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mardi, 11 décembre 2007

1994: Première guerre de Tchétchénie

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11 décembre 1994: Déclenchement de la première guerre de Tchétchénie. Le 1 novembre 1991, la Tchétchénie, ancienne région autonome de l’URSS, se déclare indépendante unilatéralement, rompt tout lien fédératif avec la Russie. Le Président de la nouvelle entité est Djokhar Doudaïev.

Immédiatement après cette proclamation d’indépendance, un régime de terreur s’installe, contraignant de 200.000 à 300.000 personnes, surtout de nationalité russe ou ossète, à opter pour la voie de l’exil. Pour une région autonome qui comptait à peine un million à un million et demi d’habitants, c’est une saignée démographique impressionnante, donnant la pleine mesure de la terreur qui y fut pratiquée. Tous les principes de droit y furent abrogés, la criminalité organisée prit le contrôle du pays. Sous l’impulsion du Premier Secrétaire du Conseil de Sécurité de la Fédération de Russie, Oleg Lobov, Eltsine donne l’ordre d’intervenir militairement dans la région pour y rétablir l’ordre. 40.000 soldats russes, mal équipés et mal instruits, marchent sur Grosny, la capitale.

En avril 1995, après la destruction de Grosny par l’artillerie russe, les troupes d’Eltsine ne contrôlent que 80% du territoire de la Tchétchénie. C’est alors que la guerre prend le visage hideux qu’elle ne cessera plus d’exhiber. Le terrorisme tchétchène, plus que tout autre, entend ne rien respecter des conventions humanitaires traditionnelles : ainsi, en juin 1995, une bande emmenée par Chamil Bassaïev s’attaque, dans le sud de la Russie, à un hôpital, prenant un millier d’otages parmi les patients et le personnel médical et para-médical. L’horreur absolue ! La Russie d’Eltsine capitule, cède et met un terme à toutes les opérations militaires. Les hostilités cessent le 30 juillet 1995, après signature d’un accord. Seuls 6000 soldats russes demeurent en Tchétchénie.

Mais des francs-tireurs tchétchènes, plus extrémistes encore, poursuivent leur œuvre de mort : le 9 janvier 1996, un autre hôpital est attaqué et un village du Daghestan est occupé. Les troupes russes interviennent et détruisent le village, transformé en bastion par les terroristes. Finalement, après de nombreux soubresauts, le Général Lebed finit par obtenir un véritable cessez-le-feu, en août 1996. Les derniers soldats russes se retirent en janvier 1997. La paix ne durera pas deux ans. En 1999, quand la crise des Balkans atteint son paroxysme et que les aviations de l’OTAN s’apprêtent à bombarder les ponts du Danube à Belgrade, le terrorisme tchétchène fait diversion au Daghestan, fait sauter des immeubles de rapport à Moscou et place des bombes dans le métro. Les victimes civiles sont innombrables. Le scénario est campé pour que commence la deuxième guerre de Tchétchénie, où l’horreur sera plus indicible encore : les terroristes de Bassaïev, animé par l’idéologie haineuse du wahhabisme (prêché par nos imams de garage), s’attaqueront à un théâtre de Moscou et à l’école de Beslan en Ossétie, massacrant plus de 300 enfants innocents.

Ce sont de telles horreurs que le quotidien « Le Soir » de Bruxelles nous demande d’applaudir à longueur de colonne, au nom d’un humanisme, style ULB. On a envie de vomir. Et on vomit.

Commentaires

je suis tchetchene

Écrit par : altamirov | jeudi, 19 novembre 2009

Il manque juste une précision de taille dans la description de ce conflit : les insurgés tchetchenes mangeaient des nouveaux nés pour pouvoir subsister face aux forces russes. Ils allaient s'approvisionner dans les maternités locales.

Écrit par : cochon jean-louis | jeudi, 21 janvier 2010

la russie est un empire et par conséquent occupe des territoires qu'elle soumet. Les tchéchènes qui ne sont pas tous des terroristes souhaitent comme tout peuple aspirant à la liberté leur indépendance légitime. Les troupes russes n'ont pas hésité non plus à commettre des actes "terroristes" en bombardant des civils provoquant la mort de milliers d'innocents.

Écrit par : jako | samedi, 26 janvier 2013

Cet article est une honte d'imprécision. Vous présentez l'histoire de manière partielle et orientée. A vous lire, les tchétchènes sont des barbares incapables qui méritent d'être civilisés par les russes. Relisez vos classiques, les premières victimes sont les civils tchétchènes et les choses sont beaucoup plus complexes. La résistance tchétchène existe depuis le 18ème siècle et n'a cessé de s'alimenter de l'impérialisme colonial russe au Caucase. Alors certes, les moyens utilisés par la résistance ont évolué dans l'horreur, notamment suite à une radicalisation parfois islamique des indépendantistes, mais la Russie est très loin de montrer patte blanche dans ce conflit. Certains parlent de génocide des tchétchène, n'inversez pas le rapport de force, les résistants ont adopté le terrorisme de masse comme moyen de lutte, mais l'armée russe n'a jamais fait dans la dentelle en Tchétchénie en bombardant à l'aveugle, en massacrant des familles entières. On a l'impression en vous lisant de lire un communiqué de Poutine qui explique qu'il ne fait que du rétablissement de l'ordre...

Écrit par : Précision | dimanche, 19 mai 2013

Attaquer des hôpitaux et des écoles, c'est tout à fait normal évidemment, c'est un sport qu'on devrait sans doute, selon vous, inscrire à la liste des disciplines des Jeux Olympiques! Ce n'est, toujours selon vous, pas de la barbarie mais une belle oeuvre de résistance. Vous moquez-vous du monde? En Syrie le même scénario se renouvelle chaque jour.

Écrit par : Gérard Manfroy | lundi, 20 mai 2013

Relisez moi, je n'ai pas dit cela, qui d'ailleurs soutiendrait le terrorisme de masse?! Arrêtons cette hypocrisie. Il n'empêche que cet article est une simplification orientée éminemment pro-Russe. Le conflit qui agite le Caucase ne relève pas que d'un rétablissement de l'ordre de la part de la Russie, mais surtout de l'étouffement d'une résistance indépendantiste qui existe depuis le 18ème siècle. Je suis d'accord avec vous que la pénétration islamique en Tchétchénie a entrainé la délégitimation de cette résistance à cause d'un terrorisme abominable. Cependant, cela reste le fait de groupes très minoritaires qui occupent largement le terrain médiatique de par leurs actes. Les Tchétchènes sont en grande majorité des musulmans soufis modérés qui n'approuvent absolument pas ces pratiques. Et ce sont les principales victimes de ce conflit. Je souhaite juste montrer que les choses sont loin d'être aussi simples que vous le présentez.

Écrit par : Précision | lundi, 20 mai 2013

Article avec énormément de fautes. Tellement de fautes qu'il faudrait 2h pour le corriger

Écrit par : Aya | dimanche, 09 mars 2014

L'hôpital en Russie a ete pris c'est vrai, mais sous quelles conditions? "Arrêtez la guerre et retirer les troupes", si les russes en avaient quelque chose a foutre ils auraient tout retiré, AU MOINS ils auraient essayé d’établir un dialogue. En tenant compte que 25.000 enfants ont ete tués par les russes en 1ere guerre, sans dire que jamais de grand jamais les russes ont laissé 6.000 soldats en Tchétchénie par l'affaire de l’hôpital - c'est ridicule. Et puis cet article est écrit par quelqu'un qui ne s'y connait pas trop, il suffit de lire 2 premiers paragraphes pour le comprendre. L’auteur, si tu lis çà, sache que t'es atteint d'une débilite profonde

Écrit par : Aya | dimanche, 09 mars 2014

Chic, la rédaction du "Soir", tchétchénophile et flamandophobe, va trouver en "Aya" un nouveau journaliste pour dégueuler sa haine quotidiennement...

Écrit par : kamina | lundi, 10 mars 2014

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