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vendredi, 31 janvier 2020

Coalescence et tensions interraciales

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Coalescence et tensions interraciales

par Antonin Campana

Ex: https://www.autochtonisme.com

 

« Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français » (Charles de Gaulle, rapporté par Alain Peyrefitte). Ce 05 mars 1959, le général de Gaulle venait intuitivement d’appliquer aux populations les principes élémentaires de la mécanique des fluides !

Le processus est bien connu, vérifiez-le avec de l’eau, ce sera plus visible qu’avec du vinaigre. Ainsi, quand on agite vigoureusement un mélange d’huile et d’eau on voit nettement des gouttelettes sphériques d’huile se disperser dans l’eau. Mais dès que l’on cesse cette action, les molécules d’huiles et les molécules d’eau se séparent et se rassemblent selon leur nature. Le processus physique en action s’appelle la « coalescence ».

La coalescence est donc un phénomène par lequel les éléments dispersés d’une substance identique ont tendance à se réunir. Les physiciens nous expliquent que ce processus de rassemblement s’opère sous l’action de ce qu’ils appellent la « tension interfaciale ».

Voilà, approximativement, comment cela se passe :

Les molécules d’huile situées en périphérie des gouttelettes d’huile sont en contact avec les molécules  d’eau. Elles interagissent donc avec celles-ci alors que celles qui sont au centre des gouttelettes n’interagissent qu’avec leurs semblables. Même chose, bien sûr, pour les molécules d’eau. Il s’ensuit que les deux matières, l’huile et l’eau, ne sont pas rigoureusement dans le même état à leur interface et en leur milieu.  Le contact entre molécules d’eau et molécules d’huile rend donc le milieu instable. Chaque molécule est attirée par son propre milieu (force de cohésion) et une « tension », dite « interfaciale », s’exerce là où les deux milieux se touchent. Cependant, comme tous les systèmes, le système engendré par le mélange d’huile et d’eau tend naturellement vers un équilibre qui correspond à la configuration de plus basse tension. Le système modifie donc son organisation pour diminuer l’aire de contact entre les deux milieux. A volume égal, une sphère unique présentera moins de surface de contact que plusieurs sphères dispersées. Les sphères dispersées vont donc se réunir progressivement en une sphère unique. D’où la coalescence observée !

Mais, le principe physique de la coalescence peut-il s’appliquer à des populations ? On notera tout d’abord que la coalescence se produit généralement dans des fluides. On observera ensuite qu’une population se comporte, sous bien des aspects, comme une sorte de « fluide ».

Un fluide est un « milieu matériel parfaitement déformable » dit Wikipedia. Or, quoi de plus « déformable » qu’une population ? Celle-ci peut être dispersée et quasiment réduite à l’état gazeux (« le peuple juif au milieu des nations »). Tel un liquide, une population peut s’écouler hors de ses frontières (l’immigration africaine) et remplir un nouvel espace (Grand Remplacement). Tel un solide, une population peut au contraire former un bloc résilient et compact face à l’envahisseur (la France de la 1ere guerre mondiale). La transition entre les états gazeux, liquide et solide peut être lente, sous l’effet de forces démographiques, culturelles ou économiques, voire brutale, sous l’effet par exemple d’un effondrement militaire.

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Si l’on postule qu’une population peut (aussi) s’analyser comme un fluide, alors nous devrions pouvoir vérifier que le principe de coalescence s’applique également aux populations. L’exercice sera d’autant plus facile que le régime en place organise aujourd’hui le mélange artificiel de populations aussi différentes que le sont l’huile et l’eau. Et que constatons-nous ?

Tout d’abord, que les « molécules autochtones » situées en périphérie du peuple autochtone (la « France périphérique ») sont en contact avec des «  molécules allochtones ». Elles interagissent avec ces dernières alors que les molécules autochtones qui sont au centre du milieu autochtone (la France des métropoles) n’interagissent qu’avec d’autres molécules autochtones. Il s’ensuit, voyez Christophe Guilluy, que face à l’immigration et au vivre-tous-ensemble, les molécules autochtones réagissent différemment selon qu’elles résident au centre ou à la périphérie. Les molécules de la périphérie subissent directement l’immigration de peuplement et réagissent en conséquence, soit par la fuite, soit par la résistance (vote FN), soit par les deux. Les molécules du centre, cultivant un entre-soi rigoureux et protégées de toute promiscuité avec la matière étrangère, ignorent, méprisent et ne comprennent pas les tensions qui animent les molécules de la périphérie. Il s’ensuit que la matière autochtone, notre peuple, n’est pas « rigoureusement  dans le même état à sa surface que dans son milieu ». Cela, bien sûr, se traduit politiquement : LREM pour les molécules du milieu, RN pour les molécules de l’interface.

 Notons, d’ailleurs, que la même configuration doit pouvoir être observée dans la matière allochtone. Les molécules allochtones vivant au centre des banlieues ne connaissent et ne comprennent sans doute pas les problèmes des molécules allochtones au contact de la matière autochtone. La fracture entre allochtones vivant de l’économie parallèle, au centre des banlieues, et allochtones « intégrés », dans l’obligation de composer avec le milieu autochtone, est sûrement aussi profonde que la fracture entre Autochtones vivant au centre des métropoles et Autochtones subissant la présence étrangère.

On observera néanmoins que chaque molécule humaine est attirée par son propre milieu (force de cohésion). Les Autochtones, qu’ils soient au centre ou à la périphérie, entendent préserver leur mode de vie autochtone. Les allochtones, quant à eux, qu’ils soient « intégrés » ou pas, sont séduits par les valeurs culturelles ou religieuses qu’ils ont héritées de leurs parents. Une force de cohésion s’exerce sur les deux milieux humains, sans que ceux qui les composent en soit forcément conscients. Chacun des deux milieux se replie sur lui-même et s’arcboute sur son identité. Aussi les zones de contact entre la matière autochtone et la matière allochtone sont-elles des zones de plus en plus instables. La délinquance, les agressions, la chute des prix de l’immobilier et, globalement, le recul des populations autochtones, caractérisent cette instabilité. Au niveau individuel, lorsqu’on ne peut éviter le contact avec l’Autre, l’instabilité se caractérise par des relations superficielles et peu durables. On se fréquente rarement par plaisir.

En résumé, on observera que la population vivant en France peut être analysée comme un système instable animé de fortes tensions internes. D’où le phénomène de coalescence que l’on constate !

En effet, à l’instar des fluides classiques, la population multiethnique instable va tendre « naturellement vers un équilibre qui correspond à la configuration de plus basse tension ». Le système social va naturellement modifier son organisation pour diminuer l’aire de contact entre les milieux autochtones et allochtones. De même, qu’à volume égal, une sphère unique présente moins de surface de contact avec l’autre milieu que plusieurs sphères dispersées, une population rassemblée présentera moins d’occasions de contacts avec l’autre population qu’une population dispersée. Si mon environnement est autochtone et homogène, je verrais moins d’étrangers que s’il est métissé. Diminuer les points de contacts revient à diminuer les risques de conflit : contrairement à ce que pensent les bobos enfermés dans leur entre-soi, plus les Autochtones et les allochtones se connaissent, moins ils s’apprécient. A un certain niveau, la séparation devient un gage de paix sociale. La coalescence qui en résulte se fera selon le principe éprouvé : « Qui se ressemble s’assemble » !

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Nous dirons que la coalescence, c’est-à-dire le rassemblement des populations selon leur origine, ou si l’on préfère, pour reprendre notre définition, le phénomène par lequel des individus dispersés d’une population identique ont tendance à se réunir, est un processus naturel actionné par le besoin des systèmes, y compris sociaux, de parvenir à l’équilibre. Or, c’est une loi physique : pour parvenir à l’équilibre, ces systèmes n’ont pas d’autres moyens que de diminuer les « tensions interfaciales » qui s’exercent là où les deux milieux se touchent. Et les « tensions interfaciales » dont parlent les physiciens ne sont rien d’autres que les « tensions interraciales » rapportées par les sociologues et les historiens. Un régime politique aspirant à la concorde civile favoriserait donc le caractère naturellement coalescible des populations et ne chercherait jamais à le gommer, comme le fait pourtant la République.

Au début de cet article nous avons dit que l’huile et l’eau mélangées se séparaient automatiquement quand l’on cessait d’agiter vigoureusement le récipient qui les contenait. Imaginons que le récipient soit la France. Imaginons qu’il ne s’agisse pas d’huile et d’eau, mais, comme nous l’avons dit, de populations aussi différentes que le sont l’huile et l’eau. Question : qui agite le récipient ?

A l’évidence le régime en place ! C’est lui, en effet, qui a conçu le mélange, nous assurant qu’il serait stable et enrichissant pour tous. Et c’est bien lui qui secoue la France en voulant « intégrer » de force des immigrés au milieu de notre peuple, en les dispersant dans nos campagnes, en leur réservant des emplois protégés, en obligeant la « mixité sociale », en restreignant la visibilité de notre culture…  C’est bien lui enfin qui, méprisant toutes les lois de la physique des fluides, multiplie et augmente les « surfaces de tension interfaciale », précipitant ainsi notre pays vers la guerre civile.

Le régime est coupable ! Nous lui proposons une solution, s’il veut durer encore un peu : qu’il reconnaisse le droit à l’existence du peuple autochtone de France et qu’il reconnaisse son droit à la coalescence. Il diminuera ainsi des tensions interraciales qui ne profitent à personne… et nous pourrons utilement préparer le « monde d’après » !

Antonin Campana