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jeudi, 25 septembre 2025

Les «Nains grincheux» de l’OTAN veulent la confrontation

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Les «Nains grincheux» de l’OTAN veulent la confrontation

Wolfgang Hübner

Source: https://pi-news.net/2025/09/nato-rumpelstilzchen-wollen-k...

Au sommet de l’UE à Bruxelles, à côté d’Ursula von der Leyen siège Kaja Kallas, originaire d’Estonie, dont la haine de la Russie est inégalée, en tant que ministre des Affaires étrangères de facto de l’UE.

Quiconque en Allemagne s’engage pour servir dans l’armée de l’OTAN, la Bundeswehr, doit s’attendre, dans certaines circonstances, à devoir partir en guerre contre la puissance nucléaire russe pour l’Estonie, le Danemark ou la Pologne. Dans ces États, ainsi qu’en Lituanie, en Lettonie et en Finlande, les élites politiques manifestent une forte inclination à défier Moscou, soutenues par la plus grande alliance militaire mondiale. Désormais, on signale chaque jour des incidents de drones et des violations de l’espace aérien dans ces pays membres de l’OTAN, des réunions de crise sont alors convoquées. L’image de la Russie posée comme ennemie est d’emblée hautement suspecte.

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De plus, à Bruxelles, au sommet de l’UE, à côté d’Ursula von der Leyen, siège Kaja Kallas, une Estonienne dont la russophobie ne connaît pas d’égal, en tant que ministre des Affaires étrangères de facto de l’UE. Stratégiquement et intellectuellement du niveau d’une Annalena Baerbock, Kallas saisit chaque occasion pour attaquer non seulement Moscou, mais aussi la Chine. À Pékin, elle est depuis longtemps aussi indésirable que ne l’était Baerbock comme ministre allemande des Affaires étrangères. Kallas constitue ainsi la plus grave erreur de casting de toute l’histoire de l’UE.

La position extrême et russophobe des républiques baltes est souvent justifiée par leur histoire douloureuse au sein de l’Union soviétique. Pourtant, la Lituanie, l’Estonie et la Lettonie ont vécu plus de vingt ans après leur indépendance retrouvée en entretenant des relations plutôt correctes avec la Russie, ce qui leur a été économiquement profitable. Ces relations leur seraient encore aujourd’hui bénéfiques. Mais leurs élites, parfois corrompues, se sont laissées instrumentaliser par les politiques d’encerclement que l'Occident a toujours voulu articuler contre la Russie.

Le fait que la Finlande, après avoir abandonné sa neutralité, ne tire aucun bénéfice de sa politique de confrontation avec Moscou, est déjà ressenti douloureusement par les citoyens finlandais ordinaires sur le plan économique. Le cas du Danemark, notre voisin du nord, est particulier. Cet ancien allié le plus fidèle des États-Unis en Europe se console des revendications choquantes de Trump sur la colonie danoise du Groenland en soutenant massivement, sur le plan militaire, le régime de Kiev. La Première ministre sociale-démocrate de Copenhague appelle cela une «politique de paix». La Russie, bien sûr, ne voit pas les choses ainsi.

Et notre voisin oriental, la Pologne? Celle-ci aimerait bien abattre des avions militaires russes, comme l’a récemment reconnu son ministre des Affaires étrangères à Varsovie. Il était donc bon et nécessaire que le secrétaire général de l’OTAN, Rutte, ait récemment mis un frein au zèle dangereux de ses petits «nains grincheux» scandinaves et baltes au sein de l’alliance. Car le risque d’une escalade militaire à l’issue imprévisible est trop grand. Désormais, même les Polonais ne veulent passer à l’action qu’avec l’accord de tous les membres de l’OTAN. Mais il est certain que Kallas et consorts ne cesseront pas de jouer avec le feu.

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Qui est Wolfgang Hübner?

Auteur pour le site allemand PI-NEWS, Wolfgang Hübner y est actif depuis de nombreuses années et écrit principalement sur la géopolitique, le gaucho-fascisme, l’islamisation de l’Allemagne et la liberté d’expression. L’ancien conseiller municipal et chef de groupe des « Citoyens pour Francfort » (BFF) a quitté son mandat au Römer de Francfort fin octobre 2016. Passionné de vélo, il est joignable via sa page Facebook et sa chaîne Telegram.

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