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samedi, 21 novembre 2015

La dissidence pour mieux contourner les médias de propagande

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La dissidence pour mieux contourner les médias de propagande

Entretien avec Jean-Yves Le Gallou

Ex: http://www.ripostelaique.com

Nous avons rencontré Jean-Yves Le Gallou, fondateur de Polemia, à quelques jours de l’organisation de la première journée de la Dissidence.

Riposte Laïque : L’association Polemia, dont vous êtes l’animateur le plus connu, organise, ce samedi, la première journée de la dissidence. D’abord, à l’heure où je vous interroge, savez-vous si cette initiative pourra se tenir ?

Jean-Yves Le Gallou : Oui ! La réunion est maintenue et aura lieu comme prévu à Cap 15.
Si une interdiction de dernière minute survenait, nous organiserions une manifestation au métro Bir Hakeim, situé à proximité immédiate du Quai de Grenelle.
L’état d’urgence doit être utilisé pour combattre les terroristes, démanteler les caches d’armes dans les banlieues de l’immigration, pas pour empêcher l’exercice des libertés européennes !

Riposte Laïque : Vous avez choisi trois symboles pour illustrer cette journée : Jean Raspail, Edward Snowden et Alexandre Soljenitsyne. Pourquoi eux ?

Jean-Yves Le Gallou : Edward Snowden dissident du système occidental. Soljenitsyne, double dissident : du système soviétique d’abord, du système occidental ensuite. Raspail qui a prophétisé la situation actuelle dans le Camp des saints et qui l’a payé de 40 ans d’ostracisme.

Riposte Laïque : Comment se dérouleront ces journées, et sur quels invités comptez-vous?

Jean-Yves Le Gallou : Trois tables rondes sont organisées : Beatrice Bourges pour les valeurs, Renaud Camus pour l’identité et Robert Menard sur l’art de la dissidence. Il y aura aussi des représentants de la « génération 2013 » venus de la Manif pour tous ou des Identitaires ; la « génération 2013 » qui va avoir la tâche de reconstruire sur les ruines laissées par l’esprit de mai 68.

Riposte Laïque : Vous êtes connu comme un spécialiste des médias, en France, et avez notamment publié « La tyrannie médiatique ». Vous animez une émission hebdomadaire sur TV-Libertés, I-Médias, sur ce thème. Le traitement médiatique des attentats de Paris a-t-il réussi à vous surprendre, malgré tout ?

Jean-Yves Le Gallou : Oui, les médias arrivent encore à me surprendre par leur absence totale d’ouverture d’esprit, leur intolérance, leur aveuglement, leurs bobards à répétition, leur incapacité à reconnaître leurs erreurs. Il faut dire que le processus de sélection des journalistes et des « experts » est hallucinant: ce qui est évalué c’est leur capacité à se tromper et à tromper l’opinion! Ils en arrivent même maintenant – à France inter par exemple – dans une démarche typiquement orwellienne à réécrire a posteriori des articles pour tenter de cacher leurs tromperies. Tout cela avec l’argent des contribuables (600 millions pour Radio France !). Il me semble que le mot juste pour désigner radios, télévisions et presse écrite subventionnée, c’est médias de propagande. La première forme de dissidence c’est de cesser de les suivre et de les croire.

Riposte Laïque : Vous êtes également connu comme un fin observateur de la situation politique française. Pensez-vous que ces attentats vont avoir une influence sur les prochaines élections régionales, qui s’annonçaient catastrophiques pour le PS, et si oui, dans quel sens ?

Jean-Yves Le Gallou : L’oxygène risque de manquer un peu aux centristes , je veux parler des ex-UMPISTES rebaptisés « Républicains ».
Le FN dont les thèses –anciennes – sur l’immigration sont (hélas !) vérifiées par les événements devrait logiquement progresser. Comme progressent partout en Europe les partis qui s’opposent à l’invasion migratoire.
Mais les attentats peuvent aussi relégitimer le pouvoir: cela peut paraître injuste mais c’est ainsi.
Entre ces deux blocs antagonistes, les Juppé, Sarkozy et Fillon sont un peu coincés d’autant qu’ils partagent avec les socialistes la responsabilité des politiques migratoires et des stupidités de notre diplomatie qui a semé le chaos en Libye et en Syrie.

Riposte Laïque : Dans cette bataille du pot de terre contre le pot de fer, les médias alternatifs, dits de réinformation, progressent-ils aussi rapidement que vous le souhaiteriez ? Les trouvez-vous complémentaires, et à la hauteur des enjeux ?

Jean-Yves Le Gallou : Les médias alternatifs progressent extraordinairement !
Il est désormais possible, notamment grâce aux réseaux sociaux, de démasquer en quelques heures les mensonges des #MédiasDePropagande, c’est un atout décisif pour saper ce qui leur reste de crédibilité usurpée.
Il est aussi possible de passer ses messages en vidéo sans passer par eux ! Ainsi l’excellente déclaration de Marine le Pen après les attentats du 13 novembre a été vue en direct des millions de fois, sans l’intermédiaire de personne d’autre que les citoyens qui l’ont diffusée de manière virale.

Riposte Laïque : Craignez-vous que les socialistes profitent de l’Etat d’urgence et de la prétendue lutte contre le terrorisme pour attaquer la liberté de la presse et notamment celle des médias de réinformation ?

Jean-Yves Le Gallou : Une remarque sur l’état d’urgence, son histoire est liée aux troubles avec le monde arabo musulman : lors de sa création en 1956 lors de la guerre d’Algérie, en 2005 à l’occasion des émeutes dans les banlieues et aujourd’hui avec les attentats islamistes. La coexistence de deux mondes antagonistes – le monde européen, le monde arabo-musulman – menace nos libertés.
L’état d’urgence est utile s’il est utilisé pour détruire les groupes islamistes, il faudra le dénoncer si le triangle Valls/Cazeneuve/Le Drian l’utilise à d’autre fins.

Riposte Laïque : Pour finir, quel est votre regard sur l’état du camp patriotique, le départ d’Aymeric Chauprade et son appel à créer une union des droites, qui ferait concurrence au Front national ?

Jean-Yves Le Gallou : La violence des événements –invasion migratoire, attentats – simplifie la donne politique. Trois forces s’affrontent : les socialistes et leurs alliés, les centristes des « Républicains » à la remorque de l’UDI, le FN. Il sera difficile pour d’autres de creuser leur sillon. D’autant qu’après quelques flottements dans la ligne, le FN est clairement revenu sur ses fondamentaux. Le problème historique de l’heure c’est la défense de notre identité. C’est aussi le moteur électoral principal – sinon unique – du FN.

Riposte Laïque : Merci, Jean-Yves Le Gallou, et bonne chance pour cette première journée de la dissidence, samedi.

Propos recueillis par Pierre Cassen

vendredi, 06 novembre 2015

Medienkrieg: Washington stockt Etat für Anti-Rußland-Propaganda auf

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Medienkrieg: Washington stockt Etat für Anti-Rußland-Propaganda auf

Ex: http://www.zuerst.de

Washington. In Syrien geben die USA zwar vor, gemeinsam mit Rußland die Terrormiiz “Islamischer Staat” (IS) bekämpfen zu wollen. Gleichzeitig unterläßt Washington aber nichts, um Rußland zu provozieren und unter Druck zu setzen, wie der anhaltende Konfrontationskurs der NATO in Europa zeigt.

Dazu paßt, daß Washington auch an der Medienfront aufrüstet. Jetzt hat der stellvertretende US-Beauftragte für Europa und Eurasien, Benjamin Ziff, in einer Sitzung des Senatsausschusses für auswärtige Angelegenheiten erklärt, daß die USA die Ausgaben für Informations- und Propagandaaktivitäten gegen Rußland auf 83 Millionen Dollar aufstocken werden. Natürlich geht es Ziff zufolge offiziell dabei nicht um “Propaganda”, sondern vielmehr um Gegenpropaganda.

Im neuen Finanzjahr 2016, das am 1. Oktober begonnen hat, werden die Ausgaben für “die Unterstützung der Zivilgesellschaft und der unabhängigen Medien in Eurasien und Süd-Ost-Europa” laut Ziff um 26 Prozent erhöht. Der neue Etat liegt dann bei stattlichen 83 Millionen US-Dollar. 2015 hatte Washington dafür noch 66 Millionen ausgegeben. Der Presse-Anteil lag dabei bei 16 Millionen Dollar, etwa vier Millionen Dollar waren für den Etat “Öffentliche Diplomatie” veranschlagt.

Ziff fügte bei seinem Bericht im Senatsausschuß ergänzend hinzu, daß mit den veranschlagten Geldern nicht nur im russischsprachigen “Informationsraum” gearbeitet wird, sondern zum Beispiel auch auf dem Westbalkan.

Erst kürzlich hatte die Bundesregierung in der Antwort auf eine Parlamentarische Anfrage der Bundestags-LINKEN Einzelheiten zur westlichen Medien- und Propaganda-Infrastruktur im osteuropäischen Aufmarschraum gegen Rußland bekanntgegeben. Demnach sei seit Anfang April eine “EU East Stratcom Task Force” aufgebaut worden, die aus Überlegungen “für ein spezielles Team für strategische Kommunikation in Richtung der Länder der Östlichen Partnerschaft und Rußland” hervorgegangen sei. Seit dem 1. September habe die Medien-“Task Force” ihre “volle Personalstärke erreicht und offiziell ihre Aufgaben übernommen”. Ihre Aufgabe sei es unter anderem, hatte die Bundesregierung in ihrer Antwort weiter erläutert, die “russischsprachigen Medien [zu] beobachten und zu analysieren, um ein besseres Bild von der Wahrnehmung der EU in der Östlichen Partnerschaft zu bekommen”.

Wie für den US-Diplomaten Benjamin Ziff steht auch bei diesem Projekt für die westliche Seite völlig außer Frage, daß die “Propaganda” aus Moskau kommt, während im Westen unabhängige, objektive Medien den Ton angeben. Die Informationen offizieller russischer Medien werden generell als “Desinformationsaktivitäten” und “Fehlinformationen” gewertet. (mü).

 

jeudi, 05 novembre 2015

Presseschau November 2015

dimanche, 25 octobre 2015

Hongrie: Paroles de médias et réalités

Conférence de Ferenc Almássy pour le Cercle Aristote :

«Hongrie: Paroles de médias et réalités»

(14 septembre 2015)


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Liens des articles présentés :
- http://www.lefigaro.fr/international/...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lemonde.fr/idees/article/2...
- http://www.lefigaro.fr/international/...
- http://www.bbc.com/news/world-europe-...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.rfi.fr/europe/20140804-hon...
- http://www.slate.fr/story/95771/femme...
- http://magyarhirlap.hu/cikk/32941/Elk...
- http://www.courrierinternational.com/...
- http://www.franceinfo.fr/vie-quotidie...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lepoint.fr/monde/migrants-...

Le monde orwellien de l’information, c’est maintenant

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Le monde orwellien de l’information, c’est maintenant

par Yovan Menkevick

Ex: https://reflets.info

Le journalisme est une pratique professionnelle très large. Il n’y a pas un type de journaliste, une sorte de modèle qui donnerait le « La » à tous les autres. Certains relayent les informations de [la centrale française de l’information] l’AFP, et les « habillent », d’autres mettent bout-à-bout des actualités récupérées par des confrères. Il y a des journalistes assis, d’autres debout, en mouvement, des journalistes qui analysent, qui n’analysent pas, qui creusent ou non, enquêtent, fouillent, vont sur le terrain, ou au contraire, relayent principalement le message de groupes d’intérêts.

Toutes ces formes de journalisme créent ce que l’on nomme « l’information ». Et dans un monde complexe, hétérogène, aux politiques d’influence d’une puissance historique incomparable, recouvert de technologies [de l’information] en perpétuelles améliorations, le journalisme continue, malgré tout, à pratiquer son activité de manière [majoritairement] uniforme. Majoritairement, mais pas intégralement, puisque des hisoires commencent à être racontées avec l’aide de nouveaux acteurs — qui peuvent être nommés de façon large — les hackers.

Poitras et Greenwald, avec les révélations d’Edward Snowden en sont un exemple frappant. Reflets, avec les affaires Amesys, Qosmos, en est un autre. Ces nouvelles manières d’aborder les réalités  — beaucoup par et — grâce à Internet, offrent une autre vision du monde qui nous entoure. Elles critiquent la réalité établie, celle qui est servie par « l’information ». Personne ne pouvait imaginer il y a un peu plus de 2 ans, que la planète entière était sous écoute américaine (et d’autres grandes nations), même si cette possibilité était pointée par Reflets, depuis 2011, inlassablement, avec entre autres les ventes d’armes numériques de la France à la Lybie, la Syrie — et d’autres nations très peu démocratiques.

La réalité commune, véhiculée par l’information des journalistes, n’est donc pas fixe. Mais elle a la peau dure. Le rapprochement avec le monde d’Orwell commence à émerger, et étrangement — alors que chacun pouvait le penser au départ — ce n’est pas grâce à une surveillance permanente des individus par un œil étatique invisible (Big Brother) et omniprésent. Le monde d’Orwell est en place, mais c’est avant tout celui de la fabrication et de la refabrication de la réalité qui le définit. Par le biais de l’information.

La guerre c’est la paix (créer le chaos c’est la sécurité)

go5798749_e9c5d296d2_z.jpgLes attentats de janvier 2015 ne sont pas survenus au gré de circonstances équivoques, par la simple volonté d’illuminés vengeurs qui ne supportaient pas des caricatures vieilles de 10 ans, d’un journal satirique en cours d’effondrement économique pour cause de manque de lecteurs. Cette histoire de liberté d’expression bafouée ne fut qu’un paravent pour éviter de parler de politiques françaises lourdes de conséquences.

La première de ces politiques est la participation militaire de la France à des bombardements en Irak depuis l’automne précédent. La seconde est la politique de rapprochement avec Israël, marquée par un discours du chef de l’Etat français soutenant – durant l’été 2014 — les bombardements aveugles d’un Nethanyaou plus martial que jamais, et causant par des bombardements aveugles la mort de plus de 2000 Palestiniens de la bande de Gaza, dont un nombre impressionnant d’enfants.

« La guerre c’est la paix » était le slogan d’un ministère de la société de Big Broter imaginée par Georges Orwell dans 1984. Le « chaos c’est la sécurité » pourrait dire Hollande, qui prétend protéger la France en envoyant son armée pilonner des territoires partout où des fondamentalistes appellent leurs « frères », en Occident, à causer le maximum de morts dans les populations des pays engagés militairement contre eux.

La cause et l’effet sont évidentes, elles ne sont pourtant pas fortement discutées : la réalité ne semble pas vouloir plonger dans les racines des événements. Au contraire, elle semble devoir être l’événement, et lui seul. Une forme d’amnésie permanente de « l’information au présent simple », avec laquelle l’histoire est évacuée.

L’ignorance c’est la force (et la distraction assurée)

« Notre ennemi, c’est la finance, mais ce sont aussi les djihadistes, bien que nos alliés soient des bourreaux qui ont financé ces mêmes djihadistes et participent au grand désordre financier mondial. Quand nous soutenons la dictature militaire égyptienne en leur vendant de l’armement, nous soutenons la démocratie et les révolutions arabes, parce que nous sommes le pays des Droits de l’homme qui aide les dictatures à torturer ses opposants politiques grâce à nos technologies duales de surveillance numérique. Nous soutenons la transition écologique grâce à l’énergie nucléaire — qui exploite nos ex-colonies riches en uranium, aux populations affamées — énergie que nous allons pourtant réduire, tout en déclarant la guerre aux centrales à charbon, car la planète se réchauffe dramatiquement par notre faute, par la croissance économique, que nous souhaitons pourtant la plus forte possible. »

Discours imaginaire de François Hollande.

La réalité commune, celle du monde qui nous entoure est forgée — au XXIème siècle — non pas par une observation personnelle d’un environnement local, ou par la lecture approfondie de documents fabriqués par des personnes observatrices et analystes d’événements locaux, dans la durée, mais par un flot ininterrompu d’informations. Cette information est rapide, fabriquée par des acteurs plus ou moins indépendants, plus ou moins présents lors des événements. Sa principale vocation est d’appeler à réagir, émotionnellement le plus souvent.

Présenter des événements inquiétants, violents, perturbants, gênants, qui appellent les spectateurs à la fascination et au dégoût, tel est le principe de l’information actuelle. Le but étant de faire commerce de cette information, il est crucial qu’elle « fasse événement », soit forte, et surtout, qu’elle soit une nouveauté. D’où le remplacement nécessaire d’une information forte par une autre, quand la première commence à se dégonfler, à perdre de son intensité. Cette faculté de l’information à ne jamais revenir sur les origines des événements, de ne jamais traiter les causes et les effets (faculté qui existait auparavant mais pas dans des proportions aussi importantes, cf l’info en continu) de ce qu’elle montre, mène à des manipulations par omissions, certainement inconscientes de la part des journalistes, mais qui posent de véritables problèmes. Démocratiques.

Comment les citoyens peuvent-ils débattre, échanger, chercher à connaître la réalité de la façon la plus honnête qui soit, demander à leurs représentants d’améliorer, faire progresser leur société (ou d’autres plus lointaines), s’ils sont en permanence floués, assommés par des réalités/vérités qui remplacent et annulent les anciennes ?

L’information, c’est l’affirmation

Une quinzaine d’articles publiés sur Reflets (du même auteur que cet article) — plus ou moins satiriques — à propos du changement climatique, ont tenté de réfléchir et faire réfléchir sur cette capacité à revisiter l’histoire que la société de l’information actuelle pratique intensivement. Le but de ces articles, malgré les apparences, n’était pas moins d’invalider purement et simplement les thèses sur le réchauffement anthropique — démonstration impossible s’il en est à l’échelle d’un journaliste — que de pointer le traitement quasi hallucinatoire de ce sujet.

L’intérêt principal de l’information sur le changement climatique est sa capacité à refaire sa propre histoire, à oublier ses erreurs, approximations, ses prédictions fausses, et recréer de façon continue une cohérence illusoire dans sa vocation unique. Cette « vocation », l’objectif de l’information sur le climat, n’est pas de parler du climat en tant que tel, mais des catastrophes que celui-ci, en se modifiant à cause de l’activité humaine, va provoquer. De façon « certaine ». D’où les annonces permanentes de prévisions d’augmentation de la température du globe, à 10 ans, 15 ans, 30, 50 ou 100 ans.

Si l’information d’il y a 15 ans, pour la période actuelle, s’avère fausse, à propos de la hausse générale de température prévue, cette information n’est pas ou peu franchement traitée, et quand c’est le cas, elle est balayée d’un revers de main par un expert officiel du « consensus », qui quand il admet que la hausse n’est pas franchement là (le hiatus), laisse entendre que, certes, la chaleur n’est pas autant là que prévu, mais qu’elle existe quand même (théorie de la chaleur captive des océans). De la même manière, les années plus chaudes sont relayées de façon massive, mais lorsque des années plus froides surviennent, cette information n’est pas relayée, ou cataloguée dans le registre « météo ». Une année très chaude est une information climatique, une année froide est de la météo, et écartée. Ou bien encore, elle trouve une explication par le « forçage naturel » du climat.

Le principe de l’histoire [de l’information] revisitée en permanence — pour le traitement du changement climatique — est central. Le terme de réchauffement a d’ailleurs été modifié en « changement », en quelques années (alors que le phénomène de réchauffement est le cœur du sujet, les conférences le stipulent toutes, comme les différents rapports du GIEC). La courbe qui a affolé la communauté scientifique (courbe de Mann en crosse de hockey) dans les années 2000, bien que déclarée fausse, tronquée, et admise comme telle par la communauté scientifique (puis corrigée) — n’a rien changé à l’information sur l’évolution du climat [et des prévisions de changements de température au cours du temps]

Tout comme les 9 mensonges d’Al Gore dans son film « Une vérité qui dérange » (et reconnus comme tels par un tribunal anglais) ne l’ont pas empêché d’obtenir un Nobel de la paix. Les mêmes types d’information contenues dans le le film d’Al Gore, circulent toujours, sont relayées.

go044f.jpgCette information revisitée, ré-évaluée en permanence — quasi amnésique — est logique puisque le but n’est pas d’informer sur le réchauffement climatique, mais de démontrer — à tout prix — la réalité d’un réchauffement anthropique. Ceux qui se penchent sur les ré-écritures de cette histoire, sur les prévisions ratées, sur les jeux de données choisis de façon univoque [avec l’écartement des études ou jeux de données ne collant pas bien avec la démonstration anthropique], ou simplement qui pointent des incohérences ou émettent des doutes sur la connaissance parfaite du climat par la science actuelle — sont donc taxés de climato-sceptiques.

Ce qui ne signifie rien en soi, puisque personne « ne doute de la réalité du climat ». Mais le terme a cette capacité à créer deux camps : ceux du consensus scientifique sur le changement climatique anthropique (le consensus scientifique n’existe QUE pour le changement climatique, et nulle part ailleurs en sciences) et les climato-sceptiques. Le premier camp est celui de ceux qui veulent sauver l’humanité de ses propres errements, et l’autre, ceux de ceux qui osent douter, questionner l’information sur le changement climatique. Le procès de Galilée n’est pas loin. Sachant que de nombreux « climato-sceptiques » sont avant tout des chercheurs qui tentent [encore] de comprendre quelque chose qui ne leur semble pas « fini » en l’état de la science. Les modèles, les informations manquantes, les méthodes, la manière de « prendre la température de la planète » etc…

La plupart ne contestent pas la hausse de 0,8°c en 150 ans. Ni le ralentissement de cette progression depuis 17 ans. Ils ne cherchent pas non plus forcément à démontrer qu’il n’y a aucune influence de l’homme dans cette élévation, mais contestent les rapports du GIEC et son discours univoque, tout comme l’information générale actuelle sur le réchauffement climatique anthropique. Mais cette (petite) information qui met en cause la validité intégrale des rapports du GIEC et de son relais journalistique, qui doute de l’influence unique des gaz à effets de serre dans le réchauffement, n’a simplement plus droit de cité, elle est désormais condamnée, suspecte, considérée comme propagandiste. Le plus étonnant (et ironique) est de voir les pires propagandistes de la planète, à la tête des plus grandes nations, des plus grandes entreprises, des plus grands médias, pointer du doigt une fraction d’individus comme étant ceux pratiquant la propagande.

La liberté c’est l’esclavage

L’intégrisme est devenu un fonctionnement partagé par le plus grand nombre. Intégrisme religieux, politique, intellectuel, informatif. La capacité des individus de la société de l’information à douter, questionner [l’information] se raréfie et mène à une radicalisation des esprits. Le flot continu d’actualités anxiogènes, décousues mais martelées en permanence semble forcer les spectateurs du monde à tenir une position radicale face à celui-ci.

Le doute et le questionnement n’ont donc plus véritablement de valeur : ils mèneraient à une forme d’inconsistance, de mollesse dangereuse, d’un manque de positionnement affirmé. La servitude à l’information est devenue la règle, que cette information soit médiatique ou par échanges de points de vue, d’opinions sur les réseaux [informatiques].

L’éducation est censée avoir progressé et pourtant le nombre d’adultes ne connaissant l’histoire de leur propre pays, ou du monde, que par fragments totalement superficiels est devenu la norme. Jamais la liberté de déplacement, d’apprentissage, de s’informer n’a été aussi grande qu’aujourd’hui pour les populations occidentales, et jamais le servage (aux technologies, à la distraction, à la consommation industrielle) de ces mêmes populations n’a été aussi important. L’homme et la femme actuels des pays industrialisés sont pourtant convaincus de leur libre arbitre, de leur capacité à s’émanciper par l’accès aux technologies de l’information, à s’affirmer par celles-ci, alors qu’en réalité, il n’ont jamais été autant asservis. Leur autonomie est réduite à très peu de choses, leur indépendance, quasi nulle. Paris, si elle n’est plus ravitaillée de l’extérieur, possède une autonomie alimentaire de 5 jours. Elle était de 60 jours en 1960 avec la ceinture verte, qui a disparu. Les réseaux de téléphonie mobile s’arrêtent ? C’est la panique pour une grande majorité des individus actuels qui dépendent à tous les niveaux de leurs smartphones.

Un télécran pour tous ?

Le principe d’une surveillance constante de la population par un dictateur via des écrans nommés « télécrans » et placés dans les logements, les entreprises, les lieux publics, était inquiétant dans le roman « 1984 ». Mais s’il était difficile d’imaginer une population acceptant de se soumettre à ce diktat de l’image, imposé par un pouvoir un place, la réalité de 2015 a trouvé bien plus fin et acceptable : le télécran auto-géré, auto-imposé et valorisé.

La dictature la plus insidieuse et la plus durable est celle des esprits, et elle passe par l’enfermement volontaire d’une majorité des individus dans un écosystème informatif propagandiste et délassant, le tout sous surveillance d’une administration invisible mais en capacité légale et affichée de fouiller la vie privée de tout un chacun. Sachant que les citoyens en redemandent, consomment chaque jour un peu plus de leur télécran, les pouvoirs en place ne peuvent qu’être incités à utiliser cet outil de contrôle pour affirmer et maintenir leur position. Orwell était bien en dessous des possibilités totalitaires qu’une société technologiquement avancé peut mettre en place. Bien en dessous…

Le monde orwellien est celui de 2015. Il est le monde orwellien de l’information .

mercredi, 21 octobre 2015

Alès - Nimes, samedi 31 octobre : réunion avec Philippe Milliau

Alès - Nimes, samedi 31 octobre : réunion avec Philippe Milliau

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jeudi, 15 octobre 2015

Uli Windisch: conférence sur les sites de la Réinformation et la pollution médiatique

Uli Windisch: conférence sur les sites de la Réinformation et la pollution médiatique (vidéo)

Uli Windisch
Rédacteur responsable
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Uli Windisch était l’invité d’une section « Ecologie » du PLR, Parti politique libéral radical du Valais romand, à Martigny, le samedi 10 octobre 2015. Il était invité à répondre au projet de cette section qui souhaite « prendre très prochainement des mesures légales et médiatiques pour se défendre contre la virulence des attaques des faux médias » ! U. Windisch s’est élevé de manière ferme et virulente contre cette tentative de museler les sites de la Réinformation et a invité cette section à s’unir plutôt à ces derniers contre la bien-pensance médiatique et certaines pollutions médiatiques présentes dans les médias traditionnels. Il a invité aussi à participer à la lutte contre le paysage médiatique suisse du service dit public qui est monopolistique à un point que l’on ne trouve dans aucun pays démocratique.
L’urgence consiste à créer un paysage médiatique suisse réellement pluraliste et donc à soutenir plutôt qu’à condamner les sites de la Réinformation qui, eux cherchent concrètement et quotidiennement à contribuer à ce pluralisme, sans aide étatique aucune. Légiférer reviendrait à museler, pour ne pas dire à interdire ces sites, et donc à réduire encore davantage le pluralisme médiatique suisse. Il s’agit d’un problème politique capital car une véritable guerre est en cours contre les sites de la Réinformation soutenue largement par tous les médias traditionnels qui ne supportent pas d’être critiqués et d’être subitement face à une concurrence de qualité et libérée du politiquement correct. La tendance est à assimiler tous les réseaux sociaux, les sites d’information et les commentaires des lecteurs à une image négative, voire carrément dangereuse! La conférence a aussi consisté à oeuvrer pour un changement de cette image en montrant sur la base d’une longue expérience la nécessité vitale de cette Réinformation, même s’il existe de la pollution médiatique partout et pas seulement sur le WEB. Le citoyen n’est pas un imbécile culturel et sait parfaitement trier le bon grain de livraie.Il est même scandaleux de vouloir décider à sa place ce qui est bon ou mauvais. C’est le prendre pour un idiot, ce qui ne devrait pas être le cas pour un grand parti politique national.

Précisions:

07:52 "Les citoyens ne sont pas des idiots."
13:15 "Il y a eu sur 23'000 articles, 2, 3 imprécisions."
13:24 "Ce que nous disons est toujours vérifié."
14:07 "Il y a un manque clair et net de pluralité dans les médias suisses romands."
21:40 "La télévision romande a truqué des reportages sur la Syrie pour diaboliser Bachar El-Assad."
22:22 "C'est la Russie qui défend nos valeurs essentielles."

Les « droits-de-l’hommiste » institutionnels en guerre à propos de la Syrie

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Les « droits-de-l’hommiste » institutionnels en guerre à propos de la Syrie

Eva Bartlett

Ex: http://www.info-palestine.eu


Je compile ci-dessous les personnes et les groupes « défenseurs des Droits de l’Homme » les plus connus : beaucoup, voire la plupart, sont liés au Département d’État US et à des criminels comme George Soros.

Comme l’écrivait Rick Sterling dans son article « Humanitaires en guerre à propos de la Syrie » (mars 2015) :

… « Une campagne de soutien massive est en cours pour soutenir l’intervention étrangère en Syrie. L’objectif est de préparer l’opinion publique à une No Fly Zone (zone d’exclusion aérienne) contrôlée par le Etats-Unis et d’autres puissances militaires. C’est ainsi qu’avait commencé l’invasion de l’Irak. C’est de manière identique qu’on avait préparé le public à l’attaque aérienne US/OTAN contre la Libye.

Les résultats du « changement de régime » en Irak et en Libye ont été un désastre. Les deux actions ont considérablement réduit la sécurité, la santé, l’éducation et le niveau de vie des populations, elles ont créé l’anarchie et le désordre et ont déclenché une explosion de violence et de sectarisme dans la région. A présent les organisations Occident/OTAN/Israël et puissances du Golfe, soutenues par les principales organisation humanitaires qui préconisent l’intervention, veulent faire pareil en Syrie ».

Les acteurs :

« Avaaz est une organisation de cyberlobbying fondée en 2007 par Jeremy Heimans (maintenant PDG de Purpose) et d’autres personnes. Le financement de départ a été fourni par la fondation de George Soros. Ils ont joué un rôle important dans la promotion de politiques étrangères néolibérales conformes à la ligne du Département d’Etat américain. Avaaz a très activement promu une No Fly Zone en Libye. Ils sont en train de promouvoir très activement la même chose en Syrie. On trouvera des études sérieuses qui montrent ce qu’Avaaz est en réalité ici.

Les titres en donnent déjà une bonne idée : ’Mensonges : La communication des œuvres de charité dans la ligne de mire’, ’Syrie : Avaaz, Purpose et l’art de vendre la haine au profit de l’Empire", "Avaaz : des souteneurs impérialistes au service du militarisme’. Avaaz justifie son appel à une No Fly Zone en s’appuyant en partie sur les ’Casques blancs’. Compte tenu des interconnexions étroites entre Avaaz et Purpose, ils doivent savoir que les Casques blancs sont une création médiatique. Ce qui met en cause leur sincérité.

« Avaaz est la dénomination opérationnelle du ’Global Engagement and Organizing Fund,’ une organisation non lucrative légalement enregistrée en 2006. Avaaz a été fondé par Res Publica, décrit comme un groupe de défense citoyenne international, et Moveon.org ’une cybercommunauté pionnière en matière de défense de l’internet aux Etats-Unis’. L’éminence grise derrière Avaaz, Res Publica, dans le domaine public, comprend essentiellement trois individus-clé : Tom Perriello, député (2008-2010) pro-guerre étatsunien, qui se décrit comme entrepreneur social, Ricken Patel, conseiller des plus puissantes entités de la planète associé de longue date de Perriello, et Tom Pravda, membre du corps diplomatique britannique servant comme conseiller au Département d’État américain …

En plus des dons reçus de la Open Society Institute, Avaaz a publiquement cité le Open Society Institute comme leur fondateur partenaire. On trouve cet aveu du fondateur Ricken Patel sur leur site . Le Open Society Institute (rebaptisé en 2011 ’Open Society Foundations’) est une fondation privée de bienfaisance fondée par George Soros, qui en demeure président. L’argumentaire d’Avaaz en Lybie (à présent annihilée) et maintenant en Syrie est en belle concordance avec les positions au sein de l’administration étatsunienne, positions défendues par des criminels de guerre style Hillary Clinton [qui avait dit en riant, à propos de Mouammar Kadhafi : ’We came. We saw. He died’].

« L’horrible gant d’acier de la guerre donne gentiment la becquée au public sous un gant de velours très noir – celui d’Avaaz », écrit Cory Morningstar dans  Imperialist Pimps of Militarism, Protectors of the Oligarchy.

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Amnesty International (AI) : AI prend de l’argent à la fois à des gouvernements et à des sociétés privées dont la plus fameuse, Open Society, est dirigée par le criminel financier condamné George Soros (son Open Society finance également Human Rights Watch et une myriade d’autres défenseurs « des droits de l’homme »). Suzanne Nossel , directrice d’AI-USA, par exemple, vient directement du Département d’État américain. Le site web d’AI mentionne précisément le rôle de Nossel derrière les résolution onusiennes, soutenues par le Département d’État, relatives à l’Iran, la Syrie, la Libye et la Côte d’Ivoire. Les « contributions » de Nossel consistaient tout simplement à déguiser l’agression militaire pure et dure et la poursuite de l’hégémonie économico-financière mondiale sous le couvert de défense de « droits de l’homme ».

hih0521252.jpg–Hand in Hand for Syria (HiH) : Le site web de la Commission britannique sur les activités caritatives précise que HiH existe pour « la promotion de la santé ou pour sauver des vies ». Mais jusqu’en juillet 2014 la bannière Facebook du co-fondateur et président Faddy Sahloul disait : « Nous traînerons Assad en justice ; peu importe combien de vies cela prendra, peu importe combien de catastrophes cela fera ». L’image a été retirée peu après avoir été commentée publiquement.

L’équipe dirigeante de HiH compte aussi le Dr Rola Hallam, l’un des deux médecins que l’on voit dans ’Saving Syria’s Children’. Le 30 août 2013, le lendemain du rapport initial de la BBC sur la prétendue attaque aux bombes incendiaires d’Alep, le Dr Hallam faisait une apparition dans le programme Newsnight BBC pour exprimer son profond désappointement devant le rejet par le Parlement d’une frappes militaire contre la Syrie. Le père du Dr Hallam est le Dr Mousa al-Kurdi. Selo un article de 2013 par le Dr Saleyha Ahsan – l’autre médecin HiH dans ‘Saving Syria’s Children’, le Dr al-Kurdi est »politiquement impliqué avec le Conseil National Syrien ».

–Human Rights Watch (HRW) : « HRW fait partie intégrante de la machine de propagande occidentale . Il met en place l’histoire des conflits, récits qui sont solidifiés à force de répétitions et qui finissent par être considérés comme des faits incontestés. En outre, le langage qu’utilise HRW, loin de relever de choix stylistiques, vise délibérément à obscurcir la réalité de zones de guerre au service de l’Empire. C’est le cas indubitablement pour le conflit israélo-palestinien où les actions israéliennes ne sont jamais des crimes de guerre incontestés, alors que les palestiniens en sont. Cela vaut également pour l’Ukraine. C’est vrai aussi pour la Libye, la Syrie et le Venezuela, pays où HRW a joué un rôle critique en construisant des récits dans l’intérêt de ses mécènes de la finance ou de l’entreprise - sans même parler de l’agenda de politique étrangère des Etats-Unis.

En Libye comme en Syrie, HRW a joué une rôle critique de propagandiste auprès du public occidental contre les gouvernements de ces pays, en justifiant l’attaque impérialiste contre eux. Au lieu de simplement « collecter les faits », HRW bricole une narration complètement déformée et dans bien des cas extrêmement malhonnête et factuellement fausse, récit qui a étayé le cas pour « l’intervention » en Syrie, comme pour la Libye. HRW est indéniablement un appendice de la politique étrangère US. A bien des égards elle est un membre « soft power » de la puissance stratégique des Etats-Unis, un outil de délégitimation, de diabolisation voire de déstabilisation de pays qui ne jouent pas dans la cour des Etats-Unis.

KR_j0GBTQp.png–Ken Roth : “Kenneth Roth, Directeur de HRW s’est beaucoup fait entendre soutenir une guerre à large échelle contre la Syrie au nom de l’humanitaire. Roth a appelé de manière répétée à une intervention contre le gouvernement légal de Syrie, il a récemment twitté des déclarations telles que : « Comme Sarajevo, le massacre du marché de Douma pourrait-il enfin forcer Assad à cesser de cibler des civils ? » (@KenRoth, 16 août). Ce qu’implique cette déclaration est très clair : il faudrait une intervention militaire comme la guerre US-OTAN en Yougoslavie puis en Serbie, afin de stopper le « massacre » de civils. Notons que ce tweet a été posté peu d’heures après l’annonce de l’incident à Douma, bien avant la moindre enquête.

Roth et par extension son organisation HRW, achèvent de discréditer ce qu’ils peuvent avoir eu d’impartialité, avec des tweets aussi ineptes que « Les tueries du marché de Douma montrent comment Assad choisit de mener cette guerre : délibérément contre les civils » (@KenRoth, 16 août), une allégation manifestement orientée et extrêmement peu fondée. Roth ne pouvait avoir connaissance ni de l’identité des morts ni des motifs du gouvernement syrien quand il a posté son tweet, le jour même de l’attaque. Il s’avère ici n’être guère mieux qu’un valet de l’impérialisme, un foudre de guerre travesti en défenseur des droits de l’homme ».

« La semaine dernière, nous avons trouvé que le directeur de HRW, Ken Roth utilisait une image des destructions à Gaza causées par Israël pour accuser le gouvernement syrien d’usage indiscriminé de « barils de bombes ». Nous écrivions : « C’est au moins la troisième fois que HRW se sert d’images faussement attribuées pour illustrer des ennemis actuels de l’impérialisme étatsunien comme ayant causé les dégâts que l’empire US lui-même et/ou ses amis ont causés. Ce n’est pas de la simple partialité. C’est une fraude délibérée. »

–Médecins Sans Frontières (MsF) : Est entièrement financé par les mêmes intérêts économico-financiers derrière la politique étrangère commune de Wall Street et de Londres, y compris le changement de régime en Syrie et en Iran. Le rapport annuel 2010 de MsF indique comme donateurs financiers : Goldman Sachs, Wells Fargo, Citigroup, Google, Microsoft, Bloomberg, Mitt Romney’s Bain Capital et une multitude d’autres intérêts économico-financiers. MsF compte des banquiers dans son comité consultatif, comme Elizabeth Beshel Robinson de Goldman Sachs. Ce qui complique davantage les prétentions à « l’indépendance » et à « l’assistance », c’est le fait que leurs installations médicales se trouvent dans des régions de Syrie tenues par des terroristes, en particulier le long de la frontière nord de la Syrie avec la Turquie, membre de l’OTAN.

Dans un interview avec NPR , Stephen Cornish de MsF a révélé la nature de l’engagement de son organisation dans le conflit syrien. Il explique que l’aide est envoyée à des régions hors du contrôle gouvernemental et qu’en fait son organisation met en place ses infrastructures dans ces zones-là. En d’autres termes, l’organisation financée par Wall Street fournit un soutien aux militants armés et financés par l’Occident et ses alliés régionaux, dont la plupart s’avèrent être des combattants étrangers, affiliés ou appartenant directement à al-Qaïda et à son aile politique de facto, la Confrérie musulmane. Cette prétendue organisation d’« aide internationale » n’est dans la pratique qu’un autre rouage de la machine militaire occulte visant la Syrie et elle fait service en tant que bataillon militaire.

–Physicians for Human Rights (PHR) : « Ils font des déclarations hardies mais quelquefois inexactes. Un communiqué de presse récent de PHR a pour titre : « Une nouvelle carte montre que les forces gouvernementales attaquent délibérément le système médical syrien ». C’est habile et impressionnant mais c’est inexact. Par exemple, l’une des attaques les plus dramatiques contre un hôpital syrien a été l’attaque-suicide de l’hôpital al-Kindi à Alep. Et pourtant la carte indique cette attaque comme ayant été perpétrée par des « forces gouvernementales ». On peut regarder la vidéo rebelle de 3’ sur l’attaque-suicide : elle ne laisse aucun doute sur la responsabilité.

–PURPOSE Inc. : « Il s’agit d’une entreprise internationale de relations publiques. Son PDG est Jeremy Heimans, un co-fondateur d’Avaaz. Son président est Kevin Steinberg, ancien PDG du Forum Economique Mondial USA (antithèse du Forum Social Mondial). Leur site web décrit leur objectif : « Purpose construit et accélère les mouvements pour s’attaquer aux principaux problèmes du monde ». En l’occurrence le « problème » c’est la répugnance à prendre en main l’espace aérien et terrestre de la Syrie. Moyennant des honoraires considérables, « Purpose » va leurrer le public et abattre cette répugnance. Dans ce but, Purpose a créé "La Campagne Syrienne".


JH3854353_a258ef01b0_z.jpg« Purpose Inc. » (et ses cofondateurs) est un favori des sites web de la haute finance comme The Economist et Forbes et il vend ses services de consultance et ses campagnes de marques et de marketing à Google, Audi, the American Civil Liberties Union (ACLU), The Bill and Melinda Gates Foundation ainsi qu’à beaucoup d’autres, dont les sociétés et les institutions les plus puissantes dans le monde. En 2012 il a réuni 3 millions de dollars de la part d’investisseurs. La Ford Foundation, qui a donné une subvention au bras non lucratif de Purpose, considère qu’il est en passe de devenir « l’une des plus remarquables organisations sociales de l’avenir ». Comme bien d’autres fondations telles que Rockefeller ( qui a d’abord incubé 1Sky , fusionné avec 350.org http://350.org/fr/ en 2011), Purpose sert aussi « d’incubateur de mouvements sociaux ».

–« The Syria Campaign » : A débuté au printemps 2014. The Syria Campaign est gérée par Anna Nolan, qui a grandi en Irlande du Nord est n’a manifestement jamais mis un pied en Syrie. En plus de promouvoir les Casques Blancs, Syria Campaign promeut une nouvelles campagne médiatique intitulée « Planet Syria ». Elle attire émotivement l’attention du monde sur la Syrie - effort à peine voilé pour pousser à une intervention étrangère et à la guerre. Selon leur site web, The Syria Campaign a obtenu des fonds de départ de la Fondation Ayman Asfari, un milliardaire enrichi dans l’industrie des services pétroliers et gaziers. Un de leurs premiers efforts fut de travailler à empêcher toute publicité et toute information sur les élections présidentielles de juin 2014 en Syrie. Dans cette optique, ’The Syria Campaign’ a fait pression sur Facebook pour que la firme retire toute annonce ou publicité concernant ces élections. Depuis, The Syria Campaign a réussi à s’imposer dans les médias et à créer une mythologie autour de leur bébé, les Casques Blancs, en utilisant toutes sortes de réseaux sociaux et de médias traditionnels. Les campagnes ne sont pratiquement pas fondées sur les faits. Par exemple, l’élection syrienne a été rejetée par eux et John Kerry - mais prise au sérieux par des millions de Syriens ».

- Les Casques Blancs (CB)/ Défense civile syrienne : C’est une nouvelle organisation dont on a beaucoup parlé comme sauveteurs travaillant en Syrie. En réalité CB est un projet créé par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. L’entraînement de civils en Turquie a été supervisé par l’ancien officier britannique et actuel entrepreneur James Le Mesurier. La promotion du programme est faite par “The Syria Campaign” soutenue par la fondation du milliardaire Ayman Asfari. Il s’agit clairement d’un projet de ralations publiques. CB travaille dans les zones d’Alep et d’Idlib contrôlées par Nusra (al-Qaïda). Leur fonction première est la propagande. Ils diabolisent le gouvernement Assad et encouragent une intervention étrangère directe. Un de leurs dirigeants a récemment écrit un éditorial dans le Washington Post. Les CB sont également très actifs sur les réseaux sociaux, présents sur Twitter Facebook, etc. Selon leur site web, le contact CB est l’adresse mail de Syria Campaign, ce qui souligne leur relation.

sohrYouTube300x250.jpg–The SOHR (Syrian Observatory for Human Rights) (SOHR) : En réalité ce SOHR a été dévoilé il y a longtemps comme étant une absurde couverture de propagande opérée par Rami Abdul Rahman depuis sa maison dans la campagne anglaise. Selon un article de Reuters intitulé « Coventry, domicile improbable pour un éminent activiste syrien », Abdul Rahman admet être membre d’une prétendue « opposition syrienne » visant l’éviction du président Bashar Al Assad. On ne peut imaginer source d’information moins fiable, plus compromise et plus partiale, mais ces deux dernières années, son « Observatoire » a servi de source d’information unique pour l’incessant torrent de propagande émanant des médias occidentaux. Le New York Times lui aussi a révélé pour la première fois que l’opération d’ Abdul Rahman est effectivement financée par l’Union Européenne et par « un pays européen » - qu’il refuse de nommer. Abdul Rahman a un accès direct au ministre britannique des Affaires Etrangères William Hague, et il est prouvé qu’il l’a rencontré en personne à de multiples reprises au Bureau des Affaires Etrangères et du Commonwealth à Londres.


* Eva Bartlett est une journaliste (notamment pour Inter Press Services, Global Research, Russia Today, Electronic Intifada) et activiste canadienne, longtemps basée en Cisjordanie et à Gaza (notamment pendant les attaques israéliennes de 2008-2009 et novembre 2012). Elle tient le blog "In Gaza".

Lire également :

- Pourquoi les USA ont-ils ignoré les prédictions sur la Syrie ?
- Syrie : La pétition d’Avaaz n’est qu’une escroquerie et une œuvre de désinformation

vendredi, 09 octobre 2015

Les médias occidentaux meurent, voici pourquoi

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Les médias occidentaux meurent, voici pourquoi

Par Tony Cartalucci

Source Information Clearing HouseNEO

Seymour Hersh a pris beaucoup de risques au cours de ses décennies de journalisme. C’est un vrai journaliste, qui a été attaqué, calomnié et boudé par tous les camps simplement parce qu’il semble résister à prendre parti. 

Quand il a enquêté sur les atrocités états-uniennes au Vietnam, il a d’abord été attaqué et dénoncé comme un traître, ou pire. A ce moment-là, la vérité et Hersh étaient justifiés et l’importance de ce qu’il réalisait en tant que journaliste, informer le public tout en servant à contrôler et à maintenir un équilibre contre les intérêts spéciaux du pouvoir en place, a été reconnue par un prix Pulitzer.

En 2007, quand il a décrit les projets de l’administration d’alors, celle de Bush, visant à utiliser les Frères musulmans et des groupes militants liés à al-Qaïda pour renverser le gouvernement syrien – dont le résultat se joue aujourd’hui – le New Yorker a volontiers accepté son travail comme un message dont il pensait qu’il aurait un écho auprès du public progressiste.

Mais ensuite, en 2013, lorsque Hersh a fourni une information contredisant le récit occidental officiel à propos d’une attaque chimique dans la banlieue de Damas, le New Yorker a décidé de ne pas la publier. Au lieu de cela, son article, Whose Sarin? [Le sarin de qui ?] a été publié par la London Review of Books.

L’histoire de Hersh fournissant cette information au public et comment les médias occidentaux ont tenté d’abord de la détourner puis de l’enterrer, avant de tenter de discréditer à la fois l’article et Hersh lui-même, est une expérience en laboratoire sur les médias occidentaux en train de mourir.

Le dernier clou du cercueil

L’article de Hersh abordait en détail les méthodes avec lesquelles les dirigeants occidentaux manipulaient intentionnellement ou même fabriquaient carrément des renseignements pour justifier une intervention armée en Syrie – étrangement semblable aux mensonges racontés pour justifier l’invasion et l’occupation de l’Irak et l’escalade de la guerre au Vietnam après l’incident du golfe du Tonkin.

L’article n’a pas fait que démolir le récit officiel, il a aussi contribué à entraver le peu d’élan restant en faveur d’une agression militaire occidentale contre la Syrie, basée sur les mensonges propagés par les États-Unis et leurs alliés à propos de l’attaque chimique.

Dans l’article de Hersh qui a suivi, The Red Line and the Rat Line [La ligne rouge et la ligne occulte], également publié par la London Review of Books, il a révélé des informations dénonçant non seulement d’autres mensonges des États-Unis et de leurs alliés, mais il a suggéré que la Turquie, membre de l’Otan, et le proche allié des États-Unis, l’Arabie saoudite, pourraient avoir joué un rôle en approvisionnant les responsables de l’attaque aux armes chimiques.

Si les articles de Hersh atteignaient une plus large audience et répandaient l’idée d’un Occident capable de concevoir, de réaliser puis de tenter d’exploiter un crime contre l’humanité pour justifier une guerre élargie, injuste, alors la politique étrangère occidentale serait irrévocablement mise à mal et commencerait peut-être à se défaire.

Faire confiance à d’autres sources

Les méthodes pour diffuser des médias occidentaux de plus en plus discrédités et suscitant la méfiance sont devenues très créatives. Avec l’arrivée d’internet et des réseaux sociaux, des tentatives de produire des contenus viraux et des sources apparemment externes pour faire revenir le public qui se détourne en masse des médias dominants ont effectivement fait l’objet d’un document politique complet rédigé par l’ancien administrateur du Service de l’information et des réglementations de la Maison Blanche, Cass Sunstein. Le document a été présenté dans un article du magazine Salon intitulé Obama confidant’s spine-chilling proposal [La proposition terrifiante de l’homme de confiance d’Obama], qui précisait (les passages en gras ont été soulignés par moi) :

Sunstein recommande que l’infiltration furtive du gouvernement soit assurée par l’envoi d’agents spécialisés en la matière dans les forums de discussion, les réseaux sociaux en ligne ou même dans des groupes réels. Il propose aussi que le gouvernement effectue des versements secrets à ce qu’on appelle des voix indépendantes crédibles pour renforcer les messages du gouvernement (partant du principe que ceux qui ne croient pas les sources gouvernementales seront plus enclins à écouter ceux qui apparaissent comme des indépendants tout en agissant secrètement pour le compte du gouvernement).

Ce seraient eux – qui sont principalement des menteurs financés par le gouvernement – vers lesquels l’Occident se tournerait dans une tentative d’enterrer Hersh et les vestiges du véritable journalisme occidental avec lui.

Les voix indépendantes crédibles

L’employé du gouvernement au chômage, domicilié au Royaume-Uni, Eliot Higgins a ouvert et tenu un blog populaire sur internet rassemblant des photos et des vidéos du conflit syrien. Des journalistes et des analystes de tous les horizons utilisaient cette ressource comme une sorte d’encyclopédie pour temps de guerre. Alors que Higgins ne possédait aucune qualification ou antécédent spécifiques en matière de guerre, de géopolitique ou d’armement, il disposait de beaucoup de temps. Dans ce temps, il était en mesure de rechercher et de répertorier soigneusement les médias sur son blog.

Il n’a cependant pas fallu beaucoup de temps avant que les médias occidentaux s’approchent de lui pour lui attribuer le rôle de voix indépendante crédible. Qu’Eliot Higgins ait reçu des versements secrets à cette époque ou non, il est évident aujourd’hui qu’il a été à la fois approché et recherché par ceux qui sont prêts à le payer pour ses services et qu’à partir de là, son travail a été résolument biaisé et malhonnête.

Higgins était alimenté par son propre expert en armement, Dan Kaszeta, propriétaire ou associé de nombreuses sociétés de consulting douteuses. Depuis le début, Higgins et Kaszeta ont tous deux soutenu le narratif occidental selon lequel le gouvernement syrien était responsable de l’usage de munitions remplies d’agents neurotoxiques, exactement sous le nez des inspecteurs de l’ONU à Damas.

En utilisant ce qu’ils appellent tous deux des renseignements provenant de sources librement accessibles – visionner des vidéos sur YouTube et regarder Google Earth – ils ont affirmé que le type d’obus et d’agent neurotoxique utilisé ne pouvait avoir été déployé que par le gouvernement syrien.

seymour-hersh-slams-media.jpgHersh a contesté cette affirmation dans deux de ses articles et dans de nouvelles interviews, soulignant que les missiles étaient sommaires et auraient tout aussi bien pu être de fabrication artisanale, tandis que la production d’agents neurotoxiques – certainement l’œuvre d’un agent étatique – aurait pu avoir été réalisée soit en Turquie soit en Arabie saoudite ou avec l’aide de l’un ou l’autre de ces pays, puis qu’ils auraient été utilisés par des militants en Syrie.

À ce jour, la conclusion officielle de l’ONU est qu’il y a une «preuve claire et convaincante» que des missiles contenant des agents neurotoxiques ont été lancés dans la banlieue de Damas – ne portant aucune accusation ni indication sur la provenance des missiles ou des agents neurotoxiques.

Higgins et Kaszeta, mis en vedettes dans le London Guardian et Foreign Policy Magazine, ont attaqué directement les affirmations de Hersh en citant des vidéos de YouTube et des rapports de l’ONU comme preuve que le gouvernement syrien possédait le type de missiles utilisé dans l’attaque et le type d’agent neurotoxique contenu dans les fusées – omettant une question très importante : et si l’attaque avait été conçue pour sembler être l’œuvre du gouvernement syrien?

En réalité, tout ce que Higgins et Kaszeta ont prouvé était que celui qui a commis l’attentat – conçu uniquement pour fournir aux États-Unis et à leurs alliés une justification pour une intervention armée directe – a consacré beaucoup de temps et d’efforts pour faire apparaître l’attentat comme si c’était le gouvernement syrien qui l’avait perpétré. Ils fondent toute leur argumentation sur l’affirmation que l’Occident ne fabriquerait pas – pour une raison quelconque – une attaque dans le but de justifier une guerre qu’ils cherchaient à mener mais pour laquelle ils manquaient de toute justification.

Parallèlement, la réfutation de Higgins et Kaszeta était un réquisitoire cinglant non seulement contre Hersh mais contre le journalisme traditionnel en général. Brian Whitaker, du London Guardian, a écrit un article intitulé Investigating chemical weapons in Syria – Seymour Hersh and Brown Moses go head to head [Enquête sur les armes chimiques en Syrie – Seymour Hersh et Brown Moses face à face], affirmant (j’ai souligné les passages en gras) :

Tout en cherchant à relancer le débat à suspense sur les armes chimiques, l’article de Hersh a révélé involontairement beaucoup de choses sur le journalisme d’investigation, actuellement en mutation. Hersh est de la vieille école. Il opère dans un monde de contacts restreints – souvent des sources anonymes bien placées fuitant des bribes d’information autour desquelles il construit un article qui conteste les idées reçues.

Le style de journalisme de Hersh a certainement sa place, mais à l’âge d’internet il se réduit – comme le montre constamment le travail basé sur le web de Higgins et d’autres.

C’est un thème que Higgins lui-même a ensuite développé à nouveau dans l’espace qui lui était offert par le magazine Foreign Policy – que le journalisme traditionnel fondé sur de véritables sources est out, et que l’armée des voix indépendantes crédibles stipendiées est in.

Justification

Un accord conclu par les Russes qui a entraîné le retrait du pays de la totalité des stocks d’armes chimiques de la Syrie sous le contrôle des Nations unies signifie qu’il n’y a plus ni armes chimiques à utiliser par le gouvernement syrien (ou à en être accusé), ni armes chimiques abandonnées à voler et à utiliser par les terroristes qui combattent le gouvernement syrien.

Pourtant maintenant, le long de la frontière turque – le pays dont Hersh a suggéré qu’il était derrière l’attaque au gaz de 2013 –, on dit que des terroristes de ce que l’on appelle État islamique (ISIS) emploient des armes chimiques.

Les premiers rapports signalent l’usage de gaz moutarde – un agent qui provoque des cloques sur la peau. Comme les agents neurotoxiques, la production et l’usage de ces armes nécessitent des ressources étatiques.

Les médias occidentaux, dans le but d’expliquer comment ISIS a acquis ces armes, ont commencé à échafauder des théories selon lesquelles les armes de la Syrie qui étaient sorties du pays avaient fini d’une manière ou d’une autre dans les mains d’ISIS. La présence d’armes chimiques dans le nord de la Syrie et en Irak indique, exactement comme Hersh l’a suggéré, que de telles armes sont passées aux terroristes opérant en Syrie à partir de la Turquie ou de l’Arabie saoudite, ou des deux.

Avec ce développement récent, littéralement, les mensonges répandus pendant des années par Higgins et Kaszeta ont été mis en évidence, justifiant le vétéran du journalisme primé Seymour Hersh et les méthodes traditionnelles du métier qu’il a utilisées pour tirer ses conclusions. Cela démasque aussi l’armée de voix indépendantes crédibles de Sunstein comme une nouvelle facette dans la chambre d’écho des mensonges des médias occidentaux discrédités et suscitant aujourd’hui une profonde méfiance.

Dans une tentative pour obtenir l’avis de Higgins et Kaszeta sur l’identité du pourvoyeur d’ISIS en armes chimiques, Kaszeta a répondu : «Des hommes-lézards». Higgins a refusé de commenter. Lorsqu’on lui a demandé s’il voudrait présenter des excuses à Hersh, Kaszeta aurait répondu, sans expliquer: « Hersh me doit des excuses, maintenant, tirez-vous, minable sac à merde.»

On pourrait s’attendre à un degré plus élevé de professionnalisme et de débat civilisé de la part des experts régulièrement convoqués par les médias occidentaux non seulement à propos du conflit en Syrie mais aussi en Ukraine, où Eliot Higgins apporte maintenant sa voix crédible indépendante au désastre du MH17. Cependant, même s’il est employé par les think tanks occidentaux et les agences de consultants, Higgins ne possède plus de voix indépendante et, vue sa tromperie intentionnelle et obstinée à propos de la Syrie, il ne possède plus non plus de voix crédible.

L’expérience ratée de Sunstein

L’usage d’armes chimiques n’a jamais été un moyen efficace de faire la guerre. Au-delà de leurs effets psychologiques, les armes conventionnelles ont prouvé qu’elles étaient des moyens largement supérieurs pour mener et gagner une guerre.

Durant les huit années meurtrières de la guerre entre l’Irak et l’Iran, les armes chimiques étaient utilisées, y compris des agents neurotoxiques. Pourtant, un document produit par le Corps des Marines états-uniennes, intitulé Lessons Learned: The Iran-Iraq War, sous Appendix B : Chemical Weapons, a révélé que moins de 2% à 3% de la totalité des victimes étaient dus aux armes chimiques. Le rapport concluait que même l’usage d’armes chimiques à large échelle offrait peu d’avantages à chaque camp et suggérait que les attaques menées avec de telles armes nécessitaient une météorologie presque parfaite et des conditions géographiques spécifiques pour apporter un bénéfice même limité. A plus petite échelle, l’usage d’armes chimiques serait tactiquement et stratégiquement inutile – à moins bien sûr qu’elles soient utilisées comme moyen de compromettre votre ennemi et de justifier une guerre plus vaste.

De même, abattre un avion civil au dessus de l’Ukraine n’apporte aucun bénéfice aux parties en conflit, à moins évidemment que cela n’intervienne pour compromettre ses ennemis et justifier une guerre plus vaste. Discerner cela est un produit de la pensée critique – celle qui a amené, en tout premier lieu, les gens à s’éloigner des médias occidentaux. La croyance erronée de Sunstein que, d’une manière ou d’une autre, ceux qui s’éloignaient des médias occidentaux étaient aussi faciles à berner que ceux qui les regardent encore est la raison pour laquelle les gens comme Higgins se sont retrouvés chassés des médias indépendants et avec lui, plus profondément, les gens du système qui l’ont choisi et utilisé.

Quant à Hersh, il prouve que se consacrer à la vérité lorsque c’est impopulaire est un petit prix à payer pour conserver sa dignité. Le ridicule et les accusations de ceux qui sont dénués de dignité disparaissent, mais la vérité est éternelle. Lorsque la vérité que Hersh a dévoilée sous les mensonges a finalement éclaté aux yeux de tous, la révélation a montré ce que valent les gens comme Higgins et Kaszeta.

Une fois les masques de leur légitimité et de leur professionnalisme arrachés, ils ont été réduits à des versions vulgaires, miniatures, du système en décomposition qui les a créés. Sans réaliser que leur intronisation comme consultants réside dans le déclin de ceux qui les ont embauchés, non en raison de leur talent, mais à cause de leur disposition à faire ce que refusent les gens dignes, et ils continueront probablement leur sale boulot. Mais de même que les maisons de presse avaient, à l’origine, désespérément besoin de leurs voix indépendantes crédibles, il y aura encore moins de gens pour les écouter et les lire.

Tony Cartalucci vit à Bangkok, il est chercheur en sciences politiques et rédacteur, en particulier pour le magazine New Eastern Outlook.

Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone

jeudi, 08 octobre 2015

Médias: de la colère aux bâillements

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Médias: de la colère aux bâillements

Jan Marejko
Philosophe, écrivain, journaliste

Lorsque, rarement, je lis un article du Monde ou New York Times, je bâille. Autrefois je piquais une colère, mais j’ai arrêté parce que ça ne sert à rien.

Je piquais une colère parce que la prétention sous-jacente de tous les articles des soi-disant grands médias est de nous faire accéder à la réalité, à ce qui EST.

Personne ne peut nous donner accès à ce qui est, surtout lorsque ceux qu’on prend par la main pour les emmener au pays du réel s’attendent passivement à ce qu’on leur dévoile la réalité. Il n’y a pas de réalité pour un être qui accueille des informations comme une vache regarde passer un train, parce que la réalité ne se dévoile (un peu) qu’à ceux qui la cherchent.

Tout mouvement vers le réel exige un effort personnel, de la culture (surtout historique), de la réflexion. Ce mouvement ne s’achève jamais. Nous ne voyons jamais le réel que partiellement. Un bon journaliste le sait et reste donc humble. Hélas il n’y a pas beaucoup de journalistes humbles. Ils ne me semblent pas conscients qu’ils n’atteindront jamais LE réel.

Le plus étrange est qu’avoir conscience de nos limites lorsqu’on cherche le réel n’est pas difficile. Héraclite disait déjà au 6ème siècle avant J.C. que « tout passe ». La réalité ne cesse de nous filer entre les doigts, comme du sable. Comment, en dépit de cette évidence, la prétention de nous mettre en contact avec le réel a-t-elle pu s’imposer ?

Lorsque je vivais aux États-Unis, je publiais des articles dans le Wall Street Journal. J’étais tout content et je me disais que de retour en Suisse, une ou plusieurs portes allaient s’ouvrir devant moi grâce au crédit ainsi acquis. Ce fut tout juste le contraire. Je passais pour un horrible capitaliste. Ce journal était considéré partial, tandis que les « grands » journaux, eux, étaient objectifs. Ces soi-disant grands  journaux s’estimaient neutres, au-dessus de la mêlée et, à ce titre ne s’engageaient même pas dans un débat pour argumenter sur tel ou tel événement.

Quand j’évoquais le massacre d’officiers polonais à Katyn par les Soviets, massacre dissimulé, nié ou ignoré pendant une cinquantaine d’années , on ne me répondait même pas. Je ne m’étais pas hissé sur les hauteurs de la « grande » presse. Je croupissais dans l’émotionnel, le subjectif, la partialité.

Dans l’esprit du public et des journalistes, il ne s’agissait pas tant de distinguer entre droite et gauche qu’entre des « grands » journaux qui s’élevaient au-dessus de toutes les opinions et une presse d’opinion ne donnant accès qu’à des positions subjectives. Comme il n’y a pas d’informations objectives, la distinction entre « grands » journaux trônant souverainement au-dessus d’opinions partiales ne tient pas.

Pour quiconque s’intéresse à l’histoire du journalisme, cela saute aux yeux. Sur les régimes communistes il n’y a pratiquement pas eu d’informations. Deux journalistes resteront à jamais les symboles d’une presse pretendûment objective et en réalité pourrie par une idéologie, Walter Duranty et Patrice de Beer. Celui-ci parlait, dans Le Monde, de l’enthousiasme de la  population de Pnohm Penh à l’arrivée de Khmers rouges qui allaient exterminer cette population - celui-là, dans le New York Times, parlait d’Ukrainiens ayant seulement un peu faim alors qu’ils mouraient comme des mouches par millions dans une famine organisée par Staline.

En fait, la liste des occultations voulues ou non par une presse dite grande, est quasiment infinie. Je pense aux délires médiatiques sur Mao, aux diffamations lors du procès Kravchenko, à l’énorme écho médiatique donné au massacre d’une centaine d’innocents civils vietnamiens à My Lai, au moment même où la presse gardait un assourdissant silence sur l’exécution de 3000 personnes par les communistes à Hué.

Il n’y a aucune difficulté à montrer qu’un regard neutre et objectif sur le monde n’existe pas. Aucune difficulté non plus à montrer que le réel postulé au-delà des brisants du monde n’existe pas, parce ce n’est précisément qu’un postulat. Nécessaire, mais seulement un postulat.

Pourquoi donc tant de crédit accordé à la grande presse ? Il y a une réponse possible. Nous avons besoin d’un père au sens freudien du terme, c’est-à-dire de quelqu’un qui nous dise comment nous orienter dans la jungle du monde. Plus on s’attend passivement à voir la réalité dévoilée par les « grands » médias, plus on le cherche, ce père.

Les Suisses, pour l’instant, ne font pas exception puisqu’ils tiennent encore à Papa (et Maman) RTS. Mais heureusement pas pour longtemps si l’on examine les résultats du vote du 14 juin. Un jour prochain nous aurons de la diversité dans nos sources d’information et sortirons de cette oscillation perverse entre passivité et génuflexions devant quelque « père » médiatique.

Jan Marejko, 30 septembre 2015

 

mercredi, 07 octobre 2015

Nueva guerra de información contra Rusia. Alerta a la manipulación de la prensa occidental

Por Neil Clark

Ex: http://www.elespiadigital.com

Hablando de inmediatez. Los aviones de Rusia ni siquiera habían despegado a bombardear a los terroristas del ISIS y a sus socios en Siria, y comenzaron a flotar los reclamos del lobby anti Ruso de Occidente – solo para ser repetidos en muchos de los medios occidentales.

Rusia no estaba apuntando realmente al ISIS sino a los “rebeldes moderados” y sus ataques asesinaban cantidad de civiles inocentes (a diferencia de los ataques estadounidenses durante los cuales solo teníamos “daño colateral”). Hemos visto montones de tweets atacando a Rusia e imágenes de niños heridos y gente siendo sacada de edificios publicadas en la red.

Ahora, hay dos explicaciones posibles para la forma instantánea como ha sido lanzado este nuevo capítulo en la “guerra de información” contra Rusia.

La primera es que el lobby anti ruso tiene unas fuentes fantásticas en Siria y sabe exactamente quien ha sido asesinado en los ataques aéreos momentos después de que son lanzadas las bombas, o, en algunos casos posee poderes de clarividencia y sabe quiénes serán las victimas incluso antes de que caigan las bombas. También, que hay gente en el terreno con conexiones Wi-Fi de excelente velocidad en una zona de guerra, quienes son capaces de subir videos de víctimas de los ataques rusos a la red con una rapidez que hace parecer a Usain Bolt un caracol.

La segunda explicación alternativa es que las acusaciones y denuncias que hemos visto ya estaban escritas -archivadas y guardadas- y listas para ser puestas en línea tan pronto como el Parlamento Ruso autorizara el uso de la fuerza militar en Siria, con el fin de desacreditar la operación. Aunque los ataques aéreos, incluso siendo planeados con precisión quirúrgica, puede matar civiles -que es, por supuesto, la razón número uno para oponerse a ellos- Yo sé que explicación me parece la más plausible.

El Grupo de Seguimiento a los Medios, Media Lens nos advertía qué esperar:

Prediction: US-UK media are going to find that Russian planes killed ‘civilians’ while ‘ours’ killed ‘suspected militants’.

— Media Lens (@medialens) September 30, 2015

Traducción:

Predicción: Los medios de EU y Reino Unido encontrarán que los aviones rusos mataron “civiles” mientras que los nuestros mataron “militantes sospechosos”

That’s information warfare: As expected Russia accused of killing civilians in Syria http://t.co/ETCIQaRmNR

— Afshin Rattansi (@afshinrattansi) October 1, 2015

Traducción:

Esto es guerra de información: Como se esperaba, Rusia acusada de asesinar civiles en Siria http://t.co/ETCIQaRmNR

Y como de costumbre los Lensers, ridiculizados y denigrados por los miembros del club de la élite del periodismo -quienes se han equivocado simplemente en todo (¿Armas de destrucción masivas les suena?).

La hipocresía que hemos visto los últimos días -incluso para los estándares del lobby de la guerra sin fin- ha sido realmente impresionante. “Esos rusos malvados lanzando ataques aéreos en un país extranjero. ¡Por qué, es indignante! Sólo a los EU y sus aliados les es permitido hacer eso”. Personas que estaban chillando por más “intervención” contra el ISIS en Siria el martes, estaban todos contra la “intervención” contra ISIS en Siria el miércoles -cuando era Rusia la que estaba realizando la intervención.

La cantidad de neoconservadores quejones que pasó de amar las bombas ayer a odiarlas hoy es bastante.

— Danielle Ryan (@DanielleRyanJ) September 30, 2015

Suddenly the ‘moderate’ rebels who had been so thin on the ground in Syria – are everywhere and Russian strikes are targeting them.

Traducción:

Repentinamente los rebeldes “moderados” que habían sido tan escasos en el terreno en Siria -están por todas partes y los ataques rusos están apuntando a ellos.

El Pentágono suspendió el programa de entrenamiento y equipamiento porque no podíamos encontrar a los moderados. Pero ahora se nos dice que los moderados abundan y están bajo ataque.

— Max Abrahms (@MaxAbrahms) September 30, 2015

Conversely ISIS, which we were told was everywhere in Syria up to Tuesday, is nowhere – or at least not in the areas where the Russians are bombing.

Traducción:

Por el contrario el ISIS, que nos dijeron estaba en todas partes en Siria hasta el Martes, no está en ningún lugar -o al menos no en las zonas donde los rusos están bombardeando.

Aquellos que han guardado silencio ante las muertes de civiles causadas por el asalto saudí en Yemen, o ante las muertes de civiles causadas por el bombardeo estadounidense a Irak y Siria, están, llenos de indignación por las supuestas muertes de civiles causadas por los ataques aéreos rusos -incluso antes de que se confirmen dichas muertes.

.@medialens Watch and see also how they suddenly develop an incredible ability to count & care about civilian casualties of Russian actions!

— Mark Doran (@MarkJDoran) October 1, 2015

Traducción:

.@medialens Observen y vean también como desarrollan repentinamente una increíble habilidad para contar y preocuparse por las víctimas civiles de las acciones rusas.

Luego está la cuestión de porque está interviniendo Putin.

Rusia, se nos dice que está lanzando ataques aéreos en Siria no porque realmente quiera vencer al ISIS, sino porque tiene “intereses egoístas” en la región. Por supuesto, los motivos occidentales para desestabilizar Siria y respaldar a ‘rebeldes’ violentos para matar a soldados sirios y derrocar al gobierno sirio nunca son egoístas, sino sólo benignos y humanitarios. Cuando los EU y sus aliados bombardean Siria, tiene que ser alabado, cuando Rusia lo hace -entonces es señal del intento siniestro del oso por aumentar su influencia en la región. Rusia tiene un aliado en el Medio Oriente -¡por qué, eso es terrible!- ¡Sólo está permitido que los EU tengan aliados en una zona donde hay mucho petróleo!

No debería ser necesario decirlo después de las flagrantes mentiras que nos dijeron acerca de Irak, Libia y Siria hasta ahora, pero tenemos que tomar las negativas reclamaciones occidentales acerca de las acciones rusas en Siria, no con una pizca de sal, sino con una enorme carretilla de ella.

¿No hay presencia del ISIS en Al-Rastan, en la provincia de Homs? Bueno, “activistas”, citados por la BBC, nos dijeron que así era luego de los ataques aéreos rusos. Pero, como Fairness and Accuracy in Reporting (Nota del traductor: Equidad y Exactitud en la Información es una organización de seguimiento a medios, FAIR por sus siglas en inglés) señaló, esta no parecía ser la situación la semana pasada, cuando la AFP, citando el Observatorio Sirio para Los Derechos Humanos nos dijo que siete hombres habían sido asesinados a tiros por el ISIS en Al-Rastan después de haber sido acusados de ser homosexuales.

Lo que demuestra esto -y hay un montón de ejemplos- es que los canales de noticias occidentales están dispuestos a citar a “activistas” sin nombre, sin siquiera la más superficial revisión de si las declaraciones que hacen son correctas mientras esas afirmaciones dejen mal a Rusia, o de hecho, cualquier otro “enemigo oficial”. Por supuesto, es una historia muy diferente si las denuncias se hacen en contra de los EU o sus aliados. ¿Recuerdan aquella gran cobertura de las declaraciones hechas por “activistas” sin nombre sobre las víctimas civiles causadas por ataques aéreos occidentales? No, yo tampoco.

Los medios de comunicación de Estados Unidos, de un día para otro, han desarrollado una intensa preocupación por la precisión de los ataques, las denuncias de la exactitud de los bombardeos, la identidad de las víctimas de los ataques aéreos.

— Glenn Greenwald (@ggreenwald) October 1, 2015

Channels which have shown no, or little interest in civilian casualties in Yemen, where it’s been Saudi Arabia and its allies doing the bombing, are now, all of a sudden, keen to show pictures of people being taken to hospital allegedly after Russian air strikes.

Traducción:

Canales que han demostrado ningún, o muy poco interés en las víctimas civiles en Yemen, donde ha sido Arabia Saudita y sus aliados los que han bombardeado, están ahora, de repente, deseosos de mostrar imágenes de personas siendo trasladadas al hospital supuestamente después de los ataques aéreos rusos.

La coalición liderada por Estados Unidos: 2.579 ataques aéreos en Siria. Rusia: 8. Vean ahora a los medios llenos de indignación por los asesinatos de Rusia. ¿Y los “nuestros”?

— Media Lens (@medialens) October 1, 2015

Unsurprisingly, Interpreter Magazine, the “special project” of Khodorkovsky’s Institute of Modern Russia, has been at the forefront of the propaganda campaign to discredit Russia’s Syrian intervention.

(Traducción:

Como era de esperar, la revista Interpreter Magazine, el “proyecto especial” del Instituto de la Rusia Moderna de Jodorkovski, ha estado a la vanguardia en la campaña de propaganda para desacreditar la intervención de Rusia en Siria.)

“Hoy Rusia lanzó ataques aéreos contra varios objetivos en Siria, pero aunque es claro que han muerto rebeldes no pertenecientes al ISIS y posiblemente civiles, no está claro si ISIS era del todo un objetivo”, escribió la revista.

De hecho, el Ministerio de Defensa de Rusia informó que atacaron 12 objetivos pertenecientes al ISIS el jueves.

Lo que Putin ha hecho -y esta es la razón por la que la brigada para “Capturar a Rusia” está tan enojada- es poner en evidencia a la élite occidental en la lucha contra el ISIS. A pesar de su condena a las atrocidades del Estado Islámico, el objetivo número uno de los EU y sus aliados más cercanos ha sido sacar del poder al gobierno secular sirio que ha estado combatiendo al ISIS y a otros grupos terroristas radicales respaldados por Occidente.

media-mensonge-ukraine.jpgSabemos, gracias a WikiLeaks, que los planes de EU para el “cambio de régimen” en Siria son anteriores a la primavera árabe, y de hecho se remontan al menos al 2006. Y este plan de “cambio de régimen” no tiene nada que ver con la “promoción de la democracia”, sino con el imperialismo a la antigua.

Como el célebre y galardonado periodista y cineasta John Pilger lo plantea en su último artículo, de lectura obligatoria, titulado El Acto Revolucionario de Decir la Verdad:

“Para los amos del mundo en Washington y Europa, el verdadero crimen de Siria no es la naturaleza opresiva de su gobierno, sino su independencia del poder estadounidense e israelí -al igual que el verdadero crimen de Irán es su independencia, y el verdadero crimen de Rusia es su independencia- En un mundo de propiedad estadounidense, la independencia es intolerable”.

La intervención de Rusia en Siria, como ha señalado mi colega columnista en RT OpEdge John Wight, es probable que cambie completamente el juego.

This nonsense about #Russia targeting so-called moderate rebels or #ISIS in #syria is a diversion. Russia’s intervention is a game changer.

— John Wight (@JohnWight1) October 1, 2015

Traducción:

Esta tontería sobre #Rusia apuntando a los llamados rebeldes moderados o #ISIS en #Syria es una distracción. La intervención de Rusia es un cambio de juego.

Al inclinar la balanza en contra de los promotores seriales de cambio de régimen, que han causado tantos estragos en todo el mundo en los últimos años, hay una mayor posibilidad de que el gobierno secular de Siria sea capaz de recuperar partes de su territorio y que el país mantenga su independencia. Eso complacerá a los auténticos antiimperialistas y antifascistas, que creen que el mismo pueblo sirio debe decidir quién lo gobierna y no los EU, Gran Bretaña o Francia, pero enfurecerá a aquellos que han estado empeñados en poner en cintura a Siria por su desafío -por más muerte y destrucción que dicha política de inspiración neoconservadora haya causado.

El hecho es que los que estaban pidiendo a gritos una mayor intervención occidental en Siria -supuestamente contra el ISIS- pero en realidad querían conseguir eliminar el gobierno de Assad, han quedado descolocados. Después de haber visto a la élite occidental habla sobre la amenaza del ISIS, (cuyo ascenso, no olvidemos fue bien recibido por las potencias anti-Assad “con el fin de aislar el régimen sirio”) esperan ahora que los ciudadanos de los países occidentales consideren a los rusos como villanos por tomar medidas contra un enemigo que nos dijeron que tenía que ser derrotado.

Claramente, para aquellos que están detrás de la nueva guerra de información, tenemos que olvidar lo que nuestros líderes nos han estado diciendo acerca del ISIS durante todo el año. Nos toca tener cerebros del tamaño de un guisante y memorias que no recuerden más allá de unos pocos días. El último asalto propagandístico para lograr que odiemos a Rusia por luchar contra el terrorismo en Siria no sólo es ridículo, es un verdadero insulto a nuestra inteligencia.

Putin revela exactamente quien apoya a ISIS

 

"Gobierno de EE.UU. y medios de comunicación trabajan en sintonía para demonizar a Rusia"

Los ataques aéreos rusos contra el Estado Islámico en Siria han impulsado a los medios de comunicación occidentales a incrementar la denigración hacia Rusia. De esta manera la coalición liderada por EE.UU. está tratando de salvar la cara y encubrir sus fracasos en Oriente Medio, aseguraron expertos a RT.

Según el periodista y analista político Caleb Maupin, "hay una gran historia de la cooperación del Gobierno de EE.UU. con los medios de comunicación", que está dirigida a la entrega de un "mensaje unificado" para el público para reunirlo a su alrededor, sirviendo de esta manera a los intereses de quienes detentan el poder. "Cualquiera que crea que los medios de comunicación y el gobierno no cooperan y colaboran se engaña a sí mismo", expresó.

Maupin también ha señalado que la historia de colusión estadounidense medios-gobierno se remonta por lo menos a la década de 1960 con la introducción del Programa de Contrainteligencia del FBI, COINTELPRO, que "conscientemente plantó historias falsas en las noticias".

"Los medios de comunicación de EE.UU. pretenden ser objetivos, justos, equilibrados y neutrales, pero en realidad ofrecen una perspectiva muy clara sobre los acontecimientos del mundo y esa perspectiva es muy hostil a Rusia... cualquier gobierno con mentalidad independiente va a ser demonizado en los medios de EE.UU.", señaló el periodista.

El secretario de Estado de EE.UU., John Kerry, ha denominado a los medios de comunicación sociales como una extraordinaria y "buena herramienta". No obstante un exagente de la CIA, Ray McGovern, ha comentado a RT, que, según su opinión, al contrario, son una "herramienta muy poco fiable sobre la cual basar los juicios" y la mejor comprobación para esto es la cobertura de la reciente operación de la Fuerza Aérea rusa en Siria en los medios occidentales.

"Una de las supuestas víctimas causadas por aviones rusos [30 de septiembre] se basa en una foto que, según ha sido revelado ahora, fue tomada el 25 de septiembre, cinco días antes del ataque ruso", afirma McGovern.

¿Quiénes son los rebeldes respaldados por EE.UU.? ¿Aún existen?

Mientras tanto, la propia identidad y la existencia de los "rebeldes sirios moderados" ha sido una fuente de gran confusión, señalan los especialistas.

"No sé qué tan confiables son los rebeldes, porque ni siquiera sabemos quiénes son los rebeldes o incluso si existen", dijo a RT el periodista y locutor, Bryan MacDonald. "Algo que los medios de comunicación occidentales no dicen es que la mayoría de los llamados 'rebeldes' son de Al Qaeda, que son los mismos tipos contra los cuales hace 14 años EE.UU. lanzó una cruzada en la guerra contra el terrorismo", agregó. "La idea de que los medios de comunicación estadounidenses estarían defendiendo a Al Qaeda es simplemente increíble", concluyó el periodista.

MacDonald también citó a Robert Fisk, el renombrado corresponsal británico en Oriente Medio que ha pasado tiempo en Siria, quien dijo al periódico 'ABC': "El Ejército Libre Sirio, creo, bebe mucho café en Estambul. Nunca me he encontrado con ellos, incluso como prisioneros, incluso en los primeros meses de la lucha. Creo que el Ejército Libre de Siria es un mito".

Intentos de la coalición de EE.UU. de "salvar la imagen"

El editor de la revista 'Trends Journal', Gerald Celente, quien predijo con exactitud asombrosa muchos eventos geopolíticos y económicos del pasado, dio una calificación reprobatoria al trabajo de EE.UU. en Oriente Medio: "En todos los niveles EE.UU. ha fracasado miserablemente cuantitativa y cualitativamente. Así que ahora lo que están haciendo para encubrir su fracaso es poner esta información para atraer más odio contra Rusia".

"Hay una gran campaña contra Rusia que se está llevando a cabo en EE.UU., que rara vez se detiene, es una segunda Guerra Fría. Tan solo seguimos escuchando un lado", dijo Celente. No obstante, el periodista ha destacado que, en su opinión, la reciente reunión entre Putin y Obama durante la 70.ª sesión de la Asamblea General de la ONU en Nueva York va a producir algunos resultados.

Paul Craig Roberts: "Se le acaban las mentiras a Obama ante las preguntas de Putin"

El presidente ruso Vladímir Putin, a diferencia de su homólogo estadounidense Barack Obama, basó su discurso ante la Asamblea General de la ONU en la verdad, y sus acciones posteriores lógicamente se desprenden de la postura rusa sobre Oriente Medio, opina el analista político Paul Craig Roberts.

Roberts, exasesor económico del gobierno de Ronald Reagan, cree que los discursos de ambos presidentes han mostrado al mundo la diferencia entre Moscú y Washington.

"El enfoque de Putin está basado en la verdad y el de Obama en el alardeo vano y mentiras que se le están acabando", escribió en su blog.

El analista señaló que "diciendo la verdad en el tiempo del engaño universal, Putin ha realizado un acto revolucionario".

Roberts recuerda la pregunta que hizo el presidente Putin en su discurso ante la Asamblea General, dirigiéndose a los que desde fuera generaron los conflictos en Oriente Medio, el norte de África y Ucrania: "¿Se dan cuenta de lo que han hecho?"

Roberts espera que las preguntas de Putin a EE.UU. pongan fin al dominio del 'excepcionalismo estadounidense'.

"Putin acentúa la legalidad de la operación rusa en Siria por ser solicitada por el Gobierno sirio. Contrapone el respeto que mantiene Rusia al derecho internacional a la intervención en Siria por Washington y Francia, cuyos gobiernos han violado la soberanía de Siria con sus acciones militares no solicitadas e ilegales", indicó el analista.

De esta manera, escribió, se ponen de manifiesto ante todo las acciones egoístas unilaterales de Washington enmascaradas por el "fariseísmo santurrón".

Portavoz de Putin: "Occidente no puede explicar a quién llama 'oposición moderada' en Siria"

"Lo cierto es que hasta ahora [en Occidente] nadie ha logrado explicar qué es la oposición moderada, a pesar de que Putin se ha interesado activamente por el tema y ha preguntado en qué se distinguen la oposición moderada y la inmoderada", ha declarado el portavoz del presidente ruso, Dmitri Peskov.

Comentando las acciones de las Fuerzas Aeroespaciales rusas en Siria,Peskov dijo al canal televisivo ruso Rossiya 1 que estas acciones son "transparentes" y que el Ministerio de Defensa ruso da informes con información exhaustiva, según Interfax.

Sin embargo, Peskov señaló que Moscú ve cómo tratan de "imponerle el juego desde el exterior". En este sentido el portavoz de Putin recordó que "la primera información sobre ataques aéreos contra objetivos supuestamente falsos apareció antes de que las aeronaves despegaran".

Anteriormente, un general ruso ha declarado que los militares estadounidenses informaron a la Defensa rusa que en el lugar donde se lleva a cabo el operativo militar de la Fuerza Aérea rusa no se encuentra nadie a parte de los terroristas.

"Los estadounidenses nos han informado durante la última comunicación de que nadie más aparte de los terroristas se encuentra en esa región",  dijo el jefe del Departamento Operativo Central del Estado Mayor de Rusia, Andréi Kartopólov, citado por RIA Novosti.

Las Fuerzas Aéreas rusas están llevando a cabo su operación contra el Estado Islámico en territorio de Siria después de que el Gobierno de Damasco solicitara ayuda militar a Moscú. Todas las acciones de la Fuerza Aérea rusa se realizan en coordinación con las Fuerzas Armadas sirias. Los altos cargos que representan a la Defensa y a la Cancillería rusa han anunciado en repetidas ocasiones que Moscú no contempla la posibilidad de implicar a sus tropas terrestres en el operativo.

vendredi, 02 octobre 2015

The Power of False Narrative

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The Power of False Narrative

Exclusive: “Strategic communications” or Stratcom, a propaganda/psy-op technique that treats information as a “soft power” weapon to wield against adversaries, is a new catch phrase in an Official Washington obsessed with the clout that comes from spinning false narratives, reports Robert Parry.

By Robert Parry

In this age of pervasive media, the primary method of social control is through the creation of narratives delivered to the public through newspapers, TV, radio, computers, cell phones and any other gadget that can convey information. This reality has given rise to an obsession among the power elite to control as much of this messaging as possible.

So, regarding U.S. relations toward the world, we see the State Department, the White House, Pentagon, NATO and other agencies pushing various narratives to sell the American people and other populations on how they should view U.S. policies, rivals and allies. The current hot phrase for this practice is “strategic communications” or Stratcom, which blends psychological operations, propaganda and P.R. into one mind-bending smoothie.

I have been following this process since the early 1980s when the Reagan administration sought to override “the Vietnam Syndrome,” a public aversion to foreign military interventions that followed the Vietnam War. To get Americans to “kick” this syndrome, Reagan’s team developed “themes” about overseas events that would push American “hot buttons.”

Tapping into the Central Intelligence Agency’s experience in psy-ops targeted at foreign audiences, President Ronald Reagan and CIA Director William J. Casey assembled a skilled team inside the White House led by CIA propaganda specialist Walter Raymond Jr.

From his new perch on the National Security Council staff, Raymond oversaw inter-agency task forces to sell interventionist policies in Central America and other trouble spots. The game, as Raymond explained it in numerous memos to his underlings, was to glue black hats on adversaries and white hats on allies, whatever the truth really was.

The fact that many of the U.S.-backed forces – from the Nicaraguan Contras to the Guatemalan military – were little more than corrupt death squads couldn’t be true, at least according to psy-ops doctrine. They had to be presented to the American public as wearing white hats. Thus, the Contras became the “moral equals of our Founding Fathers” and Guatemala’s murderous leader Efrain Rios Montt was getting a “bum rap” on human rights, according to the words scripted for President Reagan.

The scheme also required that anyone – say, a journalist, a human rights activist or a congressional investigator – who contradicted this white-hat mandate must be discredited, marginalized or destroyed, a routine of killing any honest messenger.

But it turned out that the most effective part of this propaganda strategy was to glue black hats on adversaries. Since nearly all foreign leaders have serious flaws, it proved much easier to demonize them – and work the American people into war frenzies – than it was to persuade the public that Washington’s favored foreign leaders were actually paragons of virtue.

An Unflattering Hat

Once the black hat was jammed on a foreign leader’s head, you could say whatever you wanted about him and disparage any American who questioned the extreme depiction as a “fill-in-the-blank apologist” or a “stooge” or some other ugly identifier that would either silence the dissenter or place him or her outside the bounds of acceptable debate.

Given the careerist conformity of Washington, nearly everyone fell into line, including news outlets and human rights groups. If you wanted to retain your “respectability” and “influence,” you agreed with the conventional wisdom. So, with every foreign controversy, we got a new “group think” about the new “enemy.” The permissible boundary of each debate was set mostly by the neoconservatives and their “liberal interventionist” sidekicks.

That this conformity has not served American national interests is obvious. Take, for example, the disastrous Iraq War, which has cost the U.S. taxpayers an estimated $1 trillion, led to the deaths of some 4,500 American soldiers, killed hundreds of thousands of Iraqis, and unleashed chaos across the strategic Middle East and now into Europe.

Most Americans now agree that the Iraq War “wasn’t worth it.” But it turns out that Official Washington’s catastrophic “group thinks” don’t just die well-deserved deaths. Like a mutating virus, they alter shape as the outside conditions change and survive in a new form.

So, when the public caught on to the Iraq War deceptions, the neocon/liberal-hawk pundits just came up with a new theme to justify their catastrophic Iraq strategy, i.e., “the successful surge,” the dispatch of 30,000 more U.S. troops to the war zone. This theme was as bogus as the WMD lies but the upbeat storyline was embraced as the new “group think” in 2007-2008.

The “successful surge” was a myth, in part, because many of its alleged “accomplishments” actually predated the “surge.” The program to pay off Sunnis to stop shooting at Americans and the killing of “Al Qaeda in Iraq” leader Abu Musab al-Zarqawi both occurred in 2006, before the surge even began. And its principal goal of resolving sectarian grievances between Sunni and Shiite was never accomplished.

But Official Washington wrapped the “surge” in the bloody flag of “honoring the troops,” who were credited with eventually reducing the level of Iraqi violence by carrying out the “heroic” surge strategy as ordered by President Bush and devised by the neocons. Anyone who noted the holes in this story was dismissed as disrespecting “the troops.”

The cruel irony was that the neocon pundits, who had promoted the Iraq War and then covered their failure by hailing the “surge,” had little or no regard for “the troops” who mostly came for lower socio-economic classes and were largely abstractions to the well-dressed, well-schooled and well-paid talking heads who populate the think tanks and op-ed pages.

Safely ensconced behind the “successful surge” myth, the Iraq War devotees largely escaped any accountability for the chaos and bloodshed they helped cause. Thus, the same “smart people” were in place for the Obama presidency and just as ready to buy into new interventionist “group thinks” – gluing black hats on old and new adversaries, such as Libya’s Muammar Gaddafi, Syria’s Bashar al-Assad and, most significantly, Russia’s Vladimir Putin.

Causing Chaos

In 2011, led this time by the liberal interventionists – the likes of Secretary of State Hillary Clinton and White House aide Samantha Power – the U.S. military and some NATO allies took aim at Libya, scoffing at Gaddafi’s claim that his country was threatened by Islamic terrorists. It was not until Gaddafi’s military was destroyed by Western airstrikes (and he was tortured and murdered) that it became clear that he wasn’t entirely wrong about the Islamic extremists.

The jihadists seized large swaths of Libyan territory, killed the U.S. ambassador and three other diplomatic personnel in Benghazi, and forced the closing of U.S. and other Western embassies in Tripoli. For good measure, Islamic State terrorists forced captured Coptic Christians to kneel on a Libyan beach before beheading them.

Amid this state of anarchy, Libya has been the source of hundreds of thousands of migrants trying to reach Europe by boat. Thousands have drowned in the Mediterranean. But, again, the leading U.S. interventionists faced no accountability. Clinton is the frontrunner for the Democratic presidential nomination, and Power is now U.S. Ambassador to the United Nations.

Also, in 2011, a similar uprising occurred in Syria against the secular regime headed by President Assad, with nearly identical one-sided reporting about the “white-hatted” opposition and the “black-hatted” government. Though many protesters indeed appear to have been well-meaning opponents of Assad, Sunni terrorists penetrated the opposition from the beginning.

This gray reality was almost completely ignored in the Western press, which almost universally denounced the government when it retaliated against opposition forces for killing police and soldiers. The West depicted the government response as unprovoked attacks on “peaceful protesters.” [See Consortiumnews.com’s “Hidden Origins of Syria’s Civil War.”]

This one-sided narrative nearly brought the U.S. military to the point of another intervention after Aug. 21, 2013, when a mysterious sarin gas attack killed hundreds in a suburb of Damascus. Official Washington’s neocons and the pro-interventionists in the State Department immediately blamed Assad’s forces for the atrocity and demanded a bombing campaign.

But some U.S. intelligence analysts suspected a “false-flag” provocation by Islamic terrorists seeking to get the U.S. air force to destroy Assad’s army for them. At the last minute, President Obama steered away from that cliff and – with the help of President Putin – got Assad to surrender Syria’s chemical arsenal, while Assad continued to deny a role in the sarin attack. [See Consortiumnews.com’s “The Collapsing Syria-Sarin Case.”]

 

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Upset over Iran

Putin also assisted Obama on another front with another demonized “enemy,” Iran. In late 2013, the two leaders collaborated in getting Iran to make significant concessions on its nuclear program, clearing the way for negotiations that eventually led to stringent international controls.

These two diplomatic initiatives alarmed the neocons and their right-wing Israeli friends. Since the mid-1990s, the neocons had worked closely with Prime Minister Benjamin Netanyahu in plotting a “regime change” strategy for countries that were viewed as troublesome to Israel, with Iraq, Syria and Iran topping the list.

Putin’s interference with that agenda – by preventing U.S. bombing campaigns against Syria and Iran – was viewed as a threat to this longstanding Israeli/neocon strategy. There was also fear that the Obama-Putin teamwork could lead to renewed pressure on Israel to recognize a Palestinian state. So, that relationship had to be blown up.

The detonation occurred in early 2014 when a neocon-orchestrated coup overthrew elected Ukrainian President Viktor Yanukovych and replaced him with a fiercely anti-Russian regime which included neo-Nazi and other ultra-nationalist elements as well as free-market extremists.

Ukraine had been on the neocon radar at least since September 2013, just after Putin undercut plans for bombing Syria. Neocon Carl Gershman, president of the U.S.-government-funded National Endowment for Democracy, wrote a Washington Post op-ed deeming Ukraine “the biggest prize” and a key steppingstone toward another regime change in Moscow, removing the troublesome Putin.

Gershman’s op-ed was followed by prominent neocons, such as Sen. John McCain and Assistant Secretary of State for European Affairs Victoria Nuland, urging on violent protests that involved firebombing the police. But the State Department and the mainstream media glued white hats on the Maidan protesters and black hats on the police and the government.

Then, on Feb. 20, 2014, a mysterious sniper attack killed both police and demonstrators, leading to more clashes and the deaths of scores of people. The U.S. government and press corps blamed Yanukovych and – despite his signing an agreement for early elections on Feb. 21 – the Maidan “self-defense forces,” spearheaded by neo-Nazi goons, overran government buildings on Feb. 22 and installed a coup regime, quickly recognized by the State Department as “legitimate.”

Though the fault for the Feb. 20 sniper attack was never resolved – the new Ukrainian regime showed little interest in getting to the bottom of it – other independent investigations pointed toward a provocation by right-wing gunmen who targeted police and protesters with the goal of deepening the crisis and blaming Yanukovych, which is exactly what happened.

These field reports, including one from the BBC, indicated that the snipers likely were associated with the Maidan uprising, not the Yanukovych government. [Another worthwhile documentary on this mystery is “Maidan Massacre.”]

One-Sided Reporting

Yet, during the Ukrainian coup, The New York Times and most other mainstream media outlets played a role similar to what they had done prior to the Iraq War when they hyped false and misleading stories about WMD. By 2014, the U.S. press corps no longer seemed to even pause before undertaking its expected propaganda role.

So, after Yanukovych’s ouster, when ethnic Russians in Crimea and eastern Ukraine rose up against the new anti-Russian order in Kiev, the only acceptable frame for the U.S. media was to blame the resistance on Putin. It must be “Russian aggression” or a “Russian invasion.”

When a referendum in Crimea overwhelmingly favored secession from Ukraine and rejoining Russia, the U.S. media denounced the 96 percent vote as a “sham” imposed by Russian guns. Similarly, resistance in eastern Ukraine could not have reflected popular sentiment unless it came from mass delusions induced by “Russian propaganda.”

Meanwhile, evidence of a U.S.-backed coup, such as the intercepted phone call of a pre-coup discussion between Assistant Secretary Nuland and U.S. Ambassador Geoffrey Pyatt on how “to midwife this thing” and who to install in the new government (“Yats is the guy”), disappeared into the memory hole, not helpful for the desired narrative. [See Consortiumnews.com’s “NYT Still Pretends No Coup in Ukraine.”]

When Malaysia Airlines Flight 17 was shot down over eastern Ukraine on July 17, 2014, the blame machine immediately roared into gear again, accusing Putin and the ethnic Russian rebels. But some U.S. intelligence analysts reportedly saw the evidence going in a different direction, implicating a rogue element of the Ukrainian regime.

Again, the mainstream media showed little skepticism toward the official story blaming Putin, even though the U.S. government and other Western nations refused to make public any hard evidence supporting the Putin-did-it case, even now more than a year later. [See Consortiumnews.com’s “MH-17 Mystery: A New Tonkin Gulf Case.”]

The pattern that we have seen over and over is that once a propaganda point is scored against one of the neocon/liberal-hawk “enemies,” the failure to actually prove the allegation is not seen as suspicious, at least not inside the mainstream media, which usually just repeats the old narrative again and again, whether its casting blame on Putin for MH-17, or on Yanukovych for the sniper attack, or on Assad for the sarin gas attack.

Instead of skepticism, it’s always the same sort of “group think,” with nothing learned from the disaster of the Iraq War because there was virtually no accountability for those responsible.

Obama’s Repression

Yet, while the U.S. press corps deserves a great deal of blame for this failure to investigate important controversies independently, President Obama and his administration have been the driving force in this manipulation of public opinion over the past six-plus years. Instead of the transparent government that Obama promised, he has run one of the most opaque, if not the most secretive, administrations in American history.

430190069_obama_lies_answer_1_xlarge.jpegBesides refusing to release the U.S. government’s evidence on pivotal events in these international crises, Obama has prosecuted more national security whistleblowers than all past presidents combined.

That repression, including a 35-year prison term for Pvt. Bradley/Chelsea Manning and the forced exile of indicted National Security Agency contractor Edward Snowden, has intimidated current intelligence analysts who know about the manipulation of public opinion but don’t dare tell the truth to reporters for fear of imprisonment.

Most of the “leaked” information that you still see in the mainstream media is what’s approved by Obama or his top aides to serve their interests. In other words, the “leaks” are part of the propaganda, made to seem more trustworthy because they’re coming from an unidentified “source” rather than a named government spokesman.

At this late stage in Obama’s presidency, his administration seems drunk on the power of “perception management” with the new hot phrase, “strategic communications” which boils psychological operations, propaganda and P.R. into one intoxicating brew.

From NATO’s Gen. Philip Breedlove to the State Department’s Under Secretary for Public Diplomacy Richard Stengel, the manipulation of information is viewed as a potent “soft power” weapon. It’s a way to isolate and damage an “enemy,” especially Russia and Putin.

This demonization of Putin makes cooperation between him and Obama difficult, such as Russia’s recent military buildup in Syria as part of a commitment to prevent a victory by the Islamic State and Al Qaeda. Though one might think that Russian help in fighting terrorism would be welcomed, Nuland’s State Department office responded with a bizarre and futile attempt to build an aerial blockade of Russian aid flying to Syria across eastern Europe.

Nuland and other neocons apparently would prefer having the black flag of Sunni terrorism flying over Damascus than to work with Putin to block such a catastrophe. The hysteria over Russia’s assistance in Syria is a textbook example of how people can begin believing their own propaganda and letting it dictate misguided actions.

On Thursday, Obama’s White House sank to a new low by having Press Secretary Josh Earnest depict Putin as “desperate” to land a meeting with Obama. Earnest then demeaned Putin’s appearance during an earlier sit-down session with Netanyahu in Moscow. “President Putin was striking a now-familiar pose of less-than-perfect posture and unbuttoned jacket and, you know, knees spread far apart to convey a particular image,’ Earnest said.

But the meeting photos actually showed both men with their suit coats open and both sitting with their legs apart at least for part of the time. Responding to Earnest’s insults, the Russians denied that Putin was “desperate” for a meeting with Obama and added that the Obama administration had proposed the meeting to coincide with Putin’s appearance at the United Nations General Assembly in New York on Monday.

“We do not refuse contacts that are proposed,” said Yuri Ushakov, a top foreign policy adviser to Putin. “We support maintaining constant dialogue at the highest level.” The Kremlin also included no insults about Obama’s appearance in the statement.

However, inside Official Washington, there appears to be little thought that the endless spinning, lying and ridiculing might dangerously corrode American democracy and erode any remaining trust the world’s public has in the word of the U.S. government. Instead, there seems to be great confidence that skilled propagandists can discredit anyone who dares note that the naked empire has wrapped itself in the sheerest of see-through deceptions.

Investigative reporter Robert Parry broke many of the Iran-Contra stories for The Associated Press and Newsweek in the 1980s. You can buy his latest book, America’s Stolen Narrative, either in print here or as an e-book (from Amazon and barnesandnoble.com). You also can order Robert Parry’s trilogy on the Bush Family and its connections to various right-wing operatives for only $34. The trilogy includes America’s Stolen Narrative. For details on this offer, click here.

mercredi, 16 septembre 2015

J.Y. Le Gallou: Tyrannie et désinformation publicitaire et médiatique

 

Jean-Yves Le Gallou

«Tyrannie et désinformation publicitaire et médiatique»

Conférence de Jean-Yves Le Gallou "Tyrannie et désinformation publicitaire et médiatique", organisée par le Cercle Afl Okkat le 17 juin 2015 à Strasbourg.

Présentation :

Artisan majeur de la réinfosphère, Jean-Yves Le Gallou nous parle de « Tyrannie et désinformation publicitaire et médiatique ».
2 à 3% de la richesse produite est consacré aux dépenses de « communication » c’est-à-dire de publicité et de propagande.
Jamais jusqu’ici, aucun régime, fut-il totalitaire, n’a disposé de tels moyens de contrôle, de manipulation et d’ahurissement de la population.

jeudi, 03 septembre 2015

Presseschau August 2015 (2)

mardi, 01 septembre 2015

Manipulation! La stratégie du stress permanent…

Manipulation! La stratégie du stress permanent…

Auteur : Auteur Mn.B pour les MoutonsEnrages
Ex: http://zejournal.mobi

La manipulation des foules et des peuples en occident.

Pendant les années 50 et 60 au moins, l’armée des Etats Unis a fait des expériences scientifiques pour essayer de savoir comment manipuler les comportements et les pensées des êtres humains, (voir le documentaire la stratégie du choc). Il est apparu entre autre, qu’un individu exposé à un choc, devient pendant un temps, très ouvert à la suggestion.

Le contrôle des médias et des informations qui nous parviennent, est le résultat d’études extrêmement précises faites par des anthropologues des neuropsychiatres. Études qui continuent probablement aujourd’hui sur la manipulation de la pensée et du comportement de l’être humain.

Pour être très clair, si Louis 16 en avait eu, en son temps, le contrôle total des médias, et s’il avait étudié l’anthropologie et la neuropsychiatrie, il n’y aurait jamais eu de révolution française. Il n’avait qu’à annoncer ou organiser, l’arrivée imminente des sarrasins, des attentats faits par les sarrasin sur le sol français, des images de gens égorgés, une épidémie Peste noire ou de choléra, et cela aurait relativisé l’intérêt de prendre la bastille, on aurait peut être même eu le slogan « je suis Louis »…

Voilà pourquoi.

Pour comprendre le fonctionnement du cerveau humain, il faut se souvenir que l’être humain, et ses ancêtres, ont vécu des millions d’années dans un décor, qui a été à très stable sur le plan visuel et sonore. L’être humain a toujours vécu en groupe, dirigé par un chef, peut-être doit on dire un mâle dominant.

Tout d’abord revoyons la définition scientifique de deux des trois cerveaux de l’homme.

LE CERVEAU REPTILIEN (source http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/0001/bin27/c11.htm)

Il est appelé le cerveau primaire ou primitif ou encore cerveau archaïque. Les êtres humains avaient à l’origine, essentiellement un premier cerveau reptilien dont l’homme conserve encore bien des instincts de base (dont l’instinct de conservation). Certains animaux (vertébrés inférieurs, reptiles…) sont régis uniquement par ce cerveau. Il est la source des comportements primitifs qui répondent à des besoins fondamentaux. Il assure entre autre la sauvegarde de l’individu et de l’espèce.

Ces comportements sont incapables d’adaptation et restent insensibles à l’expérience du fait que le cerveau primitif n’a accès qu’à une mémoire à court terme.

Le noyau dit  » amygdalien  » en particulier commande l’agressivité, le souci du territoire et de sa défense.

LE CERVEAU LIMBIQUE.

Le cerveau viscéral de survie, surnommé ainsi par Mac Lean (1), est en étroite relation avec les centres des pulsions et des émotions. C’est le centre physiologique des émotions et donc le système dominant de l’affectivité.

Chez l’être humain, ..; son fonctionnement domine l’affectivité et les processus de la mémoire » Henri Laborit. (2)

Comme le cerveau reptilien, il ne s’exprime pas verbalement mais peut exciter le cortex qui lui, s’exprime par la parole.

Sa fonction essentielle est la survie par une bonne adaptation à l’environnement social : empathie, statut social, intégration à un groupe, convictions et croyances, sentiment de sécurité…

Principales lois physiologiques attribuées par les biologistes au cerveau limbique.

A- Le système limbique est imperméable à toute logique.

B- Le cerveau limbique agit comme un filtre, il a un rôle sélectif et détectif : toute information passe d’abord par le limbique qui filtre l’information et excite le cortex selon le filtre lui-même lié aux tonalités émotionnelles de l’information (intérêt, sécurité, plaisir, motivation, ….) Les émotions déclenchées par des stimuli agissant sur le système limbique ne sont pas sous le contrôle du cortex. La peur, par exemple ne disparaît pas par voie de raisonnement. Le cerveau limbique a une certaine autonomie par rapport au cortex: il peut bloquer toute réactivité des zones corticales, et anesthésier les infos déplaisantes qui n’atteignent pas le cortex mais il peut aussi stimuler certaines zones du cortex. La communication est donc unidirectionnelle.

Le cerveau primaire et le cerveau limbique sont donc, l’un incapable de toute adaptation et l’autre imperméable à toute logique…

C’est le cerveau limbique qui reçoit toute information qui nous parvient et qui la filtre. Il l’a la transmet ou pas au néo cortex. Après un choc ou une très forte émotion, il faut quelques heures ou quelques jours pour que le néo cortex, pour que nos esprits « logiques » reprennent la main sur notre comportement.

La technique adoptée par le système médiatique occidental est simple. Sur un fond de chômage de masse, d’épidémies fictives, de SIDA, qui pré-conditionnent l’individu au stress, à une insécurité permanente qui réactive nos instincts de survie, on nous abreuve d’informations qui s’adressent aux cerveaux limbiques et primaires. Par définition, quand les cerveaux limbiques et primaires fonctionnent, ils bloquent le fonctionnement du néo-cortex. C’est à dire, qu’on empêche le néo-cortex de réfléchir, d’analyser, en nous maintenant dans un genre de stress, de choc, de survie de soi même et de sa progéniture, ou d’euphorie, joie, ravissement, de satisfaction de soit, de compassion. L’individu, les peuples doivent être toujours en stress permanent, insécurité, épidémie, terrorisme, invasions d’immigrés fictives ou organisées. Oui oui, j’ai bien dit organisées.

Et donc, on a pas fini d’avoir des débats sur l’identité nationale, le mariage pour tous, la fin de vie, le droit aux enfants pour couples homo, sur le clonage humain, etc… Bref des débats de « société » pour nos cerveaux limbiques et primaires.

On aura jamais un débat sur la dette : on paye quoi, à qui, jusqu’à quand? Ou alors : on ne doit aucun argent puisque l’argent qu’on nous a prêté n’existait pas. Le simple fait de nous l’avoir prêter, a créer cet argent. Et si on ne rembourse pas, les banques ne perdent rien, puisque qu’elle nous ont prêté aucun argent c’est notre prêt qui l’a créer etc.

Au contraire, les faits divers sordides qui nous inondent. On est choqué, on s’indigne, on se scandalise. L’info va souvent très loin dans l’étalement du dégueulasse et du sordide. On nous exhibe régulièrement des malades pour le téléthon. C’est le cerveau limbique qui absorbe ces images de peine, de compassion, de douleur et donc qui bloque à chaque fois le fonctionnement du néocortex qui analyse et réfléchi.

Ce genre d’informations ont pour but de nous mettre en mode stress « survie de soi ou de sa progéniture », avec une implicite auto-glorifications de soi même et ces propres valeurs ou une joie qui n’a aucune utilité. La télé surdose le fonctionnement des cerveaux limbique et primaire.

Notre cerveau aussi est sollicité sur la survie de l’espèce, la protection du territoire (cerveau primaire) épidémie, catastrophe naturelle, et puis tout ce qui a trait au débat sur l’islam, l’intégration, Daesh, le port du voile, Ébola, H1N1, le Sida, le réchauffement climatique et vous verrez par vous même, il y en aura tant d’autres. Cela dure un temps, comme Ebola ou H1N1 et hop ça disparaît.

Il apparaît clairement que le débat sur l’immigration, l’islam fait réagir le cerveau primaire sans son  » souci du territoire et de sa défense « qui est un de ces instincts le plus puissant. Nous allons donc y avoir droit encore longtemps. Ce type d’information, la fabrication de ce type d’événements devient sans que nous le sachions un message prioritaire pour nos cerveaux.

Tout le système médiatique vise à supprimer tout esprit critique. Et quand même on aurait quelque chose à dire de différent, on est étiqueté « complotiste ».

Les révolutions, mouvements de masse des populations sont neutralisés par ces informations permanentes, voire, quand la tension devient trop grande, on sort une pseudo épidémie, H2N1 ou Ebola, pour recadrer le peuple par la peur et survie. C’est exactement ce qu’il s’est passé en 2009, quand hors syndicats des ouvriers de toute l’Europe ont voulu s’unir…. La grippe porcine ou mexicaine a calmé tout le monde.

L’information des média grands publics, est le résultat d’études sur la manipulation des populations, basées sur la neuropsychiatrie et l’anthropologie, qui visent à nous empêcher de réfléchir avec des messages prioritaires pour notre cerveau limbique ou primaire.

Tout ce système de lavage de cerveau des populations, discret et permanent, ne sert que la survie d’un système économique et politique aberrant, qui vise à la domination mondiale par une petite minorité dirigeante.

La plupart de ces problèmes n’ont jamais vraiment existés, sont très largement exagérés ou sont carrément organisés. Afin de maintenir le groupe en état de choc, de stress, de volonté de survivre, donc sans réflexion ni analyse sur le système et surtout, sans contestation.

L’être humain devant une crise une catastrophe, une attaque, a le réflexe vital et ancestral de se regrouper, en plus d’être immédiatement, après le choc, facilement suggestionable. Les gouvernements occidentaux accentuent volontairement l’effet de choc et l’effet de groupe. Tout de suite, pendant la période de choc, on nous livre l’analyse, les coupables et l’enquête est bouclée, pendant le temps où le cerveau est suggestionable. On l’a vu pour le 11 septembre, pour l’affaire Charlie. Et le troupeau s’est bien rassemblé, tel des gnous dans la savane, attaqué par un épouvantail de lion.

Il est facile de comprendre que l’être humain, n’ayant pas de griffes de sabots, ne courant pas très vite, n’a pu survivre, au fil de son histoire que par l’appartenance à un groupe, une tribu, un troupeau, le plus vaste possible. L’appartenance au groupe est pour notre inconscient synonyme de survie, et aussi un signe de force. Surtout que les prédateurs, il y a quelques milliers et millions d’années étaient bien plus nombreux et autrement plus dangereux que les animaux d’aujourd’hui.

Mais il semble surtout, que le plus grand ennemi de l’homme, au fil de son histoire soit l’homme lui-même, c’est pour cela qu’il a cet instinct puissant du territoire et des ressources comme éléments essentiels à sa survie.

On a vu tous ces Charlie (au pluriel on dit charlots ?) qui n’ont jamais vu une guerre dire « on a pas peur ». Et oui l’appartenance au groupe le plus grand possible donne un sentiment de sécurité et de force. Dès le début de l’affaire Charlie Hebdo, on a assisté à la fabrication médiatique d’un « groupe de survie » autour de la phrase imposée : je suis Charlie.

On crée un groupe de survie autour de soi-disant valeurs de défense du groupe, même à travers les émissions police-justice. On exhibe le bon droit du groupe principal, ces moyen de défenses, afin que, implicitement on adhère à ce groupe. On nous fait croire en permanence qu’on est attaqué, ou en danger, ou protégé par le groupe.

Isoler quelqu’un du groupe, le bannir c’est le condamner à mort très rapidement. Cela crée un malaise chez la personne bannie, que beaucoup ne peuvent supporter. D’ailleurs la plupart des gens réintègrent le groupe rapidement. L’appartenance au groupe devient une priorité supérieure à toute autre. Savoir si le groupe a raison ou tord n’a aucune importance, il faut suivre le groupe, car il est dans notre inconscient la survie.

Aucun animal qui vit en groupe ne peut quitter le groupe seul. Gnous, Zèbres, Singes. Quitter le groupe s’est de mettre en danger. Il en est ainsi pour les humains.

Vis à vis de Vladimir Poutine ou de l’Iran par exemple, les médias principaux veulent à tout prix nous faire croire qu’ils sont isolés sur le plan international. Ce n’est pas innocent. C’est pour éviter que quiconque ne se rallie à eux, qu’on les déclare « banni ». Pour la Chine on ne le dit pas, par un groupe de .1.5 Milliard d’habitant ne peut pas par définition être isolé. D’ailleurs vous avez remarqué que « la communauté internationale c’est surtout l’Europe et les USA pour ne pas dire les blancs ». Ils se sont autoproclamés communauté internationale.

Attaquer le groupe c’est souvent dans l’inconscient collectif, remettre en cause la survie de chacun de ces membres. C’est pour cela que le groupe est assez virulent avec les contestataires.

La bipolarisation de la politique nous vient des États Unis et elle a envahi l’Europe. Et finalement aujourd’hui, nous avons tous compris, que les deux groupes principaux sont exactement les mêmes, alors on introduit un épouvantail, qu’on gonfle ou qu’on dégonfle à volonté, le FN, pour ramener le troupeau là ou il doit être. Ainsi sont verrouillées les portes du pouvoir, aucun petit parti ne peut exister et grandir car l’épouvantail FN doit nous ramener au vote utile, au vote barrage.

On pourrai faire aussi tout un chapitre sur l’utilisation de la parole répétée, car le cerveau de l’homme a cette étrange faculté de prendre pour vrai ce qu’on lui dit un certain nombre de fois. Surtout si le néo-cortex est fatigué. « Les grecs ne payent pas leurs impôts »… Et hop ça devient une vérité, une évidence pour la majorité. La pensée unique a un effet certain sur les hommes. Voila pourquoi tous les médias diffusent tous les mêmes informations.

Le cerveau humain n’est pas adapté à la surabondance d’images extrêmement complexes, et en mouvements et de sons qui sont plus des bruits que des la musique. Cela fatigue le néo cortex et l’épuise. Rien dans le décor millénaire de l’homme n’est comparable à la complexité, la profusion, la rapidité des images et des sons que nous recevons de notre petit ou grand écran. Bien souvent d’ailleurs, par la publicité. Mais pas uniquement. Tous les génériques des flashs infos sont étonnements complexes, images superposées, fractales et en mouvements, musique « impressionnante ».

Les plans séquences des films et des séries américaines récentes sont beaucoup plus courts depuis quelques années. Dans les années 40 50 60 70 80 les plans séquences duraient souvent 10 secondes ou bien plus. Ces plans séquences ultras courts (moins de 1 secondes) ont pour but de fatiguer le néo cortex et diminuer notre capacité de réflexion profonde. Le néocortex s’habitue à survoler les choses sans entrer dans le détail. (Comparez Mission Impossible, Zorro, Amicalement Votre, Colombo, Magnum etc à New York Unité Spéciale, Les Experts, RIS Police Scientifique)

Étant donné que tout cela se passe sous nos yeux, tout cela est très facile à vérifier. Il suffit de ne plus regarder de séries, d’émissions ayant des plans-séquences courts, ni génériques et clips vidéo visuellement complexes, et vous verrez par vous même que cela change la profondeur de votre propre réflexion au bout de quelques jours. Bien entendu il faut systématiquement arrêter de regarder et d’écouter les pubs. Cela doit être un réflexe : détourner son regard des pubs, et couper le son pendant la pub. Les pubs contiennent trop d’images d’infos de sons, de suggestions de sensations, d’émulations de nos désirs. Elles contiennent aussi beaucoup trop de schémas de comportements sociaux familiaux ou de couple qui finissent par nous influencer.

Il y a bien trop d’émissions sur les enquêtes de police justice, ou de séries policières pour que cela soit innocent. On doit être en état de stress permanent et nous habituer à approuver le système. Et on a même droit à avoir de la compassion pour les victimes et de l’indignation contre les coupables, ce qui fortifie notre ego social, moral ou spirituel. C’est comme cela qu’on se fait discrètement laver le cerveau.

Ben Laden tué par les américains en 2011, sans images sans témoins, sans tombe. Les 25 marin’s qui sont supposés l’avoir tué meurent à leur tour deux mois plus tard, le premier ministre du Pakistan avait pourtant annoncé en 2008 que Ben Laden a été assassiné.

Oussama Ben Laden est mort depuis longtemps selon Benazir Bhutto

Et personne ne se pose de question ? Pour une raison simple. Notre inconscient a été formaté ainsi : Se mettre à l’écart du groupe c’est se mettre en danger. Beaucoup de ne peuvent pas imaginer remettre en question le groupe. Quelque soit le mensonge que nous vivons.

Et pour 11 Septembre et l’attentat de Charlie, comme par hasard, on découvre les auteurs immédiatement, juste après le choc, quand le cerveau est plus ouvert à la suggestion : le passeport pour le 11 septembre, la carte d’identité pour Charlie. C’est grâce à cela qu’on reconnaît l’arnaque. Parce qu’elle utilise tous les ingrédients de la manipulation mentale de masse.

Les informations qui sont traitées par les cerveaux primaires ou limbiques sont hélas physiologiquement prioritaires sur les autres activités que sont l’analyse et la réflexion. La télé ne laisse plus fonctionner le néocortex. C’est comme ça que l’on manipule les foules et les peuples en Europe et aux États-Unis.

Dans le cas de l’affaire Merah, on voit qu’ont été utilisés la stratégie du choc, plus des appels au cerveau primaire à travers des références racistes, que le cerveau primaire comprend comme des dangers, des menaces sur l’espace de survie, et le cerveau limbique comme la survie de soit même et de sa progéniture. Et bien entendu la dernière couche est faite sur la peine la compassion qui excitent encore le cerveau limbique : analyse et esprit critique : ZERO.

Merah cerné par le GIGN sort de l’appartement passer un coup de fil, sans que la police le voit, et il revient dans l’appartement se faire abattre bien gentiment par les flics. On nous a « vendu » une information, mais en même temps cette information est diffusée dans un emballage qui empêche le cortex de faire un travail d’analyse, de réflexion et d’esprit critique pour la plupart des gens.

C’est toujours comme cela que les informations sont traitées, aucune ou très peu d’analyse, juste de l’émotion, de l’indignation, de la joie, de la peur, de la vengeance de la compassion. C’est toujours le choc et le stresse qui priment. Après cela, pour ceux qui nous gouvernent c’est simple, en ne diffusant que des infos qui s’adressent au cerveau primaire ou limbique, on fait de nous des êtres d’une facilité déconcertante à manipuler et à gober un peu tout et n’importe quoi. Après un choc de masse, Il est très important aussi de nous donner l’explication pendant la période qui suit le choc, pour qu’elle entre dans notre cerveau sans aucun esprit critique.

Qui fait ces choses là? Ce n’est pas bien compliqué à savoir. Regardez qui inonde le monde d’images de séries de films et de pub. Regardez le logo de Paramount avec sa montagne pyramide, celui de Columbia avec la femme debout sur une pyramide en escalier, les nuages en forme de pyramide et la lumière de son flambeau à la place de l’œil de la pyramide. Mais aujourd’hui ces logos sont cachés, bien plus qu’autrefois.

Est ce qu’une émission de télé (le grand journal ou le petit, c dans l’air, ou spécial investigation ou capital), un journal (le monde, libération, le nouvel obs, Marianne, le canard enchainé ) nous a-t-il un jour parler de Vanguard group, Blackrock, FMR, ou State Street ?

Actionnaires principaux de la Fed, Monsanto, Apple, Google, Microsoft, IBM, Exxon, Mac Donald’s, Pepsico, Mondelez International (n*1 de l’agroalimentaire mondial), Paramount, Goldman Sachs, Bank of New York Mellon, City Group, Jp Morgan Chase, Honda, US Bancorp, Philip Morris, Imperial Tobaco, Bank of America

Actionnaires de : Nasdaq, Facebook, Altice (Patrick Drahi), Yahoo, Wells Fargo, Deutche Bank, Banque Lazard, Morgan Stanley, HSBC, Lockheed Martin, Alcoa Inc. Altria Group, AT&T, Boeing, Washington Post, The New York Time, E bay, Amazone, Caterpillar, Coca- Cola, Pepsi co, General Electric, Rolls Royce, Trip Advisor, Unilever, Nestlé, Siemens, Allianz, General Motors, Ford, Renault, Daimler, Chrysler, Fiat, Bmw, V A G, Harley Davinson, Halliburton, Hewlett-Packard, BASF, Intel, Motorola, Nokia, Cisco, Xerox, 3M, Johnson & Johnson, Novatis, Merck & Co, Pfizer, Bayer, Roche, Teva, Sanofi, Procter & Gamble, Time Warner, Walt Disney, Viacom, CBS Corporation, NBC Universal, E-bay, Amazone,Samsung, Mitsubishi, LG, Vivendi, Nestle,Total, BP, Publicis, AirBus Eads, Axa, Bnp Paribas, Illiad, Havas, etc, et de la plupart des sociétés européennes cotés en bourse et des agences de notation. Il n’est pas possible de les nommer toutes il y a en des milliers.

Quand on nous parle « des marchés financiers, on sait mieux de qui on parle ». Mais le plus troublant, c’est que les propriétaires, les dirigeants de ces 4 grands groupes n’existent pas. Ils sont les uns propriétaires des autres. Ce qui est étonnant et tout à fait suspect.

La télé, les médias se moquent de nous, on nous traite comme des bestiaux.

Pourquoi ces gens ont décidé de diriger l’être humain ? L’être humain, surtout le mâle, est un être extrêmement violent dangereux, imprévisible. Surtout s’il est bien nourri. Souvenez de 1968.

Le plein emploi, la croissance, l’espérance de vie qui s’accroît, pas de Sida, pas de Daesh ni Al Qaïda, ni immigration de masse. Et pourtant c’est à ce moment la que le peuple est descendu dans la rue contre ces dirigeants. L’homme bien nourrit et en paix, est un problème pour les dirigeants.

Aux USA, les dirigeants ont compris les leçons de la contestation de la guerre de Viet Nam.

Pour l’Irak, d’abord on terrorise les gens, on les choque, on leur fait croire qu’ils sont en danger et après personne ne conteste le bien fondé d’une guerre basée sur le mensonge et le pillage.

La seule chose crainte par les dirigeants, c’est la foule quand elle devient violente et ingérable. Les dirigeants du monde ont décidé de nous dresser plutôt que nous éduquer.

Dans ce système plus ou moins bien fabriqué, malheur à ce celui qui détecte un anachronisme, « une faille dans la matrice », il devient tout de suite un « complotiste » : quelqu’un qui doute du bien fondé de la pensé commune, et donc du groupe de survie. La plupart des gens n’écoutent pas les arguments et défendent, sans le savoir, le groupe, c’est à dire dans leur inconscient, leur propre survie. Un gnou, euh pardon, un homme qui semble attaquer le groupe sera détruit par le groupe, car le groupe c’est la survit de tous. Nos schémas de fonctionnement sont toujours les mêmes depuis des millions d’années.

Le cerveau limbique communique avec le cortex et donc à une certaine influence sur lui, l’inverse n’est pas possible. Il se trouve alors que le cortex, devient l’esclave du limbique et du primaire, et la « logique » se met à justifier les peurs les sensations de joie, de puissance, les traumatismes etc. C’est exactement ce qui se passe sous nos yeux tous les jours. En s’adressant à notre cerveau limbique, on met de plus en plus le néo-cortex en mode « esclave ». Et la plupart des gens croient qu’ils réfléchissent correctement car ils ont l’air d’argumenter, et bien non. Très souvent, cette logique-là justifie simplement les ressentis et les impressions et le néo-cortex devient l’esclave des cerveaux limbique et primaire. La logique habille et cherche à justifier les ressentis, les peurs, les joies. C’est une inversion fondamentale de ce qu’il devrait se passer.

« La vengeance est un plat qui se mange froid » et « la nuit porte conseil » sont des dictons populaires, qui exprime bien qu’il faut agir quand le cerveau limbique à laisser la main au néocortex. Mais avec la stratégie de saturation des cerveaux primaires et limbiques, le système médiatique ne laisse jamais le néo cortex reprendre la main. On est en stress permanent, en mode survie : violence, délinquance, sida, Ebola, chômage, attentat, invasion d’immigrés, guerre, accidents etc.

Dans le documentaire, la stratégie du choc, sont évoquées les expériences faites par les états unis sur l’être humain pour le rendre faible, malléable et docile, voire programmable. Le gouvernement américain a mandaté des scientifiques et des universitaires pour faire ce genre d’études. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux dénonce la dérive de ces expériences vers la mise en souffrance des individus et nous informe de cela.

Vidéo supprimée (droits d’auteurs)

Quand on arrête totalement de voir ces images ultra rapides, superposées, fractales, notre conscient aborde alors des questions plus profondes, on est plus serein, moins stressé. On commence à voir plus clair dans sa vie, en soi et …, dans le monde. Notre cerveau est très efficace dans un décors visuel et sonore simple. Voila pourquoi et comment la télé nous empêche de réfléchir.

L’information, que le citoyen est en droit d’avoir par les média, est devenue une suite de fait divers, d’excitation de nos instincts et nos ressentis, bien entendu aussi, avec le football largement promotionné, qui remet en scène et fortifie notre esprit clanique, tribal, des joies et des peines vite oubliées, des victoires inutiles.

L’information s’arrête à la porte de l’analyse ou de l’esprit critique, sauf bien entendu quand il s’agit de faire valider par l’opinion publique la nécessité de faire une guerre « humanitaire », au nom des droits de l’homme, de l’homme blanc bien sur, contre la Libye ou la Syrie.

Tous les journaux et télés, sont complices. Ce système a mis 50 ans à se mettre en place. Aujourd’hui c’est un outil bien rodé et efficace.

Voila pourquoi peu de gens contestent : le groupe de survie ne peux pas être une escroquerie. Et quand bien même, notre cerveau nous oblige à adhérer à ce groupe. Face au danger, la survie est dans le groupe. Un gnou ne traversera pas une rivière tout seul. Un zèbre n’ira pas balader seul dans la savane. La survie pour l’être humain est dans le groupe aussi.

On fait de nous, gentiment, poliment des animaux dociles et irréfléchis. On se sert de l’appartenance au groupe, pour nous faire valider des choses stupides. On utilise, contre les peuple, les média et l’audiovisuel comme une technique de dressage et de lobotomisation, de manipulation du comportement, de paralysie de l’esprit critique.

Chaque être humain doit se poser la question en lisant ou regardant une information à quelle partie de son cerveau le média s’adresse. Et il doit se poser la question de la manipulation des sens.

Chaque être humain doit se poser la question en lisant ou regardant une information à quelle partie de son cerveau le média s’adresse. Et il doit se poser la question de la manipulation des sens, des émotions, de la douce et discrète paralysie de la réflexion et de l’analyse. On perd tout simplement notre esprit critique.

Oui Mac Lean a étudié le cerveau limbique, mais visiblement il n’est pas le seul, vu comment les médias occidentaux traitent l’info. L’appartenance à une majorité, la mise à l’écart des gens anormaux, complotistes ou différents fortifient ce sentiment vital pour le cerveau limbique d’appartenir au groupe majeur, au groupe de survie.

Et puis, mais c’est peut être un sujet plus délicat, comment réagissent l’homme et la femme vis-à-vis de ces manipulations, et pourquoi la majorité des pubs TV s’adressent aux femmes, d’ailleurs avec parfois mise en scène de l’homme ou du couple parfaitement rétrograde. On ridiculise l’homme, le male dominant. L’homme est infantilisé , démis de ces responsabilité (ex : adopteunmec.com)

Calmez vous mesdames du MLF, le male dominant ce n’est pas un affreux macho, c’est celui qui protège sa famille, sa tribu, celui qui se dresse contre un ennemi un danger; celui qui combat jusqu’à la mort. Le mâle dominant, c’est le lion qui se lève affronter trois autres lions, pour sauver sa famille, son territoire. Même si il sait qu’il ne peut pas gagner, il ira et combattra. C’est cet homme-là, celui qui fait les révolutions qui est tant redouté par le système, qu’on essai de le neutraliser, de le ridiculiser.

(Regardez les pubs du crédit mutuel

Beaucoup trop de pub ridiculisent les hommes pour que cela soit un hasard. La dernière en date? Le lynx.fr

Bien entendu, l’homme est un crétin, et la femme non.

C’est trop souvent comme cela dans la pub. La femme explique à l’homme etc etc vous avez vu, vous verrez par vous même. Le mâle dominant est ridiculisé, neutralisé.

Bref, la famille et le couple sont attaqués au bénéfice d’un groupe plus grand et plus anonyme, dont le chef est pré-désigné par la sondages. Il s’agit d’une démarche toute à fait comparable aux dérives sectaires : isoler quelqu’un de ces proches pour mieux le manipuler. Créer des débats de société qui amènent la division au seins même des familles, nous apprendre à mépriser le mâle dominant. Trop de pub nous montre des schémas de comportement de rejet des parents de leur autorité, c’est exactement la méthode utilisés par les sectes.

La pensée unique confirme la dérive sectaire de nos sociétés.

On a plus le droit de se poser de questions, les photos d’Apollo sur la lune sont pleines d’anachronismes, la mort de Ben Laden ridicule, l’avion scratché contre le pentagone invisible etc. Sinon la « secte » déclarera que nous sommes des complotistes. La pensée unique de nos gouvernements est tout à fait semblable à une secte.

Le système fabrique des gens dociles dont il n’a rien à craindre. Les États-Unis ont même atteint un tel taux d’obèses, que les autorités ont du mal à recruter pour les services de pompiers d’armée et de police. Mais avez vous déjà vu une révolution faite par des obèses ?

Et puisqu’il faut un chef au groupe depuis toujours, tout cela est simple, on introduit Valls dans les sondages comme ça d’un coup, ou Strauss Khan. Le système introduit ces poulains, ces défenseurs, ceux qu’il a formés à l’exclusion de tout autre.

D’ailleurs depuis le temps que les sondages existent, je n’ai personnellement jamais été sondé et je ne connais personne qui ait jamais été sondé. Avez vous déjà été sondé ? Connaissez vous quelqu’un qui ait déjà été sondé ? Alors ils sondent qui ?

JFK a déclaré dans un discourt 10 jours avant sa mort la volonté d’un groupe occulte d’acquérir tous les média à des fins d’usage hégémonique. Nous savons aujourd’hui ou cela nous mène.

http://blogs.mediapart.fr/blog/mbdl/161011/le-discours-de-jfk-10-jours-avant-sa-mort.

Alors voilà :

L’assassin de Kennedy : mort, les frères Couachi : morts, les auteurs des attentats du 11 septembre : morts, Mohamed Merah : mort, les assassins de Ben Laden : mort etc etc..

Ça facilite les enquêtes, mais à un moment ça fait beaucoup. Ils pourraient changer de recette ça commence à faire vraiment faux et bidon ce genre d’enquêtes.

Les grecs contestent l’Europe ? on leur envoi des milliers d’immigrés, ça les occupera et il ne penseront plus à l’Europe. Chaque fois que la France abandonne un part de sa souveraineté, les infos pour le cerveau primaire sont mises très en avant. Devant une attaque, même fictive, l’être humain a le réflexe de se rassembler. Comment créer une Europe Fédérale, comment faire passer le TAFTA ? Envoyer des centaines de milliers d’immigrés en Europe, et bien faire les titres des infos sur le sujet pendant quelques mois.

Faites attentions à vos enfants si vous ne voulez pas qu’ils deviennent les zombis du 21e siècle.

Quelque soit votre vie, réservez vous des longs moments de calme ou de silence chaque jour. Loin de la télé, des images trop nombreuses et trop rapides et des informations agressives que nous subissons. Choisissez des programmes visuellement calmes. Refusez qu’on s’adresse à vos peurs, à vos peines, à vos instincts. Vivez le plus possible dans un décor naturel, pour nettoyer votre cerveau et ne pas devenir un produit manufacturé.

Correction Voltigeur

Paul D. MacLean est un médecin et neurobiologiste américain né le 1er mai 1913, à Phelps (en) dans l’État de New York, décédé le 26 décembre 2007. Il est l’auteur de la théorie dite du cerveau triunique selon laquelle l’évolution du cerveau dans le règne animal se retrouve dans la structure du système nerveux central humain avec un étage reptilien, un étage limbique et enfin le néocortex.

Henri Laborit est né le 21 novembre 1914 à Hanoï, alors en Indochine, et mort le 18 mai 1995 à Paris. Médecin chirurgien et neurobiologiste, il introduisit l’utilisation des neuroleptiques en 1951. Il était également éthologue (spécialiste du comportement animal), eutonologue, selon sa propre définition (spécialiste du comportement humain) et philosophe.

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dimanche, 23 août 2015

RATIER : UNE ENCYCLOPÉDIE LIBRE DISPARAÎT

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RATIER : UNE ENCYCLOPÉDIE LIBRE DISPARAÎT

Un anti système jamais condamné car il disait des vérités

Jean Ansar
Ex: http://metamag.fr
C’est une bibliothèque qui disparaît avec un journaliste druide unique en son genre. Emmanuel Ratier, journaliste et écrivain, nous a quitté ce mercredi 19 août à l’âge de 57 ans. Militant infatigable de la «  vérité est ailleurs », il était le rédacteur de la lettre confidentielle Faits et documents, indispensable pour tous les journalistes désireux de connaitre les dessous du pouvoir et le parcours des personnalités du monde politique, économique et médiatique. Il était – dans la lignée d’Henry Coston – l’archiviste et le documentaliste numéro un de la droite nationale , régulièrement pillé par ses détracteurs et haï par ceux qui veulent vivre cachés pour manipuler sans se dévoiler.

Il fût également l’auteur d’une inégalée « Encyclopédie politique Française » en deux volumes, mais également d’un précieux « Au coeur du pouvoir : enquête sur Le Siècle ». Plus récemment son remarquable livre « Le vrai visage de Manuel Valls » avait été frappé de la loi du silence. Il prétendait notamment révéler le rôle de l’épouse du Premier ministre dans une subite «conversion» qu’aurait connue ce dernier en faveur d’Israël. Il gênait le vrai pouvoir, mais ses analyses et  portraits sans concession n’ont jamais été contestés.
 

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Inconnu du grand public, cet ancien du journal Minute avait aussi collaboré à Valeurs Actuelles et au Figaro Magazine. Il s’était également fait surtout le documentaliste de sa famille politique. «Faits et Documents», cette publication bimensuelle était devenue une petite institution utilisée même par des spécialistes extérieurs à la mouvance. Jeudi, de nombreuses figures de son camp saluaient la mémoire de l’essayiste - dont Jean-Marie Le Pen.

«Ces dernières années, Emmanuel Ratier s’était rapproché du polémiste antisémite Alain Soral, participant notamment à alimenter le site de son organisation Egalité et Réconciliation,» croit devoir préciser Libération,  sans doute pour discréditer un véritable journaliste d’investigation et non  le membre d'une meute conformiste forte de son nombre. Animateur sur Radio Courtoisie, l’antenne «de la libre parole et du pays réel», Ratier dirigeait également la librairie Facta, dans le neuvième arrondissement de Paris. 

Le journaliste entretenait enfin une très riche documentation personnelle sur de nombreuses personnalités, associées ou non à l’extrême droite. Des dossiers parfois mis à disposition de ses amis politiques ou de journalistes, même représentants de cette «presse du système» honnie.
 
Qui prendra la suite d’un  journaliste quasiment irremplaçable aujourd’hui? 

S’ils sont Charlie, on nous permettra d’être plutôt Ratier….. Car savoir et comprendre vaut mieux que caricaturer et salir.
 

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Mort du dernier véritable journaliste, Emmanuel Ratier

Mort du dernier véritable journaliste, Emmanuel Ratier

Auteur : Quenel+ 
Ex: http://zejournal.mobi

emmanuZ3mrKn.jpgSouvent publié, souvent relayé, souvent lu, souvent interrogé, nous n’avons jamais vu l’Homme mais c’est sa voix que nous connaissions tous. Très discret, peu dans le grand public connaissaient son visage.

Arrêt cardiaque – Le décès d’Emmanuel Ratier est survenu hier, mercredi 19 aout 2015, et à notre connaissance, l’information est venue en premier lieu du carnet de Thibault de Chassey. Puis c’est Contre-info qui a repris, Panamza, FdeSouche, Égalité & Réconciliation, Breiz-info, Paul Eric Blanrue, Jeune Nation, Médias-Presse.info et bien d’autres…

L’hommage est unanime et sans doute, beaucoup n’ont pas encore eut le temps de le faire et vont le faire dans la journée.

Paul Eric Blanrue, dans son oraison, résume l’Homme ainsi :

Emmanuel Ratier, successeur d’Henry Coston, éditeur, auteur, directeur de la librairie Facta de nombreuses fois vandalisée par des antifas. Il était l’un des meilleurs spécialistes français des sociétés occultes.

[…]

Après un déménagement, il venait de m’annoncer qu’il partait en vacances. Je le connaissais depuis plus de 30 ans… Il était irremplaçable et ne sera pas remplacé dans le rôle qui était le sien. Il avait 57 ans. C’est jeune, trop jeune. Je pense très fort à sa femme, à ses jeunes filles et à sa famille, à qui j’adresse mes plus sincères condoléances.

À cette occasion, l’Historien publie une photo en compagnie d’Emmanuel Ratier, la première. Afin que l’hommage soit complet et que chacun puisse mettre un visage sur cette voix, nous avons nous aussi décidé de la publier en espérant que là où il est, M. Ratier accepte cela.

M. Ratier, à gauche en compagnie de Paul Eric Blanrue. Sur la tombe de Louis Ferdinand Céline à Meudon, le 1er Juillet 2011.

Son dernier livre, Le vrai visage de Manuel Valls, fit l’effet d’une bombe et le pouvoir ne put y répondre qu’à sa méprisable mesure : la librairie « Facta » vandalisée par 2 fois et un énième contrôle fiscal.

La librairie « Facta » d’Emmanuel Ratier vandalisée deux fois ces deux dernières années :

Dans la nuit du 9 au 10 décembre 2013 :

Ainsi que dimanche 9 février 2014, lors d’une manifestation des « Antifas » autorisée par la préfecture de police de Paris :

L’Homme était connu pour ses travaux colossaux de journalisme pur. C’est le dernier véritable journaliste qui s’en est allé. Le Créateur en a décidé ainsi.

Il avait décidé de se mettre à son compte en publiant de nombreux ouvrages sur la vie politiques française. Basés sur des documents (et non des ragots) ceux-ci n’étaient jamais attaqués.

Sa lettre d’information Faits & Documents, disponible sur abonnement, était attendu impatiemment tous les 15 jours : une dizaine de pages truffées d’infos et de scoops, comme la liste des membres du Club le Siècles, la liste complète des invités au dîner du CRIF, et également l’actualité de la franc-maçonnerie. Une mine d’or.

Emmanuel Ratier n’a jamais refusé un coup de main à Quenel+ quand nous l’avons sollicité pour nous fournir des éléments biographiques du monde politico-médiatique.

Faits & Documents a toujours relayé par ailleurs les persécutions d’état dont était victime Dieudonné et autres résistants.

Le 8 mai 2014, Dieudonné l’avait d’ailleurs invité pour parler du livre Le Vrai Visage De Manuel Valls :

Dieudonné reçoit Emmanuel Ratier pour Le Vrai Visage de Manuel Valls - 8 mai 2014

Parmi ses publications, vous connaissez sans-doute :

- La revue Faits & Documents 

- Le Vrai Visage de Manuel Valls

- Au cœur du Pouvoir

- L’Encyclopédie des changements de nom

- Les guerriers d’Israël : Enquête sur les milices sionistes

- Ras l’front : Anatomie d’un mouvement antifasciste

- Les chrétiens de gauche

- L’Encyclopédie politique française

- L’Encyclopédie des pseudonymes

- Mystères et secrets du B’nai B’rith

L’équipe de Quenel+ se joint à tous ceux qui l’ont fait avant nous et nous présentons nos condoléances à la famille et aux amis de M. Ratier.

Il nous a montré le chemin du véritable journalisme et nous devons tous tenter à nos niveaux respectifs de poursuivre son travail.

Qu’il repose en Paix.

 - Source : Quenel+

dimanche, 16 août 2015

Presseschau - August 2015

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Presseschau
August 2015
 
Hallo, wieder einige Links. Bei Interesse einfach mal anklicken.
P.S.: Auf besonderen Wunsch wurden noch einmal einige (sehr) wenige Links der letztmonatigen Presseschau erneut aufgenommen.
 
AUßENPOLITISCHES
 
EU-Skepsis wächst: Volksbegehren war erfolgreich: Jetzt denkt auch Österreich an den EU-Austritt
 
Scheine drucken
Jetzt ist sogar der Guerilla-Grexit eine Option
Die Griechen haben "Nein" gesagt. Der Grexit ist so wahrscheinlich wie nie. Doch wie würde er ablaufen? Möglich ist jetzt ein Szenario, das lange nur als Idee von Verschwörungstheoretikern galt.
 
Der mythische Kampf des Alexis Tsipras – Dr. Christoph Quarch
 
Reich, schön, links
Klassengesellschaft auf griechisch
Die griechische Regierung ist voll von weltgewandten Professoren, die Europa den Neoliberalismus austreiben wollen. Ein Blick auf die Oberschicht des Landes.
 
Meinung
Humanitär wäre nur die Euro-Abschaffung
von Henning Hoffgaard
 
Kommentar zur Griechen-Rettung
Mit Volldampf auf den Eisberg
von Michael Paulwitz
 
Nach Einigung mit Tsipras
Widerstand gegen neues Spar- und Hilfspaket wächst
 
(eine köstliche Geschichte…)
Griechenland
Mit dem Jagdbomber zum Geldabheben
 
In der Schuldenfalle
21 Länder stehen zusammen mit Griechenland vor dem Pleite-Abgrund
 
Italien ist Griechenland in XXL
 
Grexit: Hellas ist das kleinste aller Probleme – PIIGS im Fokus
 
Eine Welle von Deutschenhass rollt durch Europa
 
Österreich verschärft Verhetzungsparagraphen
 
Generalstaatsanwaltschaft
Rußland stellt Unabhängigkeit des Baltikums in Frage
 
Obama zum Kuba-Embargo: "Wir sind Nachbarn, jetzt können wir Freunde sein"
 
Neustart nach dem Kalten Krieg: Kuba dämpft Erwartungen
 
Republikaner laufen Sturm gegen Botschaftseröffnung auf Kuba
 
(Die Rasse wird nicht erwähnt, also dürften die Täter keine Weißen gewesen sein…)
Blutiger Nationalfeiertag: Sieben Tote bei Schießereien in Chicago
Wegen des Nationalfeiertags freuten sich viele Amerikaner auf das Wochenende. Doch in Chicago kam es zu einer Serie von Gewalttaten. Eines der Opfer: ein siebenjähriger Junge.
 
Kalifornien: Weiße sind in der Minderheit
 
USA
Infrastruktur vor dem Kollaps
 
Atomabkommen mit Iran
„Ein Zeichen der Hoffnung für die ganze Welt“
In dem seit 13 Jahren schwelenden Atomstreit ist eine Einigung erzielt worden. Iran will auch bis zuletzt umstrittene Kontrollen von Militäranlagen zulassen - nach Anrufung einer Schlichtungskommission.
 
Iran holt 12 Tonnen Gold aus der Schweiz nach Hause
 
Türkei fliegt Luftangriffe gegen Kurden bei Kobani
Kurdische Quellen und die Syrische Beobachtungsstelle für Menschenrechte berichten erstmals von Angriffen der türkischen Armee auf Kurden in Syrien. In Istanbul spitzt sich die Lage in Gazi zu.
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Eurokrise und Psychologie
Gegen die Wand
von Markus Brandstetter
 
Wegen Grexit-Idee: USA legen Schäuble und Gabriel Rücktritt nahe
 
(Nachdem das Thema beim Bilderberg-Treffen auf der Agenda stand, wird nun ein SPD-Minister vorgeschickt, um das öffentliche Stimmungsbild auszuloten…)
Schwarzgeld
NRW-Finanzminister will das Bezahlen mit Bargeld begrenzen
 
Athen ist der falsche Feind!
Die politische Klasse Deutschlands gehört auf die Anklagebank
 
Abstimmung zu Griechenlandhilfen
Was für ein absurdes Theater!
von Michael Paulwitz
 
"Macht Merkel einen guten Job, oder soll dieses süße Kätzchen sterben?"
Die Meinungsforscher von Forsa sagen: 75 Prozent der Grünen-Anhänger finden Merkels Griechenlandpolitik dufte. Da kann doch was nicht stimmen.
 
Gastbeitrag Soli wegen Griechenland auf 8 Prozent erhöhen
 
Steuergelder für Rüstungsindustrie
Panzerbau wird staatlich gefördert
 
Ministerin Schwesig plant 24-Stunden-Kitas
 
Beck fordert härtere Strafen für Schwulenfeindlichkeit
 
Deutsche Parteien verlieren weiter Mitglieder
Die Parteien in Deutschland finden kein Mittel gegen den Schwund ihrer Mitglieder. 2014 verloren die im Bundestag vertretenen Parteien sowie die FDP zusammengerechnet insgesamt 2,5 Prozent ihrer Mitglieder, wie eine Untersuchung ergab.
 
Kommentar zur AfD
Petrys größte Herausforderung
von Dieter Stein
 
(Bernd Lucke erweist sich als schlechter Verlierer)
Nach Niederlage
Lucke tritt aus AfD aus
 
Lucke droht AfD-EU-Abgeordneten mit Fraktionsausschluß
 
(Hier wird auch Lucke kein Glück haben…)
FDP lehnt ehemalige AfD-Mitglieder ab
Bei der FDP seien enttäuschte AfD-Mitglieder nicht willkommen, sagt Parteichef Lindner. Wer Ressentiments gegen "Altparteien" und "Lügenpresse" habe, sei nicht liberal.
 
Schreibtisch, Garten, Alltag (XXIII): Abendfriede und AfD
 
Bernd Lucke als Chef
AfD-Abtrünnige gründen neue Partei „Alfa“
 
Alfa-Chef Bernd Lucke
„Ein deutscher Euro-Austritt ist nicht verantwortbar“
Bernd Lucke hat seine nächste Partei gegründet. Im ersten großen Interview als Alfa-Chef distanziert er sich von AfD-Forderungen, greift Finanzminister Schäuble an und erklärt, warum Deutschland im Euro bleiben muss.
 
Neuauszählung der Stimmen
Bremen-Wahl: Bürger in Wut erheben Manipulationsvorwurf
 
(Eines seiner Ziele: Er wolle das durch die islamkritische Pegida-Bewegung entstandene Bild der Elbestadt wieder gerade rücken. "Ich möchte Dresden zu einer Vorzeigestadt der Integration und Beschäftigung von Flüchtlingen und Zuwanderern machen."…)
Oberbürgermeister-Wahl: FDP-Mann Hilbert regiert in Dresden
 
Demonstration in Leipzig
Pegida will bei Landtagswahlen antreten
 
Wohnungseinbrüche auf Rekordniveau
 
(Volkskund Deutsche Kriegsgräberfürsorge nun auch auf evangelischem Schuldkult-Kurs…)
Gedenkpolitik
Auf dem Weg zur „Aktion Sühnezeichen“
von Felix Krautkrämer
 
Herero-Aufstand: Vertreter Namibias fordern Entschuldigung von Gauck
 
(Peenemünde gedenkt derjenigen, die es einst mit Bomben befreiten)
Gedenkpolitik
Wenn Täter zu Opfern werden
 
(Das Fritz-Bauer-Institut kann sich weiter die Taschen mit Steuergeldern vollstopfen…)
Wissenschaftsminister Boris Rhein
Finanzierung der ersten Holocaust-Professur Deutschlands gesichert
(die taz jubiliert…)
 
Gedenkpolitik
München untersagt „Stolpersteine“
 
KZ-Gedenkstätte Osthofen
Straße versehentlich nach SS-Führer benannt
 
Geschichtspolitischer Modetrend auf Provinzniveau
Frankfurt lässt Hindenburg von der Ehrenbürgertafel entfernen
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
Tatkult und Revolution von Rechts
 
Ein Kondensat im Mitteldeutschen Rundfunk und ein Podium bei Compact
 
Münchner Hofbräukeller
Lokal wirft Studentenverbindungen Rufmord vor
 
Ausschreitungen gegen Akademikerball
Österreich: Deutscher Linksextremist scheitert mit Berufung
 
Fall Gysi
Das Versagen der Justiz
Warum drängt er nicht selbst auf einen Prozess?
 
Lebensgefährliche Erkrankung: Neonazi Mahler unterbricht Haft
Der inhaftierte Neonazi Horst Mahler ist schwer erkrankt, er hat seine Gefängnisstrafe unterbrochen. Der 79-Jährige wird in einer Klinik behandelt.
 
(Die Aktion hat gesessen. Das erkennt man an der aufgeregten Wortwahl…)
Braune Brut bei den Roten: Nazis besetzen SPD-Zentrale
 
(… auch hier…)
"Identitäre Bewegung": SPD verurteilt rechte Besetzungsaktion
 
Widerstandskurs in der Hayek-Gesellschaft – André Lichtschlag im Gespräch
 
(Erlangens Oberbürgermeister Florian Janik (SPD) betätigte sich als Hetzer mit menschenverachtenden Parolen)
Erlangen
zwischentag und Vernichtungsphantasien eines Oberbürgermeisters
 
(Das Problem ist, dass die Amadeu-Antonio-Stiftung mit massenweise öffentlichen Geldern am Leben gehalten wird.)
Einwanderung
Kahane: Der Osten ist zu weiß
 
(Die radikale Linke versucht noch eine Weile, die Einwanderer als dummen August zu instrumentalisieren, bis auch diese Kontrolle ihr entgleiten wird.)
„Hate Germany“
Asylanten provozieren mit deutschfeindlichen Trikots
 
(Bernd Langer)
Lobende Worte für Brandanschlag
Linker Autor muß wegen Billigung von Straftaten vor Gericht
 
Nach Anschlag auf Auto
Linken-Politiker beklagt Pogromstimmung
 
Friedrichshain-Kreuzberg
Linksextremisten attackieren Berliner Polizisten
 
("Protest" gegen "Gentrifizierung")
Nürnberg
Linksextremisten verprügeln Ehepaar
 
Bremen
Linksextremisten bekennen sich zu Anschlag auf Innenbehörde
 
Polizist wegen Körperverletzung bei Blockupy-Demo 2013 verurteilt
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Hasser gegen Hilfsbereite
von Martin Lichtmesz
 
Kommentar zur Asyl-Debatte
Schreibtisch-Terroristen
von Michael Paulwitz
 
Bevölkerungsaustausch in Europa (I): Ursachen
 
Bevölkerungsaustausch in Europa (II): Vorgang und Schwerpunkte
 
Bevölkerungsaustausch in Europa (III): Perspektiven
 
(Dazu ein Pankraz-Text von 1999, der nichts von seiner Aktualität eingebüßt hat.)
Pankraz,
M. Lind und das Gespenst der Brasilianisierung
 
Mehr als eine Million Asylbewerber in Deutschland
 
Gregor Gysi: Zum Glück sterben die Deutschen aus!
 
Kommentar zur Asylwelle
Jenseits der Humanität
von Michael Paulwitz
 
Was Egoisten wissen müssen
Kommentar: Die Asylbewerber und wir
Gegen die grassierende Angst vor einer „Vergreisung des deutschen Vaterlands“ und dem damit verbundenen „Zusammenbruch aller sozialen Sicherungssysteme“ gibt es eine gute Therapie: Man schaue sich die Asylbewerberzahlen an.
 
Berlin-Wannsee Flüchtlinge – ja, bitte! Bürger wollen Heim in ihrem Kiez
 
Unzensuriert-TV 3: Asylchaos - Sturm auf Europa
 
Grüne in Baden-Württemberg
Wahlkämpfer fürchten heikles Flüchtlingsthema 
 
Asylwelle
Hamburg plant Containerdörfer für 20.000 Asylbewerber
 
Asylansturm: München ruft Katastrophenfall aus
 
Ungarn geht gegen Asylbewerberzustrom vor
 
Wolfgang Rettig
Deutschland -- Zuwanderung ist Mord
 
Die Akif-Partei
von Akif Pirinçci
 
36.000 EURO pro Asylant: Geert Wilder deckt den Asylwahnsinn auf https://www.youtube.com/watch?v=hWWVTb3ok6g
 
Gauck: Verwirklichung der Einwanderungsgesellschaft braucht Zeit
 
Kommentar zur Gauck-Rede
Es lebe die realexistierende Einwanderungsgesellschaft!
von Felix Krautkrämer
 
(Ein Großverdiener echauffiert sich…)
"Til Schweiger beschimpft Flüchtlings-Gegner auf Facebook"
Til Schweiger: "Ihr seid zum Kotzen!"
 
Die Sprache der Einwanderungsbefürworter
 
(Ein Spalter warnt vor der "Spaltung der Gesellschaft")
Pöbeleien und Gebrüll auf Bürgerversammlung in Freital
Chef der Landeszentrale warnt vor Spaltung
 
„Pro Asyl“ prangert Verschärfung des Aufenthaltsrechts an
 
Dietzenbach / Langen
Schöne Stange Geld zum Gegensteuern
Stadt kann Projekte gegen Rassismus und Islamismus fördern
 
Erkennungsdienstliche Behandlung
Bundespolizei kapituliert vor illegalen Einwanderern
 
Kritik an Begriff „Flüchtlingsmassen“
Hofreiter geißelt Klagen über Asylwelle als „Schande“
 
Flüchtlinge in Deutschland
„Es ist Zeit für einen neuen Aufbau Ost“
Baden-Württembergs Ministerpräsident Kretschmann schlägt vor, mehr Flüchtlinge in östlichen Bundesländern unterzubringen. Nicht bei jedem stößt dieser Vorschlag auf Gegenliebe.
 
Mettmann
Streit um Steuererhöhung wegen Asylbewerbern
 
(Alexander Krauß)
Sachsen
CDU-Politiker verteidigt Asyl-Äußerungen
 
In der Innenstadt ziehen 38 minderjährige Flüchtlinge ein
Es wird die zentralste Unterkunft für Asylbewerber in Augsburg sein: Noch dieses Jahr sollen 38 Flüchtlinge am Elias-Holl-Platz einziehen. Viele Nachbarn sind erleichert.
 
Flüchtlinge in Nordfrankreich
Letzte Station Neuer Dschungel
Auf dem Weg nach Großbritannien stranden Flüchtlinge oft im französischen Calais. Dort fordern Politiker Hilfe aus London ein. Zur Not will man es auf eine diplomatische Krise ankommen lassen.
 
Nick Abbot on calais migrants.
 
LKW Fahrer filmt pöbelnden Asylantenstrom aus Afrika auf Autobahn
 
Thüringen
30 Asylanten wollten Studentenfestival stürmen
 
Unverschämte Asylanten erpressen Bürger: Wir wollen ins Disco gehen und Party machen
 
Mehr Flüchtlinge als Einwohner ! Asylanten gehen mit Gewalt gegen einheimische Bürger vor.
 
(Schule gegen Rassismus…)
Behinderte Deutsche müssen für Asylanten rappen!
 
ARD Die Reportage: Der Arbeitsmarktreport - das Märchen vom Fachkräftemangel
 
Angela Merkel
„Islam gehört unzweifelhaft zu Deutschland“
 
Antisemitismus und Rassismus in Deutschland
Muslime sind nicht die neuen Juden
 
Gegen Judenhass
Zentralrat fordert Islamunterricht zur Prävention
 
Gesetzesänderung
Niedersachsen droht Discos bei Diskriminierung mit Strafe
 
Überfüllung: Dortmund fordert Asylbewerber zur Weiterreise auf
 
(Einwandererkrawalle in Den Haag)
Hunderte attackieren Polizisten in Den Haag
Ein 42-Jähriger ist in Den Haag nach seiner Festnahme gestorben. Seitdem demonstrieren Hunderte gegen Polizeigewalt. Nachts eskalierte die Situation mit Straßenschlachten, es gab 16 Festnahmen.
 
Wollen wir schwedische Zustände?
 
(Probleme in Freibädern mit "Jugendlichen"…
Immerhin schreibt die "Süddeutsche" in einem kurzen Moment der Ehrlichkeit: "Die Störer und Schläger sind meist größere Gruppen von Jugendlichen, in Bezirken wie Wedding, Kreuzberg oder Neukölln häufig mit Migrationshintergrund.")
 
Neukölln
Polizei muss erneut im Columbiabad für Ruhe sorgen
 
(Realsatire)
Wegen angeblicher Gewalt
Mazyek: Viele Moslems meiden U-Bahnen aus Angst
 
Hattersheim
Pistole vors Gesicht gehalten
Vier bewaffnete Räuber überfallen Jugendlichen in S1
 
(hier die Beschreibung der Täter)
 
Rückfall nach Jugendstrafe
Drogenkonsum durch Raub- und Einbruchserien finanziert
 
("dunkler Teint")
Mann mit auffälliger Tätowierung im Gesicht
Räuber droht Neunjähriger mit Schlägen
 
Kirchheim: Reiterinnen fühlen sich belästigt
 
Streit zwischen Pakistanern, Afghanen und Tunesiern - vier Verletzte
Schlägerei in Erstaufnahmestelle Patrick-Henry-Village
 
Massenschlägerei in Trierer Asylheim
 
Gewalt unter Asylbewerbern und NPD-Aufmarsch in Sömmerda
 
(Zustände in Offenbachs Innenstadt; Probleme mit Südosteuropäern)
„OB vor Ort“
Von Rüpeleien und Radau
 
Schlägerei in Offenbacher Diskothek
Auf Türsteher eingetreten: Angeklagte teilweise geständig
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
(Spenden-Gesinnungszensur)
Gelder für Attikafiguren auf Landtagsschloss
Landtag will keine Klaar-Spenden mehr
 
Warum das eigene Haus in Deutschland so teuer ist
Feste Betonmauern, dreifach isolierte Fenster, verputzte Leitungen: Häuser in Deutschland werden robust und nach Vorschrift gebaut. Das ist teuer. Und muss nicht immer die beste Lösung sein.
 
(Neubauten in Fachwerk)
 
Architektur-Blogger fordert Stopp von Neubauten
 
Unwirtliche Städte
Augen auf und durch
"Angsträume" in Städten beschleunigen unseren Puls und Schritt. Wie Stadtplaner und Architekten gegensteuern können.
 
So wollen die Glauchauer ihr Wahrzeichen retten
Zum 775-jährigen Bestehen der Stadt gab es mehrere Initiativen, um Geld für den Bismarckturm zu sammeln. Doch saniert wird frühestens 2016.
 
Baden-Baden Zwei Schlossruinen sind eine zu viel
Vor 13 Jahren verkaufte das Haus Baden seinen alten Stammsitz an eine kuweitische Familie. Seither verrottet die Anlage in der Altstadt von Baden-Baden – und niemand will etwas daran ändern.
 
(Dämmstoffe)
Woolrecs Recycling-Lüge
Aus gefährlichem Sondermüll harmlosen Dämmstoff machen - das war das Versprechen des Unternehmens Woolrec in Braunfels-Tiefenbach. Wie hr-Reporter jetzt herausfanden, stand dahinter von Anfang an eine große Lüge.
 
(älter, aber aktuell)
Dämm-Agentur „Dena“
Angriff der Umerzieher
„Dena“ heißt eine Staatsagentur, die uns zum Dämmen bekehren will. Die Industrie findet es prima. Und der Bürger zahlt die Rechnung.
 
Kommentar zum Betreuungsgeldurteil
Karlsruher Rabulistik
von Michael Paulwitz
 
Hotpants-Erlaß
Kleiderstreit im Sommerloch
von Michael Paulwitz
 
(So offen ist der Dialog wohl nicht gemeint, wenn von vornherein konträre Gefühle nicht erwünscht sind…)
Bundespräsident
Gauck fordert offene Debatte über Homo-Ehe
 
Die Lästerzungen und der Tod. Vier Fragen an Martin Lichtmesz
 
Papst-Bild aus Kondomen erregt Gemüter
 
Satanisten-Kurve
Papst hat Rendezvous mit dem Teufel in Bolivien
 
800-jähriges Klosterleben in Villingen ist zu Ende - Abschied mit Wehmut
 
Angebliche Weltoffenheit
Ausländer-Zustrom: Amtssprache Englisch im Schlepptau?
von Thomas Paulwitz
 
Studie belegt: Linke Regierungen richten Schaden an
 
Alexander Dugin - Ohne Rebellion keine Souveränität
 
Rainer Mausfeld: „Warum schweigen die Lämmer?“ - Techniken des Meinungs- und Empörungsmanagements
 
Die systematischen Lügen der dpa. Eine Übersicht verlogener dpa-Berichte.
 
Gefühle digital übertragen: Zuckerberg träumt von Telepathie und berechenbaren Menschen
 
20 Jahre Amazon: Wie ein Unternehmen uns alle verändert hat
Amazon wird 20 Jahre alt. 1995 trudelten in einer kleinen Online-Buchhandlung in Seattle die ersten Bestellungen ein. Seitdem hat das Unternehmen unsere Lesegewohnheiten gründlich aufgemischt. Nun steht die nächste Revolution an.
 
Umfrage unter Handynutzern weltweit
Jeder Fünfte würde am Wochenende lieber auf Sex statt aufs Smartphone verzichten
 
EU-Parlament zu Panoramafreiheit
Klicken und Posten - kein Problem
 
Ray Kurzweil: Humans will be hybrids by 2030
 
(Neue Formen der Gehirnwäsche…)
Vorurteile können im Schlaf abgebaut werden
 
Behördenchaos in Berlin
Der Terminhandel für Bürgerämter in Berlin floriert
Weil Berlins Bürgerämter überfüllt sind, blüht der Handel mit Terminen. Drei Berliner haben den Mangel zum Geschäft gemacht. Der Senat ist irritiert.
 
Größtes Fahrverbot aller Zeiten
Ist Ihr Auto bald wertlos? In diesen Städten könnten Diesel-Fahrzeuge verboten werden
 
Biologische Lebenserhaltungssysteme: Algen als Sauerstoffquelle und Nahrung im All
 
Forscher glauben: Erde steht unmittelbar vor einer Mini-Eiszeit
 
Solarmobil Stella Lux: Schnell, bequem, 100 Prozent öko
 
Hitler Avatar
Die seltsame und schreckliche Welt der Savitri Devi
 
Savitri Devi
 
(Grotesk)
"Lenin" und "Stalin" prügeln sich in Moskau
 
Ein Ebook zum Downloaden auf allen Kanälen:
"Styx - die Reise beginnt" von Christa Ritter
 
(Schöne Geschenkidee zur Fraktur-Schrift)
Fraktur mon amour
 
Thriller-Verfilmung: „Kind 44“
Wandlung eines Systemtreuen
 
„Hannas Reise“: Vom „Sühne-Sex“ in Tel Aviv und Berlin
 
"Unsere Absichten sind sauber"
Rockband "Laibach" spielt in Nordkorea
(Übrigens zeigt dieser Artikel mal wieder erschreckend die mangelnde historische Bildung deutscher Journalisten. Zitat von Benjamin Konietzny, Jahrgang 1984: "Die Band gründete sich 1980 im ehemaligen Jugoslawien und benannte sich nach dem von den deutschen Besatzern im zweiten Weltkrieg geprägten Namen für die slowenische Hauptstadt Ljubljana." Auweia.)
 
Festnahme wegen Drogenmissbrauchs
US-Rapper Snoop Dogg schimpft auf schwedische Polizei
 

 

 

mercredi, 03 juin 2015

Presseschau - Juni 2015

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Presseschau - Juni 2015

AUßENPOLITISCHES
 
EZB-Chef Draghi: Der Euro ist „irreversibel“
 
Bargeldverbot & Kapitalkontrollen – so will die EU-Mafia den Euro retten!
 
(Wer möchte diesen Preis nicht haben?...)
„Blauer Bär“
Berlin vergibt Preis gegen „antieuropäischen Populismus“
 
Ungarns Ministerpräsident Viktor Orbán
„Europa soll der Kontinent der Europäer bleiben“
 
Deutsch-Russisches Verhältnis
Große Völker, kleine Geister
 
Gedanken beim Anblick der Moskauer Feiern am 9. Mai
Die Gesichter der Vergangenheit sind unsere Herkunft
 
Neuer Posten in der Ukraine
Saakaschwili ist Gebietsgouverneur
 
Geheimdienst-Affäre
Fischer: Kooperation mit den USA „essentiell“
 
Die USA sollen die Mission Bin Laden erfunden haben
Die Version Washingtons lautet so: US-Geheimdienste spürten Osama Bin Laden auf, eine Eliteeinheit erschoss ihn im Feuergefecht, sein Leichnam wurde im Meer bestattet. Alles falsch, schreibt Pulitzer-Preisträger Seymour Hersh.
 
Weltkulturerbe: IS kündigt Zerstörung der Statuen von Palmyra an
 
Totale Erfassung ab 2017
China will seine Bürger perfekt steuern
 
Kim Jong Un wählt die Todesart
Flakfeuer für Minister, Schläge fürs Volk? Nordkoreas absurde Exekutions-Hierarchie
 
Nordkorea
Land des Schreckens
 
Hymnenstreit in Japan: Millionenentschädigung für Lehrer
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Warum sagen sie nicht, was ist?
Nie haben sich deutsche Politiker so sehr vor der Wahrheit gedrückt. Das ist angesichts der Krisen verständlich, aber gefährlich.
 
Wahl im kleinsten Bundesland
Das laternenrote Bremen
Bremen wählt eine neue Bürgerschaft. Bundesweit kann das Ansehen des „deutschen Griechenlands“ kaum mehr sinken. Doch ändern will daran anscheinend niemand etwas.
 
Bernd Lucke ist als Parteiführer gescheitert
Nur sein Rückzug kann die AfD retten
 
AfD-Richtungsstreit
Lucke fordert Höcke zum Parteiaustritt auf
 
Gerüchte über Parteineugründung
Plant er eine neue Partei? AfD-Chef Lucke verlässt offenbar die Euro-Kritiker
 
AfD ohne Bernd Lucke? Oder nur ein "größerer Auftritt"?
 
Wirbel um Landeschef Höcke
Jüdischer Verband greift AfD-Spitze an
 
AfD: Amtsenthebungsverfahren gegen Höcke eingeleitet
 
AfD – Erfurter Resolution
 
JA zu Björn Höcke
 
Enteignet Lucke!
Der „Weckruf 2015“ ist eine politische Bankrotterklärung
 
Rechtspopulismus
Bernd Lucke hat fertig, die AfD aber noch lange nicht
 
(Video)
JF-TV-Interview
Petry: „Schließe Zusammenarbeit mit Lucke aus“
 
Bürger Für Frankfurt (BFF) im Römer statt Freie Wähler
Rückkehr zum Gründungsnamen wird vollzogen
 
Pädophiliebericht des Berliner Landesverbandes
Bis zu 1000 Missbrauchsopfer bei den Grünen in den 80er und 90er Jahren
 
Griechenland
Reparationen: Grüne unterstützen Gauck-Vorstoß
 
Es ist erbärmlich, Herr Bundespräsident!
 
Gedenkfeier in Dachau
Zentralrat: Deutschland hat moralische Pflicht zur Aufnahme von Flüchtlingen
 
Dokumentation
Zweiter Weltkrieg: So grausam wüteten die Amerikaner
 
8. Mai – Ein Zwischenruf zum Untergang
von Stefan Scheil
 
(Kritisches zu den Befreiungsfeiern…)
Was tun? (1): In den kommenden Tagen …
 
Gedenken an Kriegsende
Joachim Gauck dankt Sowjetsoldaten für Befreiung
 
(Antifaschistischer Zivilisationsbruch)
Kommentar zur Befreiungsideologie
Antifaschistischer Zivilisationsbruch
von Thorsten Hinz
 
Zweiter Weltkrieg
Deutsche Opfer sind vergessen
von Paul Rosen
 
(Eine Top-Geschäftsidee…)
NS-Gedenken
In Frankfurt glänzen jetzt 1000 Stolpersteine
 
Pfarrerin empört
Streit um Soldatengräber in Offenhausen
 
Impressionen von der Gedenkstätte in Guthmannshausen
 
Entschädigung für gefangene Rotarmisten kommt
 
Die Besetzung Norwegens 1940 – Ein Gespräch mit Stefan Scheil
 
Sudetendeutsche
Nicht zu leise sein
von Gernot Facius
 
Brünn: Stadtrat entschuldigt sich für Todesmärsche
 
Italien - Erster Weltkrieg
Der Angriff des Vagabunden
von Stefan Scheil
 
23. Mai 1945 – ein Nachtrag
 
(Zur Beihilfe der Briten zum Mord an den Kosaken)
Ans Messer geliefert
von Jan von Flocken
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
#deraustausch – Großkampagne der Identitären
 
(Zwischentag Erlangen)
Rechte veranstalten "Messe" bei Erlanger Burschenschaft
 
Kirche und Gewerkschaften
Neues Bündnis gegen „Rechtspopulismus“ gegründet
 
Rechtsradikale Terror-Gruppe
Razzien gegen "Oldschool Society": Wollten die Neonazis am Wochenende zuschlagen?
 
"Old School Society"
Neonazis wollten Muslime und Ausländer töten
 
NSU-Prozess
Mord in Kassel steht erneut im Mittelpunkt
 
Türkische Terrorgruppe
Innenministerium verbietet linksextreme Zeitung
 
Bürger Für Frankfurt (BFF) im Römer statt Freie Wähler
Rückkehr zum Gründungsnamen wird vollzogen
 
CDU-Vorsitzender Becker: Diffamierung statt Argumente
Stellungnahme des BFF-Fraktionsvorsitzenden Wolfgang Hübner
 
Äußerungen zu NPD-Mitgliedern
AfD: Gauland und Petry rücken von Höcke ab
 
(Zu AfD, Pegida und den Identitären…)
Was tun? (2): In den kommenden Wochen …
 
Linksextremisten attackieren Frauke Petry
 
Hamburg
Einrichtung von Gefahrengebieten war grundgesetzwidrig
 
Unter Eid die Unwahrheit gesagt?
Justizeklat in Hamburg: Staatsanwalt verweigert Anklage gegen Gregor Gysi
 
(Zum Fall Herfried Münkler)
Professoren im Visier
Ins Blickfeld der Blockwarte gerückt
von Karlheinz Weißmann
 
München
Als Gäste unerwünscht
Rechte sollen draußen bleiben
 
Meinung
Tolerant, toleranter, totalitär
von Felix Krautkrämer
 
Dresden
SPD-Oberbürgermeisterkandidatin sagt Pegida Kampf an
 
(Zur besagten SPD-Oberbürgermeisterin; einst also zum SED-Kader gehörend)
Eva-Maria Stange
 
(Dresden; "Grünen"-Politiker schlägt Investorin)
Grünen-Politiker Michael Ton
Rücktritt nach Ohrfeige gegen Bagger-Investorin
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Zum Begriff "Flüchtlinge"
Wenn Begriffe verwirren sollen
von Dieter Stein
 
Illegale Einwanderung
Jeder kämpft für sich allein
von Michael Paulwitz
 
(Zur EU-Asylantenquote)
Brüsseler Danaergeschenk
von Michael Paulwitz
 
Übergänge zu Polen und Tschechien
Grenzkontrollen: Polizei verhindert dutzende Straftaten
 
(Video)
Was wenn du in Afrika geboren wärest? Mythen der Multikultis widerlegt Nr. 4
 
Feindbestimmung mit progressivem Populismus
 
(Dann möge der Vatikan die Einwanderer aber auch auf eigene Kosten auf eigenem Territorium beherbergen und verköstigen…)
Legale Einreise nach Europa
Vatikan prüft eigene Visa für Flüchtlinge
 
Vatikan-Visum soll Flüchtlinge legal nach Europa bringen
 
Kölner Erzbischof
Woelki gegen Zerstörung von Schleuserbooten
 
Grüne wollen Asylanten in Altenheimen unterbringen
 
Ingolstadt
Diskoverbot für Asylbewerber
„Die Schwarzen haben ein Frauenproblem“
 
(Video zum offenbar versuchten Anschlag in Oberursel)
JF-TV Direkt: Anschlagsversuch von Salafisten
 
(Frankfurter gegen Islamismus)
Vorwärts und nicht vergessen
Sozial – Herzlich – Mutig
 
Das Heerlager der Heiligen (Werkstatt 1): vollständige Fassung!
 
Wildsteig: Gutmenschen flüchten vor der Krätze
 
Mehr Flüchtlinge als Einwohner in Gießen! Bürger haben Angst vor Asylanten
 
Blutige Messerattacke
Gericht verhandelt nach Messerattacke in Frankfurter Kirche
Eine blutige Messerattacke, ausgerechnet in einer Frankfurter Kirche, die als Flüchtlingsunterkunft genutzt wird, beschäftigt das Landgericht. Ein Mann aus Ghana muss sich verantworten.
 
(Was das wohl für Banden sind?...)
Mitarbeiter-Streik: Eiffelturm bleibt wegen Taschendieben geschlossen
Sie kommen in Banden, beklauen Touristen und bedrohen das Personal. Aus Protest gegen Taschendiebe haben die Angestellten des französischen Wahrzeichens ihre Arbeit niedergelegt.
 
(Dass die Herkunft von Täter und Opfer nicht genannt wird, also kein zweiter "Fall Tugce" inszeniert wird, lässt Rückschlüsse auf die möglichen Nationalitäten zu, vor allem des Täters. Bislang ist nur dies zu lesen: "Der in Untersuchungshaft sitzende Tatverdächtige ist der Polizei zufolge Mitglied in einem Boxklub, hat aber in Deutschland keinen festen Wohnsitz.")
Mann stirbt nach Schlägerei in Frankfurter Club
Ein 41-jähriger Mann ist bei einer Schlägerei an der Tanzfläche im Club "Gibson" so schwer am Kopf verletzt worden, dass er starb. Unter den Gästen: Fußballer Nelson Valdez – er musste auf die Wache.
 
Schlossgrabenfest in Darmstadt
Schläger mit Rastazöpfen prügelt Mann bewusstlos
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
(Video)
Pro Wiederaufbau
 
Viele historische Plätze wurden in den 1960er-Jahren dem Autoverkehr geopfert / Ausstellung zeigt Auswirkungen auf die Stadtarchitektur
Vom Marktplatz zum Parkplatz
 
Bronzepferde von Josef Thorak: Fahnder finden verschollene Nazi-Kunst
 
Schreitende Pferde
Verschollene Nazi-Kunst entdeckt
 
Nazi-Kunst aus der Reichskanzlei
Hitlers Bronzepferde sollen ins Museum
 
Berlin: Weiterer Bezirk verbannt „sexistische Werbung“
 
Wien bekommt homosexuelle Ampelmännchen
 
Homosexuellen-Ehe
Berufsempörte bombardieren „Westfalenblatt“
 
Shitstorm wegen Homophobie zeigt Wirkung
„Westfalen-Blatt“ trennt sich von Autorin Barbara Eggert
 
Polyamorie
Weil die Basis sicher ist
 
Wertewandel – das Richtige erzählen
 
Bloggen unter Spannung
 
Social Media
Das Netz bist du!
Amerikanische Collegeschüler nutzen Facebook anders als japanische Hausfrauen. Der Anthropologe Daniel Miller erforscht in seiner weltweit größten Studie zu Sozialen Netzwerken deshalb vor allem den Einzelfall. von Kilian Trotier
 
Persönlichkeitsanalyse Deine Sprache verrät dich
Wie fleißig ist dieser Bewerber? Lügt der Versicherte, der einen Schaden meldet? Eine Software hilft Firmen, solche Fragen zu beantworten. Genial – und unheimlich. Ein Selbstversuch.
 
(Zunehmende Komplett-Überwachung)
Telematik-Tarife
Blackbox im Pkw - Versicherer wollen Autofahrer überwachen
 
Überwachtes Fahrverhalten
Revolution der Kfz-Versicherung
Wer vorsichtig fährt, spart künftig bei der Versicherungsprämie. Eine Blackbox im Auto kontrolliert das Fahrverhalten. Der Preis dafür ist hoch: Keine Fahrt bleibt mehr geheim.
 
(auweia…)
"Willkommen in der Hölle": Show über NS-Terror in Tschechien
 
Tschechische Reality-Show schickt Familie in Nazi-Zeit
 
„Wirtschaftswoche“ startet Werbekampagne für die EU
 
Dahrendorf und die Quadratur des Kreises
 
(Ideen zum Aufbau eines europäischen Ethno-Staates…)
Arthur Kemps Nova Europa
 
Politische Korrektheit
Empörung über Berliner Travestie-Künstler
 
(Zur Politischen Korrektheit…)
Politische Korrektheit
Kontrolliert wird flächendeckend
von Thorsten Hinz
 
UN gegen illegale Müllexporte
"Ein Tsunami aus Elektroschrott"
 
Wir blöden Primaten
Die Wissenschaftsjournalistin Elizabeth Kolbert führt uns vor Augen, wie wir die Welt verwüstet haben. Dafür hat sie jetzt den Pulitzerpreis bekommen. Ein Gastbeitrag von Reiner Klingholz
 
Das Millionen-Geschäft mit abgelaufenem Essen
Mit dem, was Supermärkte wegwerfen, macht Dan Cluderay Millionen. Online verkauft der Brite Produkte, die ihr Mindesthaltbarkeitsdatum überschritten haben. Auch an deutsche Kunden wird geliefert.
 
(Nun auch im Land der Sambatänzer…)
Steigendes Übergewicht in Brasilien
Friedhof reagiert auf Fettleibigkeit im Land
 
Umstrittene Operation: Italienischer Chirurg will Kopf transplantieren
 
Propagandafilm fürs Scheitern
Kampflichtspiel des Weltekels
Trotz Filmbluts kein Horror, trotz Kalauern keine Komödie: Mit „Sieg der Vernunft“ hat der Hamburger Ditterich von Euler-Donnersperg einen ironischen neostalinistischen Propagandafilm gedreht.
 

vendredi, 29 mai 2015

Grands médias d'information, la mue invisible...

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Grands médias d'information, la mue invisible...

par Xavier Raufer

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur le site du nouvel Économiste et consacré à la bienpensance que les médias dits d'information ne cessent de nous servir et qui n'a plus aucun rapport avec la réalité des faits... Xavier Raufer vient de publier un essai intitulé Cybercriminologie aux éditions du CNRS

Les "grands médias d'information" ont quasiment cessé d’informer ; de porter au public, à distance critique, les faits pertinents et vérifiés ; à partir bien sûr du réel constatable et non d’idéologiques lubies. Toujours plus, ces médias vendent la salade de leurs propriétaires libéraux-libertaires ; tout en vantant, à la Tartuffe, leurs “valeurs” et leur indépendance. Désormais, ces médias délaissent l’échange d’idées pour la brutale affirmation d’un “There Is No Alternative” (TINA) à la Thatcher. Qui s’oppose à cette ligne est noyé dans le silence.

Voici donc trois indéniables et récents événements, importants pour l’opinion, dont pourtant nul n’a lu une ligne dans ces médias-des-milliardaires :

• Séquelles des émeutes anglaises d’août 2011 : en août 2011, on se souvient des émeutes dans des métropoles britanniques, dont Londres. Comme d’usage unanime, les médias-des-milliardaires présentent alors ces émeutiers comme des victimes de l’exclusion, du racisme et d’une police fasciste. Puis, le silence tombe sur les séquelles judiciaires de l’affaire. Suite à ces émeutes, 3 914 “damnés de la terre” sont donc interpellés puis libérés. Là-dessus, 1 593 récidivistes, dont 168 notoires gangsters. Or d’août 2011 à juillet 2014, ces “misérables” commettent ensemble 5 878 infractions graves, dont 12 homicides, 1 172 agressions violentes, 21 viols, 719 cambriolages, 451 vols violents et 1 819 infractions aux stupéfiants. Une seule de ces “victimes” commet 72 crimes et délits en trois ans. Dans la presse d’information française, rien.

• Dépénalisation du Cannabis au Colorado : C’est chic et moderne – en plus, ça rapportera une fortune en taxes à l’État. Le banc de poissons médiatique est donc à fond pour ce ludique usage. Or voilà ce que révèlent les enquêtes officielles conduites au Colorado, un an après la dépénalisation du cannabis :

- Accès facilité de la drogue aux mineurs,
- Forte hausse en principe stupéfiant (THC) de la drogue disponible ;
- Emprise intacte (quoique différente) du crime organisé ;
- Augmentation de l’alcoolisme (on prévoyait une baisse…) ;
- + 150 % de toxicomanes-SDF à Denver, une explosion ;
- Sur cinq ans, + 100 % d’accidents mortels de voiture après usage du cannabis ;
- Taxer la Marijuana rapportera 69 maigres millions de dollars à l’État… sur un budget de 27 milliards. Dix fois moins chère, la marijuana illicite rendrait encore cette taxation moins juteuse.

Rien de cela dans les grands journaux français.

• Criminalisation des clients des prostituées : à la joie naïve des féministes et des puritains, les clients des prostituées sont pénalisés en Suède depuis 1999. De fait, la prostitution de rue y a presque disparu, activité désormais numérisée en “escortes” jointes sur Internet. Hormis ce banal effet de déplacement, cette loi conduit à plus de secret et de clandestinité pour les prostituées – donc plus de danger, dit un rapport officiel suédois. Les médias français ? Silence.

Pour conclure, une requête. Les médias-des-milliardaires offrent désormais des simulacres de “data journalism” nommés “Le Vrai du Faux”, “Décodeurs” ou “Décryptage” – en fait, des outils pour disqualifier les esprits libres. L’auteur leur soumet aimablement les faits et chiffres ci-dessus présentés. Qu’en pensent-ils ?

Xavier Raufer (Le nouvel Économiste, 20 mai 2015)

jeudi, 21 mai 2015

L’Empire invisible : Soft-Power et domination culturelle

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L’Empire invisible: Soft-Power et domination culturelle

par Pierre-Antoine Plaquevent

Guerre cognitive

A notre époque qui est celle de l’information globalisée (on parle d’âge de l’information, comme il y a eu un âge industriel, ou encore un âge de l’agriculture), ce qu’on appelle la guerre cognitive    est au cœur   des enjeux contemporains de la puissance.

La guerre cognitive – appelée aussi guerre de l’information – est un élément essentiel pour la compréhension des enjeux contemporains de la lutte planétaire qui oppose actuellement les    puissances        œuvrant à l’édification d’un ordre unipolaire du monde, à celles qui tendent de leur côté, à la mesure de leur capacité de résistance, à une multi-polarité du monde et à un nouveau    non-alignement.

Ainsi peut-être demain la France et l’Europe, redevenues maitresse de leur destin politique. Nous exposerons régulièrement sur ce site certains des concepts essentiels de cette guerre qui ne dit pas son nom   mais qui ne cesse jamais. Concepts nécessaires à une meilleure compréhension de la réalité de notre époque et de ses enjeux stratégiques dissimulés sciemment ou simplement occultés par le « bruit »    informationnel constant émis par les acteurs contemporains du « choc des puissances »(1).

Connaître afin d’anticiper. Anticiper pour résister.

Nous traiterons ici du concept de « soft-power » et de quelques pistes existantes pour une insurrection cognitive.

Soft-Power

Le concept de « soft power » (ou « puissance douce ») est un concept utilisé en relations internationales et en géopolitique pour désigner la capacité qu’a un acteur politique (Etat, société multinationale, minorité agissante, ONG, réseau ou autre) d’influencer indirectement un autre acteur afin de l’amener à adopter son propre point de vue, voire à suivre ses buts, sans lui donner le sentiment de la coercition. Le soft-power regroupe ainsi l’ensemble des forces d’influence idéologiques douces mais offensives que peuvent être : la culture, le mode de vie ou juste l’image que l’autre (celui à influencer) perçoit de cet acteur.

Le soft power consiste en la capacité de mobiliser des ressources basées sur la séduction et l’attractivité que l’on exerce sur l’autre afin de l’influencer et de le contraindre en douceur.

Le soft power combiné au hard power, qui désigne la force coercitive classique (armée, diplomatie, pressions économiques), participe à la consolidation de la puissance politique et géopolitique d’une nation. Quand celle-ci arrive à se hisser au rang d’empire, la vassalité et la dépendance des autres nations ou groupes humains dépendent directement de sa capacité à user de sa « puissance douce ». Comprendre cette notion de soft power, c’est donc comprendre qu’aucun rayonnement culturel n’est réellement neutre si on l’analyse sous un angle géopolitique et qu’il accompagne et camoufle généralement une volonté et une capacité de puissance.

Puissance « douce » et Empire

« La capacité à être perçu comme modèle organisateur politico-social ou porteur de valeurs universelles, est aujourd’hui un facteur essentiel de toute politique de puissance » (Lorot-Thual « La Géopolitique »).

En géopolitique comme en histoire, les théories et concepts dépendent directement de la puissance, de la position et de la situation qu’occupe dans le monde celui qui les énonce. De nos jours si l’on pense à une capacité d’induction de comportement chez l’adversaire et à une influence culturelle modelante, on pense de fait aux Etats-Unis, première puissance mondiale actuelle, cœur et réceptacle de l’Empire. S’agissant de cette notion de puissance douce, le principal théoricien du soft power est justement un américain : Joseph Nye, professeur à Harvard puis secrétaire adjoint à la défense sous Clinton.

D’après Nye, si le leadership américain après la seconde guerre mondiale a dans un premier temps reposé essentiellement sur la puissance militaire et économique des Etats-Unis, c’est désormais autant sur le pouvoir d’attraction et la diffusion de son modèle que l’Amérique fonde sa puissance. Chez Joseph Nye transparaît l’appréhension de la situation précaire de l’Amérique comme puissance globale, fragile quant à la légitimité de son empire. S’ensuit donc la nécessité de bien communiquer en usant du pouvoir attractif de l’Amérique sur ceux qui sont ses vassaux de fait.

Ainsi explique-t-il : « Il convient de distinguer notre capacité offensive de notre capacité de défense. Celle-ci ne se limite pas à notre pouvoir coercitif (hard power), mais se fonde principalement sur notre pouvoir attractif (soft power). Aujourd’hui, le plus important ce n’est pas notre armée, mais le fait qu’un million et demi d’étrangers viennent chez nous suivre des études, que des millions d’autres souhaitent voir des films américains et adopter l’ « american way of life ».

Ceux sur qui nous exerçons une fascination ne nous feront jamais la guerre, au contraire ceux sur qui nous n’exerçons aucun pouvoir attractif (les islamistes, par exemple) peuvent constituer une menace. Dans l’histoire, c’est le pouvoir coercitif qui donne aux États la confiance en eux-mêmes qui les rend attractifs. Mais le pouvoir attractif peut persister au-delà du pouvoir coercitif. Ainsi, malgré la perte de son pouvoir temporel, le Vatican dispose encore d’un des plus puissants pouvoirs attractifs ».

Analyse qui rejoint celle du géopoliticien et homme d’influence Z.Brzezinski (2), qui est à la fois théoricien (« Le Grand Echiquier ») et acteur -il est l’un des fondateurs de la Commission Trilatérale- de l’hégémonie américaine contemporaine : « L’Amérique exporte aujourd’hui son mode de vie et sa culture comme Rome autrefois le droit ».

Media-Marionettes.png

L’« american way of life » n’est donc pas qu’un simple mode de vie qui aurait gagné l’Europe puis une grande partie du monde depuis l’après-guerre mais bien un outil de guerre idéologique pensé stratégiquement dans une perspective de soumission culturelle et politique des adversaires potentiels de l’Empire mais plus encore de ses alliés. Alliés qui furent généralement d’anciens adversaires vaincus d’abord par la guerre directe et le hard-power. Ainsi l’Europe occidentale après la défaite des fascismes puis l’Europe de l’Est après celle du communisme(3) ou encore le Moyen-Orient après l’échec du pan-arabisme (4).

Pour nous, européens, ce « soft-power » impérial est donc bien l’arme d’une guerre qui ne cesse pas et qui, partout et tout le temps, est l’un des foyers originaires de notre perte d’identité et de notre incapacité de résistance politique face à la destruction de notre civilisation. Cette « vieille Europe » comme la désignait avec mépris Donald Rumsfeld à l’époque de l’administration Bush.

L’Empire invisible : puissance « douce » mais conséquences dures

Ce n’est pas pester en vain contre l’Empire que de reconnaître son emprise sur nos vies ; c’est en fait reconnaître comme telle la force et les moyens d’une puissance qui travaille à maintenir son hégémonie, cela afin de savoir les utiliser dans le sens de la promotion de notre combat qui est celui de l’indépendance et de la souveraineté des peuples. Souveraineté qui passe nécessairement par une résistance spirituelle et culturelle face à l’hégémon américain et sa vision du monde matérialiste et utilitariste. Vision du monde pesante et sans grâce, faite de mauvais films et de sous-culture rap et pop qui avilit l’âme de l’homme et l’enchaîne à une réalité obscène créée de toutes pièces pour dévaster nos fonctions premières de résistances morales et politiques.

Car qu’est-ce que représente concrètement le soft-power atlantique pour le citoyen européen lambda ? Des illustrations de cette emprise « douce » sur nos vies peuvent être relevés dans notre quotidien le plus trivial -précisément le plus trivial, cible naturelle du soft-poweraméricanomorphe- peut-être par exemple quand votre voisine vous raconte le dernier épisode de « Desperate Housewives », quand vos parents sifflotent une chanson des « Rolling-Stones » qui leur rappelle leur jeunesse ou quand des jeunes répètent machinalement des airs de rap sans réfléchir plus avant au sens des paroles en anglais.

Cette même jeunesse qu’on rabat comme bétail à l’abattoir de l’intelligence pour aller voir le dernier « block-buster » américain. Dans ses conséquences concrètes, le soft power de l’Empire s’exerce aussi quand par exemple des parents amènent leurs enfants fêter leur anniversaire au fast-food ou dans ces grands hypermarchés où l’on va s’enfermer même les jours de grand beau temps ! Et combien de braves gens l’ont fait autour de nous, preuve de la force d’imprégnation et de propagande culturelle modelante qu’a le soft power pour maintenir une hégémonie culturelle et politique.

L’Empire soumet ainsi les puissances concurrentes en s’attaquant d’abord à leur esprit par la conquête idéologique et par des représentations sous-culturelles corrosives, puis directement au « bios » du peuple et à sa santé physique par la malbouffe et la destruction des savoir-vivre ancestraux et des coutumes alimentaires.

Tranquillement et continuement, c’est ainsi que notre quotidien d’européens occidentalisés est devenu sans que l’on s’en rende bien compte, une gigantesque machine d’acculturation permanente qui a pour fonction première de nous faire vivre dans un plasma sous-culturel omniprésent et paralysant. Ainsi inhibés et acculturés, les Européens – et tous les peuples du monde touchés de prêt ou de loin par le démon de l’occidentalisation – se retrouvent sans anticorps face à ce processus de mort lente mais programmée de l’esprit puis de la chair.

C’est ainsi que les souvenirs et la vie des gens (de nos gens, des nôtres, et de nous-mêmes) sont parasités en permanence par une sous-culture avilissante et déstructurante utilisée par le vainqueur de la seconde-guerre mondiale et de la guerre-froide comme une arme de guerre contre nos peuples ; comme une arme de destruction massive, une bombe radiologique au rayonnement continu, diffus, permanent et mortel contre les peuples.

medmout.jpgCette influence géopolitique et culturelle a donc pour fonction de créer un cadre de vie totalement intégré, une soumission quotidienne que l’on ne remarque même plus tellement elle constitue l’arrière plan et le décor de nos vies. L’Empire sous une forme occultée mais omniprésente, presque immanente et consubstantielle au quotidien du citoyen de Cosmopolis, le « village » global.

Et même si partout dans le monde, des résistances à ce processus d’intégration monoculturel se font jour, le plus effrayant reste la passivité des populations face à l’intériorisation forcée des modes de vie promut par le libéralisme impérial anglo-saxon ; passivité d’autant plus inquiétante de la part de ceux des peuples qui ont à subir le plus directement son influence délétère.

Il s’agit donc pour nous d’ouvrir les yeux sur la réalité d’une colonisation culturelle et idéologique qui est bien proche d’avoir réussi à anéantir notre culture, non plus par les moyens classiques de la guerre d’agression –comme encore en Irak, en Serbie ou en Afghanistan- mais plus insidieusement par l’imprégnation quotidienne d’une sous-culture « pop » imposée de l’étranger (5) qui n’est pas une culture naturellement populaire, c’est-à-dire issue du peuple et donc émanation naturelle de ses joies et de ses peines, comme par exemple les chansons populaires de nos aïeux, mais bien l’un des vecteurs principaux de notre décadence actuelle promu à dessein pour permetrre notre sujetion.

Une autre illustration d’un « soft power » très puissant était hier celui de l’U.R.S.S. Cette « puissance douce » qui prônait chez nous par le biais de ses réseaux et relais (parti, associations, syndicats, lobbys, éducation nationale, personnalités etc.) tout l’inverse de ce qui était entrepris et promu chez elle pour le maintien de sa puissance, c’est-à-dire : désarmement, pacifisme exacerbé, rejet des valeurs patriotiques, etc. Aujourd’hui effondré, l’aile gauche du mondialisme militant imprègne encore l’Occident d’une idéologie qui faisait hier le jeu de l’influence soviétique sur l’Europe et qui continue encore par inertie historique d’exercer son influence délétère par endroit. Cela alors même que la source originelle de sa vitalité, l’Union Soviétique, a cessé d’être depuis longtemps.

De nos jours, d’autres acteurs émergent au niveau de l’utilisation d’un « soft-power » propre à leurs vues. Ainsi la « puissance douce » d’un islamisme militant sous influence mondialiste rayonne aussi quand par exemple un jeune accroche à son rétroviseur un chapelet de prière musulman ou quand un jeune français porte ostensiblement un t-shirt « 113 » ou « Médine » et jure sur une Mecque qu’il n’a jamais vu… Puissance « douce » se heurtant bien souvent avec celle des réseaux protestants évangéliques américains visant à concurrencer immédiatement l’Islam ou le Catholicisme sur ses propres terres. (6) Comme actuellement en France où l’enjeu pour les prochaines années est la prise en main des futures élites issues de l’immigration nord-africaine par l’Empire. (7)

On peut donc considérer que le « soft power » agit quand l’homme déraciné contemporain croit qu’il est libre de ses choix, opinions et actes alors qu’il est justement, plus que jamais, la proie des réseaux et des champs de force idéologiques des puissances qui s’entrechoquent et qui ont pour champ de bataille les consciences et les représentations des peuples et des individus.

L’individu contemporain est victime d’une guerre qui ne dit pas son nom aux civils mais qui est clairement théorisée et instrumentalisée par les états-majors : la guerre cognitive. Nul part où fuir, le champ de bataille est ubique et les azimuts proliférant : consumérisme, mondialisme, américanisation, droit-de-l’hommisme, fondamentalismes, sectarismes, New-Âge etc. Furtivement l’ennemi se dissimule partout où l’enjeu est le contrôle des populations par la propagande indirecte.

C’est, avec la mondialisation des échanges et la révolution technologique permanente, la globalisation des rayonnements idéologiques et culturels des acteurs de la puissance et l’anéantissement de fait des zones de neutralité, des zones de paix. C’est la fin de l’époque des trêves entre deux guerres car ici la guerre ne cesse pas. C’est aussi la fin de la sphère intime de l’homme et de son intériorité car cette mainmise idéologique par les différents « soft-powers » en présence s’infiltre sans discontinuer dans son esprit aux travers du foisonnement des moyens de communication contemporains.

Finalement, c’est l’habitant du village global qui est pris pour la cible permanente d’une guerre idéologique qui ne s’avoue pas comme telle et qui, s’appuyant sur l’individualisme et le narcissisme de masse, a fait débordé la guerre de ses limites classiques depuis bien longtemps. Le « viol des foules par la propagande » n’aura donc été que la répétition d’une méthode aujourd’hui bien plus perfectionnée : nous faire désirer ce qui nous tue et nous faire associer notre bien être à notre sujétion. (8)

NTIC et « soft-power proliférant » : une résistance en avant-garde

Conceptualisé et instrumentée au départ par la puissance hégémonique actuelle : l’Amérique-Monde ou l’« Occidentisme » comme l’appelle le dissident russe Zinoviev, le soft-power est devenu l’un des piliers de l’extension de l’Empire et de la tentative d’Etat universel auquel veulent aboutir les élites financières et politiques du G20. Pour autant, comme toujours en histoire, il n’est pas sûr que ce concept ne se retourne pas finalement contre ses créateurs car avec la révolution technologique en cours et le développement rapide des médias et circuits d’informations non-alignés, les résistants à l’Empire et au processus d’intégration mondialiste peuvent encore arriver à retourner les armes de l’oppression contre l’oppresseur.

Ce processus de résistance au rayonnement idéologique de l’Empire s’est bien vu en ce qui concerne le combat pour la vérité historique autour des attentats du onze septembre 2001. Ainsi, alors qu’une version officielle fut rebattu sans cesse par les principaux médias occidentaux, c’est par l’utilisation d’une contre-information citoyenne (ou plus politique) que des acteurs indépendants (certains parfois lié à des puissances non-alignés au bloc occidental) (9) ont pu amener une grande partie des opinions publiques à ne plus croire à la version officielle de ces attentats, ceci malgré toute l’artillerie classique de la propagande médiatique. Propagande qui allait de l’accusation de « complotisme » jusqu’au chantage à l’antisémitisme le plus hystérique (10). Arrivant même à influencer certaines personnalités publiques qui furent immédiatement lynchées par les mêmes médias qui les portaient aux nues peu avant.

111.jpgLa résistance cognitive qui a eu lieu face à la version officielle des attentats du onze septembre nous donne une illustration que, contrairement à ce que beaucoup trop de personnes pensent, l’Empire ne peut tout contrôler en même temps. Dans le chaos que génèrent l’avancée du Nouvel ordre mondial, se créent ainsi des interzones informationnel qui échappent par endroit à l’Empire et où il nous faut nous installer pour résister. Autant de « bandes de Gaza » idéologiques et cognitives où la tyrannie de l’Empire vient s’embourber malgré tout.

L’œil cyclopéen qui veut le contrôle de nos vies ne peut tout arraisonner parfaitement, c’est certes son vœux le plus cher et le but vers lequel tendent tous ces capacités mais il n’est pas encore réalisé ; et face à son phantasme de contrôle absolu nous pouvons encore lever des barricades dans la guerre de l’information. Le Nouvel ordre mondial se déconstruit à mesure qu’il progresse. Comme l’Empire Romain sur sa fin, l’Empire actuel trébuchera peut-être sur son gigantisme. A mesure que l’Empire avance et détruit, il ouvre aussi sous ses pas de nouvelles lignes de fractures qui peuvent devenir autant de lignes de front pour de possibles résistances et renaissances populaires.

Introduisons ici une notion qui pourrait servir de contrepoids à la toute puissance impériale en matière de domination informationnelle : la notion de soft-power proliférant. Les géopolitologues occidentaux appellent « puissances proliférantes », les puissances considérées utiliser des armes non-conventionnelles comme le terrorisme ou la guérilla pour pallier à leur faiblesse face aux puissances dominantes. Mais si cette accusation d’Etat terroriste ou « voyou » peut être aisément renversée et retournée à l’envoyeur dans la plupart des cas, la résistance anti-mondialiste peut prendre exemple sur la manière dont ces puissances proliférantes savent manier des thématiques mobilisatrices pour les opinions publiques ou utiliser les faiblesses des dogmes et versions officielles de l’adversaire.

Ainsi l’Iran avec l’arme du révisionnisme historique ou la Russie qui relaye massivement chez elle les travaux des chercheurs indépendants ou non-alignés sur la réalité des évènements du onze septembre 2001. (11) La résistance Palestinienne constitue aussi un bon exemple de « soft-powerproliférant », elle qui a su utiliser à partir des années 80-90, l’intifada et le martyr des enfants palestiniens pour retourner une opinion internationale au départ plutôt encline à voir dans le palestinien en lutte, un Fedayin preneur d’otages de Septembre Noir.

Tout en gardant bien soin de rester ancrés sur nos réalités et problématiques nationales et civilisationnelles, les réseaux et mouvements anti-mondialistes et alter-nationalistes peuvent aisément faire leurs, les méthodes de guerre cognitive utilisés par ces acteurs géopolitiques qui savent utiliser la guerre médiatique indirecte pour contrer la propagande à vocation universelle de l’impérialisme mondialiste.

Face à un géant on ne peut utiliser la force directe, il nous faut donc adopter la stratégie de la mouche qui agace le lion jusqu’à le vaincre par épuisement. Face à la guerre cognitive de l’Empire : l’insurrection et la guérilla de l’information sont des armes stratégiques majeures. Chaque mensonge déboulonné, chaque vérité diffusée sont autant d’entailles dans la carapace idéologique du Léviathan qui pourront peut-être un jour se révéler mortelles à force d’acharnement. A nous donc de développer notre propre « puissance douce » de militants anti-mondialistes et alter-nationalistes face au moloch globalisé. Ceci par des actions de lobbying, par l’action sociale et culturelle, par des actions d’influence sur la société ou des campagnes de réinformation. (12)

Par le méta-politique en appui du politique, par le « soft power » et la « réinfosphère » (13) en appui de notre « hard power » qui constituerai lui en la création de réseaux de résistances et l’organisation concrète de l’autonomie populaire.

Pierre-Antoine Plaquevent

pour Egalité & Réconciliation et les-non-alignes.fr

Notes:

(1) Nous reviendrons ultérieurement sur cette notion de « choc des puissances » qui nous parait plus pertinente et moins instrumentalisable que celle, plus ambigu, de « choc des civilisations ». Nous empruntons ce terme à un colloque tenu par l’Ecole de Guerre Economique au Sénat en 2007 et qui avait pour titre : « le Choc des puissances ». http://www.infoguerre.fr/evenements…

Nous pensons essentiel de concevoir le monde politique contemporain et les relations inter-Etats, non pas comme le lieu d’une guerre entre des civilisations nettement différenciés en lutte pour leur hégémonie : le « choc des civilisations » ; mais plutôt comme le lieu de l’affrontement entre des ensembles civilisationnels, politiques, culturels et identitaires contraints de s’agréger de force à un processus d’intégration économique mondialisé. Processus totalitaire conduit à marche forcée par les instances dirigeantes d’organismes économiques transnationaux tel le FMI ou l’OMC et sous tendu par une mystique et un projet cosmocratique à vocation planétaire : la création d’un gouvernement mondial. Projet d’une sortie de l’histoire définitive en gestation chez nos « élites » qui le désignent sous le nom de Nouvel ordre mondial et que ses opposants appellent souvent « Empire ». Terme générique désignant tous les aspects de ce projet : spirituel et philosophique, politique et économique.

Même si pour nous, patriotes européens, il y aurait beaucoup à dire sur ce double usage du terme d’Empire selon qu’il désigne le projet cosmocratique universel mondialiste ou bien son opposé : l’Empire comme unité de destin continentale des peuples européens. On évoquera ici qu ’à cet “empire invisible” expansionniste et démonique des mondialistes s’opposent un “Empire intérieur”, tel que théorisé en son temps par Alain de Benoist par exemple. Empire intérieur du cœur et de l’orthodoxie, de la liberté et de la personnalité face au néant du libéralisme et de l’individualisme.

Pour nous, ce qui se révèle juste dans le paradigme « Huntingtonnien » – principalement les heurts inter-ethniques dans les cités ghettos du village global et de son mode de développement unique – relèverait peut-être plus exactement de frictions identitaires plus que d’un réel choc de civilisations. Frictions participant pour beaucoup de cette intégration forcée des civilisations – ou de leurs survivances – et de leurs populations à ce projet de Nouvel ordre mondial comme le désigne les élites qui le portent. Il en va de même pour les déplacements massifs de populations soumises aux logiques ultra-libérales de développement économique. Logiques ultra-libérales qui prennent la forme de vrais dictats économiques comme ceux du FMI ou de L’OMC qui imposent aux nations du Tiers-Monde, principalement en Afrique (mais aussi partout où l’Empire se montre plus direct comme en Afghanistan et en Irak), le pillage des ressources naturelles et la fuite des populations de leur pays d’origine. Empêchant ainsi toute forme de souveraineté nationale et populaire réelle d’émerger. Souveraineté nationale empêchée par l’Empire dans les pays du tiers-monde mais aussi dans ceux considérés comme développés. Il est ainsi significatif pour un pays comme la France d’accueillir des réfugiés politiques d’Afghanistan au moment même où nos soldats s’y font tuer pour les intérêts américains. Plus d’américanisation c’est donc bien plus d’immigration et au final plus d’Islamisation de l’Europe. N’en déplaise aux néo-conservateurs d’Europe et d’ailleurs.

(2) Z.Brzezinski fût aussi le conseiller du président Carter et aujourd’hui l’un de ceux d’Obama. Adepte d’une vision dite « réaliste » des rapports que doivent entretenir les USA avec le reste du monde, il s’est opposé à celle trop clairement agressive des néo-conservateurs américains, allant jusquà dévoiler leur intention d’organiser éventuellement de faux attentats sur le sol américain afin de provoquer une réponse contre l’Iran.

http://video.google.fr/videoplay?do…

Il est vrai qu’il est aussi un connaisseur en matière de manipulation, s’étant lui-même vanté d’avoir fait tomber l’URSS dans le piège afghan, lui offrant ainsi son Vietnam.

http://contreinfo.info/article.php3…)

Il est aussi l’un des théoriciens de la notion de « titytainment ». Notion centrale dans les stratégies de l’Empire pour la domination et l’arraisonnement des masses humaines hétérogènes qui peuplent « Cosmopolis », l’Urbs mondialisée de ce début de XXI ème siècle.http://fr.wikipedia.org/wiki/Tittyt…

(3) Dans le cas de la guerre froide, et surtout à partir des années 80, c’est pour beaucoup par leSoft-Power et le travail des opinions de l’Europe de l’Est que le communisme a pu être démantelé. L’image d’un occident opulent et « libre » -au sens où prend ce mot dans les démocraties de marché- a autant fait pour mettre à genoux la puissance soviétique que la guerre perdu en Afghanistan ou la nouvelle course au réarmement relancée par l’administration Reagan. Face aux files d’attente devant les magasins d’alimentation, rien ne fût plus désagrégateur du soutien de l’opinion au régime -soutien déjà légitimement au plus bas- que les images d’abondance en provenance de l’occident.

Là encore la sous-culture pop d’importation américaine joua son rôle dans les désordres qui précédèrent et suivirent la fin du bloc communiste. On peut penser notamment à ce concert géant des groupes américains « Metallica » et « AC/DC » qui réunirent dans une Russie à peine « désoviétisée » entre cinq cent mille et un million de personnes accourus de tout le pays pour assister à ce spectacle. On dénombra alors des dizaines de morts et une centaine de viols durant les festivités. La culture américaine venait de prendre pied sur le sol russe. Les membres de ces groupes jouant devant un océan humain déchainé ont ainsi surpassé tous les rassemblements totalitaires du XX ème siècle. Le néo-libéralisme est bien la forme finale du totalitarisme dont le national-socialisme et le communisme ne furent que des répétitions balbutiantes.

(4) Pan-arabisme dont on ne peut que souhaiter la renaissance réelle (même sous une forme islamique non expansionniste) au moment où nous écrivons ces lignes au cœur des bouleversements actuels dans le monde arabe.

(5) Le libéralisme anglo-saxon a effectué ici un détournement du sens sémantique originel du mot : « populaire ». Ainsi l’usage d’un terme tel que : « pop-music », répété machinalement par des générations de français, retrouve son vrai sens une fois énoncé dans notre langue natale : musique populaire. « Musique populaire » cela sonne un peu comme « démocratie populaire ». Déclaration programmatique d’un contrôle politique qui s’auto-justifie et s’auto-promeut en captant à son compte une volonté populaire que l’on n’a jamais consultée auparavant.

Comme dans tout système totalitaire, asseoir la légitimité de son emprise politique et de son contrôle passe par l’appropriation et l’usage abusif du mot peuple. Voir sur ce sujet de la « pop-music » comme instrument d’hégémonie et de contrôle des masses par l’Empire des multinationales : les travaux du groupe de musique Slovène Laibach, et le film visionnaire de Peter Watkins : “Privilège”. Nous reviendrons ultérieurement sur la nécessité vitale d’une contre-culture de qualité comme terreau d’une résistance réelle au système.

(6) Cela alors même que le nombre de catholiques augmentent en permanence aux Etats-Unis par la démographie galopante et l’immigration des latinos du sud. Latinos dont les ancêtres furent eux-mêmes convertis il y a plusieurs siècles par le Soft-Power de l’Eglise et de ses missions…

(7) Phénomène qui est loin d’être du phantasme et qui m’a été confirmé par plusieurs musulmans français. Dans nos banlieues, la guerre des réseaux d’influence bat son plein : les sectes évangéliques, l’église de scientologie ou la franc-maçonnerie se disputent les personnalités émergeantes afin de capter ces nouvelles ressources humaines et de les orienter dans le sens de leurs intérêts. Sens qui n’est pas vraiment celui de la souveraineté française on s’en doute… Se superposant au mépris de la culture française enseignée dans les écoles et avec la perspective du chômage de masse, on imagine que la perspective d’une telle carrière doit en attirer plus d’un. On est pourtant surpris de rencontrer ça et là des français d’origine nord-africaine conscientisés et réfractaires à l’Empire des multinationales, comme ce camarade qui me racontait avoir voyagé tous frais payés aux Etats-Unis et qui expliquait à ses mécènes qui enrageaient, combien il était Gaulliste et combien la France était son pays qu’il ne trahirait pas !

Un paysage de ruine se dessine donc sous nos yeux : alors que les migrants se massent à nos frontières et pénètrent en France par tous les moyens imaginables, les américains cooptent et « dénationalisent » au même moment ceux des « afro-européens » qui sont eux nés en France. Notre pays n’est réellement plus que le fragment territorial sans pouvoir et en ruine d’un empire invisible. Invisible ou tout du moins occulté pour la plus grande partie de nos compatriotes.

Sur ce sujet : http://archives-fr.novopress.info/2…

(8) « le Viol des foules par la propagande politique » Serge Tchakhotine 1952

(9) On peut raisonnablement penser que Thierry Meyssan par exemple a été appuyé dans ses premiers travaux par des sources des services de renseignement français voulant « tacler » avec leurs moyens le rouleau compresseur de l’Empire qui allait bientôt s’abattre sur le monde arabe et annihiler au passage nombre d’intérêts de la France et de la « Chiraquie » au Moyen-Orient. Il a d’ailleurs affirmé lui-même qu’à l’époque de sa première tournée des pays arabes, il a été protégé personnellement du Mossad par le Président Chirac. Le même qui aurait d’ailleurs fait, toujours d’après Thierry Meyssan, décoller la chasse française comme un avertissement à l’armée israélienne lors de la dernière guerre d’Israël contre le Liban. Chirac contre l’Empire ! Voire …

(10) Ceci alors même que la théorie officielle relève bien d’une théorie du complot… islamiste !

(11) “Le 12 septembre 2008, la 1ère chaîne de TV russe ORT diffusa en prime time le film “Zéro – Enquête sur le 11 Septembre” de l’euro-député Giulietto Chiesa suivi d’un débat contradictoire sur les attentats du 11 septembre 2001 regardé par plus de 32 millions de téléspectateurs. Le débat réunissait notamment des architectes, ex-agents du KGB, experts, ainsi que Léonid Ivashov (chef d’état major des armées russes en poste en 2001) et Chiesa” :

http://www.dailymotion.com/video/x8…

Source : http://www.ReOpen911.info

(12) Un autre exemple de soft-power « proliférant » porté par des résistants au Nouvel ordre mondial peut être trouvé chez les militants nationalistes de Casapound. Au départ centre social pour des familles de travailleurs italiens en difficulté et structure de combat culturel avant-gardiste, cette maison du peuple est devenu un véritable réseau militant alternatif qui essaime dans toute l’Italie et se développe sans discontinuer par le croisement d’une action de terrain concrète quotidienne et d’une contre-culture, jeune, active et contemporaine.

Un bon exemple de l’influence du soft-power de Casapound a été donné à l’Europe entière quand le réalisateur italien de gauche Michele Placido, venu retirer son prix au festival du film de Venise, a affirmé en direct à la télé qu’il espérait d’être invité dans « les cercles culturels de Casapound » car c’est seulement là, d’après lui, qu’existe une activité culturelle qui est morte à gauche. Une gauche alternative italienne qui a perdu le contrôle de la culture jeune à Rome et dans nombre de grandes villes italiennes faute de projet politique et de vision de la société réellement contemporaine et positive. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si récemment Casapound a subi les attaques d’une extrême gauche rétrograde et manipulée et, plus grave, si l’un des animateurs principaux de Casapound a essuyé des tirs de pistolets dans les jambes. Le système sait reconnaître ses ennemis réels. http://cafenero.ilcannocchiale.it/?…

(13) Nous désignons par réinfosphère toute la mouvance qui dénoncent les “médias-mensonges” des mass-médias comme les désigne Michel Colon, mouvance qui lutte pour la réinformation et la diffusion d’une vérité médiatique et historique objective. La réinfosphère se développe sur internet en grande partie depuis les attentats du onze septembre 2001 et la remise en cause de la version officielle qui a suivi.

Un grand nombre de militants anti-mondialistes actuels doivent leur prise de conscience à la remise en cause de ces évènements par des groupes citoyens comme l’association Reopen911 ou Egalité et Réconciliation. En moins d’une décennie c’est une partie non négligeable de l’opinion qui a ainsi été gagné par le doute sur ces évènements et d’autres eu égard aux moyens dérisoires de la réinfosphère comparés à ceux des « médias-menteurs » du système.

mardi, 19 mai 2015

Médias français: le bal des hypocrites

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Médias français: le bal des hypocrites

Auteur : Philippe Migault
Ex: http://zejournal.mobi

La mise à l’écart de Caroline Fourest d’une émission phare de l’audiovisuel français, n’est qu’un éclair de lucidité qui ne doit pas faire illusion. Nos médias ont mis à l’index un individu. Ils n’en poursuivront pas moins leur propagande.

Caroline Fourest est sans doute largement méconnue du grand public russe. Pour les Français, elle est en revanche incontournable. Journaliste de radio (France Culture, France Inter), de télévision (La Chaîne Parlementaire-LCP), de presse écrite (nombreuses publications dans le Monde, Charlie Hebdo…), c'est une cumularde des médias, émargeant dans une foule de rédactions. Figure de proue de la communauté homosexuelle, féministe tendance haineuse, laïcarde jusqu'à « bouffer du curé», cette militante libertaire, affirmant son ancrage à gauche, appartient au petit cercle des leaders d'opinion définissant dans notre pays ce qui est politiquement correct et ce qui ne l'est pas. A ce titre elle a, depuis des années, pris toutes les libertés avec la vérité, y compris vis-à-vis de la Russie et de Vladimir Poutine, le « russian bashing » étant l'un des exercices favoris de la presse française.

C'est elle qui, il y a un peu plus d'un an, avait affirmé sans aucune preuve que les séparatistes du Donbass avaient arraché les yeux de trois prisonniers ukrainiens. Cela lui avait déjà valu les critiques de quelques journalistes soucieux de vérité et un avertissement du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA), gardien théorique de la déontologie des médias.

Cette mise en demeure n'avait bien entendu été suivie d'aucun effet du point de vue de la présence médiatique de Caroline Fourest. Dans la mesure où, critiquant la Russie et les séparatistes du Donbass, elle s'inscrivait dans la lutte entre le camp du bien (l'Occident libéral-libertaire) et l'axe du mal (grossièrement un axe supposé unissant la Russie, ses alliés, le Front National et autres « eurosceptiques » de tout poil), elle avait aussitôt bénéficié d'une complète absolution de toutes les rédactions. Personne alors ne relevait que sa proximité avec le leader des FEMEN, l'ukrainienne Inna Shevchenko, à laquelle elle a consacré un livre d'amoureuse transie, était peut-être de nature à influer son jugement. On ne mêle pas, n'est-ce pas, vie privée et vie publique…

Caroline Fourest est aujourd'hui critiquée pour un péché relativement véniel —elle a encore menti sur une affaire de justice la concernant — comparativement aux énormités qu'elle a tranquillement asséné par le passé sans que personne ne la fasse taire.

Mais les conditions qui ont présidé à sa mise en accusation sont elles-mêmes révélatrices des règles implicites régissant la liberté d'expression dans les médias français.

Ceux-ci ont titré sur le « mensonge de trop », de Mademoiselle Fourest. Cela signifie qu'ils étaient parfaitement conscients de tous ceux qui avaient précédé tout en continuant à l'inviter sur leurs plateaux, à leurs micros, dans leurs colonnes.

Quant à la mise en accusation en elle-même, seule les personnalités des procureurs qui l'ont instruite l'ont rendue possible. Qui sont-ils? Aymeric Caron et Laurent Ruquier, respectivement intervenant et présentateur-producteur de l'émission « On n'est pas couché ». Quel est le concept de cette émission? Simple: il relève de la fosse aux lions. Tous les samedis soirs artistes officiels, tendance bande à Goldman-restos du cœur, chroniqueurs-provocateurs adeptes de « l'esprit Canal », journalistes bien-pensants type Apathie-Quatremer, reçoivent un invité venu défendre ses positions politiques, son livre, son film ou son dernier album. S'ensuit suivant les cas une grand-messe de l'autosatisfaction, grand moment de « vivre ensemble » entre personnes qui pensent tous la même chose, ou, a contrario, une curée impitoyable vis-à-vis de l'invité susdit. On assiste dans ce cas à la résurrection de ce qu'ont dû être les tribunaux populaires du Kampuchéa démocratique ou les procès de Moscou en 1936-1938. L'invité, désormais accusé, est raillé, critiqué, traîné dans la boue. Dans le rôle du procureur général opère Aymeric Caron, journaliste de gauche sélectionné pour ses talents de Vichinsky. Avec un plaisir évident il déchiquette l'adversaire, le condamnant dans le pire des cas à un ostracisme médiatique bien souvent synonyme d'ostracisme professionnel. Laurent Ruquier ponctue cet exercice de sadisme public de ses ricanements complices, de petites blagues assassines ou de jugements péremptoires, soutenant l'accusation, Torquemada d'opérette.

carfour.jpgDisons-le tout net, ceux qui se rendent à cette émission en sachant pertinemment qu'ils ne rentrent pas dans le moule idéologique des animateurs savent ce qui les attend et, à ce titre, n'ont que ce qu'ils méritent.

C'est pourquoi Caroline Fourest s'y est sans doute rendue en confiance. Entre gens de gauche, personnalités emblématiques des réseaux homosexuels et pontifes de la bien-pensance, on ne s'assassine pas en direct.

Mais c'est précisément, uniquement, parce que ceux qui l'ont mis en accusation n'étaient en rien soupçonnables d'appartenir au camp des affreux réactionnaires de droite, tendance catholiques homophobes, ou aux ignobles « islamo-gauchistes », avec lesquels Mademoiselle Fourest aime ferrailler, que cette fois-ci le couperet est tombé. Seuls ceux qui pensent dans la ligne du parti sont habilités à juger.

C'est pourquoi il ne faut pas se faire trop de souci pour Caroline Fourest. Ceux qui condamnent sont aussi ceux qui ont l'autorité pour réhabiliter, a fortiori lorsqu'il s'agit de sauver la tête d'un fidèle militant.

Car c'est bien de militantisme qu'il faut parler lorsqu'on évoque la presse française, non de journalisme. Il est facile de critiquer le contrôle que le Kremlin exercerait sur tous les médias russes (les lecteurs de Vedomosti, Kommersant, Novaïa Gazeta ou les auditeurs de l'Echo de Moscou n'ont peut-être pas tout à fait cette vision). Il est moins fréquent d'entendre que les médias français n'ont pas besoin de contrôle parce que, hormis une poignée de rédactions, ils défendent tous le même créneau et s'autocensurent fort bien eux-mêmes. Massivement ancrés à gauche, les journalistes français n'ont nul besoin de faire l'objet d'un contrôle gouvernemental. Une telle mesure, vis-à-vis d'une clientèle électorale influente, serait contre-productive de la part d'une administration socialiste. Quant aux journalistes appartenant à des rédactions de droite, ils n'en sont pas moins d'accord sur l'essentiel avec leurs confrères de gauche. Que l'on se proclame social-démocrate ou démocrate-chrétien, le soutien à la nécessité de rester dans l'Euro, au libéralisme du point de vue économique, au libertarisme du point de vue social, à la vision strictement marchande de la construction européenne, à l'amitié transatlantique inconditionnelle, que ce soit dans le cadre de l'OTAN ou du TAFTA, relève du dogme. Ecartez-vous de ce credo et vous serez jugé pour hérésie, condamné, écarté sans ménagement. Les journalistes français n'ont donc pas besoin d'être muselés: ils coupent eux-mêmes les têtes qui dépassent.

La presse française, si critique vis-à-vis de la presse russe qui serait, à l'en croire, un pur instrument de propagande du Kremlin, agit dans les faits comme l'Union des Ecrivains aux plus beaux jours du stalinisme, pratiquant l'anathème, organisant la marginalisation des hétérodoxes. Nos Pasternak, nos Grossman, s'appellent Zemmour, Onfray, Houellebecq, Michéa… Tous parviennent encore à s'exprimer. Mais tous, peu à peu, voient le cercle de ceux qui sont disposés à leur donner la parole se restreindre.

- Source : Philippe Migault

00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : caroline fourest, france, médias, presse, actualité | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mardi, 12 mai 2015

Rassegna Stampa (12-V-2015)

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Rassegna Stampa (12-V-2015)

  • Terra promessa
    di Piero Cammerinesi [12/05/2015]
    Fonte: Il giornale del Ribelle

lundi, 04 mai 2015

Presseschau - Mai 2015

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Presseschau
Mai 2015
 
 

L'INFORMATION CONTRE NOS LIBERTES

L'INFORMATION CONTRE NOS LIBERTES

Méridien Zéro a proposé un entretien avec Laurent Ozon pour disséquer l'information, non pas sous l'angle de la réinformation, ce que nous avons déjà eu l'occasion de traiter, mais par une approche plus globale sur ce qui constitue aujourd'hui l'information, coeur nucléaire du système que nous combattons.

A la barre et technique, JLR

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Pour écouter:

http://www.meridien-zero.com/archive/2015/02/13/emission-n-221-l-information-contre-nos-libertes-5558115.html