par Auran Derien
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Le site “les crises” a publié un document fort pertinent sur la tyrannie installée en Amérique Hispanique par des organisations essayant de se camoufler derrière les pensées de l’école néo-libérale.
Observer l’horreur créée par les dirigeants assassins de peuples qui dirigent ces think tank du réseau Atlas, ainsi que la sublime niaiserie des bedeaux qu’ils paient pour éructer des slogans de primates, expose la quintessence de l’inhumanité occidentale. La réalité nue et crue de ce monde nous aide à mieux comprendre ce que sont les dirigeants placés à la tête des États européens.
Un principe général : le trafiquant a toujours raison
Le réseau Atlas, en Amérique Hispanique, est très comparable aux réseaux de Young leaders européens financés par des dollars créés ex nihilo pour acheter des cerveaux vaniteux, auxquels on déblaie le chemin vers des postes de responsabilité sous condition – tirée de la nigologie biblique – qu’ils rendent au centuple, à leurs maîtres, les sommes que ceux-ci ont fait descendre du ciel pour eux.
Les think tank du réseau Atlas sont simultanément des sectes monothéistes et des associations de malfaiteurs. La croyance en quelques slogans y est fondamentale. Les chefs sont présentés comme purs, bons et justes, de sorte que tout leur est permis. Le crime contre les humains ayant une personnalité y est encouragé puisque seule la foi sauve et que de toutes façons tout est recouvert par la robe sans couture des vérités révélées.
Le réseau Atlas a pour fin de supprimer ce qui gêne le business. Le monde est trop complexe pour les têtes plates que l’on y recrute. Le concept de “public” doit être évacué. La philosophie est trop formatrice de pensée critique. Il ne doit rester que la supériorité a priori du trafiquant, cet escroc sublime qui incarne l’Être. Tous ceux qui ne trafiquent pas ne sont que des marchandises que l’on peut acheter, vendre, dépecer, etc. Donc, la où règne les voyous, en Argentine, au Brésil, en Colombie, au Honduras, etc. ce sont les pantins serviles du réseau Atlas qui tirent les ficelles.
La fin des universités et le retour des prédicateurs
Si l’éducation fut la grande aventure de l’Europe depuis les philosophes grecs, la naissance d’un esprit est désormais proscrite au profit de la fabrication d’esclaves. Les think tank de la congrégation Atlas remplissent cette nouvelle fonction de destruction massive de la pensée. Le stackanovisme intellectuel, accumulation de justifications mensongères, remplit la vie des penseurs à la petite semaine entassés dans des bureaux chics mais hantés par la haine et le mensonge. Atlas porte sur ses épaules la stupidité monothéiste, les vérités révélées dont la sottise désole et d’où l’esprit a été banni. Les milliers de jocrisses payés par cet empire du néant respectent non seulement les règles de la double morale chère aux vétérotestamentaires mais aussi l’inversion des valeurs.
Au Brésil, une canaille a été placée à la tête d’un groupe de cuistres caractérisé par sa haine du peuple mais qui a été nommé “Institut Mises” alors que Ludwig von Mises aurait refusé qu’une bande d’escrocs utilise son nom. L’esprit, sens des ensembles et non addition simpliste de trucs destinés à tromper s’est envolé et on ne sait quand il pourra souffler à nouveau.
Les centrales multimédias intégrent désormais les techniques d’intervention à sens unique dans les réseaux sociaux, comme on a pu l’observer depuis l’élection de Donald Trump. Le gang GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple), contrôlé par quelques fonds financiers, s’est transformé en une association d’assassins de la pensée et de prédicateurs. Le consistoire GAFA censure les humains qui pensent au lieu de croire. Seuls les groupuscules agités, contrôlés, financés par Atlas et compagnie ont le droit de pulluler en Amérique Hispanique où la pensée complexe disparaît au profit de la brutalité des multinationales et autres associations de malfaiteurs. Les nigauds au service d’Atlas sont d’ailleurs en admiration béate devant les criminels militaires chiliens ou argentins qui affirmaient lutter contre les bolchéviques alors qu’ils assassinaient leur peuple et son élite patriote pour complaire au pouvoir infâme installé à l’étranger mais qui payait en dollar. Car tout est là : être au service de la race supérieure des financiers est le seul patriotisme autorisé et approuvé…
Persécuter, partout, les peuples autochtones, est la conséquence normale de l’accaparement du monde par quelques mafias
Le cas de l’Argentine en est un exemple .
La privatisation signifie là-bas vendre des terres aux financiers amis, comme Benetton, la population locale étant incluse dans le lot. Après, un discours bien rôdé soutient qu’il n’existe pas de peuples autochtones, que chacun est un immigrant. En Argentine, les Mapuches seraient donc des étrangers, comme en Europe nous serions des nouveaux venus. Parallèlement, on fait disparaître les élites légitimes des peuples autochtones et on élimine la solidarité interne en envoyant par exemple des Mapuches de l’armée et de la police contre leur propre famille et, en France, en utilisant des “Versaillais”.
La continuité des méthodes révèle les auteurs de cette infâmie. En France, ils anônnent que les Européens sont des immigrés, et leurs élites disparaissent assassinées par les lois que font voter les professionnels de l’antiracisme. Ainsi le monde passe-t-il aux mains de financiers véreux et de congrégations multinationales .
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