jeudi, 27 février 2025
Le destin allemand
Le destin allemand
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/il-destino-tedesco-3/
Démocratique, oui… mais jusqu’à un certain point. Démocratique tant que les résultats nous conviennent, tant qu’ils correspondent à nos intérêts… Ou plutôt, aux intérêts de quelques-uns, de ceux qui comptent vraiment et qui ont de l’influence. Qui, bien sûr, ne se trouvent pas en Allemagne. Ou seulement de manière très limitée.
Oui, car cette fois, il s’agit bien de l’Allemagne, et non d’un quelconque petit État balkanique. Il s’agit de la Grande Allemagne, le géant de l’Union européenne. Ou du moins, ce qui était un géant, avant que ne commence son rapide déclin, provoqué par les derniers gouvernements et leur soumission totale aux diktats de Washington.
Une vieille histoire, désormais. Il est (presque) inutile de revenir sur la responsabilité du terne Scholz et de ses alliés, si dociles face aux exigences de la haute finance qu’ils ont mené le pays au bord du gouffre. Et peut-être même au-delà.
Mais à présent, l’Allemagne s’est rendue aux urnes. De manière anticipée, en raison de l’inévitable crise du gouvernement rouge-vert, qui a échoué. Et les résultats, bien qu’encore non officiels, sont clairs pour tout le monde. Seulement, beaucoup, trop nombreux, refusent simplement de les voir tels qu’ils sont.
Car presque tous les journaux télévisés et les soi-disant experts se concentrent sur la victoire de la CDU-CSU. Sans toutefois mentionner que ce parti n’a ni les voix ni les sièges nécessaires pour gouverner seul. Au mieux, on souligne qu’une période de Grande Coalition se profile à l’horizon. Un véritable rassemblement hétéroclite, pour être clair, composé de la CDU-CSU, de la SPD, qui s’est effondré autour de 15 %, et probablement des Verts. Autrement dit, deux des trois partis qui ont conduit l’Allemagne au désastre.
Les libéraux de la FDP, eux, sont absents. Mais seulement parce qu’ils n’auront pas de représentation parlementaire, n’ayant pas atteint le seuil fatidique de 5%.
Bref, tous ensemble, avec passion, ils jureront d'aller de l'avant pour l’Europe et pour un soutien inconditionnel à l’Ukraine.
Mais derrière ce flot de rhétorique et d’absence d’informations réelles, un détail crucial manque.
L’AfD, le parti dit d’extrême droite, anti-européen et pro-russe, dépasse largement les 20%. Un résultat encore inimaginable il y a peu. Et un résultat qui devrait faire réfléchir. Surtout ceux qui s’apprêtent à (mal) gouverner ce qu’il reste de l’Allemagne sous la Grande Coalition.
Car l’AfD n’est pas, contrairement à ce que nos médias veulent nous faire croire, un dangereux groupuscule de néonazis. Peut-être même ne peut-il pas être qualifié de mouvement nationaliste traditionnel. Il représente plutôt la réaction du peuple allemand face à un système de pouvoir figé. Un système de plus en plus dirigé par des puissances financières étrangères (disons-le ainsi).
Ces élections démontrent une chose: le peuple allemand, en particulier ses couches économiquement les plus fragiles, en a assez.
Assez de maintenir au pouvoir une classe politique incompétente et surtout soumise à des intérêts étrangers.
Et le score de l’AfD n’est rien d’autre qu’un premier signal. Car le mécontentement ne fera que croître.
À moins que la CDU-CSU ne commence enfin à écouter ces voix – nombreuses et influentes – qui appellent à un changement de cap. A une nouvelle majorité et une nouvelle politique étrangère.
Difficile, certes. Mais après l’ascension de Trump à Washington, ce n'est pas impossible.
Il suffirait juste d’un peu… de courage.
La circonspection où se présentait Merkel jadis est passée à l'AfD (37,3%!!).
21:33 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, affaires européennes, allemagne, europe, politique | |
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La confusion sur les "Terres rares"
La confusion sur les "Terres rares"
Giuliano Lengo
Source: https://electomagazine.it/la-confusione-sulle-terre-rare/
Je saisis l'occasion parce qu'une information, qui bénéfiie ces temps-ci d'une grande visibilité et qui rapporte : « Trump a les yeux rivés sur les 'terres rares' qui se trouvent dans le sous-sol de l'Ukraine ».
Cette information, rapportée par tous les médias, mérite d'être clarifiée en ce qui concerne une erreur, souvent commise même par les journalistes et les reporters.
En effet, il est désormais répandu parmi les journalistes et les reporters d'utiliser erronément le terme de "Terres rares" pour désigner des éléments peu communs tels que le cobalt, le tungstène, le molybdène, le tantale et le niobium, dont l'Ukraine possède des gisements importants et qui devraient plutôt être qualifiés d’éléments « rares et stratégiques ».
Les Terres Rares (Rare Earths) désignent quant à elles la série des lanthanoïdes, composée d'éléments tels que le lanthane, le néodyme, le praseodymium, l'ytterbium, le dysprosium, le cérium, etc., au total 15 éléments auxquels s'ajoutent l'ytterbium et le scandium, pouvant être extraits des mêmes gisements que les lanthanoïdes. Ces éléments ont des applications très importantes dans le monde actuel, mais sont différents de ceux que l'on peut qualifier de « rares et stratégiques » que j'ai précédemment mentionnés.
17:36 Publié dans Définitions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : définitions, terres rares, éléments stratégiques | |
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Les relations entre les grandes puissances à l'aube du nouveau millénaire
Les relations entre les grandes puissances à l'aube du nouveau millénaire
L'ère des puissances hégémoniques et maritimes [1500 - 2000] touche à sa fin
par Youri Tavrovski
Source: https://unser-mitteleuropa.com/160279
Le décès du président américain Jimmy Carter le 29 décembre 2024 nous rappelle à nos souvenirs de l'ancien « mariage de raison » entre la Chine et les Etats-Unis. Tout a commencé en 1979 avec la visite aux États-Unis de Deng Xiaoping, le président du conseil militaire du comité central du Parti communiste chinois.
Un mois seulement après avoir été confirmé comme premier homme de facto de la Chine lors du 3ème plénum du 11ème Comité central du Parti communiste chinois, qui s'était tenu du 18 au 22 décembre 1978, Deng Xiaoping s'est rendu à Washington. Il s'agissait de la première visite d'un dirigeant chinois aux États-Unis depuis la proclamation de la République populaire de Chine en 1949.
Deng Xiaoping disposait du soutien des dirigeants de son pays pour mettre en œuvre une série de réformes qui nécessitaient également une aide extérieure et qui ont été connues par la suite sous le nom de « socialisme à la chinoise »:
- L'Union soviétique a aidé Mao Zedong à jeter les bases d'un système socialiste.
- Selon Deng Xiaoping, les États-Unis devaient contribuer à compléter l'économie socialiste par une économie capitaliste et à ouvrir le marché mondial à la Chine.
Lors de sa rencontre à Washington, Deng Xiaoping a fait au président américain Jimmy Carter « une offre qu'il ne pouvait pas refuser » :
- Mettre en place un « front mondial anti-hégémonique » contre l'URSS et ses alliés !
La construction de ponts entre Washington et Pékin avait commencé au début des années 1970 avec la diplomatie dite du « ping-pong ». Elle a été couronnée par la visite du président Richard Nixon [et de Henry Kissinger] en Chine et sa rencontre avec Mao Zedong. Pour diverses raisons, ce « mariage » n'a toutefois pas permis d'obtenir des résultats tangibles immédiats.
La visite de Deng s'est étalée sur plusieurs jours. Un point particulier du programme, comme la visite de Deng au quartier général de la CIA, n'a toutefois pas été rendu public :
- Il a été convenu de faire installer des stations d'écoute américaines dirigées contre l'URSS dans le nord-ouest de la Chine.
L'accord proposé par Deng Xiaoping dans son ensemble était si vaste que cinq sommets et des dizaines de réunions de diplomates de haut niveau ont été nécessaires. Des documents importants ont été signés, tels que :
- le traité de coopération scientifique et technique;
- le traité de coopération culturelle.
Les deux pays ont convenu de coopérer dans les domaines de l'éducation, du commerce et de l'espace. Les chefs d'État ont également convenu de compléter les relations diplomatiques établies en décembre 1978 par des relations consulaires et d'établir des consulats généraux.
La preuve la plus éloquente de la décision de la RPC de se ranger du côté du camp impérialiste dans la résistance contre le monde socialiste sera la guerre de la Chine contre le Vietnam:
- La guerre sino-vietnamienne du 17 février au 16 mars 1979 a commencé deux semaines après le retour de Deng Xiaoping des Etats-Unis le 17 février 1979 !
La formule de « partenariat raisonnable » créée par Jimmy Carter et Deng Xiaoping correspondait aussi bien aux intérêts nationaux des États-Unis qu'à ceux de la RPC et a tenu pendant environ trois décennies.
Avec l'aide de l'Occident, la Chine a élargi son potentiel économique, mais « est restée dans l'ombre » [des États-Unis], sans mener de politique étrangère indépendante. Dans le même temps, Pékin soutenait ouvertement ou non l'Occident dans sa confrontation avec l'Union soviétique. Cela a contraint Moscou à se préparer à une guerre sur deux fronts.
Finalement, Deng Xiaoping a mis Jimmy Carter au pied du mur: avec l'aide des États-Unis et de tout l'Occident, lui et ses partisans ont fait du pays la deuxième économie mondiale. Washington n'a pris conscience de ces conséquences inattendues du « mariage de raison » que sous la présidence de Barack Obama. Après s'être rendu à Pékin en 2009, Obama a proposé de créer une nouvelle architecture des puissances selon une formule dite «G-2»:
- Cela aurait été l'équivalent d'une domination commune américano-chinoise sur le monde, mais avec les États-Unis à sa tête !
Cette formule a été rejetée par la Chine et le soi-disant « endiguement » de la Chine allait bientôt être proclamé [par l'Occident]:
La stratégie américaine « Pivot to Asia » [Pivot vers l'Asie] a été lancée, qui prévoyait la concentration des forces globales des États-Unis et de leurs alliés dans la région du Pacifique. L'accord de partenariat transpacifique (TTP) devait isoler l'Empire du Milieu sur le plan commercial et économique afin de tenir à l'écart la première puissance commerciale de la région et du monde, c'est-à-dire la Chine.
Ces stratégies n'ont toutefois jamais été entièrement mises en œuvre en raison de l'implication des États-Unis dans des conflits dans différentes parties du monde. Dans le même temps, un affrontement entre les anciens participants au « mariage de raison » semblait inévitable :
- Le « divorce avec fracas » a commencé en 2018, lorsque le président Donald Trump a fait adopter le premier grand train de sanctions contre les marchandises chinoises !
La Chine a répondu « point par point » et une guerre commerciale a suivi son cours. Au cours des années suivantes, sous l'administration de Donald Trump et de son successeur Joseph Biden, la confrontation a pris les proportions d'une guerre froide à part entière et s'est même étendue aux sphères militaire, financière, technologique et humanitaire. La confrontation a été exacerbée par la direction actuelle du Parti communiste chinois, dirigée par Xi Jinping: « Xi a corrigé la politique de Deng Xiaoping, qui consistait à faire pression sur les pays occidentaux pour qu'ils adoptent une attitude plus ouverte à l'égard de la Chine:
- soit approvisionner les marchés occidentaux en marchandises chinoises bon marché, au détriment de l'exploitation de son propre peuple, d'une politique étrangère passive et de la méfiance envers Moscou.
A la fin du mandat de Joseph Biden, les relations entre les Etats-Unis et la Chine avaient atteint leur niveau le plus bas depuis la rencontre entre Jimmy Carter et Deng Xiaoping.
Washington, initiateur de cette dégradation constante des relations, ne semble pas prêt à accepter la perte de sa position d'hégémon mondial.
Pékin, en revanche, continue de proposer sa formule de « relations entre grandes puissances », à l'image des relations sino-russes, qui prévoient l'égalité dans les relations bilatérales et internationales ainsi que des responsabilités d'égal à égal en ce qui concerne le destin du monde.
Jimmy Carter et Deng Xiaoping ont gagné leur place dans l'histoire comme symboles de la possibilité de revirements soudains entre grandes puissances.
Mais seul l'avenir nous dira si, comme l'a dit Xi Jinping, « des changements grandioses, comme on n'en a pas vu depuis 100 ans », attendent l'humanité à l'avenir.
15:02 Publié dans Géopolitique, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jimmy carter, deng xiao ping, chine, états-unis, géopolitique, politique internationale | |
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L'USAID gouverne en Serbie - Analyse de la Dr. Dragana Trifković (Belgrade)
L'USAID gouverne en Serbie
Analyse de la Dr. Dragana Trifković (Belgrade)
Source: https://unser-mitteleuropa.com/160234
Dragana Trifković, directrice générale du Centre d'études géostratégiques à Belgrade, a analysé l'influence profonde de l'United States Agency for International Development (USAID) en Serbie depuis 2001, lors d'une interview le 19 février de cette année.
Coopération américaine avec le gouvernement serbe
Dans un article publié sur geostrategy.rs, qui est basé sur l'interview, Dragana Trifković a examiné l'influence significative de l'USAID en Serbie depuis 2001. Elle a mis en lumière non seulement les investissements massifs et les projets de cette agence américaine, mais aussi les controverses qui les entourent et les critiques massives qui lui sont adressées. Selon des données officielles américaines, les investissements de l'USAID en Serbie s'élèveront à environ 937 millions de dollars d'ici 2024, principalement en coopération avec le gouvernement serbe.
Grâce à un investissement financier de haut niveau depuis 2001, l'USAID a investi presque 937 millions de dollars en Serbie, le gouvernement serbe agissant comme partenaire central. Ces fonds ont été alloués à une variété de projets, y compris :
- Réformes judiciaires
- Promotion de la démocratie et des droits de l'homme
- Programmes d'éducation et économiques
- Protection de l'environnement et efficacité énergétique
- Égalité des sexes
- Soutien à l'intégration européenne de la Serbie.
De plus, l'USAID a entretenu des coopérations étroites avec le secteur privé et la société civile. Environ 500 organisations et 250 médias locaux ont reçu un soutien financier, afin de promouvoir les droits des citoyens, la liberté de la presse et l'entrepreneuriat.
Scepticisme croissant aux États-Unis
Récemment, le gouvernement de Donald Trump a ordonné une suspension de 90 jours de l'ensemble des projets de l'USAID pour soumettre leur utilisation des fonds alloués à un examen approfondi. Cela fait suite à des soupçons de mauvaise gestion des fonds publics, accusation qui a déclenché une vague de critiques sur l'efficacité des investissements de l'USAID en Serbie.
Dragana Trifković soutient cet examen critique et souligne qu'en dépit des sommes colossales, aucun progrès institutionnel significatif n'est visible en Serbie. Au contraire, les problèmes fondamentaux suivants persistent :
- Un système judiciaire difficile d'accès pour les citoyens
- Un niveau de corruption structurellement ancré
- Des restrictions de la liberté de la presse
- Des lacunes dans la protection des droits de l'homme
Gouvernement serbe dans une position précaire
Dragana Trifković a vivement critiqué le gouvernement serbe pour avoir dissimulé sa propre responsabilité en matière de mauvaise gestion des fonds, en détournant plutôt l'attention vers le secteur de la société civile. En réalité, l'État serbe a toujours été le principal bénéficiaire des fonds de l'USAID.
Un autre point central de son analyse était la redirection des fonds occidentaux vers le budget de l'État serbe. De nombreuses ONG, qui étaient auparavant financées directement par l'USAID, reçoivent désormais leurs fonds directement du budget serbe, donc de l'argent public. Cela soulève la question de savoir comment l'État serbe poursuit ces programmes qui étaient à l'origine soutenus par les États-Unis.
Influence des ONG occidentales sur les structures gouvernementales serbes?
Dragana Trifković a souligné un phénomène qu'elle considère comme particulièrement préoccupant: l'intégration systématique d'anciens membres d'ONG occidentales dans l'administration serbe. Elle a explicitement cité les exemples suivants :
- Ana Brnabić, Première ministre de 2017 à 2024, qui a travaillé avec des organisations occidentales avant sa carrière politique.
- Marko Blagojević, ministre dans son gouvernement.
- Jelena Milić, actuelle ambassadrice serbe en Croatie, également issue des ONG pro-occidentales.
Selon Dragana Trifković, cette interconnexion représente un problème sérieux pour la souveraineté nationale de la Serbie. Elle a remis en question l'indépendance des institutions étatiques et a évoqué la possible influence d'intérêts étrangers à cet égard.
Réforme judiciaire : un projet coûteux mais inefficace?
L'USAID a investi des sommes considérables dans la réforme du système judiciaire serbe, mais Dragana Trifković considère ces investissements comme largement inefficaces. Malgré un soutien financier énorme, le système judiciaire serbe demeure inefficace et sous influence politique. Elle a posé la question fondamentale des véritables intentions de ces réformes et de la transparence dans l'utilisation des fonds.
Manipulation de l'opinion par le gouvernement Vučić
Dragana Trifković a vivement critiqué la stratégie du gouvernement serbe visant à faire de l'USAID un bouc émissaire pour ses propres problèmes. Selon elle, le régime d'Alexandar Vučić tente de manipuler la perception internationale par une rhétorique habile.
Vis-à-vis de la Russie, le gouvernement serbe présente les récents mouvements de masse dans le pays comme une "révolution de couleur" orchestrée par l'Occident.
En revanche, face à l'Occident, il attise la peur de l'influence russe sur le mouvement de protestation.
Selon DraganaTrifković, Vučić poursuit avec cette double narration l'objectif de consolider sa propre position politique en exploitant les tensions géopolitiques existantes.
L'article basé sur l'interview avec Dragana Trifković dresse donc un tableau critique de la coopération entre l'USAID et le gouvernement serbe. D'une part, d'importants moyens financiers ont été investis, d'autre part, les résultats tangibles sont absolument désenchantants. L'examen critique de ces investissements par les États-Unis eux-mêmes suggère qu'il existe des doutes considérables quant à l'efficacité et à l'utilisation correcte des fonds.
De plus, l'intégration renforcée d'anciens membres d'ONG occidentales dans l'administration serbe ainsi que le financement étatique de projets soutenus par l'USAID soulèvent des questions sur l'indépendance de la Serbie.
Enfin, Dragana Trifković a dénoncé la manière dont le gouvernement serbe utilise ces dynamiques complexes à des fins politiques, en rendant les ONG et les acteurs étrangers responsables des problèmes actuels.
14:20 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dragana trifkovic, serbie, usaid | |
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