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samedi, 13 novembre 2010

L'antiracisme: une arme au service de l'oligarchie

L'antiracisme : une arme au service de l'oligarchie

par Yvan BLOT - Ex: http://www.polemia.com/

 

1945621319_small_1.jpgDans l’histoire, les oligarchies se sont toujours opposées au peuple sur le thème du déracinement. Il importe que l’homme soit une matière première mobile pour l’économie et toute racine est considérée comme une contrainte, que ce soit pour un empereur multinational comme celui des Perses de l’Antiquité, que ce soit pour un dictateur moderne à la Staline ou que ce soit pour des oligarques marchands.

 

Antiracisme et culte de l’argent

Dans notre monde actuel, suite aux excès du matérialisme nazi, l’antiracisme est devenu la base idéologique sur laquelle l’oligarchie espère fonder son autorité. L’antiracisme forme un couple indissociable avec le culte de l’argent car la seule discrimination autorisée dans un monde matérialiste est précisément celle de l’argent. Si vous fondez un club de Blancs exclusifs se retrouvant entre eux (ou un club de Noirs, d’ailleurs, mais c’est moins grave car ils sont une « minorité »), la réprobation, voire la loi s’abattra sur vous et vous serez « puni » ! Mais si vous fondez un club dont la seule condition d’admission est de payer 1.000 voire 5.000 euros par mois, cela ne posera aucun problème aux bonnes consciences officielles. Seul l’argent a le droit de discriminer les hommes.

L’antiracisme, cœur de l’idéologie du déracinement

L’antiracisme est le cœur de l’idéologie du déracinement et de ce que Heidegger appelle « la destruction de la Terre », c’est-à-dire la destruction de la base sur laquelle se fonde un habitat humain spécifiquement humain. Le racisme n’est pas la réponse à l’antiracisme car il se meut dans la même sphère du matérialisme : l’homme est une chose au service de la volonté de puissance et doit donc être traité comme une matière première interchangeable. La seule variante est que le racisme espère obtenir l’interchangeabilité des hommes par l’homogénéité biologique obligatoire alors que l’antiracisme espère obtenir l’interchangeabilité grâce au mélange obligatoire. Dans les deux cas figure le mot « obligatoire » car le matérialisme du Gestell (mot de Heidegger pour désigner le système qui arraisonne les hommes à l’utilitarisme) est en fait autoritaire et destructeur des libertés. On le voit bien, le racisme comme l’antiracisme obligatoires, lorsqu’ils sont au pouvoir, étouffent les libertés, à commencer par la liberté d’expression malmenée en France par les lois Gayssot et consorts.

Religion de l’ego et religion des droits de l’homme

Antiracisme comme socle et culte de l’argent comme idéal (comme « ciel », dirait Heidegger), le système oligarchique s’oppose aussi à la divinité et à l’humanité. Il s’oppose à la Divinité car la religion est un marqueur ethnique puissant et gêne la volonté de transformer les hommes en matière première interchangeable. Le Gestell divinise l’ego humain car en flattant l’ego des citoyens on peut arriver à les manipuler. C’est ce qu’ont fait les faux prophètes (ouvrage d’Yvan Blot à paraître chez Jean Picollec prochainement) : Voltaire dit aux hommes : soyez votre Dieu ! Rousseau, soyez votre Roi ! Marx, soyez votre patron ! Freud, soyez Don Juan ! La religion de l’ego pompeusement baptisée religion des droits de l’homme a pour but de permettre à l’oligarchie de manipuler les hommes en leur retirant tout sens du sacré.

La dictature molle : le contrôle des âmes par les médias

Dès lors, l’homme devient, comme l’écrit Heidegger, un « animal technicisé », un être qui profite de la technique pour satisfaire ses instincts animaux (pas seulement sexuels, il y a aussi la volonté de puissance, par exemple). Sois heureux et tais-toi : tu seras interdit de référendum et d’initiative populaire, tu devras voter pour des hommes choisis par des oligarques que sont les bosses des partis, tu auras une liberté d’expression limitée (censure si tes idées gênent et prison et amende si le juge te juge arbitrairement raciste). Le régime n’est démocratique qu’en façade. Sa réalité est celle d’une oligarchie qui pratique une dictature molle (on recourt le moins possible à la contrainte physique mais on veut s’assurer par les médias le contrôle des âmes).

L’oligarchie antiraciste est antiraciste comme l’URSS était une démocratie « populaire » : le mot « antiraciste » comme le mot « populaire » sont là pour indiquer qu’on a affaire à une notion taboue : on n’a pas le droit de remettre en cause le pouvoir PARCE QUE il est « populaire » ou « antiraciste ». Par contre, donner la parole au peuple comporte un risque de « populisme » (de remise en cause du pouvoir oligarchique), donc de « racisme » supposé, ce qui permet de verrouiller le système politique en toute bonne conscience.

Grégariser en déculturant

Enfin, quatrième caractéristique de l’oligarchie antiraciste : elle veut grégariser à tout prix les hommes et en faire des masses incultes donc manipulables. Inculte ne veut pas dire sans savoir. On veut bien des jeunes spécialisés pour servir l’économie sans broncher. Mais il faut absolument essayer de leur retirer la faculté de juger et pour cela s’attaquer à la culture générale. Le marxisme a servi cet objectif en traitant la culture générale de bourgeoise et créatrice d’inégalités. Mais le système oligarchique marchand exècre aussi la culture générale qui risque de former des hommes libres, des « personnalités ». On ne forme alors plus que des spécialistes, des rouages pour le système au pouvoir : anglais et informatique d’abord !

On obtient en utilisant les schémas en croix de Heidegger pour approcher l’être du système le schéma suivant :

Culte de l’argent
_
Ego divinisé _ oligarchie_ masse grégaire
_
Antiracisme

Sur ce schéma, on voit bien que le socle du pouvoir oligarchique est l’antiracisme, lequel à la limite n’a plus grand-chose à voir avec la race puisqu’on parlera de racisme anti-jeunes ou anti-vieux ou anti-féminin ou anti-ouvrier, etc.

L’argent, idéal du système

L’idéal du système est incarné par l’argent qui se substitue aux autres formes d’idéaux ; la religion est évacuée au profit du culte de l’ego et l’humanisme classique, qui forme des citoyens libres, est détruit au profit d’une formation technique de spécialistes appelés à devenir des rouages du système. L’aliénation, pour reprendre un mot juste, une fois n’est pas coutume, du marxisme, est alors à son comble. L’idéal est que le citoyen dénationalisé, consommateur matérialiste et interchangeable, aime le régime dans lequel il vit, accepte de ne pas être associé au pouvoir sinon par des simulacres (élections contrôlées étroitement par les chefs de parti) et s’agite au jour le jour, comme l’écrivait Tocqueville dans un écrit prophétique, pour « se procurer de petits et vulgaires plaisirs ». Quant aux oligarques, ils se réservent les plaisirs les plus grands, ceux qui satisfont leur volonté de puissance. C’est ainsi que sur la base de l’antiracisme (faux nez finalement de l’égalitarisme totalitaire), l’oligarchie contrôle les âmes de ceux qu’elle a le culot de nommer encore « citoyens » alors qu’ils sont des sujets, mieux encore, des objets manipulés par le système utilitariste et matérialiste du Gestell. Sans trop de contraintes physiques, le système réussit ainsi à faire de l’homme libre un « animal technicisé », à détruire l’humanisme édifié au cours des siècles en Occident par la synthèse du christianisme et de l’héroïsme antique. Le système est à sa façon totalitaire, même si les formes les plus brutales et primitives du totalitarisme ont aujourd’hui disparu de nos contrées.

Yvan Blot
16/10/2010

Correspondance Polémia – 25/10/2010

Note de la rédaction : « L’immigration de masse est une absurdité dans un pays avec 4 millions de chômeurs et il est très difficile de la justifier avec des arguments rationnels. L’oligarchie en tire cependant bénéfice. Tout propos qui attente au dogme immigrationniste est donc immédiatement sorti du champ du débat pour être frappé d’anathème. L’oligarchie finance notamment pour cela une myriade de micro-associations dites antiracistes dont les indignations sont complaisamment relayées par son appareil médiatique. » (Commentaire sur Le Monde .fr, à propos de l’affaire Guerlain, 25/10/2010)

 

Yvan Blot

lundi, 01 mars 2010

America - A country of serfs ruled by oligarchs

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Ex: VDARE.COM -

http://vdare.com/roberts/100215_america.htm

February 15, 2010

America—A Country of Serfs Ruled By Oligarchs

By Paul Craig Roberts 

The media has headlined good economic news: fourth quarter GDP growth of 5.7 percent ("the recession is over"), Jan. retail sales up, productivity up in 4th quarter, the dollar is gaining strength. Is any of it true? What does it mean?

The 5.7 percent growth figure is a guesstimate made in advance of the release of the U.S. trade deficit statistic. It assumed that the U.S. trade deficit would show an improvement. When the trade deficit was released a few days later, it showed a deterioration, knocking the 5.7 percent growth figure down to 4.6 percent. Much of the remaining GDP growth consists of inventory accumulation.

More than a fourth of the reported gain in Jan. retail sales is due to higher gasoline and food prices. Questionable seasonal adjustments account for the rest.

Productivity was up, because labor costs fell 4.4 percent in the fourth quarter, the fourth successive decline. Initial claims for jobless benefits rose. Productivity increases that do not translate into wage gains cannot drive the consumer economy.

Housing is still under pressure, and commercial real estate is about to become a big problem.

The dollar’s gains are not due to inherent strengths. The dollar is gaining because government deficits in Greece and other EU countries are causing the dollar carry trade to unwind. America’s low interest rates made it profitable for investors and speculators to borrow dollars and use them to buy overseas bonds paying higher interest, such as Greek, Spanish and Portuguese bonds denominated in euros. The deficit troubles in these countries have caused investors and speculators to sell the bonds and convert the euros back into dollars in order to pay off their dollar loans. This unwinding temporarily raises the demand for dollars and boosts the dollar’s exchange value.

The problems of the American economy are too great to be reached by traditional policies. Large numbers of middle class American jobs have been moved offshore: manufacturing, industrial and professional service jobs. When the jobs are moved offshore, consumer incomes and U.S. GDP go with them. So many jobs have been moved abroad that there has been no growth in U.S. real incomes in the 21st century, except for the incomes of the super rich who collect multi-million dollar bonuses for moving U.S. jobs offshore.

Without growth in consumer incomes, the economy can go nowhere. Washington policymakers substituted debt growth for income growth. Instead of growing richer, consumers grew more indebted. Federal Reserve chairman Alan Greenspan accomplished this with his low interest rate policy, which drove up housing prices, producing home equity that consumers could tap and spend by refinancing their homes.

Unable to maintain their accustomed living standards with income alone, Americans spent their equity in their homes and ran up credit card debts, maxing out credit cards in anticipation that rising asset prices would cover the debts. When the bubble burst, the debts strangled consumer demand, and the economy died.

As I write about the economic hardships created for Americans by Wall Street and corporate greed and by indifferent and bribed political representatives, I get many letters from former middle class families who are being driven into penury. Here is one recently arrived:

"Thank you for your continued truthful commentary on the 'New Economy.' My husband and I could be its poster children. Nine years ago when we married, we were both working good paying, secure jobs in the semiconductor manufacturing sector. Our combined income topped $100,000 a year. We were living the dream. Then the nightmare began. I lost my job in the great tech bubble of 2003, and decided to leave the labor force to care for our infant son. Fine, we tightened the belt. Then we started getting squeezed. Expenses rose, we downsized, yet my husband's job stagnated. After several years of no pay raises, he finally lost his job a year and a half ago. But he didn't just lose a job, he lost a career. The semiconductor industry is virtually gone here in Arizona. Three months later, my husband, with a technical degree and 20-plus years of solid work experience, received one job offer for an entry level corrections officer. He had to take it, at an almost 40 percent reduction in pay. Bankruptcy followed when our savings were depleted. We lost our house, a car, and any assets we had left. His salary last year, less than $40,000, to support a family of four. A year and a half later, we are still struggling to get by. I can't find a job that would cover the cost of daycare. We are stuck. Every jump in gas and food prices hits us hard. Without help from my family, we wouldn't have made it. So, I could tell you just how that 'New Economy' has worked for us, but I'd really rather not use that kind of language."

Policymakers who are banking on stimulus programs are thinking in terms of an economy that no longer exists. Post-war U.S. recessions and recoveries followed Federal Reserve policy. When the economy heated up and inflation became a problem, the Federal Reserve would raise interest rates and reduce the growth of money and credit. Sales would fall. Inventories would build up. Companies would lay off workers.

Inflation cooled, and unemployment became the problem. Then the Federal Reserve would reverse course. Interest rates would fall, and money and credit would expand. As the jobs were still there, the work force would be called back, and the process would continue.

It is a different situation today. Layoffs result from the jobs being moved offshore and from corporations replacing their domestic work forces with foreigners brought in on H-1B, L-1 and other work visas. The U.S. labor force is being separated from the incomes associated with the goods and services that it consumes. With the rise of offshoring, layoffs are not only due to restrictive monetary policy and inventory buildup. They are also the result of the substitution of cheaper foreign labor for U.S. labor by American corporations. Americans cannot be called back to work to jobs that have been moved abroad. In the New Economy, layoffs can continue despite low interest rates and government stimulus programs.

To the extent that monetary and fiscal policy can stimulate U.S. consumer demand, much of the demand flows to the goods and services that are produced offshore for U.S. markets. China, for example, benefits from the stimulation of U.S. consumer demand. The rise in China’s GDP is financed by a rise in the U.S. public debt burden.

Another barrier to the success of stimulus programs is the high debt levels of Americans. The banks are being criticized for a failure to lend, but much of the problem is that there are no consumers to whom to lend. Most Americans already have more debt than they can handle.

Hapless Americans, unrepresented and betrayed, are in store for a greater crisis to come. President Bush’s war deficits were financed by America’s trade deficit. China, Japan, and OPEC, with whom the U.S. runs trade deficits, used their trade surpluses to purchase U.S. Treasury debt, thus financing the U.S. government budget deficit.

The problem now is that the U.S. budget deficits have suddenly grown immensely from wars, bankster bailouts, jobs stimulus programs, and lower tax revenues as a result of the serious recession. Budget deficits are now three times the size of the trade deficit. Thus, the surpluses of China, Japan, and OPEC are insufficient to take the newly issued U.S. government debt off the market.

If the Treasury’s bonds can’t be sold to investors, pension funds, banks, and foreign governments, the Federal Reserve will have to purchase them by creating new money. When the rest of the world realizes the inflationary implications, the US dollar will lose its reserve currency role. When that happens Americans will experience a large economic shock as their living standards take another big hit.

America is on its way to becoming a country of serfs ruled by oligarchs.

Paul Craig Roberts [email him] was Assistant Secretary of the Treasury during President Reagan’s first term.  He was Associate Editor of the Wall Street Journal.  He has held numerous academic appointments, including the William E. Simon Chair, Center for Strategic and International Studies, Georgetown University, and Senior Research Fellow, Hoover Institution, Stanford University. He was awarded the Legion of Honor by French President Francois Mitterrand. He is the author of Supply-Side Revolution : An Insider's Account of Policymaking in Washington;  Alienation and the Soviet Economy and Meltdown: Inside the Soviet Economy, and is the co-author with Lawrence M. Stratton of The Tyranny of Good Intentions : How Prosecutors and Bureaucrats Are Trampling the Constitution in the Name of Justice. Click here for Peter Brimelow’s Forbes Magazine interview with Roberts about the epidemic of prosecutorial misconduct. His latest book, How The Economy Was Lost, has just been published by CounterPunch/AK Press.

lundi, 14 septembre 2009

Pouvoirs oligarchiques et démocratie de façade

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Pouvoirs oligarchiques et démocratie de façade

L’Intitut Néo-Socratique nous prie d’annoncer son cycle de conférences qui se déroulera au cours de l’année à venir sur le thème général :

Le Système oligarchique ;
comment il nous domine et comment s’en libérer !

 

La première conférence, prononcée par Yvan Blot, Président de l’Institut, se tiendra 

Le lundi 14 septembre 2009 à 19H 30
A l’Hôtel Néva (rez-de-chaussée)
14 rue Brey – 75017 PARIS (près de l’étoile)


avec pour titre :

Notre démocratie de façade cache une oligarchie ;
Origine historique de cette situation


En avant propos de cette conférence, Polémia en présente la thématique qui sera abordée.



Pouvoirs oligarchiques et démocratie de façade

L’histoire de l’humanité est en grande partie l’histoire de ses classes dirigeantes. Dans toutes les sociétés sauf les sociétés très primitives, des classes dirigeantes sont apparues (Spencer) et ont cherché à justifier leur domination, en général avec succès. Ce succès reposait principalement sur leurs prestations, protéger la société du désordre intérieur et des ennemis extérieurs, notamment.

Très tôt, les anciens philosophes grecs perçurent que les dirigeants pouvaient rechercher leur intérêt propre et trahir le bien commun. La classification classique des régimes politiques d’Aristote vient de là : la monarchie vise le bien commun à l’inverse de la tyrannie. L’aristocratie vise le bien commun à l’inverse de l’oligarchie. Dans le langage actuel, la démocratie (Aristote disait : politeia que l’on traduit par république) vise le bien commun, ce qui n’est pas le cas du gouvernement démagogique.

Elites dévouées au bien commun ou élites courtermistes

Plusieurs critères permettent de distinguer les élites dévouées au bien commun et celles qui ne le sont pas :

Les propriétaires, rois ou aristocrates, ont une vision à long terme de la gestion de leurs biens, ce qui est beaucoup moins le cas des gérants salariés nommés pour une période courte. A l’heure actuelle, ce sont les gérants salariés, les « managers » qui gouvernent non seulement l’Etat mais aussi la plupart des grandes entreprises et les médias. C’est le règne de l’intérêt à court terme.

Un deuxième critère peut être le caractère plus ou moins « héroïque » des gouvernants, c'est-à-dire leur capacité à se sacrifier eux-mêmes pour autrui. Cette capacité est plus grande, par vocation même, chez les religieux ou les militaires, ou encore chez les savants ou professeurs amoureux de la vérité ou les juges et policiers amoureux de la justice.

Autrefois, l’aristocratie occupait les postes supérieurs de l’Etat. Elle n’avait pas que des mérites mais elle avait celui d’être d’essence militaire : le soldat est prêt à mourir, à donner sa vie pour son roi ou son pays. L’éthique du sacrifice ne lui était pas étrangère. Les gouvernants actuels ont une éthique de carrière bien différente.

« Les démocraties représentatives » ne sont que des oligarchies

Au vingtième siècle, on peut dire que les aristocraties ont été remplacées par des oligarchies. Ce n’est pas la version de l’histoire officielle car les oligarchies ont prétendu se battre pour la démocratie. On fait croire aux foules occidentales qu’elles vivent en démocratie, laquelle aurait remplacé les monarchies d’autrefois et leurs aristocraties nobiliaires. En réalité, nous vivons en oligarchies sous le nom de démocraties dites « représentatives ».

Essayez donc d’être candidat à une élection sans être membre d’un parti politique puissant : votre chance de vous faire élire est nulle ! Essayez donc de proposer une loi sur un sujet qui vous est cher. Il n’y a aucune procédure pour cela sauf dans les rares pays qui pratiquent la démocratie directe : la Suisse  et l’Italie, au niveau national et local, l’Allemagne et l’ouest des Etats-Unis, au niveau local seulement.

Les vraies démocraties sont aujourd’hui celles qui combinent démocratie directe et démocratie représentative.

Seule la démocratie directe permet de contrôler les « gérants »

Pour les démocraties purement représentatives, le bilan n’est pas bon. Des études économiques très poussées, notamment du professeur suisse Kirchgässner, ont montré que les pays à démocratie directe ont des impôts 30% plus faibles, des dépenses publiques 30% plus réduites et une dette publique 50% plus faibles que les démocraties représentatives. Le PNB est plus élevé en moyenne.

De plus, du point de vue politique, les démocraties directes satisfont leurs citoyens (80% des Suisses sont satisfaits de leurs institutions. Dans les démocraties purement représentatives comme la France, les citoyens n’ont absolument pas le sentiment d’avoir une influence sur la politique de leur pays. Ils ne peuvent pas initier de référendums. Ils peuvent élire les députés présentés et sélectionnés par les grands partis politiques et c’est tout. Les programmes des partis se ressemblent de plus en plus. Le citoyen n’a plus guère de choix. D’après une enquête lourde menée par les politologues Bréchon et Tchernia, 40%  des Français font encore confiance au parlement, autant pour les syndicats et 18%  seulement font confiance aux partis politiques. Les Français n’ont pas l’impression que l’on gouverne en fonction des préoccupations et des intérêts du peuple.

Pour redonner du sens à la démocratie, il faut prendre conscience du caractère oligarchique du pouvoir actuel, qui est le pouvoir de gérants à court terme (rien à voir avec la gestion de vrais propriétaires). Il faut contrôler ces gérants : une seule voie pour cela : la démocratie directe. 
  
Yvan BLOT
24/08/2009

Correspondance Polémia
11/08/2009