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mercredi, 25 janvier 2017

Le Japon se prépare-t-il à la guerre ?

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Bob Woodward:

Ex: http://www.decryptnewsonline.com 

A partir d'aujourd'hui, les forces d'autodéfense nippones se livrent à des exercices pour anticiper un conflit militaire entre les deux rives du détroit de Formose. L’armée japonaise va effectuer un exercice de simulation d’affrontement militaire entre la Chine et Taïwan, avec la participation en tant qu’observateur de l’armée américaine, a selon l’agence de presse Kyodo.

« Aucun déploiement de troupe n’aura lieu et le scénario est celui d’une réponse des Etats-Unis et du Japon à un conflit militaire« , a indiqué Kyodo.

Selon une source du gouvernement japonais, le but de l’exercice est de vérifier comment les membres de l’armée devraient s’acquitter de nouvelles tâches autorisées en vertu de la nouvelle loi japonaise sur la sécurité dans le déclenchement d’une situation considérée comme menaçant sérieusement la paix et la sécurité du pays, a précisé l’agence de presse japonaise.

De son côté, le ministère chinois des affaires étrangères a rappelé à Tokyo que « la question de Taïwan est une affaire interne de la Chine et nous espérons que le Japon sera très prudent dans ses paroles et ses actes (…) et ne fera rien qui compromettrait la paix régionale et la stabilité« .

« Je pense que cela montre qu’un monde stable est la dernière chose que certains veulent au Japon », a considéré la porte-parole du ministère Hua Chunying. Cette annonce vient compliquer un peu plus la situation.

L’armée taïwanaise a également réalisé des exercices militaires en vue d’une guerre contre la Chine continentale, alors que les relations entre les deux rives de Taïwan restent difficile.

Cet exercice japonais, en présence d’observateur américain, n’apaise en rien les craintes de Beijing, qui doit composer avec une nouvelle administration américaine, ayant déjà rompu avec quatre décennies de relations diplomatique, en prenant un appel téléphonique de la dirigeante taïwanaise Tsaï Ing-wen. Or selon la a source du gouvernement japonais, l’exercice était prévu avant que Donald Trump ne prenne ses fonctions, le 20 janvier.

D’après le reportage de l’agence japonaise, les forces d’autodéfense du Japon (l’armée) feront cet exercice simulé du lundi 23 au vendredi 27 janvier 2017, en présence de militaires américains y participant en tant qu’observateur.

C’est un scénario qui depuis quelques semaines s’invite dans les discussions d’experts et de diplomates : un affrontement militaire entre la Chine et Taïwan. Le Japon vient mettre son grain de sel dans le débat en menant, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin de la semaine, des exercices de simulation en cas de conflit entre les deux rives du détroit de Formose. Aucun déploiement de troupes n’aura lieu. Tokyo entend vérifier comment, en cas de clash, les forces d’autodéfense nippones (SDF) effectueraient leurs nouvelles tâches autorisées par la loi de sécurité entrée en vigueur en mars dernier.

Jusqu’à présent, les SDF japonaises n’avaient pas pour mission d’intervenir en dehors des frontières de l’archipel. Si elles l’ont fait par le passé, à de très rares exceptions, c’était uniquement pour des motifs humanitaires. Dorénavant, au nom du principe de «l’autodéfense collective», Tokyo peut fournir un soutien logistique à d’autres forces armées, même si le Japon n’est pas directement menacé.
Coup de fil et coup de sang

En novembre, les SDF et les GI’s de la marine américaine ont d’ailleurs effectué leurs premiers exercices conjoints. Cette semaine, des observateurs américains assisteront aux simulations japonaises qui sonnent comme une nouveauté. Jusqu’à présent, ces entraînements concernaient essentiellement le Japon.

Ainsi, il était fréquent que le ministère de la Défense communique sur des opérations visant à reconquérir une île ou à la défendre contre un agresseur. Le nom était rarement mentionné mais tout le monde comprenait que le Japon surveillait de très près l’évolution autour de l’archipel des Senkaku, nationalisé par Tokyo en 2012, que la Chine revendique en l’appelant «les îlots Diaoyu». Cette fois, les Japonais quittent donc leurs eaux territoriales pour croiser dans des mers chargées en revendications.

L’exercice simulé intervient au moment où les relations entre la Chine et Taiwan connaissent un nouveau pic de tensions. L’échange téléphonique en décembre du président élu Donald Trump avec la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a alarmé Pékin. En prenant l’appel de Tsai Ing-wen, Trump a rompu avec près de quatre décennies de politique américaine qui respectait le principe de la «Chine unique» selon lequel tout Etat entretenant des relations diplomatiques avec Pékin ne peut en avoir simultanément avec Taïpei.

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Depuis 1949 et l’installation sur l’île des nationalistes de Tchang Kaï-chek, les Chinois considèrent Taiwan – indépendante de facto – comme une province renégate qui doit repasser, selon eux, sous le contrôle du continent. Depuis l’élection de Tsai Ing-wen l’année dernière, la Chine n’a cessé les mises en garde et les pressions sur la première présidente élue dans la seule démocratie du monde chinois. Depuis sa victoire, Tsai Ing-wen a appelé le régime chinois à «respecter l’intégrité de l’île». En septembre 1954, alors même que l'acte final de la conférence de Genève allait régler la guerre d'Indochine, Mao Zedong intimait à Zhou Enlai l'ordre de mettre au premier plan la «libération» de Taiwan: «Nous avons eu tort de ne pas nous consacrer à la tâche de libérer Taiwan juste après le cessez-le-feu en Corée; si nous tergiversons encore, nous commettrons une sérieuse erreur politique.» De novembre 1954 à mai 1955, un déluge d'obus s'abattit sur les petites îles tenues par le régime nationaliste, et l'armée populaire de libération s'empara des îles Dachen au nez et à la barbe de l'armada américaine dépêchée dans le détroit de Taiwan. Les Etats-Unis finirent toutefois, en mars 1955, par menacer publiquement d'employer des armes nucléaires tactiques contre la Chine en cas d'agression ultérieure, et notamment contre les îles de Quemoy et de Matsu, beaucoup mieux défendues. En avril 1955, la Chine mit fin à la crise quand Zhou Enlai, depuis le sommet afro-asiatique de Bandung, proclama son désir de paix avec les Etats-Unis.

En août 1958, vingt-quatre heures après que le président Eisenhower eut proposé à Nikita Khrouchtchev le premier sommet soviéto-américain de la guerre froide, et une réduction des armements nucléaires, Mao Zedong déclenchait une deuxième crise dans le détroit de Formose: à nouveau, une pluie d'obus s'abattit contre les petites îles fortifiées détenues par les nationalistes, provoquant la mobilisation de la VIIe Flotte dans le détroit. Après quelques semaines critiques pendant lesquelles les îles furent en danger sérieux, les Américains réussirent à établir une ligne de ravitaillement à Quemoy, y débarquant publiquement, entre autres, des mortiers susceptibles de lancer des charges nucléaires tactiques. Dès lors, l'offensive chinoise perdait toute chance de réussir: mais les bombardements continuèrent de façon intermittente pendant plus d'une décennie.

Ces précédents doivent aujourd'hui être examinés avec soin. D'abord, dans les deux cas, c'est à cause d'une détente internationale que la Chine populaire passa à l'offensive contre la Chine nationaliste, et le monde extérieur fut totalement surpris. En 1954, Mao ne pouvait supporter de voir la question de Taiwan sombrer dans l'oubli, alors que d'autres conflits asiatiques de la guerre froide trouvaient une solution. En 1958, la crise de Quemoy et de Matsu lui permettait de s'opposer à la coexistence pacifique qui s'amorçait entre les deux Grands.

Au début du mois, la Chine a dépêché son unique porte-avions, le Liaoning, dans le détroit de Taiwan, déclenchant l’envoi d’avions de reconnaissance par Taiwan. Il y a vingt ans, les deux rives du détroit avaient traversé une grave crise. Pékin avait tiré plusieurs salves de missiles dans les eaux territoriales taïwanaises au moment où le gouvernement de Lee Teng-hui multipliait les déclarations pro-démocratiques et que le pays s’apprêtait à voter. Alliés de Taïwan, les Etats-Unis avaient alors expédié une partie de leur flotte dans les eaux de la mer de Chine.

Aujourd’hui la Chine de Xi Jinping affirme de plus en plus son hégémonie sur les mers de la région. Et elle entend «défendre ses intérêts fondamentaux dans le cadre des affaires intérieures de la Chine», comme l’a rappelé vendredi Hua Chunying, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères qui réagissait à l’annonce des exercices simulés japonais. «Pour certaines personnes au Japon, il semble que la paix est la dernière chose qu’elles souhaitent. […] Nous espérons que le Japon pourra mesurer ses paroles et ses actes sur les questions liées à Taïwan […] et éviter d’envoyer un signal erroné aux forces indépendantes de Taiwan.»

De son côté, l’archipel du nationaliste Shinzo Abe a musclé sa diplomatie et armé sa défense depuis quatre ans. Tout en se posant en «contributeur proactif pour la paix», le Japon s’est montré plus présent dans le Pacifique, multipliant les discours ainsi que les aides techniques et financières aux pays de la région en butte à l’hégémonie chinoise. Avec Taiwan, quatrième partenaire commercial du Japon, Tokyo a renforcé ses relations.

Avant même son élection, Tsai Ing-wen s’était rendue en visite dans l’archipel au grand dam de Pékin. Fin décembre, un parlementaire japonais membre du parti libéral démocrate, Keisuke Suzuki, défendait des liens plus forts entre les deux archipels et l’idée d’une coopération militaire plus étroite. «L’existence d’un Taiwan libre est fondamentale pour la sécurité du Japon. A partir du moment où Taiwan subit trop de fortes pressions de la Chine continentale, c’est aussi un problème pour la sécurité nationale du Japon lui-même.»

Taiwan s’est lancé dans un programme de développement de son arsenal militaire, notamment de sous-marin. Les Etats-Unis suggèrent dorénavant à Taïpei d’augmenter ses budgets de défense. Il y a quelques jours, les troupes taïwanaises ont organisé, elles aussi, des exercices grandeur nature pour se préparer à une attaque chinoise.

Mogelijk eerste internationale crisis voor Trump: Oorlog tussen Servië en Kosovo

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Mogelijk eerste internationale crisis voor Trump: Oorlog tussen Servië en Kosovo

Illegale NAVO oorlog tegen Servië zorgden voor creatie moslimstaten in Bosnië en Kosovo, die grote rol spelen bij migranteninvasie van Europa 

De burgeroorlog in Joegoslavië in de jaren ’90 werd destijds beëindigd door illegale NAVO bombardementen op het orthodox christelijke Servië. Onder leiding van president Bill Clinton werd het land opgesplitst en werden twee grote moslim enclaves gecreëerd, in Bosnië-Herzegovina en in Kosovo, dat altijd bij Servië had gehoord. De Serven hebben de feitelijke bezetting van een deel van hun grondgebied nooit geaccepteerd. Een week voordat de Verenigde Staten een nieuwe president kregen, die als eerste ooit in zijn inauguratie toespraak het islamitische terrorisme bij de naam noemde –en beloofde dit compleet te zullen vernietigen-, stuurde het land een trein met daarop de levensgrote teksten ‘Kosovo is Servisch’ geschilderd richting de grens. Zo’n 60.000 Servische troepen staan klaar Kosovo te bevrijden.

De trein staat al sinds vorige week vrijdag stil, omdat de autoriteiten in Kosovo de reis over de spoorlijn tussen Belgrado en Mitrovica, een Servisch stadje in Kosovo, blokkeren. 60.000 Servische troepen, inclusief pantserwagens, artillerie en luchtmachteenheden, zijn gereed om in te grijpen. Kosovo kan daar slechts zo’n 6000 man tegenover stellen.

De Servische president Tomislav Nikolic dreigde afgelopen week dat ‘als er Serviërs worden gedood, wij ons leger naar Kosovo sturen.’ 19 jaar geleden werd Servië door Amerikaanse bombardementen op Belgrado gedwongen te capituleren, en een overeenkomst te tekenen om de oorlog met de opstandelingen in Kosovo te beëindigen. Het Westen erkende vervolgens de onafhankelijkheid van Kosovo, dat al snel berucht werd als een moslim maffiastaat. Rusland en China beschouwen Kosovo echter nog steeds als een integraal deel van Servië.

Door NAVO gecreëerde moslimstaten geven ruimte voor migranteninvasie

De Kosovo oorlog was het gevolg van het conflict tussen aan de ene kant het christelijke Servië en Kroatië, en aan de andere kant het overwegend islamitische Bosnië. Die oorlog duurde van 1992 tot 1995, en werd door Amerikaanse/NAVO interventie beëindigd. President Clinton dwong de Serven de Dayton akkoorden te ondertekenen, en Bosnië over te geven aan moslim heerschappij. Daarmee werden de eerste onafhankelijke islamitische enclaves in het zuidoosten van Europa gecreëerd, ten koste van orthodox-christelijk gebied, dat beschermd werd (en wordt) door Rusland.

Het pro-islamitische, anti-christelijke beleid op de Balkan werd later voortgezet door president Obama en de Duitse bondskanselier Angela Merkel, en wordt beschouwd als één van de doorslaggevende factoren die de moslim migranteninvasie van Europa mogelijk hebben gemaakt. Vier islamitische staten, te weten Turkije, Bosnië, Kosovo en Albanië, zetten gewillig hun poorten open voor enorme aantallen moslims uit het Midden Oosten en Afrika, en stuurden deze vervolgens linea recta door naar centraal Europa.

Servische troepen klaar om in te grijpen

De Servische trein markeerde het einde van het Obama tijdperk, en onderstreepte het feit dat de Serven het illegaal afpakken van Kosovo nooit hebben geaccepteerd. De Serven zouden van plan zijn de trein een dezer dagen verder te laten rijden. Als deze dan wordt aangevallen door Kosovaarse troepen, zal het Servische leger ingrijpen. Maar zelfs als zo’n aanval er niet komt, dan is de kans nog steeds aanzienlijk dat Servië één van president Clintons ‘trotse’ prestaties ongedaan gaat maken, en Kosovo bevrijdt van de islamitische bezetting.

In het centrum van Pristina staat een standbeeld van Bill Clinton, als dank voor het feit dat hij de moslims een eigen staat in Kosovo heeft gegeven. De gisteren ingezworen president Donald Trump staat en echter totaal anders tegenover de islam, en bezwoer als eerste president ooit in zijn inauguratietoespraak het islamitische terrorisme totaal ze zullen vernietigen.

Russische bijstand voor Servië?

Op zijn eerste werkdag vindt Trump op zijn bureau in de Oval Office een urgente brief van de Kosovaarse minister van Buitenlandse Zaken Enver Hoxhaj, waarin deze vraagt om assistentie tegen Servische ‘agressie’. Een vergelijkbaar SOS in 1998 leverde de interventie van een NAVO elitemacht op, die overigens voornamelijk uit Britse eenheden bestond.

In 2017 kan Kosovo de hulp van Europese regeringen echter vergeten, ook van Frankrijk en Duitsland, landen die zich altijd hard hebben gemaakt voor de islamitische zaak op de Balkan. Dat heeft niet alleen met de komst van Trump te maken, maar ook met mogelijke Russische bijstand voor Servië. Op 12 juni 1999 stuurde de toenmalige president Boris Yeltsin al eens een Russisch contingent naar het vliegveld van Pristina, om te proberen de overname van Kosovo door het Westen te stoppen.

Trumps antwoord aan ministerie Hoxhaj zal volgens Israëlische inlichtingenspecialisten ‘een belangrijk inzicht geven in de geheime overeenkomsten die Trump en Putin met elkaar sloten voor samenwerking in de oorlog tegen islamistische terreur, en het voorkomen van verdere moslim expansie in Europa.’


Xander

(1) DEBKA