dimanche, 17 septembre 2023
La revue de presse de CD - 17 septembre 2023
La revue de presse de CD
17 septembre 2023
Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle
LA CITATION DE LA SEMAINE
« Se tromper sur son ennemi par étourderie idéologique, par peur ou par refus de le reconnaître à cause de la langueur de l’opinion publique, c’est, pour un État, s’exposer à voir son existence mis tôt ou tard en péril. Un ennemi non reconnu est toujours plus dangereux qu’un ennemi reconnu. »
Julien Freund, L’essence du politique. Dalloz. 2023.
EN VEDETTE
Les États-Unis veulent une armée de robots intelligents pour 2025
Les robots feront-ils bientôt la guerre à notre place ? C'est en tout cas ce que laisse croire le « Replicator Project », annoncé le 28 août dernier par la Secrétaire de la Défense des États-Unis, Kathleen Hicks. En clair, il s'agit d'une armée de drones intelligents et autonomes, prévue pour 2025 au plus tard. Une étape de plus dans l'innovation qui pose de nombreuses questions. L'objectif est clair et non dissimulé : contrer la puissance chinoise, alors que la menace d'une invasion pèse sur Taïwan. L’armée populaire de libération chinoise possédant l'avantage du nombre, que ce soit en soldats ou en équipements, les États-Unis ont voulu se mettre à niveau. C'est ici qu'intervient le projet « Replicator ». En nouant des partenariats avec les entreprises de la défense et de la tech, le Pentagone prévoit de mettre au monde une flotte de plusieurs milliers de drones soldats, animés par l'intelligence artificielle. Ces robots devraient être capables d'accomplir de nombreuses tâches spécialisées, allant de la reconnaissance à la communication, en passant par la désignation de cible... et l'attaque. Pour Kathleen Hicks, c'est très simple : « Nous devons nous assurer que les leaders chinois se réveillent chaque jour, évaluent les risques d’une agression, et concluent qu’aujourd’hui n’est pas le bon jour. Et pas seulement aujourd’hui, mais aussi en 2027, 2035, 2049, et au-delà. » En utilisant des robots pour matérialiser la menace, les États-Unis s'assurent de préserver les siens — qui ne combattent pas — tout en mettant les autres en danger. Dès lors, comme l'écrit le Philosophie Magazine, il n'y a « plus de distance réflexive entre l’arme et celui qui la tient, car personne ne tient plus l’arme ». Pour le philosophe Grégoire Chamayou, auteur de la « Théorie du drone » en 2013, c'est la porte ouverte à une violence sans limite : « Mourir pour sa patrie était certes beau, mais tuer pour elle, elle qui nous dispense désormais de ce lourd tribut, l’est bien plus encore. » Philip K. Dick ne l’aurait pas mieux pensé !
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/politique-monde/les-etats-unis-...
AFRIQUE
De coup d'État en coup d'État, l'Afrique tourne le dos à la France
Le continent africain est coutumier des coups d'État. La zone sahélienne qui s'étend du Sahara au Nord aux savanes au Sud, et de l'Atlantique à la mer Rouge, est particulièrement instable. On y assiste depuis 2019 à une recrudescence des putschs. Ils ont réussi au Mali (2020), au Tchad (2021), au Burkina Faso (2022), au Niger (juillet 2023), le dernier en date, du 30 août 2023, est au Gabon, en Afrique de l'Ouest, dans un contexte différent de celui du Sahel (les intérêts français n'y semblent pas menacés). Le Tchad est un cas particulier : le 21 avril 2021, le président Idriss Déby, allié de la France depuis trente ans, meurt en combattant les djihadistes. L'armée tchadienne impose son fils Mahamat Déby à la présidence. Pour une « transition » qui s'avère, deux ans plus tard, être permanente... mettant la France, l'Union européenne et l'Union africaine devant le fait accompli.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/coup-etat-coup-etat-afr...
France – Afrique : Vers la colonisation des BRICS ? Charles Onana
Les coups d’État en Afrique s’enchaînent mais ils ne se ressemblent pas toujours. Tantôt fondés sur des difficultés économiques face à un pouvoir prédateur, tantôt secoués par des affrontements ethniques ou les groupes terroristes, nombreux sont les pays du continent à ne pas parvenir à endiguer une instabilité chronique. Une constante demeure toutefois : la responsabilité de la France dans ces affaires est systématiquement pointée du doigt. Pour ce Samedi Politique, Charles Onana, docteur en science politique et essayiste prolixe, revient en toute liberté sur les causes et les origines des maux africains que l’on attribue trop souvent à la France et pas assez clairement aux dirigeants Français servant des intérêts privés bien éloignés des intérêts du pays. L’occasion d’évoquer honnêtement les différents défis qui se dressent face à l’Afrique : depuis les enjeux économiques et de la jeunesse – conduisant indubitablement à la question migratoire – aux transformations géopolitiques poussant la Chine à s’implanter durablement sur les territoires riches en matières premières.
Rwanda, la vérité sur l’opération turquoise, Holocauste au Congo, les deux ouvrages chez L’Artilleur, L’Afrique face au terrorisme de Boko Haram, Duboiris.
TVLibertés
https://www.youtube.com/watch?v=O37ES2fuSvo
ALLEMAGNE
Le nucléaire européen sous influence allemande
On apprend tout récemment que l’Allemagne poursuit avec un certain succès ses négociations avec Bruxelles afin d’obtenir des aides publiques pour la construction de centrales à gaz et à hydrogène. Ce n’est que le énième épisode d’une politique européenne énergétique qui pose clairement la question d’une hégémonie allemande en Europe. À ce sujet, la revue en ligne Telos a publié le 28 juillet cet éclairant article de Gérard Petit. Les orientations données aux politiques européennes de transition énergétique posent directement la question d’une hégémonie allemande en Europe. Baptisées de noms comme « Green Deal », « Fit for 55 » ou « RePowerEU », qui les inscrivent dans une vision prospective guidée par l’impératif de transition énergétique, ces politiques doivent en effet beaucoup à l’Allemagne et à son puissant lobbying qui a polarisé fondamentalement tout le dispositif européen, lui permettant même de remettre en discussion des orientations, voire des décisions prises, qui dévieraient de sa ligne – ou de ses intérêts. Chacun se souvient du revirement tragi-comique qui a vu Berlin bloquer le texte sur l’interdiction de vente des véhicules essence ou diesel au-delà de 2035, en sortant de son chapeau l’échappatoire des e-carburants pour protéger son industrie automobile.
Telos
https://www.mezetulle.fr/le-nucleaire-europeen-sous-influ...
Le jeu des statistiques officielles de l’inflation : l’exemple édifiant de l’Allemagne
L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) se compose de 12 sous-indices, qui sont pondérés en fonction de leur part dans les dépenses totales des ménages. Si, par exemple, les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées (sous-indice 1) représentent 15 % des dépenses, il convient de leur attribuer une pondération de 15 % dans l’indice global. De cette manière, chaque catégorie de dépenses se verrait attribuer l’importance qu’elle a pour un ménage moyen. C’est ce que prétendent les statistiques officielles. Mais ici aussi, comme souvent, la réalité est bien différente des intentions affichées. En Allemagne, le sous-indice traditionnellement le plus important couvre le logement, l’eau, l’électricité, le gaz et les autres combustibles (sous-indice 4). Il a toujours représenté plus de 21 % de l’indice global depuis le milieu des années 1990. Entre 2020 et 2022, son poids est passé à un peu plus de 25 %. Les statistiques officielles supposent donc que les ménages allemands consacrent en moyenne environ un quart de leurs dépenses totales à des biens de cette catégorie. Pour certains critiques, c’est trop peu. De nombreux ménages dépensent beaucoup plus pour ce type de biens. Dans les grandes zones urbaines, les ménages consacrent souvent plus d’un tiers de leur revenu au loyer seul. C’est également le cas pour les ménages en France, par exemple en région parisienne. En France, le sous-indice 4 a un poids ridiculement faible depuis un certain temps. Depuis le milieu des années 1990, il n’a jamais dépassé 17,4 %.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/09/15/463729-le-jeu-des...
L'Allemagne saisie par le doute
Le « modèle allemand » a des ratés. L'Allemagne reste un colosse industriel assis sur des réserves budgétaires cossues qui contrastent cruellement avec les dettes abyssales de la cigale française. Mais voilà que, saisi par le doute sur son avenir, le colosse regarde ses pieds en se demandant s'ils ne seraient pas d'argile. Sa part de marché dans le commerce mondial a chuté de 8,4 % en 2016 à 6,7 % en 2022. Cette année, le PIB de l'Allemagne devrait finir en récession entre 0,2 et 0,4 %. Sa croissance pourrait être inférieure à celles des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Espagne ou... de la France dans les cinq prochaines années, selon les prévisions du FMI.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/allemagne-saisie-doute-...
Bouffonnerie géopolitique : Comment l’Allemagne continue ses achats de pétrole… russe
C’est une véritable bouffonnerie géopolitique qu’il convient de dénoncer pour ce qu’elle est, sans omettre, de mettre dans le lot, tous les imbéciles utiles qui veulent toujours plus de sanctions, toujours plus d’armes pour Kiev, et toujours plus de morts en Ukraine, des morts russes certes (mais ça ne compte pas vraiment puisque ce sont les méchants), mais aussi par centaines de milliers d’Ukrainiens, et là « ça vaut » puisque ce sont les gentils. En attendant, l’Oncle Sam vend des armes comme jamais, l’Europe paye et finance et s’enfonce dans la crise énergétique et économique en refusant l’énergie abondante et peu coûteuse russe. Enfin, pas toute l’Europe. La très vertueuse Allemagne, la donneuse de leçon de bonne gestion, le parangon de vertu de la gestion des comptes publics, elle, se gave de pétrole russe. Mais… Chut !
insolentiae.com
https://insolentiae.com/bouffonnerie-geopolitique-comment...
ARMÉNIE
Agitation en Arménie
Peu de gens l'ont remarqué. Les médias et les analystes sont trop distraits par ce qui se passe en Ukraine. Ou (pas encore) par ce qui se passe dans le Pacifique. Mais le Caucase connaît une violente fièvre. C'est comme s'il s'agissait d'un chaudron en ébullition depuis un certain temps, dont l'eau est maintenant prête à déborder. Ce n'est certes pas nouveau. La région du Caucase, enchevêtrement de peuples, d'ethnies, de religions, a toujours été, c'est le moins que l'on puisse dire, agitée. Et elle l'est encore plus depuis que les différents États de la région sont devenus indépendants après l'effondrement de l'URSS. Cette indépendance n'a toutefois pas résolu de nombreux problèmes. Au contraire, elle a exacerbé les tensions et les conflits latents, comprimés par le règne des tsars rouges. Celui du Haut-Karabakh, entre Azéris et Arméniens, n'en est que l'exemple le plus frappant. Ce n'est certainement pas le seul. Et peut-être même pas le plus dangereux. Et c'est précisément d'Arménie que nous parviennent, en ces heures, des signaux menaçants. Ce qui pourrait laisser penser à une explosion imminente dans toute la région du Caucase. En bref, le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, a déclaré publiquement que l'alliance, parfois historique, avec la Russie est un fardeau pour Erevan. Un fardeau dont il veut se débarrasser au plus vite. Réaction sèche du Kremlin. Par l'intermédiaire de son porte-parole, il a réaffirmé que la relation Russie-Arménie était une alliance, une amitié « entre égaux ». Dans l'intérêt des deux parties. Un point c'est tout. Mais ce ne sont pas que des mots. Des manœuvres militaires conjointes entre les armées arménienne et américaine ont été annoncées. Presque un prologue à la sortie d'Erevan de l'alliance avec la Russie. Et de son entrée dans l'OTAN.
electomagazine.it
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/09/11/a...
BELGIQUE
« Ici, en Belgique, l’islamisme avance à bas bruit »
Pour Djemila Benhabib, journaliste canadienne d’origine algérienne, l’interdiction de l’abaya à l’école en France devrait être un exemple à suivre en Belgique. Non, Bruxelles n’a pas vécu sa séquence abaya et qamis, comme c’est le cas pour certains établissements scolaires publics en France. Sur ce front-là, aucune vague n’est venue perturber la rentrée scolaire. Du moins en apparence. Car, ici, en Belgique, l’islamisme avance à bas bruit dans les écoles depuis 1989. Les non-dits sont nombreux et les compromissions grandissantes. De longues tuniques ont fait leur apparition ainsi que des robes au-dessus du pantalon, s’inscrivant dans une démarche clairement prosélyte. Comme il n’existe pas de loi d’interdiction générale du port de signes convictionnels pour les élèves, chaque établissement impose sa propre règle en fonction de son pouvoir organisateur. Ce qui a débouché malgré tout sur une interdiction quasi générale… Avec le temps, ces dispositions du cas par cas se sont érodées, sous l’impulsion constante de milieux islamistes, bien nantis et organisés, appuyés par certains lobbys droit-de-l’hommistes. Le corps enseignant a subi des pressions de plus en plus fortes de la part de « simples élèves » qui saisissent les tribunaux pour un oui ou pour un non, en invoquant des « discriminations » et des « torts » irréparables. Leur objectif est clair : établir des précédents, renverser la règle commune pour créer des privilèges religieux. Tout comme le malade imaginaire de Molière, nous avons, ici, à Bruxelles, de plus en plus de « victimes » imaginaires qui affichent une grande hostilité à la neutralité et rejettent des savoirs universels. Exténués de devoir être constamment sur le qui-vive, certains enseignants abandonnent et d’autres persistent encore dans leur engagement, courageusement, voire héroïquement. Surtout en l’absence de protection de la part de leur hiérarchie et faute de responsabilité politique.
Le Point
https://www.fdesouche.com/2023/09/11/ici-en-belgique-lisl...
BHARAT
Inde : Narendra Modi veut changer le nom du pays en « Bharat » pour « s'émanciper du passé colonial britannique »
C’est en sa qualité de présidente « du Bharat » que la cheffe d’État indienne, Droupadi Murmu, a convié les dirigeants au dîner officiel du G20, qui s’est tenu le 9 et 10 septembre à New Delhi. Le terme « Bharat », qui signifie l’Inde en sanskrit, pourrait bientôt devenir le principal nom de l'un des pays les plus peuplés au monde. Le projet, qui s’inscrit dans la politique nationaliste du Premier ministre Narendra Modi et de son parti « Bharatiya Janata » (BJP), sera discuté dans les prochaines semaines au parlement, sur fond de polémique. Ce terme, qui remonte aux anciens textes hindous écrits en sanskrit, est l’un des deux noms officiels de l’Inde selon sa Constitution de 1949. « ‘’Bharat’’, c’est-à-dire l’Inde, sera une nation d'État », y lit-on. Le nom du pays en langue sanskrite a été choisi par opposition au terme « Inde », imposé par les colons britanniques qui ont gouverné pendant 200 ans. La signature de Droupadi Murmu sur les invitations officielles a remis à l’ordre du jour le projet du parti BJP (Bharatiya Janata Party, l'un des deux principaux partis indiens, ndlr) de renommer l’Inde par son appellation traditionnelle. Le chef de ce parti nationaliste et traditionnaliste, Narendra Modi, a d’ailleurs souvent recourt au mot « Bharat » pour faire référence à son pays. Un changement de nom signifie à ses yeux une remise en avant de la culture indienne et la suppression des symboles de la colonisation britannique que son gouvernement, tout comme les précédents, s’est déjà appliqué à effacer du paysage urbain, des institutions politiques et des livres d’histoire. Changer le nom officiel de l’Inde par son équivalent traditionnel s’inscrit dans le cadre de son projet visant à unifier l’Inde sous son héritage sanskrit et religieux hindou. De l’avis d’Olivier Da Lage, spécialiste de l’Inde et chercheur associé à l’Iris, il s’agit tout simplement d’une « hindouisation du pays » qui écarte les minorités religieuses comme les musulmans ou les chrétiens. « Il y a une réelle volonté unificatrice du parti au pouvoir qui se retrouve d’ailleurs dans l’un des slogans favoris : ‘’One India'’ ». Une partie importante de la population du pays ne se reconnaît toutefois pas dans l'utilisation du sanskrit…
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/politique-monde/en-inde-narendr...
BULGARIE
Kostadin Kostadinov : « Dans son état actuel, l’Union Européenne constitue un danger politique pour la civilisation européenne » [Interview]
Kostadin Kostadinov (photo) est le président du parti nationaliste bulgare Vazrazhdane (Renaissance) qui a obtenu 37 députés sur 240 lors des élections législatives d’avril 2023. Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/09/15/224493/kostadin-ko...
DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ
Du nouvel antiracisme décolonisateur
Dans la culture de l’excuse que l’on cherche à nous imposer, tout est handicap, tout est prétexte... Humaniste par raison et par fonction, Jean-Paul Brighelli se remet mal, apparemment, des nouvelles classifications lancées par les « décoloniaux » de toutes farines, qui font de tout Blanc un raciste par définition. Retour sur ce qu’est le racisme, l’antiracisme réel et le délire woke. Nous sommes entrés, depuis que décolonialisme et indigénisme sont montés sur le même bateau, dans une ère victimaire insupportable. Le Blanc est mis au banc des accusés par les « racisés » (percevez-vous comme moi ce qu’a de profondément raciste une telle dénomination, utilisée couramment par les organisations d’extrême-gauche ?), il est porteur de tous les crimes de Caïn. Et si par malheur il est juif, il est blanc au carré — voir Les Blancs, les Juifs et nous, le livre pas du tout raciste de Houria Bouteldja, l’égérie du Parti des Indigènes de la République, dont on se demande bien pourquoi il n’est pas interdit pour incitation à la haine raciale. « Sale Juive » est l’injure courante des gentils garçons basanés qui agressent les filles non voilées dans ma ville. Et les violent, parfois. Et comme l’une d’elles se rebellait, il y a trois ans, elle a été ceinturée par un passant, qui lui a lancé : « Mais enfin, Mademoiselle, il faut les comprendre, c’est leur culture… »
causeur.fr
https://www.causeur.fr/du-nouvel-antiracisme-decolonisate...
Gynécologue à Pau : la chasse aux médecins ouverte par le lobby trans
« On aborde une période extrêmement confuse », déclarait le philosophe Dany Robert-Dufour interrogé par Le Figaro, à l'occasion de la sortie de son ouvrage Le phénomène trans. Le regard d'un philosophe. Il ne croyait pas si bien dire... La mésaventure vécue par le gynécologue Victor Acharian, à Pau, en est une parfaite illustration. Pour avoir refusé de recevoir en consultation une « femme trans » et son compagnon, le pauvre médecin a reçu « une kyrielle d'insultes » sur les réseaux sociaux et est devenu la cible de l'association SOS Homophobie, qui annonce porter plainte contre lui. Sa secrétaire qui a éconduit cette personne trans témoigne d'un comportement « très agressif » : « ils m'ont traitée de transphobe », témoigne-t-elle. Le gynécologue en question se dédouane d'une quelconque mauvaise intention transphobe et plaide, pour sa défense, n'avoir « aucune compétence pour [s]’occuper des hommes, même s’ils se sont rasé la barbe et viennent dire à ma secrétaire qu’ils sont devenus femmes ». De quoi déclencher l'ire de la très militante association SOS Homophobie, qui « dénonce les propos transphobes et discriminatoires du gynécologue Victor Acharian à Pau. La transphobie est une réalité aux conséquences graves, notamment dans l’accès à la santé. Elle touche l’ensemble du territoire », relayée par une certaine Olivia Ciappa, présidente de Quand on n'a que l'amour, invitée sur le plateau de TPMP. Interrogé lui aussi dans Le Figaro, le Pr Philippe Deruelle, gynécologue, secrétaire général du CNGOF (Collège national des gynécologues et obstétriciens), vient au secours de son confrère mais prend bien soin de préciser que si l'occasion lui en est donnée, il aurait « grand plaisir à s'occuper d'un homme enceint » et précise que « la prise en charge des personnes trans nécessite de s’y former ». Comme quoi, certains gynécologues sont moins « burnés » que d’autres !
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/gynecologue-a-pau-la-chasse-aux-...
Quand le Qatar vient tranquillement nous expliquer que le féminisme blanc c’est-pas-bien
Incroyable mais vrai. AJ+, la fameuse chaîne détenue par l’État qatari – vous savez le Qatar, ce petit pays fameux pour le travail forcé (lire esclavage), où la torture est encore en vigueur et où les mères d’un enfant conçu hors mariage sont contraintes à accoucher et à élever leur rejeton en prison – vient tranquillement nous expliquer, chez nous, que le féminisme des Blanches, c’est pas cool. Une vidéo récemment publiée ne laisse pas de place au doute : Le féminisme c’est bien. Le « féminisme blanc », beaucoup moins. On vous explique pourquoi. De la part d’une chaîne qui se définit « un média inclusif qui s’adresse aux générations connectées et ouvertes sur le monde. Éveillé·e·s. Impliqué·e·s. Créatif·ive·s » on aimerait autant de rigueur lorsqu’il s’agit de dénoncer les manquements aux droits de l’homme intramuros. Mais le double langage d’Al Jazeera est désormais chose manifeste, à tel point que même la page Wikipedia prévient : « Se présentant comme progressiste, ce média est critiqué pour sa complaisance envers le Qatar, dont il dépend, pour son double discours sur les violations des droits humains en fonction du lieu où elles sont commises ainsi que pour son dénigrement, tantôt explicite, tantôt sous-jacent, des valeurs et des gouvernements occidentaux. Pour ces raisons, d’aucuns considèrent AJ+ davantage comme un ‘’outil de propagande’’ que comme un réel média d’information. » Il n’empêche qu’AJ+, la branche qui s’adresse aux jeunes, est très populaire. Comme le sera leur message blâmant un « féminisme ethnocentriste, libéral et impérialiste qui cherche à mettre les femmes blanches des classes moyennes et supérieures au même niveau que les hommes blancs des classes moyennes et supérieures. » Vous avez compris ? Ce qui nous est expliqué ici, c’est que les femmes des classes moyennes et supérieures des pays occidentaux ne sont pas légitimes : elles n’ont pas le droit d’agir pour l’amélioration de leur condition ou quoi que ce soit d’autre. Et pour ce faire, rien de tel que de les accuser d’exclusion, ça marche à tous les coups : ces dernières excluraient de leur combat les femmes pauvres, handicapées, de couleur ou membres de la communauté LGBT. Elizabeth Badinter est mise sur le même plan que des féministes états-uniennes ségrégationnistes de la fin du XIXe siècle ! Féministes contre le port du voile ? C’est has been, vous êtes islamophobes et racistes, sachez-le. Bref, du rififi chez les progressistes qui promet de belles envolées… À moins de faire allégeance et de rejoindre « les groupes d’afro-féministes, de femmes musulmanes et d’asio-féministes, pour continuer sa lutte de manière protégée » comme le suggère vivement la présentatrice. C’est dit. Vidéo.
AJ+
https://www.breizh-info.com/2023/09/13/224467/quand-le-qa...
Voyage au bout de l'empire transgenre
Le mouvement transgenre a envahi les États-Unis… À la pointe de l'idéologie postmoderniste « woke », la fluidité du genre est affirmée comme un dogme au sein d'écoles publiques par des enseignants devenus activistes. Un petit nombre d'influenceurs « transgenres » inondent les réseaux sociaux. Et les cliniques spécialisées dans la « transition de genre » ont poussé comme des champignons au grand bénéfice des multinationales de « Big Pharma » qui observent avec gourmandise l'ouverture d'un nouveau marché. Ce phénomène dépasse les États-Unis et il convient d'en comprendre les racines. Il ne se limite pas à un excès du libéralisme ni à une mode promue par quelques illuminés. Le journaliste Christopher Rufo a plongé dans les soubassements de l'idéologie transgenre pour le Manhattan Institute (voir la vidéo en lien). Une poignée d'intellectuels marxistes ont rêvé de dépasser l'effondrement du bloc communiste en bouleversant les fondements des sociétés libérales ; un milliardaire transsexuel a utilisé sa fortune pour obtenir des soutiens politiques et permettre la construction des premières cliniques... Des expérimentations médicales et chirurgicales sur des enfants et des adolescents sont aujourd'hui pratiquées. Et ceci avec la bénédiction de nombreuses autorités locales sous le patronage de Washington…
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/voyage-bout-empire-tran...
DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES
Projet de loi SREN : Le gouvernement sourd à la réalité d’internet
Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (aussi appelé « SREN » ou « Espace numérique ») est actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, après avoir été voté en juillet dernier au Sénat. Ce texte, présenté comme une simple adaptation d’une série de règlements européens, change en réalité la manière de concevoir la régulation des plateformes en ligne. En voulant instaurer une censure autoritaire et extra-judiciaire, en voulant mettre fin à l’anonymat en ligne et en répétant les erreurs déjà commises avec la loi Avia, le gouvernement fait une nouvelle fois fausse route. Ce projet de loi étant très dense, commençons par une présentation générale des éléments importants du texte (nous reviendrons plus tard en détails sur certains points avec des articles dédiés).
www.laquadrature.net
https://reseauinternational.net/projet-de-loi-sren-le-gou...
Aides à la presse 2022 : le gâteau pour les grands groupes, les miettes pour les indés
Le ministère de la Culture vient de publier la répartition des aides à la presse versées en 2022 (110,4 millions d’euros au total). Pas de surprise : elles continuent d’être trustées par les grands groupes médiatiques. Une nouveauté, néanmoins : une aide a fait son apparition à destination « des services de presse tout en ligne ». Comme chaque année, c’est le groupe LVMH (Bernard Arnault) qui concentre le plus d’aides à la presse (aides directes et à la distribution confondues) : 14,6 millions d’euros. Les médias des groupes NJJ/Le Monde (Xavier Niel) suivent avec 10,4 millions d’euros. Ensuite, viennent quelques groupes de presse qui ont touché, au total, autour de 5 à 6 millions d’euros : le groupe Ouest-France (6,7 millions [4]), Bayard (6,1 millions), le groupe Dassault (Le Figaro), Altice (principalement Libération), talonnés par le groupe Ebra (4,8 millions [5]), L’Humanité (3,9 millions) et les autres grands groupes de presse locaux. Avec le tableau complet de l’ensemble des aides gouvernementales.
acrimed.org
https://www.acrimed.org/Aides-a-la-presse-2022-le-gateau-...
Le journalisme de délation progresse chaque jour
Délation, dit le Littré, « dénonciation mais toujours en mauvaise part ». Le journaliste de délation — une spécialité en plein développement — n’est pas là pour informer, il est là comme un inspecteur de police intellectuel, un magistrat moral, à la fois détective privé, flic et juge, il recherche les contrevenants au désordre établi libéral libertaire. Quelques exemples…
ojim.fr
https://www.ojim.fr/le-journalisme-de-delation-progresse-...
Coup de tonnerre sur le PAF, BFMTV en vente
Je souhaite continuer la lecture sans faire de don
Les ennuis, ça vole en escadrille disait Jacques Chirac (il employait un terme plus sonore que ennuis). Pour Patrick Drahi, entre les Drahileaks, fuite de documents par des hackers, de gros soucis avec le fisc de Genève, plus la trahison de son associé portugais Armando Pereira qui aurait (procès en cours) largement piqué dans la caisse, ça commence à faire beaucoup et il va falloir vendre quelques bijoux de famille.
ojim.fr
https://www.ojim.fr/coup-de-tonnerre-sur-le-paf-bfmtv-en-...
No time to die
Par Caroline Galactéros (photo). L’été s’achève sur la confirmation d’un fiasco militaire ukrainien que même les parrains anglo-saxons de Kiev commencent à admettre via leur presse de commande. Malheureusement, l’émergence de la lucidité n’entraine pas forcément celle de la sagesse. En France pourtant, nul n’a cure de ces alertes… Nul n’en profite pour prendre la main et siffler les arrêts de jeu au nom de l’humanité et de la sécurité du Vieux continent. Nous vivons plus que jamais dans une bulle hors sol de réalité alternative et de pensée magique, et la propagande médiatique outrancière qui s’est abattue sur la population française depuis fin février 2022 pour lui laver le cerveau et lui faire croire qu’elle plonge dans la crise pour soutenir rien moins que Le Bien contre Le Mal ne faiblit pas. Nos journalistes mainstream poursuivent sans scrupule aucun leur « Storytelling » de conte de fées qui est en train de se transformer en film d’horreur et menace de dévoiler l’ampleur de leur cynisme. Il est vrai qu’ils ne sont que des porte-voix, responsables mais de second rang. Ils ne font plus d’information, ils expriment des opinions du haut de leur ignorance et de leur arrogance sidérantes. Les rares qui voudraient encore se souvenir qu’il faut aller de chaque côté du front pour espérer comprendre quelque chose sont de toute façon coincés. S’ils veulent réaliser un reportage côté russe, ils perdent leur visa pour l’Ukraine. Ça a le mérite d’être clair et le choix de la rédaction est vite fait. La vérité n’a pas bonne presse et elle est de plus en plus mal portée.
geopragma.fr
https://geopragma.fr/no-time-to-die/
Pétain/Zemmour : pour faire de la politique, la Justice détourne la Loi
Par Régis de Castelnau. « La Cour de cassation, qui ont donc annulé l’arrêt de relaxe et renvoyé Éric Zemmour devant une autre cour d’appel. Pour arriver à ses fins, la Cour suprême a utilisé deux moyens étonnants. Elle a tout d’abord considéré que l’analyse de la contextualisation des propos incriminés qui consistaient en une réponse en trois mots à une interpellation sur un plateau de télévision était insuffisante ! Une exégèse approfondie des œuvres d’Éric Zemmour aurait été indispensable pour savoir si celui-ci considérait que la Shoah n’avait pas eu lieu. Ensuite, on a eu droit à une curieuse acrobatie juridique. Rappelons que pour être sanctionnée, la contestation doit porter sur des crimes commis par une ‘’organisation criminelle’’ ou par une personne condamnée pour cela. Il faut donc nier l’existence de crimes contre l’humanité reconnus comme tels par la condamnation des organisations qui les ont organisés et par celle de ceux qui les ont commis. Il faut donc un fait, un coupable et une condamnation pour que la vérité judiciaire ainsi établie devienne vérité historique qu’il est interdit de contester. Examinons la façon dont la Cour de cassation a traité cette réalité juridique pour annuler la relaxe d’Éric Zemmour : ‘’que l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 n’exige pas que les crimes contre l’humanité contestés aient été exclusivement commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 du statut dudit tribunal, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale, mais qu’il suffit que les personnes ainsi désignées les aient décidés ou organisés, peu important que leur exécution matérielle ait été, partiellement ou complètement, le fait de tiers ; qu’en retenant, pour écarter la culpabilité de M. Zemmour ,que Philippe Pétain n’avait pas été lui-même poursuivi pour un ou plusieurs crimes contre l’humanité, ce qui, sauf à constater qu’il n’avait pas été l’exécutant de ces crimes, était sans incidence sur la culpabilité du prévenu, la cour d’appel a méconnu le texte précité’’. La loi pénale étant d’interprétation restrictive, on ne peut pas écrire que la loi Gayssot n’exige pas que les crimes contre l’humanité contestés aient été exclusivement commis par les personnes désignées dans l’article 24 bis. Parce que c’est exactement le cas. On ne peut pas contester les crimes commis par Klaus Barbie ou par Maurice Papon, qui ont été condamnés explicitement par des juridictions françaises. En revanche, la responsabilité de Philippe Pétain – aussi méprisable soit le personnage et criminelle sa trahison – est et doit rester une question de débat historique. À l’aide d’arguments tirés par les cheveux et en ajoutant au texte d’une loi déjà discutable, la Cour de cassation s’implique dans un débat politique où elle n’a rien à faire. C’est une mauvaise action. »
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/09/petain-zemmour-pour-fai...
Pierre Plottu
Les yeux grands fermés (et larmoyants)
Ce jeune journaliste, spécialiste autoproclamé de l’extrême-droite, a l’attirail du parfait militant. Victime collatérale du virage éditorial de France-Soir, dont il fut viré sans ménagement, il prophétise dans Libération et Slate, telle une Cassandre antifasciste, la menace fantôme du terrorisme d’extrême-droite. En juin 2022, il prend prétexte d’une vidéo humoristique de Papacito pour se poser en éternelle victime et porte plainte contre le blogueur. Avec une excellente vidéo de Claude Chollet sur ces « journalistes » qui sont essentiellement des flics de la pensée.
ojim.fr
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Revue de presse alternative du 11 septembre 2023
Forte activité diplomatique internationale cette semaine avec deux réunions géopolitiques ; le sommet de l’ANASE en cours de semaine et la réunion du G20 ce week-end. Exercice intellectuel pour confronter l’actualité avec des focales différentes, hors des œillères occidentales. Au sommaire : Le G20 : cette nouvelle réunion du G20 fut surtout le révélateur des tensions internationale en cours. Ni Poutine ni Xi Jinping n’y ont assisté en personne, donnant l’impression qu’ils considèrent cette réunion comme n’étant plus aussi importante qu’auparavant, le sommet de l’ANASE : cette semaine s’est tenue le sommet annuel de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est à Jakarta, où des dirigeants de grands pays étaient invités, la Chine, l’Inde, les États-Unis, le Japon, la Russie et la Corée du sud. On remarquera l’absence totale de l’Europe, montrant de facto qu’elle est de moins en moins considérée comme une « grande puissance » ; l’Afrique et le rôle des États-Unis dans les mouvements politiques qui secouent actuellement ce continent ; la guerre des puces : au mois d’octobre 2022, les États-Unis lançaient une nouvelle bataille contre la Chine dans la guerre commerciale qu’ils mènent pour empêcher ce pays de leur prendre la place de première puissance économique mondiale ; l’économie chinoise : autre reflet de ce complexe de supériorité face à la Chine, depuis quelques semaines, la presse étasunienne publie des articles sur la mauvaise santé de l’économie chinoise. Analyse de deux exemples ; l’Ukraine : signe que des changements importants de politique sont en cours en Ukraine, Blinken s’est déplacé à Kiev pour « rassurer les ukrainiens quant au soutien des États Unis » ; le monde occidental : dans la rubrique « signes de la décadence du monde occidental » voici, après le travail des enfants, celui de la semaine, le retour de la faim au ventre.
lesakerfrancophone.fr
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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)
Le complexe de l’industrie (5) : des militants en guerre sur tous les fronts
Pour David Zaruk, les militants écologistes ne cherchent pas à discuter avec l’industrie pour trouver des compromis, mais à éliminer le capitalisme et la société industrielle. Cinquième partie de cette série (les quatre première sont accessibles dans cette ultime analyse). Depuis la période de dialogue entre parties prenantes dans les années 1990 et au début des années 2000, les militants écologistes se sont engagés dans la démarche réglementaire pour tenter de l’influencer. Et cela a fonctionné pour les victoires faciles (recyclage accru, réduction des émissions et des effluents, incitation aux économies d’énergie, meilleure qualité de l’eau et de l’air…) mais ce n’était jamais assez. L’ambition des écolos s’est étendue à l’interdiction des produits chimiques de synthèse, des plastiques, des pesticides, des combustibles fossiles, des engrais, de l’énergie nucléaire et des OGM, pour n’en nommer que quelques-uns. Cela exigeait plus qu’une poignée de lobbyistes remuants hébergés par groupe d’ONG. Dernièrement, leur ambition s’est encore étendue jusqu’à, eh bien, éliminer le capitalisme, les entreprises et l’industrie. Comme l’a montré l’expérience de la guerre contre le tabac, la réglementation ne suffit pas, surtout si vous luttez contre un produit ou une activité que le public demande et attend. Pour battre l’industrie (c’est-à-dire pour sauver le monde), les ONG devaient faire la guerre sur plusieurs fronts. Si les acteurs de l’industrie pensent que cela n’est qu’une partie de la démarche de dialogue réglementaire, alors autant rester chez eux. La partie 5 du complexe de l’industrie examine comment l’industrie n’est pas simplement dans un dialogue avec quelques ONG militantes et groupes d’intérêt sur des questions de réglementation. Ils font face à un réseau coordonné d’organisations qui ont mis en œuvre une série complexe d’attaques sur plusieurs fronts via un large éventail de parties prenantes et de groupes d’intérêts avec une stratégie à long terme visant à éliminer le capitalisme et les éliminer eux-mêmes. L’industrie doit changer de point de vue. Elle fait face au déchainement d’une campagne dirigée contre son existence même.
Risk-Monger
https://www.contrepoints.org/2023/09/12/462858-le-complex...
ÉCONOMIE
Politique & Eco n°403 avec Valérie Bugault - La République française n'existe plus !
La République française n'existe pas, l'État français n'existe pas ! Techniquement, la France n’existe plus, elle doit désormais s’écrire « l’aFrance ». Ce malheureux pays, l’une des premières cibles du globalisme financier est devenu un simple relai d’influence des intérêts financiers supérieurs, lesquels rendent comptent aux maîtres globalistes qui opèrent, historiquement, à partir du centre financier de la City of London. Il existe des relais locaux d’organismes centraux qui gèrent des populations mais il n’existe plus d’États au sens politique du terme depuis l’avènement du parlementarisme représentatif et du phénomène « banque centrale ». Les seuls intérêts représentés politiquement sont ceux bien compris des intérêts qui financent les partis politiques. La Res Publica n’existe pas dans de tels régimes, elle cède la place à la Res Privata. Seul un changement d’organisation politique pourra remédier à cela. Valérie Bugault, spécialiste de la géopolitique juridique et économique, à la tête du projet Révoludroit, propose de renouer avec les fondamentaux de notre civilisation chrétienne à tous les niveaux : économique, via « la nouvelle entreprise », juridique par la réhabilitation d’un droit civil commun respectueux des grands principes issus du droit naturel et étatique avec la réévaluation du sens du Chef d’État et de l’utilité d’un gouvernement.
TVLibertés
https://tvl.fr/politique-eco-n0403-avec-valerie-bugault-l...
ÉDUCATION
L’école de la République : de l’égalité à l’égalitarisme
Une politique égalitariste, ne tenant aucun compte des réalités, a conduit à l’échec le système éducatif français. Depuis une cinquantaine d’années, les politiciens français ont choisi de sacrifier l’école de la République sur l’autel de l’égalitarisme. Cette école ne cherche pas à rendre l’apprentissage le plus efficace possible, mais au contraire d’empêcher chacun de progresser à son rythme. Les meilleurs ne doivent surtout pas prendre leur envol car l’égalité serait rompue. Il faut donc leur couper les ailes. Sectorisation, collège unique, programmes uniformes, tout a été fait pour masquer une réalité : l’hétérogénéité sociale. L’école s’adresse donc à un élève théorique, défini politiquement. Elle refuse la diversité des acquis culturels et des capacités cognitives. C’est une longue histoire. En voici un résumé.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/09/10/463417-lecole-de-...
ÉNERGIE
Le Floch-Prigent : « Il n'y a pas d'industrie sans une énergie abondante, bon marché et souveraine ! »
Le Floch-Prigent (photo), ingénieur et industrie, ancien PDG d'ELF, est l'un des plus fins connaisseurs du marché de l'énergie en France. Nouveau membre du comité stratégique de Livre Noir, il nous accorde cet entretien pour décrypter comment nous arrivons en France à produire pas cher, mais à payer très cher notre énergie à la fin. Vidéo.
Livrenoir.fr
https://www.youtube.com/watch?v=3Wpb9fVzFZ0
L'Arabie saoudite et la Russie ont changé le jeu !
Dans cette vidéo, nous explorons la récente collaboration entre l'Arabie saoudite et la Russie pour influencer les prix du pétrole, provoquant une inflation croissante. L'Occident peut régner sur le système financier mondial, mais l'OPEP+ contrôle les marchés des matières premières. Découvrez comment ces réductions de production et quotas prolongés affectent les marchés et pourquoi les prix du pétrole atteignent des sommets. Nous analysons les motivations derrière ces actions, des ressentiments de Poutine aux intérêts financiers de l'Arabie saoudite. Le lien entre les prix du pétrole et les bénéfices d'Aramco est révélé, mettant en lumière des plans stratégiques. Découvrez comment la Russie et l'Arabie saoudite diversifient leurs clients et pourquoi cela affecte le jeu mondial du pétrole. Les vents du changement soufflent vers l'Asie, transformant le pétrole en un enjeu géopolitique majeur.
Sophie Décrypte
https://www.youtube.com/watch?v=an3fuJ4MOa0
ESPAGNE
Immigration. En Catalogne, un Grand remplacement dans les prisons ?
Le nombre de détenus étrangers condamnés dans les prisons de Catalogne a dépassé celui des Espagnols, représentant désormais plus de la moitié de la population carcérale, avec des proportions encore plus élevées parmi les condamnés pour certains types de délits. Parmi ces étrangers, les ressortissants marocains sont notamment bien représentés…
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/09/13/224433/catalogne-p...
ÉTATS-UNIS
Gabon. Le dictateur déchu et les États-Unis
S'il est vrai que le Gabon a entretenu des relations étroites avec l'ancien maître colonial français, qui les a utilisées pour ses propres intérêts, Alì Bongo a également eu d'autres protecteurs munificents, dont il devait évidemment servir les intérêts. Un article publié dans Monthly Review, un site inconnu du plus grand nombre mais qui se réfère à la documentation courante (et vérifiée), fait état de ces amis. Dans cet article, il est question de la relation entre Ali Bongo et le président américain Barack Obama : « Le lien entre Obama et Bongo était si étroit que Foreign Policy a qualifié le dirigeant gabonais d'"homme d'Obama en Afrique" ». « Avec l'aide d'Obama, poursuit le site, Bongo a tenté de se présenter comme un réformateur modernisateur. Il s'est rendu à plusieurs reprises à Davos, en Suisse, pour assister au Forum économique mondial, où il a été nommé "contributeur à l'agenda". Toujours à Davos, il s'est engagé à accélérer la quatrième révolution industrielle en Afrique en développant des systèmes lucratifs d'identification et de paiement numériques au sein de la population plus que pauvre de son pays » [telle est l'hyper réalité du mondialisme, ndlr]. La biographie de M. Bongo sur le site web du WEF le qualifie de « porte-parole de l'Afrique pour la biodiversité » [...]. L'homme de la renaissance [africaine] autoproclamé a réussi à s'entendre avec Obama, à plaisanter avec Klaus Schwab et à toucher la chair de Bill Gates ».
www.piccolenote.it
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/09/06/g...
Mémoire du 11 septembre 1973
Par Régis de Castelnau. « Je n’oublierai jamais lorsqu’allumant la radio le 11 septembre 1973, il y a donc exactement 50 ans, j’apprenais le coup d’État au Chili et la mort de Salvador Allende. Ce fut un événement fondateur. D’abord, celui des abominables années de plomb, organisées par les États-Unis avec le soutien des bourgeoisies locales compradores. Où se déchaîna dans tout le sous-continent américain une violence atroce, celle du fameux « plan Condor » téléguidé par la CIA, à base d’arrestations, de torture, de disparitions de meurtres de masse, d’escadrons de la mort, de vol d’enfants. Président dans ces années de l’O.N.G. France-Amérique latine, mobilisé pour tenter d’organiser la solidarité j’eus à connaître de cette horreur absolue. Il fallut ensuite apprendre la défaite. […] Enfin, ce fut aussi le début du chemin pour la mutation économique et politique du Capital en crise empruntant pour se sauver la voie du néolibéralisme. Un étonnant article du philosophe espagnol Carlos Blanco commence par ces mots : ‘’Le néolibéralisme a commencé le 11 septembre’’. Et il poursuit : ‘’Dans une démocratie consolidée, dans l’une des républiques hispaniques les plus avancées sur le plan éducatif et social, dirigée par un gouvernement désireux d’exercer sa souveraineté sur les ressources du pays et au profit de son peuple, c’est-à-dire la démocratie chilienne, les néolibéraux de Chicago ont décidé d’entreprendre une expérience.’’. […] Eh bien cette année, j’ai envie de leur dire que Carlos Blanco a raison. Le néolibéralisme que vous avez affronté si durement, a commencé le 11 septembre 1973. Mais il a probablement pris fin le 24 février 2022. »
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/09/memoire-du-11-septembre...
FRANCE
Immigration : 35 parlementaires allant du Modem à la Nupes, en passant par la macronie, signent une tribune commune pour la régularisation des travailleurs clandestins
Plusieurs membres de la majorité, dont le président de la commission des lois, Sacha Houlié, et des responsables de la gauche, mais sans LFI, signent une tribune commune pour la régularisation des travailleurs sans papiers. La photo, inédite, était attendue. Le président de la commission des lois, Sacha Houlié (Renaissance), y pose aux côtés de Julien Bayou (député EELV), Fabien Roussel (député PCF), Marie-Pierre de la Gontrie (sénatrice PS) et Stella Dupont (députée Renaissance). Un attelage original, tous mains unies avec celle d’un employé de restaurant, Amadou Ba, et de son chef Manuel Heurtier. Pris lundi après-midi 11 septembre dans la cuisine du Mendi Gorria, un restaurant de cuisine basque près de la mairie de Montrouge, le cliché vient appuyer une tribune commune de 35 parlementaires publiée sur les sites de Libération et Franceinfo. Celle-ci, comme l’a révélé Le Parisien la semaine dernière, a été préparée dans le plus grand secret tout l’été par ces figures de l’aile gauche de la majorité (Renaissance et MoDem), de Liot et de la Nupes, sous le patronage de Pascal Brice, ancien patron de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Ils y exigent « des mesures urgentes, humanistes et concrètes pour la régularisation des travailleurs sans papiers » et « celles et ceux qui sont présents sur le territoire national et qui sont empêchés de travailler faute de papiers ». Initialement, c’était un volet du futur projet de loi immigration. Mais sa suppression plane depuis plusieurs semaines, tant il constitue une « ligne rouge » pour la droite. « Le président et la Première ministre veulent faire sauter ce point », confirme un membre du gouvernement. Sacha Houlié avait quant à lui répété qu’il avait eu des « garanties » de Matignon sur le maintien de cette mesure.
Le Parisien
https://www.fdesouche.com/2023/09/11/des-deputes-nupes-ai...
Profil des auteurs des émeutes de juin : « Dans ces familles-là, les fils passent leur temps dehors dès cinq-six ans […] Les codes de ces jeunes sont limités […] On aura d’autres événements de ce genre-là » alerte le sociologue Thomas Sauvadet
Thomas Sauvadet, sociologue spécialiste des bandes de jeunes, enseignant à l’université Paris Est Créteil, qui vient de publier Voyoucratie et travail social. Enquêtes dans les quartiers de la politique de la ville, a livré à publicsenat.fr une analyse du profil de ces jeunes.
Voyoucratie et travail social. Enquêtes dans les quartiers de la politique de la ville, par Thomas Sauvadet. Éditions du Croquant, 2023.
Publicsenat.fr
https://www.fdesouche.com/2023/09/12/profil-des-auteurs-d...
Le Syndicat de la magistrature à la fête de L’Huma: copains et coquins
Avec sa présence à la fête de l’Huma, le Syndicat de la magistrature démontre une fois de plus à quel point il est engagé à gauche. Si les nationaux sont privés depuis 2006 de la Fête des Bleu-Blanc-Rouge dont la première édition se déroula en 1981– joli pied de nez à Mitterrand élu quelques mois plus tôt –, la Fête de L’Humanité draine toujours du monde malgré sa délocalisation — en raison des grands aménagements préalables aux Jeux Olympiques 2024 — de La Courneuve à Brétigny-sur-Orge, et un déficit l’an dernier de 500 000 euros. Perte vite épongée par l’État qui a accru son aide au quotidien communiste, et aussi grâce à l’effort financier exigé des camarades… Mais surtout de grandes firmes publiques ou privées (EDF, Bouygues, Eiffage, SNCF, etc.) qui louent à prix d’or dans l’enceinte de la fête des panneaux de publicité et même des stands qui, s’ils ne sont guère achalandés, constituent un pari sur l’avenir. Le paiement de cet « impôt révolutionnaire », selon le mot d’un grand industriel refusant de se prêter au jeu mais préférant aussi rester anonyme, leur évite ainsi trop d’embrouilles avec la CGT qui, s’ils renâclaient, lancerait des grèves à répétition. Ainsi va le « dialogue social », à fort relent mafieux. Avec à l’affiche côté spectacle le chanteur trans Bilal Hassani, la « pansexuelle » Angèle et le rappeur franco-algérien Médine Zaouiche, dit Médine, qui prône l’ardente obligation « d’enfreindre [sic] les frontières pour les ouvrir aux migrants » et dont l’islamisme se teinte d’un fort antisionisme (d’où la réaction du ministre des Transports Clément Beaune qui « se réjouissait de débattre avec des représentants syndicaux de la SNCF » mais a annulé sa visite, ne voulant « pas cautionner la présence de Médine à cet événement »), la nouveauté vient cette année de l’invitation lancée au Syndicat de la magistrature, qui l’a acceptée. Au grand dam paraît-il de certains, adhérents compris, qui voient « une politisation de la justice » dans l’initiative du SM (à ne pas confondre avec sado-masochisme, même s’il y a un ethnomasochisme évident chez ces syndicalistes prêts à tout pour défendre la veuve et l’orphelin migrants). Ces naïfs se réveillent bien tard. Étaient-ils donc persuadés de la neutralité de ce syndicat, ou plutôt de ce lobby, fondé par trois grandes figures de la gauche assez extrême, Louis Joinet, Claude Parodi et Pierre Lyon-Caen, dans la foulée de Mai 68 et qui, depuis, bien que minoritaire puisqu’il représente moins d’un tiers des magistrats, n’a cessé d’œuvrer à la subversion de la justice par l’inversion des responsabilités ? Pour lui, en effet, les criminels — surtout allogènes, répétons-le, qu’il défend en toute circonstance — sont des victimes, c’est la Société, dont la police est le bras armé, qui est coupable, par son inhumanité et ses discriminations. Et c’est donc elle que, par tous les moyens, il urge de réformer. Au crédit, entre autres, du SM, on admettra qu’il n’a jamais caché son jeu. En témoigne son Petit livre rouge, précis du droit du manifestant, que, « fidèle à sa tradition d’accompagnement des luttes et des revendications sociales », il publia en 2020 afin d’instaurer « un contrôle réel sur les services de police ».
polemia.com
https://www.polemia.com/le-syndicat-de-la-magistrature-a-...
« Les nationalistes corses arrivent à la fin d’un cycle ».
Entretien avec Nicolas Battini pour décrypter les fondements et le fonctionnement de la politique corse. Seule région française dirigée par des nationalistes, la politique corse possède des spécificités historiques et locales qui rendent sa compréhension parfois difficile. Les révoltes à la suite du meurtre d’Ivan Colonna par un islamiste ou de l’agression d’un jeune Corse à Calvi ont braqué les feux médiatiques sur l’île de Beauté. Doctorant en langue et culture corse, Nicolas Battini est président de l’association Palatinu, qui a vocation à défendre l’identité et l’histoire corse.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/les-nationalistes-corses-ar...
GAFAM / IA
Procès de Google : guerre contre les monopoles ou régulation contre-productive ?
Alors que les géants de la tech sont dans le viseur des régulateurs, de nombreuses questions demeurent. Les interventions de l’État favorisent-elles la concurrence ou protègent-elles les géants déjà en place ?
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/09/16/463822-proces-de-...
GÉOPOLITIQUE
BRICS : l’importance des six nouveaux membres
Les six nouveaux membres de ce bloc revêtent une importance économique et géostratégique pour eux-mêmes et le reste du monde. Il est utile de passer en revue les caractéristiques de ces nouveaux arrivants et, par anticipation, des futurs admis. Les BRICS ont réussi, malgré quelques péripéties, à organiser, les 22 – 24 août, son 15e sommet en Afrique du Sud. C’est l’un des événements majeurs depuis la fin de la 2e guerre mondiale dont nous verrons plus clairement avec le temps les répercussions de longs termes. Ce sommet a été l’occasion d’un travail intensif entre les membres au plus haut niveau et a fourni la feuille de route menant à une nouvelle étape dans le développement des BRICS notamment en termes de partenariat pour un multilatéralisme inclusif, une croissance mutuellement accélérée et le développement durable, tout en favorisant un environnement de paix et de développement ainsi que le développement institutionnel des BRICS. Les membres des BRICS se sont mis d’accord pour accueillir dans le groupe l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Éthiopie, l’Égypte, l’Argentine et les Émirats arabes unis. De plus, la porte reste grande ouverte : des dizaines de pays supplémentaires pourraient rejoindre le bloc plus tard. Cet élargissement constitue un grand pas en avant dans le développement des BRICS mais aussi dans la transformation du monde. Il est important de constater quantitativement que les BRICS pèsent maintenant plus lourds dans le monde : 29 % du PIB, 46 % de la population, 43 % de la production pétrolière et 25 % de l’export des produits.2 Il est encore plus crucial de voir les raisons sous-jacentes pour lesquelles les nouveaux membres ont été choisis. Cette analyse nous aidera à sentir les grandes ruptures à venir.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/brics-limportance-des-six-n...
Les États-Unis se lancent à la conquête du Sud avec l’aide de l’Inde
Par M.K. Bhadrakumar. L’impact du sommet du G20 qui s’est tenu à New Delhi les 9 et 10 septembre doit être mesuré à l’aune du consensus atteint sur le conflit en Ukraine. Ce résultat est largement reconnu comme un exploit remarquable qui a été rendu possible en grande partie grâce à la perception d’un recul de la part des États-Unis et du bloc occidental. Ce résultat est extrêmement important pour la politique internationale. Toutefois, en y regardant de plus près, une question séduisante se pose : Les trois phrases de la déclaration de Delhi sur l’Ukraine, qui favorisent la position de la Russie dans le conflit, signifient-elles un changement dans l’approche occidentale des hostilités et, en particulier, un certain coup de pouce à Kiev pour négocier ? En effet, nous assistons à un étrange alignement : la Russie et les États-Unis ont loué la déclaration du G20, tandis que l’Ukraine s’est plainte « qu’il n’y avait pas de quoi en être fière ». Lors de la préparation du sommet de Delhi et pendant l’événement, les dirigeants occidentaux ne se sont pas livrés au dénigrement de la Russie et n’ont pas fait preuve d’une émotivité artificielle comme ils en ont l’habitude. Même la super bureaucrate de l’UE, Ursula von der Leyen, a fait preuve de patience, comme si elle avait été inspirée par Washington. Le curieux incident de la célèbre histoire de Sherlock Holmes me vient à l’esprit : « Le chien n’a pas aboyé pendant la nuit ». Il ne fait aucun doute que les États-Unis voulaient que le sommet du G20 soit un grand succès – et qu’ils voulaient « renforcer » le Premier ministre indien Narendra Modi sur la scène géopolitique en tant que leader du groupe – une fois qu’il est apparu que Biden n’avait pas de pairs en compétition pour l’espace lors de sa visite de quatre jours à Delhi. Le fait est que, dans un environnement international en mutation rapide, le G20 est apparu de manière inattendue dans les calculs des États-Unis comme le seul forum disponible aujourd’hui pour l’Occident (les membres du G7) afin de se « reconnecter » avec la Chine et la Russie, ainsi qu’avec le Sud. Alors que les BRICS ont commencé à faire des bonds de géant, le spectre de l’extinction a soudain plané sur le forum. Qu’on ne s’y trompe pas, les États-Unis sont en train d’opérer un changement de cap audacieux dans leur approche vis-à-vis du Sud, en particulier de l’Afrique, ancré dans la réalité géopolitique du défi croissant que posent la Chine et la Russie en s’efforçant de monopoliser cet espace géopolitique. Il est certain que l’agitation anticoloniale naissante en Afrique ces derniers temps est également porteuse de sombres présages, compte tenu de ses implications profondes pour la prospérité économique de l’Europe.
Indian Punchline
https://lesakerfrancophone.fr/les-etats-unis-se-lancent-a...
IMMIGRATION / ISLAM
« L’immigration islamique de masse est un problème majeur auquel l’Europe est actuellement confrontée » : Entretien avec Uzay Bulut
Uzay Bulut est une journaliste et analyste politique turque en exil, anciennement basée à Ankara. Ses écrits ont été publiés dans des journaux tels que le Washington Times, le Christian Post, le Jewish News Syndicate, Al-Ahram Weekly, The American Spectator, The American Conservative, Providence et The Jerusalem Post. Son travail journalistique porte principalement sur les droits de l’homme, la politique et l’histoire turques, et les minorités religieuses au Moyen-Orient et en Asie. Bulut prépare actuellement un doctorat en études internationales et est chargée de recherche au sein du Philos Project. Elle fait également partie du comité consultatif de la série de films documentaires éducatifs « Faces of Persecution : Exploring Global Religious Oppressions ».
The European Conservative
https://www.breizh-info.com/2023/09/11/224393/limmigratio...
ISRAËL
« Le grand déménagement » : en Israël, la remigration des colons sionistes a déjà commencé
Dans les Préalpes italiennes, des Israéliens créent une communauté d’expatriés. Des initiatives similaires fleurissent, du Portugal à la Grèce.
Il y a quelques années, une blague circulait dans les bars de Tel-Aviv : « Un juif israélien optimiste apprend l’arabe, un juif israélien pessimiste apprend l’anglais, un juif israélien réaliste apprend à nager ». Il semble que ce que les Palestiniens ou les Arabes n’ont pas réussi à faire (s’ils en ont jamais eu l’intention), Netanyahou et ses acolytes du gouvernement sont en train de le provoquer : une vague de sauve-qui-peut a éclaté parmi les Juifs israéliens. En effet, des centaines et des milliers d’Israéliens de toutes conditions socio-économiques et de tous âges se précipitent pour trouver une alternative à la vie dans l’État juif. C’est ainsi qu’une nouvelle activité, que l’on pourrait appeler « Relocation industry » (industrie du transfert), a vu le jour. L’article d’Hilo Glazer traduit ci-dessous parle du projet Baita, lancé dans la Valsesia, en province de Vercelli, Valsesia, et d’autres projets, y compris des plans ambitieux pour créer des « villes israéliennes » en Europe, de Chypre et de Grèce au Portugal, et ailleurs. L’un d’eux parle même de créer une « communauté de peuplement », qui ne manque pas d’évoquer les colonies en Cisjordanie. On peut légitimement se demander si ces projets peuvent constituer un dépassement définitif du sionisme et du tribalisme ou s’ils ne feront que créer des « petits Israël » répandus en confettis à travers le monde.
Haaretz
https://lecridespeuples.fr/2023/09/09/le-grand-demenageme...
LECTURE
Sans propagande, pas de guerre
La « guerre cognitive » contre sa propre population. Pour s'orienter dans le monde d'aujourd'hui, il faut apprendre à distinguer et à évaluer plus précisément les informations. Le débat sur les « fake news » a montré que toutes les informations ne pouvaient pas être prises pour argent comptant. Mais toutes les dites « fausses nouvelles » ne sont pas fausses. Depuis la guerre en Ukraine, il s'agit manifestement d'obtenir une uniformisation d'interprétation dans les esprits des diverses populations. Les habitants des différents pays doivent être mobilisés pour cette guerre — qui porte désormais des caractéristiques mondiales. Les gens ne font pas la guerre de leur plein gré. La guerre signifie la mort, la mutilation, la fuite, la perte de la patrie, la destruction, la faim, la souffrance morale, etc. Aujourd'hui déjà, nos États européens se ruinent pour la guerre entre la Russie et l'OTAN, en Ukraine : d'une part, en s'endettant fortement pour financer des livraisons d'armes provenant de leurs propres stocks ou alors des producteurs d'armes américains et, d'autre part, pour subvenir aux besoins de millions de réfugiés. D'autre part, le renchérissement de l'énergie (à la suite de la destruction des gazoducs nord Stream et de la « transition énergétique »), le détachement de nos pays de l'espace économique russe — et à l'avenir probablement aussi chinois — conduit à la destruction durable du tissu industriel allemand et de sa classe moyenne, et donc à la perte de millions d'emplois dans toute l'Europe. Finalement, et c'est le plus grand facteur négatif pour tout un chacun : le risque d'un échange direct de frappes guerrières est réel, que ce soit avec des armes conventionnelles ou nucléaires. Dans un ouvrage synthétique « Moderne Propaganda. 80 Methoden der Meinungslenkung » [La propagande moderne. 80 méthodes pour orienter l'opinion publique], Johannes Menath présente succinctement les méthodes de RP les plus courantes. Il parvient à introduire le sujet et à éveiller une conscience des techniques de manipulation. Le lecteur est stupéfait par la multitude des méthodes. Menath nous guide ainsi à travers différents siècles et différents domaines scientifiques, telle la sociologie, la psychologie, etc.
Moderne Propaganda. 80 Methoden der Meinungslenkung, par Johannes Menath. Zeitgeist-Verlag, 2023.
www.schweizer-standpunkt.ch
https://fr.sott.net/article/42583-Sans-propagande-pas-de-...
Les dérives du militarisme : l’horreur des guerres sans fin invisibles des États-Unis
Norman Solomon propose un cadre puissant pour comprendre les crises géopolitiques et les coûts durables du militarisme. En juin dernier, la journaliste suisse Maurine Mercier a découvert plusieurs citoyens américains combattant en Ukraine sous couvert de travail humanitaire. « Tous sont des vétérans, d’anciens soldats qui ont participé à toutes les guerres américaines récentes : la guerre du Golfe, l’Irak, l’Afghanistan », rapporte-t-elle. Nombre d’entre eux souffrent de stress post-traumatique, portant les fantômes incarnés des conflits passés et de profondes blessures psychiques dans la dernière conflagration géopolitique. L’un des vétérans interrogés par Mme Mercier admet qu’il est accro au combat et qu’il se lance dans des missions suicides sur la ligne de front. Il a déjà tué 13 personnes en Ukraine. La proximité de la mort lui permet de se sentir vivant, le choc de l’adrénaline l’emmenant dans « ce bel espace caché », où « les couleurs sont plus vives » et les sons « différents, vibrants ». Chez lui, il n’a pas de sentiment d’appartenance. Mais en Ukraine, « il y a quelque chose. » À un niveau fondamental, ces guerriers sans boussole sont le symbole d’une société accro à la guerre. Ils reflètent les tensions que l’auteur et activiste anti-guerre Norman Solomon dénoue dans son nouveau livre brillant, War Made Invisible [La guerre rendue invisible, NdT], qui examine les causes profondes et les coûts de l’interventionnisme américain. Solomon propose un cadre puissant pour comprendre les crises géopolitiques, ainsi que les coûts invisibles mais durables du militarisme. Alors que la guerre contre l’Ukraine se poursuit, Solomon met en lumière trois facettes sous-jacentes de la puissance américaine qui sont particulièrement utiles pour interpréter notre époque actuelle : une intelligentsia intégrée, une économie qui exporte la violence et l’infrastructure d’un empire mondial.
War Made Invisible, par Norman Solomon. The New Press. 2023.
Truthout
https://www.les-crises.fr/les-derives-du-militarisme-l-ho...
Georges Sorel, le révolutionnaire conservateur : Entretien avec Rodolphe Cart
Georges Sorel est un des penseurs politiques français les plus curieux, les plus inclassables et, ce faisant, les plus surprenants. Tout à tour conservateur, socialiste, nationaliste ou encore bolchévique, Sorel est tout cela à la fois, et aucune de ces étiquettes ne lui convient néanmoins tout à fait. Un tel personnage méritait donc qu’on s’intéressât à nouveau à lui afin d’apporter un regard neuf sur son œuvre. C’est justement ce qu’a tenté de faire Rodolphe Cart dans son livre : Georges Sorel, le révolutionnaire conservateur, qui examine en détails la vie et la pensée de Sorel ainsi que l’apport de ce dernier au combat politique de notre temps. (Audio)
Georges Sorel, le révolutionnaire conservateur, par Rodolphe Cart. La Nouvelle Librairie, 2023.
ndf.fr
https://ndf.fr/politique/15-09-2023/georges-sorel-le-revo...
La perversion du langage entraine la paralysie de la pensée
Le numéro 67 de la revue War raok, revue nationaliste bretonne, vient de sortir. En voici l’éditorial et le sommaire ci-dessous. La situation actuelle de la France nous autorise à esquisser quelques sourires moqueurs, et nous ne sommes pas, nous Bretons, les seuls à regarder notre plus proche voisin sombrer lentement, s’affaiblir et devenir de plus en plus effacé face aux nouveaux grands de ce monde ! Quand on est faible et que l’on veut se faire passer pour puissant on prend un air vaniteux, on se montre même prétentieux, on mène des opérations de prestige qui prennent malheureusement des proportions tout à fait pathologiques. L’État français en est coutumier depuis plusieurs années et, dépité, il souffre d’un besoin névrotique de grandeur. Conscient de l’artifice de son existence, il se croit dans la nécessité de provoquer un sentiment de supériorité autour de ses réalisations qu’il qualifie de grandioses… et, comme d’habitude, il sombre dans un ridicule assez douloureux ! Oui, le bateau France prend l’eau ! Nous, Bretons, pourrions-nous nous réjouir de ce déclin, de cette déliquescence, nous ravir de voir le pays des « Droits de l’Homme », pays qui nie l’existence de notre peuple, de notre nation, ce pays qui nous prive de nos libertés et de nos droits nationaux, qui embastille les peuples basque, corse, catalan, flamand, alsacien, occitan… se perdre et s’abîmer. Eh bien non. Laissons notre voisin gérer son naufrage et les problèmes qu’il s’est créés, pensons à notre Bretagne, épargnons à notre peuple les cruels événements qui font entrevoir l’abîme et arrêtons une gangrène qui se profile inéluctablement.
WAR RAOK N° 67
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/09/15/224451/la-perversi...
MAROC
Séisme au Maroc : répliques médiatiques et diplomatiques
Par Pierre Boisguilbert. Le traitement médiatique français du terrible séisme marocain et le positionnement humanitaro-diplomatique de Paris ont souligné le prisme bobo et le recul de l’influence de notre pays. Tout a été au départ concentré sur Marrakech, la ville rose chouchou à juste titre du tourisme international. C’est tout juste si le récit médiatique n’était pas calqué sur un remake des derniers jours de Pompéi. Et puis il a fallu se rendre à l’évidence, les principales victimes et les plus importants dégâts avaient touché les villages berbères du Haut Atlas. C’est une région magnifique de roches ocre alternant avec des oasis de verdure comme dans les Tarzan de notre enfance. Ce sont des villages archaïques qui attirent les touristes pour la beauté visuelle de logements cependant misérables mais fascinants. Tout cela est fragile comme un pan de montagne instable, emporté régulièrement par les crues et cette fois rasé par le séisme du siècle. Des villages relativement peu peuplés, mais au Maroc ce terme est relatif. À Marrakech, quelques victimes et des dégâts limités aux quartiers anciens de la médina et du mellah, l’ancien quartier juif. Les équipes de télé se sont installées d’ailleurs le plus souvent dans des rooftops fréquentés par les touristes et une clientèle aisée, les prix y sont français, à la frontière du Marrakech des pauvres. Dans cette ville, le bling-bling et l’authentique se côtoient. Il y avait une sorte de déception médiatique des dégâts limités à Marrakech qui s’est vite fait jour, avec toutefois la reconnaissance de la solidarité des Marocains entre eux et même des touristes.
polemia.com/
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MONDIALISME / ONG / TOTALITARISME
De la Covid-19 au changement climatique : Les véhicules de l’autoritarisme global
Il a été suggéré que l'agenda Covid était sur le point de faire son retour avec une nouvelle souche du virus. Si tel est le cas, la tentative se heurtera à un mur. Avec encore plus d'Américains conscients de l'inutilité des obligations et des masques, il est peu probable qu'elle gagne beaucoup de terrain. Bien entendu, tant que les personnes à l'origine de ces projets resteront impunies, elles seront libres d'essayer encore et encore jusqu'à ce que quelque chose colle. Les agences gouvernementales et les fonctionnaires comme Anthony Fauci restent impunis pour leurs nombreux mensonges Covids. Joe Biden reste impuni pour ses tentatives de supplanter la Déclaration des droits. Les grands médias et les grandes entreprises technologiques restent impunis pour leur collusion dans les efforts de propagande et de censure. Et ne passons pas sous silence le fait que Donald Trump a promu les programmes de vaccins à ARNm accélérés (j'admets qu'à ma connaissance, il n'a jamais appelé à ce que les gens soient contraints de s'y conformer). Il a également placé de nombreux technocrates et globalistes au sein de son propre cabinet, qui contribueront plus tard à instaurer des politiques autoritaires. La question de savoir dans quelle mesure ces personnes l'ont influencé ou lui ont menti est à débattre, mais les poursuites dont il fait actuellement l'objet ne remettent pas en cause le rôle qu'il a joué dans la mise en place des fermetures. S'il y a une élection en 2024 et que Trump réintègre la Maison Blanche, rappelez-vous qu'aucun président ne nous sauvera de ce combat, nous devons nous sauver nous-mêmes. L'objectif des globalistes sera de passer rapidement à d'autres événements de crise, qu'ils soient réels ou fabriqués, pour mettre la population au pas. C'est le cas aujourd'hui avec l'hystérie du changement climatique... L'agenda Covid et l'agenda du changement climatique sont très similaires en ce sens qu'ils reposent sur une erreur fondamentale. Le mensonge consiste à dire que ces événements sont en fait dictés par le comportement humain, et que ce comportement doit donc être contrôlé au nom du « plus grand bien ». L'idée va cependant plus loin, dans le domaine du collectivisme, car les globalistes et les gauchistes affirment que chaque action individuelle affecte la vie du reste de la population au sein d'une grande ruche qui ne s'ennuie pas. Par conséquent, l'État doit micro-gérer la vie de chaque personne afin d'éviter une sorte de réaction en chaîne qui conduirait à une catastrophe pour la précieuse colonie d'insectes.
lesakerfrancophone.fr
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Le progressisme selon Davos : vers l'hétéronomie et la soumission intégrale de l'individu
L'hétéronomie se définit comme un état de la volonté qui puise hors d'elle-même, c'est-à-dire, dans des influences extérieures, ou des règles sociales, le principe de son action. Si elle peut se définir comme le contraire de l'autonomie, sa compréhension n'en demeure pas moins nuancée, de sorte que nous ne pouvons pas systématiquement envisager le monde de façon binaire en opposant les autonomes et les hétéronomes (il existe toujours une part d'influence externe qui détermine notre volonté). Cette interprétation radicale est pourtant susceptible d'exister sous certaines conditions que nous allons développer ici. La problématique soulevée par le concept de l'hétéronomie est celle de la liberté de l'individu. Cette question est fondamentale, elle est l'épicentre de la stratégie politique que met en œuvre l'idéologie néo-collectiviste impulsée par le World Economic Forum (WEF) de Davos.
strategika.fr
https://fr.sott.net/article/42606-Le-progressisme-selon-D...
Elon Musk contre George Soros, premier round
Dans un message publié le 23 août 2023 sur son réseau social X, Elon Musk a affirmé engager des poursuites judiciaires contre les organisations non gouvernementales financées par George Soros. Son tweet fait réaction à un article du journaliste Ben Scallan, qui affirme que ces organisations non gouvernementales diffusent de fausses données sur le nombre « d’incidents haineux » survenus en Irlande et en Écosse. Cette « désinformation haineuse » permettrait de justifier la mise en place d’un système de censure, avec des lois restreignant la liberté d’expression.
ojim.fr
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OTAN
Le chef de l’OTAN admet ouvertement que la Russie a envahi l’Ukraine à cause de l’expansion de l’OTAN
Par Caitlin Johnstone. Lors d’un discours prononcé jeudi devant la commission des affaires étrangères du Parlement européen, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a reconnu clairement et à plusieurs reprises que Poutine avait pris la décision d’envahir l’Ukraine parce qu’il craignait l’expansionnisme de l’OTAN. Ses commentaires, initialement signalés par le journaliste Thomas Fazi, se lisent comme suit : « Le contexte était le suivant : le président Poutine a déclaré à l’automne 2021, et a en fait envoyé un projet de traité qu’il voulait que l’OTAN signe, qu’il promettait de ne plus élargir l’OTAN. C’est ce qu’il nous a envoyé. Il s’agissait d’une condition préalable pour ne pas envahir l’Ukraine. Bien entendu, nous ne l’avons pas signé. C’est le contraire qui s’est produit. Il voulait que nous signions cette promesse de ne jamais élargir l’OTAN. Il voulait que nous retirions nos infrastructures militaires de tous les alliés qui ont rejoint l’OTAN depuis 1997, ce qui signifie que la moitié de l’OTAN, toute l’Europe centrale et orientale, nous devrions retirer l’OTAN de cette partie de notre Alliance, en introduisant une sorte de B, ou d’adhésion de seconde classe. Nous avons rejeté cette proposition. Il est donc entré en guerre pour empêcher l’OTAN, plus d’OTAN, de s’approcher de ses frontières. » (https://www.nato.int/cps/en/natohq/opinions_218172). M. Stoltenberg a fait ces remarques dans le cadre d’une jubilation générale concernant le fait que M. Poutine a envahi l’Ukraine pour empêcher l’expansion de l’OTAN et que cette invasion a conduit la Suède et la Finlande à demander à rejoindre l’alliance. Il a déclaré que cela « démontre que lorsque le président Poutine a envahi un pays européen pour empêcher l’expansion de l’OTAN, il a obtenu exactement l’inverse ». Les remarques de M. Stoltenberg auraient probablement été classées comme de la propagande russe par les « experts en désinformation » financés par les ploutocrates et les « vérificateurs de faits » impériaux si elles avaient été prononcées en ligne par quelqu’un comme vous ou moi, mais parce qu’elles émanent du chef de l’OTAN dans le cadre d’un discours contre le président russe, elles ont été autorisées à passer sans objection. En réalité, Stoltenberg ne fait qu’énoncer un fait bien établi : contrairement à la version officielle occidentale, Poutine a envahi l’Ukraine non pas parce qu’il est mauvais et qu’il déteste la liberté, mais parce qu’aucune grande puissance ne permet jamais à des menaces militaires étrangères de s’accumuler à ses frontières – y compris les États-Unis. C’est pourquoi tant d’analystes et de responsables occidentaux ont passé des années à avertir que les actions de l’OTAN allaient provoquer une guerre, et pourtant, lorsque la guerre a éclaté, nous avons été assaillis par un tsunami de propagande médiatique répétant sans cesse qu’il s’agissait d’une « invasion non provoquée ».
Caitlin Johnstone
https://reseauinternational.net/le-chef-de-lotan-admet-ou...
La voix de l'OTAN à Prague : le président tchèque veut remettre le groupe de Visegrad sur les rails de l'UE
Depuis les dernières élections présidentielles de mars 2023, la République tchèque a un ancien fonctionnaire de l'OTAN, Petr Pavel, comme président de la République. Il semble désormais que Pavel veuille également remettre sur les rails le glacis des Etats d'Europe centrale et orientale. Le groupe de Visegrad (V4), une alliance régionale considérée comme plutôt critique envers l'UE, s'y est établie. Il comprend la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque. Lors de la récente réunion des chefs d'ambassade tchèques à Prague, M. Pavel a déclaré qu'il serait utile à long terme de « veiller à ce que le groupe de Visegrad reste fidèle à son esprit fondateur, qui était démocratisant et pro-européen ». Il n'a pas caché qu'il souhaitait un changement du format actuel.
zuerst.de
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/09/11/l...
Le mythe de l’OTAN en tant qu’alliance défensive
L’affirmation selon laquelle l'OTAN est une alliance défensive est absurde. L'OTAN a mené une guerre aérienne contre les Serbes de Bosnie en 1995 et contre la Serbie elle-même en 1999, alors qu'aucune des deux entités n'avait attaqué ni même menacé un membre de l'OTAN. L'alliance a également lancé des frappes aériennes et des missiles contre la Libye en 2011 pour aider à chasser Mouammar Kadhafi du pouvoir. Même si l'OTAN a justifié le recours à la force militaire en Afghanistan en réponse aux attaques terroristes du 11 septembre contre un membre de l'Alliance, il est tout à fait illogique de justifier l'occupation de l'Afghanistan, qui a duré deux décennies, comme une mission défensive. Outre les missions officielles de l'OTAN qui n'étaient manifestement pas de nature défensive, il y a eu d'autres actions guerrières impliquant certains ou la plupart des membres de l'Alliance. La guerre du golfe Persique de 1991 et la guerre d'Irak de 2003 correspondent à cette description. Dans ces deux conflits, la grande majorité des forces anti-irakiennes provenaient de pays de l'OTAN, principalement des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Ces opérations offensives étaient des missions de l'Alliance sous le contrôle des États-Unis. Il est également peu probable que la plupart des gouvernements et des populations étrangères croient à la mythologie selon laquelle les membres de l'OTAN sont des démocraties pacifiques. En effet, même les références démocratiques de l'Alliance n'ont pas été à la hauteur de cette norme à plusieurs reprises. Le Portugal, l'un des membres fondateurs de l'OTAN en 1949, était une dictature fasciste. La junte militaire qui a pris le pouvoir en Grèce en 1967 a dirigé le pays pendant sept ans. La Turquie a maintenu une façade démocratique pendant la majeure partie de l'histoire de l'OTAN, mais les militaires et d'autres acteurs autoritaires ont tenu le haut du pavé la plupart du temps. C'est certainement le cas du gouvernement actuel. Enfin, il y a eu les actes d'agression flagrante que les membres individuels de l'OTAN ont commis au fil des décennies. La guerre de Washington au Viêt Nam est peut-être l'exemple le plus important et le plus connu, mais ce n'est pas le seul. Les interventions militaires américaines au Liban, en République dominicaine, à la Grenade et au Panama appartiennent également à cette catégorie. Les États-Unis ne sont pas non plus le seul membre de l'OTAN à se livrer à une agression flagrante. La France est intervenue à plusieurs reprises au Tchad et dans ses anciennes colonies africaines. Paris menace d'ailleurs de soutenir une nouvelle mission visant à renverser la junte au pouvoir au Niger. La Turquie a envahi Chypre en 1974 et s'est emparée de près de 40 % de l'île. Les forces d'Ankara opèrent régulièrement en Irak et en Syrie, malgré les objections des gouvernements de ces pays. Les deux images de propagande de l'Occident devraient être accueillies par un rire moqueur. L'OTAN n'est pas une alliance purement défensive et ses membres ne sont pas des démocraties pacifiques. L'OTAN est une alliance agressive et offensive à la recherche de nouvelles opportunités dans le monde.
arretsurinfo.ch
https://arretsurinfo.ch/le-mythe-de-lotan-en-tant-quallia...
PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE
Quand la gauche française fait une syncope devant la Coupe du Monde de rugby
Les garçons préfèrent généralement le ballon ovale aux tutus, n’en déplaise à Sandrine Rousseau ! La cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde organisée sur notre sol ne visait pas à l’universalité, mais à montrer la particularité d’un sport et la façon dont il s’inscrit dans notre identité nationale. De nombreux journalistes et personnalités progressistes ont estimé que tout cela sentait très mauvais. Il est peu dire que la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de rugby a fait couler beaucoup d’encre ! Jamais avare en commentaires de femme au bord de la crise de nerfs, Sandrine Rousseau a fait part de sa « honte », avant que Libé ne lui emboîte le pas en dénonçant une « France rance ». Samuel Gontier, qui se définit lui-même comme un journaliste de canapé pour Télérama, de nouveau victime d’une « glissade intersectionnelle », s’est de son côté demandé si Éric Zemmour avait été à l’origine de la conception des festivités. Mieux encore, plus fort, plus hystérique, cet article de l’inénarrable William Perreira dans les colonnes de 20 Minutes : « Ma France, mon pinard, mon cochon. Plus fâcheux encore, la cérémonie qui, paraît-il, célébrait l’art de vivre à la française, n’est pas vraiment inclusive. Ici un manque de représentativité, là-bas des symboles désuets, comme le magnifique jambon de pays apparu à plusieurs reprises à l’écran, limite ostentatoire. On frôle parfois la version chorégraphiée du meme rétrograde ‘’Ma France, mon pinard, mon cochon’’ ». Fallait-il, pour complaire à des gens qui se moquent habituellement du rugby comme de leur dernière chemise, confier l’organisation de la cérémonie à l’équipe de Drag Race France plutôt qu’à Jean Dujardin ?
causeur.fr
https://www.causeur.fr/quand-la-gauche-francaise-fait-une...
Fashion Week : les dandys dindons de la farce
La Fashion Week de New York vient de s’achever. Pendant une semaine ont été présentées les collections printemps-été 2024, plus ou moins exubérantes et déstructurées comme le veut, derrière l’apparente originalité des tenues, la routine couturière. Les créateurs se jugeraient déshonorés de présenter des vêtements élégants et discrets. Mais sans doute, avec mon jean Celio et mon tee-shirt Monoprix, ne suis-je pas le mieux placé pour en juger. Voici qu’un jeune homme, coiffé d’une bonnette de douche et d’un bermuda rouge des plus banals, habillé d’un rideau de douche transparent – certains disent qu’il s’agit d’un sac-poubelle –, remonte le podium avec crânerie et sous l’œil enamouré des élégantes et des fashionables (aurait dit Chateaubriand). Ils se délectent d’une telle tenue : est-ce de la popeline ? Du camelin ? Non, c’est du polyester. Arrive, en courant derrière lui, un vigile qui le ceinture sans ménagement : My godness, un happening ! Un événement dans l’événement ! Mais non, le jeune homme est expulsé sans ménagement, il s’agissait d’un intrus venu tourner le défilé en dérision. N’empêche que sa création vestimentaire tenait la route. Vidéo.
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/fashion-week-les-dandys-dindons-...
Mes vacances à Saint-Imier chez les agresseurs bienveillants
Chronique drôlatique sur la difficulté du « vivre ensemble » entre les gauches « antiautoritaires » et autres queens dans un village de 5000 âmes du Jura suisse. Un voyage à l’intérieur de « gens bienveillants »… Jugez-en plutôt :
Moins !, « Journal romand d’écologie politique » basé à Lausanne, s’affiche en gros titre« pour une écologie libertaire ». Son numéro d’été (n°65, juillet/août 2023) annonce en couverture des « Rencontres Internationales Antiautoritaires » célébrant le 151e anniversaire du congrès de fondation de l’Internationale antiautoritaire (1872), à Saint-Imier, dans le Jura suisse. Nos amis d’Outre-Léman publient à cette occasion un dossier d’une douzaine de pages où divers auteurs – certains plus anarchistes ou plus écologistes que les autres - s’expriment sur le sujet. Ils ne sont pas toujours d’accord mais sur le papier, ils restent polis. Ils ne parlent pas de ce qui fâche. Ils ne pouvaient évidemment parler d’avance de ce qui s’est réellement passé à Saint-Imier, lors de ces cinq jours de « rencontres antiautoritaires » (19-23 juillet). De ces meutes d’assaillants queer, agressant le stand de la Fédération anarchiste pour voler, déchirer, brûler des livres, insulter et frapper des compagnons de la F.A, sous le regard neutre et bienveillant des organisateurs. Sinon avec leur complicité tortueuse et bureaucratique - mais toujours polie. Pour un compte-rendu circonstancié, lisez ce qui suit. Il se trouve qu’on y était. Sinon, ne manquez pas le prochain numéro de Moins ! qui reviendra sans doute en détails sur ce moment « d’écologie libertaire » réelle et concrète.
piecesetmaindoeuvre.com
https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/mes_vacances_...
PROCHE-ORIENT
De Kirkouk à Deir al-Zor: les autonomies kurdes menacées
Peut-on rapprocher les émeutes de Kirkouk à l’insurrection qui a eu lieu à Deir al-Zor, en Syrie, où les tribus arabes de la vallée de l’Euphrate ont pris les armes pour chasser les Forces Démocratiques Syriennes, dominées par les Kurdes ? L’analyse de Fabrice Balanche. Un combattant des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis se tient à côté d’un véhicule blindé, dans la ville d’al-Sabha dans la campagne orientale de Deir el-Zour, en Syrie, lundi 4 septembre 2023. Les affrontements de la semaine entre les milices rivales soutenues par les États-Unis dans l’est de la Syrie, où des centaines de soldats américains sont déployés, mettent en évidence les failles dangereuses d’une coalition qui a gardé le contrôle sur le groupe État islamique vaincu pendant des années. Samedi 2 septembre 2023, de violentes émeutes ont éclaté à Kirkouk, en Irak, causant la mort de quatre personnes, toutes Kurdes. La restitution d’un bâtiment de la ville au Parti Démocratique du Kurdistan (PDK) était le prétexte à ces manifestations au caractère ethnique affirmé, puisque les Arabes et les Turkmènes ont affronté les Kurdes. Cet épisode témoigne des tensions communautaires qui existent en Irak et qui sont bien sûr instrumentalisées par le gouvernement irakien et surtout son mentor iranien. Peut-on rapprocher ce conflit de l’insurrection qui a eu lieu à Deir al-Zor, en Syrie, où les tribus arabes de la vallée de l’Euphrate ont pris les armes pour chasser les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), dominées par les Kurdes ?
Centre français de recherche sur l’Irak (CFRI)
https://www.revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/de-kirkouk-a-deir-al-zor-le...
RÉFLEXION
Le bannissement, une solution réaliste pour notre sécurité
Pourquoi ne pas bannir tous les multi-récidivistes dont la justice ne sait que faire, dans un archipel volcanique isolé ? Depuis 50 ans en France, on nous promet la sécurité des biens et des personnes. Résultat ? 8000 crimes et délits par jour en 2022, selon les propres sources du ministère de l’Intérieur ! Toutes les vedettes politiques de notre pays y sont pourtant passées, et elles n’ont cessé de promettre. Jacques Chirac en 1974, Charles Pasqua en 1986, Pierre Joxe en 1984 puis en 1988, Nicolas Sarkozy en 2002, Manuel Valls en 2012… Depuis 50 ans, des dizaines de lois étaient sensées nous rassurer dont la loi Sécurité/liberté du 2 février 1981, la loi pour la Sécurité intérieure en 2003, la loi Sécurité globale en 2021… En 2005, le futur président Sarkozy s’engageait même à débarrasser les quartiers de la « racaille », et à nettoyer « au Karcher » la cité des 4000 à la Courneuve… Échec. Le pire est que les premières victimes habitent les quartiers populaires, souffrent parfois de problèmes de transports et souvent de problèmes de pouvoir d’achat. Triple peine pour elles ! Dépitées, elles votent de plus en plus pour le Rassemblement national, et cet échec sécuritaire prépare l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen. Pour que les Français se préoccupent d’environnement, encore faut-il qu’ils vivent en sécurité – que ce soit pour leurs biens, pour leurs familles, pour les enfants, ou pour leur propre personne. Être écologiste, c’est être pour la sécurité. L’information intéressante est que les auteurs de méfaits, de toutes ces violences, représentent moins de 1% de la population de notre pays. Face à tous ces multirécidivistes qui sont donc une minorité de personnes et qui pourrissent pourtant la vie d’une majorité d’entre nous, face au harcèlement scolaire qui peut conduire au suicide, face à des crimes terribles comme le viol avec torture, face à la mafia de la drogue, il existe une arme de dissuasion massive, ou du moins de punition marquante : le bannissement.
causeur.fr
https://www.causeur.fr/et-si-on-ouvrait-un-bagne-aux-iles...
Les problèmes de la police en France et comment la réformer
Pour certains, il y a un problème avec la doctrine française du maintien de l’ordre. Pour d’autres, la police est une institution incomprise et méprisée. Et c’est peu dire qu’il est très difficile de se forger un avis, tant les grilles de lectures sont contradictoires, et disons-le franchement, manichéennes. À gauche et à l’extrême gauche, la condamnation des violences policières s’accompagne parfois d’une remise en cause générale de l’institution et de notre doctrine du maintien de l’ordre. La police française serait profondément viciée par un racisme systémique et une culture viriliste qui la pousserait à la violence. À droite et à l’extrême droite, l’obsession sécuritaire et les problèmes liés à la question migratoire font des forces de l’ordre des héros en première ligne face aux conséquences d’une France en décomposition. Ces deux grilles de lectures partagent un manque de nuance évident : d’un côté, les policiers ne peuvent être que coupables ; de l’autre, ils ne peuvent qu’être victimes. Pour prendre un peu de recul, et mieux comprendre la réalité des enjeux qui se jouent ici, Mathieu Zagrodzki, chercheur en science politique spécialisé dans la sécurité intérieure, a accepté de répondre aux questions de Contrepoints dans un grand entretien qui, on l’espère, permettront d’éclairer ceux qui veulent se faire un avis, au-delà des polémiques.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/09/16/463873-les-proble...
Ethnopolitique. Afrique du Sud: pourquoi l’Apartheid fut un échec ou l’importance de la démographie
Nous portons à la connaissance de nos lecteurs, ce texte publié par le média en ligne sud-africain Maroela Media. Analysant les causes de l’échec de l’Apartheid et ses conséquences pour la communauté afrikaner et, plus globalement blanche en Afrique du Sud, l’auteur, Arthur Kemp, aborde des questions brûlantes pour l’Europe actuelle : l’importance du défi démographique, la question de la dépendance envers une main-d’œuvre immigrée à bas coût (problème crucial dans l’agro-alimentaire breton) et le choix de la Sécession créatrice comme recours pour les populations blanches sont autant de thèmes abordés ici. Arthur Kemp est né en Rhodésie (l’actuel Zimbabwe) et connaît bien ces questions pour les avoir vécu. Aujourd’hui, Arthur Kemp défend la vision d’un « ethno-état européen » pour les Blancs. Nous sommes de plus en plus nombreux à penser en Europe que l’Afrique du Sud est, malheureusement, le reflet possible de notre avenir. Fatalement. Loin de défendre l’Apartheid et les injustices raciales et sociales qui allaient avec, chaque communauté ethnique doit pouvoir se développer selon ses normes. Diverses communautés aux cultures aussi éloignées ne peuvent, hélas, pas vivre ensemble. Entre vivre ensemble, il faut choisir, dit Renaud Camus et cette boutade n’est que le reflet d’une cruelle vérité. C’est en ce sens que nous proposons, ici, le résumé d’un long texte explicatif sur les leçons à tirer de l’échec de l’Apartheid et de ses paradoxes. Que ces leçons servent aux personnes lucides sur les conséquences de l’immigration de masse et sur les changements démographiques qui se trament actuellement en Europe.
Maroela Media
https://www.terreetpeuple.com/ethnopolitique-reflexion-68...
Au-delà de la gauche et de la droite : l'avenir de l'antimondialisme
Conclusion du discours tenu par Brecht Jonkers lors du colloque de l'association Feniks, à Anvers, le 10 septembre 2023 : « Il devrait être possible de combiner la justice sociale et l'humanité économique avec la préservation et la protection de ses propres valeurs traditionnelles et de la souveraineté nationale du pays. En fait, c'est ainsi que les partis socialistes ont fonctionné pendant des décennies, avant de céder la place au vague programme progressiste des dernières décennies. Nous vivons dans un monde en mutation extrêmement rapide. La structure de la politique mondiale mise en place après la fin de la guerre froide se désintègre. À la place d'un modèle unipolaire dominé par les États-Unis et soutenu par l'OTAN, un ordre multipolaire a émergé. Un monde dans lequel chaque civilisation a la possibilité de se développer selon sa propre identité et ses propres normes et valeurs. C'est exactement ce que les pays d'Europe ont aujourd'hui l'occasion de faire : remettre leur individualité à l'honneur et s'éloigner de la vision déracinée de la société que nous impose l'élite néolibérale. Le consumérisme capitaliste et l'individualisme cosmopolite ne sont pas la culture de ce pays, ni même de ce continent. Il s'agit d'une structure imposée d'en haut qui peut, et doit, être brisée. C'est pourquoi je me sens attiré par les initiatives de Feniks et par leur message ‘’au-delà de la gauche et de la droite’’. La principale contradiction politique se situe entre l'impérialisme, aujourd'hui déguisé en mondialisme, et le reste du monde. Cette lutte transcende l'opposition dépassée dans laquelle notre système politique est encore trop souvent enfermé. »
www.feniksvlaanderen.be/webwinkel
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/09/11/a...
Sécession. États et sociétés parallèles : le Kibboutz
Une série d’articles vous fera découvrir les états et sociétés parallèles existant à travers le monde. Avec le délitement des sociétés et des institutions occidentales et la guerre ethnique qui s’annonce en Europe et en Amérique du Nord, il est instructif de comprendre comment certaines organisations ont réussi à mettre en place des administrations et des systèmes globaux parallèles au sein même d’états organisés et reconnus. De la simple mise en place de services sociaux pour une population déshéritée et abandonnée au proto-État, les situations sont fort différentes et recouvrent des réalités parfois surprenantes. Mais pourraient-elles être appliquées en France, pays sur-administrés s’il en est ? Notre rédacteur en chef, Yann Vallerie, a émis l’hypothèse de la « sécession créatrice » pour les autochtones de l’Hexagone. Rompant à la fois avec les grandes métropoles et avec la République française, créant, par le fait, un « bastion rural » où le Blanc -car il faut l’appeler ainsi désormais- pourra vivre selon ses règles, selon ses lois, selon ses coutumes, selon sa religion et selon sa ou ses langues. C’est dans cette perspective qu’il convient d’étudier ce qui se fait ailleurs. Car nombre de « sécessions » de ce type existent déjà à travers le monde et certaines pourraient correspondre, au moins partiellement, à nos situations. Je vous propose ici de les découvrir…
Kibboutz, la possibilité d’un modèle ?
« Kibboutz »… le terme est tellement connu et a tellement embrassé le concept qu’il porte que le mot est devenu l’archétype d’un mode d’organisation communautaire d’essence utopique mais devenu réalité par la force des choses. Car en Israël, il a existé et il existe encore toute sorte de kibboutz : la grande majorité sont des kibboutz « de gauche », alignés sur le Parti Travailliste israélien, les autres sont plutôt des kibboutz religieux occupant tout le champ des nuances de l’orthodoxie et de l’ultra-orthodoxie d’essence sioniste (car il existe également des ultra-orthodoxes anti-sionistes). Nous n’allons pas ici refaire en détail l’histoire des kibboutz mais essayer de comprendre pourquoi cette initiative a marché en Israël et s’interroger si cette initiative est possiblement reproductible dans les pays d’Europe de l’Ouest dans le cadre dit des « communautés intentionnelles ».
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/09/13/224415/secession-e...
RUSSIE
Analyse des prévisions économiques sur la Russie, par Jacques Sapir
Analyse des prévisions économiques sur la Russie telles que fournies par le bulletin trimestriel n° 59 de l’IPE-ASR. L’Institut de Prévision de l’Économie de Moscou, qui dépend de l’Académie des Sciences de Russie, est aujourd’hui une ses sources les plus respectées de prévisions économiques en Russie. Le fait qu’il soit un institut scientifique, sans liens directs de subordination avec le gouvernement, est un facteur important de sa crédibilité. Le domaine de la prévision est occupé, outre l’IPE-ASR, par la Banque centrale (mais avec un double biais à la fois monétaire et néoclassique assez important), par le Ministère du Développement Économique (mais qui reprend souvent les analyses de l’IPE-ASR), et enfin par les services économiques des banques privées (notamment ALFA-Bank), mais dont les capacités prédictives sont relativement moindres. Ses analyses font donc références. Comme toujours, la publication du Kvartal’nyj Prognoz VVP n° 59 (Prévisions trimestrielles du PIB, n° 59 ou KV59), par l’Institut de Prévision de l’Économie était donc très attendue, après un deuxième trimestre de 2023 qui s’était traduit par une forte accélération de la croissance. J’ai donc traduit le « résumé analytique » qui figure en tête de ce bulletin de quarante pages, pour que le lecteur français non russophone puisse se faire une idée de l’état de l’économie russe telle qu’il est analysé par des chercheurs russes. Je commenterai le texte à la suite de ce dernier.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/analyse-des-previsions-economiq...
Mise à jour sur les entretiens qui viennent de s'achever entre le dirigeant coréen Kim Jong Un et Vladimir Poutine
Selon toute apparence, la partie la plus importante de la visite de Kim Jong Un en Russie s'est achevée vendredi 15 septembre, moins de 24 heures après son début. Je dis cela sur la base du reportage en direct de Yevgeny Popov, co-animateur de Sixty Minutes, il y a quelques heures. Popov se tenait juste à l'extérieur du bâtiment du complexe spatial de Vostotchny, dans la région de l'Amour, dans l'Extrême-Orient russe, où la délégation coréenne s'était réunie et avait festoyé. Avec lui, nous avons observé comment Poutine a raccompagné le dirigeant coréen jusqu'à une limousine qui l'a conduit à la gare voisine pour le voyage de retour vers Pyongyang. Il fera plusieurs arrêts en cours de route dans des installations de production militaire et visitera Vladivostok pour voir l'université et d'autres institutions. On ne sait pas encore qui, parmi les officiels russes, se chargera de ces visites. Pourquoi la réunion a-t-elle eu lieu dans le complexe de lancement spatial de Vostotchny, ou cosmodrome ? Tout d'abord, parce que cette visite était le reflet de ce que le ministre russe de la Défense, Choïgou, a pu voir en Corée lors de sa visite au printemps : les dernières réalisations des Coréens en matière de technologie des missiles. Les Russes sont extrêmement fiers du site de Vostotchny, qui remplace leur principal site de lancement de Baïkonour depuis l'époque soviétique. Baïkonour se trouve au Kazakhstan et Vostotchny sur le territoire russe. À Vostotchny, ils peuvent montrer leurs technologies spatiales militaires et civiles de pointe. Cela répond à la recherche notoire d'assistance de la Corée pour le lancement de satellites militaires espions, où elle a jusqu'à présent échoué en solo. Plus généralement, cela souligne le fait que la coopération dans la sphère « militaro-technique » est la force motrice du partenariat russo-coréen.
gilbertdoctorow.com
https://fr.sott.net/article/42605-Mise-a-jour-sur-les-ent...
Déclaration du Représentant permanent de la Russie Vassily Nebenzia lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU
Comme les déclarations officielles des responsables russes ne sont jamais citées dans nos médias de grand chemin, voici un peu de réinformation avec cette analyse du responsable permanent russe au Conseil de sécurité de l’ONU le 10 septembre 2023. « Nous regrettons que la présidence albanaise du Conseil de sécurité ait suivi la voie pernicieuse de ses collègues occidentaux et a invité cinq délégations (Ukraine, République tchèque, Italie, Pologne, Estonie) à prendre la parole conformément à l’article 37 du Règlement. La délégation de l’Union européenne prendra la parole la sixième. Il est évident que leurs déclarations n’ajouteront aucune valeur au débat, dans la mesure où elles se conformeront toutes au discours général de l’OTAN. Quel est l’intérêt de transformer cette réunion en débat public si l’Albanie envisage d’en tenir un dès le 20 septembre ? Une telle approche dévalorise les débats du Conseil. Lorsque nous avons vu pour la première fois le sujet proposé pour ce briefing, nous avons été agréablement surpris par cette initiative visant à marquer l’anniversaire des référendums qui ont amené les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, les régions de Zaporijia et de Kherson à faire partie de la Russie. À vrai dire, nous pensions le soulever nous-mêmes pour dire au Conseil comment se passe la vie dans les nouvelles régions russes. Il semble cependant que l’Albanie et les États-Unis, après avoir annoncé le référendum comme sujet de cette réunion, les aient confondus avec les élections aux parlements régionaux qui se déroulent actuellement dans les nouvelles entités russes. Pour être plus précis, ils voulaient les utiliser pour justifier de nouvelles attaques contre notre pays. Pourtant, les pays occidentaux, qui enseignent aux autres les ‘’vraies valeurs démocratiques’’, devraient connaître mieux que quiconque les formes d’expression de la volonté populaire. Cependant, lorsqu’il s’agit des intérêts occidentaux, nos anciens partenaires ne prennent pas en compte des ‘’bagatelles’’ telles que les référendums, les élections et l’opinion des citoyens ordinaires en général. Ce fut notamment le cas au Kosovo, où au lieu d’une libre expression de la volonté, l’indépendance a été proclamée par un organe autonome provisoire qui a clairement outrepassé ses pouvoirs. À l’époque, les mêmes pays qui critiquent aujourd’hui farouchement les référendums russes affirmaient que le Kosovo avait le droit de se séparer de l’État serbe en raison de la menace d’une grave violation des droits des Albanais du Kosovo. Même si, en réalité, ils n’avaient plus été exposés à des menaces depuis longtemps. »
russiaun.ru
https://reseauinternational.net/declaration-du-representa...
SANTÉ
Médicaments : les profits de la pénurie
Anti-inflammatoires injectables, anticoagulants, anti-infectieux, anticancéreux et même boules de coton font défaut. Comme de nombreuses autres en France, la pharmacie de l’hôpital de Rennes est en permanence sur le fil. Ces deux dernières décennies, les pénuries de médicaments et de produits sanitaires ont été multipliées par vingt en Europe. Tous les laboratoires ou presque étant concernés, les praticiens et les établissements de santé sont contraints de jongler avec les contingentements pour pallier les insuffisances. Certains doivent même se résoudre à prioriser les patients dans l’accès aux traitements, selon des barèmes établis par les agences de santé. Aux Pays-Bas, des pharmacies hospitalières se sont résignées à fabriquer elles-mêmes les molécules dont elles manquent cruellement, tandis que l’arrêt de la distribution de stylos injecteurs d’adrénaline en Espagne, pourtant fabriqués sur le territoire, a obligé les autorités de santé ibériques à ruser pour en importer… Mises en lumière dernièrement par la pandémie de Covid-19, au début de laquelle l’absence de masques, de surblouses jetables ou de paracétamol s’est avérée criante, les pénuries de produits pharmaceutiques et sanitaires ont des causes multiples. Au-delà de la recherche de profits des grands acteurs du secteur, qui privilégient les molécules innovantes et délaissent les anciennes, moins lucratives, l’enquête de Xavier Deleu (Cannabis : quand le deal est légal, Plus vite, plus haut, plus dopés) et de la journaliste indépendante Rozenn Le Saint pointe le lobbying mené par les labos auprès des gouvernements et des autorités sanitaires pour conforter leurs marges, mais aussi les délocalisations de leurs usines dans des pays à bas coût de production, comme la Chine et l’Inde, où les exigences environnementales sont moindres. Menée sur les continents européen, asiatique et américain, et solidement documentée, cette plongée dans les arcanes de l’économie du médicament recueille la parole, poignante, de patients et de leurs proches, mais aussi de médecins et de spécialistes de la santé, qui ouvrent des pistes pour remédier à ces logiques dommageables pour la vie de millions de malades.
ARTE
https://www.breizh-info.com/2023/09/13/224445/medicaments...
Vérité et censure sur le SRAS-Cov-2 du laboratoire découvert avec Montagnier : Entretien avec le professeur Jean-Claude Perez Perez, ami fraternel du prix Nobel
La nouvelle issue de l’enquête du Comité sénatorial américain de la santé sur l’origine du SRAS-Cov-2 est très importante pour trois raisons : elle soutient officiellement l’origine du laboratoire ; elle affirme la présence du virus VIH ; elle confirme le rôle de Wuhan dans la construction du virus, admettant un rôle des États-Unis, quoique marginal et à clarifier. Pendant ce temps, le procureur général du Texas a ouvert une enquête sur la technique Gain of Function utilisée par Anthony Fauci pour la recherche sur les coronavirus construits en laboratoire avec des charges virales accrues. À la lumière de tout cela, nous avons consulté l’un des plus grands experts mondiaux sur la question : le professeur Jean-Claude Perez, biomathématicien français, qui, avec le regretté virologue Luc Montagnier, a été le premier à publier des recherches sur l’origine artificielle du virus pandémique. Cela a fait l’objet de contestations puis de censure de la part de la communauté scientifique internationale, même s’il a confirmé la découverte de neuf biologistes indiens de l’école de biologie Kuzuma de New Delhi, incluse dans une recherche que, selon Montagnier, les scientifiques ont été contraints de retirer. Gospa News a été l’un des rares médias au monde à le retrouver et à le publier, soulignant également les lacunes des contre-recherches qui avaient tenté de le démanteler. Dans l’interview exclusive accordée à Gospa News, Pérez explique en détail non seulement leurs conclusions, désormais confirmées par le Congrès américain, mais aussi les raisons du SRAS-Cov-2 créé en laboratoire avec l’ajout du VIH et parle également d’une autre étude sur les prions tueurs dans les vaccins Covid qui subit la même censure depuis plus d’un an, notamment dans les pays de l’UE. Jean-Claude Perez est biomathématicien de la Fondation Luc Montagnier et chercheur en informatique, émérite d’IBM, de Martignas Bordeaux Métropole. Les sujets de spécialisation sont : Isotopic Atomic, Life, Astrobiology. Il a publié avec succès : The Optimal Multi-Isotopic Atomic Code of Life : Perspectives in Astrobiology. Luc Antoine Montagnier (Chabris, 18 août 1932 – Neuilly-sur-Seine, 8 février 2022) était un biologiste et virologue français, directeur émérite du Centre national de la recherche scientifique et de l’unité d’oncologie virale de l’Institut Pasteur de Paris où, en 1983, avec Françoise Barré-Sinoussi, il découvrit le virus VIH : cette réussite scientifique leur valut le prix Nobel de médecine en 2008 (partagé avec le virologue allemand Harald zur Hausen, qui fut à son tour récompensé pour avoir démontré le lien entre le papillomavirus et le cancer du col de l’utérus). Le contenu de l’entretien confirme ce qui a été souligné dans les 70 enquêtes précédentes sur le cycle Wuhan-Gates (et dans le livre du même nom), en ajoutant d’autres détails fondamentaux.
Gospa News
https://reseauinternational.net/verite-et-censure-sur-le-...
SOUDAN
Soudan : cette autre guerre dévastatrice dont personne ne parle
Trois mois de combats au Soudan entre l’armée et un groupe paramilitaire appelé le Rapid Support Force (RSF) [Force d’appui rapide] ont fait au moins 3000 morts et 6000 blessés. Plus de deux millions de personnes ont été déplacées au sein du pays, tandis que 700.000 autres ont fui vers les pays voisins. Selon l’Organisation mondiale de la santé, deux tiers des équipements sanitaires de Khartoum, la capitale, et dans les autres zones de combat, sont désormais hors service. De sorte qu’on estime le nombre de morts et de blessés plus élevé que celui enregistré, et que, depuis des jours, des corps sont en décomposition aussi bien dans les rues de la capitale, que dans les villes et villages de la région du Darfour. Pratiquement tous les ressortissants étrangers, sont partis depuis longtemps déjà, y compris les diplomates et le personnel des ambassades. Selon Al-Jazeera, des centaines ou des milliers de Soudanais qui étaient en attente d’une demande de visa, se sont retrouvés, au lieu de cela, coincés entre les deux feux, leurs passeports enfermés à l’intérieur des ambassades désormais abandonnées. Selon des chefs de tribus non arabes, la RSF et des milices arabes locales se sont livrées à des tueries de masse, violant les femmes et les filles, et pillant et incendiant les maisons et les hôpitaux, dans la région du Darfour. Plus tôt ce mois-ci, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, Martin Griffith a déclaré à l’Associated Press : « Si j’étais soudanais, je trouverais difficile d’imaginer que ce n’est pas une guerre civile […] de la catégorie la plus brutale qui soit. » Rappelons que le Soudan est riche en ressources minérales qui se déclinent au long de l’alphabet : aluminium, chrome, cobalt, fer, manganèse, nickel, terres rares, argent et zinc. Tous ces éléments sont importants pour l’industrie mondiale des énergies renouvelables et des batteries. Mais la plus grande source de richesse du Soudan repose sur ses gisements d’or. L’industrie d’extraction d’or est largement la propriété d’une co-entreprise russo-soudanaise, dont le siège social se trouve dans le Nord-Est du pays. Les richesses qu’elle a générées n’ont pas bénéficié aux Soudanais. En réalité, avant le récent chaos, elles ont été divisées entre le régime militaire, le gouvernement russe, et nul autre que le très connu seigneur de guerre du groupe Wagner Evgeni Prigojine, qui dirigeait cette entreprise d’extraction et de traitement de l’or depuis 2017. Et Wagner étant Wagner, selon le département du Trésor Américain, ils ont aussi désormais pris parti dans la guerre du Soudan, en fournissant des missiles sol-air aux forces paramilitaires du groupe RSF.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/soudan-cette-autre-guerre-devas...
UKRAINE
Sabotage de Nord Stream : on en sait plus sur les coupables
Jacques Baud, ex-membre des renseignements suisses, chef de la doctrine des opérations de la paix pour les Nations Unis et Chef de la lutte contre la prolifération des armes légères à l’OTAN. Au sein de l’OTAN, il a participé à des programmes en Ukraine, notamment après la révolution de Maïdan en 2014 et 2017. Pourquoi la vérité ressort aujourd’hui ? Rien n’a été dit sur ce sujet dans la presse occidentale aux ordres de la doxa otanusienne. Vidéo.
Opération Z, de Jacques Baud. Éd Max Milo, 2023.
Radio Courtoisie
https://www.youtube.com/watch?v=63D8Y-EhQuE
Trois mois de contre-offensive ukrainienne pour quels résultats ?
Par Sylvain Ferreira. Au début du mois de juin dernier, l'armée ukrainienne démarrait une contre-offensive d'envergure sur plusieurs axes afin nous annonçait-on de percer les lignes de défense russes en direction de la mer d'Azov pour isoler la partie occupée de l'oblast de Zaporijia et la Crimée. Le président Zelensky laissait entendre qu'il espérait même se baigner dans la mer Noire depuis les plages de la péninsule sous peu. Trois mois plus tard, force est de constater que rien ne s'est déroulé comme prévu. Alors que les attaques ukrainiennes se poursuivent principalement dans le secteur du saillant de Rabotyne et au sud de Bakhmout, l'offensive ukrainienne n'est pas parvenue à percer la première ligne défensive russe, elle vient seulement de l'atteindre et au prix de très lourdes pertes. Il a d'ailleurs fallu engager les dernières brigades de la réserve opérationnelle (82e brigade d'assaut aéroportée et 46e brigade aéromobile) pour prendre les ruines de Rabotyne – situé à 15 km de leur ligne de départ – sans pouvoir déboucher vers le sud en direction de Tokmak. Selon les observateurs occidentaux les plus optimistes, au moins 133 chars dont 17 Leopard et depuis peu un Challenger 2 ont été perdus (détruits, abandonnés, sabordés, capturés) ce qui représente probablement 1/3 de l'effectif dont disposait l'armée ukrainienne début juin. En ce qui concerne les précieux véhicules blindés d'infanterie, les mêmes observateurs évoquent la perte d'au moins 189 engins ce qui a considérablement réduit la mobilité de l'infanterie d'assaut ukrainienne. Ces pertes sont en l'état des annonces de livraison par l'OTAN irremplaçables avant plusieurs mois. En ce qui concerne, les pertes humaines elles oscillent entre 40 000 et 66 000 hommes hors de combat (tués, blessés, prisonniers, disparus) selon les sources. Il s'agit d'un coup majeur porté aux meilleures brigades ukrainiennes dont certaines avaient déjà payé un lourd tribut à Bakhmout au cours de l'hiver avant d'être reconstituées. Au final, les gains territoriaux obtenus à ce prix sont insignifiants et ce d'autant qu'aucune brèche n'a été faite dans la première ligne russe et que les réserves pour la réaliser sont déjà engagées. Ainsi, même en cas de succès, l'armée ukrainienne ne dispose probablement pas de moyens pour mener une phase d'exploitation vers la deuxième de défense russe. On peut donc parler d'échec opératif aux vues des éléments dont nous disposons aujourd'hui.
ledialogue.fr
https://www.ledialogue.fr/761/Trois-mois-de-contre-offens...
Guerre en Ukraine. Vidéo numéro 54
Au sommaire de ce nouveau numéro de réinformation sur la guerre en Ukraine : Hervé Carresse décrypte et propose les différentes pistes concernant la mort d’ Evgeni Prigojine et de plusieurs de ses collaborateurs dans l’explosion de son avion ; retour et confirmation du soupçon principal des initiateurs du sabotage de Nord Stream 2 ; précisions sur l’état du front. Toujours aussi précis et passionnant. Vidéo.
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/09/guerre-en-ukraine-video...
Au moment de la dislocation de l'URSS, l’indépendance de l’Ukraine était-elle juridiquement valide ?
Au regard du conflit en Ukraine, il est nécessaire de remonter aux origines des tensions pour mieux comprendre la situation actuelle. Outre les territoires rattachés à la Russie par Catherine II à la fin du XVIIIe siècle (Crimée, le littoral entre le Dniestr et le Boug) et la fondation de la ville d’Odessa par la tsarine, l’histoire du XXe siècle n’est pas sans lien avec des événements apparus dès 2014 et qui ont atteint leur paroxysme en 2022 avec l’opération spéciale russe. Le 24 août, l’Ukraine fête l’anniversaire de son indépendance. Mais le processus de sortie de la République socialiste soviétique d’Ukraine du bloc de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques est-il légitime à l'époque, d'une part du point de vue de la législation de l'URSS elle-même, et d'autre part du droit international ? En ce qui concerne la législation de l'URSS, un traité est à l'origine de la création de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Le 30 décembre 1922, trois républiques en sont signataires : la République socialiste fédérative soviétique (RSFS) de Russie, la RSS d’Ukraine et la RSS de Biélorussie. À propos du droit international, l’Acte final d’Helsinki de 1975 sur la coopération et la sécurité en Europe contient des normes explicites sur l’inviolabilité des frontières existantes et l’intégralité territoriale des États en Europe. Malgré cela de nombreuses violations de cet acte ont été observées dont : la reconnaissance en 1991 de l’indépendance de la RSS d’Ukraine notamment par les pays européens et les États-Unis ; la partition de l’ex-Yougoslavie après son bombardement en 1999 par l’OTAN (sans autorisation du Conseil de Sécurité de l’ONU).
francesoir.fr
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UNION EUROPÉENNE
SMSgate : « La Commission européenne s'enfonce dans son déni et son mensonge. » Entretien avec le lobbyiste Frédéric Baldan et Me Diane Protat
Nouveaux rebondissements et surprenants enseignements dans l'affaire des SMS échangés entre Ursula Von der Leyen et Albert Bourla. Pour rappel, la présidente de la Commission européenne est soupçonnée d’avoir négocié en catimini avec le PDG de Pfizer, sans mandat à cet effet, un « méga contrat » d'achat de vaccins anti-Covid-19. Afin de mettre à jour cet état de fait présumé, la justice a été saisie par le lobbyiste belge Frédéric Baldan et l’avocate française Me Diane Protat. Plusieurs plaintes ont été déposées en Belgique et au Luxembourg. Et pour saisir toutes les subtilités de ces procédures, comme l'ampleur du SMSgate au sein de l'administration supranationale de Bruxelles, le statut de « lobbyiste » de M. Baldan est tout sauf anodin. En effet, enregistré au registre de transparence de l'Union européenne (UE) comme l'exige son activité, il a été récemment suspendu dans de troublantes circonstances. Or, l'on observe que l'industriel pharmaceutique Pfizer, accrédité comme lobbyiste auprès du Parlement européen, ne remplit manifestement pas les critères exigés. Des critères à propos desquels il est en revanche demandé à Frédéric Baldan de s'expliquer. Quelques jours avant d'être suspendu de son activité de lobbyiste à Bruxelles, Frédéric Baldan est invité par la parlementaire européenne Michèle Rivasi (Europe Écologie-Les Verts) lors d'une conférence. Celle-ci vise à informer la population des différentes procédures judiciaires entamées dans le cadre du SMSgate. Il expose alors sa première plainte déposée avec Me Diane Protat à l'encontre d'Ursula von der Leyen, enregistrée en avril 2023 auprès du tribunal de Liège, pour prise de corruption et prise illégale d'intérêts. Mais il décrit aussi une deuxième procédure, déposée à Luxembourg et qui se compose de deux volets. Le premier volet porte sur une violation présumée de la Commission européenne des droits fondamentaux en matière de transparence. Le second volet concerne le non-respect d'« un code de conduite qui s’applique aux commissaires européens notamment pour des problèmes de conflits d’intérêt et de corruption ». Selon lui, une démission de la présidente de la Commission européenne est nécessaire afin de prévenir toute interférence avec les affaires judiciaires en cours. Trois heures après avoir soutenu publiquement cette idée, il reçoit un email du Secrétariat du registre de transparence de l'UE. Un courrier électronique qui est envoyé « sans le nom d'un haut fonctionnaire, sans coordonnées de contact ». Son contenu l'informe d'un « contrôle de qualité » de sa déclaration d'activité de lobbyiste… Vidéo d’un énorme scandale dans lequel on retrouve les Big Pharma et l’inévitable von der Leyen. Totalement accablant et consternant.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/sm...
Billet ursulien : de l'urgence de briser la machine infernale de l'Union européenne
Ursula nous a gratifié hier d'un discours sur l'état de l'Union parfaitement ubuesque, rien que l'appellation revendique l'allégeance. Ubuesque pour toute personne, qui tente de rester rationnelle face à ces processus d'évidement des États, des hommes et des sociétés en Europe par l'UE. Pour le reste, ce discours est la formulation de la nouvelle religion globaliste imposée sur nos terres européennes et comme toute religion, elle ne se discute pas, elle se révère. Je me suis toujours demandée si ces gens croyaient vraiment à ce qu'ils disaient ? Quoi qu'il en soit, il est urgent de démonter cette machine — tant que nous en avons encore la force. Pour ceux qui en ont le courage ou qui auraient raté la grande messe d'hier, voici l'intégral du service, diffusé avec tout le respect que l'on doit à ce culte sur la chaîne LCP… Je ne vous imposerai pas une lecture exhaustive de son discours, mais je voudrais simplement attirer votre attention sur certains points, assez révélateurs de toute la distance qui existe entre le monde tel que dessiné dans la fantasmagorie de ces élites et la réalité de la vie dans laquelle nous vivons.
Russie Politics
https://fr.sott.net/article/42599-Billet-ursulien-de-l-ur...
Pendant que l’UE tricote, l’immigration envahit Lampesuda !
L’Europe est en train de subir la plus grande vague migratoire africaine de son histoire, l’Italie est abandonnée par l’UE, mais la commissaire européenne aux migrations @YlvaJohansson a mieux à faire : du tricot !
twitter.com/MarionMarechal
https://twitter.com/MarionMarechal/status/170202095245475...
VIETNAM
Au Vietnam, Joe Biden a multiplié les moments de confusion face à la presse
Aller dans un pays que son pays à dévaster à coup de napalm pour baraguiner en citant John Wayne et des « poneys à tête de chien » avant de dire aux gens présents – pour la plupart des investisseurs américains qui viennent reconstruire ce que leur pays à détruit est un grand moment de désolation. Un président sénile, avec l’ensemble des médias qui regarde ailleurs, dirigeant le pays le plus militariste de la planète, est l’exemple ultime d’un occident qui s’éteint honteusement. Vidéo stupéfiante.
L’Obs
14:00 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, presse, journaux, médias, europe, france, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
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