jeudi, 25 juillet 2013
L'Europe en phase finale d'américanisation
L'Europe en phase finale d'américanisation
par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://zentropaville.tumblr.com
Les évènements se précipitent. Peu d’européens en sont encore conscients. D’autant plus que pour s’en apercevoir il faut un minimum de culture stratégique, afin de déchiffrer des évènements qui autrement paraissent anodins.
Appelons américanisation de l’Europe le fait pour celle-ci d’acquérir le statut non d’un nième Etat de l’Union – ce qui peut conférer quelques droits constitutionnels et civiques - mais d’un Etat complètement subordonné, colonisé pour reprendre un ancien terme, sur le modèle des ex-colonies africaines de la France.
Cette américanisation est en cours depuis la seconde guerre mondiale, sinon la première. Ces guerres ont vu l’Europe, emportée par ses divisions internes, perdre une grande partie des éléments faisant son ancienne puissance. Ceci au profit des Américains. Face à l’URSS d’abord, face aux puissances émergentes d’Asie, principalement la Chine aujourd’hui, l’Amérique a su convaincre les européens qu’ils devaient lui confier leur défense, quitte à lui livrer en échange tout ce qui leur restait de souveraineté.
On peut avec un certain optimisme estimer qu’au cours du dernier demi-siècle et aujourd’hui encore, 100.000 européens au maximum ont toujours voulu refuser ce marché de dupes. Pour eux, l’Europe avait les moyens de se défendre et de se développer sans rien abandonner de ses atouts scientifiques, économiques, militaires. Sous le gaullisme en France, quelques 50.000 Français avaient accepté de tenir le pari. Aujourd’hui encore, ils sont peut-être 50.000 à tenter de résister, provenant de diverses horizons. L’Airbus A350 qui vient de réussir son premier vol à Toulouse est un des derniers descendants de ce rêve héroïque.
Mais ces réfractaires à l’américanisation, en France comme en Europe, se heurtent en Europe, dans chaque Etat comme au sein même de l’Union européenne, à des résistances formidables. Il y a d’abord l’inertie de centaines de millions de citoyens qui pensent que tout ira bien pour eux s’ils suivent les modes de vie et modèles américains, s’ils obéissent aux consignes implicites venues d’outre-atlantique. Mais il y a aussi ceux qui ont mis toutes leurs cartes dans la servilité à l’égard des intérêts américains, afin d’en être grassement récompensés. L’actuel président de la Commission européenne en est un bon exemple.
Comme ceux-là détiennent au sein de l’Union européenne à peu près tous les leviers de commande dont l’Amérique a bien voulu leur confier l’emploi, ils constituent une barrière infranchissable aux tentatives des 100.000 européens évoqués ci-dessus qui voudraient reprendre leur indépendance.
Une accélération brutale de l’américanisation
Tout ceci, diront les lecteurs, n’a rien de nouveau. Or ce n’est plus le cas. La conquête de l’Europe par le Big Brother américain s’accélère brutalement. Divers évènements ont mis en évidence ces derniers mois, sinon ces dernières semaines, trois mécanismes qui se conjuguent pour accélérer de façon exponentielle la domination de l’Amérique sur l’Europe.
Le premier mécanisme est d’ordre sociétal. Il découle de la numérisation continue de l’Europe, au sein notamment de l’Internet, qui en est la partie visible. L’Internet et plus généralement l’informatisation des outils et contenus de création et d’échange en découlant n’auraient que des avantages, y compris pour les Européens, si ceux-ci s’étaient donné des gouvernements et des entreprises capables de faire jeu égal avec la concurrence américaine. Or ce ne fut pas le cas. Non seulement l’informatique et les télécommunications ont été depuis les origines monopolisées par les américains, mais aussi les serveurs et entreprises du Net qui recueillent et mémorisent, dans leurs bases de données, l’ensemble de la production intellectuelle des Européens.
L’exemple le plus visible en est Google. Les Européens, par facilité, profitant de la dimension mondiale que Google a réussi à prendre, lui confient dorénavant le soin de recueillir, transporter, utiliser et vendre les valeurs ajoutées de tout ce qu’ils produisent, sans parler de leurs « données personnelles », c’est-à-dire de tout ce qui représente, non seulement la citoyenneté européenne, mais aussi la civilisation européenne.
Pour capter tout cela, Google et ses homologues américains ont mis en place des centres serveurs informatiques immenses, et développé les milliards d’instructions permettant de naviguer dans les données ainsi mises en mémoire. Ils sont de ce fait seuls à pouvoir réutiliser ce qui mérite de l’être dans les cerveaux européens et les produits de ceux-ci. Ce n’est rien, dira-t-on, nos cerveaux nous restent. Quelle erreur. Laisser Google et ses homologues dominer et progressivement diriger le contenu de nos cortex associatifs, de la partie noble de nos cerveaux, aboutit au pire des esclavage, esclavage soft, mais néanmoins esclavage.
Le deuxième mécanisme confirmant la soumission de l’Europe à l’Amérique est politique. Il était soupçonné depuis longtemps par quelques spécialistes, mais vient d’éclater avec ce que l’on a nommé le scandale PRISM-Snowden. Inutile d’y revenir ici. Non seulement nous acceptons de confier à Google et ses homologues, pour exploitation commerciale, nos données personnelles et le contenu de nos créations intellectuelles, mais nous acceptons de les livrer sans aucune protection aux services secrets américains. Ceux-ci s’en servent, disent-ils, pour lutter contre les supposés ennemis de l’Amérique. Ce faisant, disent-ils aussi, ils nous protègent contre des ennemis intérieurs ou extérieurs, car les ennemis de l’Amérique sont nos ennemis. Que ces ennemis existent ou pas n’est pas la question. La question aurait été de dire à nos amis américains que nous préférons nous protéger nous-mêmes de nos ennemis. Car pour le moment, qui nous protégera de nos amis américains, de leurs intrusions, des mécanismes politiques de surveillance et de contrôle qu’ils ont dorénavant la possibilité de déployer à notre égard. Quis custodes custodiat.
Les services secrets américains disposent pour ce faire, comme l’a révélé le scandale PRISM-Snowden, non seulement du contenu des immenses centres serveurs de la NSA, conçus pour mémoriser tout ce qui circule sur les réseaux numériques, non seulement des milliards de dollars de logiciels développés par des sociétés assermentées pour exploiter ces données, mais aussi de l’ensemble des contenus des serveurs commerciaux tels que Google, précité. La NSA et les autres agences de renseignement ont dorénavant une porte ouverte, un « open bar », une « back door » sur les contenus de ces serveurs. C’est-à-dire, répétons le, sur les contenus de nos cerveaux.
De plus, ces services secrets et, en arrière plan, l’ensemble des moyens militaires du ministère de la Défense américain, ont davantage de possibilités d’intervention que les équipes de Google et de ses homologues. Ils ont de fait sinon de droit, pouvoir de vie et de mort, par destruction physique ou annihilation virtuelle, à l’encontre de tous ceux qu’ils déclarent être des ennemis de l’Amérique, ennemis déclarés ou ennemis potentiels. Ecrivant ceci, je suppose que je dois en faire partie, comme vous qui me lisez, comme tous les Européens qui voudraient devenir indépendants de l’Amérique.
Ajoutons que les équipes du général Keith Alexander, directeur de la NSA et chef du Cyber Command du Pentagone, ne sont pas seules à pouvoir utiliser ces moyens. Elles sont doublées ou remplacées par des milliers de contractuels affrétés par l’US Army auprès de sociétés privées. Ces contractuels, bien qu’assermentés, peuvent se livrer en toute impunité à toutes sortes d’activités personnelles voir criminelles. Certains peuvent même, horresco reférens, trahir leur employeur pour motifs éthiques, au risque de leur vie, Comme Edwards Snowden, dont on est sans nouvelles à ce jour.
Un troisième mécanisme est à considérer, dans la perspective d’un futur proche. Il s’agit d’un élément capital, le cerveau global capable de conscience artificielle. Ceux qui connaissent le développement rapide des neurosciences et de l’intelligence artificielle savent que dans quelques années verront le jour un ou plusieurs cerveaux artificiels répartis sur l’ensemble des réseaux numérisés. Or Ray Kurzweil, qui est le meilleur technicien capable de développer de tels cerveaux, a rejoint comme nul n’en ignore les équipes de Google. Il a sans doute ce faisant la totale bénédiction de la NSA.
Mais, direz-vous, les Européens n’ont-ils pas l’intention d’étudier la mise en place pour leur compte d’ un tel cerveau. Il s’agit du Human Brain Project européen, qui vient de recevoir la promesse d’un financement s’élevant à 1 milliard d’euros. Ce serait naïf de le croire. L’US Big Brother veille depuis le début de cette initiative. Le responsable en chef de ce projet est un Suisse, tout dévoué aux intérêts américains. De plus, IBM, qui avait déjà fourni le super-ordinateur nécessaire aux premiers pas du projet, vient d’ajouter de nouveaux moyens.
Je cite:
IBM Blue Gene/Q memory enhancements (14/06/2013)
The Blue Brain Project (c’est-à-dire le projet suisse/IBM initial, repris dans le projet européen) has acquired a new IBM Blue Gene/Q supercomputer to be installed at CSCS in Lugano, Switzerland. This machine has four times the memory of the supercomputer used by the Blue Brain Project up to now…
Est-il besoin de traduire? Quant à ceux qui ignoreraient qui est IBM, je rappellerai que ce fut dès les origines du Plan calcul français l’adversaire principal contre lequel s’était battu Charles de Gaulle. Après avoir réussi à monter une entreprise européenne (Unidata, avec CII, Siemens, Philips) capable de tenir tête au géant, les promoteurs de celle-ci ont été trahis par un européen, un certain Giscard d’Estaing.
Ce sont d’autres Européens de même calibre, dotés d’une vision stratégique aussi pénétrante, qui se battent aujourd’hui pour que l’Europe s’engage dans les négociations avec les Etats-Unis en vue de réaliser un grand marché transatlantique. On apprend aujourd’hui 15 juin que la décision en ce sens vient d’être prise. Victoire cependant pour la France. Le culturel devrait en principe être exclu. Cela nous laissera toutes latitudes afin de financer des intermittents du spectacle qui distrairont les touristes américains et chinois quand ils nous feront la grâce de dépenser leurs devises en France. Ce sera tout ce qui nous restera à vendre.
Jean-Paul Baquiast (Europe solidaire, 15 juin 2013)
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mercredi, 24 juillet 2013
Les deux types fondamentaux de collectivités
Les deux types fondamentaux de collectivités
par Adolf Gasser*
Ex: http://www.horizons-et-debats.ch
L’existence des collectivités politiques – prenons-y bien garde – n’est concevable qu’en vertu de ce que nous nommerons un «principe ordinateur». Or, tout bien considéré, il n’existe que deux principes ordinateurs fondamentaux: celui de subordination et celui de coordination – ou, en d’autres termes: le principe d’administration impérative et celui d’administration autonome. Ou bien l’ordre social est obtenu par le moyen d’un appareil coercitif du mode autoritaire, ou bien il est fondé sur le droit de libre disposition du peuple. Dans le premier cas, la structure de l’Etat est imposée de haut en bas; dans le second, elle se détermine de bas en haut. Là, le principe ordinateur se résume dans l’habitude du commandement et de l’obéissance; ici, dans la volonté générale de libre coopération. A vrai dire, il a existé des Etats dans lesquels les deux principes ordinateurs semblaient être parvenus à s’harmoniser. Mais dans les formes hybrides de ce genre – l’histoire le démontre – le principe ordinateur primitif conserve toujours la prédominance.
Pour désigner les deux principes ordinateurs fondamentaux, on peut se servir de couples d’adjectifs antonymes tels que: dominatif – associatif; hiérarchique – fédératif; autoritaire – populaire. Désireux de nous servir selon l’opportunité soit de l’un, soit de l’autre de ces couples, nous tenons cependant à constater que l’antinomie domination – association est sans doute le contraste le plus important que connaissent la sociologie et l’histoire. L’antithèse Etat autoritaire – Etat populaire oppose, en effet, les notions politiques les plus graves qui soient, notions qui concernent les assises mêmes de toute collectivité humaine. Ces deux types de structure de l’Etat se différencient surtout sur le plan moral. Selon la prédominance de l’un ou de l’autre des principes ordinateurs, les Etats sont animés d’un esprit de coopération.
Il a existé jadis des corps politiques autoritaires, même en des espaces restreints et sous une forme très décentralisée. Telles furent les seigneuries féodales du Moyen Age. Un fait pourtant est notable: partout où l’esprit de domination vise à l’unification politique de vastes contrées, il a recours à la centralisation, obtenue par un appareil militaire et bureaucratique distinct du peuple. Chose bien connue, l’absolutisme a été, dans les provinces françaises, dans les principautés allemandes, dans les Etats mineurs de l’Italie fragmentée, le régime centralisateur qui absorba la féodalité et la dépassa. Depuis lors, le centralisme administratif est resté le destin de presque tous les Etats de l’Europe continentale. Jusqu’à aujourd’hui, c’est une bureaucratie impérative, imposé d’en haut, un fonctionnariat allochtone (venu d’ailleurs) qui, dans ces Etats, trancha péremptoirement les questions d’administration régionale et locale.
L’Etat associatif, lui, s’est toujours développé, cela est logique, en territoire peu étendu. C’est seulement dans la modeste unité spatiale de la commune que l’autonomie administrative a pu se développer, prospérer, s’affirmer. Le principe ordinateur associatif exerce toujours son action à partir de la commune populaire franche et armée, c’est-à-dire, dans un groupement subalterne autonome, net de tout appareil bureaucratique ou militaire impératif.
Fait intéressant à signaler, aucun Etat du type associatif n’a jamais pu se former autrement qu’à partir de ces collectivités populaires restreintes que sont les communes libres et capables de se défendre par les armes. Les démocraties d’ancienne tradition: nations scandinaves et anglo-saxonnes, Pays-Bas, Suisse, n’ont toléré à aucune époque que leurs communautés élémentaires fussent administrées sur le mode impératif ou par des fonctionnaires subalternes allochtones.
* Ce texte est un extrait du livre «L’autonomie communale et la reconstruction de l’Europe – principes d’une interprétation éthique de l’histoire» Paris/Neuchâtel 1946, p 13sq.
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mardi, 23 juillet 2013
Va je ne te hais point...
Va je ne te hais point
Ex: http://www.lebreviairedespatriotes.fr
Cette litote de Chimène à Rodrigue signifie tout l’amour qu’elle porte au Cid. Elle dit le moins pour en signifier le plus. L’ennui, c’est que les euphémismes d’aujourd’hui, dont fait partie la litote, disent le moins tout court. Il est 19h, I-Télé est à l’écran, le bandeau des informations défile en bas de ce dernier. Un titre s’affiche : « intervention au Mali ». Puis c’est au tour de BFM TV d’entrer dans la valse du zapping des chaînes : même constat, le « conflit au Mali » monopolise la télévision. Rien ne vous choque ? À aucun moment le mot « guerre » n’est employé. L’euphémisme, une habitude, un symptôme du XXIe siècle ?
Dernier exemple en date, les émeutes lors de la fête du titre du PSG au Trocadéro. M. Valls a parlé de « bousculades » pour qualifier de véritables scènes de guérillas urbaines. Ce n’est pas le seul ministre minimisant l’événement. Ici, l’euphémisme s’apparente à une volonté politique. Autre exemple marquant : les opérations de maintien de l’ordre en Algérie. Ce ne sera qu’en 1997 que Jean-Pierre Masseret, secrétaire d’État chargé des Anciens combattants, emploiera le mot « guerre » pour qualifier les événements prenant place de 1954 à 1962 dans ce qui était alors, trois départements français. C’est le premier homme politique a affirmé cette réalité durant sa prise de fonction. Finalement, l’euphémisme, ici, peut s’apparenter à une stratégie politique. C’est aussi, voire d’abord, un témoin de notre quotidien.
« Sans domicile fixe », « beurres », « personne enveloppée » ou encore « personne âgée », les euphémismes sont omniprésents dans notre société actuelle, surtout dans certains domaines comme le médical, le social ou l’emploi avec le fameux technicien de surface. Ces euphémismes trahissent la langue voire l’histoire. Ainsi, arabe est connoté péjorativement alors que c’est un peuple parmi d’autres. Il en va de même pour les personnes malentendantes. Autrement dit, les sourds. Mal-entendants est un terme vague, regroupant des gens n’entendant strictement plus rien mais aussi des personnes n’ayant qu’un petit souci d’audition. Pour le mot arabe c’est pire, ce dernier a été remplacé par musulman, censé être plus neutre. Mais le contexte religieux et social actuel fait que l’on parle maintenant d’islamistes ou d’ultra-islamites, d’ultra-orthodoxes, etc … nous n’en finissons pas de monter dans la surenchère. Alors certes, certains euphémismes, dont malentendants, permettent aux malades de mieux s’accepter, d’avoir une meilleure image d’eux. Du moins, a priori, car lorsque les termes faussent la réalité, unifient à tort et à travers, nous sommes en droit de nous demander si appeler un sourd un sourd ne reste pas la meilleure des moins bonnes solutions.
Cependant, si l’euphémisme existe, l’astuce rhétorique de l’hyperbole est aussi omniprésente : le XXIe siècle est l’ère du slogan par excellence. « Le changement c’est maintenant » : parfaite symétrie de la phrase grâce à la rime, deux groupes de mots de quatre syllabes chacun, l’idée d’un changement dans l’immédiat, « maintenant ». Tout et tout de suite. François Hollande voulait se différencier et mettre un terme à l’hyper-président. En ce sens il a échoué. Son omniprésence actuelle dans les médias le confirme. Cette immédiateté se trouve aussi dans les chaînes d’informations continues ou dans la presse papier : retenir le slogan, la phrase choc afin d’accrocher le spectateur ou le lecteur. Rien de nouveau sauf ce paradoxe : au début de cet article, l’auteur explique que certaines chaînes d’informations ont employé des euphémismes. Ce qui est surprenant lorsque la course à l’audimat oblige ces adeptes de la breaking news à aguicher le téléspectateur.
Hyperbole ou euphémisme, d’un excès à l’autre, finalement, ces deux concepts traduisent le mal être de notre société oscillant entre le culte de l’ostentatoire lié, par exemple, aux FEMEN, et le complotisme exacerbé incarné, entre autre, par Alain Soral.
Geoffrey Clémençon
00:05 Publié dans Actualité, Réflexions personnelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réflexions personnelles, litote, euphémisme | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 22 juillet 2013
CHARLES ROBIN ou "Le libéralisme comme volonté et comme représentation"
CHARLES ROBIN ou "Le libéralisme comme volonté et comme représentation"
Pierre Le ViganEx: http://metamag.fr
00:05 Publié dans Economie, Livre, Livre, Théorie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre le vigan, libéralisme, théorie politique, économie, politologie, sciences politiques, livre | | del.icio.us | | Digg | Facebook