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vendredi, 14 décembre 2018

Des nouvelles de Guillaume Faye: comment l'aider et comment lui rendre visite?

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Des nouvelles de Guillaume Faye: comment l'aider et comment lui rendre visite?

par Daniel Conversano

Ex: http://www.suavelos.eu

Je ne vais pas y aller par 4 chemins : Guillaume Faye souffre d’une grave maladie.
Il ne va pas mieux que lors de sa dernière apparition publique, dans cette vidéo, et il n’ira pas mieux. Ca ira même de moins en moins bien… mais le vieux pirate se bat et essaie de tenir le plus longtemps possible.

Pour encore trois semaines environ, jusqu’à Noël et un peu au-delà, Guillaume doit rester à l’hôpital où il reçoit des soins, à Boulogne. A la fois pour sa maladie, mais aussi pour une rééducation de son bassin, qui était fracturé depuis une vilaine chute en octobre. Puis, on le laissera rentrer chez lui jusqu’aux prochaines séances de curithérapie et de radiothérapies qui l’attendent.


Voilà la situation, concernant sa santé, qui est je l’ai dit, fort mauvaise. Que la chose soit écrite une fois pour toute : à moins d’un miracle auquel la médecine ne croit pas en l’état actuel de ses connaissances, Faye est condamné.


Je veux croire à sa guérison et espère chaque jour que celle-ci nous surprendra pour venir le sauver des griffes invincibles du temps qui passe.


Reste à savoir combien de temps – justement – il affrontera vaillamment cette tempête. Voilà une donnée sur laquelle nous pouvons avoir de l’influence, en revanche.

Ceux qui le suivent depuis longtemps le savent bien et ceux qui l’ont connu dans l’émission mythique qu’il a faite à mes côtés, l’ont compris à leur tour : Guillaume Faye est un homme intelligent, visionnaire, qui a vu la submersion migratoire arriver bien avant les autres, et qui a le bon goût de ne pas être un « cul serré » de salon dans son rapport à la nouvelle génération. Il dit les choses comme elles sont, sans langue de bois, sans contorsions rhétoriques extravagantes, sans se mettre en scène ni jouer un rôle. Il est entier et juste. C’est l’un des rares penseurs de son âge (69 ans) à intégrer le facteur ethnique à ses analyses.

Nous sommes un mouvement communautaire. Un de nos premiers impératifs est de venir en aide aux camarades dans le besoin.


Dans un système de transmission traditionnelle des savoirs, des titres de noblesse et autres marques de respect, Guillaume Faye serait considéré comme notre patriarche. Notre mentor. Et de fait, mentor, c’est ce qu’il a été pour moi sur bien des aspects (son livre « L’archéofuturisme » a façonné presque intégralement ma manière de voir le nationalisme et son avenir). J’apprends beaucoup à son contact sur le métier d’écrivain et ses particularités.


Il faut avoir la gratitude de rendre à un homme de cette valeur tout ce qu’il nous a donné. Ceux qui ne la connaissent pas encore le constateront en découvrant son œuvre.


Pour l’aider à tenir le coup le plus longtemps possible, vous pouvez lui rendre visite et discuter avec lui à l’hôpital. Ou même près de chez lui, quand il y sera revenu. Guillaume aime les conversations passionnées, parler de l’actualité politique, écouter des récits de voyage, lire (essais et philosophie, vous pouvez lui en apporter) et les chocolats !


Nous n’avons pas les moyens de freiner sa maladie, mais nous pouvons l’aider à ne pas sombrer dans le désespoir, ce qui précipiterait les évènements dans le mauvais sens, à n’en pas douter. Dans un état de faiblesse générale, bien dormir (en ressentant moins d’angoisse), rêver encore, sourire, bien manger, se mettre en action, se projeter… toutes ces choses sont essentielles pour lutter au mieux contre cette saloperie qui vous ronge de l’intérieur.

GF-Pqnc.jpgJ’ajoute que notre cher ami, brave parmi les braves, s’est mis en tête après Guerre Civile Raciale – dont je suis en train d’achever la relecture avant impression – d’écrire un autre livre. Un roman, cette fois. Sombre et apocalyptique. L’histoire est simple, terrifiante, géniale. En le lisant, vous verrez que je dis vrai.


Voilà son dernier combat… celui qu’il tient à mener plus que tout. La création, la bataille des idées, la révolution des esprits !…


La dernière fois que nous avons discuté, il m’a dit qu’il avait lancé une « course contre la montre » pour achever cet opus à temps. L’expression veut tout dire.

Les mauvaises langues et tous ceux qui emploient leurs existences superflues à rendre la mienne désagréable, diront que je suis un éditeur machiavélique qui force son auteur agonisant à rendre sa copie avant le grand saut. Je le sais et me suis déjà préparé à ce genre de bassesses. Plus rien ne m’étonne.


Faye SOUHAITE achever son œuvre par ce roman, le plus radical et le plus important qu’il ait jamais pensé.


Pour l’encourager à maintenir le cap et réussir l’ultime mission qu’il s’est fixée, rendez-lui visite à l’hôpital entre 13 et 19h chaque jour, tant qu’il y est (jusque fin décembre, au moins) ou plus tard chez lui, près du Trocadero. Ceux qui souhaitent aller à son chevet n’ont qu’à m’envoyer un mail et je leur donnerai toutes les informations nécessaires – danielconversano@tutanota.com ou danielitoconversano@gmail.com !


Je l’ai vu pour ma part il y a 10 jours et compte y retourner dès que possible. Le hasard malheureux de la vie fait qu’après presque trois ans passé non-stop en France, je suis pour l’instant coincé à l’étranger, pour quelques mois, au moment de la liesse Gilets jaunes et de la maladie de Guillaume. Nous nous parlons toutefois souvent au téléphone et je compte le retrouver au début de l’année prochaine.

Il a besoin de nous, et il mérite notre aide. Sincèrement.
Les frères et les sœurs du réseau, c’est le moment de vous activer.

Pour aider et faire des visites à Guillaume Faye, m’écrire ici : danielconversano@tutanota.com


Là, je vous dirai tout !
Notre honneur s’appelle fidélité.

DANIEL CONVERSANO

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L’agenda caché en vue de la nouvelle provocation dans le détroit de Kertch

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L’agenda caché en vue de la nouvelle provocation dans le détroit de Kertch

par Peter Korzun

Ex: http://www.zeit-fragen.ch/fr

Le 25 novembre, trois navires militaires ukrainiens ont traversé de manière non autorisée les eaux territoriales russes. La gendarmerie maritime russe a pris des mesures pour les forcer à se conformer au règlement. Ce qu’ils ont refusé de faire. Il ne fait aucun doute que Kiev a délibérément envoyé ces navires pour provoquer la Russie. Tous les vaisseaux passant par cette voie navigable doivent contacter les autorités du port marin de Kertch, signaler leurs routes et destinations et recevoir la permission de naviguer. C’est une démarche très simple, mais le groupe de vaisseaux ukrainiens n’a pas informé la Russie de ses plans. Ils ont fait la sourde oreille aux injonctions d’arrêter leurs manœuvres dangereuses. Les vaisseaux ukrainiens ont ignoré avec insolence les demandes de quitter les eaux territoriales russes.


Kiev s’est empressée d’accuser Moscou «d’agression miliaire». L’incident a immédiatement fait les grands titres, et les dirigeants occidentaux ont pris la parole pour défendre l’Ukraine sans même offrir de détails sur ce qu’il s’est passé exactement ou ce qui a déclenché ce dangereux concours de circonstances. Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg n’a pas perdu une minute pour exprimer le «plein appui du bloc pour l’intégrité et la souveraineté territoriale de l’Ukraine, incluant la totalité de ses droits de navigation dans ses eaux territoriales, conformément à la loi». Le Canada, la Pologne, le Danemark ainsi que d’autres pays ont rapidement joint leur voix au chœur antirusse. Cela allait dans le sens de leur intérêt propre d’écarter autant les détails que toute tentative d’obtenir un aperçu des causes réelles de cet incident en particulier ou de la situation dans la mer d’Azov en général.


Le 26 novembre, le président Ukrainien Petro Porochenko a signé une motion imposant la loi martiale. Une fois approuvée par le Parlement, cette dernière sera en vigueur pendant au moins un mois. Après cette période, elle pourra être prolongée. En 2014, lorsque la Crimée a demandé via un referendum d’être intégrée à la Russie, le président ukrainien n’avait pas soulevé la question d’imposer la loi martiale. Il ne l’a pas fait non plus, en 2015, pendant la bataille de Debalsevo Bulge [à Donezk] au cœur de la lutte dans la partie orientale du pays. Le conflit actuel des républiques auto-proclamées ne l’a jamais poussé à envisager l’état d’urgence. Cependant, il a estimé que l’incident en mer était assez grave pour justifier l’imposition de la loi martiale, cela peu de temps avant les élections présidentielles – dont les sondages indiquent son peu de chances à gagner.


Ce geste limite les libertés civiles et donne un plus grand pouvoir aux institutions étatiques durant les élections prévues pour le 31 mars 2019, si elles ne sont pas reportées. En temps de loi martiale, les élections présidentielles, parlementaires et locales ainsi que les grèves, les manifestations, les rallyes et les démonstrations de masse sont interdits. L’incident en mer pourrait ne pas être l’unique provocation prévue. La situation à la frontière des républiques autoproclamées s’est mise à se détériorer au moment même où les rapports sur l’incident en mer ont commencé à affluer. Le soir du 26 novembre, de lourds bombardements de zones résidentielles dans l’est de l’Ukraine par les forces ukrainiennes ont été reportés. 

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Autre motif: la provocation a été mise en scène pour accélérer la procédure d’adhésion à l’OTAN. L’accord entre la Russie et l’Ukraine de 2003, selon lequel la mer d’Azov est considérée comme des eaux domestiques appartenant aux deux pays, pourrait être annulé. L’été passé, un projet de loi pouvant révoquer ce traité a été présenté au Parlement ukrainien (Rada). L’accord interdit à tout bâtiment de guerre d’entrer dans cette mer sans le consentement des deux nations. Si cet accord est démantelé, la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 prendra effet. Les eaux territoriales de la Russie et de l’Ukraine s’étendraient à 12 miles nautiques de leurs côtes respectives. L’intérieur de cette mer deviendrait des eaux internationales, ce qui permettrait aux vaisseaux de l’OTAN d’entrer dans la mer d’Azov sans restriction.


Kiev espère également une augmentation de l’aide militaire venant des pays de l’OTAN, ce qui lui permettrait de développer une flotte puissante et des défenses côtières. Elle voudrait qu’une mission d’observation internationale soit stationnée dans la mer d’Azov, probablement sous l’auspice de l’OSCE et avec la participation de forces navales au demeurant défavorables à la Russie. Une autre chose que le président ukrainien voudrait voir arriver, c’est l’annulation par le président des Etats-Unis, Trump, de sa rencontre avec le président russe Poutine lors du sommet du G20 en Argentine [ce qui a été fait].


Quel a été l’élément déclencheur des actions de Kiev? C’est le soutien de l’Occident. Le 25 octobre, le Parlement européen a adopté une résolution concernant la mer d’Azov pour exprimer son soutien à l’Ukraine. Le 19 novembre, le Haut représentant pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité de l’UE, Federica Mogherini, a déclaré que les ministres des Affaires étrangères de l’UE avaient discuté de prendre des «mesures ciblées» pertinentes contre la Russie à cause de la situation dans la mer d’Azov. Les Etats-Unis continuent d’étendre leur assistance militaire à l’Ukraine. Ils ont déjà une installation militaire à Otchakiv. Une fois que les frégates de la classe Oliver Hazard Perry arriveront en Ukraine, des instructeurs navals américains suivront. La présence américaine et les infrastructures militaires s’étendront graduellement. La Grande-Bretagne agit de même.


Le soutien de l’Occident encourage l’Ukraine à envenimer les tensions. La Cour constitutionnelle d’Ukraine vient d’approuver un amendement proclamant l’adhésion à l’OTAN et à l’UE comme objectif officiel de la politique étrangère. Si le Parlement approuve cet amendement, les Accords de Minsk deviendraient alors nuls et non avenus, parce que la Russie a initialement accepté de s’y conformer à condition que l’Ukraine demeure un Etat neutre.


Personne n’a besoin d’un tel accroissement des tensions dans une région avec une forte navigation. Toutes les nations maritimes veulent disposer de voies de navigation libres et protégées par la loi. Plus le soutien politique et militaire apporté à Kiev augmente, plus les chances qu’une étincelle mette le feu à la région de la mer d’Azov sont grandes. La responsabilité repose sur ceux qui incitent Kiev à attiser les tensions en vue de poursuivre leurs objectifs politiques.     •


Source: https://www.strategic-culture.org/news/2018/11/27/ukraine...  du 27/11/18

(Traduction Horizons et débats)

Gilets jaunes + immigration : le régime est “game over“ !

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Gilets jaunes + immigration : le régime est “game over“ !

par Antonin Campana

Ex: http://www.autochtonisme.com 

Pour comprendre la situation actuelle, il faut savoir que les enfants-rois ne supportent pas les frustrations et que Manu est représentatif d’une génération d’enfants-rois. Ajoutez à cela un quotient intellectuel qui lui a permis de ne jamais être en situation d’échec et vous comprendrez pourquoi le président se cache et tarde à s’adresser aux Français : Macron boude ! Les gens qu’il méprise lui ont donné une petite fessée, alors, peu habitué à ce qu’on résiste à ses caprices, l’enfant chéri croise les bras, tape du pied et boude. Ca lui passera.

Pour comprendre la psychologie du jeune Manu, il faut comprendre sa fermeture mentale. Manu est incapable d’accéder à ce qui n’est pas chiffres, calculs et courbes. Pour lui les taxes, les impôts et la quasi réduction en esclavage de la population sont justes et bonnes parce que rationnelles…. rationnelles selon les axiomes et les théorèmes que par imprégnation il tient pour vrais. Ces axiomes et théorèmes peuvent se résumer à la proposition suivante : la société idéale est une société ouverte aux marchandises, aux capitaux et aux hommes.

Manu est enfermé dans ce postulat. Or le mouvement des Gilets jaunes lui montre que ce postulat le mène à une impasse et que la société ouverte (l’open society à la Soros), dont il rêve est déjà « game over ». La raison de ce game over est très simple : c’est la France périphérique, déjà saignée par la mondialisation, qui supporte l’essentiel du coût de l’immigration. Cette France s’appauvrit pour que la société ouverte soit une réalité. Une grande partie des impôts et des taxes payés par cette France est engloutie dans les banlieues et ne lui profite pas, sous forme de services par exemple. On ferme les postes, les maternités ou les gares, on n’entretient plus les routes et les ponts pour injecter des sommes colossales dans une entreprise de vivre-tous-ensemble qui a déjà fait faillite. Donc Manu est coincé : s’il redonne à la France périphérique l’argent qui lui a été volé (en diminuant significativement impôts et taxes ou en améliorant significativement les services), alors les banlieues ne seront plus sous perfusion financière et, trop dépendantes de cette drogue, elles se révolteront ; mais s’il persévère dans la stratégie de spoliation de la France autochtone, alors c’est celle-ci qui tôt ou tard fera sécession. Game over dans tous les cas.

Voici rapidement, pour la réflexion des uns et des autres, quelques chiffres tirés du dernier ouvrage de Laurent Obertone ( La France interdite, La vérité sur l’immigration, Ring 2018). Tous ces chiffres sont « sourcés » (plus de 60 pages de références bibliographiques en fin d’ouvrage) :

  •  Coût de l’immigration clandestine : 4,6 milliards d’Euros par an ;
  • Coût de la politique d’asile (avant la crise des réfugiés !) : 2 milliards d’Euros par an
  • Coût des « étudiants » étrangers : 4 milliards d’euros par an
  • Coût de l’AME : 1 milliard d’Euros par an
  • Coût des « plans banlieue » : 80 milliards d’Euros par an
  • Coût de rénovation des Cités HLM : 5 milliards d’Euros par an
  • Coût des stages, contrats aidés, subventions aux associations : 3 milliards d’Euros par an
  • Coût de l’insécurité : 30 milliards d’Euros par an (234 milliards selon l’économiste Jacques Bichot)
  • Coût du terrorisme islamique : 22 milliards d’Euros par an, soit 1% du PIB selon l’économiste Charles Wyplosz.
  • Etc.

Les sommes en jeu sont énormes, sans même compter le coût du chômage des Allochtones, la scolarisation de leurs enfants ou les aides de toutes sortes qu’ils reçoivent (RSA, aide au logement, Allocations familiales, etc.).

Quelle solution ? Il n’y en a pas. Le régime-Système est arrivé au bout de ses contradictions. Le budget du pays n’est pas extensible et ira plutôt en diminuant. Il faut donc répartir les parts du gâteau. Si le régime diminue les sommes englouties par les banlieues pour les injecter dans la France périphérique, la paix sociale sera compromise, côté allochtone. Mais si le régime ne le fait pas, la paix sociale sera tout autant compromise… mais côté autochtone ! Ce que le régime-Système est en train de comprendre, c’est que l’exploitation économique des Autochtones en faveur des Allochtones, pour calmer la « sensibilité » de leurs quartiers, n’est plus possible. Cependant, il ne lui est pas possible non plus de ne pas acheter la paix sociale dans les banlieues. Le problème est insoluble.  Aux échecs, on dirait qu’Emmanuel Macron est mat.

Nous avons donc une situation politique avec trois acteurs majeurs : le régime, les Autochtones et les Allochtones. Jusqu’à présent les Autochtones se faisaient tranquillement exploiter au bénéfice des deux autres. L’entrée en jeu des Gilets jaunes est un électrochoc pour ce système d’exploitation. Celui-ci pensait durer éternellement, apparemment ce ne sera pas le cas. Du coup, le régime est pris en étau. Il va lui falloir arbitrer entre deux groupes distincts et opposés. Sous le poids d’intérêts économiques contradictoires, le vivre-tous-ensemble vient de révéler sa fracture profonde : c’est le grand enseignement des évènements récents.

Quelle que soit la tournure que prendront les choses dans les jours et les semaines qui viennent, l’existence d’un peuple autochtone devra être prise en compte par le régime. Le processus d’affirmation autochtone ne fait que commencer. Il va durer des semaines, des mois, sans doute des années. La guerre sociale autochtone sera parfois ouverte, parfois larvée. Il y aura des accalmies, des armistices peut-être, mais il n’y aura plus jamais la paix. Il faut donc se préparer à de fortes turbulences. Encore une fois, il revient aux Réfractaires d’organiser leur peuple et de le mettre en ordre de bataille. Les gens rentreront sans doute chez eux demain, la semaine prochaine ou dans un mois. Néanmoins, cette révolte a un sens historique : celui du grand retour de notre peuple. A nous d’en faire davantage qu’une révolte.

Antonin Campana

G. Feltin-Tracol/R. Steuckers: contre le monde moderne !

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