mercredi, 20 août 2025
L'échec historique des démocraties libérales
L'échec historique des démocraties libérales
par Andrea Zhok
Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/31036-andr...
« L'égoïsme individualiste promu par le libéralisme a produit des représentants autoréférentiels, la privatisation des profits et l'impuissance des peuples, du krach subprime au génocide palestinien délibérément ignoré par les médias dominants. La volonté populaire est vidée de son sens, tandis que les médias et les institutions répriment toute dissidence. Un système oligarchique déguisé se consolide ».
De la « crise des subprimes » au génocide palestinien actuel retransmis en direct dans le monde entier, ce qui frappe, c'est la manifestation flagrante de l'échec historique des démocraties libérales.
Avant d'aborder ce sujet, il convient de réfléchir un instant à ce qui rendrait, en principe, un régime démocratique qualitativement meilleur que les alternatives autocratiques ou oligarchiques.
L'avantage théorique des systèmes démocratiques réside dans leur plus grande souplesse et leur réactivité potentielles pour répondre aux besoins de la majorité. En d'autres termes, un système démocratique peut être considéré comme comparativement meilleur dans la mesure où il permet une communication facilitée entre le haut et le bas, entre les individus les moins influents et les individus plus influents, entre ceux qui ne détiennent pas le pouvoir et ceux qui le détiennent.
Les systèmes autocratiques ou oligarchiques présentent le défaut de faire de l'écoute des sans pouvoir un choix facultatif pour ceux qui sont au sommet. En l'absence de systèmes de communication efficaces de bas en haut (il existait des choses comme les « audiences royales », mais elles avaient un caractère manifestement improvisé), il faut compter sur l'intérêt et la bienveillance des dirigeants pour que les intérêts du peuple soient pris en compte.
Or, il serait erroné de penser que de telles situations d'intérêt et de bienveillance de la part des dirigeants ont été rares dans l'histoire, mais les éléments d'arbitraire et d'aléatoire étaient évidents, et un empereur, un roi ou un souverain éclairé pouvait être remplacé par un autre insensible, obtus, belliciste, etc.
L'avantage comparatif du modèle démocratique semble évident, mais il est important de comprendre qu'il repose sur UN SEUL ET UNIQUE POINT, à savoir la grande perméabilité de la communication entre le haut et le bas et le contrôle du bas vers le haut.
Si l'on supprime cet élément, d'autres facteurs, tels que la linéarité décisionnelle, peuvent faire pencher la balance en faveur des gouvernements autocratiques, qui ont toujours l'avantage de pouvoir mettre en œuvre plus facilement que les démocraties les décisions du pouvoir exécutif (c'est la raison pour laquelle, dans les états en guerre, même les systèmes démocratiques prévoient la centralisation du pouvoir au sommet de la hiérarchie décisionnelle).
Cependant, la démocratie idéale est la démocratie directe, qui ne peut toutefois fonctionner qu'à une échelle limitée, où la discussion personnelle et la décision publique peuvent avoir lieu directement et efficacement.
Aujourd'hui, grâce à certains supports technologiques, il serait peut-être possible d'étendre bien au-delà des dimensions classiques de l'Agora le nombre de personnes impliquées dans une forme de démocratie directe, mais il est illusoire de penser que l'on puisse se passer d'une médiation lorsque les chiffres impliqués sont de l'ordre de millions. C'est pourquoi les démocraties modernes sont des démocraties représentatives.
Et c'est là qu'intervient un problème bien connu de nature éthico-politique: pourquoi un représentant élu devrait-il défendre les intérêts de ceux qui l'ont élu ?
Il est important de comprendre qu'un contrôle capillaire par la base des représentants est techniquement impossible.
L'asymétrie d'information entre ceux qui gèrent le pouvoir et ceux qui doivent joindre les deux bouts est incompressible.
Pour ceux qui détiennent le pouvoir, il n'est pas difficile de prétendre que les raisons de leurs actions sont différentes de celles qui les motivent réellement (« il suffit d'une pincée de social », disait récemment un prétendu défenseur des revendications populaires).
Et même lorsque la dissimulation finit par être découverte, les possibilités de revanche sont extrêmement limitées: après 4 ou 5 ans, on peut s'abstenir de le soutenir.
Quelle peur !
Cette dérive ne peut être limitée que par la tempérance morale de l'élu, par son envergure idéale.
Mais nous sommes ici confrontés à un problème colossal spécifiquement lié aux démocraties LIBÉRALES.
Le libéralisme, abstraction faite des significations secondaires et peut-être louables que l'on peut tirer du chapeau de l'histoire, est essentiellement une idéologie qui encourage l'égoïsme individualiste et la compétition de tous contre tous.
Il le fait systématiquement.
C'est la première et unique théorie morale qui affirme que la poursuite individuelle de ses propres intérêts, sans conditions, finira toujours par profiter à tous (la « main invisible » du marché).
Cette théorie est manifestement une idiotie nuisible.
Dans une atmosphère culturelle libérale, qui promeut l'égoïsme individuel et la concurrence illimitée, tout en dépréciant toute forme de valeur objective, toute valeur de devoir moral et tout fondement idéal et religieux, il n'y a aucune raison au monde de s'attendre à ce qu'un représentant élu cherche autre chose que ses propres intérêts.
Bien sûr, tout le monde ne suit pas le canon libéral, mais celui-ci est statistiquement prédominant dans les démocraties libérales.
Ce qui en découle est banal: plus la vie d'une démocratie libérale se prolonge, plus les vestiges de croyances éthiques différentes ont tendance à s'estomper, et plus une classe de représentants autoréférentiels, à la solde du plus offrant et essentiellement de mèche entre eux pour préserver leurs positions de pouvoir, fait son apparition.
Il n'y a donc aucun mystère à ce qu'un système continue de fonctionner dans lequel les profits sont privatisés et les pertes imputées au public (voir la crise des subprimes), où, depuis le référendum grec de 2015 jusqu'à l'actuel Rearm Europe, la volonté populaire ne compte pour rien, où des foules immenses peuvent manifester pendant des années contre le génocide palestinien tandis que les chefs d'État prennent des selfies avec Netanyahu, etc.
Souvent, on ne remarque même pas ces divergences d'intérêts et de valeurs, car les chiens de garde de l'« information publique » parviennent à façonner une opinion publique fatiguée et distraite (tout le monde n'a pas le temps de mener des enquêtes privées sur chaque information).
Mais même lorsque cette distance entre les intérêts du plus grand nombre et les actions de la classe dirigeante apparaît tout à fait flagrante, rien ne change.
Aujourd'hui, le spectacle de l'impuissance absolue des peuples libéraux-démocrates triomphe sur toutes les chaînes.
Et pendant ce temps, sous les formes les plus éhontées, les « institutions » s'efforcent de faire taire même les quelques éléments résiduels de perturbation, de protestation dans la rue, de contestation sur les réseaux sociaux.
Et les « chiens de garde » avec leur journal et leurs slogans dans la gueule vous expliquent que le harcèlement moral et la diffamation ont lieu au nom de l'inclusion; que la censure et les sanctions ont lieu au nom de l'information; que les charges des matraqueurs et les jets des canons à eau ont lieu pour défendre la sécurité publique; que les provocations et la course aux armements sont nécessaires au nom de la paix ; etc. etc.
20:18 Publié dans Actualité, Définitions, Théorie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : démocratie, démocratie libérale, actualité, définition, théorie politique, politologie, sciences politiques, libéralisme, individualisme | |
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Le monde selon le mode russe et la Pax Americana
Le monde selon le mode russe et la Pax Americana
Leonid Savin
La visite à Moscou du représentant spécial du président américain Steve Witkoff et les déclarations officielles concernant la rencontre prévue entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump pour discuter du règlement du conflit en Ukraine soulèvent à nouveau la question d'une éventuelle cessation des hostilités et du lancement d'un processus de paix, si les conditions conviennent à toutes les parties.
Bien que l'on parle de paix, des connotations contradictoires et des questions supplémentaires apparaissent. Les objectifs de l'opération militaire spéciale annoncés par les dirigeants russes seront-ils atteints ? Le cessez-le-feu prévu affaiblira-t-il la Russie ou, au contraire, lui offrira-t-il de nouvelles possibilités de défendre ses intérêts ? Qu'adviendra-t-il des sanctions ?
La réunion à venir et les négociations éventuelles se déroulent dans un contexte d'expansion de la zone de contrôle russe sur la ligne de contact, de sorte que les craintes d'un échec du succès militaro-politique par le biais de décisions diplomatiques sont tout à fait plausibles. Les précédents historiques des guerres russo-ottomanes et, en particulier, la politique perfide de la Grande-Bretagne, puis des États-Unis, rendent ce risque assez élevé.
Mais avant tout, lorsque l'on réfléchit à la paix, il faut tenir compte du fait que nous la comprenons quelque peu différemment que l'entendent, disons, les représentants de la culture anglo-saxonne. Un détour par l'étymologie est important pour comprendre ce à quoi nous aurons affaire par la suite.
Dans la langue russe moderne, le mot « mir » a deux significations. Il désigne 1) l'espace qui nous entoure, c'est-à-dire la planète Terre, et 2) l'état de paix et d'harmonie. En sciences politiques, on utilise souvent le terme latin Pax, dont est dérivé le mot anglais Peace. Le plus souvent, le mot Pax est utilisé avec un adjectif, par exemple dans l'expression Pax Britannica, qui décrivait la puissance de l'Empire britannique et l'existence de ses colonies à travers le monde. La Pax Americana, c'est-à-dire la paix à l'américaine, est apparu dans la seconde moitié du 20ème siècle, lorsque la Grande-Bretagne, pour diverses raisons, n'a plus été en mesure d'exercer sa domination mondiale et que ses colonies ont commencé à se séparer les unes après les autres dans différentes parties du monde. Mais dans le dictionnaire latin-russe classique (édité par Dvoretsky), le mot Pax est donné dans un sens plus large, appliqué à l'Antiquité. Il existait alors la Pax Romana, décrite comme « la partie du monde pacifiée par les conquêtes romaines, c'est-à-dire par l'Empire romain, l'Imperium romanum ».
Donc, l'Imperium n'est pas simplement un état de paix et d'harmonie. D'abord, c'est le résultat des actions de l'acteur politique qui instaure cet Imperium. Ça peut être fait par la force des armes ou par la persuasion, mais la « pacification » en soi implique qu'elle n'a pas été réalisée de plein gré par ceux à qui s'applique cet ordre mondial. Deuxièmement, il s'agit de contours territoriaux bien définis. La Pax Romana s'étendait sur la région méditerranéenne, la Gaule et la Bretagne, mais la Scythie, la Perse et, a fortiori, l'Inde et la Chine, plus lointaines, n'ont jamais été soumises à l'autorité de Rome.
Au 21ème siècle, les réalités sont différentes. Si quelqu'un ne peut être « pacifié » par la force des armes, on aura très probablement recours à des instruments économiques, à l'influence culturelle, ainsi qu'aux services d'une tierce partie, qu'il s'agisse d'un organe supranational ou d'une organisation internationale influente. Il semble qu'un tel scénario d'Imperium, selon lequel certaines restrictions seraient imposées à la Russie, pourrait se réaliser aujourd'hui. Il s'agirait en quelque sorte d'une version de la Pax Americana qui s'approcherait de nos frontières (compte tenu des informations préliminaires selon lesquelles les États-Unis ont refusé de garantir que l'Ukraine n'adhérerait pas à l'OTAN).
Voilà donc une option, la pire pour la Russie. Quelles autres versions de l'apaisement actuel sont possibles ? Bien que Zelensky affirme également sans cesse la nécessité d'établir la paix, il est tout à fait évident que ce processus n'a pas grand-chose à voir avec l'Ukraine, car celle-ci n'est pas un sujet souverain. On peut également parler, avec beaucoup de bonne volonté, d'une Pax Europaea, car les principaux acteurs du processus de négociation sont la Russie et les États-Unis.
Si un partage des sphères d'influence sur le territoire ukrainien a lieu, comme ce fut le cas lors de la conférence de Potsdam, deux ordres mondiaux – américain et russe – se côtoieront et disposeront peut-être d'une zone tampon. Comme à l'époque de la bipolarité; à cette époque-là, cependant, la frontière se trouvait beaucoup plus à l'ouest. La question cruciale et urgente sera alors de savoir où passera exactement la ligne de démarcation. Suivra-t-elle les frontières administratives et territoriales ? Le Dniepr (compte tenu du retrait des forces armées ukrainiennes de la partie occupée de la région de Kherson) ? Ou la Pax Russica s'étendra-t-elle beaucoup plus à l'ouest, où se trouvent les terres historiques du monde russe ?
Il convient de souligner que la Pax Russica est plus qu'une zone de contrôle militaire et politique de Moscou. Il s'agit d'un espace culturel et historique, d'une zone d'activité commerciale et économique, et d'un espace de liberté, sans entraves, pour les compatriotes vivant dans d'autres États. Cependant, d'un point de vue étymologique, la Russie mène actuellement une politique d'apaisement par la voie militaire à travers ses forces armées.
D'un point de vue géographique plus large et dans une perspective stratégique à long terme, la nuance suivante est importante. Tant que la Pax Americana règne en Europe (ce qui est évident dans le contexte actuel de l'UE et de l'OTAN), la Pax Russica ne pourra pas se transformer en Pax Eurasiatica, même avec la participation active des autres membres de l'UEE et l'adhésion de l'Inde, de la Chine et de l'Iran avec leur propre vision de la Pax, qui peuvent coexister de manière organique dans le cadre de l'Ordo Pluriversalis, un ordre géopolitique multipolaire. Il est donc nécessaire d'établir des bases solides (garanties, respect des exigences, communication des positions impératives) non seulement pour la mise en œuvre adéquate de la Pax Russica, mais aussi pour créer un terrain favorable à la future Pax Eurasiatica, qui implique évidemment la disparition du régime transatlantique, à travers lequel la Pax Americana continue d'exercer son hégémonie dans la péninsule occidentale de l'Eurasie.
19:50 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, pax americana, pax russica, politique internationale | |
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Le dîner des cons
Le dîner des cons
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/la-cena-delle-beffe/
Un Trump rayonnant. Joyeux, presque enjoué. À la répartie facile.
Tel était l'image qu'offrait le président des États-Unis immédiatement après ses rencontres avec ses « alliés » européens. Et surtout avec l'Ukrainien Zelensky.
Qui, lors de la conférence de presse finale, en était presque à bégayer. Pour une fois en costume-cravate, à la demande de Trump, qui ne voulait pas d'un voyou en t-shirt camouflé à sa table.
Mais Zelensky tremblait. Et il était évident qu'il se raccrochait à tout pour ne pas perdre pied devant Trump. Qui souriait comme un chat qui vient de manger une souris. Ou qui se préparait à manger une tribu de souris d'élevage.
Oui, car Trump a obtenu le résultat qu'il s'était fixé. Remettre les Européens au pas, en montrant clairement qui commande pour de vrai. C'est Washington. Et le reste n'est que bavardages sans queue ni tête. Ils ne servent qu'à faire passer le temps.
Le magnat n'a même pas eu à faire d'efforts. Le bellicisme proclamé par Starmer, Macron, Merz, Rutte, von der Leyen s'est immédiatement révélé pour ce qu'il était en réalité. De vaines paroles. Dépourvues de toute substance réelle.
Et notre Meloni... tout simplement absente.
Sans les États-Unis, le reste de l'OTAN n'est qu'une mascarade sans substance. Bon pour faire un spectacle de cirque. Pas pour faire la guerre à la Russie.
Trump le savait, et il a agi en conséquence.
Le paradoxe est que, depuis son entretien amical avec Poutine en Alaska, il n'a rien obtenu. Pas la paix en Ukraine. Pas même un cessez-le-feu temporaire.
Le tsar négocie avec Washington. Et il déclare qu'avec Trump à la Maison Blanche, la fameuse « opération spéciale » n'aurait pas été nécessaire. Tout aurait été réglé par l'application des accords de Minsk.
C'est probablement vrai. Mais il est tout aussi vrai que ces accords sont désormais caducs. La Russie a gagné sur le plan militaire. Et elle entend maximiser le résultat en provoquant l'effondrement du régime de Kiev. Et, à tout le moins, à la neutralisation de l'Ukraine future. Si ce n'est à sa disparition pure et simple de la carte politique.
Quoi qu'il en soit, pour Zelensky, balbutiant en costume-cravate, c'est le glas qui sonne.
Le spectacle donné par les Européens est indigne. Après tant de déclarations, tant de polémiques, tant de menaces, ils se sont disputés pour essayer de s'attirer les faveurs de Trump. Un spectacle qui aurait dégoûté des prostituées s'offrant à leur client.
Trump riait sous sa moustache (qu'il n'a pas) et jouait, plaisantait, comme le maître d'un cirque sur le point de mettre aux enchères et de brader à l'abattoir des bêtes désormais abruties par leurs encagements.
Un dîner de la dérision. Avec un seul moment de vérité. Lorsque le président a déclaré, apertis verbis, qu'il était très satisfait de ces rencontres. Et qu'il en parlerait au téléphone avec Poutine. Immédiatement après.
Fin du jeu. Fin des plaisanteries. La politique internationale est une affaire sérieuse. Une affaire de grands.
Que les Européens se taisent et se mettent au pas.
14:46 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, donald trump | |
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L'Europe bascule en marge de la politique mondiale
L'Europe bascule en marge de la politique mondiale
Elena Fritz
(Facebook)
Les États-Unis peuvent se permettre un ordre multipolaire. Même sans alliés, ils restent une puissance mondiale grâce à leurs ressources, leur population, leur armée et leur influence internationale.
L'Europe, en revanche, a principalement dû son rôle dans la politique mondiale ces dernières décennies à son statut de « partenaire privilégié » de la superpuissance américaine. Tant qu'il y avait unipolarité, l'Europe était importante. Mais dans un monde multipolaire, elle n'est plus qu'un acteur secondaire, dépassé par ses concurrents.
C'est précisément pour cette raison que l'idée que Washington, sous Trump, négocie avec la Russie et tienne compte de ses intérêts est un cauchemar pour l'Europe. Un monde dans lequel les États-Unis renonceraient à leur toute-puissance ferait automatiquement sortir l'Europe de la première division en politique internationale.
À court terme, déléguer la sécurité aux États-Unis consistait à se donner une position confortable: moins de dépenses militaires, des normes sociales plus élevées. Mais la guerre en Ukraine a montré le revers de la médaille :
- Avec les États-Unis à ses côtés, l'Europe n'est qu'une marionnette.
- Sans eux, il ne reste qu'un conglomérat d'États inquiets qui réclament des garanties dans la panique.
La leçon fondamentale de la politique internationale :
- Ceux qui ne financent pas leur propre armée financeront celle d'un autre – dans le cas de l'Europe, celle des États-Unis. Et au final, on paie le triple du prix.
13:46 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, politique internationale, europe, affaires européennes | |
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La géographie, clé de l'histoire
La géographie, clé de l'histoire
Source: https://pangea.blog.hu/2014/06/29/a_foldrajz_a_tortenelem...
"La géographie, c'est la clé de l'histoire". C'est ce qu'affirmait au début du siècle dernier un professeur écossais déjà dans la fleur de l'âge. En 1904, ce professeur écossais publia son ouvrage influent intitulé « La géographie est la clé de l'histoire », dans lequel il posait les bases de la géopolitique classique et gravait son nom à jamais dans l'histoire. Son livre fut véritablement révolutionnaire et créa une nouvelle ère. Il a créé une époque, car son livre et ses thèses géopolitiques publiées par la suite sont devenus la doctrine politico-militaire la plus importante du début du 20ème siècle et, avec une légère exagération, on peut affirmer qu'ils ont déterminé les principaux événements géopolitiques du 20ème siècle. L'influence de ses thèses est perceptible dans les traités de paix qui ont mis fin à la Première Guerre mondiale, dans les événements militaires de la Seconde Guerre mondiale et dans la guerre froide. Mon article est centré sur Sir Halford John Mackinder, dont le nom est sans doute familier aux experts en politique de sécurité, aux historiens et aux géographes.
Mackinder a mené une vie extrêmement mouvementée, ses contemporains lui reprochaient souvent que « sa carrière aurait suffi à occuper cinq personnes », car Mackinder n'était pas seulement géographe, mais aussi homme politique actif et représentant élu, explorateur, professeur de lycée et d'université et diplomate. Sa vie active a porté ses fruits. Grâce à ses connaissances en de nombreux domaines et à sa perspicacité, il comprit que l'année 1900 marquait un tournant dans la vie de la Grande-Bretagne victorienne.
Le « cycle de vie » de l'Empire britannique, son apogée et son déclin
L'Empire britannique victorien comptait un quart de la population mondiale (400 millions d'habitants) et s'étendait sur près de 32 millions de kilomètres carrés. Mais l'empire commençait à perdre sa position dominante dans la politique et l'économie mondiales. Mackinder savait que le départ de près de 10 millions de personnes de Grande-Bretagne entre 1871 et 1911 pouvait entraîner un rééquilibrage des pouvoirs. Il croyait voir d'autres signes de faiblesse dans les guerres contre les Boers en Afrique du Sud. Au début, les habitants du Transvaal et de l'Etat d'Orange ont réussi à se défendre contre les Britanniques. Les progrès technologiques de la deuxième révolution industrielle ont également transformé les transports. Le transport ferroviaire a pris le pas sur le transport maritime. C'est un coup dur pour un pays qui était avant tout une puissance maritime et qui imposait sa volonté grâce à sa supériorité navale. L'ouverture de la ligne ferroviaire transsibérienne en 1905 a mis un point final à cette situation. Mackinder a compris que l'ère des puissances maritimes était révolue.
Le chemin de fer mondialement connu qui a vaincu le transport maritime
Mackinder a consacré sa vie à l'Empire britannique. En tant que patriote, il s'est efforcé d'attirer l'attention de l'opinion publique et des décideurs sur tous les remaniements du pouvoir qui touchaient l'Empire. Quatre ans après le tournant du siècle, il donna une conférence intitulée « La géographie est la clé de l'histoire », puis, quelques mois plus tard, il publia un livre dans lequel il exposait sa "théorie du pivot", qui reste encore aujourd'hui très influente.
Sa théorie du pivot repose sur une approche géographique du pouvoir. La situation géographique des continents et des pays qui les composent détermine fondamentalement, ou du moins influence, quels pays peuvent devenir des puissances mondiales. Les fondements de sa théorie sont donc ancrés dans le déterminisme environnemental, mais son point de vue diffère néanmoins de celui de ses contemporains. Le Suédois Rudolf Kjellén (également géopolitologue) se vantait par exemple de pouvoir déterminer le niveau de civilisation d'un pays donné à partir de sa latitude et de sa longitude. Mackinder abordait le problème de manière plus subtile et, bien sûr, du point de vue de l'Empire britannique.
La division du monde selon Mackinder, avec le Pivot au centre
Mackinder a désigné une zone centrale, comprenant le nord de l'Eurasie et l'Asie centrale. Il a appelé cette zone le Pivot, autour duquel s'organise le reste du monde. Cette zone centrale est en grande partie détenue par la Russie, qui a pris le relais de l'ancien Empire mongol. Il estime que son isolement géographique rend le Pivot difficile, voire impossible, à occuper. Même si cela était possible, il serait impossible de le conserver longtemps en raison de la rudesse du climat.
Le Pivot est entouré d'un demi-cercle, la Ceinture intérieure ou Marginal Perimeter, qui comprend l'Europe continentale, l'ancienne Turquie (y compris l'Afrique du Nord), l'Iran, l'Inde et la Chine. Mackinder soulignait que l'État qui détient le pivot ne peut à lui seul devenir une puissance mondiale, mais seulement s'il s'allie à un État de la ceinture intérieure plus puissant que l'Angleterre et qu'ils puissent la vaincre ensemble. Il fallait donc empêcher l'Allemagne, qui se renforçait et se développait rapidement en Europe continentale, de conclure une alliance avec la Russie.
La troisième et dernière zone à statut particulier était celle des îles du monde, qui comprenait le continent américain, l'Afrique subsaharienne, l'Australie, le Japon et, bien sûr, l'Angleterre. Il est intéressant de noter que les États-Unis, qui n'étaient encore qu'une puissance marginale dans les jeux géopolitiques du début du 20ème siècle, n'étaient pas considérés comme une menace.
Visualisation de la théorie de Hearland, qui souligne l'importance de l'Europe centrale
La Première Guerre mondiale affaiblit encore davantage l'Empire britannique, et il publie une version modifiée de sa théorie en 1919, à la veille des traités de paix qui mettent fin à la Première Guerre mondiale. Il l'appelle théorie du Heartland (le Heartland correspond à son ancienne zone pivot). Il y soulignait l'importance géopolitique de l'Europe centrale et rêvait d'une Europe centrale composée de nombreux petits États situés entre l'Allemagne et la Russie, dont la plupart seraient alliés à la Grande-Bretagne ou à l'Entente, et dont la tâche principale serait d'empêcher l'alliance germano-russe. Ils ne parvinrent pas à empêcher la conclusion de l'alliance, et le pacte Molotov-Ribbentrop fut signé en 1939.
À cette époque, il ne publiait plus ses doctrines en tant que simple professeur d'université, mais en tant que haut représentant britannique en Russie méridionale, et entretenait de bonnes relations avec Lord Curzon, qui proposait de redessiner les frontières orientales de la Pologne. À partir de 1920, il fut président de la Commission impériale britannique de la marine marchande, le premier responsable de cette commission qui gérait les affaires maritimes de tout l'Empire britannique, sur lesquelles reposait la position de puissance mondiale qu'était cet empire. Considéré comme l'un des hommes les plus influents de l'Angleterre de l'époque, sa théorie a atteint les plus hauts niveaux, et ses thèses ont donc pu jouer un rôle décisif dans le tracé des frontières en Europe centrale, par exemple dans la définition des détails du traité de Trianon.
La thèse principale de Mackinder
Sa théorie du Heartland peut être résumée en quelques phrases, qui sont d'ailleurs devenues des expressions courantes. La première thèse est la suivante : « Celui qui domine l'Europe centrale et orientale commande le Heartland ». La deuxième : « Celui qui domine le Heartland commande les îles du monde », et la troisième : « Celui qui commande les îles du monde domine le monde ». Ergo, si l'Empire britannique contrôle la majeure partie de l'Europe centrale, ni la Russie ni l'Allemagne ne constituent une menace pour lui, et sa position de puissance mondiale est assurée.
Le Lenaland. La vision d'un espace de pouvoir dans l'Atlantique Nord
Sa dernière théorie géopolitique, intitulée Lenaland, a été publiée en 1943, quelques années avant sa mort. Il a été fortement influencé par la période de l'entre-deux-guerres, où il voyait déjà l'émergence d'une nouvelle puissance, à savoir les États-Unis. Dans cette théorie, il envisageait la création d'un espace de pouvoir nord-atlantique, c'est-à-dire la naissance de la coopération militaire et politique de l'OTAN. La thèse du Lenaland s'appuyait sur ses théories antérieures, auxquelles il ajoutait que les États-Unis étaient devenus un acteur géopolitique déterminant. En outre, il séparait la région de la Léna (c'est-à-dire la plaine de Sibérie orientale) du cœur de la Russie et du Pivot.
La question se pose de savoir comment Mackinder a influencé la guerre froide, étant donné que ses théories portaient sur la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la Russie, et ne mentionnait pas l'opposition américano-russe/soviétique dans ses thèses. La réponse est qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Américains ont repris le rôle de puissance mondiale dominante et ont également repris les idées de Mackinder, qu'ils ont adaptées à leur propre situation. Cependant, la question clé n'était plus la situation de l'Europe centrale, puisque l'Union soviétique l'avait déjà annexée, mais celle de la ceinture intérieure et des îles mondiales. Les États-Unis se sont donné pour mission première d'empêcher l'Union soviétique de poursuivre son expansion dans la ceinture intérieure ou sur les îles mondiales. C'est ici que reviennent les conflits bien connus de la guerre froide, en Corée, à Suez, en Grèce, au Guatemala, au Vietnam et en Afghanistan.
Caricature de propagande durant la guerre froide qui montre clairement les principaux axes le long desquels les Soviétiques cherchaient à s'étendre afin de sortir de leur isolement et de placer la Ceinture intérieure sous leur influence.
Mackinder était un personnage peu connu de l'histoire, qui a œuvré dans l'ombre et accompli de grandes choses, mais dont le nom n'apparaît que rarement dans les ouvrages des historiens. Sa grandeur est éclipsée par les noms des hommes d'État de son époque, alors qu'il était l'un des rares à avoir véritablement compris les orientations de la politique mondiale. Il a reconnu, mais n'a pas pu empêcher la chute de l'Empire britannique, qui a culminé avec une série de déclarations d'indépendance de ses anciennes colonies.
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Commentaire de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova à l'occasion du troisième anniversaire de l'assassinat de Daria Douguina
Commentaire de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova à l'occasion du troisième anniversaire de l'assassinat de Daria Douguina
Source: https://mid.ru/en/foreign_policy/news/2041995/
20-08-2025
Il y a trois ans, un acte terroriste orchestré par les services secrets ukrainiens a coûté la vie à la journaliste, commentatrice politique et personnalité publique russe Daria Douguina (Platonova).
Ni les pseudo-démocraties occidentales ni les organisations internationales qui leur sont inféodées n'ont daigné réagir à ce meurtre perfide, tout comme elles ont fermé les yeux sur d'autres crimes sanglants commis par les néonazis ukrainiens contre des journalistes et des correspondants de guerre.
Sous le patronage de ses commanditaires, le régime de Kiev continue d'éradiquer méthodiquement toute dissidence, menant une véritable chasse aux représentants des médias russes. Nous rendons hommage au sacrifice de tous les professionnels des médias qui ont péri dans l'exercice de leurs fonctions, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les responsables de ces atrocités soient traduits en justice.
Le destin tragique de Daria Douguina est devenu, pour des millions de personnes, un symbole de dévouement désintéressé à la patrie, d'engagement sans faille et de loyauté envers ses idéaux. En Russie et bien au-delà de ses frontières, la mémoire de Daria et son héritage créatif perdurent: ses livres sont publiés à grand tirage et de nombreuses initiatives et projets sont mis en œuvre, notamment le Prix international de la jeunesse « Frontière russe » et la médaille publique « Pour la fidélité au monde russe et aux valeurs traditionnelles ».
Des rues dans de nombreuses villes russes ont été baptisées du nom de Daria Douguina, et son image a été immortalisée dans des fresques murales et des plaques commémoratives. Cette année, un monument dédié à la courageuse journaliste, sculpté par Dmitri Alexandrov, a été inauguré dans le parc Zakharovo, dans le district d'Odintsovo, dans la région de Moscou.
Le crime commis contre Daria Douguina est imprescriptible. Les coupables seront retrouvés et subiront une punition inévitable.
10:46 Publié dans Actualité, Hommages, Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : hommage, daria douguina, russie | |
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« La vie est guerre sur terre ! » - En mémoire du 3ème anniversaire de l'assassinat de Darya Douguina
« La vie est guerre sur terre ! »
En mémoire du 3ème anniversaire de l'assassinat de Darya Douguina
Werner Olles
Le 20 août 2022, une voiture piégée a explosé en marge d'un festival près de Moscou, tuant la journaliste et philosophe Darya Douguina, alors âgée de 29 ans. La jeune femme est morte sous les yeux de son père horrifié, le philosophe et fondateur du mouvement eurasiste Alexandre Douguine, qui était peut-être la cible de cet attentat perfide. Commandé par le gouvernement néonazi ukrainien corrompu et terroriste de Kiev et exécuté par les sbires et les bourreaux de ses services secrets meurtriers, le SBU, qui a été et continue d'être dirigé par les deux services secrets les plus cruels et les plus impitoyables de l'Occident collectif, le MI6 britannique et la CIA américaine. Tout comme l'OTAN et l'UE, avec leurs gouvernements vassaux dirigés par des fonctionnaires corrompus et des clowns, ils répandent des océans de mensonges et de tromperies afin de maintenir leur hégémonie et leur objectif d'uniformisation total des peuples, et de justifier leur confrontation malveillante avec Moscou, qui n'a qu'un seul but: préparer une guerre contre la Fédération de Russie.
Tout cela en fait l'archétype du mal. Darya Douguina, qui, dans ses recherches scientifiques, menées depuis le déclenchement de la guerre dans le Donbass et l'opération militaire spéciale, s'est intéressée d'une part au mouvement de l'OTAN vers l'Est et à la menace évidente d'encerclement de la Russie qui en découlent, et d'autre part à la lutte la plus efficace contre le mondialisme et le libéralisme, y compris leur défaite totale, a un jour qualifié le champ de bataille de « lieu du chaos ».
Si cela s'intensifie maintenant dans le Donbass, où l'Occident collectif, l'OTAN et les chiens enragés du régime criminel de Kiev se battent pour un monde sombre dominé par l'hégémonie mondiale du mal, et où l'autre camp se bat pour la liberté des peuples et un monde multipolaire lumineux, alors cette lutte est une lutte pour la vérité de la tradition éternelle.
Elle était une chrétienne orthodoxe fervente, engagée au premier plan lorsqu'il s'agissait de son grand pays et de son peuple russe bien-aimé, tout autant que la défense quotidienne des idées politiques de son père Alexandre Douguine, dont l'idée cardinale d'un empire sous la forme d'une confédération géopolitique de peuples et de groupes ethniques était déjà née pendant la Seconde Guerre mondiale: un monde multipolaire avec des communautés organiques partageant un destin commun, la théorie du grand espace de Carl Schmitt.
L'Occident collectif, dont l'objectif est un nouvel ordre mondial fondé sur l'idée de "One World", sur le nihilisme, l'anti-humanisme et le racisme culturel, a détruit la tradition, la famille, la religion, tout ce qui est beau et sublime et a légalisé les vices du néo-féminisme, du « wokisme », des communautés queer LGTB et homo, y compris leurs messes noires et leurs réseaux pédophiles, le totalitarisme libéral, le politiquement correct et tout ce qui reste de sain et de bon dans l'être humain.
En réalité, il s'agit là de la lutte ancienne et pourtant éternellement nouvelle entre le Katechon et l'Antéchrist, entre les démons de l'enfer, les anges déchus et les anges bons qui servent Dieu avec fidélité et courage, et qui, comme l'archange Michel, n'hésitent pas à prendre les armes pour détruire une fois pour toutes le mal qui existe réellement.
Darya se trouvait également sur ce front, dont l'optimisme eschatologique ne lui permettait jamais de douter ni de désespérer, car elle n'était pas seulement une militante métapolitique exemplaire, mais aussi une philosophe engagée au sens classique du terme, fière, gracieuse, radicale, une jeune femme simple, naturelle et authentique. Regardez les visages déformés par la haine, l'envie, la méchanceté et la stupidité de nos sorcières politiques vertes, gauchistes et libérales, qui nous sont présentées jour après jour à la télévision publique, et vous comprendrez ce que nous voulons dire lorsque nous nous extasions sur la beauté intérieure et extérieure de Darya et sur sa féminité naturelle.
Lorsque nous pensons aujourd'hui à Dascha, comme l'appelaient ses parents bien-aimés et ses bons amis, à l'occasion du troisième anniversaire de sa mort, c'est aussi parce qu'elle nous rappelle une autre jeune femme qui a mené un combat acharné: la pucelle de Domrémy, Jeanne d'Arc. Battue et trahie, elle se tenait devant son juge qui lui demandait cyniquement si elle ne croyait pas que Dieu aimait aussi les Anglais. Elle répondit avec franchise: « Je ne sais pas si Dieu aime ou déteste les Anglais, je sais seulement qu'ils doivent être chassés de France ! ». Sa mort sur le bûcher fit de cette jeune femme Sainte Jeanne.
Nous ne doutons pas un instant que la mort de Dascha la rendra immortelle, et pas seulement pour nous, et qu'elle occupera à jamais une place dans nos cœurs et nos pensées. Nous sommes certains qu'avec l'aide de la profondeur de sa foi et du Dieu tout-puissant, elle nous donnera sa bénédiction à tous ceux qui, ici sur terre, poursuivons sans hésiter jusqu'à la victoire finale sa croisade contre la nature totalitaire de l'Occident collectif, la dégénérescence culturelle, l'abîme nihiliste, la dictature du relativisme et la normalisation de la perversion. Et elle nous rappellera en même temps sa propre motivation, la devise de sa chaîne Telegram : VITA EST MILITIA TERRAM (« La vie est guerre sur terre ! »)
Werner Olles
10:16 Publié dans Hommages, Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hommage, darya douguina, russie | |
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