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lundi, 07 décembre 2015

TERRE & PEUPLE Magazine n°65

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Communiqué de "Terre & Peuple"-Wallonie:

TERRE & PEUPLE Magazine n°65

Le numéro 65 de TERRE & PEUPLE Magazine est centré autour du thème 'L'ISLAM, les bonnes questions, les bonnes réponses'.

Pierre Vial, consacre son éditorial au penchant au suicide que manifeste l'Europe : après l'hécatombe de 1914-1918, récidivée vingt ans après, elle se précipite à présent -est-ce le coup de grâce- dans l'apocalypse prophétisée en 1973 déjà par Jean Raspail, dans son 'Camp des Saints'. Tandis que les élites mondialistes complices redoutent un sursaut populiste, et que les pays d'Europe de l'est refusent en effet d'accueillir sans limite les envahisseurs, le pape demande au contraire à chacun des siens de recevoir ces conquérants, trop souvent arrogants.

Le Blancmeunier épingle, comme nous l'avons fait dans notre numéro précédent, les XIVe Olympiades juives, qui se sont tenues à Berlin dans l'Olympia Stadion où ont eu lieu les Jeux de 1936. Il y associe l'hommage rendu dans le Musée des Cultures Européennes (sic) au transsexuel Conchita Wurst (remarquant que son prénom signifie petit vagin) !

Sur nos racines génétiques, Robert Dragan annonce deux bonnes nouvelles : d'abord, que la question des Indo-Européens n'est pas tabou pour les médias américains et, ensuite, que les travaux d'une équipe de chercheurs américains vient aujourd'hui confirmer l'opinion des linguistes qui situent le foyer originel de la langue mère des parlers européens en Ukraine et dans la plaine germano-polonaise et balte, avec une civilisation qui remonte à 3000 AC et qu'on désigne du nom d'un site de référence : Yamanaya (à mettre en mémoire).

Pierre Vial ouvre le dossier central en soulignant la réalité éclatante de la conquête territoriale de l'Europe par l'islam, qui la justifie comme étant la volonté d'Allah. Le salafisme a la prétention de nous purifier de notre impureté, notamment en détruisant les reliques du christianisme médiéval comme celles du paganisme gréco-romain. Nous sommes appelés à une nouvelle croisade de reconquête sous le signe de la croix celtique.

N. Bagration invite à la connaissance de l'islam, par celle de Mahomet et par celle du Coran. Mahomet est un orphelin pauvre, contraint de travailler comme berger et ensuite comme caravanier au service d'une riche veuve, qu'il épouse et qui lui donne quatre filles, ce qui le contraint à adopter son cousin Ali. Méprisé des notables de La Mecque, dont le pouvoir était assis sur le culte d'idoles (dont une météorite noire), Mahomet que son métier avait mis au contact des religions juive, chrétienne et zoroastrienne, avait appris des bribes de monothéisme. Rejeté par les bourgeois, il se serait retiré dans les montagnes pour y méditer et l'archange Djibril (Gabriel) lui a alors transmis la parole d'Allah, qu'il a dictée ensuite à des secrétaires. Allah dénonce les riches arrogants, qu'il adjure de suivre son prophète et de donner leur fortune aux pauvres. Ces pauvres, Mahomet les rassemble autour de lui. Après une brève tentative d'intégrer dans son discours les idoles païennes (voir les versets sataniques), il reprend des éléments de christianisme et de judaïsme, tentant de rallier les tribus juives qui sont nombreuses et puissantes dans la péninsule. Mais celles-ci lui reprochent sa connaissance approximative de la Bible. Au décès de ses protecteurs, son oncle, chef de son clan, et son épouse, il est contraint de quitter La Mecque en 622. Il se retire avec une centaine de fidèles à Médine : c'est l'Hégire, départ du calendrier musulman. Il épouse plusieurs femmes (Sadwa, Aïcha qui a 6 ans, Zaynab qui est la femme de son fils Ali, Allah l'autorisant opportunément à transgresser l'interdit !). Il organise des razzias et des attaques de caravanes. Ayant violé une trêve sacrée, il fait scandale, mais il produit une sourate qui l'y autorise. Les Mecquois excédés mettent le siège devant Médine, mais ils échouent et Mahomet devient alors le maître de la ville. Allah lui dicte alors la Charia, avec son code politique. Le message d'Allah devient arabisant et anti-juif. La prière ne doit dès lors plus se faire en direction de Jérusalem, mais de La Mecque, dont Mahomet s'empare bientôt sans combat. Allah interdit désormais les razzias contre des musulmans et le puissant mobile du butin est réorienté vers l'extérieur du monde arabe. Mahomet meurt inopinément en 632.

Le Coran comporte 6.240 versets, regroupés en 114 sourates ou chapitres. Les versets, qui sont la parole d'Allah sont versés dans le coeur de Mahomet par Djibril, en fonction des circonstances. Les titres des sourates sont sans rapport avec leur contenu. Elles sont classée par ordre de taille, les plus longues d'abord, ce qui a pour effet un ordre chronologique inverse, car les sourates révélées à La Mecque (de 612 à 622) sont les plus courtes, certains de leurs versets ne comportant parfois que quelques syllabes. Elles sont parfois contradictoires, les verset postérieurs annulant les plus anciens : ainsi, les versets médinois qui prêchent la violence annulent 124 versets mecquois qui prônent la tolérance. Le Coran est destiné à être mémorisé et récité. Initialement, il n'a pas été écrit. La première version écrite n'a été ordonnée que par le troisième calife Utman. Le texte ne doit pas donner lieu à méditation réfléchie, mais à soumission aveugle. Il est très matérialiste : l'enfer est présenté comme une salle de torture et le paradis comme un lupanar. Fataliste, il nie le libre arbitre. Le texte est immuable et le réformisme est surtout un retour aux sources, à un âge d'or mythique.


Robert Dragan plaide pour un retour à une étude scientifique des origines de l'Islam, distante de toute révérence à l'égard d'une révélation monothéiste qui serait venue parachever les deux autres. Le Coran est truffé de référence à la Bible, de citations de la Torah : soit Dieu a répété une partie de sa révélation, soit les proto-musulmans étaient de culture judéo-chrétienne et il faut alors se demander comment ils ont pu produire un Livre nouveau aussi différent ? La Sira regroupe les éléments de la biographie de Mahomet qui ont été fixés par Al-Boukhari d'après des témoignage oraux, les Hadiths, au plus tôt deux siècles et demi après les faits. Avec leurs commentaires, elles constituent la Sunna. Or, au fil des siècles, le nombre des Hadiths n'a cessé de croître : il y en a des dizaines de milliers et les Chiites d'Iran en revendiquent un million et demi ! La tradition historique affirme que le calife Utman a fait procéder à un tri des Corans alors en circulation. Par ailleurs, on notera que Mahomet, superlatif d'un adjectif qui signifie 'digne d'être loué', qualifie 'le Christ Jésus fils de Marie' sur une inscription sur le Dôme du Rocher, à Jérusalem. D'autre part, la langue du Coran n'est pas celle de Médine et de La Mecque et elle donne à penser que les premiers musulmans étaient des Syriens et des Araméens, qui vouaient un culte au Christ et voulaient reconquérir le Terre Promise. Le verset 111 de la sourate 2 promet : N'entreront au paradis que les juifs ou les naçara. Il s'agit de judéo-chrétiens qui avaient pris Jésus pour le messie conquérant et dont saint Jérôme souligne qu'ils ne sont ni juifs ni chrétiens. Toutes ces données sont connues des exégètes, mais demeurent confidentielles en Occident. Pourquoi ?


Alain Cagnat décrit la fulgurante expansion arabo-musulmane durant le VIIe siècle. Alors que les premiers écrits en arabe (araméen dénaturé) ne remontent pas au delà du Ve siècle et que le judaïsme et le christianisme se développent dans la péninsule arabique au prix de grandes violences, de multiples prophètes y prêchent leurs révélations. Mahomet, qui se fera un devoir d'exterminer ses concurrents, meurt en 632, laissant une communauté divisée. Son beau-père lui succède en tant que calife. Il meurt en 634, mais trouve le temps de convertir de force toutes les tribus de la péninsule. Le deuxième calife est assassiné en 644 et remplacé par Uthman, gendre du Prophète, qui est assassiné à son tour. Le quatrième calife est Ali, un autre gendre de Mahomet, qui rencontre l'hostilité d'Aïcha, la veuve du Prophète, et c'est de la fitna, la guerre civile qui ne cessera plus jamais. Les révoltés sont vaincus à la Bataille du Chameau, en 656, mais Ali est assassiné en 658. Son fils al Husayn doit abandonner le califat et les partisans d'Ali, les shi'at Ali (chiites) n'accepteront jamais l'usurpation des sunnites, lesquels se jugent les seuls orthodoxes. Le calife sunnite Mu'âwija transfère la califat à Damas, capitale des Omeyades. Son fils Yazid lui succède en 680. Il écrase les partisans d'Ali à Karbala, en Irak, où al-Husayn est tué. Karbala devient la ville sainte des chiites, où ils commémorent chaque année leur tragédie au cours de l'Ashura, procession d'auto-flagellés. Les califes Omeyades règnent durant 90 années et, exploitant le penchant des tribus arabes pour le rezzou, étendent la conquête bien au delà de la péninsule, à tout le Moyen-Orient, à l'Egypte, à la Libye, la Tunisie, le Maghreb jusqu'à l'Atlantique. En 711, Târiq Ziyâd, qui règne à Tanger, se rue en Hispanie avec 12.000 Berbères. Il bat le roi Wisigoth à Guadalete et s'empare de Cordoue et de Tolède. Une autre armée, formée d'Arabes, s'empare de Séville et fait sa jonction avec l'armée berbère. Les musulmans balayent toute la péninsule ibérique, à l'exception du petit royaume wisigoth des Asturies. Son roi Pelayo, retranché dans ses montagne, lance une contre-attaque et détruit une armée mahométane à Covadonga, en 722 soit tout juste un siècle après l'Hégire. C'est le début de la Reconquista. Les Arabes ne s'attardent pas, franchissent les Pyrénées, prennent Narbonne, poussent jusqu'à Autun. Mais les Francs de Charles Martel les écrasent à Poitiers en 732 et reprennent Nîmes, Béziers et Narbonne. Il a suffi d'un siècle pour que des Bédouins fanatisés religieusement et avide de butin s'imposent aux puissances de l'époque, Byzance, la Perse, les Wisigoths d'Espagne. Cette dernière ne sera complètement libérée qu'en1492 et l'Europe repoussera les Ottomans jusque dans le XIXe siècle.


L'auteur démontre ensuite le caractère abusif et tactique de la distinction qu'on invite à opérer entre l'islam et l'islamisme, qui serait seul à devoir aujourd'hui être rejeté. Il dénonce la tentative de disqualification de toute contradiction par l'accusation d'islamophobie.


Enfin, pour illustrer son argumentation, il retrace l'histoire d'al Qaïda. Pour achever les Russes, embourbés en Afghanistan, les Américains forment et équipent lourdement des guérilleros musulmans, qui vont ensuite échapper à leur contrôle et se muer en talibans, hommes de foi pris en main par un richissime saoudien, Bin Laden. Ils n'admettront pas, lorsque les Américains entreprennent de 'libérer' le Koweit, l'idée de kufars impurs qui souillent la terre d'islam/ On connaît la suite : le 09-11 et al Quaïda mise au ban de l'humanité.

Avec la seconde guerre du Golfe, la milice est pulvérisée et un fragment se transforme en Etat Islamique, avec al Bagdhâdi comme calife. Ciblé en 2005 et blessé, il est capturé. Les Américains (pressés d'être débarrassés d'Assad ?) le libèrent ! L'Etat Islamique et al Qaïda, faux jumeaux, se sont donné comme objectif de conquérir la terre entière, en agissant sur une base populaire à partir de petits chefs locaux. Ils comptent sur la conversion d'une masse de petits Blancs décervelés par leurs élites et achevés de stupeur.


Pierre Vial règle leur compte à ces convertis qui, s'ils ne partent pas en Syrie (un volontaire sur quatre est un autochtone européen), se fondent sagement dans la masse. Nos immigrationistes minimisent le phénomène. Certains se convertissent pour épouser une musulmane, d'autres pour pouvoir survivre dans un milieu sous haute tension (notamment les prisons). Ils ne s'embarrassent guère de lire le coran.


L'auteur poursuit sur le thème du djihad, dont la finalité n'est pas de convertir, mais de conquérir. Il remarque que la guerre, incompatible avec les préceptes chrétiens, est cependant admise par l'Eglise à la condition d'être juste. Le militaire qui tue ne fait qu'obéir à la loi. Il peut le faire sans haine. La bulle d'Innocent II, qui institue l'ordre des Templiers, moines-guerriers, a fait de larges emprunts aux écrits de Saint Bernard de Clairvaux.


Pierre Vial encore souligne le contraste du statut de liberté et de dignité de la femme dans les traditions européennes et l'avilissante impureté dont l'islam la marque. Le comportement complexé du mâle musulman se révèle jusque dans les viols qu'il commet : de nombreuses femmes yézidis qui en ont été les victimes témoignent que leurs bourreaux s'accroupissaient pour prier avant de commettre leur forfait.


Llorenç Perrié Albanell clôture le dossier sur l'islam par un rappel de la guerre ethno-religieuse en Bosnie. Le ministre bosniaque de la Défense Hassan Cengic était imam. Les armes provenaient d'Iran. Les mercenaires, tous musulmans, étaient payés par ben Laden. L'armée musulmane, 200.000 hommes, a été largement financée par les Etats-Unis. The Mirror a repris en juillet 2015 l'information de BFMTV sur le village bosniaque de Osve, qui sert aujourd'hui de camp de base à Daesh ! Il cite le livre d'Ibran Mustafic 'Srebrenica, Le chaos planifié', qui rapporte le massacre d'un millier de musulmans modérés par les radicaux de Naser Oric, aux fins de justifier l'intervention de l'Otan contre la Serbie.


Roberto Fiorini a recensé le livre de Jean-François Bouchard 'Le banquier du diable' sur l'oeuvre du financier économiste Hjalmar Schacht, patriote qui a refusé d'affamer le peuple allemand en remboursant les dettes, dont les pharamineuses réparations de guerre. Préférant investir les faibles ressources dans l'économie réelle de préférence aux spéculations financières, il a permis à son pays exsangue de se relever plus puissant que jamais. « Cette détermination à orienter les moyens sur le bien commun, su présente à berlin et si absente à Paris avait conduit à un écart entre les deux pays qui semùblait irrattrapable. » (2015, éd. Max Millo, 284 p., chez Akribeia, 45/3 route de Vourles, F-69230 Saint-Genis-Laval, 18,90€ + port)


Jean-Patrick Arteault nous a déjà largement informés, dans sa longue enquête sur les racines anglo-saxonnes du mondialisme parue dans TP Magazine, sur Carroll Quigley, professeur à Oxford qui a étudié de tout près l'histoire secrète de l'oligarchie anglo-américaine. C'est sous ce titre que parait au Retour aux sources (452p., 26€) la traduction française de l'ouvrage de Quigley, présentée par Pierre Hillard. On se rappellera que, dans le dernier quart du 19e siècle, un groupe d'hommes de la haute société britannique a été réuni, par Cecil Rhodes d'abord et par Alfred Milner ensuite, en connexion avec la haute finance mondiale, pour réaliser l'unification du monde sous direction anglo-saxonne. Parmi leurs moyens d'action, il y a la formation de réseaux d'influence (notamment le Groupe de Bilderberg) et l'éducation de jeunes sujets d'élite. La fortune considérable de Cecil Rhodes a servi à constituer une fondation de bourses d'études. On notera que les époux Clinton sont tous deux des boursiers Rhodes.

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