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vendredi, 11 avril 2014

Jacqueline de Romilly: La grandeur de l'homme au siècle de Périclès

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Jacqueline de Romilly, La grandeur de l'homme au siècle de Périclès, Editions de Fallois, 2010.

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

Helléniste française de renom international, membre de l’Académie Française, Jacqueline de Romilly est décédée en 2010. Quelques mois avant sa mort, elle écrivit (ou plutôt dicta) cet essai qui répondait à son triste constat quant à la réalité de notre époque : le niveau culturel baisse inexorablement et les textes antiques ne sont plus lus. Or, pour l’auteure, il est impératif de se ressourcer auprès de ces grands textes afin d’y trouver les réponses sur nous-mêmes et de préparer notre futur car « nous vivons une époque d’inquiétude, de tourments, de crise économique, et –par suite- de crise morale ». Cette louable préoccupation, qu’on retrouvait également chez Dominique Venner, explique pourquoi je me suis intéressé à cet ouvrage dont je vais tenter d’extraire plus bas les aspects qui m’ont le plus marqué.

1. Que signifie, pour les auteurs grecs de l’époque de Périclès (Vème siècle avant JC), cette idée, exprimée pour la première fois sans doute, de grandeur de l’homme ? 

romilly.jpgJacqueline de Romilly se base ici sur Sophocle et surtout Thucydide où elle décèle les éléments d’une sagesse politique tendant à des vérités valables pour le présent mais aussi l’avenir.

La grandeur de l’homme s’entend comme l’agrégat de plusieurs éléments: en plus de l’intelligence et de l’ingéniosité propres aux hellènes, c’est ce sentiment que la nature humaine dans ce qu’elle a de plus « humain » (égoïsme, paresse, passions –au mauvais sens du terme- diverses) se doit d’être dominée. « La grandeur de l’homme, nous dit effectivement J. de Romilly, c’est de s’élever contre sa nature ».

Dans sa Guerre du Péloponnèse, Thucydide faisait justement remarquer que nombre des acteurs politiques de l’époque étaient souvent mus par de bas mais très humains motifs personnels au lieu de rechercher avant tout le bien commun. Il soulignait par ailleurs que Périclès, à la différence de ceux-là, était honnête et incorruptible. Il disait la vérité au peuple et cherchait à le guider pour le bien de la cité. Voilà ce qu’est un dirigeant valable : un homme rempli de qualités morales qui fera rejaillir celles-ci chez le peuple qui a besoin de tels meneurs. Seul, le peuple ne peut en effet ni dominer sa nature ni tendre vers le supérieur car il lui manque des responsables exemplaires, disposant de hautes vertus, et donc, capables de le conduire vers davantage de grandeur. En effet, le peuple est trop marqué par sa nature profonde, sa légèreté et son manque de réflexion (il est ainsi capable de s’enthousiasmer facilement pour le premier démagogue venu), pour évoluer sans guides. Toute réussite politique est donc le fruit de la recherche du bien commun couplé à une morale forte. Elle implique la rencontre d’esprits éclairés et d’une base réceptive.

D’ailleurs, les points principaux de l’idéal politique de Périclès se retrouvent chez Thucydide (dans son oraison funèbre des morts, Livre II) : le respect des gens et de la loi, l’absence de trop de coercition, la participation à la vie publique (tout en ayant une vie privée), la célébration des fêtes, le respect des morts et de leur gloire passée, le courage et le dévouement à la cité. Cet ensemble de rites et de vertus cimentent la communauté dans la recherche du bien pour le plus grand nombre. Les citoyens sont donc fiers, responsables et peuvent mener un mode de vie éclairé par la liberté, ce qui les mène sur les chemins de la grandeur.

On pourrait par ailleurs ajouter à ce tableau idéal les idées que l’auteure n’évoque que trop rapidement : la morale qui perle à cette époque à propos de la solidarité, de l’indulgence et du pardon ou encore ce qu’on retrouve dans Socrate et Platon qui, d’un point de vue religieux, placent le but de l’homme dans son « assimilation à Dieu »…

2. En quoi la figure du héros tragique nous aide à mieux cerner ce qu’est la grandeur de l’homme ?

Se basant également sur les tragédies de la même époque se rapportant aux héros grecs, la grande helléniste nous montre un autre aspect de cette grandeur de l’homme à travers l’étude de leur sort.  Dans les tragédies d’Eschyle ou d’Euripide, les héros et leurs proches sont tous frappés de désastres et souffrent allégrement. Bien sûr, des personnages aussi différents qu’Œdipe ou Médée sont très souvent emportés par leurs passions, la première tue ses enfants pour se venger de Jason et le second (chez Euripide) tue toute sa famille. Pourtant, et ce point est fondamental, ils ne sont que des victimes de la volonté divine. Les dieux, par châtiment ou hostilité, inspirent démesure, folie ou actes insensés aux hommes et aux héros qui subissent cet « égarement » qu’ils craignent au plus haut point tant il est une menace pour leur dignité et leur grandeur. C’est un fait, l’homme (ou le héros qui est une sorte de demi-dieu) est fragile, voire minuscule face aux dieux.

Pourtant, même abattu ou humilié, le héros ne perd pas de sa grandeur. Le malheur le rend encore plus grand à nos yeux car il n’est pas synonyme d’abandon. Il prouve que le héros de la tragédie est prêt à tout pour atteindre son but : il accepte les épreuves et le sacrifice ultime : la mort.

Le spectacle répété des tragédies amenait ainsi le public à accéder à un monde de grandeur où se déroulait ce que Jacqueline de Romilly appelle « la contagion des héroïsmes ». La grandeur des héros pénétrait les habitudes de pensée des Grecs et influait sur leurs esprits et leurs idéaux. Savoir se sacrifier alors qu’on sait n’être que fragilité face aux dieux magnifie d’autant plus, chez l’homme, sa grandeur. D’ailleurs, l’exemple d’Ulysse qui fait face au courroux de Poséidon et à mille autres dangers le montre bien.

Les grecs n’étaient pas des optimistes béats et avaient bien conscience que l’homme mène une vie difficile où les épreuves et les pièges sont légions, avant tout à cause de sa fragilité et de sa nature intrinsèque. Pourtant, ils avaient fait le choix de dominer cela et de se vouer à un idéal supérieur, durable et beau, atteignable seulement par un travail constant sur soi impliquant efforts et triomphe de la volonté. Ils nous montraient un chemin, un élan intérieur, que nous devrions chacun essayer de suivre avec ardeur car tendre vers cette grandeur est un désir que nous nous devons de poursuivre en tant qu’Européens conscients de notre héritage et désireux de construire notre avenir. Car notre premier travail, il est à faire sur nous-mêmes. Et nous sommes notre premier ennemi.

Rüdiger

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

Entrevista con Giorgio Freda

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Entrevista con Giorgio Freda

Esta entrevista fue publicada por el “Comité de Solidaridad con Giorgio Freda”, con sede en Lausana, con el título: “Giorgio Freda, ¿”nazimaoísta o revolucionario inclasificable”?

¿Cual ha sido la contribución política y cultural que pensáis haber conseguido con las “Edizioni di Ar”?

Necesitamos distinguir entre diversos planos. Si se habla de evaluar la eficacia sobre el plano político-cultural creo que la contribución ha sido bastante discreta, visto y considerado que los dos mil suscriptores de las “edizioni di Ar” no representan nada desde este punto de vista. Pero desde el punto de vista de su validación objetiva creo que nuestra iniciativa ha ofrecido a dos mil personas la posibilidad de acceder a determinados instrumentos que anteriormente o estaban prohibidos o eran inencontrables. En 1964, por ejemplo, cuando las “edizioni di Ar” publicaron su primer libro (“Sobre la desigualdad de las razas humanas”, de Gobineau), el medio al cual nos dirigíamos estaba completamente falto de una cierta cultura que no fuese oleográfica, pietista o hagiográfica. Un medio cultural miserable y desolado para el cual nuestros libros -en particular las obras de Evola- significaban una ruptura drástica y provocadora… Entre otras obras significativas que hicieron impacto cabe destacar las de Cornelio Codreanu, capitán de la Guardia de Hierro rumana.

¿La obra de Codreanu puede haber contribuido a orientar de un cierto modo a los militantes políticos de un cierto radicalismo de la derecha?

Para ser sincero, las obras de Codreanu pueden haber dado nacimiento a ciertos equívocos… He notado que muchos, leyendo sus textos, se inflaman, mientras que al leer una obra de Evola se imaginan ser hombres diferentes y se fabrican una serie de alivios para superar su efectiva miseria existencial. Sobre el plano de la intervención política, no creo que las “edizioni di Ar” hayan conseguido sus resultados. Debo insistir más en los valores testimoniales de esta iniciativa editorial, que ha conducido a mucha gente a meditar sobre la falsedad de sus posiciones intelectuales.

“La Desintegración del Sistema” recoge, por una parte, una crítica severa de las posiciones nacional-europeas y por la otra propone la constitución de un frente común del neofascismo y de la ultraizquierda para la destrucción del sistema. ¿Cómo es que esta obra no ha tenido un eco en la ultraizquierda? ¿Es posible este frente? ¿Es qué sentido es evaluada la situación italiana?

Comencemos por la última pregunta. En los últimos años la situación italiana ha sufrido una involución antes que una evolución. Desde mi punto de vista y desde el de los amigos que asumieron junto a mí, en 1969, una misma línea de combate, la ultraizquierda de la Italia de los ´60 aparecía animada por unas tendencias que no eran estúpidas: pensábamos que podrían llegar a superar la fascinación y la seducción de la imaginería del antifascismo. En otros términos, pensábamos que la ultraizquierda podría representar una vanguardia, un vehículo paralelo a otros vehículos que marchaban en la misma dirección: la ruptura del sistema. Un sistema que, desde 1945, hace pesar sobre la vida política italiana una interminable y lúgubre noche. Pero apenas el aparato de la izquierda institucional comenzó con su proyecto contrarrevolucionario, la ultraizquierda respondió eficazmente al milagro sagrado del antifascismo; la ultraizquierda sólo puede ir a remolque de la izquierda oficialista. Desde otras consideraciones, reposa más sobre la experiencia personal que sobre consideraciones abstractas y categóricas. Aún cuando el militante de la ultraizquierda coincida en puntos con el militante de la “destra radicale”, en el momento de avanzar en su diagnostico, de reflejar los valores de convergencia, en el momento de la intervención activa, el hombre de la ultraizquierda se cree poseído, condicionado, manipulado por los radicales de la derecha. Así, manifiesta un miedo, se siente culpable. Es suficiente que un viejo partisano les diga: Hemos luchado treinta años contra el nazi-fascismo, y tú, joven intelectual de izquierdas, tú nos traicionas uniéndote a los que combatimos tantos años. Y entonces se vuelve y grita: Tú, fascista, tú no te acuestas conmigo porque nos animen las mismas exigencias, por una voluntad de abatir al enemigo común, sino para provocarme. Nosotros, los de la izquierda revolucionaria no tenemos nada que hacer con los provocadores fascistas, y es mucho mejor que retornemos a la gran madre de la izquierda democrática burguesa.

Si, pero la ultraizquierda ignora vuestras tesis de unidad antiburguesa y hacen pasar por provocadores a aquellos que, al contrario, partiendo de las posiciones neofascistas, han rechazado la invitación a batirse contra la ultraizquierda (1)

fr351271605.jpgEs verdad. este equívoco es alimentado por los mercenarios del MSI, “Movimento Sionista Italiano”, un conjunto de borregos vendidos a los intereses del partido judío-americano. Así, mientras nosotros intentábamos proponer al radicalismo de izquierda y de derecha un bloque político unitario y homogéneo en la acción y diversificado en sus premisas doctrinarias, los dos partidos a la extrema derecha y a la extrema izquierda (MSI y PCI), que favorecen el equilibrio del sistema político de centro, viendo sus posiciones amenazadas, realizaron una obra de reacción simétrica: desde un lado el PCI arroja fuera a sus viejos parientes (a los que inmediatamente les inunda la nostalgia) y, por el otro, el MSI lanza a sus bandas armadas. De este modo, “los Freda” devienen en nazis para los unos y en maoístas para los otros, sin posibilidad de apelación. La fórmula paradójica del “nazimaoísmo” -no del todo falsa, pero no del todo justificada- permite escindir sus elementos constitutivos, porque los comunistas tienden a relevar el aspecto “nazi” para aterrorizar a sus compañeros, y los neofascistas del MSI evidencian sobre todo el aspecto “maoísta” para detener a sus camaradas… Quisiera aclarar otro punto. Ocurre que yo no soy y no me considero un intelectual, si debo considerarme una cosa, yo soy un soldado político, y no se reconoce a un soldado político por sus bellas palabras, sino por su comportamiento, por el ejemplo que propone. En otras palabras, quien quiera entender que entienda. No creo que por el hecho de haber elaborado ciertos temas tenga que provocar ciertas conversiones. Los mil quinientos ejemplares de la “La Desintegración del Sistema” fueron publicados después de mi arresto y después de que se concentraran sobre mí las sospechas de la organización de la masacre de Piazza Fontana. Para ser sincero, este texto está más prisionero de la ultraizquierda que del neofascismo. Y lo afirmo sobre la base de ciertos hechos que me han hecho reflexionar..

En efecto, hemos oído decir que ciertos grupos de la ultraizquierda han estudiado y tamizado el “programa Freda”.

Este texto no es mi programa. Constituye la representación, sobre el plano ideológico, de algunas exigencias comunes a un determinado “medio”. Una parte de “Joven Europa”, por ejemplo, asume algunas de estas posiciones. Igualmente, el grupo “Lotta di Popolo”, de Roma, ha elaborado tesis similares a las de la “Desintegración”. Por ello insisto en el carácter impersonal de estas tesis.

Tu interpretación de la cuestión judía está perfectamente expuesta en una entrevista con Mutti. ¿Podrías resumirla?

Se puede decir paradójicamente que la cuestión judía no existe porque todo el mundo está hebreizado. El antisemitismo es un concepto general, vulgar y banal. Desde un punto de vista etimológico, este término no corresponde al tipo de polémica que queremos señalar. Decimos, por ello, antijudaísmo o antihebreísmo. Hoy en día hablar de judaísmo o de americanismo, de sionismo o de occidentalismo, es más o menos la misma cosa, y la lucha antijudía se identifica con la lucha contra el occidente americanizado.

¿Es posible actualmente oponer la idea de Europa a la de Occidente? ¿En qué modo la Europa-Nación puede representar un mito, una idea-fuerza?

¿Quién lo ha dicho? No es casualidad que este slogan sea adorado por los chicos del MSI, las tesis que durante años, desde el fin de la guerra, han sido víctimas del histerismo pequeño-nacionalista. Al menos, hombres como Jean Thiriat tienen el mérito de haber alargado los horizontes, de contribuir a arrojar ese provincianismo de muchos militantes de la extrema derecha. Pero la dimensión europea no es suficiente por sí sola para crear una idea-fuerza. Este es el límite de Jean Thiriart…

Precisamente es la ausencia de una orientación tradicionalista la que ha permitido ciertas afirmaciones antiárabes. Por otra parte, ciertos sectores han presentado la lucha de liberación europea como una aspiración a un nuevo imperialismo que sabría ocupar el puesto de los vencedores de Yalta. De aquí deriva una cierta adhesión de Thiriart a un concepto “maquiavélico” de la política que hace que sea vista como el reflejo de las acciones de ciertos personajes como Felipe el Guerrero, Pedro el Grande o Lenin…

Sabemos muy qué es lo que es el alma burguesa del concepto de la nación, un alma que se manifiesta en fenómenos que van de la aparición de la monarquía nacionalista hasta los diversos sentimientos nacionales del presente siglo. Segundo, para mí los árabes han cometido un error tremendo cuando decidieron hacerle el juego a las superpotencias en vez de apoyar en Europa a las fuerzas que se oponían a las mismas superpotencias. Cierto, los árabes han sido víctimas de la propaganda del imperialismo que perseguía presentar a estas fuerzas como los herederos del fascismo de ayer, y no han sabido distinguir entre los nostálgicos del colonialismo y los que se oponían al colonialismo burgués. Así, cuando alguien le dice a un libio, “Freda es nazi”, el libio traduce, “Freda es nazi, luego es fascista, luego es uno de esos que nos explotaron decenios ha”. Así, cuando Freda les propone un diálogo sobre el colonialismo, responden con un “nno-mme-interesa”. En consecuencia, si queremos ser indulgentes con la actual política de los árabes, debemos por lo menos concluir que no disponemos de datos suficientes, a menos que no queramos trabajar con los presupuestos de la “Realpolitik”. Recuerdo que los palestinos, en el Norte, a la hora de organizar una manifestación, se dirigieron a los organizadores comunistas y socialistas, aún sabiendo que entre los segundos se encontraban los mayores propagandistas del sionismo en Italia.

Una pregunta sobre la revolución china. En tus “Dos cartas concordantes” se propone una interpretación original de la revolución china. Esta simpatía política por los regímenes del Tercer Mundo (2), ¿viene determinada por la aversión hacia el mercantilismo y el imperialismo o de aquella convicción de que sería positivo el advenimiento del Cuarto Estado en vistas a una restauración de lo humano absoluto (3)? ¿En qué se distingue de Evola?

Evola ve el advenimiento del Cuarto Estado como la subversión prevaricadora del proletariado. El Cuarto Estado, como yo lo entiendo, si se quiere respetar su eventual autonomía original, no puede ser la clase del proletariado, porque el proletariado no tiene ninguna autonomía, siendo, desde un punto de vista sociológico y no psicológico, el resultado de un desplazamiento burgués…

En efecto, el marxismo ha dicho que “el proletariado sigue a la burguesía como su sombra”…

Si, en esta hipótesis se funda la ecuación Cuarto Estado = proletariado. Por otra parte, yo no veo qué impide aceptarla. Si algo debe seguir a la era burguesa, desde luego no va a ser la sociedad proletaria, pues ¿acaso no forman una sola cosa?

Jünger había anunciado la era del Trabajador…

Es otro que coloca, “sic et sempliciter”, la identidad Cuarto Estado igual a proletariado, y debe rendirse en que su hipótesis no está verificada históricamente, porque los regímenes que han sido considerados como socialistas, proletarios, etc. no son sino prolongaciones de los regímenes burgueses.

Es imposible recoger en un único juicio los regímenes que se dicen socialistas. Los estados burocráticos de la Europa oriental pueden ser prolongaciones burguesas, pero no así los regímenes socialistas de China, Camboya, etc., aunque la China ha cambiado profundamente desde la muerte de Piao…

De acuerdo. Las categorías del pensamiento occidental no pueden ser inmediatamente aplicadas a los medios culturales totalmente diferentes. No es posible que la tradición china, pese a las contaminaciones que Occidente ha tratado de imponerle, pueda disolverse, y por consecuencia un marxismo-leninismo chino es, en realidad, imposible. Es imposible que los exégetas del rabino de Trevi (Marx) puedan ver sus tesis aplicadas indiferentemente a los judíos franceses, los intelectuales italianos y los campesinos chinos. No soy un sinólogo, nunca he visto China, a no ser bajo sus representaciones occidentales.

En un escrito de 1932 René Guènon predecía la destrucción del aspecto externo de la tradición china (el confucionismo), pero afirmaba que su aspecto interno (el taoísmo) sabría sobrevivir. Y, en efecto, se aprecian numerosísimos aspectos taoístas en la doctrina de Mao. Por otra parte, los últimos desarrollos de la realidad china son preocupantes…

Por retomar la cuestión del advenimiento del Cuarto Estado y del inicio de la nueva era, ¿podríamos decir que ha comenzado sin que nos diéramos cuenta? ¿ O se puede decir -por usar una bella imagen de Evola- que el punto más oscuro de nuestra noche todavía no ha pasado? En el segundo caso nos encontramos ante la presencia de formas históricas fosilizadas, cara a un mundo de caracoles, de fósiles abandonados en la riada de la marea cíclica. Frente a estos hechos, ¿qué valor pueden tener los restos escolásticos de los talmudistas del tradicionalismo?

¿Te refieres a los “evolamaníacos”?

Sí, a los sacristanes del evolismo, a aquellos que con la excusa de la inminencia del fin del mundo y del advenimiento del Mesías, dicen que no se puede hacer nada, y se dedican a disertar sobe los valores de los sacro. Pero me consta que no hablan con Dios, sino, todo lo más, con los curas…

Pasemos a otro problema. ¿Existe alguna posibilidad de resistencia a la represión desatada en Italia y de desarrollar un movimiento de oposición al régimen democrático?

Una oposición al régimen en Italia se ejerce indudablemente por algunas de las vanguardias de la ultraizquierda, como las “Brigadas Rojas”. Por parte del radicalismo de la derecha, conozco un solo caso: la ejecución de un magistrado que se distinguía particularmente en su celo represivo (4), pero no se puede decir que esto traiga una producción en cadena, como se dice en las fábricas; es un hecho esporádico. Combatir al régimen quiere decir ajusticiar a sus magistrados, quiere decir golpear de modo ejemplar a sus hombres más representativos…

La represión indiscriminada contra la ultraizquierda y los neofascistas, ¿no podría favorecer la tesis invocada en “La Desintegración del Sistema”, realizar la unidad de acción de los opositores al sistema?

Esto no lo puedo anunciar, pero si así fuera me quedaría la pequeña satisfacción personal de haber anticipado tal fenómeno…

lunes 15 de diciembre de 2008

NOTAS:

1) En Italia, un “radical” suele ser un miembro de la “destra”, y un “ultra” un militante de izquierdas.

2) La simpatía por el Tercer Mundo no es rara entre los intelectuales, así como la confusión que suele crear, veamos dos ejemplos aparentemente contradictorios: “Entre Guevara y Mishima, entre el intelectual suramericano que busca la “bella morte” entre el surco de los “liberadores” (en español, en el original) y entre los “caudillos” de las sendas románticas de la independencia y el escritor nipón que reivindica con su espectacular Harakiri la ética del heroísmo, existe una fidelidad común a los valores tradicionales”

(“Momentos de la experiencia política latinoamericana”, Ludovico Garriccio, Bolonia 1974)

“Castro es un promotor de la liberación. Se ha visto obligado a arrojarse a un imperialismo por la terrible amenaza de la vecindad del otro. Pero el objetivo de los cubanos es la liberación de los pueblos de América Latina. Su intención es la de construir una extensa red de puentes para la liberación de los países continentales. El “Che” es un símbolo de esta liberación. Ha sido grande porque ha servido a una gran causa, la ha encarnado. Es un hombre para un ideal. El espíritu sigue siendo el factor fundamental de la relación entre el hombre y el arma, porque ésta última, por muy moderna que sea, sigue siendo un objeto inerte sin la intervención del hombre”

(entrevista de Jean Thiriart al general Perón, en “La Nation Européene”)

3) Es la tesis de Evola en “Cabalgar el tigre”: la lucha actual consiste en la aceleración de todas las contradicciones del sistema, en vistas a su derrumbe total que permitiría edificar una nueva sociedad. Y la mayor contradicción sería la toma del poder por el “Cuarto Estado”.

4) Vittorio Occorsio, ejecutado por los N.A.R. el 11 de julio de 1976.