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jeudi, 06 novembre 2008

Euro-mondialisme; Kouchner pour un partenariat tous azimuts avec les Etats-Unis

Ces 2 révolutionnaires d'opérette, à l'aise dans les lambris dorés des ministères ou des assemblés, sont d'authentiques néo-conservateurs américanolâtres

Ces deux révolutionnaires d'opérette, à l'aise dans les lambris dorés des ministères ou des assemblées, sont d'authentiques néo-conservateurs américanolâtres

Euro-mondialisme: le néo-conservateur Kouchner prône un renforcement du partenariat dans tous les domaines avec les USA

Ex: http://www.nationspresse.info

Le lundi 3 novembre, 27 ministres des Affaires Étrangères de l’Union Européenne se sont réunis à Marseille afin d’élaborer une politique de partenariat privilégié et étroit avec les Etats-Unis. Alors que l’Union Européenne (UE) prétendait incarner  un contrepoids efficace face à l’hégémonie nord-américaine, nous assistons à une nouvelle progression de l’euro-mondialisme et de l’effacement consenti de nos diverses nations européennes.

On sait que le frénétique et versatile Nicolas Sarkozy assure la présidence tournante de l’Union Européenne pour une durée de 6 mois avant de la passer à son homologue tchèque, l’eurosceptique Vaklav Klaus. Lors de ce sommet “européen” de Marseille, le bouillant et médiatique Bernard Kouchner s’est fait remarquer par des déclarations dithyrambiques vis à vis des Etats-Unis. Lors de la rencontre informelle d’Avignon en septembre 2008, le néo-conservateur Bernard Kouchner nous avait expliqué avec emphase que “le monde avait évolué et changé”. Son but était d’élaborer un document commun aux 27 pays de l’UE, dans lequel l’Europe s’engageait à renforcer son partenariat transatlantique.

Lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec l’espagnol Javier Solana, haut représentant de l’UE pour la Politique Étrangère et de Sécurité Commune (PESC) et l’autrichienne Benita Ferrero-Waldner, commissaire européenne en charge des Relations Extérieures avec l’UE, Bernard Kouchner a dévoilé 5 axes majeurs de ce document de 6 pages. Pourtant ce document ne devait pas être rendu public avant sa finalisation et avant de connaître le nom du futur locataire de la Maison Blanche à Washington. Les 5 axes en question sont : le multilatéralisme, (un leurre hypocrite), le Moyen-Orient (toujours les mêmes obsessions), l’Afghanistan et le Pakistan (tiens donc, un nouveau champ de bataille en perspective), la relation avec la Russie (avec Poutine et Medvedev, il y a du pain sur la planche !)  et enfin l’attitude vis à vis de nations émergentes comme la Chine, l’Inde, le Brésil (les délocalisations dans ces contrées se multiplieront inéluctablement). Ce document est qualifié par Kouchner “de boîte à outils” que les Européens utiliseront à leur guise selon leurs conceptions propres.

Examinons maintenant le contenu de la logorrhée pro-américaine du bon Docteur Kouchner. Il évoque une notion floue et mensongère : le “multilatéralisme”. Ce néologisme barbare et hypocrite ne parvient pas à masquer la réalité géopolitique des Etats-Unis dont l’hégémonie impérialiste et belliqueuse ira en s’accroissant. Ce néo-conservateur flatte outrageusement les Etats-Unis : “un très grand pays”, “une puissance majeure mais non dominante”. En même temps il nous présente ce “multilatéralisme” comme une issue inéluctable avec la mondialisation et la crise financière. Continuant son charabia creux et soixante-huitard, Kouchner a déclaré “qu’aucun pays ne décide seul”, “les pays se concertent”, “nous n’imposons pas”, “nous sommes des partenaires qui exposent notre vision”. Pourtant il a eu le culot de nous parler “d’une vraie existence physique de l’Europe”.

Les euro-mondialistes Javier Solana et Benita-Ferrero-Waldner ont évoqué benoîtement une réunion “consensuelle” et ont de nouveau exprimé leur souhait qu’Européens et Américains continuent d’entretenir des relations privilégiées afin d’intensifier un travail commun sur les dossiers internationaux.

Bref, l’Union Européenne est un gadget coûteux et dangereux qui accélère la dissolution de nos États nations dans un magma mondialiste et internationaliste, dans lequel notre facteur bobo de Neuilly se retrouve comme un poisson dans l’eau.

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