samedi, 15 février 2025
Capitalisme et réécriture de l'histoire: le contrôle culturel du mondialisme
Capitalisme et réécriture de l'histoire: le contrôle culturel du mondialisme
Par Marcelo Ramírez
Source: https://noticiasholisticas.com.ar/el-capitalismo-y-la-ree...
Le modèle mondialiste, tel que nous l'avons connu, est en crise. Cela ne signifie pas qu'il a complètement disparu, mais que sa validité a été piégée dans la mentalité des grandes entreprises et dans une vision du monde qui va au-delà du simple aspect économique. Dès son origine, le capitalisme s'est fondé sur l'exploitation du travail d'autrui et sur l'extraction des richesses des pays les plus faibles. Il ne s'agit pas d'un jugement de valeur, mais d'un fait historique qui a marqué l'identité du monde moderne.
La consommation et l'exploitation ont été les forces motrices du capitalisme. Pendant des années, les gens ont travaillé pour consommer, et au fur et à mesure que l'accumulation de capital augmentait, l'exploitation du travail s'est affinée en des méthodes plus sophistiquées et moins évidentes. Le capitalisme a cessé de montrer son visage le plus cru et s'est déguisé sous des discours portant sur les droits et sur l'évolution sociale. Cependant, l'essence prédatrice est restée, érodant les valeurs éthiques et morales susceptibles de remettre en cause ce système de production.
Le christianisme, dans sa version la plus orthodoxe, a toujours eu des problèmes avec le capitalisme. La doctrine protestante anglo-saxonne, en séparant la foi des œuvres, a permis une intégration plus confortable dans ce système économique. Lorsque les œuvres cessent d'avoir une incidence sur le salut, l'exploitation et l'usure cessent d'être considérées comme un problème moral. À ce stade, l'usure est un élément clé : les sociétés qui criminalisent le prêt à intérêt rendent difficile la croissance du capitalisme financier. En revanche, celles qui l'autorisaient ont facilité son expansion jusqu'à ce qu'il devienne l'épine dorsale du système actuel.
Au fil du temps, le capital financier a supplanté le capital productif. Aujourd'hui, le secteur financier spéculatif domine l'économie mondiale, laissant la production industrielle à l'arrière-plan. L'idée que le développement est soutenu par une morale douteuse est évidente : l'exploitation des travailleurs et de nations entières est la norme, et la concurrence extrême est devenue un principe incontesté. Le néolibéralisme a poussé l'idée de l'amélioration individuelle comme seule solution, éliminant tout sens de la communauté ou de la solidarité.
La réécriture de l'histoire est l'un des outils les plus puissants du mondialisme. Par le biais de l'éducation et des médias, les faits historiques ont été modifiés pour adapter le récit aux intérêts du système. Cela a non seulement changé la façon dont nous comprenons le passé, mais a également redéfini les luttes politiques et sociales. Les conflits de classe ont été remplacés par des luttes identitaires atomisées, fragmentant toute possibilité de résistance réelle. Les mouvements féministes, environnementaux et de genre ont été cooptés par le pouvoir financier mondial pour détourner l'attention des problèmes structurels du capitalisme.
L'histoire a été manipulée pour justifier des projets géopolitiques. Le récit selon lequel la Russie est un pays oppressif, par exemple, a été construit sur une interprétation biaisée de son histoire multiethnique. La théorie critique de la race a été imposée pour diviser la société russe et justifier sa fragmentation, une stratégie qui peut être appliquée à toute nation qui défie l'ordre mondialiste.
La destruction des statues, la déconstruction des symboles nationaux et l'imposition d'une histoire alternative font partie de cette stratégie de déracinement. Sans identité claire, les gens sont plus faciles à manipuler. Le but ultime du mondialisme est l'élimination des États-nations et l'imposition d'un pouvoir mondial des entreprises.
Face à cela, il est essentiel de retrouver l'histoire réelle et de comprendre les mécanismes de la domination culturelle. Sans cette connaissance, toute tentative de changement est vouée à l'échec. L'histoire est plus qu'un récit du passé : c'est un outil de compréhension du présent et de projection de l'avenir. C'est pourquoi le mondialisme a fait de sa manipulation une priorité absolue.
16:50 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : capitalisme, mondialisme, manipulation, contrôle culturel | |
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