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jeudi, 13 septembre 2007

Bataille de Marignan (1515)

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Bataille de Marignan

13 septembre 1515 : Bataille de Marignan entre Français et Suisses. Les Suisses y sont écrasés grâce à l’usage efficace de l’artillerie. François I triomphe. Il faut replacer cette bataille dans le contexte général des guerres dites d’Italie. En 1492, après avoir été durement étrillé par notre Empereur Maximilien, le roi de France Charles VIII abandonne toute prétention sur l’Artois et la Franche-Comté et sur le Roussillon au profit de Ferdinand d’Aragon.

L’alliance hispano-impériale a bien joué. Pour compenser cette double défaite, Charles VIII caresse le rêve de s’emparer de la plaine du Pô, de culbuter les troupes de Venise et de doter la Francie occidentale d’une façade sur l’Adriatique. Son fils Louis XII s’empare de Milan, ville centrale dans le bassin du Pô, et, par traité, occupe une partie du Royaume de Naples. La présence française devient tellement pesante en Italie que le Pape Jules II, inquiet, forge la Sainte Ligue (Cantons suisses, Venise, Angleterre, Espagne) en 1511.

Sous la pression de cette alliance, Louis II doit renoncer à Milan en 1514. Mais son successeur François I dénonce tous les accords antérieurs et marche sur Milan, défendue par les régiments suisses de la Sainte Ligue. Ces régiments sont écrasés à Marignan(o), localité à l’ouest de la métropole padane. En février 1525, Charles-Quint vengera cette victoire, chassant définitivement les Français de Lombardie. Ses troupes, regroupées autour des Bandes d’Ordonnance des Pays-Bas, étaient commandées par le Comte de Lannoy. La bataille de Marignan(o) contraint les Suisses à signer la fameuse « paix perpétuelle » avec la France, qui implique le recrutement de soldats suisses pour les armées françaises. Cette tradition se perpétuera jusqu’en 1789, où les gardes suisses de Louis XVI, fidèles, seront réduits en charpies par des bandes d’ivrognes parisiens sanguinaires. Curieuse façon de remercier des hommes qui avaient montré tant de fidélité et de dévouement… Mais l’idéologie révolutionnaire, que l’on veut nous présenter comme une panacée, comme un modèle indépassable, a-t-elle quelque chose à faire de vertus aussi magnifiques que la fidélité ?

01:25 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

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