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jeudi, 28 janvier 2016

WEF, Davos. Le rouleau compresseur de la quatrième révolution industrielle est en marche et a écrasé déjà toute opposition….

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WEF, Davos. Le rouleau compresseur de la quatrième révolution industrielle est en marche et a écrasé déjà toute opposition…

Dominique Baettig
Médecin, Ancien Conseiller national
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

C’était le thème du dernier Forum économique de Davos, là où se réunissent chaque année les 1% des économistes, politiques, financiers, décideurs, leaders et innovateurs qui imposent aux 99% autres de la population les grands projets de la mondialisation. La quatrième révolution, qui transformera profondément la société sera celle des robots, de la digitalisation, des drones, de la surveillance généralisée (Big Data), du déplacement des métiers de service vers les soins (ils appellent ça le « care ») aux personnes âgées et malades, et à la culture hors-sol et subventionnée de l’accueil massif des migrants, le vivre ensemble  imposé comme chance ultime de croissance.

Ceux qui croyaient que les ouvreurs de portes et transgresseurs de frontières n’étaient que des bobos gauchistes idéalistes et compassionnels pour les victimes de guerre se trompent. Les masques tombent : l’économie de croissance illimitée en veut, en a besoin des migrants pour augmenter le nombre de consommateurs, aller relancer leurs familles restées au pays, concurrencer la main d’œuvre actuelle par une nouvelle qui sera à moindre coût. L’immigration massive, incontrôlable créera de nouveaux problèmes psychologiques et sociaux, de la délinquance qui créera des postes de travail (psychologues, éducateurs, assistants sociaux, prédicateurs anthropologues, bons pasteurs de l’apprentissage obligatoire du vivre-ensemble et dénonciateurs du racisme derrière toute critique ou objection).

La sainte alliance des puissants de l’économie financiarisée globalisée et de la police antifa qui collabore activement à l’invasion massive est dorénavant manifeste. Le fondateur du World Economic Forum, Klaus Schwab, le dit clairement dans un article du Temps du 9 janvier. La nouvelle économie c’est ça : créer des logements, organiser une chaîne hôtelière alimentée par les subventions européennes et d’autres ONG comme la Fondation Soros (Open society Institute).

Le Système passe à la vitesse supérieure : augmentation des guerres et des actions de terreur en Afrique et au Moyen-Orient, création d’Etats faillis, neutralisés, amputés et dépenses (profits) vertigineuses de l’industrie d’armement. Populations poussées à l’exil économique, filières de passage mafieuses, instrumentalisation par la Turquie qui se défausse des réfugiés des guerres qu’elle entretient tout en rançonnant l’UE qui passe à la caisse. Et au bout du compte le citoyen allemand, européen, suisse qui se voit imposer des coûts massifs (10 milliards pour l’Allemagne en 2015 !) pour les autres, sans rechigner et avec l’aide d’une propagande hollywoodienne larmoyante et culpabilisante, eux-mêmes  victime des dégâts militaires  causés par d’autres et coachés par les trafiquants qui se remplissent les poches au passage, volontairement risqué et dramatisé.

La facture des coûts des conflits et de la stratégie du chaos des multinationales et de l’OTAN est imposée au contribuable qui n’a qu’à se serrer la ceinture, voit le marché du logement se serrer et son salaire baisser, son niveau de vie se précariser. Sans pouvoir se révolter (non au racisme et à la discrimination bien-sûr…) Ceux qui font cette politique n’en supportent pas les coûts qui sont externalisés.

Accueillir de plus en plus de réfugiés c’est aussi, comme le dit Myret Zaki dans le numéro de novembre 2015 de « Bilan », permettre que se poursuivre la guerre puisque les conséquences sont épongées par d’autres, pénalisés deux fois. Comme la spéculation de la dette grecque et portugaise qui a généré des gains phénoménaux pour des gros fonds spéculatifs et dont la facture est devenue l’austérité imposée à la Grèce. Assez de payer pour d’autres. Reprendre son indépendance, restaurer les frontières, faire payer les casseurs pollueurs et ne plus subir le chaos, le grand remplacement et voir s’imposer une économie déconnectée de la réalité, émancipée de la production de biens et au service d’une croissance qui s’effondrera inéluctablement.

Dominique Baettig, 26 janvier 2015