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lundi, 04 novembre 2013

Big Brother is watching you !

 

L'EUROPE DOIT ETRE UNE PUISSANCE

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L'EUROPE DOIT ETRE UNE PUISSANCE
 
Redevenons optimistes !

Georges Maurice*
Ex: http://metamag.fr
Les années actuelles nous ont légué une ironie de principe, un nihilisme ricaneur. Tout se vaut dans un monde dominé par la marchandise ... Or, on assiste à une sorte de saturation de modèle individualiste, car les valeurs de rationalité issues du Siècle des Lumières, c'est à dire le progrès, l'individu, la raison, l'universel, n'enchantent plus le monde. Bien plus, les concepts « universalisables » de mondialisation, voire d'Humanité, attirent et inquiètent à la fois, car les forces qui poussent vers l'universel ne sont plus humanistes mais économiques ; dominées par l'hyper puissance américaine, ces forces effrayent et n'a-raisonnent plus les territoires du monde. A l'homogénisation du monde répondent les mots d'identité, de tribalisme mais les lignes de métamorphoses existent. (M. Maffesoli, La violence totalitaire, éd. Des clefs de Brouwer 1999).


Cette tribalisation est-elle l'annonce de la fin de l'individualisme ? Certains auteurs évoquent une « reféodalisation » de la Société ou encore d'un nouveau moyen-âge . Il est clair que la renaissance des communautés, que l'aspiration à l'authentique, au patrimoine, à la bonne bouffe selon José Bové participent des traits de la post modernité. Cette dernière fait et fera coexister technologie de pointe et références « archaïques ».

Si l'on admet que le lien social ne peut faire retour que dans l'instance du collectif, alors on assiste bien aujourd'hui à une véritable prolifération identitaire. Elle est aujourd'hui une donnée de base de la socialité, post moderne » : love parade, gay pride, techno parade, promenades collective en rollers, déferlent dans les rues de nos mégapoles ... C'est à la fois un narcissisme collectif et la fin de l'individualisme calculateur. 


Ces mécanismes identitaires ont connu plusieurs vagues. Des années 60 au années 80, ce fut la revendication éthnoculturelle et régionaliste. C'était le renouveau des appartenances locales, le retour des traditions. La seconde période fut celle des années 80. La crise s'installait, les plus fragiles, notamment ceux issus de l'immigration, cherchent un sens et une unité que la Société globale ne leur accorde pas. Ils renouent avec leurs origines, et constituent des communautés alliant la promotion d'intérêts particuliers à l'affirmation d'une culture spécifique, (c'est l'éthnic - business). Les années 90 accentuent le repli communautaire, tous les secteurs de la Société sont touchés ... Pour les uns, immigrés souvent, c'est une demande égalitaire formulée au nom de la différence (Fred Constant : La citoyenneté, clé Montchrestien 2000). Pour les autres, c'est une volonté de ne partager qu'entre soi. Depuis tout s’est aggravé. 

Ainsi, soit la communauté d'appartenance (de couleur, de race, de religion...), permet de revendiquer un droit à une dignité collective ; soit elle permet de revendiquer le droit à l'indifférence. Le temps des allégeances multiples est arrivé, sauf que par définition, la République ne reconnaît pas les minorités, mais que des citoyens.

Téléscopage de certitude qui voit s'opposer le citoyen héritier au consommateur de citoyenneté ! Les nouveaux chefs de ces identités concurrentes ont des ambitions parfois contradictoire. Ils peuvent contribuer à l'explosion de ce que l'on appelle pudiquement « les incivilités » alors qu'il s'agit de viser la rupture du lien social supérieur. Pourtant, des indices font apparaître dans ces « incivilités » les atteintes aux biens sont en constante augmentation de même que la juvénilisation.  Ce phénomène des bandes s'exprime aussi par une dimension contestataire de l'ordre établi.


En tout cas, ces nouveaux chefs démontrent tous les jours que la puissance publique n'est ni puissante, ni publique. On assiste alors inéluctablement à une privatisation de la sécurité, tandis que les quartiers difficiles sont devenus le no man's land de la Société (Philippe Cohen, Protéger ou disparaître : les élites face à la montée de l’insécurité, Ed. Gallimard 1999). Dans ces lieux, il est convenu de parler de politique de la ville qui en fait n'est rien d'autre que l'achat de la paix sociale au prix fort en instrumentalisant notamment les chefs de bande, comme naguère on le faisait avec les fils de chefs ... dans l'Afrique coloniale ! Toutefois, la différence est de taille, on exige plus que soit apprise la langue française ! Le business ethnique dans les banlieues, les disparitions des sanctuaires (on vole, on racket, on tue même à l'Ecole ....), les transports en commun sous contrôle policier, l'explosion de la délinquance des mineurs annoncent l'apparition de Seigneurs de guerre comme au temps de la Chine à la fin de la dynastie mandchoue. L'individu narcisse se réveille de son euphorie pour découvrir que les mafia sont devenues un mode de socialisation concurrents des Etats .

La communautarisation produit un monde en peau de léopard, à côté des zones prospères offrant les capitaux par une fiscalité douce, on voit se multiplier des « zones grises » qui valorisent les matières premières du crime: drogue, armes, êtres humains… La classe dirigeante s'est dissoute dans un individualisme ambiant dont elle a organisé le triomphe. Elle s'est déracinée, diluant ses responsabilités dans un espace indéterminé, sorte de hub mondial, d'où elle regarde ébahie le monde changer. Tandis que la caméra filme avec douceur les horreurs, rythmant ses découvertes obligés de jeux imbécile ouvrant la voie du hub à quelques gagnants éberlués. La classe dirigeante « deshistoricisée » ... a choisi d'être le spectateur désengagé de l'effroi sans fin dans lequel s'installent nos Sociétés en peau de léopard.

La reconfiguration d'un monde en commun demeure-t-elle encore possible ? 

Les lignes de la métamorphose européenne sont éternelles. Elles ne passent pas par la nostalgie mais par la volonté de l'optimisme. La douceur amère de la nostalgie a toujours séduit les spectateurs lucides mais fatigués car incarnant une fin de race ; esthètes et fascinés à la fois par leur propre vulnérabilité.

On connaît leurs phrases dont le désarroi émeut : « tout a changé, la vie va trop vite... nous ne savons plus quoi transmettre... il y a plus en plus d'étrangers... je ne me sens plus chez moi... bientôt on ne pourra plus être Français... ». Il existe même une certaine fierté à regarder un monde qui mime l'occident... mais est-il encore Européen, cet occident ? Il est déjà cette Californie qui devient l'épicentre de l'occident hollywoodien.

Certains plus volontaristes revendiquent, au nom d'un judo intellectuel, une sorte de communautarisation territoriale par un fédéralisme généralisé où l'organique reviendrait par les canaux de l'affectif patrimonial. En fait c'est méconnaître la formidable juvénilité des peuples européens. Ils n'en sont pas à une révolution près, ni à une renaissance. Mais les lames de fond qui agitent les peuples qui font et défont les empires sont les métamorphoses.

Elles mettent en jeu des forces géopolitiques, démographiques, culturelles, militaires, technologiques. Elles ne sont ni des progrès, ni des décadences, mais des mouvements d'immenses mutations par lesquelles les peuples répondent aux défis de l'histoire. Il y a des peuples qui restent immobiles, figés dans les banquises de leurs traditions mortes... ils meurent dès que les défis du monde les provoquent. Mais il y a aussi les peuples qui combattent, qui font sur eux-mêmes des révisions déchirantes et qui connaissent des mutations. C'est à ces peuples et à leurs mutations que l'Europe doit d'être toujours présente dans l'arène du monde.

Depuis l'aube de son Destin, la civilisation Européenne a connu trois grandes métamorphoses : la première vit des tribus nomades indo europénnes se muer en peuples celtes, germains, hellène, latins et éclore en hautes civilisations antiques païennes. La seconde, sous l'assaut du christianisme contraignit les peuples européens à un syncrétisme religieux et à l'établissement des royaumes médiévaux. La troisième fut la transformation de l'Europe en occident. Transformation d'abord positive, puis négative.

Redevenir optimistes


Nous sommes donc appelés à notre quatrième métamorphose, ce que Claude Imbert, dans « Ce que je crois » Ed Grasset,  a appelé le grand passage... c'est le recommencement grec... en esthétique, en politique, en science, en philosophie, la civilisation européenne saccage et reconstruit, elle est métamorphique par essence. Ce tragique mouvement de l'histoire, nous habite.

Réfléchissons encore ! L'Europe est plus qu'une culture, plus qu'une civilisation... N'y a-t-il pas entre Mycènes, Chartres et la fusée Ariane, entre la société italienne et les moeurs suédois, entre l'art flamand de XVllème siècle et l'esthétique classique française, à la fois une immense distance et une mystérieuse unité. L'Europe est selon le génie italien une civiltà, rencontre détonante de stabilité et de mouvement. Aussi, le premier travail à accomplir est celui d'une métamorphose mentale de nous-même. Redevenons optimistes !

Redevenir optimistes c'est d'abord ne pas avoir peur de nos faiblesses. C'est faire l'inventaire de nos forces et d'engager les reconquêtes. Nos forces sont puissantes ! Prenons seulement l'exemple de la France que les français par autoflagellation se plaisent à sous-estimer. L'hexagone est par sa superficie le plus grand pays d'Europe, peuplé comme la Grande Bretagne dont le territoire est deux fois moindre, il compterait 120 millions d'habitants ! La forte natalité des 30 glorieuses (1945 - 1974) lui assure encore pour dix ans « une inertie démographique positive ». Si on avait le courage d'engager une politique nataliste et familiale, nous n'aurions aucune difficulté à régler à terme la question des retraites, plutôt que d'envisager l'importation d'immigrés ! Puissance militaire non négligeable, la France est présente partout sur le globe. Puissance commerciale, puissance linguistique, création cinématographique, maîtrise des hautes technologie, confèrent à la France un rôle essentiel dans la promotion du thème de l'Europe puissance.

Car l'Europe peut et doit être une puissance... 

La métamorphose commence déjà dans les esprits : elle progresse dans quatre domaines distincts social, culturel, idéologique, et géopolitique. Un trop plein d'égalitarisme a créé les prémices d'un mouvement en retour : regain des idées anti-égalitaires dans l'éducation, renouveau des écoles technoréalistes de peinture, apparition d'écoles de pensées plus centrées sur l'imaginaire et l'irrationnel. Dans le domaine idéologique, de nouvelles configurations, de nouveaux clivages apparaissent opposants droits de l'homme et droits des citoyens ou posant la question de la résistance à la mondialisation ou à l'homogénisation culturelle.

Sur le plan géopolitique et économique, on ressent une volonté de construire autre chose que la société de Mac World, celle qui fait du commerce l'alpha et l'omega du monde. Il faudra oser appeler l'Amérique le Vieux continent par rapport à la jeune Europe ! Ce jour là, la métamorphose aura lieu, les reconquêtes seront assumées. Reconquête de notre propre vitalité démographique, condition essentielle de notre pérennité par l'aristocratie de la jeunesse. Reconquête spacio-temporelle enfin.

Il y a bien en effet deux façon d'envisager l'homme et la société. Ou bien la valeur fondamentale est placée dans l'individu et par suite dans l'humanité ou bien la valeur fondamentale, ce sont les peuples et les cultures. Dans un cas l'humanité est la somme des hommes, dans le second cas l'humanité est l'ensemble des appartenances de chacun. D'un côté l'individu revendique la liberté intimité, dans l'autre il exige la liberté participation.

Le choix de la métamorphose, c'est-à-dire du sens, s'inscrit dans une démonstration simple. En effet, une société et un peuple sont en forme quand ils restent conscients de leurs origines et de leur histoire ; quand ils peuvent s'incarner dans un système de symboles ; quand ils conservent le courage de désigner leur ennemi ; Poser le problème de la forme qui définit une société, c'est poser le problème du sens et donc donner à nouveau son manteau de majesté à l'Auctoritas.

Le sens est une notion qui s'adresse au groupe afin qu'il puisse clairement identifier les valeurs partagées... Il n'y a pas de cohérence du groupe parce qu'il y a un sens aux choses, mais il y a du sens parce qu'il y a cohésion du groupe. Or, cette cohésion vient du retour de l'Histoire, or le retour de l'Histoire c'est l'acceptation du Tragique, de la Mort et donc la volonté de vivre en sculptant le futur. C'est peut-être encore au Cid qu'il appartiendra d'incarner le Destin des peuples Européens mais c'est à la techné grecque que reviendra le soin de forger les armes de la reconquête.

Puisse ceux qui nous gouvernent, retrouver le sens de leur Histoire. 

* Professeur des Facultés de Droit

Et si on portait tous un bonnet rouge ?

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Et si on portait tous un bonnet rouge ?

Fiscalité : le retour des irréductibles bretons pour réveiller les gaulois

Raoul Fougax
Ex: http://metamag.fr
 
« Ils sont pires que sous l’ancien régime ». Cette référence historique d’un manifestant breton a sans doute peu interpellé les incultes de notre histoire notamment régionale qui nous gouvernent. Mais ceux qui savent ont dû prendre en pleine face cette comparaison particulièrement dure pour un républicain de gauche.

La Révolte du papier timbré est une révolte antifiscale d’Ancien Régime, qui s’est produite dans l’ouest de la France, sous le règne de Louis XIV (d’avril à septembre 1675). La révolte eut plus d’ampleur en Basse-Bretagne, notamment en prenant un tour anti-seigneurial sous le nom spécifique de révolte des Bonnets rouges. Elle est déclenchée par une hausse des taxes, dont celle sur le papier timbré, nécessaire pour les actes authentiques. Elle est appelée révolte des Bonnets rouges pour sa partie bretonne, car certains insurgés portaient des bonnets bleus ou rouges selon la région.
 
Cette fois, ce n’est pas une révolte des sondages et des urnes. C’est une vraie révolte avec des gens de pays, enracinés et fiers de l’être, une révolte française contre un régime qui applique une fiscalité décidée par rapport aux soumissions internationales ou pour ménager les alliés écologistes.

Que s'était il passé alors en Bretagne ?

 
La Bretagne était très peuplée (environ 10 % de la population du royaume), et épargnée par les disettes et les épidémies depuis les années 1640. Dans les années 1660-1670, elle entre dans une phase de difficultés économiques, largement liées aux premiers effets de la politique de guerre économique de Louis XIV, de l'augmentation sensible et simultanée des impôts et de faiblesses structurelles: par exemple, diminution des deux tiers du commerce du vin et des toiles d’après le duc de Chaulnes , gouverneur de Bretagne. Les revenus issus de la terre (fermages) diminuent eux aussi d’un tiers, entraînant une déflation généralisée. Arthur Le Moyne de La Borderie voit dans la révolte du papier timbré une révolte anti-fiscale contre les nouveaux impôts.
 
Et aujourd’hui ?

Les manifestants, dont certains encagoulés, ont lancé l’assaut, jetant des pneus en feu et d'autres projectiles, provoquant une réplique de lacrymogènes. Au milieu des fumées, des tracteurs se sont dirigés vers le barrage des forces de l'ordre, arrachant les traverses de la voie express. Des scènes de guérilla ont alors commencé sur les collines qui entourent le portique avec plusieurs blessés à déplorer du côté des manifestants, dont un homme qui a eu la main arrachée et a été évacué par hélicoptère, selon les pompiers.

Les manifestants avaient pour certains recouvert leurs plaques minéralogiques d'autocollants reproduisant la plaque de la voiture présidentielle de François Hollande, CB-455-VH, mais avec le numéro du département du Finistère, le 29, selon des organisateurs.

Une autre manifestation eut lieu samedi contre un portique écotaxe dans le Morbihan. Une centaine de manifestants ont organisé un barrage filtrant sous le portique de Saint-Allouestre (Morbihan), sur la RN24, avec distribution de tracts et de produits bretons. Dans la nuit de vendredi à samedi des agriculteurs, avec 14 tracteurs équipés de remorques, ont aussi mené une action coup de poing à Morlaix (Finistère) en déversant vers minuit devant le centre des impôts des palettes, des choux-fleurs et du fumier, selon une source policière. Les agriculteurs ont écrit sur le sol "Ici repose l'écotaxe".

Ces actions deviennent de plus en plus tendues alors que le gouvernement reste inflexible sur la date de mise en application de l'écotaxe au 1er janvier 2014, assurant cependant à la Bretagne un abattement de 50% en raison de son éloignement du reste de l'espace européen.

Une réunion  à Rennes à la préfecture de région n'a pas suffi à apaiser les tensions. Le collectif des acteurs économiques bretons, qui affirme représenter 150.000 entreprises, a boycotté cette réunion, exigeant au préalable à toute discussion le report sine die de l'écotaxe.

Selon un sondage Ifop paru dans Dimanche Ouest-France, les Bretons sont à 74% « vent debout contre l'écotaxe », principalement ceux du Morbihan (82%) et du Finistère (81%).« Je trouve ces taxes scandaleuses et je comprends très bien qu'on puisse manifester contre elles », a affirmé quant à elle samedi matin la présidente du Front national Marine Le Pen, à l'occasion d'un déplacement en Bretagne, à Fougères (Ille-et-Vilaine).

Contre les  taxalistes roses et les  talibans verts, si on  se mettait à porter tous des bérets rouges ? Il y en a bien qui ont des foulards et d’autres des casquettes à l’envers non ?
 

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Het jongste Kuifje is Schots

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Het jongste Kuifje is Schots

Ex: nieuwsbrief / Deltastichting, Nr. 76, Oktober 2013
 
Europa is pluriformiteit, is een veelheid, een lappendeken van talen, culturen, dialecten, ondergroepen, tussengroepen – en conflicten. Een aantal van die lokale culturen, die in vorige eeuwen in een groter, multicultureel geheel waren ondergebracht, en dat bijna moesten bekopen met het verdwijnen van hun eigen cultuur en taal, zijn duidelijk aan een hergeboorte, aan een renaissance begonnen: we denken aan de Catalanen, aan de Schotten, aan de Zuid-Tirolers. En laat ons daar maar voor het gemak ook de Zuid-Nederlanders, de Vlamingen bij rekenen.

Dat nieuwe culturele, economische en dus ook politieke zelfbewustzijn laat zich soms zien op de meest eigenaardige plaatsen. In stripland bijvoorbeeld. De avonturen van Kuifje, de stripheld van Hergé, en tevens een van de mooiste en schitterendste voorbeelden van de “klare lijn”, werden gepubliceerd in meer dan 70 talen. In totaal werden er meer dan 200 miljoen exemplaren van verkocht.  Maar voor de eerste keer werden woorden als “caw cannie” (wees voorzichtig), “haud yer wheesht” (wees stil) en “help ma boab” (goeie hemel!), woorden en uitdrukkingen uit het Schots-Engelse dialect, in een album opgenomen. De vertaling van “De Zwarte Rotsen” werd verzorgd door Susan Rennie, Kelvin Smith Research Fellow aan de universiteit van Glasgow, die het boek vertaalde uit de originele taal, het Frans.  Het werd dus “The Derk Isle”.

De vertaling werd voorgesteld samen met een nieuwe uitgave van de Gaelicversie, “An t-Eilean Dubh”. Het hondje, Milou in het Frans, werd Bobbie in het Nederlands, Terry in het Deens en het Noors en Tobbi in het Ijslands. Voor het Schots koos de vertaler voor het woord Tarrie. En natuurlijk doen ook de detectives mee, de “twa glaikit detetives Nisbet an Nesbit”.

Het stripalbum begint alvast zo: “Tintin an his faithfu dug, Tarrie, are on the trail o an international gang o conterfaiters. Forby, they themsels are bein follaed by the twa glaikit detectives Nisbet an Nesbit”.  Wie het luidop leest, zal geen énkel probleem ondervinden om het Schots-Engels te begrijpen.
 
Peter Logghe

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LIBIA: El descrédito de la democracia


LIBIA
El descrédito de la democracia
 

POR EDUARDO VELASCO
 
Prólogo de Manuel Galiana
 
Diseño: Fernando Lutz
Maquetación: Manuel Q.
Colección: Helénica
Papel blanco 90gr.
Páginas: 146
Tamaño: 21 x 13’5 cm
Edición en rústica (cosido) con solapas de 8 cm
P.V.P.: 14’5 €
(Gastos de envío no incluidos)
 
ISBN: 978-84-940846-7-6 
 
 
Sabadell-CAM: 0081 3176 22 0006048819
 
 
La Primavera Árabe en general y la Guerra de Libia en particular, son los acontecimientos estelares del 2011, junto con los movimientos de protesta supuestamente espontáneos que están teniendo lugar en todo Occidente. A diferencia de Iraq, con Libia no se han visto a las masas populares gritando "No a la guerra". Existen varios motivos. Uno de los más importantes es que la Guerra de Libia no ataca a los intereses de la oligarquía capitalista de Francia, sino que los defiende. El otro es la desinformación: según nuestros medios de comunicación, el mundo árabe ha decidido "perrofláuticamente" que quiere ser demócrata como sus "admirados" prohombres de Occidente, y Gadafi era simplemente un "sátrapa" que había que derribar. Pero ¿acaso no lo era Saddam Hussein? ¿Y no lo siguen siendo Mohamed VI (…) y el rey saudí Abdulá? ¿Y qué pasa con las dictaduras de Qatar, Kuwait, Emiratos Árabes Unidos y Bahréin? ¿Por qué ha atacado la OTAN a Libia y por qué se ha armado, en tiempo récord, un extraño movimiento "rebelde", que en buena parte no es ni siquiera libio?
 
(Eduardo Velasco, extracto introducción)
 
ÍNDICE
                                              
I – Tragedia en el Mare Nostrum                                   
II – Proyectos coloniales en África: Italia y Rusia                
III – El rey Idris y la Revolución Verde                       
IV – Poderoso caballero es don petróleo: La política petrolera de Gadafi
V – Nivel de vida en Libia y políticas sociales de Gadafi      
VI – El problema del Agua: resuelto                             
VII – La cuestión identitaria: Gadafi y las tribus libias         
VIII – Gadafi y la religión                                    
IX – Terrorismo patrocinado por Libia                        
X – El fracaso del panarabismo y el éxito del Panafricanismo: Los Estados Unidos de África
XI – El Dinar-Oro y el dominio de África : La conexión Strauss-Kahn y Libia “Des-gadafización” del sistema financiero Libio y rentabilidad de la guerra.
XII – Quienes están detrás de la guerra de Libia                    
XIII - ¿Quiénes son “los rebeldes libios”?                                
XIV – Comienza la guerra                                    
XV – Organización Terrorista del Atlántico Norte: Crímenes de guerra de la OTAN en Libia            
XVI – Libia en el gran tablero: La atlantización del Mediterraneo                        
XVII – Futuro de Libia y próximos pasos del atlantismo en África: España y Argelia                          
XVIII – Africom y el proyecto atlantista para África 
XIX – Conclusiones