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jeudi, 02 avril 2020

L’inacceptable statut privilégié de l’islam radical en France

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L’inacceptable statut privilégié de l’islam radical en France

lundi, 27 janvier 2020

Radicalisation : mot piégé

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Radicalisation : mot piégé

par François-Bernard Huyghe

Ex: http://www.huyghe.fr

Article publié sur < ahref= https://www.marianne.net/debattons/les-mediologues >Marianne

Les médiologues

La récente libération d’un jihadiste parti en Syrie dès 2012, puis d’un islamiste, chef de Forzane Aliza, leur peine purgée, rappelle que, dans un État de droit, même les gens qui le combattent, finissent en liberté. Et, comme d’autres jihadistes relâchés avant eux, ils sembleraient avoir gardé leurs convictions. Cela n’étonnera que ceux qui pensent que l’institution pénitentiaire peut sauver les âmes ou ramener les égarés.

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La formule rituelle est : « ils ne se sont pas déradicalisés ». Cette terminologie devenue quasi officielle suggère un mécanisme psychique, peut-être réversible. Cela donna d’ailleurs lieu à un business de la déradicalisation maintenant plus contesté.

Étymologiquement, la radicalité est le fait de retourner aux racines de sa foi. Un salafiste, par définition littéraliste et fondamentaliste, ne devrait pas se sentir offensé par le mot. Mais le problème est le suffixe : « ation » qui suppose une action subie. D’autant que les médias parlent parallèlement de radicalisation du débat d’idées (dérivant trop à droite ou à gauche), de radicalisation du mouvement social qui se durcit ou de gilets jaunes radicalisés, ceux qui imiteraient les black blocs dans les manifestations. Initialement « normal », on pourrait donc se radicaliser, voire se déradicaliser.

Cette phraséologie entretient trois ambiguïtés :

- Le flou sur la différence entre une idée et un acte. Entre mauvaises pensée et actions brutales, contamination et brutalisaton. Selon F. Khosrokavar auteur de Radicalisation, ce serait le « processus par lequel un individu ou un groupe adopte une forme violente d'action, directement liée à une idéologie extrémiste à contenu politique, social ou religieux qui conteste l'ordre établi...». Cela suppose que le sujet soit sous influence ; la captation par l’idée pousse-au-crime pourrait se détecter, voire se corriger. L’idéologie est ce qui s’attrape (ou qui vous attrape) et change vos codes pour faire obéir et haïr. Le mystère de la violence ainsi renvoyé à l’énigme de la croyance - du moins celle qui est contraire à nos valeurs - soulève un paradoxe. Les radicalisés nous considèrent nous, les « normaux », comme les endoctrinés qui agressons. Et toute lutte idéologique suppose de proclamer que l’adversaire est un fanatique destructeur.

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- La frontière se confond entre une croyance et une volonté. Les jihadistes sont hyperdogmatiques et, même si nous ne cessons de leur répéter que « ce n’est pas le vrai islam », ils ne font rien qu’ils ne justifient par une sourate ou un hadith. Le principe de soumission au commandement divin - qui les conduit à refuser toute démocratie, Dieu devant commander et non le peuple - suppose le projet de vivre leur foi dans une communauté pure. Donc de combattre tout ce qui s’oppose au triomphe de l’Oumma. Donc l’obligation de la lutte. L’horrible cohérence du raisonnement rend douteuse la comparaison avec les gens qui tombent dans la drogue, l’alcoolisme ou la délinquance.

- La tension entre une passion et un dogme. On a beaucoup débattu (Roy vs Keppel) si un désir de radicalité cherchait prétexte ou direction dans le jihadisme ou l’inverse. Ou bien une force,- certes liée à des facteurs économiques, sociologiques ou culturels -, comme un désir de mort, trouve à se décharger dans l’engagement islamiste (mais pourquoi sous cette forme là ?). Ou bien une idéologie éveille les pulsions les plus guerrières (mais pourquoi avec une pareille efficacité rhétorique ?). Tout au long de l’Histoire les idées qui voulaient changer le monde ont rencontré des colères qui mobilisaient des gens. Entre les deux, des communautés, des groupes organisés, des outils pour convaincre et rassembler. C’est, d’ailleurs, ce dont s’occupe souvent la médiologie.

La notion de radicalisation réduit les rapports entre violence, révolte, soumission et idéologie à une dérive psychologique, crise ou anomalie sociale.

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Outre qu’elle n’explique guère, elle nie deux dimensions du jihadisme. Fait religieux, il suppose une communauté qui se rassemble par le haut. Fait politique, il implique une instance qui se proclame notre ennemie et nous traite comme tels. Là où nous pensons dysfonctionnements et thérapie, ils pensent affrontement final et jugement des âmes. Nier que l’autre pense n’a jamais aidé à le vaincre.
 

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dimanche, 23 novembre 2014

Tschetschene Omar al Schischani ist IS-Anführer

Tschetschene Omar al Schischani ist IS-Anführer

Ex: http://www.unzensuriert.at

Omar al Schischani ist einer der IS-Anführer.
Foto: Screenshot Youtube
 
 

Neben den arabischen und europäischen Kämpfern spielen Terroristen aus Tschetschenien eine immer größere Rolle innerhalb der IS-Verbände. Einer der führenden IS-Kämpfer ist Omar al Schischani. Ursprünglich stammt der Tschetschene aus dem georgischen Pankisi-Tal. Seine militärische Ausbildung erhielt Omar al Schischani, mit bürgerlichem Namen: Tarchan Batiraschwili, in der georgischen Armee. Dies geht aus einer Mitteilung des ehemaligen georgischen Verteidigungsministers Irakli Alasania hervor.

Batiraschwili soll 2010 wegen einer angeblichen Tuberkulose-Erkrankung aus der Armee entlassen worden sein. Wegen illegalen Waffenbesitzes und arbeitslos musste der Tschetschene für zwei Jahre ins Gefängnis. Nach seiner Freilassung 2012  setzte sich Batiraschwili nach Syrien ab und schloss sich dort als Omar al Schischani den islamistischen Terrormilizen an.

Tschetschenen-Milizen bilden Kämpfer aus Deutschland aus

Im Rahmen der IS-Verbände kümmern sich die Tschetschenen, darunter Omar al Schischani, vor allem um die Rekrutierung und Ausbildung von Kämpfern aus Deutschland. Die seinerzeitigen Kämpfe zwischen 1994 bis 2002 der Tschetschenen in Georgien und ihre „Überlieferungen“ in islamistischen Kreisen üben auf gewaltbereite Muslime aus Deutschland und anderen Teilen Europas eine entsprechende Anziehungskraft an. Gleichzeitig steigen immer mehr Tschetschenen in die Führungszirkel der IS-Verbände auf. Unter ihnen nimmt auch Omar al Schischani, eine prominente Stellung ein.