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dimanche, 13 février 2011

Instabiliteit in Arabische wereld kan illegale migratiestroom op gang brengen

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Instabiliteit in Arabische wereld kan illegale migratiestroom op gang brengen (Rasmussen)

       
BRUSSEL 07/02 (BELGA) = Volgens NAVO-secretaris-generaal Anders Fogh
Rasmussen betekent de instabiele politieke situatie in de Arabische wereld
niet meteen een militaire dreiging voor de NAVO, maar bestaat het
risico wel dat op lange termijn een illegale migratiestroom naar
Europa op gang komt. Daar heeft Rasmussen maandag voor gewaarschuwd op
een persconferentie.

"De situatie (ten zuiden van de Middellandse Zee) beoordeel ik niet als
rechtstreeks gevaarlijk voor de NAVO en haar leden", verklaarde
Rasmussen. Echter, "de evolutie in het Midden-Oosten en Noord-Afrika
kan een impact hebben op het vredesproces in het Midden-Oosten, en de
instabiliteit in de regio kan op lange termijn ook een negatieve
impact hebben op de economie van deze regio, wat vervolgens een stroom
van illegale migratie naar Europa teweeg kan brengen, enzoverder".

De NAVO heeft volgens haar topman "geen intentie om te interfereren
in de evenementen in Egypte", maar "binnen de alliantie kunnen we
wel praten over alle onderwerpen die deze of gene lidstaat aangaan,
dus ook over Egypte en over Noord-Afrika. Temeer omdat de betrokken
landen onze partners zijn in de Mediterrane Dialoog". Zes Arabische
landen nemen deel aan die Dialoog met de NAVO: Egypte en Jordanië,
Tunesië, Algerije, Marokko en Mauretanië.

"Ook is het maar normaal dat we met grote interesse de situatie in
Egypte en andere landen volgen", meent Rasmussen ook.

Van 14 tot 16 februari trekt Rasmussen met de ambassadeurs van de
28 NAVO-lidstaten die in de Noord-Atlantische Raad zetelen, het
hoogste beslissingsorgaan van de NAVO, naar Qatar voor een vergadering
met de Golfstaten. GGD/GEJ/RBR/

mardi, 05 octobre 2010

Les portes de l'UE sont grande ouvertes

Dietmar HOLZFEIND :

Les portes de l’UE sont grande ouvertes

 

Un rapport interne de l’UE le révèle : 900.000 illégaux pénètrent chaque année dans l’Union !

 

Lega-Nord-Abbiamo-fermato-linvasione.jpgUn document interne de l’Union Européenne révèle sans ambiguïté ce que la classe politique dominante cache à la population européenne. L’immigration vers l’Europe est de plus en plus forte, le débordement menace. Le chiffre des illégaux atteint des proportions vertigineuses. Ainsi, le nombre d’illégaux est estimé à 900.000 personnes par an. Si l’on ajoute à cela le chiffre de l’immigration légale, on peut dire, comme Andreas Mölzer depuis 1991 sur le ton de la sombre prophétie, que l’on assiste carrément à un remplacement accéléré de la population européenne par de nouveaux arrivants (à une « Umvolkung »). Les calculs, qui prévoient qu’en 2050 les immigrants récents seront plus nombreux que la population de souche dans certains pays membres de l’UE, doivent désormais être révisés, sur base des connaissances nouvelles que révèle ce rapport, et la date fatidique de 2050, avancée de quelques années.

 

L’étude, qui plus est, établit un rapport direct entre cette immigration vers l’Europe et le développement hors proportions de la criminalité organisée et du trafic de stupéfiants. L’UE offre une plateforme attirante pour les criminels, explique le rapport, parce qu’y vivent des citoyens relativement aisés, parce qu’il y règne une économie libre de marché et surtout parce qu’on y trouve une liberté de circulation pour les personnes, inexistante ailleurs. Jadis, tous ces éléments favorables à une immigration débridée étaient freinés sinon annulés par les contrôles frontaliers nationaux. Après la signature des accords de Schengen, la situation a changé radicalement : des plaques tournantes pour les trafics d’êtres humains, pour l’immigration ou pour les négoces illicites se sont aussitôt constituées aux frontières de l’Union.

 

La crise économique et financière, provoquée par les Etats-Unis et les spéculateurs internationaux, une crise qui est loin d’être terminée, a contribué partiellement à augmenter encore la pression démographique sur l’Europe. L’étude révèle que la Turquie, pays candidat à l’adhésion à l’UE, est devenue le principal pays de transit pour les illégaux. Au départ de la Turquie, en effet, les immigrants arrivent sur le territoire de l’Union par la Grèce, la Bulgarie ou Chypre. 75% de toutes les arrestations d’immigrants illégaux se font en Grèce. Ce fait démontre, plus que tout autre, que la Turquie, qui, depuis des années, perçoit des millions d’euro au titre d’une « aide à l’adéquation », n’est vraiment pas encore mure pour l’adhésion. A l’évidence, ces sommes d’argent ne sont pas utilisées à bon escient. Car, ne l’oublions pas, la Turquie est aussi le principal pays par où transite le trafic d’héroïne vers l’Europe.

 

Les contrôles effectués aux frontières extérieures de l’UE sont tout, sauf efficaces. On peut encore lire dans le document, dont question, que le nombre d’arrestations d’illégaux a fortement augmenté à l’intérieur des frontières de l’UE et que ces arrestations se font alors que ceux-ci circulent à bord d’automobiles ou de camions, ce qui atteste que les véhicules sont mal contrôlés au moment où ils entrent dans l’UE.

 

La falsification de documents préoccupent grandement les fonctionnaires qui ont rédigé cette étude sur l’immigration illégale. Ils ont constaté que de plus en plus d’actes de naissance ou de documents similaires sont falsifiés, afin d’obtenir des visa temporaires, aussi via de fausses invitations pour des manifestations sportives ou des séjours d’étude. Conséquence de ces falsifications : les personnes qui utilisent de tels faux en écriture resteront plus longtemps à l’intérieur des frontières de l’UE. D’après les calculs établis par l’agence de protection des frontières, Frontex, ces pratiques entrainent plus de 350.000 séjours illégaux par an. 

 

Ce document interne de l’UE s’en prend très nettement aux escroqueries que permet le droit d’asile. A l’aide de documents falsifiés, bon nombre d’immigrants obtiennent l’asile politique et, par suite, peuvent bénéficier frauduleusement des allocations sociales. Les systèmes sociaux bien structurés de certains pays de l’UE constituent par conséquent un pôle d’attraction pour les illégaux. La liste des fraudes peut être allongée à l’infini et les auteurs du document ne s’en privent pas ; cependant, le regard bref que nous y lançons dans le présent article, devrait suffire à étayer les arguments des partis populistes et patriotiques et à balayer le reproche qu’on leur adresse habituellement, celui de répandre des propos alarmistes ou haineux, alors que, jusqu’ici, avant la rédaction de ce rapport officiel de l’UE, ils ne dénonçaient finalement que la partie émergée de l’iceberg. Il faut pourtant ajouter que la rétention de telles informations et de pareils documents, qui ont été distribués et lus dès le mois de mai de cette année 2010 dans tous les départements de l’UE, constitue le véritable et le seul scandale en la matière : la classe politique dominante s’est une fois de plus discréditée.

 

Pour lire le document original, dont nous n’évoquons ici que les grandes lignes, on peut se rendre sur le site personnel du député européen de la FPÖ autrichienne, Andreas Mölzer : http://www.andreas-moelzer.at/

 

Dietmar HOLZFEIND.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°39/2010 ; http://www.zuzeit.at/ ).