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lundi, 02 décembre 2019

Post-modernisme sociétal : enfer et damnation

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Post-modernisme sociétal : enfer et damnation

par Léon Camus

Ex: http://www.geopolintel.fr

C’est toujours la même chose, l’on cherche sempiternellement des explications pour justifier – comprendre dit-on – l’évidence, l’explicable en soi, chaque fois qu’un allumé (ou illuminé) surine allégrement des passants. Le 4 octobre 2019 ce sont des collègues de travail, mais d’autres fois ce sont des passants innocents… dans des transports en commun, ou des jeunes femmes attendant devant la gare St Charles à Marseille, des soldats en faction, un prêtre âgé officiant dans son église, bref n’importe qui, n’importe quand. Et toujours la même histoire et le même éteignoir. Le même sordide déni de réalité de la part de l’autorité publique. Affaire classée sans suite, direction l’hôpital psychiatrique d’où l’assassin ressortira au bout de six mois blanc comme neige, déclaré rétabli et ayant coupé aux Assises (certes une économie pour le budget de la Justice, que le citoyen lambada paiera néanmoins par un impôt de sang).

Les Romains jugeaient des actes bruts et non des intentions. Il est aussi vrai que nos lois, imprégnées de christianisme, distinguent avec plus de mansuétude l’acte fortuit, accidentel ou passionnel (perpétré sur le coup de la colère), par rapport au forfait mûri et prémédité. La question des circonstances atténuantes fut dès lors introduite à bon escient. Cela fut bel et bon mais une brèche était ouverte par laquelle s’engouffra à l’époque contemporaine, de façon catastrophique, toutes les dérives imaginables. Plus encore après l’avènement de ces lèpres de l’esprit que furent le marxisme, le freudisme puis le freudo-marxisme qui introduisirent après la lutte des classes, la guerre des races et des sexes jusqu’au pandémonium actuel avec pour conséquence peu visible - en accompagnement - la destruction de toute logique du réel qui s’est traduite notamment par la dislocation du droit.

Déchéance intellectuelle des pseudos élites

La déchéance intellectuelle de nos classes dirigeantes est affligeante au-delà de toute expression. Elle serait au fond plutôt comique si elle n’était à ce point tragique. On en veut pour exemple les propos du garde des Sceaux, l’échevelée Mme Nicole Belloubet, statuant que « ce n’est pas l’accouchement qui fait la filiation… [celle-ci étant] fondée sur un acte de volonté et un projet parental…[et] déconnectée de la vraisemblance biologique, pour les couples de femmes ». Cet éminent ministre devrait au demeurant nous dire ce que qu’elle entend par « vraisemblance idéologique  ». Il faut se reporter au débat sur la “procréation médicalement assistée” (et le duo d’anthologie Buzin-Belloubet [1]) pour bien prendre la mesure des lourdes pathologies mentales (sous forme de délires objectifs ou d’extravagants dénis de réalité) des débattants quant aux droits à l’insémination artificielle des transgenres.

Dans Byzance assiégée par Mehmet II en 1453, l’on débattait encore, dit-on du sexe des anges. Aujourd’hui, alors que nos usines chimiques brûlent à l’instar et à la suite de la cathédrale Notre-Dame de Paris, il n’est rien de plus urgent que de faire passer des lois bouleversant l’ordre social, créant des ruptures anthropologiques dont nous n’avons pas fini d’absorber (si tant faire se peut) les traumatisme et retombées de tous ordres. Au nom d’un soi-disant bonheur, ces gens s’acharnent à faire notre malheur car… si l’on touche un bout de la charpente, c’est à terme, tout l’édifice qui s’écroule1. C’est également la voie choisie par le piteux démagogue « Insoumis », Jean-Luc Mélenchon, crachant dans le sens du vent et voyant dans la PMA - “dans un discours vibrant relatif à la portée philosophique du texte” !? [2] - « une révolution du principe de la filiation qui proclame que le patriarcat est fini…Autrement dit : que propriété des hommes sur le corps des femmes ou sur celui de leurs enfants, qui a prévalu pendant des millénaires est terminé ». Bravo. Insistant lourdement sur le caractère « social et culturel de la filiation et non pas sur son caractère biologique »… « Oui c’est la fin du patriarcat. Des femmes mettront au monde des enfants sans l’autorisation des hommes. Pour ma part, je me suis toujours opposé à ce qu’on proclame d’une façon ou d’une autre une vérité biologique… Il n’y a pas de vérité biologique, il n’y a qu’une vérité sociale et culturelle ». Or si c’est M. Mélenchon qui le dit, c’est que cela doit être vrai, n’est-ce pas  [3] ?

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Avec et après la drogue (feu Jacques Chirac en fut un formidable exemple [4]), l’addiction sexuelle et la pornographie, le satanisme bcbg – très silencieusement présent hélas depuis des lustres - est aujourd’hui ouvertement revendiquée par Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les discriminations depuis mai 2017 (elle-même auteur de romans obscènes, prélude au début de sa rapide ascension politique avant d’être fondatrice du blog “Maman travaille” !). Ceci dans le magazine phare de la mode féminine « Elle », numéro sorti également ce 4 octobre. Or çà, si le satanisme s’invite subrepticement (mais de moins en moins discrètement ) à la remorque de l’écolâtrie en tant que religion dominante parmi les méchants apôtres du mondialisme, il sera/serait intéressant d’examiner le rôle que le dit satanisme peut y jouer comme rite d’admission, sa profession scellant, dans la transgression partagée, l’appartenance aux différents degrés d’initiation et aux grades correspondant de l’hyperclasse rectrice du destin de l’humanité.

Le terrorisme une fatalité  !

Au gouvernement, l’on s’est très hâtivement essayé à minimiser, à relativiser l’aimable tuerie préfectorale entre collègues. Une fois de plus les bards de service – Castaner entre autres - ont dû se déjuger en urgence parce qu’il a été rapidement impossible d’affirmer que le fonctionnaire de police, né à Fort de France, boucher d’occasion au couteau de céramique, était un déséquilibré… en dépit des dires de son épouse qui, recourant au plan de sortie convenu, s’était appliqué à le faire passer derechef pour schizophrène : « il m’a réveillée la nuit précédente parce qu’il entendait des voix » [5] !

La méchante combine et les gros mensonges gouvernementaux n’ont cependant pas tenu longtemps au vu des messages textuels échangés entre époux, complices dans la préméditation et l’action. D’ailleurs de qui se moque-t-on : habilité secret défense, l’homme était converti depuis une dizaine d’années (2008) et non depuis dix-huit mois comme l’ont seriné les médias et tout ce temps, collègues et services de sécurité internes n’y ont vu que du feu ! Ils seraient aujourd’hui très précisément 38 fonctionnaires ou assimilés présentant des risques sérieux de radicalisation, enkystés dans des services sensibles. N’est-ce pas 38 de trop ? Ne faudrait-il pas revoir alors, en priorité, la politique autoritairement volontariste de recrutement visant à créer une mixité obligée, raciale, ethnique, confessionnelle, notamment dans les administrations publiques avec passage facilité dans les filières d’accès aux grandes écoles et aux grands corps de l’État pour les individus issus de la diversité ? Cela au nom d’une prétendue discrimination positive, ce qu’annonçait le 17 décembre 2008 avec une certaine brutalité, le sieur Sarkozy dans son discours fondateur de Palaiseau « Égalité des chances et diversité » [6]. Au demeurant, la discrimination, qu’elle soit positive ou non, reste une discrimination en transgression absolu des principes constituants de la République, non ?

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On voit ce que cela donne dans nos services de police, dans l’armée (n’a-t-on pas parlé de mutinerie sur le porte-avions Charles de Gaulle ?). L’inculture étant à présent ce qu’elle est, et les cadres compétents de l’armée et de la haute administration ayant été envoyés prématurément au rencart (ou épurés comme en 2004 à l’occasion de l’Affaire dite “Pétrole contre nourriture” engagée à l’initiative du Trésor américain, laquelle permit d’éliminer la vieille garde du Quai d’Orsay et de laminer ce qui demeurait encore de la politique arabe de la France). D’abord certes en raison du renouvellement des générations, mais aussi par la modification des critères de sélection et de recrutement (diversité et correction politique obligent, à Sciences Po et à l’ENA), jusqu’à obtention de l’effet souhaité à savoir l’arasement de la mémoire institutionnelle et historique. État de fait qui a permis au président Macron de parler impunément de supposés crimes contre l’humanité perpétrés par la France en Algérie et ce sans que quiconque ait songé à rappeler que nombre d’officiers et de sous-officiers de l’Armée de libération nationale algérienne (ALN) avaient été formés par la France, avaient servi en Indochine où ils purent acquérir une science des armes qu’ils retournèrent ensuite contre la Métropole et les départements français d’Algérie. On ferait bien de s’en souvenir parce que nous sommes en train de reproduire la même criminelle erreur. Ce dont se fichent bien les adeptes dogmatiques ou laxistes (et leurs comparses, commensaux et acolytes), partisans du métissage à tout crin, de l’effacement des frontières et du grand remplacement à tous les échelons au sein des Services de l’État.

Demeure un point très noir : le dossier de la tuerie a été juridiquement ouvert sous la qualification « d’assassinats et tentatives d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Est-ce à dire que le tueur aurait pu ne pas agir de son seul chef ? Michaël Harpon était-il une taupe islamiste pouvant avoir transmis à des réseaux takfiristes certains fichiers ou bases de données de la DRPP ? Les Services étrangers et Interpol doivent être ravis… Voilà où conduit l’amour immodéré de la société plurielle et du brassage interculturel… mais aussi d’une haine à peine masquée pour la franchouillardise. Au total, les services de l’État sont désormais à l’image de la nation, c’est-à-dire en passe d’être dévorés par les conséquences mortifères d’idéologies férocement anti-nationales. Et conséquemment, infiltrés, noyautés par des activistes ennemis, lesquels, à l’arrivée, pas n’ont besoin d’être une multitude pour être d’une extrême nocivité.

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Bref, l’administration française (au même titre que ses homologues européennes), otage de la dogmatique officielle, est de cette façon peu à peu gangrenée par une politique devant se lire et s’analyser dans le contexte général d’une sournoise éviction des populations autochtones. Ce qu’il est convenu d’appeler le Grand remplacement, ceci au grand dam des Commissaires politiques et idéologiques qui sévissent sur tous les plateaux des grandes chaînes d’information (Cnews/BFM/LCI/FrandInfo/France24/EuroNews/etc.). Substitution de population que ceux-ci qualifient avec un mépris non dissimulé de « mythe » ou de « phantasme », nous expliquant benoîtement et doctement que le terrorisme n’est en fin de compte qu’une fatalité inhérente à la modernité et que nous devrions finalement faire avec.

Ces ténors de la doxa surinformés, si éclairés, n’ont de toute évidence pas dû prendre le métro depuis au moins une trentaine d’années, à qui il ne viendrait jamais à l’idée (tous n’étant pas absolument pervers que le monde a changé sous leurs pieds. Des gens qui devraient normalement être placés dans la catégorie des minus habens (voire des oligophrènes) parce qu’incapables de saisir que les frontières devraient être fermées de toute urgence à l’immigration légale (à commencer par le regroupement familial) et a fortiori illégales, frontières qui d’ailleurs n’eussent jamais dues être ouvertes… Quand s’achèvera le quinquennat en cours, ce sont quelque cinq millions de migrants qui seront entrés et se seront installés, en grand partie à la charge d’un pays pourtant en voie de désindustrialisation et de paupérisation rapide !

L’Éducation nationale, Lampedusa bis

La rentrée s’est bien passée ! Nos enseignants préparent la “France” de demain avant de se suicider [7] à l’instar de nos 51 policiers morts depuis janvier dernier et de nos paysans, un tous les deux ou trois jours. Cent femmes ont été tuées par leur conjoint ces neufs derniers mois. Toutefois, dans ce dernier cas, personne ne songe (ou ne réclame) que soit rendu public l’appartenance culturelle, confessionnelle, l’origine ethnique des meurtriers. Si par extraordinaire c’était le cas nous risquerions d’avoir de belles surprises. Mais cela n’arrivera pas, la divulgation de ce genre d’information tombe sous le coup de la loi (on voit bien ici que l’antiracisme est une forme aiguë d’antifrancisme). Ces jours-ci des vidéos circulaient donnant à voir de choquantes agressions dans des écoles de la République contre des maîtres. Ces actes se multiplient aujourd’hui à la vitesse grand V. On assassine (vendredi 4 octobre dans le Val d’Oise un adolescent est poignardé) et l’on rackette aux abords des établissements scolaires. … « Combien - d’enseignants - nous dit Claude Bourrinet [8] - ont-ils vu leur idéal brisé par la démagogie de pédagogues irresponsables, par une administration tatillonne et aveugle, par l’indifférence du système aux épreuves qu’ils subissent pour tenter de délivrer leur savoir à des populations de plus en plus déséquilibrées, déstabilisées par une sous-culture mortifère, hostiles à la culture, à l’effort intellectuel, au livre, au savoir scientifique, historique ? La peste de l’inculture agressive frappe tout le monde, y compris les enfants de souche. C’est une pandémie barbare, que les idéologues ne veulent pas voir, quand ils ne la cautionnent pas par des préceptes égalitaristes, laxistes et bienveillants, ineptes  ». 

Le 30 septembre, dans le Val d’Oise à Sarcelles, au lycée de la Tourelle, un jeune majeur âgé de 19 ans s’est attaqué avec une rare violence à son prof de gym après avoir refusé de retirer sa casquette, signe identitaire s’il en est. Il est complaisamment filmé par ses petits copains. La chose serait anecdotique si elle n’était parfaitement emblématique de l’état décomposition avancée de l’institution éducative… relais, s’il en est, de la pire politique anti-française. La comparution immédiate du voyou – quand même ! - nous a appris, que le dénommé Dio est arrivé clandestinement en France en 2013 ; qu’il a été condamné à huit mois de prison, dont quatre avec sursis et qu’il n’a, évidemment, jamais été expulsé. En un mot il s’agit d’une super chance pour la France… Autrement dit un parasite destiné à vivre ad vitam æternam au crochet de la vache à lait hexagonale. Pour mémoire, nos établissements publics, avec la complicité du ministère de l’Éducation nationale (et d’une nuée d’associations subventionnées), accueillent des milliers de sans papiers et qu’il est assez souvent recommandé aux enseignants de falsifier des résultats scolaires ou autres documents administratifs afin que « le jeune » ne rencontre pas de difficultés… avec pour contrepartie les graves problèmes de discipline et de sécurité que l’on déplore de nos jours. L’Éducation nationale, havre d’accueil pour les migrants est ainsi devenue une quasi zone de non-droit… avec la complicité de certains enseignants eux-mêmes… avant qu’éventuellement ils n’en deviennent eux-même les pitoyables victimes.

La Maison brûle

En temps de crise, la multiplication à l’infini des événements dramatiques ou tragiques, grave dans l’opinion l’idée que le pouvoir s’est engagé dans une mortelle impasse et qu’il s’avère incapable de gérer avec le minimum d’efficacité et de résultats, les effets négatifs (collatéraux) de ses errements. Un sentiment qui s’est manifesté très nettement avec l’affaire Lubrizol où la seule question qui mériterait une réponse aussi rapide que nette : pourquoi un tel sinistre s’est-il déclaré à proximité d’installations protégées par des dispositifs de sécurité optimaux ? Question qui continue à se poser en outre à propos de l’incendie de Notre-Dame et l’hallucinante vitesse de propagation du feu dans la charpente.

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Un arbre ne devant jamais cacher la totalité de la forêt, rappelons – nous y reviendrons – que le terrible sinistre rouannais, fait suite à une impressionnante série d’incendies, tout aussi gravissimes, ayant détruits des sites industriels de nature similaire… tels l’incendie du 3 juillet dernier sur le site classé « Seveso seuil haut » dans les Yvelines, au sein du périmètre de l’usine « Seine Aval » du Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP) implantée dans la plaine d’Achères. “Une installation stratégique, soit la plus grande station d’épuration des eaux usées d’Europe - s’étendant sur 600 ha, elle traite 60 % des eaux usées de 9 millions de Franciens [9] - anéantie en totalité par le feu et ce, à seulement trente kilomètres de la capitale. Il faudra entre trois et cinq ans pour la reconstruire, au prix, dans l’intervalle, d’une pollution gravissime de la Seine. » Qui en parle ? Ce site n’a en fait cessé d’enregistrer des sinistres de plus en plus graves depuis plusieurs années. Sa gestion est entachée par des dévoiements sans précédent en matière de marchés publics avec en arrière plan un théâtre de concussion et corruption ! Un désastre absolu, qui ne suscite qu’une fort inquiétante indifférence [10]. Cela reste bien entendu à inscrire au bilan de Mme Hidalgo, maire de Paris, intuitu personnæ, membre du conseil d’administration de la dite entreprise d’intérêt vital pour la capitale et sa région.

Léon Camus - 6 octobre 2019

Notes

[1Cf. facebook.com/ridiculeTV/ - Voir https://www.facebook.com/ridiculeTV...

[2lesinrocks.com26sep19

[3On en jugera à travers cette sotie déjà immédiatement envisageable, la réalité dépassant désormais l’imagination… « En terre d’Absurdie anoméenne (négation/abolition des lois issues de l’ordre naturel) après le vote sur la PMA, antichambre de la gestation pour autrui, quoique l’On clame à tout-va qu’il s’agirait en ce cas d’espèce d’un tabou, une limite intransgressible. La PMA serait une aubaine pour Charlotte (adoptée par un couple d’hommes mariés via cet autre formidable progrès égalitariste que fut le mariage pour tous) à l’heure de sa maturité sexuelle, cette heureuse enfant se trouvant titulaire d’un père adoptif Jean et d’une mère adoptive Pierre. Or grâce à l’œuvre immense du bon docteur Freud et de son émule Wilhelm Reich, elle se trouve, par la grâce de ces géants, dépourvue de toute inhibition, trouble ou culpabilité (soit la cohorte de névroses véhiculées par l’éducation chrétienne), quant à l’attirance ressentie pour l’un et pour l’autre des parents, légalement et respectivement père et mère quoique pourvus d’organes reproducteurs identiques. Il arriva ce qui devait arriver : Charlotte mit au jour un garçon de son père Jean (sans que l’on puisse évidemment parler d’inceste), puis une fille conçue avec sa mère adoptive, Pierre. Devinette, objet des débats policés Buzin/Belloubet : quel doit être le statut exact de la mère de Charlotte vis-à-vis de l’enfant conçu avec son mari, père d’icelle ? Au demeurant, la loi permettra aux enfants de Charlotte, s’il s’agit d’une fille et d’un garçon, de se marier ensemble ». Elle est pas belle la vie ?

[4Voir le témoignage accablant de Gérard Fauré « Dealer du tout Paris » octobre 2018.

[5Michaël Harpon, le bien nommé, 45 ans, employé depuis 20 ans au service informatique de la Direction du renseignement de la préfecture de police « a pété un plomb et a tué quatre collègues à l’arme blanche ». Converti à l’islam depuis 18 mois (en vérité depuis 2008), aux dires d’un psychiatre expert « en général, lorsqu’on a des gestes brusques d’une telle violence, ils ont extrêmement rares surviennent sous couvert de formes très particulières de schizophrénie ». Et comme il est devenu impossible de gommer la dimension confessionnelle de ce passage à l’acte, on la met à « en parts égales avec la psychopathologie de la personne ». Nul ne parle évidemment de fanatisme religieux, une notion trop concrète et pas assez scientifique.

[6Seule la version audio est fidèle, la transcription écrite officielle ayant éliminé les passages où le président parle de conduire cette politique par la contrainte. Extrait : https://www.youtube.com/watch?v=1XI...

[7Christine Renon, directrice de l’école maternelle Méhul de la ville de Pantin, dans l’académie de Créteil, parvenu au bout de l’épuisement moral a été retrouvé morte le 24 septembre 2019. Le même jour, Frédéric Boulé, professeur au lycée international de Valbonne dans les Alpes-Maritimes, en finissait également avec la géhenne qu’est devenue l’Éducation nationale tombées aux mains de soi-disant pédagogues confits en idéologie mortifère.

[8bdvoltaire.fr5oct10

[9Les Franciens, habitants de la Francie, sont ce que l’on nomme aujourd’hui assez sottement les Franciliens.

[10cf.MarcLaimé/mondediplo.net27sep19

 

5 décembre «  Le  » choc  ?

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5 décembre «  Le  » choc  ?

Léon Camus

Ex: http://www.geopolintel.fr

L’Élysée se barricade à l’approche de la tornade sociale annoncée pour le 5 décembre, coup d’envoi d’une contestation XL (extra large). Les conseillers de M. Macron font grise mine sous les ors des lambris pâlissant dans le crépuscule présidentiel, cela sent «  La chute  »  ! Eh oui, nous sommes loin de la bacchanale trans de la fête de la Musique du 21 juin 2018. L’heure n’est plus à la joie mais à la pétoche. Maintenant le président branché serre les fesses, plaignons-le  ! À tel point qu’il prévoit d’annuler ou d’écourter ses déplacements à l’étranger, à telle enseigne qu’il ne se rendra pas en Espagne en décembre pour la conférence climatique mondiale dite COP 25… Mais il ne manquera pas  d’assister à Jérusalem en janvier prochain, nonobstant le chaos politique régnant en Eretz Israël, aux côtés d’une poignée de dirigeants – parmi lesquels Vladimir Poutine, mais aussi les présidents fantoches allemand, italien, autrichien Frank-Walter Steinmeier, Sergio Mattarella et Alexander Van der Bellen aux côtés d’esquisses de rois, celui d’Espagne et de Belgique – à la commémoration de l’holocauste, en principe prévue pour être « le plus grand rassemblement de l’histoire consacré à la lutte contre l’antisémitisme ». Bon sang ne saurait mentir  ! Et puis les dieux modernes ont soif et M. Macron sait où est son devoir…
La teuf semble (enfin) finie  !

My kingdom for a horse

Mon royaume pour un cheval… la République en Marche est à bout de souffle et à bout de faux fuyants. Le Grand débat du premier semestre 2019 et ses interminables monologues, n’a pas vraiment eu le retentissement ou l’effet désiré. N’ont été convaincus que ceux qui avaient a priori envie de l’être, en témoigne le 102e Congrès des Maires de France porte de Versailles devant lequel le président Macron est venu faire la danse du ventre mais dont le discours de clôture, le 23 novembre, imprégné de pathos, en a écœuré plus d’un. Promettant une fois de plus de réformer en profondeur la fiscalité locale et d’aboutir à la suppression progressive de la taxe d’habitation pour 80 % des Français - ce qui sera un cruel manque à gagner pour nombre de collectivités territoriales - M. Macron n’a fait que se paraphraser sans vraiment se rendre compte qu’il conduit les territoires au bord de la rupture. Ne se sentant ni écoutés, et encore moins entendus, beaucoup de maires ont d’ailleurs boycotté cette très inutile et assez coûteuse grand messe (500 € par tête de pipe). De même que près de la moitié d’entre les 35 498 maires (dénombrement au 1er janvier 2017) hésitent encore ou renoncent à se représenter aux prochaines élections municipales. Faut-il préciser qu’à ce stade le divorce entre les territoires et le pouvoir central devient une réalité palpable ? Disons-le carrément la France profonde, celle de la province et des terroirs, est volontairement oubliée, autrement dit sacrifiée. Elle n’intéresse pas le gratin urbain, elle ne rapporte rien hors de certains secteurs comme l’agro-industrie… 

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Entre 2000 et 2016, un quart des exploitations agricoles hexagonales a disparu et aujourd’hui, un quart des chefs d’exploitation est âgé de plus de 60 ans, le désert français est ainsi condamné à progresser toujours davantage chaque année. Pas étonnant dans ces conditions que les meilleures terres et les vignobles prestigieux sont de plus en plus souvent acquis par des multinationales étrangères, chinoises, nippones ou coréennes. La France des grandes périphéries est véritablement hors courant pour être devenue au mieux une sorte de variable d’ajustement et/ou une vaste jachère postindustrielle. Mais aussi… un authentique gisement de mégas revenus fiscaux au regard des juteuses taxes qui en sont extraites  ; notamment vu l’importance de sa consommation en hydrocarbures divers (essence/gazoil/fuel domestique) proportionnelle à la dispersion spatiale et à l’éloignement des infrastructures et des services.

En attendant la déroute finale, le pouvoir, impuissant à gérer la casse sociale qu’il a délibérément laissée se développer (effet de la mondialisation de l’économie, associée au processus de fédéralisation engagé au sein de l’Union européenne et à l’intégration euro-atlantique en cours via, par exemple, le Traité de libre-échange transatlantique – ne sait plus sur quel pied danser face à cette France périphérique et rurale qui se sent totalement abandonnée. La Fronde des Gilets Jaunes n’aura pas été de ce point de vue – et de loin - un simple feu de paille mais, en toute logique, doit ou devrait se réembraser à la première occasion, pendant ou après le 5 décembre prochain, conjointement ou indépendamment des mouvements sociaux orchestrés par des organisations syndicales en perte de vitesse mais ayant au demeurant - peu pou prou - partie liée avec le pouvoir macronien.

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Les syndicats  : courroie de transmission d’un pouvoir apatride

Remarquons au passage, cette drôle d’alliance paradoxalement contre nature entre ce qui fut naguère l’essence de la Gauche, l’internationalisme prolétarien qui, jetant bas le masque, se révèle être ce qu’il a toujours été un cosmopolitisme débridé. La République en Marche n’est que la mise en pratique du grand métissage fusionnel dans le creuset de la termitière universelle, le but ultime de la Révolution léniniste… lequel se contrefichait du prolétariat russe (amplement massacré et déporté) ne visant que la révolution mondiale (conception attribuée à tort au seul Trotski) et rien d’autre. Bref le grand rêve messianique de la Jérusalem terrestre (en réalité le bagne pour tous parce qu’il ne saurait y avoir de construction du socialisme sans réduction générale au statut d’esclave) se trouve tout entier contenu dans le discours de Sarkozy à l’école polytechnique de Palaiseau le 17 décembre 2008 et ses menaçantes envolées lyriques relatives au métissage obligatoire sous la férule de l’État  : … Mesdames et Messieurs les ministres, Mesdames et Messieurs, La France ne serait pas la France sans la passion de la République, de ses valeurs et de ses principes. La France ne serait pas la France sans la passion de la liberté, de l’égalité et de la fraternité qui est le propre de la République… Et du «  métissage qui n’est désormais plus un choix mais une obligation  » à laquelle il peut plus être question de se dérober. Lors de la campagne présidentielle de 2012 le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (faux-nez de la Ligue communiste révolutionnaire), Philippe Poutou (et pitre utile), confronté à des journalistes facétieux (une fois n’est pas coutume) qui lui faisaient remarquer à quel point son programme de disparition des frontières ressemblait furieusement à celui de Wall Street. Interloqué celui-ci ne sut que répondre « moi ce que je veux, c’est la liberté  ».

À propos de cette Gauche syndicale déliquescente, émanation du Parti communiste, rappelons qu’en mai 2017, le Secrétaire général de la Confédération générale du Travail (CGT), Philippe Martinez souhaitait que «  Macron fasse le score le plus haut possible  » [lemonde.fr5mai17]. Mais, forcée de constater la dynamique engendrée par le mouvement des Gilets Jaunes, la centrale syndicale tentait rapidement de réinvestir la vague déferlant depuis le 17 novembre après l’avoir dénoncée début octobre comme un mouvement d’extrême droite reprenant en cela la rhétorique gouvernementale. Sous la pression de sa base, la direction syndicale revenait sur sa position (alignée sur celle du ministère de l’Intérieur), prenait le train de la contestation en marche et diffusait le 27 novembre un tract visant explicitement à récupérer la colère populaire à son profit… et par voie de conséquence, en sous-main, subrepticement, au bénéfice d’un macronisme expression de la nouvelle gauche cosmopolitiste, déracinée, apatride, ultra libérale-libertaire. Dans ce cas récupération est assimilable à neutralisation  : retenons cette manœuvre utile à sauver un peu de l’audience perdu (un reliquat de part du marché syndical) par les organisations professionnelles de Gauche et à servir paravent de protection (désamorçage et canalisation de la colère) au pouvoir. Bref, comprenons que les syndicats sont des éléments intrinsèques, des rouages, du système, ils aident et participent à son maintien, sa stabilité et à sa consolidation.

Un morceau d’anthologie  : «  Le mouvement des GJ exprime depuis le 17 novembre dernier, le ras-le-bol d’un peuple qui n’en peut plus d’être taxé, humilié, exploité, méprisé par un pouvoir toujours plus distant de sa réalité… Comme vous, nous vivons dans un monde que nous n’avons pas choisi, où celles et ceux qui luttent subissent au quotidien la propagande gouvernementale, la répression policière, l’utilisation politique des “casseurs”, les mensonges des médias… Beaucoup d’entre nous ont partagé vos mobilisations, gilets au coude à coude, même si nos “gilets” sont “rouges”… Notre objectif commun est de redonner le plus rapidement possible le pouvoir de décision au peuple, par le peuple, pour le peuple. Un pouvoir qui lui revient pleinement de droit  » [syndicollectif.fr/cgt-appel-aux-gilets-jaunes27nov2018].

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Ici, la dénonciation des «  casseurs  » ne manque pas de sel, sachant, que la CGT, utilisent à l’occasion les Antifas pour faire interdire de parole telle ou telle personnalité invitée à s’exprimer dans des cercles militants… n’hésitant pas, par le biais de ses nervis, à menacer ceux qui oseraient mettre à disposition des lieux de réunion. La boucle est – provisoirement – bouclée  : il n’existe pas de solution de continuité entre le pouvoir, la gauche et l’extrême gauche violente si utile à déconsidérer les GJ et à tarir leurs rassemblements. À l’heure actuelle, les discussions ne vont-elles pas bon train pour réunir les lambeaux épars des verts, socialo-communistes et des modérés, afin de redistribuer le gâteau territorial entre les différentes factions résiduelles de la Gauche et du Centre. Les marchandages électoraux sont déjà et seront intenses pour le plus grand accomplissement de la démocratie participative, n’est-ce pas  ?

Black blocs et Antifas nervis et supplétifs

Il faut insister sur l’extrême habileté (et l’efficacité) avec lesquelles le pouvoir est parvenu à casser les GJ, à les conduire à l’épuisement ou apparemment, à la fin du printemps dernier, à la quasi extinction. Effectuons un récapitulatif sommaire des méthodes employées … Dans les rassemblements, plutôt que de repousser les manifestants vers des issues de sortie comme cela doit se faire pour éviter les incidents, la technique vicieuse de la nasse (bouclage) a été systématiquement utilisée avec en sus, gazage surabondant, tirs de grenades offensives dites de désencerclement, matraquages, le tout combiné avec l’usage non restrictif de balles de caoutchouc… en fait, avec des munitions non initialement prévues par les lanceurs, qui se sont révélées très vulnérantes. Une répression à fort coût collatéral, mais à cause de cela à fort impact psychologique et particulièrement dissuasive  : manifester son rejet de la politique gouvernementale vaut-il de perdre un œil ou une main, d’avoir la mâchoire fracassée, les côtes enfoncées  ?

Chacun a pu voir cette stratégie encore à l’œuvre à Paris, place d’Italie, à l’occasion du 53e Acte, le samedi 16 novembre, jour anniversaire de l’Insurrection civique 6 commencé à l’automne 2018. Une nouvelle victime d’un tir de balle de défense - un journaliste indépendant - fut atteinte au visage. Comment ne pas penser que ces tirs sont intentionnellement destinés à blesser et à mutiler  ? Qu’ils sont en l’occurrence un moyen singulièrement odieux de dissuader les citoyens de faire entendre leur ressenti face à une insupportable mal-gouvernance  ? Noyée sous les fumées des incendies de poubelles et les gaz lacrymogènes, au milieu des véhicules retournés et en flammes, des abribus saccagés, le monument dédié au maréchal Juin vandalisé et partiellement détruit, la place présente dès la fin de matinée le charmant spectacle du chaos le plus achevé… Devant ces « violences et exactions », en début d’après-midi, la préfecture de police décide d’annuler la manifestation pourtant licite au moment précis où elle devait quitter la place d’Italie. Pontifiant, le préfet Didier Lallement7 déclarait  : « cette manifestation rassemblait des individus ne défendant pas une cause, mais procédaient à des destructions… et à des attaques systématiques contre les forces de sécurité et contre les pompiers  ». Mais qui s’est montré incapable de filtrer l’accès à ce point de rassemblement  ? Qui a autorisé cette concentration en un lieu encombré de chantiers (quelques uns parmi les 7000 ouverts par la mairesse de Paris, Mme Hidalgo, travaux publics qui défigurent la capitale et y rendent la circulation impossible) et des matériels afférents  ? Du pain béni pour les casseurs qui purent trouver sur place, à domicile, tous les projectiles et les combustibles propices à leur chienlit et à leurs violences. Alors si les autorités ne sont pas seulement laxistes, elles sont a fortiori complices.

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À la panoplie réputée sublétale des moyens physiques de répression, est venu s’ajouter le recours à des instruments juridiques aussi spécieux que discutables  : participer c’est se rendre complice des vols et des exactions commis en marge de manifestations par les casseurs… un terme générique qui évite de désigner nommément les Antifas et les Black blocs, ces supplétifs avons-nous dit, des forces de l’ordre, jamais arrêtés ni déférés devant u tribunal de flagrant délit, mais au contraire toujours laissés la bride sur le cou sous l’œil de caméras complaisantes. Facile ensuite de brouiller l’image des GJ, apolitiques et pacifiques au départ, qui, associés (ou amalgamés) aux actes juridiquement répréhensibles et moralement condamnables de ces bandes de nervis - au service évident de la place Beauvau - se voient durement discrédités. Dans le même ordre d’idée, le recours aux brigades anticriminalité [Bac], non formées pour les opération de maintien de l’ordre (et dont les personnels ont parfois la même allure - à s’y méprendre  : dégaine identique type caillera – que les bandes de casseurs), s’est avéré contre les GJ d’une certaine efficacité en contribuant à discréditer et à déconsidérer le mouvement auprès de la partie de la population la moins concernée ou la moins politisée.

Aucun doute n’est à présent plus envisageable  : les Black blocks – répertoriés, fichés, suivis, noyautés et infiltrés à satiété - sont et ne sont que des auxiliaires de police utiles voire indispensables à la survie du pouvoir républicain dans ce qu’il a de plus exécrable, par conséquent, protégés et intouchables. Déplorons que certains policiers et gendarmes, mal rémunérés, mal récompensés et bien peu considérés, pourtant sans doute parfaitement conscients de cette situation, de ces manipulations et des coups tordus qui en résultent, continuent à obéir passivement, préférant à l’occasion le suicide (pour des causes jamais publiées) à la désobéissance… Quoique le droit de refuser de suivre un ordre immoral soit reconnu par la loi  ! Il s’agirait en outre de connaître les «  règles d’engagement  » édictées par le sommet de la pyramide administrative. Qui décide et de quelles façons sont-elles interprétées aux différents échelons de la hiérarchie policière et par qui  ? Depuis 1972, de nouvelles dispositions réglementaires priveraient en principe les auteurs (ou les complices) d’une action contraire aux lois et coutumes de guerre, de faits délictueux ou criminels la faculté de s’abriter derrière l’ordre reçu si celui-ci apparaissait comme illégal. Les forces de sécurité publique devraient à ce titre se rendre à l’évidence qu’elles ne protègent ni la population, ni l’ordre (soi-disant) républicain, mais essentiellement la canaille des palais nationaux (fidéicommis de la haute finance) et une classe dirigeante grassement prébendière, ceci avec l’aide d’une anarcho-racaille… u rôle naguère dévolu à la populace des bas-fonds, le prolétariat en haillons, le lumpenprolétariat de Karl Marx  !

La République gère fort mal mais se défend à merveille

Les liens entre les casseurs, l’État et la Gauche néo-communiste met donc en évidence ou souligne une collusion à peine occultée entre le pouvoir, des groupes activistes et violents et des organisations politiques et syndicales chargées de récupérer le mouvement, de le canaliser pour mieux le désamorcer… en un mot pour mieux le faire rentrer dans le jeu de dupe du syndicalisme compradore. La soi-disant opposition de Gauche n’étant, vue sous cet angle, qu’une composante du système, un rouage parmi d’autres du mécanisme politique systémique, c’est-à-dire dont toutes les composantes – même et surtout oppositionnelles – concourent à la pérennité de l’ensemble… nous invitons sur ce point le lecteur à méditer le chef d’œuvre de George Orwell «  1984  »  !

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Le rejet général des violences de la part de l’opinion publique, concernant en premier lieu les atteintes perpétrées contre des symboles de la Nation tels le musée de l’Arc-de-Triomphe ou dernièrement, le monument du maréchal Juin, tout comme les incendies de commerces, de banques, suscite sans équivoque une réprobation aussi intense que spontanée. Déjà parce que ces comportements sont dissonants par rapport à l’expression d’un mécontentement populaire - certes profond - mais toutefois, dans sa vocation vécue, non encore insurrectionnel. En raison également de l’imprégnation des foules par le préjugé idéologique démocratique, selon lequel la pression populaire de la rue serait susceptible de faire avancer les choses et même de les transformer… même si les récents «  Printemps arabes  », leurs échecs patents ou bien d’autres événements en cours à travers le monde, montrent la vacuité d’une telle illusion.

Instinct de conservation, Gouvernance mondiale et Europe réelle

Pour ne pas conclure, la bonne gestion policière du mouvement grâce à une répression ne laissant aucune place aux états d’âme, laquelle se complète par un épais faisceau de techniques manipulatoires des GJ eux-mêmes et de l’opinion en général, démontre à l’envi - s’il en était encore besoin - la nature machiavélienne pour ne pas dire perverse d’un pouvoir qui, à défaut d’être apte à gérer intelligemment le pays dans l’intérêt de tous, met toutes ses capacités et ses forces à le mettre au pas. Constat qui doit tempérer nos espoirs immédiats (ou notre optimisme) et nous convier à toujours plus de réalisme et de détermination…

Là, dans ce iatus interne au système, pourrait néanmoins se trouver la pierre de touche du mouvement populaire face à un pouvoir incapable de surmonter la contradiction «  essentielle  » d’un pouvoir réduit à quadriller le territoire national dans l’obligation qu’il est de soumettre le pays réel pour mieux le faire entrer dans le moule de la mondialisation (à ne pas confondre avec une modernisation servant de prétexte). Concrètement l’État – lequel fait preuve d’une consternante absence d’imagination quant aux voies et moyens utiles à la liquidation en douceur de la Nation8 - s’évertue à employer mécaniquement des politiques d’austérité draconiennes (sous couvert de cahier des charges, de livre de recettes, de procédures sèchement comptables), sans le dire ouvertement et sans y parvenir vraiment (tel le nécessaire dégraissage des effectifs pléthoriques de l’état  : 5.666.000 fonctionnaires et assimilés au 31 déc. 2017)… on rabote sur tout mais sans finesse, ni véritable discernement. On travaille à la hache et à la louche  !

Nos gouvernants s’occupent d’abord du service de la dette (cette dernière atteint 100% du Pib  ; soit environ 2231,7 mds d’euros  ; même si aujourd’hui – pour le moment - les taux d’intérêts sont asymptotiques à zéro), mais jamais de son remboursement. Le refinancement se faisant chaque année par de nouveaux emprunts sur les marchés internationaux ce qui revient à creuser sans fin et abyssalement le déficit public. Tout ceci afin de se plier au dogme ultra libéral de l’effacement des frontières et du laisser faire laisser passer, de la main invisible et une concurrence pure et parfaite… Fumées opiacées de l’Utopie toujours meurtrière  !

La Révolution française étant ontologiquement - dans son être intime - une révolution libérale, M. Macron, en digne héritier et continuateur, va au bout de cette logique démentielle. Retenons pour finir que l’idéologie ultra libérale (celle de l’École de Chicago et du Nobel Milton Friedman) a opéré depuis longtemps sa jonction avec l’école freudo-marxiste dite de Francfort… Or c’est bien la convergence de ces deux courants de pensée révolutionnaires qui nous conduit à l’écroulement sociétal, politique, moral et spirituel que nous connaissons à présent. Toutefois, l’arbre ne devant pas cacher la forêt, comprenons que ce qui est en cause n’est ni plus ni moins que le projet messianique de disparition des peuples et des nations en tant que communautés organiques relativement homogènes aux plans ethnique, confessionnel, historique et culturel au profit de la termitières ou du mouvement brownien des monades leibniziennes.

Et c’est bien ce contre quoi, consciemment/inconsciemment, intuitivement, se sont dressés les GJ dont la «  colère  » n’exprime - plus ou moins - que le refus de mourir, en un mot une authentique manifestation de l’instinct de conservation… Raison pour laquelle, quelque soit la forme que cette insurrection civique prendra, les GJ ne sont pas morts et ne sont certainement pas prêts de s’effacer du paysage. Même s’il paraît à première vue, aux yeux de nos pseudo élites déracinées et nomades (elles prennent l’avion comme la France profonde prend sa voiture pour aller acheter son pain… ce qui est d’ailleurs à déplorer) plus facile de diriger un magma humain (ou une mosaïque constituée d’éléments étrangers les uns aux autres, culturellement, confessionnellement, ethniquement) qu’une communauté pensant et réagissant majoritairement à l’unisson.

Au demeurant ne nous serine-t-on pas tous les jours que Dieu fait, que le nationalisme c’est la guerre, tout comme l’Union fédérale européenne serait «  La paix  »  ! Tout comme pour le sieur Attali «  le souverainisme, c’est la haine, le racisme   » et même – fallait-il l’oser  ? - «  de l’antisémitisme   »… Première et apparemment unique préoccupation de nos élites  ! Diviser pour régner est devenu aujourd’hui une devise et une règle universelle, la gouvernance par le chaos sociétal… La théorie du genre, la guerre des sexes, l’islamophilie et la haine de soi, l’ethnomasochisme et au bout la confusion universelle. Comprenons alors l’insurmontable contradiction à laquelle se trouvent confrontés les larbins du mondialisme anoméen, anarcho-libéral, qui doivent à la fois conduire cette Grande transformation et procéder dans l’urgence des agendas planétariens, à la dissolution des États-Nations et à la destruction des peuples nés dans la matrice des temps historiques.

Cruelle contradiction que M. Macron essaie vainement ces derniers jours de dépasser en nous bassinant et en tentant de nous endormir avec de quotas d’immigration sachant que ce sont de quatre à cinq cent mille étrangers qui s’installent durablement chaque année en France. Reste que le brassage des peuples (principalement avec l’Afrique dont un scientisme dévoyé nous ressasse chaque jour qu’elle serait le berceau de l’humanité), est une priorité et un impératif auquel les dirigeants européens ne saurait déroger… Avant que l’Europe réelle ne s’aperçoive (ou ne prenne conscience) que si elle décidait d’exister en tant que puissance organisée (sous forme d’une confédération par exemple), elle serait la première économie planétaire… et le reste avec  !

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À la fin de l’été, au début de l’automne nous avons vu se succéder une multitude de mouvements revendicatifs catégoriels  : hospitaliers urgentistes, policiers (le 2 octobre la veille de l’attentat à la préfecture de police de Paris, ce qui a, en raison de l’émotion suscitée, a soufflé comme un bougie l’extraordinaire manifestation policière de la veille  ; nous ne ferons pas plus ample commentaire sur la succession nécessairement fortuite de ces deux événements  !). Puis l’on a vu défiler les professions libérales – avocats, médecins – décidés à sauver leurs caisses de retraite autonomes (et autofinancées), ainsi que les pompiers matraqués et gazés comme jamais les Blacks blocs ne le furent. Enfin la manifestation transcourant (plusieurs centaines de milliers de personnes passées sous silence et méprisées par la presse) contre la Loi sur la bioéthique (PMA ouvrant évidemment la voie à la GPA en dépit des mensonges éhontés de ses promoteurs) agrémentée des arguties et démonstrations grotesques développées par le duo de choc Buzin-Belloubet, respectivement ministre de la Santé et garde des Sceaux. La liste des protestations est bien loin d’être close et nous verrons ce qu’il en est le 5 décembre car tout laisse à penser que de nouvelles éruptions de mécontentement et de ressentiment sont à prévoir et à très court terme… Au final, malgré toute son habileté à manier le verbiage et à rouler les gogos dans la farine, la question se pose désormais de savoir si, réellement, M. Macron parviendra bien au bout de son mandat. Pari tenu  ?

24 novembre 2019

 

Jérôme Sainte-Marie sur le thème “Macron, le bloc bourgeois et les Gilets jaunes”

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Jérôme Sainte-Marie sur le thème “Macron, le bloc bourgeois et les Gilets jaunes”

 
Mercredi 9 janvier, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Jérôme Sainte-Marie sur le thème “Macron, le bloc bourgeois et les Gilets jaunes”. Diplômé de l’Institut d’Études politiques de Paris, politologue, spécialiste des études d’opinion, Jérôme SAINTE-MARIE préside la société d’études et de conseil Polling Vox.
 
Il a notamment publié « Le nouvel ordre démocratique » aux éditions du Moment en 2015. Au lendemain de l’élection présidentielle de 2017, Jérôme Sainte-Marie avait expliqué que le clivage droite-gauche s’estompait au profit d’un affrontement entre « libéralisme élitaire » et « souverainisme populaire » dont les Français avait de plus en plus nettement conscience et qui pourrait conduire à de très fortes tensions si un programme ultralibéral était appliqué.
 
Comment analyser aujourd’hui “Macron et le bloc bourgeois face à la révolte des Gilets jaunes ?”
 

Thomas Ferrier: une interprétation audacieuse du fascisme

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Thomas Ferrier: une interprétation audacieuse du fascisme

par Georges FELTIN-TRACOL

Patron du « Libre-Journal des Européens » un mardi sur quatre en semaine C de 21 h 30 à 23 h 00 à Radio Courtoisie, président – fondateur du Parti des Européens et animateur engagé sur YouTube, Thomas Ferrier étudie l’histoire du fascisme en Europe dans un ouvrage dense sur le fond et succinct (un peu trop ?) sur la forme.

Ferrier-209x300.jpgIl intègre sous ce terme l’ensemble des mouvements politiques européennes entre 1918 et 1945, y compris le national-socialisme allemand. Il complète son (assez) courte étude par trois annexes sur les relations entre le paganisme et le national-socialisme, les symboles fascistes et le mésusage par l’hitlérisme du mot « Aryen ». Ainsi Thomas Ferrier observe-t-il que le fascisme « idéal » se manifeste en une profusion de fascismes historiques, car « ce qui modifie le fascisme idéal en un fascisme historique, c’est le contexte politique et le contexte national (p. 91) ».

Au-delà du socialisme

L’auteur apporte cependant un éclairage aujourd’hui largement occulté : « Le fascisme puise ses racines dans la tradition européenne, et a été l’aboutissement sous la forme d’une synthèse nouvelle de nombreux thèmes antérieurs (pp. 5 – 6). » Au risque de choquer une opinion publique moutonnière, il est patent que « la triade Machiavel – Voltaire – Nietzsche est un des fondements idéologiques du fascisme (p. 35) ». Il ajoute même que « le fascisme est un des héritiers de la Révolution française de 1789 (p. 29) ». Syncope générale au Grand Orient de France et chez Vincent Peillon !

De ce constat fort peu historiquement correct, il s’interroge sur la complexité originelle du national-socialisme allemand. Celui d’Adolf Hitler qui dirigea l’Allemagne une douzaine d’années associait un pangermanisme dément, un antisémitisme forcené et une slavophobie exacerbée. Héritier indirect des socialistes révolutionnaires français Auguste Chirac, Alphonse Toussenel et de Benoît Malon, « l’antisémitisme fasciste est essentiellement issue de la gauche, mais de celle du XIXe siècle (p. 19) ».

Thomas Ferrier avance par exemple que « le national-socialisme d’Hitler est un authentique mouvement socialiste et de gauche mais qui, pour des raisons politiques, a laissé partiellement son programme en suspens en attendant de pouvoir l’imposer intégralement (p. 73) ». Les premiers mois de l’après-Première Guerre mondiale demeurent d’ailleurs assez obscurs pour Adolf Hitler. Avant d’être retourné (ou de changer de camp au bon moment) et de devenir un officier de renseignement politique, le futur Führer « semble bien avoir brièvement fait partie de la SPD, la social-démocratie allemande, dans sa frange la plus révolutionnaire, proche de la USPD [NDLR – EM : les socialistes indépendants à l’origine du mouvement spartakiste]. En effet, il était selon toute vraisemblance garde rouge à Munich en 1918 et il aurait même assisté aux funérailles du dirigeant socialiste Kurt Eisner (p. 71) ».

Cette information renforce le parallélisme entre Adolf Hitler et Benito Mussolini dans leur formation initiale socialiste-révolutionnaire. Thomas Ferrier assume que sa « grille de lecture […] consiste à prendre au sérieux la dimension socialiste du fascisme (p. 5) ». « En tant que socialisme communautaire, le fascisme met l’accent sur l’intérêt général en même temps que sur l’identité propre à cette communauté (p. 25). » Joue ici la polysémie du vocable « communauté ». Le fascisme s’inscrit dans trois catégories de communautés éventuellement rivales : l’État, la race ou bien la priorité accordée à la question sociale, ce qui se traduit par le syndicalisme national. Toutefois, hors du fait national-syndicaliste, le fascisme demeure « également un nationalisme mais révolutionnaire (p. 14) ».

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Thomas Ferrier évoque par conséquent un socialisme national idéal articulé autour d’un socialisme non marxiste et non collectiviste, d’un nationalisme ethnique revendiqué, d’une conception « res-publicaine » des institutions publiques, d’une démocratie autoritaire, directe et organique, de l’écologie radicale et d’une spiritualité païenne – polythéiste. Présenté ainsi, le socialisme national ou « le fascisme se distingue profondément de l’extrême droite. Celle-ci est cléricale, chauvine, réactionnaire et monarchiste, et s’oppose au nationalisme ethnique (p. 23) ». Pour preuve, le renversement du Duce en juillet 1943 par le Grand Conseil du fascisme avec l’aval du roi Victor-Emmanuel III et l’attentat raté de juillet 1944 du colonel von Stauffenberg contre le Führer. « La réaction, poursuit Thomas Ferrier, n’entend pas tolérer un 1789 fasciste (p. 83). »

Une réponse païenne

Bien mieux que les collectivistes, les anti-fascistes les plus véhéments demeurent les conservateurs, souvent fort religieux surgis du catholicisme. Ils se méfient avant tout de sa portée spirituelle. « Le fascisme met naturellement en avant le paganisme, celui du peuple auquel chaque parti fasciste s’adresse (p. 14). » Il détient une autre conception du monde. Si « vouloir sortir l’Europe de 1500 ans de christianisme était osé (p. 99) », l’auteur insiste sur l’essence spirituelle du fascisme qui ne relève pas du christianisme. « Le paganisme est perçu comme une religion républicaine et authentiquement européenne développant les vertus héroïques et guerrières, et compatible avec les autres éléments doctrinaux, notamment l’écologie et le nationalisme (pp. 88 – 89). » Tout cet arrière-plan est ignoré quand on accuse aujourd’hui quelqu’un d’être fasciste. « À peine mort, souligne encore l’auteur, son nom a servi à désigner tout et n’importe quoi (p. 6). »

En Européen convaincu, Thomas Ferrier signale enfin que « le fascisme est également favorable à la formation d’une Nouvelle Europe dans une perspective aryaniste (p. 15) ». Or cette dernière ne se restreint pas au seul paganisme. L’aryanisme a pu être chrétien avec la thèse chère à certains Völkischen du Christ aryen puisque la racine Gal indique la présence de tribus celtiques – gauloises en Gaule, au Pays de Galles, en Galilée, en Galicie, en Galatie et en Galice.

« La renaissance de l’Europe aurait-elle besoin que le fascisme, même dissimulé sous un autre nom, aboutissement d’une idéologie européenne énergique qui plonge ses racines dans l’Antiquité européenne la plus ancienne, soit réhabilité quant à ses valeurs, sans que cela n’implique le retour à une conception totalitaire et criminogène, en somme compatible avec la démocratie ? (pp. 97 – 98). » Thomas Ferrier le pense. Il mentionne par exemple une multitude de formations fascistes en Europe dans les décennies 20, 30 et 40 du XXe siècle. La Pologne de l’Entre-deux-guerres fut riche en mouvements fascistes divers et variés. En Grande-Bretagne, avant l’arrivée des « Chemises noires » de Sir Oswald Mosley en 1932 existait dès 1916 (et non 1918 !) un National Socialist Party de l’antisémite Henry Mayers Hyndman (1842 – 1921). L’ouvrage aurait mérité de mieux entrer dans les détails afin d’examiner leurs différences programmatiques tangibles.

Signalons enfin un oubli majeur et deux erreurs relevés dans Fascismes d’Europe. Thomas Ferrier n’évoque jamais Qu’est-ce que le fascisme ? de Maurice Bardèche et sa conception anhistorique du fascisme. Il est en revanche inexact, d’une part, de parler d’une « Internationale » fasciste dès 1946. Le Congrès fondateur du Mouvement social européen se déroule à Malmö en mai 1951. L’erreur plus manifeste concerne « Vilfredo Pareto, philosophe socialiste (p. 41) ». L’économiste et sociologue italien a certes écrit Les systèmes socialistes pour les condamner, lui qui professait volontiers le libéralisme.

Fascismes d’Europe de Thomas Ferrier n’en demeure pas moins une belle introduction au « croque-mitaine » des idées politiques du siècle dernier. Il risque de ne pas satisfaire les connaisseurs pointus du sujet. Néanmoins, grâce à une vraie aptitude pédagogique, il est facile et finalement plaisant de plonger dans cette histoire condensée des fascismes européens.

Georges Feltin-Tracol

• Thomas Ferrier, Fascismes d’Europe. Origine, idéologie, histoire…, Les Bouquins de Synthèse nationale, coll. « Idées », 2019, 121 p., 18 €.

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