dimanche, 16 février 2020
L’écologie vue de droite
L’écologie vue de droite
Quelles que soient ses associations contemporaines, la demeure naturelle de l’écologie politique se trouve à droite – pas la fausse droite associée au Parti Républicain en Amérique, bien sûr, dont le conservatisme n’est guère plus qu’un attachement désespéré et autodestructeur aux principes libéraux des Lumières, mais ce que Julius Evola appelait la Vraie Droite : l’éternelle dévotion pour l’ordre, la hiérarchie et la justice, impliquant une hostilité implacable envers les principes anarchiques et désintégrants de l’âge moderne.
Cependant, si un engagement pour l’intégrité écologique a longtemps été un pilier de la droite européenne, aux Etats-Unis cela est typiquement considéré comme une planche de la plateforme politique progressiste – une partie de sa proposition préemballée d’ouverture des frontières, de redistribution économique, et d’individualisme amoral. L’absence de tout large consensus de droite sur les questions environnementales dans ce pays est partiellement due au fait que notre principal parti conservateur, une coalition tendue de fondamentalistes protestants et d’oligarques néolibéraux, s’est révélé incapable (ou non-désireux) de réellement conserver la plupart des vestiges de la société traditionnelle. Cela inclut la pureté, la totalité, et l’intégrité de notre terre natale, qui constitue une partie significative de l’héritage national américain. Articuler une approche de droite de l’écologie tout en dénonçant sa subversion par la gauche politique reste donc une tâche nécessaire, due à ses connotations invariablement progressistes dans ce pays.
Mon argumentation pour la place essentielle de l’écologie dans tout programme de Restauration Américaine, ainsi que mes idées concernant la forme qu’elle devrait prendre, différera nettement des autres approches « conservatrices » bien connues. Elle n’est pas fondée simplement sur notre devoir de conserver sagement les ressources naturelles pour un futur usage humain, ni sur le pouvoir de restauration de la beauté naturelle et de la récréation, et elle n’est pas non plus un engagement patriotique pour préserver l’héritage de notre pays natal. Ceux-ci ont leur place, mais sont subordonnés au principe ultime de l’écologie bien comprise : que le monde naturel et ses lois sont une expression primordiale de l’ordre cosmique et méritent donc notre respect. Ressaisir l’attitude métaphysique et éthique du monde traditionnel, et restaurer une société en accord avec lui, demande donc une défense de l’ordre naturel contre ceux qui chercheraient à le subvertir.
Pour commencer, il faut distinguer entre les variantes de droite et de gauche de l’écologie politique, qui diffèrent si grandement dans leurs fondements métaphysiques et leurs ramifications politiques qu’elles constituent deux approches complètement séparées de la préservation écologique.
L’écologie gauchiste ou progressiste est essentiellement une excroissance des idéaux des Lumières de liberté et d’égalitarisme, étendus au monde naturel. L’écologie progressiste se présente sous deux apparences. La plus connue est la version d’élite, technocratique et internationaliste associée aux Verts européens, au Parti Démocrate américain, et à une myriade d’ONG, d’agences internationales et de célébrités sur tout le globe. Lorsqu’elle est sincère (et pas simplement un moyen d’obtenir du pouvoir ou une croix pour y crucifier les Blancs mâles hostiles à l’écologie), cette variante d’écologie progressiste place ses espoirs dans l’énergie propre, les accords internationaux, le développement durable, et l’aide humanitaire comme moyens nécessaires pour inaugurer une société écologiquement saine. Sa cause symbolique est le réchauffement global, une faute qui est attribuée presque exclusivement au monde développé et qui peut être vaincue par des réglementations pénalisant ces nations pour leurs péchés historiques.
L’autre version est plus ouvertement radicale dans ses prescriptions politiques, et pourrait être comprise comme le bras écologique de la Nouvelle Gauche. Elle trouve son armée parmi les adhérents des mouvements post-1980 « Earth First ! » et des Fronts de Libération de la Terre ou des Animaux, ainsi que parmi les anarchistes verts, les anarcho-primitivistes et les éco-féministes ; ses tactiques sont les manifestations de masse, la désobéissance civile, et les actes mineurs de sabotage qui sont parfois qualifiés d’« éco-terrorisme ». Les activistes souscrivant à ces vues tendent à rejeter complètement la civilisation, et travaillent à combattre ses nombreux maux – hiérarchie, racisme, patriarcat, spécisme, homophobie, transphobie, les classes, l’étatisme, le fascisme, privilège blanc, capitalisme industriel, et ainsi de suite – pour mettre fin à l’exploitation et à l’oppression de toute vie sur Terre. « Libération totale » est leur cri de ralliement. Bien que s’inspirant du primitivisme romantique et du Transcendantalisme de la Nouvelle-Angleterre, les fondements philosophiques de l’écologie gauchiste peuvent être retrouvés plus directement dans la contre-culture des années 60, la critique de la théorie des races, le féminisme, et les mouvements pour la paix et les droits civiques.
En dépit de leur engagement ostensible en faveur de la préservation naturelle, les deux variantes de l’écologie gauchiste (pour des raisons discutées plus loin) se résument finalement à une fixation sur la « justice environnementale » et l’humanitarisme facile, et sont dépourvues des traits d’une vision-du-monde écologique véritablement holistique et intégrale. Cependant, en dépit de la nature apparemment monolithique de l’environnementalisme américain, la compréhension progressiste de l’écologie n’est pas la seule à prendre racine dans ce pays.
Pour beaucoup de ses premiers prophètes, comme les poètes romantiques et les transcendantalistes de Nouvelle-Angleterre, ainsi que les philosophes de la nature du XIXe siècle et les défenseurs de la vie sauvage, le mysticisme de la nature était l’expression contemporaine d’une doctrine primordiale, une doctrine qui met l’accent sur l’ordre naturel et sur une dévotion à des forces qui transcendant l’humanité. Pour les hommes de l’Occident, cette ancienne doctrine et sa compréhension du cosmos sont exprimées, symboliquement et théoriquement, dans les religions indo-européennes traditionnelles et leurs ramifications philosophiques.
D’après certains défenseurs de cette tradition, si l’homme primordial – avec son accès direct à la réalité divine – a pu posséder cette sagesse dans son entièreté, quand l’humanité chuta de son état primordial, ces anciennes connaissances passèrent dans la mémoire lointaine. On en trouve un vague écho dans les doctrines religieuses traditionnelles du monde antique, comme les anciens paganismes européens, l’hindouisme védique, et le premier bouddhisme. Des traces philosophiques de cette ancienne sagesse peuvent aussi être discernées dans la métaphysique des pythagoriciens, des néoplatoniciens et des stoïciens.
Si certains courants du christianisme ont mis l’accent sur une conception strictement dualiste et antinaturelle du cosmos, ce n’est pas la seule vision ni même la vision prédominante. Les théologiens et les mystiques chrétiens plus ésotériques (très souvent des Européens influencés par leur panthéisme ou leur néoplatonisme ancestral) ont aussi regardé le monde naturel comme le déploiement d’une réalité divine, comme cela est exprimé dans la théologie du mysticisme franciscain et rhénan, ainsi que dans l’hermétisme chrétien de la Renaissance.
Finalement, pour s’opposer au développement du libéralisme des Lumières, du socialisme, du matérialisme scientifique et de l’industrialisme dans l’époque moderne, le romantisme et l’idéalisme allemand offrirent une nouvelle expression artistique et philosophique de l’ancienne vision-du-monde holistique, qui trouva plus tard son expression la plus radicale dans l’anti-anthropocentrisme de Nietzsche, Heidegger, and Robinson Jeffers.
Bien sûr ce serait une exagération de prétendre que tous ces penseurs étaient des proto-écologistes ou même, d’ailleurs, préoccupés de la préservation de la nature sauvage. L’important est plutôt de comprendre qu’ils proposent tous, dans des langages et des concepts adaptés à des cultures et des époques différentes, une manière particulière d’approcher une vérité primordiale : que le cosmos est un tout organique interconnecté, un ordre naturel qui demande notre soumission.
L’orientation métaphysique fondamentale du monde traditionnel, et donc de la Vraie Droite, pourrait être techniquement décrite comme un « émanationnisme panenthéiste ». Dit simplement, il y a une réalité ultime, un fond silencieux qui contient et transcende tout ce qui est, qui est connu sous le nom de Dieu, Brahman, Absolu, Tao, Un, ou Etre. Tout ce qui existe est un déploiement ou une émanation de cette unité primordiale, des plus hautes déités et des anges jusqu’aux éléments matériels dans les boyaux de la Terre. S’il y a une hiérarchie de l’être, tout ce qui existe a une dignité dans la mesure où cela participe à ce déploiement divin. Tout dans le cosmos est une émanation de cette réalité transcendante, incluant toutes les choses sur la Terre et dans le Ciel : les animaux, les plantes, les montagnes, les fleuves et les mers, et les rythmes du temps, ainsi que les processus biologiques, chimiques et écosystémiques qui leur donnent ordre et être.
Cela inclut la race humaine, qui occupe une position unique dans la hiérarchie cosmique. Dans l’unité primordiale, le vêtement sans coutures qui reliait toutes les autres créatures connues dans leur allégeance sans faille à la loi naturelle, la conscience humaine naquit. Bien que partageant la forme matérielle des autres animaux et des ordres « inférieurs » de la création, l’humanité possède aussi la raison et la volonté propre, introduisant la multiplicité dans l’unité divine. Nous nous trouvons entre la Terre et le Ciel, en quelque sorte.
D’une part, cela nous rend capables de transcender les limitations du monde matériel et d’obtenir un aperçu dans les niveaux supérieurs de l’être, fonctionnant ainsi comme un aspect de « la nature réfléchissant sur elle-même ». De la même manière, unique parmi les autres émanations connues du Divin, nous sommes capables d’agir par notre volonté propre, violant la loi naturelle et nous plaçant nous-mêmes ainsi que notre intelligence comme des rivaux de l’Absolu. De plus, étant donné notre volonté propre, nos désirs artificiels, et nos moyens artificiels efficaces pour les obtenir, les humains ne peuvent pas en bonne conscience poursuivre les fins purement naturelles de la propagation, de l’hédonisme et de la survie à tout prix. Pour vraiment accomplir sa nature, pour se réintégrer dans cette unité primordiale dont il est actuellement aliéné, l’homme doit transcender ce qui est simplement humain et accorder sa volonté avec celle de l’Absolu. Certains humains sont capables d’approcher cet état : ce sont les aristocrates naturels, les arhats, les saints, les Übermenschen.
Bien sûr, étant donné notre nature défectueuse et déchue, la plupart des humains resteront attachés à leur volonté propre et à leurs intérêts matériels. Ainsi, alors que la religion de l’égalitarisme propose un anthropocentrisme fondamental par lequel tous les humains sont égaux simplement du fait qu’ils sont humains, dans la doctrine traditionnelle cela est nié par le fait de l’inégalité humaine. Comme l’a observé Savitri Devi, un beau lion a plus de valeur qu’un humain dégénéré, étant donné la plus grande conformité du lion vis-à-vis de l’ordre naturel et de l’Eidos divin. Pour cette raison, la métaphysique traditionnelle aussi bien qu’une écologie vue de droite requièrent le rejet de l’humanitarisme sentimental de la gauche moderne, d’après lequel chaque vie humaine (ou même chaque vie non-humaine, dans le cas des droits des animaux) a une valeur égale.
Une implication additionnelle de cette vision est que, les humains étant inégaux dans leur capacité à approcher le divin et à exercer le pouvoir d’une manière juste, les arrangements sociaux doivent assurer le règne du type supérieur. C’est l’essence de la structure sociale indo-européenne tripartite ; le système de castes du prêtre, du guerrier, et du marchand/artisan qui formait la base des sociétés traditionnelles. La régression des castes caractéristique du monde moderne, l’effondrement de toutes les structures sociales traditionnelles et la consécration du règne démocratique ne signifient pas vraiment que nous bénéficions d’un auto-gouvernement. Cela signifie simplement qu’au lieu d’être gouvernés par des valeurs cléricales (spirituelles) ou royales (nobles), nous sommes gouvernés au mieux par des valeurs bourgeoises (économiques) ou au pire plébéiennes (anarchiques). Les valeurs du bourgeois et du plébéien sont invariablement orientées vers le confort, le plaisir et la possession, plutôt que vers la transcendance ou l’honneur. L’organisation tripartite est donc nécessaire pour contrôler les impulsions les plus profanes et les plus destructives de l’humanité contre elle-même et contre le monde naturel.
Le corollaire de cette attitude est une suspicion envers les fondements philosophiques de la modernité tardive, avec son réductionnisme débridé, son atomisme, et sa vision purement instrumentale de l’homme. D’autres implications sociopolitiques s’ensuivent.
L’écologie de droite implique un rejet de l’économie marxiste-communiste et de l’économie néolibérale, la première pour son nivellement égalitaire et les deux pour leur réduction de l’homme à un être purement économique. En plus de sa toxicité pour l’esprit humain, cette tyrannie de l’économie conduit les humains à regarder le monde non comme le vêtement de Dieu mais comme une simple réserve, une collection de ressources pour la satisfaction des désirs humains.
Tout en défendant la technologie qui améliore vraiment la vie humaine et minimise l’impact humain sur les autres espèces, l’écologiste de droite rejette la technologie qui encourage la laideur, l’hédonisme, la faiblesse et la destruction irresponsable.
Tout en comprenant l’importance des villes comme centres de culture et de commerce, l’écologiste de droite préfère la cité fortifiée italienne, en harmonie avec l’environnement, avec une cathédrale en son centre, à la métropole moderniste inhumaine ou à la banlieue bétonnée.
Cette écologie implique aussi une opposition à la croissance excessive de la population humaine, qui menace la solitude spirituelle, la beauté de la vie sauvage, et l’espace nécessaire pour la continuation de la spéciation. La qualité et la quantité sont mutuellement exclusives.
Additionnellement, contrairement à l’accusation de « totalitarisme » souvent employée contre elle, la Vraie Droite croit que la différence et la variété sont un cadeau de Dieu. Au lieu de voir cela comme un impératif catégorique d’apporter autant de diversité que possible dans un endroit donné, la droite cherche à préserver les différences culturelles, ethniques et raciales. Elle doit donc chercher aussi à préserver les différents écosystèmes et espèces du monde, ainsi que la diversité humaine des races et des cultures, contre la destruction irresponsable par des acteurs humains (les catastrophes naturelles inévitables sont une autre question). A mesure que le monde de l’humanité sombre dans une plus grande corruption, le monde naturel demeure comme un reflet des valeurs supérieures éternelles, un tout unifié se déployant en accord avec l’ordre divin.
Une objection possible doit être discutée. Toutes les croyances indo-européennes, et en fait la plupart des doctrines traditionnelles sur le monde, postulent une fin inévitable à ce monde. Que cela prenne le nom d’Age de Fer, de Seconde Venue, d’Age du Loup, ou de Kali Yuga, la plupart enseignent que ce cycle cosmique doit finir pour faire place à un nouveau cycle. Cela implique généralement la destruction de la Terre et de tout ce qui s’y trouve. Comment cela peut-il être réconcilié avec une écologie de droite, qui postule le devoir de préserver ces vestiges de la nature vierge qui reflète le mieux l’ordre divin ? Quel est donc l’intérêt, si tout cela est destiné à être détruit de toute façon ?
Avant tout, ce scénario apocalyptique est aussi un dogme de la science moderne, inévitablement impliqué par sa théorie de l’évolution cosmique. Si ce n’est pas par la folie humaine, la vie sur Terre sera détruite par l’expansion du Soleil ou par le refroidissement de l’univers. La différence est que l’écologiste progressiste n’a aucune raison impérieuse et objective de préserver ce qui est pur et authentique dans la nature au-delà de son goût personnel ; aucune échappatoire, en fait, devant les griffes de la subjectivité complète et du nihilisme. C’est pourquoi l’écologie progressiste se résume typiquement à un souci pour la justice sociale, quand elle n’est pas simplement une préférence personnelle pour une belle mise en scène ou des opportunités de récréation en plein air.
Pour l’écologiste de droite, cependant, la fin de toutes les choses humaines n’est pas un argument pour ne pas vivre avec honneur et combattre sans passion contre les forces de désintégration et de chaos. L’Homme contre le Temps peut, sur le long terme, être voué à échouer dans ses entreprises terrestres, mais cela ne diminue pas sa résolution. C’est parce qu’il agit avec le sens du détachement noble – le karma yoga de la Bhagavad Gita, le wou-wei de Lao-Tseu, ou l’Abgeschiedenheit de Maître Eckhart – par lequel l’action découle de la pureté de son être et de son rôle dans le cosmos plutôt que d’un calcul utilitaire ou d’un effort volontaire. Soutenir l’ordre naturel demande de défendre ses expressions les plus pures : le saint, l’innocent et le noble parmi l’humanité, ainsi que les arbres et les loups et les rochers qui étaient là avant nous, qui respectent dans une harmonie inconsciente l’ordre cosmique auquel l’homme peut seulement aspirer.
Dans son engagement à vivre en conformité avec l’ordre naturel et à le maintenir contre l’arrogance de l’homme moderne, l’écologiste de droite accepte le rôle de la violence détachée. La plupart de la rhétorique environnementaliste que l’on entend aujourd’hui est formulée dans le verbiage mou du gauchisme contemporain : droits, égalité, anti-oppression, « éthique du soin », etc. En plus de son fort penchant métaphysique, l’écologie de droite offre aussi une écologie plus virile, une croyance de fer qui dédaigne la technologisation et la surpopulation du monde parce que cela conduit à la diminution de toute vie ; qui respecte les lois de fer de la nature, du sang et du sacrifice, de l’ordre et de la hiérarchie ; et qui méprise l’hybris humain à cause de sa petitesse. C’est une écologie qui aime le loup, l’ours, le guerrier, ainsi que l’orage et le feu de forêt, pour le rôle qu’ils jouent dans le maintien de l’ordre naturel ; qui veut conserver de larges parties de la Terre sauvage et libre, qui ne peut pas supporter de la voir rationalisée, mécanisée et domestiquée. C’est une écologie qui méprise la mollesse, la facilité, le sentimentalisme, et la faiblesse.
L’écologiste de droite sait que « la vie en accord avec la nature » n’est pas une idylle rousseauiste ou un impératif néo-branché de « tout laisser aller », mais qui demande du stoïcisme, de la dureté, et la conformité envers un millier de lois dures pour la recherche de la force et de la beauté. C’est une religiosité virile, une ascèse de l’action plutôt qu’un simple salut personnel ou une extinction.
Vue sous cet angle, l’écologie est un trait nécessaire pour la restauration de la société traditionnelle. Par « traditionnelle » nous ne voulons pas parler des valeurs familiales de l’économie de marché, du fanatisme fondamentaliste bruyant que le terme implique dans l’Amérique du XXIe siècle, mais plutôt d’une attitude qui est fondée sur l’ordre divin et naturel, qui dicte que toutes les choses doivent être à leur place. Concernant l’homme et la nature, cela signifie que l’humanité doit reconnaître sa place dans l’ordre cosmique et son rôle de gardienne consciente du tout, plutôt que de se voir comme un seigneur tyrannique. Cela demande la sagesse et l’introspection nécessaires pour comprendre notre rôle dans le plan divin et pour bien accomplir nos devoirs. Cela demande de l’authenticité, de reconnaître le sol culturel et historique dont nous sommes sortis, et de préserver les traditions et la mémoire de nos ancêtres. Ce respect envers l’ordre cosmique demande de respecter sa manifestation dans les rochers, les arbres et le ciel, dont la beauté et le pouvoir servent continuellement à nous rappeler la sagesse transcendante de l’ensemble.
Une esquisse antérieure de cet essai a été publiée dans Social Matter Magazine.
Source: http://www.counter-currents.com
00:31 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, politique écologique | | del.icio.us | | Digg | Facebook
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