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vendredi, 13 décembre 2019

Literaturnobelpreis für Handke: Kosovo boykottiert Verleihung in Stockholm

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Literaturnobelpreis für Handke:

Kosovo boykottiert Verleihung in Stockholm

Ex: https://www.zuerst.de

Stockholm. Aus Protest gegen die Verleihung des Literaturnobelpreises an den Schriftsteller Peter Handke will das Kosovo die Verleihungszeremonie am Dienstag boykottieren. Das „Außenministerium“ der Mini-Republik, deren staatliche Unabhängigkeit bis heute international umstritten ist und die bis zum NATO-Überfall auf das damalige Jugoslawien eine Teilrepublik des Landes war, teilte jetzt über Facebook mit, daß die Kosovo-Botschafterin in Schweden, Shkendije Geci Sherifi, nicht an der Zeremonie im Stockholmer Konzerthaus teilnehmen werde.

Sherifi boykottiere die Veranstaltung „wegen des umstrittenen Nobelpreisgewinners Peter Handke, eines Freundes und Anhängers der Politik von Milosevic“, schrieb der kosovarische Außenminister Behgjet Pacolli auf Facebook. Traditionell werden alle in Schweden ansässigen ausländischen Botschafter zu der Preisverleihung eingeladen.

Zuvor war bereits bekannt geworden, daß auch Peter Englund, Mitglied der Schwedischen Akademie, seine Teilnahme an der Zeremonie abgesagt hat. „Ich werde nicht an der diesjährigen Nobelwoche teilnehmen. Peter Handkes Nobelpreis zu feiern, wäre für mich eine grobe Heuchelei“, schrieb der 62-jährige Autor, der in den 1990er-Jahren für die schwedische Tageszeitung „Dagens Nyheter“ vom Balkankrieg berichtet hatte.

Wegen seiner pro-serbischen, besser: NATO-kritischen Haltung während der Balkan-Krisen der neunziger Jahre sorgt Handke bis heute mitunter für Befremden. Kritik provozierte er auch 2006 mit einer Rede bei der Beerdigung des einstigen serbischen Staatschefs Milosevic. (mü)

Les Etats Unis semblent préparer une offensive militaire contre le Mexique ?

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Les Etats Unis semblent préparer une offensive militaire contre le Mexique ?

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Le Mexique est un Etat américain situé à la frontière sud ouest des Etats-Unis. Longtemps considéré comme une quasi-colonie des Etats-Unis , il a pris une relative indépendance avec les succès électoraux du Mouvement de régénération nationale (MORENA)

Celui-ci,  issu de divers mouvements sociaux protestant contre la main-mise sur le pays des multinationales nord-américaine est considéré comme social-démocrate. Depuis le 1er décembre 2018, le président de la République mexicaine provenant de MORENA est Andrés Manuel López Obrador (AMLO)

Ceci en fait pour Washington un ennemi à abattre. L'on y craint que son exemple ne pousse d'autres Etats d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud à revendiquer plus d'indépendance vis-à-vis des Etats-Unis. Aussi, dans les derniers mois, des pressions de plus en plus fortes provenant de l'appareil politico-militaire américain se sont fait sentir pour obtenir de la Maison Blanche une occupation militaire sinon du Mexique tout entier, du moins de ses centres stratégiques, y compris la capitale Mexico . Donald Trump avait jusqu'à présent refusé cette perspective, craignant l'effet défavorable qu'elle aurait eu sur l'opinion mondiale.

Il apparaît aujourd'hui qu'au prétexte de lutter contre les narco-trafiquants provenant du continent sud-américain et s'appuyant sur des gangs mexicains, se préparerait une intervention militaire nord-américaine au Mexique. Il ne s'agirait que d'un prétexte, car nul n'ignore que l'armée américaine, en y mettant les moyens, pourraient parfaitement éviter l'entrée de trafiquants en les empêchant de traverser la « grande barrière USA Mexique » qu'est en train de terminer Donald Trump à cette fin pour empêcher l'immigration illégale et les divers trafics, notamment de drogues.

C'est ainsi que Donald Trump vient d'envoyer à Mexico son Attorney General Bill Barr pour discuter avec AMLO de la façon dont les Etats-Unis pourraient l'aider à lutter contre les narco-trafiquants. L'Attorney général ou Procureur général est l'équivalent d'un ministre de la justice. AMLO aurait pu lui conseiller d'éliminer les narco-trafiquants américains qui prospèrent dans le sud des Etats-Unis, en bonne entente avec leurs homologues mexicains.

Selon un compte-rendu informel – il n'y a eu aucun compte-rendu officiel- le président mexicain a salué la réunion comme productive et a déclaré aux journalistes que son gouvernement n'était pas “en état de confrontation” avec l'administration Trump.
Le président Obrador s'est engagé à coopérer avec Washington sur les questions de drogue, d'armes et de migration, mais il a ajouté que la Constitution mexicaine stipule que “les étrangers ne peuvent pas s'immiscer en politique dans notre pays”. “Nous ne pouvons pas avoir de forces étrangères sur notre territoire à des fins militaires”, a-t-il précisé. 

Il n'est pas possible de dire plus clairement qu'AMLO avait été informé de projets de la Maison Blanche visant à mettre en place sur son territoire des forces armées américaines. Il pouvait craindre que si l'armée ou la police mexicaines s'y opposaient, elles fassent l'objet d'attaques provenant de l'US Army.

Cet avertissement d'AMLO à Bill Barr suffira-t-il, au moins pour le moment, à convaincre Donald Trump qu'il devrait renoncer à envoyer des troupes au Mexique afin qu'elles y demeurent. Ce n'est pas certain. Ce n'est pas la lutte contre les narco-trafiquants qui l'intéresse, mais la possibilité de renverser AMLO au profit d'un président « pupett » tout dévoué à Washington. Ainsi le Mexique redeviendrait ce qu'il a longtemps été, une colonie américaine. L'avertissement serai compris, espère-t-il, au Venezuela, au Guatemala et en Colombie

Mexique https://fr.wikipedia.org/wiki/Mexique

 

1848-redux : envahir le Mexique ?

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1848-redux : envahir le Mexique ?

Ex: http://www.dedefensa.org

Il est incontestable que Trump est sérieux dans ses diverses évocations d’une possible intervention des forces armées des USA au Mexique. Certains nomment cela “invasion” et ils n’ont pas tort, – Tulsi Gabbard la première, qui a dénoncé cette possibilité. La preuve que Trump est sérieux, c’est que son ministre de la Justice (Attorney General [AG]) William Barr se trouvait jeudi à Mexico où  il rencontrait le président mexicain Obrador (AMRO). Obrador s’est voulu très rassurant, très présidentiel et très souverainiste après la rencontre ; il n’a pas le choix à cet égard, malgré la situation terrible où se trouve son pays par rapport aux cartels qui réussissent désormaisde véritables opérations de guerre contre l’armée mexicaine...

« Dans ce contexte, M. Obrador a rencontré le procureur général américain William Barr à Mexico jeudi. Le président mexicain a salué la réunion comme productive et a déclaré vendredi aux journalistes que son gouvernement n’était pas “en état de confrontation” avec l'administration Trump.
» M. Obrador s'est engagé à coopérer avec Washington sur les questions de drogue, d’armes et de migration, mais il a ajouté que la Constitution mexicaine stipule que “les étrangers ne peuvent pas s'immiscer en politique dans notre pays”.
» “Nous ne pouvons pas avoir de forces étrangères sur notre territoire à des fins militaires”, a-t-il dit. »

A ce point et avant de poursuivre, on se permettra d’observer ces quelques faits que l’on peut juger comme sans beaucoup de signification, et que nous jugeons comme significatifs :

• il n’y a pas eu de conférence de presse commune, donc aucune déclaration officielle du ministre Barr corroborant les assurances d’Obrador concernant les articles de la Constitution mexicaine sur l’impossibilité d’une présence de forces militaires étrangères “à des fins militaires” sur le territoire mexicain ;


• il est à notre sens significatif que Trump ait envoyé son AG parler à Obrador, et pas un représentant d’une activité opérationnelle de son gouvernement, soit son secrétaire à la défense (DoD) ou son secrétaire à la sécurité du territoire (DHS), soit le directeur d’une des agences (CIA, FBI, DEA, douanes, etc.) concernées par la surveillance et le contrôle des frontières face à la criminalité (les cartels). Pour nous, cela signifie effectivement que, dans l’esprit de Trump, la situation des cartels en territoire mexicain est absolument et quasi-“légalement” liée à l’activité des cartels en territoire américaniste, toutes choses qui dépendent du point de vue légal par conséquent du puissant ministère de la justice (DoJ), dont dépendent toutes les agences citées plus haut. En d’autres mots, et pour interpréter la pensée volatile de Trump, tout se passe comme s’il considérait l’activité des cartels au Mexique, sur le territoire mexicain, comme une crise “intérieure” pressante qui concerne la justice intérieure aux USA, dont est comptable le département US de la justice pour déterminer des modes d’action si nécessaire, – y compris en territoire mexicain. Cela ouvre bien des perspectives intéressantes.


• Comme l’on sait, Trump a annoncé qu’il allait classer les cartels mexicains comme des “organisations terroristes”, ce qui implique que le gouvernement US se donne le droit à lui-même d’intervenir dans les pays, soit qui aident ces organisations, soit qui les abritent volontairement, soit que ces organisations “occupent” illégalement. Sans doute l’AG Barr, dont dépend en partie (avec le département d’État) cette classification, est venu représenter à Obrador ce que cela signifierait concrètement pour le Mexique.

Parallèlement, le commentateur Tom Kirby vient de publier sur le site Strategic-Culture.org, le  6 décembre 2019, un texte présenté par le titre : « Finalement, une guerre étrangère proche du territoire national » Kirby met en évidence un point effectivement fondamental, tournant autour de cette hypothèse lancée par Trump d’une possible intervention militaire au Mexique :

« Depuis la fin de la Guerre froide, il semblerait que les forces américaines et de l’OTAN passent leur temps à chercher le moindre casus belli de rencontre sinon fabriqué pour déclencher un conflit déstabilisateur dans un pays étranger. Mais ces actions militaires se sont exclusivement concentrées sur des cibles très éloignées de notre pays. Des régions éloignées comme l’ex-Yougoslavie, l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie se sont toutes trouvées au mauvais endroit, sur la route de notre “interventionnisme bien intentionné”, avec des résultats désastreux pour les populations locales. De ce point de vue, c’est un changement complet avec l’évocation par le président Trump d’une intervention au Mexique pour aider les autorités mexicaines à résoudre le problème des cartels de la drogue, qui est à bien des égards également le problème des cartel de la drogue des USA. Naturellement, la réponse des Mexicains a été négative, mais Washington n'est pas connu pour prendre un “non” pour une réponse acceptable, et si les États-Unis interviennent au Mexique ce sera un type de conflit très différent en raison de la contiguïté géographique des deux acteurs. »

Pour Kirby, et cela d’une façon assez logique, une telle intervention constituerait quelque chose de complètement inédit dans l’époque actuelle, un tournant géopolitique, politique et psychologique majeur, – rien de moins, selon lui, qu’un retour au XIXème siècle... A cet égard, il fait trois remarques essentielles à propos de la possibilité d’une intervention militaire au Mexique.

1). La confirmation de la politique “Fortress America”,qui est la tendance politique prêtée à Trump. Il s’agit de l’état d’esprit continental du président, hostile au globalisme comme un bon américaniste de souche nationaliste et Corporate, peu sensible aux courants extérieurs, bref hostile à tout ce qui n’est pas spécifiquement américain. Trump a déjà montré sa sensibilité aux questions de sécurité intérieure et de sécurité de “l’extérieur proche”, comme disent les Russes. Son obsession pour la frontière Sud est connue, notamment avec l’affaire du Mur sur la frontière, la question des migrants, etc. La question des cartels s’inscrit évidemment dans cette logique crisique et la seule chose qu’on puisse en dire est cette question : comment la question des cartels a-t-elle mis tant de temps à venir à l’esprit de Trump ?

Le non-interventionnisme (tout relatif) de Trump par rapport à ses prédécesseurs ne joue plus son rôle dans ce cas à cause de la proximité géographique et de la logique “Fortress America” : 

« ...Jusqu’à présent Trump s’est montré très réservé dans l'utilisation de la force directe par rapport à ses prédécesseurs. [Une intervention au Mexique] pourrait donner l'impression qu’il abandonne soudainement une de ses promesses de campagne[le non-interventionnisme]. Mais cela pourrait être largement justifié selon les conceptions de sa politique : Trump voit bien peu d’importance de la Syrie pour les USA, et probablement aucune de l’Ukraine pour les USA. Le Mexique est par contre une question complètement différente à cause de la proximité et de la sécurité directe des USA, et elle peut amener le Président à agir de manière plus agressive. »

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2). Une sorte de “doctrine Monroe 2.0”,  qui nous ramène aux USA du XIXème siècle, lorsque ce pays commença triomphalement son expansion vers l’affirmation mondiale, dans des conditions très favorables (Make America Great Again [MAGA] par un retour au bon vieux temps ?). Le non-interventionnisme de Trump est par ailleurs mis de côté lorsqu’il s’agit des Amériques : interventionnisme direct ou indirect, avec diverses formules, au Brésil, au Venezuela, en Bolivie, peut-être un soutien indirect aux troubles au Chili, etc., tout cela montre une réactivation d’une mise en bon ordre américaniste dans l’“arrière-cour” latino-américaine. La question mexicaine s’inscrit complètement dans ce schéma, néo-isolationnisme très américaniste et effectivement “doctrine Monroe 2.0” :

« Trump a déclaré à maintes reprises qu’il craint la Chine par-dessus tout, mais sa passion pour le Mur frontalier et le contrôle de l'immigration amène à faire l’hypothèse que le Mexique est probablement en deuxième place sur sa liste d’ennemis redoutables. Cette volonté d'intervenir pourrait masquer la nécessité (du point de vue du Président) de réaffirmer la domination américaine sur le continent et de répéter le triomphe de 1848 qui explique en partie pourquoi les États-Unis sont devenus une grande puissance. »

3). La réaction de l’opinion publique aux USA en cas d’invasion est le troisième point, et certainement le plus explosif, le plus énigmatique, le plus porteur de déstabilisation. La question n’a absolument rien à voir avec l’apathie du public devant la myriade d’intervention extérieures US après le sursaut des protestations de 2002-début 2003 contre la guerre en préparation contre l’Irak. Lorsqu’on parle d’“opinion publique”, on parle d’abord de la “minorité” que représentent les Hispaniques et les Latino-Américains : « En 2015, ils représent[ai]ent 17,6 % de la population totale des États-Unis et environ 23 % des naissances. Ils sont aujourd’hui la première minorité ethnique devant les Africains-Américains », – et sans doute, aujourd’hui encore, avec plus de 17%. Dans certains États comme la Californie, ils sont la première communauté tout court, devant les WASP.

Ils sont essentiellement d’origine mexicaine avec des liens de plus en plus forts maintenus avec leur pays d’origine, et souvent la double nationalité (lors de la campagne présidentielle qui vit la victoire d’Obrador, l’année dernière, les candidats sont venus faire campagne en Californie tant est grand le nombre de votants pour les élections au Mexique, du fait de cette double nationalité). Kirby ne cesse d’évoquer dans son texte 1848 et la guerre USA-Mexique, et l’on a à l’esprit le mouvement Reconquista qui, chez les Latinos-Américains, vise la reconquête des États d’Arizona, du Colorado, de la Californie, du Nevada, du Nouveau-Mexique et de l'Utah, tous annexés aux USA au terme du traité consacrant la défaite mexicaine. 

Presque comme un présage sinistre, on notera que cette guerre de 1846-1848 fut l’occasion de terribles dissensions internes aux USA entre partisans et adversaires de l’esclavage. C’en fut au point que Ulysses S. Grant, vainqueur de Lee en 1865 et président en 1868, écrivit dans ses mémoires, en 1885 : « La rébellion du Sud [de 1861] fut l’avatar de la guerre avec le Mexique. Nations et individus sont punis de leurs transgressions. Nous reçûmes notre châtiment sous la forme de la plus sanguinaire et coûteuse guerre des temps modernes. »

De ce point de vue, qui pèse d’un poids formidable dans les psychologies, ce troisième point constitue l’inconnue la plus énigmatique et la plus explosive, comme nous écrivions plus haut. Il n’est pas du tout certain que Trump, homme à la mémoire courte et à la culture peu attachée aux aspects les plus fautifs et les plus barbares de l’histoire de l’américanisme, y attache une importance très grande. Il aurait même tendance, d’une certaine façon, à en faire un objet de défi, si l’on se réfère à la façon brutale et antagoniste dont il traite la Californie, État gauchiste (démocrate extrémiste) et antitrumpiste affiché,  mais surtout avec une “minorité-majoritaire” de Latino-Américains, donc comme une sorte de “Mexique à l’intérieur des USA” d’une certaine façon.

Là aussi et là encore, on tient un point de rupture, une fragilité considérable dans l’édifice de bric et de broc que les USA américaniste, de plus en plus rongé par des  termites d’origines, de cultures et d’idéologies diverses. A côté et comme un contrepoint tragique d’une “doctrine de Monroe 2.0” qui se voudrait MAGA, se concentrent toutes les menaces qui planeraient sur les chocs en retour que produirait une éventuelle intervention militaire US au Mexique. Il n’y a rien de plus fascinant pour un esprit aussi étrangement provocateur que celui du président Trump, confronté aux hordes hystériques du progressisme-sociétal.

Beowulf: England’s Myth

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Beowulf: England’s Myth

Listen, there’s a poem, it speaks in the voice of England’s past like a flame beyond the language of the living. It’s more than a thousand years old and yet it still speaks to us. It’s called Beowulf.
–Michael Wood, Professor of Public History at the University of Manchester

Long before I learned how to read it in its original form, I understood that the Beowulf manuscript was the foundational text of my people: a sort of Nordic Summa Theologica, and a glimpse of what a northern Homer might have produced. It is an epic oral tale of a Swedish hero which, ironically, defines what it means to be English. It is also a quintessentially Anglo-Saxon work of Germanic origin, spoken by warriors with swords gripped firmly in their hands as they sailed up the east-coast estuaries. Their scops stood to recite the poem before war bands who had their minds set on forging a nation:

Yes, we have heard of the glory of the Spear-Danes’ kings in the old days
How the princes of that people did brave deeds.
Often Scyld Scefing took mead-benches away from enemy bands
From many tribes, terrified their nobles – after he was first found helpless.
He lived to find comfort for that
Became great under the skies
Prospered in honors until every one of those who lived about him
Across the whale-road, had to obey him, pay him tribute
That was a good king

Those dry vellum pages of the Beowulf manuscript – which only narrowly survived a devastating fire in Ashburnham House in 1731 – have provided a scintillating word-hoard that has dramatically impacted our indigenous British culture, society, and language. Of this, Merton Professor of Anglo-Saxon J. R. R. Tolkien once wrote, in “Beowulf: The Monsters and the Critics”:

The significance of a myth is not easily to be pinned on paper by analytical reasoning. It is at its best when it is presented by a poet who feels rather than makes explicit what his theme portends – who presents it incarnate in the world of history and geography, as our poet has done.

These expressions are as familiar to us today as the shadows we cast when we stroll our village lanes around Rendlesham in Suffolk, the home to the Wuffinga royal line. They are our ancestral stories, such as the Battle of Brunanburh in 937, perfectly encapsulating the notion of the arrival myth:

Since the Angles and the Saxons
Came up over the broad waves

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It is literally our nation’s most precious relic, relating events of war, vengeance, and battling monsters in late fifth-century Scandinavia. Nevertheless, both its author and the location of its final composition are unknown. Scholars have speculated that it has East Anglian pagan roots, linking it to King Raedwald and Sutton Hoo. Others guess that its Christian overlay was added many centuries later, when it was copied into the Late West Saxon dialect in the scriptorium at Malmesbury.

The work’s descriptions of Anglo-Saxon material culture – ships, rich burials, inscribed swords, elaborately-decorated royal halls – and our ancient customs still resonate today:

Hrothgar presented Beowulf with a gold standard as a victory gift
An embroidered banner, also a breast plate
And a helmet and a sword carried high,
That was both precious object and a token of honor

Kingship was revered in those days, and the people’s trust and tribal loyalty had to be earned. This is symbolized in the poem by the Danish King Hrothgar’s establishment of Heorot:

Now it came into his mind

That he would command the construction of a huge mead hall
A home greater than Middle-earth had ever heard of
And share the gifts god had bestowed upon him with young and old,
There was music of the harp and sweet minstrels singing
Perfect in telling of the remote first making of the race of man

One way for a war-leader to earn such recognition was through acts of valor, an opportunity afforded to Beowulf when Heorot is assailed by a fen-dwelling creature called Grendel:

Gliding through the shadows the walker in the night,
The warriors slept all but one and this man kept an unblinking watch
Waiting pent heart swelling with anger against his foe,
And from off the misty moorlands eerie fells came Grendel stalking
He moved through the dark and saw with perfect clearness the gold plated hall
The mead drinking place of men
The door gave way at the touch of his hands
Raging flames wreckage bent he tore the hall’s jaws
Angrily advancing, from his eyes shot a light,
Before the wall he saw a host of young warriors
And in his heart he exulted, the horrid monster
All his hopes swelling for a glutinous meal,
As a first step he set his greedy hands on a sleeping soldier
He tore him and gnashed at his bone joints bolted huge gobbets
Sucked at his veins and soon had eaten the man down to his fingers and feet,
Then he moved forward to seize our warrior Beowulf,
Stretched out for him with his spite filled fist
But the faster man forestalling rose up on his arm and gripped that sickening hand,
Hateful to each was the breath of the other,
Gripping the giant shoulder frame
Shoulder muscles praised apart
A snapping of tendons, bone-locks burst,
The arm of the demon was severed from his side
And Grendel flew death-sick to his joyless den
Where he knew the end of his life was in sight,
Beowulf had cleansed Heorot
Saved the hall from persecution
And as a signal to all, the hero hung the hand, the arm torn off shoulder
The entire limb, Grendel’s whole grip beneath the soaring roof!

He then follows this up by killing Grendel’s malice-filled mother as well:

Then he saw among the armor on the wall
A great sword from former days,
This wonder was so enormous that no other man
would be equal to bear it in battle play,
The Geat champion shaking now with war rage
Caught it by the rich hilt and careless of his life
Brandished it in circles and brought it down
And thrust it into the neck,
The blade sheared through to the backbone
The sword was gory, he was glad at the deed

Beowulf’s actions bring him fame and glory amongst his own people. This set an example for the Anglo-Saxons, whose own royal houses claimed direct descent from the Danes, Geats, and Swedes such as King Hygelac, who the poem mentions as being one of Beowulf’s relatives, and who we know from other sources lived at the time the oral story is believed to have first been told.

Men and women would have listened intently to the beautifully lyrical evocation of their imagined past as they sat transfixed next to crackling hearth-fires. They would have felt the terror and excitement of their hero’s daring adventures, all the while learning what leadership and manhood really meant through the myth-making fable. The war captain and Bear-Warrior rallies his kinfolk and secures them from external threats, defending his realm in the face of mysterious beasts, which are really cyphers for much deeper psychological fears such as societal fracture, the breakdown of tradition, and the instinctive dread of the unknown other. The poem likewise explores themes of passing time, loss, and the inherent glamor and dangers of masculine societies.

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The manuscript, which is the longest extant poem written in Old English, is kept in the Cotton Vitellius archive. It had first resurfaced during the Elizabethan period in the collections of antiquaries, and was translated into modern English by John Richard Kemble in 1837. Although it was always recognized as a classic of English literature, many scholars at first thought it to be too digressive and confusing. Itwas eventually championed during the Victorian era, when the vogue for all things Anglo-Saxon was at its zenith, due in part to the ethos of the British Empire’s administration attempting to rationalize their success at colonizing most of the known world by explaining their own uniqueness, both to themselves and their subjects.

The poem frequently references German legends that would have been known to its audience, but which are lost to us today. Exceptions are the allusions to Heremod, Finn, Offa, and Eormenric, and a poet at Hrothgar’s court praising Beowulf following his defeat of Grendel and his mother by comparing him to Sigemund. The story opening with reminiscences of Scyld Scefing, the father of Danish and English kings, and explaining how he “was a good King.” This is the key philosophical point underlying the whole poem: It is an exploration of kingship, condemning bad rulers who oppress their people by putting their own interests first while praising those who are generous and prudent, and who take the time to make considered judgments. It is a cogent thesis on power and how it is used in different ways – physical strength, mental determination, and political acumen – and recognizes how each can be used to either good or bad effect, as well as how power and influence grows and withers with time. It likewise acknowledges that despite the fact Beowulf has the strength of thirty men, nature, the seasons, and death will inevitably overcome such transient successes – and power, like the sea, will inevitably overwhelm a low sandy coastline.

This creates a poignancy that is even more effective when one considers that although the final written version is aimed at the sensibilities of a rapidly Christianizing community, and that it speaks of an all-powerful singular God – “God, the guardian of glory, may ever work wonder after wonder” – it was a God whose East Anglian, Northumbrian, and West Saxon armies, made up of recent converts to Christ, were thwarted by the pagan Penda in a number of bitter engagements in the mid-seventh century. Penda’s victorious Mercian men seized a bishop’s headdress, a portable shrine or reliquary, a golden garnet-encrusted cross, helmets, over one hundred fifty swords, and seax fighting knives. One piece bears the very telling inscription: “Rise up, LORD, and let thy enemies be scattered; and let them hate thee before they flee.” This indicates that it was used as a battle talisman during the internecine fighting between the rival early Anglo-Saxon kingdoms. All of these were disfigured as war-booty and buried as offerings to Penda’s ancient gods, only to be discovered in Lichfield fourteen hundred years later as part of what has now become known as the Staffordshire Hoard.

This was find so emblematic of our nation’s birth that it has breathed fresh life into the study of a period that has lain dormant for far too long; a six-hundred-year epoch that solidified an identity that still stands strong. It reiterates the importance of a poem in which Beowulf dies, and is commemorated by pre-Christian rites. His afterlife is forever dependent upon his memory being upheld by the traditions of his people:

A boat with a ringed neck rode in the haven
And there laid out their Lord and Master, the giver of gold
In the waist of the ship in majesty below the mast,
A mound of vast treasures from far countries was fetched aboard her
And it is said that no boat was ever more bravely fitted out
With the weapons of a warrior
Military accoutrement, swords and body armor,
High overhead they hoisted and fixed a gold signum
Gave him to the flood and let the seas take him . . .

This is why it is so important for our children to peer into the tunnel entrance of Wayland’s Smithy in Oxfordshire and to walk the footpaths between the great mounds at Sutton Hoo. Therein lies a lesson for us all, for the perpetuation of our folk-memory in poems, chants, and incantations is as important as the preservation of the blood of our race:

Then the people of the Weather-Geats built a mound on the promonotory
 one that was high and broad, wide-seen by sea-farers
and in ten days completed a monument for the bold in battle
surrounded the remains of the fire with a wall
the most splendid that men most skilled might devise.
In the barrow they placed rings and jewels
All such ornaments as troubled men had taken from the hoard.
They let the earth hold the wealth of earls, gold in the ground
Where now it still dwells, as useless to men as it was before.
Then the brave in battle rode round the mound
Children of nobles, twelve in all
Would bewail their sorrow and mourn their king
Recite dirges and speak of the man.
They praised his great deeds and his acts of courage
Judged well of his prowess.
So it is fitting that man honor his liege lord
Love him in heart when he must be led forth from the body.
Thus the people of the Geats, his hearth-companions
Lamented the death of their lord.
They said that he was of world-kings the mildest of men
And the gentles, kindest to his people
And most eager for fame.

 

Article printed from Counter-Currents Publishing: https://www.counter-currents.com

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