless, the mobilization of ideas and people is a consistent requirement throughout, and clandestine communication can be enhanced with social media. As has been seen in Syria, social media offers a medium for obtaining international sympathy and support for a cause. Propaganda, one of the rebels’ greatest tools, is made easier and more efficient by technology. Furthermore, recruiting new insurgents, traditionally one of the more difficult tasks of an insurgency, is made much easier by social media. As Steven Metz observes in “The Internet, New Media, and the Evolution of Insurgency,” it “takes a special person to become an insurgent, to undertake the personal danger and hardship it entails…[and] finding those rare people was difficult…[but] the Internet and new media greatly increase the ability of insurgents to find the type of recruits they are seeking.”[iv] With the creativity of its users as its major limitation, social media will likely play a larger role in future revolutionary movements for both insurgents and counterinsurgents alike.
Information as a Weapon
“If you want to liberate [a people], give them the Internet.” – Wael Ghonim, Egyptian Activist[v]
The difference between an insurgent, revolutionary, disenfranchised citizen, or terrorist is simply a matter of perspective. Bashar al-Assad would like the world to see the Syrian rebels as terrorists. They would like the world to see al-Assad’s regime as oppressive, criminal and inhumane. Whereas the Syrian regime attempted to control traditional media and frame its message through press conferences, rebels used YouTube and social media to provide real-time footage of the conflict, portraying the regime in a negative light. Axford notes that “[t]he ‘spin’ on images relayed to the outside world by amateur clips sent via cell phone or posted on Facebook became that of innocent civilians gunned down by marauding troops, not desperate times for the forces of law and order.”[vi] Amateur video showed rebels across the region the location of Syrian Army Republican Guard convoys, air assets and checkpoints. The process of information collection and processing known to the U.S. military as Intelligence Preparation of the Battlefield, which is normally conducted by thorough research and includes the mapping of threat composition and disposition, was achieved for the rebels via compiling scores of amateur videos uploaded by hand-held devices. It is this enriched content that makes YouTube one of the most explosive forms of social media, as there is a vast difference in sometime saying what is happening via Twitter or telling you how they feel about it via Facebook and them actually showing you via video. In Syria, disabling the cell network to counter this reality would only play into the rebels hands, but it was this cell network that was being used so effectively against the regime. Thus is the conundrum that social media places into the hands of oppressive or authoritarian regimes. Information has always been a weapon, but now its accessibility and usability is reaching into never before seen realms.
In 2012, Alex Choudhary and others compiled hundreds of thousands of tweets concerning Egypt during its 2011 revolution to analyze what “trended,” why it trended, and what the pulse of the nation was. They noted that, overall, “[t]he discussion was marked by strong negative sentiment less cohesive than for other types of Twitter topics,” but that inspirational stories (human interest) constituted over 15% of tweets and general news covered up to 65%.[vii] An overall picture of the Twitter scene in Egypt shows that (a) the population was disenfranchised, (b) they were thirsty for updates on events, and (c) they still cared about personal-level stories during the revolution. Negative tweets about Mubarak’s government, tweets about personal hardship, and tweets about events affecting each dominated Egypt in 2011. Over 5 million Egyptians were on Facebook at the start of the revolution, and the page “We Are All Khaled Said” is credited with aiding youth movements in organizing and facilitating messaging and outreach to other populations, including the 18-day occupation of Tahrir Square.[viii] Statistically, according to Emma Hall, Facebook users in Egypt rose from 450,000 to 3 million in the six months following the revolution, and now stand at 5 million.[ix] In Egypt, the role social media played in the most recent revolution may be dwarfed by the role it plays in the next one, as the population appears to be embracing digital technology.
Information can take many weaponized forms, but for the revolutionary simply spreading the occurrence of true events may be advantageous. In both Syria and Egypt, government forces activities directed at population and resources control measures (PRCM) played into revolutionary hands and legitimized the narrative and ideology of the partisans, insurgents, opposition and rebels of those nations. The modern, globalized world is also information-starved, and social media has adapted to this reality. In 2009, Twitter changed its prompt from “what are you doing?” to “what’s happening?” and, as Blake Hounshell says, “[o]ne of the fastest ways to tell whether someone’s not worth following is if they’re still answering that first question.”[x]
Another weaponized form of information is propaganda, which stands counter to real-time events in that propaganda may or may not be true. Technology, globalization and social media have altered the propaganda landscape permanently. Dennis Murphy and James White note that:
The historical use of information as power was primarily limited to nation-states. Today a blogger can impact an election, an Internet posting can recruit a terrorist, and an audiotape can incite fear in the strongest of nation-states, all with little capital investment and certainly without the baggage of bureaucratic rules, national values (truthful messaging), or oversight.[xi]
What social media has done, or at least helped, is to weaponize information down to the individual level. Whether social media facilitates information as a weapon in the form of truth or propaganda for the revolutionary, or terrorist, again is subject to a combination of perspective and reality. What is not up for debate is the access to the world that social media has provided to the individual, and vice versa.
Limitations of Social Media in Insurgencies
“More than a million people have joined a Facebook page of the Save Darfur Coalition, but few among them have taken any additional action to help those in Sudan.” Tweeting Toward Freedom, Wilson Quarterly[xii]
As discussed before, social media cannot replace the physical actions required for successful revolutions, especially in the latter Guerrilla Warfare and War of Movement phases where social institutions require decisive alterations, violence may be necessary, and job titles must change. Daniel Schorr puts it well in his article “Iran’s Twitter Revolution,” saying “[p]erhaps one should not exaggerate the effects of the cyberspace battle in Iran…[t]he beleaguered regime still has the instruments of repression, the guns and the truncheons.”[xiii] Furthermore, social media holds minimal utility during the transition phase of an insurgency into a government. As Jon Alterman notes, “[s]ocial media are not evidently helpful in facilitating political bargaining in constitution-writing processes, and social media have only played a limited role in helping form new political parties.”[xiv]
But, social media also has its limitations in the first phases of social movements and revolutions, through a phenomenon Malcolm Gladwell calls “weak ties,” or in other words, the kind of ties that individuals share via social media, as opposed to strong ties characteristic of personal relationships.[xv] Gladwell proposes that weak ties do not lead to high-risk activism, and offers the Civil Rights Movement as an example, saying that activists during the Civil Rights Movement were not participating due to shared ideology, but instead due to a personal connection to the movement, through a friend or number of friends.[xvi] On the other hand, Gladwell notes, “Facebook activism succeeds not by motivating people to make a real sacrifice but by motivating them to do the things that people do when they are not motivated enough to make a real sacrifice,” such as donate an average of 9 cents per person to the Save Darfur campaign.[xvii]
This argument offers an interesting counter to the social media proponents – the more high-risk a revolution becomes, the less useful social media will be. For example, Facebook may be enough to sway a representative to vote a particular way on an issue, but not enough to force that representative to resign. Assuming personal risk will first require the prerequisite of a personal investment of some sort, and traditional relationships are the most efficient mechanism through which these ties are realized.
Another limitation of social media, along the same lines, is a gap in the level of participation of social media users. One million likes on a Facebook page does not translate into one million mobilized volunteers, or even one million people who agree with the cause of the host. As Blake Hounshell notes, “I’ve also been tweeting about the Arab revolutions, pretty much day and night. Does that make me a revolutionary? Not at all. Despite all the sweeping talk about it, Twitter isn’t the maker of political revolutions.”[xviii] While the Tahrir Square occupation was made possible by Facebook, how many users liked the page or indicated they would be there and then did not show up? Such data may not be possible to calculate, but the gaps between weak ties and high-risk activism and the level of participation in a social movement do exist, and they are a weakness to social media’s application in support of an insurgency.
Although trends seem to indicate that more and more individuals will use social media as time passes, there is still the question of exactly how many people utilize social media now. In the Middle East, the images of youthful protesters “taking to the streets” with cell phones in hand and terms such as “the Twitter Revolution” tend to mask the facts that indicate that the Middle East is, in fact, not really using social media. According to the White Canvas Group, who presented to us at Fort Campbell a series of statistics on social media usage, Kuwait has the highest usage rate for Twitter in the Middle East – at 8.13%.[xix] The numbers for the Arab Spring countries are even more alarming: Egypt 0.26%, Tunis 0.10%, Libya 0.07% and Yemen 0.02%.[xx] Ironically, the same presentation claimed that in Libya (where revolution succeeded), Twitter participation decreased by 9.37% during the revolution, as compared to Syria (where revolution has not yet been successful), where Twitter participation has increased by 40.18% throughout. Also, Alterman notes that up to 70% of Egyptians have access to satellite television, meaning that television programs such as Al Jazeera, a 20th century source of information and propaganda, were likely a more important player in the revolution than social media.[xxi]
Another limitation of social media in insurgencies is the dynamic of leadership and the internal heading of an insurgency, revolution or social movement. As Metz notes, “[t]he early stages of most insurgencies involve as great an internal struggle as an external one.”[xxii] Thus, what appears to be a strength of social media, the involvement of a multitude of users at the individual level, also presents quite the conundrum – who is in charge? When over 100,000 people of Facebook organize a march into Tahrir Square, what is the overarching theme of the march, is the message unified, what is the most crucial goal that must be accomplished, and how can that march be parlayed into a successful revolutionary act? In societies where internet usage is low, the users are likely to be the natural leaders in that society, or what James DeFronzo calls the “dissident elite.”[xxiii] This may mitigate this limitation to some extent. But, leaderless organization at the lowest levels creates mass movements instead of focused movements, limiting gains of revolutionary activities and providing regimes with more response options and potentially less disastrous consequences. For example, a mass protest may be settled with government concessions, provided that the regime does not retaliate on protestors. Such an event would play into the hands of the regime, which would gain legitimacy in the minds of its constituents – exactly what the revolutionary does not want to happen. At no point during the so-called “Million Man March” in 1995 was the United States government in danger of losing control of its status, despite a mass number of individuals participating in public discourse.
Conclusion
The Arab Spring ushered in a new age in revolutionary movements, as it was the first string of such movements to incorporate social media in achieving its goals. Insurgencies require development through phases to be successful, and by design social media offers more benefits to insurgencies during the initial phases via facilitation of recruiting, mobilization and informational warfare. Enriched content, such as YouTube, is likely to be the most valuable form of social media to the insurgent in the future, and such content may aid insurgents in generating the international support necessary for their cause to succeed. In societies where social media usage is higher than in the Middle East, different benefits of user-generated content and social networking tools may present themselves.
However, social media relies on “weak links,” and historically these weak links do not manifest themselves into high-risk activism. Social media alone does not require, or even encourage, useful involvement in an insurgency or result in any tangible efficacy of insurgent-oriented activities. Social media can only facilitate, not create, the leadership that is necessary for insurgencies to survive and succeed. Ground-level, person-to-person organizing and mobilization, with some level of personal investment being necessary, is still the key contributor to the successful mobilization of insurgent populations. It is also difficult to separate the useful participants of an insurgency from the bystanders via social media alone. As the world continues to globalize and social media usage continues to increase, insurgencies may find new uses for it throughout each of the phases. But, for the time being, the Arab Spring indicates that the environment in which the uprisings occurred affected the outcome of the revolutions more so than social media did.
References
Alterman, Jon B. “The Revolution Will Not Be Tweeted.” Washington Quarterly, Vol. 34, No. 4 (2011): 103-116.
Axford, Barrie. “Talk About a Revolution: Social Media and the MENA Uprisings.” Globalizations, Vol. 8, No. 5 (October 2011): 681-686.
Choudhary, Alex, William Hendrix, Kathy Lee, Diana Palsetia and Wei-Keng Liao. “Social Media Evolution of the Egyptian Revolution.” Communications of the ACM, Vol. 55, No. 5 (May 2012): 74-80.
DeFronzo, James. Revolutions and Revolutionary Movements. Boulder: Westview Press, 2011 (4th Edition, Nook version).
Else, Liz. “The Revolution Will Be Tweeted.” New Scientist, Vol. 213, No. 2850 (2012), available online at http://web.ebscohost.com.ezproxy2.apus.edu/ehost/detail?sid=2ed724e8-068d-43d2-a7f5-1976baea83a9%40sessionmgr110&vid=2&hid=128&bdata=JnNpdGU9ZWhvc3QtbGl2ZQ%3d%3d#db=aph&AN=71166951 (accessed May 13, 2013).
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Gaworecki, Mike. “Social Media: Organizing Tool and a ‘Space of Liberty’ in Post-Revolution Egypt?” Social Policy, Vol. 41, No. 4 (2011): 66-69.
Gladwell, Malcolm, “Small Change: Why the Revolution will not be Tweeted,” The New Yorker, October 4, 2010, available online at http://www.newyorker.com/reporting/2010/10/04/101004fa_fact_gladwell?currentPage=all (accessed June 11, 2013).
Hall, Emma. “Year After Arab Spring, Digital, Social Media Shape Region’s Rebirth.” Advertising Age, Vol. 83, No. 24 (2012): 10, available online at http://web.ebscohost.com.ezproxy2.apus.edu/ehost/detail?sid=72630c04-9de6-4daa-9300-da512669d12b%40sessionmgr111&vid=40&hid=128&bdata=JnNpdGU9ZWhvc3QtbGl2ZQ%3d%3d#db=bsh&AN=76484927 (accessed May 13, 2013).
Hounshell, Blake. “The Revolution Will Be Tweeted.” Foreign Policy, Issue 187 (2011), available online at http://web.ebscohost.com.ezproxy2.apus.edu/ehost/detail?sid=88a54dd2-e894-47a3-a5a1-351951ac01c7%40sessionmgr112&vid=2&hid=128&bdata=JnNpdGU9ZWhvc3QtbGl2ZQ%3d%3d#db=aph&AN=63016926 (accessed May 13, 2013).
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Nakashima, Ellen. “Iran Blocking Web Sites in Effort to Curb Anti-government Activists,” Washington Post, March 10, 2010, available online at http://web.ebscohost.com.ezproxy2.apus.edu/ehost/detail?vid=22&sid=72630c04-9de6-4daa-9300-da512669d12b%40sessionmgr111&hid=128&bdata=JnNpdGU9ZWhvc3QtbGl2ZQ%3d%3d#db=bwh&AN=WPT145409109110 (accessed May 13, 2013).
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Ibid. “Social Revolution? It’s a Myth.” New Scientist, Vol. 214, No. 2859 (2012): 24, available online at http://web.ebscohost.com.ezproxy2.apus.edu/ehost/detail?sid=72630c04-9de6-4daa-9300-da512669d12b%40sessionmgr111&vid=37&hid=128&bdata=JnNpdGU9ZWhvc3QtbGl2ZQ%3d%3d#db=aph&AN=74134361 (accessed May 13, 2013).
Schorr, Daniel. “Iran’s Twitter Revolution.” New Leader, Vol. 92, No. 3/4 (2009): 4-5.
Stone, Brad and Noah Cohen, “Social Networks Spread Iranian Defiance Online,” New York Times, June 16, 2009, available online at http://www.lexisnexis.com.ezproxy2.apus.edu/hottopics/lnacademic/?verb=sr&csi=6742 (accessed May 13, 2013).
TC 18-01. Special Forces Unconventional Warfare. Headquarters, Department of the Army, January 2011.
White Canvas Group, “Strategic Seminar in Social Media.” June 11, 2013, Fort Campbell, KY.
End Notes
[i] TC 18-01. Special Forces Unconventional Warfare. Headquarters, Department of the Army, January 2011, Chapters 2-21 – 2-29.
[iii] Axford, Barrie. “Talk About a Revolution: Social Media and the MENA Uprisings.” Globalizations, Vol. 8, No. 5 (October 2011), 682.
[iv] Metz, Steven. “The Internet, New Media, and the Evolution of Insurgency.” Parameters, August (2012), 84.
[v] Lagerfeld, Steven ed. “Tweeting Toward Freedom.” Wilson Quarterly, Vol. 35, No. 2 (2011), 1.
[vi] Axford, Barrie. “Talk About a Revolution: Social Media and the MENA Uprisings.” Globalizations, Vol. 8, No. 5 (October 2011), 683.
[vii] Choudhary, Alex, William Hendrix, Kathy Lee, Diana Palsetia and Wei-Keng Liao. “Social Media Evolution of the Egyptian Revolution.” Communications of the ACM, Vol. 55, No. 5 (May 2012), 78-80.
[viii] Gaworecki, Mike. “Social Media: Organizing Tool and a ‘Space of Liberty’ in Post-Revolution Egypt?” Social Policy, Vol. 41, No. 4 (2011), 66.
[ix] Hall, Emma. “Year After Arab Spring, Digital, Social Media Shape Region’s Rebirth.” Advertising Age, Vol. 83, No. 24 (2012), 10
[x] Hounshell, Blake. “The Revolution Will Be Tweeted.” Foreign Policy, Issue 187 (2011).
[xi] Murphy, Dennis M. and James F. White. “Propaganda: Can a Word Decide a War?” Parameters, Autumn (2007), 23.
[xii] Lagerfeld, Steven ed. “Tweeting Toward Freedom.” Wilson Quarterly, Vol. 35, No. 2 (2011).
[xiii] Schorr, Daniel. “Iran’s Twitter Revolution.” New Leader, Vol. 92, No. 3/4 (2009),5.
[xiv] Alterman, Jon B. “The Revolution Will Not Be Tweeted.” Washington Quarterly, Vol. 34, No. 4 (2011), 104.
[xv] Gladwell, Malcolm, “Small Change: Why the Revolution will not be Tweeted,” The New Yorker, October 4, 2010.
[xviii] Hounshell, Blake. “The Revolution Will Be Tweeted.” Foreign Policy, Issue 187 (2011).
[xix] White Canvas Group, “Strategic Seminar in Social Media.” June 11, 2013, Fort Campbell, KY.
[xxi] Alterman, Jon B. “The Revolution Will Not Be Tweeted.” Washington Quarterly, Vol. 34, No. 4 (2011), 111.
[xxii] Metz, Steven. “The Internet, New Media, and the Evolution of Insurgency.” Parameters, August (2012), 85.
[xxiii] DeFronzo, James. Revolutions and Revolutionary Movements. Boulder: Westview Press, 2011 (4th Edition, Nook version), 26.
About the Author
Richard A. Lindsey is an assistant detachment commander in 5th Special Forces Group (Airborne), Fort Campbell, Kentucky, where he has served for the last seven years.
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vendredi, 30 août 2013
Rassegna Stampa: articoli in primo piano (agosto 2013)

- Gli USA minacciano la Siria: la politica estera dal grilletto facile
di Andrej Akulov [29/08/2013]
Fonte: aurorasito
- Il Vajont poligono di guerra dei parà Usa
di Antonio Mazzeo [29/08/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Siria: il bluff dell'occidente rischia di trascinare il mondo nel baratro
di Stefano Vernole [29/08/2013]
Fonte: eurasia [scheda fonte]
- La montagna tagliata
di Giuliano Serioli [29/08/2013]
Fonte: ilcambiamento
- Syrialeaks: come dare la colpa ad Assad
di Pino Cabras [29/08/2013]
Fonte: megachip [scheda fonte]
- Non ci sono prove sulle accuse degli USA contro la Siria
di Tony Cartalucci [29/08/2013]
Fonte: aurorasito
- Tutti al "grande gioco" della Siria
di Gianandrea Gaiani [29/08/2013]
Fonte: lanuovabq
- Siria, l’auspicata sporca guerra
di Enrico Campofreda [29/08/2013]
Fonte: contropiano
- IMU: il gioco delle tre carte
di Valerio Lo Monaco [29/08/2013]
Fonte: il ribelle
- Convegno su Priebke e dintorni, cari compagni i fascisti siete voi
di Alessio Mannino [29/08/2013]
Fonte: nuovavicenza
- E sul web la bandiera della Siria ha scalzato l’arcobaleno al grido di “sovranità!”
di Mauro La Mantia [29/08/2013]
Fonte: Barbadillo
- Il mondo a guida anglo-americana è il regno della violenza e dell'ipocrisia
di Francesco Mario Agnoli [29/08/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Chi dice umanità cerca di ingannarti
di Eduardo Zarelli [29/08/2013]
Fonte: il ribelle
- USA, la nuova guerra di Obama
di Michele Paris [29/08/2013]
Fonte: Altrenotizie [scheda fonte]
- Alla politica serve l'anima. O fallirà
di Marcello Veneziani [27/08/2013]
Fonte: il giornale [scheda fonte]
- Chi vuole la guerra non vuole il bene della Siria
di Giorgio Paolucci [27/08/2013]
Fonte: Avvenire [scheda fonte]
- Il Cavaliere ed i Poteri Forti
di Aldo Giannuli [27/08/2013]
Fonte: aldogiannuli
- Il libro-testamento del samurai Venner nel solstizio d’inverno europeo
di Adriano Scianca [27/08/2013]
Fonte: Il Foglio [scheda fonte]
- Progressisti in divisa: quanti troll!
di Patrick Boylan [27/08/2013]
Fonte: megachip [scheda fonte]
- Tutto è perduto tranne le aziende? La scelta di Silvio
di Marco Della Luna [27/08/2013]
Fonte: Marco della Luna blog
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mercredi, 14 août 2013
Presseschau - August 2013

Presseschau
August 2013
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mardi, 02 juillet 2013
Presseschau - Juli 2013
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Juli 2013
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jeudi, 27 juin 2013
Libérez l’information !
par Georges FELTIN-TRACOL
Jean-Yves Le Gallou concilie avec aisance réflexion intellectuelle et praxis politique. Ancien député français au Parlement européen, longtemps conseiller régional d’Île-de-France, énarque, haut-fonctionnaire – il est inspecteur général de l’administration au ministère de l’Intérieur -, il a fondé et dirige depuis 2002 Polémia. Ce laboratoire d’idées anti-conformistes rassemble le meilleur du G.R.E.C.E. et du Club de l’Horloge, deux associations auxquelles il participa activement.
Depuis quelques années, Polémia et son président s’intéressent à l’emprise médiatique en France. Ils ont remarqué que bien souvent les journalistes de l’Hexagone ne présentaient pas les faits de manière objective ou au moins neutre, mais les traitaient en partisans politiques. Contre cet incroyable dévoiement, Jean-Yves Le Gallou a lancé le concept de réinformation qui se concrétise, outre la mise en ligne sur le site de Polémia de contributions cinglantes, par le bulletin quotidien de la réinformation sur Radio Courtoisie.
Du courage, Jean-Yves Le Gallou n’en manque pas, car il s’attaque à ces « saints laïques » que sont les journalistes. Issus du même sérail, ceux-ci sont encensés par leurs confrères. Pour preuve, quand l’un d’eux est enlevé, son nom est cité dans chaque édition du journal télévisé. En revanche, le simple quidam ne bénéficie pas du même traitement. On lui accorde une brève évocation contrite une fois par semaine… Et encore!
Ce décryptage pertinent des tares et habitudes d’un système pervers trouve son achèvement (provisoire ?) dans La tyrannie médiatique. Les assassins de l’information. Passé expert en « médiatologie » (à ne pas confondre avec la médiologie chère à Régis Debray), Jean-Yves Le Gallou sort un manuel de référence qui fourmille d’exemples précis et d’anecdotes savoureuses. Maniant une alacrité certaine (de quoi plus normal venant de l’inventeur de la désormais célèbre cérémonie annuelle des Bobards d’Or ?), il narre son entrevue avec deux journalistes militants du Monde. S’il refuse de déjeuner avec eux, il « accepte de prendre un verre avec ces deux sulfureuses personnalités (p. 35) ». À peine arrivé dans une brasserie branchée bobo-chic, il les allume « avec ce mot de bienvenue : “ Je suis ravi de prendre un pot avec des employés de la banque Lazard ”. Abel Mestre se cabre un peu mais ne se démonte pas : “ Matthieu Pigasse [directeur général de Lazard] est au Monde à titre personnel ”. In petto, je salue la fidélité de ce vaillant chien de garde du Système, qui, même pris sur le vif, a le réflexe de ne jamais mordre la main de son maître – fût-il un laquais du Grand Capital (p. 35) ».
De cette discussion et par une observation assidue du « médiocosme », Jean-Yves Le Gallou tire un constat inquiétant qui explique le sous-titre de son essai. L’âge médiatique est une ère tyrannique qui, par l’usage incessant de la novlangue, travestit la réalité et contribue à asservir les institutions et les peuples. L’information a été chassée par la communication, le stade suprême de la propagande. Celle-ci applique les injonctions de son seigneur, l’hyper-classe mondialiste qui vomit tout ce qui comporte peu ou prou un caractère traditionnel et enraciné. Dans ses Commentaires sur la société du spectacle (1988), Guy Debord voyait la convergence fusionnelle des spectaculaires diffus et concentré dans un spectaculaire intégré. Plus prosaïque, Jean-Yves Le Gallou évoque l’amalgame réussi d’anciens adversaires avec « l’alliance des trotskystes de salle de rédaction et de la finance internationale. Sur le fond, les uns et les autres sont d’accord sur l’essentiel : il faut attaquer tout ce qui s’oppose à leur vision partagée d’un monde de plus en plus “ liquide ” – haro sur les frontières, haro sur les traditions, haro sur les cultures, et haro sur ceux qui s’opposent à l’avènement du gigantesque espace de marché libéral – libertaire qu’ils appellent de leurs vœux (p. 36) ». Cette collusion permet l’affirmation d’une puissante entité devant laquelle se plie la classe politicienne. L’auteur aurait pu se référer aux deux excellentes éditions complémentaires de Serge Halimi, Les nouveaux chiens de garde (1997 et 2005). Il y dénonçait déjà les liens incestueux entre les médiats et la politique qui se vérifient par les mariages entre hommes politiques et femmes journalistes. La réponse à cette situation déplorable doit être un refus de toute coopération avec les médiats. Il faut opposer à leurs invitations ou demandes un fin de non-recevoir comme l’ont fait le national-centriste flamand Bert De Wever en Belgique et l’Italien Beppe Grillo.
La confusion de la communication, de la politique et des affaires est possible parce que la presse écrite et les médiats sont en France la propriété de banques et de grands groupes industriels. TF1 est à Bouygues, Libération dépend de la banque Rothschild, Le Figaro appartient à Dassault, Les Échos à Bernard Arnault, Le Monde au trio Pigasse – Niel (Free) – Pierre Bergé, le milliardaire rose de la subversion. La presse quotidienne régionale est tout aussi sujette de la finance et des marchands : « le Crédit agricole contrôle toute la presse nordiste et picarde; le Crédit mutuel est aux manettes des journaux alsaciens, bourguignons et rhônalpins (p. 36) ». On peut même y ajouter La Provence, Nice Matin et Corse Matin achetés par l’honorable Bernard Tapie grâce à la générosité forcée des contribuables français… Par conséquent, du fait de cette inféodation, le journaliste « délivre une information “ orientée ”, partielle, partiale, biaisée (p. 37) ».
Jean-Yves Le Gallou insiste aussi sur le désir impératif du soutier des médiats à faire passer en priorité son point de vue. Il se sert alors de l’instant, de l’image et de l’émotion. À partir de ce triptyque, il scénarise un événement et n’hésite pas à colporter, le cas échéant, des ragots d’ordre privée guère intéressants (l’abjecte peoplisation). Mais cette quête aux ragots a des limites. Jamais la grasse presse n’a révélé au public l’existence de Mazarine, la fille cachée de Mitterrand, qui se logeait sur les deniers publics.
Le godillot folliculaire arrive à manipuler l’opinion soit par la diabolisation, soit par l’angélisation. La première concerne tous les mal-pensants de l’intérieur (Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, Dieudonné, Alain Soral, les militants solidaristes et identitaires…) et les dirigeants étrangers qui résistent au nouveau désordre mondial (feu Hugo Chavez, Bachar al-Assad, Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko, Kim Jong-eun…). La seconde salue des minorités sociologiques qu’il faut mettre en valeur dans l’édification des masses tel un drogué qui, pour payer ses doses, agresse les vieilles dames et s’offusque qu’une salle parisienne de shoot ne soit toujours pas ouverte du fait des réticences « populistes » du voisinage. Les journalistes sont les nervis de la désinformation et de l’intoxication mentale. Ils s’imaginent en (post)modernes Joseph Rouletabille, en Zorro démasqués des injustices sociétales…
Le président de Polémia n’a d’ailleurs pas tort d’affirmer qu’on dispose des meilleurs journalistes au monde. En mars 2012, lors des tueries de Montauban et de Toulouse, le tueur porte un casque de motard intégral. Cela n’empêche pas les médiats, indéniables Hercule Poirot à la puissance mille, de le dépeindre en Européen blond aux yeux bleus qui se prénommerait même Adolf… Malheureusement pour cette belle construction médiatique, l’assassin est finalement une « chance pour la France » de retour du Pakistan et d’Afghanistan… Dès que son identité fut divulguée, les médiats s’interdirent le moindre amalgame. Il ne fallait pas « stigmatiser » des populations « fragilisées par l’histoire coloniale ».
Dans cette perspective anhistorique, les médiats usent volontiers de l’indulgence. Quand la racaille des banlieues de l’immigration attaquent les manifestations étudiantes contre le C.P.E. en 2006, agressent les lycéens et cassent les boutiques environnantes, les excuses sont vite trouvées parce que ces « jeunes » pâtissent de la misère sociale alors qu’ils sont largement assistés. En revanche, à l’occasion des « Manif pour tous » contre le mariage contre-nature, les centaines de milliers de manifestants qui ne cassent rien sont perçus comme des délinquants et des demeurés. En plus, si en leur sein se trouvent d’ignobles faf, alors on atteint là l’acmé de la manipulation !
Le travail médiatique sur les esprits ne passe pas que par le journal télévisé et les émissions politiques. Il y a l’info-divertissement (les fameux talk shows), les jeux abrutissants, la publicité et la fiction. Pour contrer la montée du Front national à la fin des années 1980, François Mitterrand demanda à Pierre Grimblat de concevoir une série populaire distillant des valeurs « belles et généreuses » de la République : L’Instit. Aujourd’hui, Plus belle la vie célèbre l’homosexualisme et le mirifique « vivre ensemble » dans un quartier imaginaire de Marseille. Il n’est pas non plus anodin que 24 ou 48 h. avant un scrutin, la télévision programme un documentaire, une émission ou un film consacrés aux années 1930 – 1940… Le 11 mai 2013, France 3, une chaîne payée par les Français via le racket légal de la redevance, proposait à 20 h 35 un téléfilm, Le choix d’Adèle : les édifiantes péripéties d’une « professeuse » des écoles face à une nouvelle élève étrangère clandestine « sans papier ». Il s’agit d’inculquer l’idée que les clandestins, délinquants de ce fait, sont chez eux dans la « patrie des droits de l’homme (non français) » !
Les médiats ne forment donc pas un fantomatique quatrième pouvoir; ils constituent le premier, car ils tiennent par l’influence les politiciens et les magistrats. Cette domination ratifiée par aucune consultation étouffe toute disputatio sérieuse nuit à la sérénité du débat intellectuel : « Le système médiatique exclut le débat et la confrontation des idées (p. 182) ». On privilégie la connivence dans le même milieu où pullulent les « faussaires », de B.H.L. – Botule à Caroline Fourest. Parallèlement, le plateau ayant remplacé la réunion publique sous le préau, les politiciens s’affichent en « médiagogues » pour complaire aux médiats. Le personnel politique conformiste veut paraître dans les émissions de radio ou de télé les plus regardés (ou écoutés). Ils sont prêts à satisfaire leurs hôtes en disant ce qu’ils veulent entendre. Ainsi, l’actuel président socialiste allemand du Parlement européen et éventuel président de la Commission européenne en 2014, Martin Schultz, déclare-t-il qu’« en démocratie, ce sont les médias qui contrôlent le pouvoir (p. 195) ». Or les médiats dépendent du fric. Mieux encore, les hommes publics acceptent que leur « image » soit géré par des agences de relations publiques qui aseptisent tout propos tranchant !
Le Système médiatique n’ignore pas sa puissance considérable. Fort de ce constat, son impudence a atteint son sommet au cours de la campagne présidentielle de 2012. Ils « se sont souciés comme d’une guigne des règles de pluralisme (p. 202) » et ont traité les candidats non convenus – les fameux « petits candidats » – avec une rare condescendance. Mécontents d’être obligés de les accueillir, passent dans la presse écrite des tribunes libres et des pétitions qui exigent la fin de la règle de l’égalité entre les candidats. Déjà, dans le passé, cette mesure avait été enfreinte : les « petits candidats » (trotskystes, chasseur, souverainistes…) passaient en plein milieu de la nuit ! Pour 2012, le « coup d’État médiatique » fut flagrant : négation des petits candidats, sous-estimation de Marine Le Pen et de François Bayrou, survalorisation de François Hollande, de Nicolas Sarközy et de Jean-Luc Mélenchon. Les journalistes rêvent d’une couverture des campagnes à l’étatsunienne où seuls les deux candidats officiels du Régime pourraient accéder aux plateaux et aux studios. Sait-on qu’aux présidentielles étatsuniennes de 2012, outre Barack Hussein Obama et Mitt Romney se présentaient le libertarien Gary Earl Johnson, l’écologiste Jill Stein, le socialiste Stewart Alexander et dix autres candidats ? Il va de soi que ces candidats ni démocrates ni républicains furent occultés par les médiats oligarchiques. Dans cette nouvelle configuration post-démocratique, l’électeur « a simplement pour rôle d’apporter une légitimité démocratique à un candidat jugé acceptable par la superclasse mondiale pour représenter ses intérêts en France (p. 25) ». Sont donc truqués le débat et le processus électoraux !
Ce dessein médiatcratique (comme naguère il exista une ambition théocratique de la part de l’Église) n’est nullement neutre puisque plus de 80 % des journalistes ont des opinions de gauche ou d’extrême gauche. Ils devraient s’indigner, se scandaliser, protester contre cette prise d’otage permanente de la population. Ils s’en félicitent plutôt car le petit peuple a tendance, en dépit du bourrage de crâne et des thérapies collectives de rééducation télévisée, à accorder son suffrage aux partis « populistes ». Le milieu médiatique hexagonal préfère contester la décision du Premier ministre national-conservateur Viktor Orban de créer un « Conseil des médiats » censeur. Or le chef du gouvernement hongrois s’inspire du précédent français avec un C.S.A. nommé par le pouvoir politique.
Opposant farouche des lois liberticides, Jean-Yves Le Gallou souhaite la suppression de cet organisme qui muselle la liberté d’expression. Dernièrement, le C.S.A. a condamné un éditorial radiophonique d’Éric Zemmour contre Christiane Taubira, la madone des délinquants, et empêche l’expansion de Radio Courtoisie en ne lui accordant pas de nouvelles fréquences en France alors qu’elle en cède d’autres aux stations commerciales décadentes… Pis, cette instance censoriale accable le président de Radio Courtoisie, Henry de Lesquen, pour avoir cité un passage sulfureux de Jules Ferry (les hiérarques censeurs expriment leur profonde ignorance historique). Est-ce si étonnant ? Non, car cet organisme n’est ni indépendant, ni représentatif. « Épée et bouclier de la pensée unique (p. 332) », le C.S.A. continue à défendre « une vision marchande, technophobe et poussiéreuse de l’audiovisuel (p. 333) » quand il ne cherche pas à imposer la « diversité ». Malgré une dotation annuelle de 40 millions d’euros, il est incapable d’endiguer le raz-de-marée d’Internet. C’est une bonne nouvelle pour l’auteur qui y voit un contre-pouvoir ou un pouvoir alternatif efficace à la condition de savoir s’en servir. Par chance, les nouveaux dissidents européens ont de belles compétences si bien qu’Internet a vu l’éclosion d’une myriade de sites, de blogues et de radios rebelles. Un projet de télévision, Notre Antenne, est même en cours en s’appuyant sur le remarquable succès du journal hebdomadaire francophone de Pro Russia T.V. – La Voie de la Russie. Fortifié par tous ces exemples, Jean-Yves Le Gallou envisage un « gramscisme technologique » pertinent et redoutable.
La tyrannie médiatique est un remarquable essai qui dénonce les privilèges inacceptables de ces indic – menteurs – désinformateurs qui coûtent aux honnêtes gens 2,1 milliards sous la forme de diverses aides versées par le Régime ? Par temps de récession économique, il y a là un formidable gisement d’économies à réaliser…
L’ouvrage de Jean-Yves Le Gallou confirme le sentiment patent de défiance du public à l’égard des médiats. Dans son édition du 4 mai 2013, Le Monde présentait un curieux sondage. Réalisé en mai 2012 en France par Opinion Way et payé par l’Open Society du néfaste milliardaire George Soros, ce sondage aborde les « théories du complot » à partir d’un panel d’environ 2500 personnes. À la question « Qui sont pour vous les groupes qui manœuvrent la France dans les coulisses ? », le pourcentage le plus élevé n’évoque pas « certains groupes religieux », « d’autres pays qui cherchent à nous dominer » ou des « groupes secrets comme les francs-maçons », mais « les grandes chaînes de télévision ou la presse écrite » : 53,9 % pour les électeurs de Marine Le Pen; 49,4 pour ceux de Nicolas Sarközy; 44,3 pour les mélenchonistes; 43,6 chez les abstentionnistes; 43,5 pour les bayrouistes; 37,4 pour les électeurs de François Hollande et 36,7 pour ceux d’Éva Joly. Serait-ce le signe précurseur d’une exaspération envers le Diktat médiatique ? Souhaitons-le!
Georges Feltin-Tracol
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mercredi, 19 juin 2013
Rassegna Stampa (06/2013-1)

- Il «leone impaziente» di sbranare
di Manlio Dinucci [18/06/2013]
Fonte: Il Manifesto [scheda fonte]
- Crisi? Nuove regole e meno global
di Helena Norberg-Hodge - Sabrina Tinelli [18/06/2013]
Fonte: il fatto quotidiano
- Il presidente iraniano Rouhani e la "linea rossa" israeliana
di Gaetano Colonna [18/06/2013]
Fonte: clarissa
- Quattro passi fuori del tempo
di Francesco Lamendola [18/06/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Transmoderno: un nuovo paradigma*
di Rosa María Rodríguez Magda [18/06/2013]
Fonte: kasparhauser
- Il G8 di Lough Erne. Il girotondo più grande del mondo
di Francesco Marotta [18/06/2013]
Fonte: destra
- L'inganno dell'Euroamerica, che non porterà affatto più libero scambio
di Gianni Petrosillo [18/06/2013]
Fonte: Conflitti e strategie [scheda fonte]
- Hassan Rohani ha vinto le elezioni in Iran
di Pietrangelo Buttafuoco [18/06/2013]
Fonte: Il Foglio [scheda fonte]
- L'economia della felicità
di Helena Norberg-Hodge [18/06/2013]
Fonte: Beppegrillo
- Il caso Grillo fra speranze ed incognite
di Marco Tarchi [18/06/2013]
Fonte: Diorama Letterario [scheda fonte]
- Il sarin: volatile come le promesse di Washington
di Thierry Meyssan [17/06/2013]
Fonte: megachip [scheda fonte]
- Diritti verso lo shock delle risorse
di Michael T. Klare [17/06/2013]
Fonte: Come Don Chisciotte [scheda fonte]
- Una società dei consumi a “obsolescenza programmata”
di Daniele Pernigotti [17/06/2013]
Fonte: Movimento per la Decrescita Felice [scheda fonte]
- L’Italia non è una nazione meticcia. Ecco perché lo ius soli non funziona
di Giovanni Sartori [17/06/2013]
Fonte: Corriere della Sera [scheda fonte]
- Le banche centrali in crisi
di Mario Lettieri e Paolo Raimondi [17/06/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Il Dio Progresso causa il disincanto del mondo e sostituisce gli scopi ai valori
di Francesco Lamendola [17/06/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- PD+PDL: il Grillo è servito
di Paolo De Gregorio [17/06/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Il liberalismo di Napolitano
di Diego Fusaro [17/06/2013]
Fonte: lospiffero
- Il problema? Non è il non-voto ma che è tutto finito
di Marco Tarchi - Dario Ronzoni [17/06/2013]
Fonte: linkiesta
- I tre equivoci dei cinque stelle
di Alessio Mannino [15/06/2013]
Fonte: alessiomannino.blogspot.it
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dimanche, 02 juin 2013
Presseschau - Juni 2013

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jeudi, 09 mai 2013
Rassegna Stampa - Maggio 2013/2
- Respingiamo la "monocoltura" della mente
di Vandana Shiva [05/05/2013]
Fonte: Come Don Chisciotte [scheda fonte]
- Riprendiamoci la qualità della vita
di Valerio Gennaro [05/05/2013]
Fonte: Il Blog di Beppe Grillo [scheda fonte]
- Lo scontro Iran – Arabia Saudita in Libano e Siria
di Jean Aziz [05/05/2013]
Fonte: aurorasito
- L'Occidente ha bisogno di un nemico metafisico
di Franco Cardini - Fiorenza Licitra [05/05/2013]
Fonte: il ribelle
- Quante cose può dire alla mente e al cuore un semplice fiocco di neve
di Francesco Lamendola [05/05/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Vigliacchi ed egoisti
di Eugenio Orso [05/05/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Veto sulle armi chimiche se non sono americane
di Massimo Fini [05/05/2013]
Fonte: Massimo Fini [scheda fonte]
- Emma il ministro una "fanatica" dei diritti umani
di Massimo Fini [05/05/2013]
Fonte: Massimo Fini [scheda fonte]
- Quanto è ingenuo Becchi (e quanto è infida Repubblica)
di Marcello Foa [03/05/2013]
Fonte: blog.ilgiornale.it
- Ecuador, foresta amazzonica in vendita. È per il debito con la Cina?
di Andrea Degl'Innocenti [03/05/2013]
Fonte: il cambiamento
- Cosa leggere, come leggere, quando leggere?
di Francesco Lamendola [03/05/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Chi ci difende dalle atrocità...
di Manlio Dinucci [03/05/2013]
Fonte: Il Manifesto [scheda fonte]
- Il Corriere della Sera condannato: aveva diffamato la presidente argentina Cristina Kirchner
di Gennaro Carotenuto [03/05/2013]
Fonte: gennarocarotenuto
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samedi, 04 mai 2013
Rassegna Stampa - Maggio 2013/1

- Decerebrati d’Italia, Uniti
di Ernesto Ferrante [01/05/2013]
Fonte: Rinascita [scheda fonte]
- Tutta colpa degli italiani
di Alessio Mannino [01/05/2013]
Fonte: il ribelle
- L’allucinazione della Modernità
di Alessandro Pertosa [01/05/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- L’invidioso reagisce a una provocazione: ma reale o immaginaria?
di Francesco Lamendola [01/05/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- L’ispettore Derrick? Era un “nazista”: non guardatelo!
di Enrico Galoppini [01/05/2013]
Fonte: Europeanphoenix
- La fiducia arriva dagli Usa
di Manlio Dinucci [01/05/2013]
Fonte: Il Manifesto [scheda fonte]
- Maschera e volto della politica italiana
di Fabio Falchi [01/05/2013]
Fonte: eurasia [scheda fonte]
- La folla è "brutta"? Ma i benpensanti a volte sono anche peggio...
di Annalisa Terranova [01/05/2013]
Fonte: segnavi.blogspot
- Un Paese a sovranità limitata
di Eduardo Zarelli - Fiorenza Licitra [01/05/2013]
Fonte: il ribelle
- Larghe intese dei responsabili del disastro sotto il patrocinio di nonno Napolitano
di Massimo Fini - Domenico Naso [01/05/2013]
Fonte: intelligonews
- Ed ecco gli androidi di Mr. Letta
di Ugo Gaudenzi [29/04/2013]
Fonte: Rinascita [scheda fonte]
- Fuori i secondi e calpestiamo gli ultimi
di Gianni Petrosillo [29/04/2013]
Fonte: Conflitti e strategie [scheda fonte]
- Letta, la tela atlantica
di Pino Cabras [29/04/2013]
Fonte: megachip [scheda fonte]
- Matrimoni gay
di Gianluca Donati [29/04/2013]
Fonte: giornaledelribelle [scheda fonte]
- Verso il collasso
di Manuel Castelletti [29/04/2013]
Fonte: Movimento per la Decrescita Felice [scheda fonte]
- Lavoro per tutti
di Guido Dalla Casa [29/04/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Siria, la farsa delle armi chimiche
di Michele Paris [29/04/2013]
Fonte: Altrenotizie [scheda fonte]
- Dalle carte segrete dell’OSS ecco come rieducare i tedeschi vinti
di Dino Messina [29/04/2013]
Fonte: storiainrete
- E Bottai fece infuriare Goebbels
di Luciano Canfora [29/04/2013]
Fonte: Corriere della Sera [scheda fonte]
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vendredi, 03 mai 2013
Presseschau - Mai 2013

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http://www.stern.de/politik/deutsch....-laecherlich-1998914.html
http://www.faz.net/aktuell/politik/....nterwandern-12152738.html
http://www.bild.de/politik/inland/a....andern-30062210.bild.html
katholischer Kreise für antifaschistische Strippenzieher…)
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vendredi, 26 avril 2013
Rassegna Stampa (26-04-2013)
- Comunque vada sarà uno yankee
di Gianni Petrosillo [19/04/2013]
Fonte: Conflitti e strategie [scheda fonte]
- Cos'è il populismo
di Marco Tarchi [17/04/2013]
Fonte: Diorama Letterario [scheda fonte]
- Il grande equivoco della «nuova evangelizzazione»
di Francesco Lamendola [17/04/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Minima Ruralia. Semi, piante e mondo contadino
di Massimo Angelini [17/04/2013]
Fonte: pentagora
- Le vittime del “terrorismo” sono tutte “uguali”?
di Enrico Galoppini [17/04/2013]
Fonte: europeanphoenix
- Tutto si vende, anche l'onore
di Michael Sandel - Massimo Gaggi [17/04/2013]
Fonte: corriere
- No all’economia delle banche: in Francia arriva la moneta locale
di Eleonora Cosmelli [17/04/2013]
Fonte: dailystorm
- La decrescita non è chiedere l’elemosina
di Fabio Balocco [16/04/2013]
Fonte: Movimento per la Decrescita Felice [scheda fonte]
- Die Schule (come funziona la scuola pubblica qui in Germania)
di Uriel Fanelli [16/04/2013]
Fonte: keinpfusch
- Tanti rischi, poche regole al casinò della finanza
di Andrea Baranes [16/04/2013]
Fonte: sbilanciamoci
- Guantanamo, il modello americano
di Michele Paris [16/04/2013]
Fonte: Altrenotizie [scheda fonte]
- Spectaculum sive Natura. Si può dire di non aver visto una cosa finché non la si è fotografata?
di Alessandro Volpe [16/04/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Dalla “Repubblica delle banane” alla Repubblica “Gay-friendly”?
di Enrico Galoppini [16/04/2013]
Fonte: europeanphoenix
- La vergogna del Buddha-tour
di Manuel Zanarini [16/04/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- La Cina ha comprato l'Amazzonia
di Fabio Polese [16/04/2013]
Fonte: piazzolanotizia
- Cambiare i trattati?
di Marino Badiale [16/04/2013]
Fonte: il-main-stream
- Il limite invalicabile del paradigma scientista nei confronti del supernormale
di Francesco Lamendola [16/04/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Re Giorgio NATOlitano e la regina Elisabetta
di Federico Roberti [16/04/2013]
Fonte: Bye Bye Uncle Sam [scheda fonte]
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jeudi, 04 avril 2013
Presseschau - April 2013

Presseschau
April 2013
Wieder einmal einige Links. Bei Interesse einfach anklicken...
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Eröffnungsrede von Bundesminister Dr. Wolfgang Schäuble beim EU-Handbuch-Seminar „Integration Infrastructure“ am 19. Dezember 2005 in Berlin
https://www.facebook.com/photo.php?v=242971912506043&set=vb.239311479538753&type=2&theater
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jeudi, 28 mars 2013
Les trois bases du journalisme
Il ne vous a pas échappé que les mensonges des médias, non seulement sont de plus en plus gros mais aussi de plus en plus nombreux. Leur "amitié particulière" avec le milieux (au sens mafieux) politique, l'industrie bancaire et de l'armement y est sans doute pour quelque chose.
Mais depuis les soit-disantes révolutions arabes "spontanées" , organisées par les USA et Israel dans le but de remodeler tout le moyen orient pour leurs seules besoins (et la création du Grand Israel) , le nombre des média-mensonges est devenue quasiment exponentiel.
Des reportages sur la Lybie et sur la Syrie bidonnés par la célébrissime propagandiste CNN (lien) au reportage de Martine Laroche-Joubert, dont le montage plus que douteux montre la navrante tentative de manipuler l'opinion française et international (lien).
Depuis quelques jour c'est une orgie d'Amérique qui sature nos écrans 16/9. On a l'impression de devoir aller voter pour les démocrates ou les républicains dans le bureau de vote le plus proche. Quand a l'ouragan Sandy, si il avait frappé la France , on en aurait moins entendus parlé. D'ailleurs quand il a dévasté Haiti, qui ne se remet toujours pas de son tremblement de terre, nos glorieux journaloppettes n'ont du en parler qu'a peine 5 minutes.
Deux poids , deux mesures, comme d'habitude.
Maintenant c'est au tour du mariage gay, avec en intermède un invraisemblable culte de la personnalité voué a Netanyahu, le lieder de l'extrême droite israélienne la plus hystérique et nauséabonde, depuis les années 30.
Avez vous entendu parler de la chasse au noir dans les rues des villes israeliennes? Ben non. (lien)
Et ne parlons pas de la cabale artistique faite par l'ensemble des médias a Dieudonné, dont ,a l'origine, était juste un petit sketch sur les colons israeliens.
Gravissime erreur de l'humoriste qui croyait encore en la France de la libre parole. Les chiens chiens a leur maimaitres furent lâchés, et ils se sont régalé.
De toutes façon , tout cela n'est que rideaux de fumées, de façon a détourner les citoyens des vraies problèmes.
Et vous allez rire, ça marche!!!
Le mensonge par enfumage, le mensonge par amalgame, le mensonge par omission, le mensonge par exagération, le mensonge par détournement d'images, le mensonge par détournement de propos etc... voila résumé le journalisme français.
Les médias français ont appris a conjuguer le verbe mentir a tous les temps et en toutes occasions.
La philosophie du bonheur journalistique servant de base non seulement aux médias français mais aussi a ceux de toute la planète entière pourrait être :
- je n'entends (ou n'écoute) pas la vérité (par contre j'entends bien la voix de mon maître)
- je ne vois pas la vérité (regardons ailleurs, ça vaut mieux)
- je ne dis pas la vérité (le plus important)
La philosophie du bonheur journalistique
Et surtout rappelez vous: NO VERITAS IN MASS MEDIAS
La vérité n'est pas dans les médias de masse.
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Rassegna stampa (marzo 2013/2)

- Il mondo moderno non è poi così contraddittorio quando si conosce il modo di operare dell’oligarchia
di Kemi Seba - Lorenzo Vitelli [24/03/2013]
Fonte: lintellettualedissidente
- La mafia di Bush e l’armamento di Saddam Hussein
di Dean Henderson [24/03/2013]
Fonte: aurorasito
- Crisi di Sistema
di Gianni Tirelli [24/03/2013]
Fonte: giornaledelribelle [scheda fonte]
- Pornografia
di Gianluca Donati [24/03/2013]
Fonte: giornaledelribelle [scheda fonte]
- Democrazia senza partiti
di Marco Revelli - Marco Dotti [24/03/2013]
Fonte: communitas
- Gregory Bateson e la decrescita
di Pier Luigi Fagan [24/03/2013]
Fonte: pierluigifagan.wordpress
- Musulmano o costruito dai robot: il Papa di fantascienza finisce così
di Gianfranco de Turris [24/03/2013]
Fonte: il giornale [scheda fonte]
- La filocalia. La via del distacco attraverso una lettura esoterica del Vangelo
di Massimo Mannarelli [24/03/2013]
Fonte: Centro Studi La Runa [scheda fonte]
- Tra matematica e metafisica
di Elemire Zolla [24/03/2013]
Fonte: Corriere della Sera [scheda fonte]
- Il mistero del 666
di Danilo Arona [24/03/2013]
Fonte: Carmilla [scheda fonte]
- Iraq: il lascito cancerogeno della guerra
di Dahr Jamail [24/03/2013]
Fonte: Come Don Chisciotte [scheda fonte]
- Così si manipola l'opinione pubblica
di Marcello Foa [24/03/2013]
Fonte: il giornale [scheda fonte]
- Beppe Grillo: "s'insulti prima di informarsi"
di Miguel Martinez [24/03/2013]
Fonte: kelebek [scheda fonte]
- Hugo Chávez, un bilancio
di Stefano Gatto [24/03/2013]
Fonte: lospaziodellapolitica
- Papa Bergoglio e la retorica dell'umiltà
di Massimo Fini [24/03/2013]
Fonte: Massimo Fini [scheda fonte]
- Vincere le tre paure dell’uomo moderno: della morte, della povertà, della solitudine
di Francesco Lamendola [24/03/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Ora lo capite perchè Bersani vuole abolire il contante?
di Paolo Cardenà [24/03/2013]
Fonte: Vincitori e Vinti
- Francesco, un Papa "peronista"?
di Mario Bozzi Sentieri [24/03/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
- Ritorno al bosco
di Angelo Maggio [24/03/2013]
Fonte: insorgente
- Cipro: un test per far pagare ai risparmiatori i debiti delle banche in default
di Mario Lettieri e Paolo Raimondi [24/03/2013]
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]
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mercredi, 27 mars 2013
L’hypersubjectivisme journalistique
L’hypersubjectivisme journalistique, ou la raison du plus fort
Ex: http://www.lebreviairedespatriotes.com/
Lorsqu’on entend critiquer les médias, on parle, la plupart du temps, de la force d’attraction de l’image, de son ambiguïté, ainsi que du fait que, sur un plateau TV, la répartie compte plus que la justesse des analyses. Or, il ne s’agit là que de lieux communs qui, certes, ne sont pas entièrement faux mais qui restent superficiels.
Il est dommage qu’on ne s’attarde jamais sur la méthode qu’utilisent les journalistes pour traiter des faits. À ce sujet, le débat qui a opposé Laurent Obertone à Natacha Polony et Aymeric Caron me semble être un bon exemple (1). Je ne vais pas m’attarder sur la rhétorique de Caron (ça serait tirer sur l’ambulance), mais Natacha Polony a opposé à l’auteur de La France Orange Mécanique un argument des plus intéressants. Elle lui a en effet déclaré : « vous êtes journaliste, vous savez que les faits, ça n’existe pas. Les faits, tout seul, c’est pas vrai, il y a toujours une interprétation des faits à l’aune de valeurs », pour ensuite lui demander « quelles sont les vôtres ? ».
Dans un registre tout aussi récent, Patrick de Saint-Exupéry aurait déclaré à une conférence organisée par la revue XXI :
« Le journalisme est enferré dans un truc formidable : l’objectivité. C’est stupide, ça n’a aucun intérêt, la seule règle qui vaille, la seule règle fondamentale, c’est celle de l’honnêteté. Personne ne peut prétendre être objectif. Nous faisons des choix de narration, donc nous avons un regard d’auteur, c’est un choix subjectif, mais ça ne donne pas pour autant licence à inventer quoi que ce soit, à faire de la fiction. Nous sommes là pour raconter l’histoire des autres, nous sommes des passeurs. La littérature et le journalisme ont des histoires entremêlées. »
Il semble bien qu’une idée répandue dans le milieu journalistique consiste à dire qu’ « il n’y a pas de faits mais uniquement des interprétations ». Cela peut paraître séduisant et romantique, seulement cette idée systématisée amène forcément un certain nombre de dérives : toute analyse est considérée comme biaisée, la seule réalité est alors celle qu’on ressent, cela ouvre la porte à l’hypersubjectivisme et, de fait, la raison du plus fort devient la meilleure. Même si 61% des journalistes se sentent indépendants, je vous laisse deviner qui sont les plus forts dans une France où 74% des journalistes votent à gauche, dont 39% pour François Hollande au premier tour de l’élection présidentielle.
Cette vision des plus narcissiques du journalisme tend à nous faire oublier ce qu’un journaliste devrait faire : enquêter sur le terrain, croiser les témoignages, les opinions, les subjectivités. Et c’est de cette jonction que doit naître un minimum d’objectivité.
Car ne nous y trompons pas, si l’objectivité absolue n’existe pas, l’objectivité relative, elle, existe belle et bien et on ne peut pas raconter n’importe quoi, même si on voudrait nous faire croire le contraire.
Bastien Nerre
00:01 Publié dans Manipulations médiatiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journalisme, journaux, médias, médiacratie, manipulations, manipulations médiatiques, totalitarisme |
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vendredi, 22 mars 2013
Bobards d'or 2013
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Bobard d’Or : Philippe Manière (C’ dans l’air, France 3) pour le
Bobard de Bronze : Jean-Jacques Bourdin (RMC), pour le
Prix spécial du jury : un Mouton d’Or attribué à l’ensemble des médias pour le
