mercredi, 03 juin 2015
Transnistrie, prochain baril de poudre?
Transnistrie, prochain baril de poudre?
par Yury Nickulichev
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Il est assez déplorable comment, ces dernières années, nous sommes devenus de bons élèves de la "géographie militaire", nous souvenant des noms de régions, de provinces, de villes et villages parce que tous ceux-ci sont devenus des zones de combat, des champs de bataille ou des zones d'instabilité. Etait-ce Mark Twain qui dit : "Dieu créa la guerre afin que les étasuniens apprennent la géographie?" Ou bien était-ce le Mal qui nous donnait toutes ces leçons?
Un nouveau conflit semble doucement bouillir. Maintenant c'est la Transnistrie, une bande de territoire et un Etat, la République moldave du Dniestr.
Ses frontières sont la rivière Dniestr et de l'autre côté, l'Ukraine. En 1990, cette région déclare son indépendance et se sépare de la Moldavie, se trouvant de cette manière fortement étreinte par d'un côté la Moldavie et de l'autre l'Ukraine. Pour maintenir la paix et la sécurité dans cette zone, un commandement uni et trilatéral de forces de la paix, comprenant des soldats russes, moldaves et des unités transnistriennes, fut établi en 1992, avec l'ajout de 10 observateurs ukrainiens en 1998. L'Ukraine fut aussi une partie lors de nombreuses négociations au sujet de la Transnistrie, incluant les dernières de 2006.
Jusque là, tout va bien, mais depuis quelques jours, Kiev a annulé les accords de 1995 qu'elle avait avec la Russie, concernant le transit militaire russe vers Transnistrie à travers l'Ukraine. Avec la Moldavie n'y étant pas obligée, cela signifie que les unités du maintien de la paix russes, sont de facto, emprisonnées. Le temps nous montrera si cette situation en est une sans issue, mais ces développements semblent extrêmement dangereux. Pour comprendre, un peu d'histoire.
Depuis l'époque soviétique, la Transnistrie est le lieu de résidence de trois groupes ethniques majeurs: les Moldaves, les Russes et les Ukrainiens, dont l'élément slave des Russes et des Ukrainiens constituent un large majorité d'à peu près 60 %. Ces gens parlent russe ou ukrainien ou les deux, depuis des temps immémoriaux, donc quand le Parlement Moldavie décida en 1989 que la langue officielle de la République serait le Roumain (le moldave) écrit en alphabet latin et que dans les 5 ans, tous les "non-roumains" devaient avoir appris cette langue, cela créa un large sentiment d'insécurité auprès des russophones et ukrainophones de Transnistrie.
Pendant ce temps, le nationalisme pan-roumain en Moldavie, avec comme idée la réunification avec la Roumanie, semblait être devenu une obsession qui avait atteint les sommets. A ce moment, avec "les suspicions que la Roumanie revenait à son passé fasciste", la Transnistrie déclara son indépendance de la Moldavie. Ce qui suivi fut une série de clashs entre chacun des côtés, culminant avec la plus violente de ce conflit armé, lorsque la base Russe en Moldavie de la 14e Armée fut emporté par la République qui venait de se détacher. Voici comment le général Lebed, alors commandant de la base de la 14e Armée, décrivait la situation en 1992: "650 personnes ont été tuées et 4.000 blessées du côté transnistrien uniquement. Le nombre de réfugiés est de 120.000 à 150.000. Les usines, ci-inclus la raffinerie, l'usine bio-chimique et la brasserie, ont été mise en feu dans le Bendery, ou 50 % des maisons ont été détruites et les infrastructures médicales fortement endommagées, ne sont plus utilisées."
"Je puis confirmer officiellement", continue-t-il, "que sur le territoire de la Transnistrie, il n'y a pas de post-Communistes, pro-Communistes, neo-Communistes ou quoi que ce soit comme sorte de régime. Il y a simplement des gens qui y vivent, qui sont systématiquement brutalement annihilés. De plus, ils sont annihilés d'une manière que les SS d'il y a 50 ans, ressembleraient à des écoliers en comparaison... L'ombre du fascisme plane sur ce territoire. Je pense que notre autrefois grand pays devrait avoir connaissance de cela. Il devrait se souvenir de l'histoire et se souvenir de ce qui se passe quand on fait des concessions au fascisme." (Citation de Harold Elletson: “The General Against the Kremlin.”)
Mais revenons à la situation actuelle. Ce qui rend les derniers développements en Transnistrie dangereux, est le fait que contrôlé par les autorités de Transnistrie et garder par des soldats russes, il y a un énorme stock de munitions soviétiques, à 2 km de la frontière ukrainienne. Avec 22.000, ou même plus, tonnes d'équipements et de munitions militaires, c'est le plus grand stock d'armes en Europe. Un énorme baril de poudre, un volcan en dormance... Que se passera-t-il, s'il explose?
Commentaire : Je tenais à signaler que Saakashvili, ancien président géorgien qui lanca une guerre stupide contre son peuple en 2008, dont la Russie écrasa les forces en quelques jours, vient d'être nommé chef de la région d'Odessa en Ukraine, voisine de la Transnistrie. Il reste rechercher internationalement pour crimes contre l'humanité, il avait emprisonné 60,000 opposants politiques dans son pays et avait de facto, légaliser la torture, il avait perdu les élections et avait fui le pays le lendemain. Il a ce week-end, renoncé à sa nationalité géorgienne et recu la nationalité ukrainienne et le même jour, le poste de gouverneur.
Yury Nickulichev est professeur à l'Académie Russe pour l'Economie et le Service Civil
- Source : Yury Nickulichev
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La droite française face au mythe républicain
La droite française face au mythe républicain
par Jean-Gilles Malliarakis
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Dérisoire refrain du discours de François Hollande et de Manuel Valls qui l'utilisent en boucle, comme s'ils éprouvaient le besoin de démontrer leur insignifiance, le mot vient d'être subtilisé par l'adversaire que le pouvoir semble redouter le plus. Concurrence déloyale s'est-on empressé de proclamer dans les ateliers du prêt-à-penser au service de la gauche. On s'est même donné le ridicule de saisir sur ce point la magistrature syndiquée.
Ce 29 mai, fête des changements de nom. Le plus important parti regroupant depuis 2002 ce qu'on appelait autre fois la droite classique a finalisé le processus. Une fois effectué le petit détour judiciaire elle ne se nommera plus l'UMP. Et tout cela lui a permis de se revendiquer d'un héritage, sans doute estimable aux États-Unis, mais, au regard de l'Histoire, assez peu glorieux en France.
La république, en effet, ne devrait être considérée que comme une forme de gouvernement. C'est à ce titre seulement qu'une loi répressive de 1936 interdit de se liguer pour renverser par la force ce contenant formel, dont le contenu reste libre.
Elle ne saurait, par définition, se fonder sur aucune "valeur" métaphysique. La seule définition recevable identifie ce régime à l'absence de roi, c'est-à-dire à la carence de ce noyau central des institutions qu'on appelle, dans les vrais pays libres d'Europe, selon les pays, prérogative royale, permanence de la Couronne.
Les bons esprits empiriques considéreront sans doute qu'au moins une république a fait moins de mal que les autres : la Seconde (1848-1852). Elle s'est révélée la moins néfaste puisque la plus courte et, surtout, la moins agressive à l'encontre de ses voisins européens. En France, après avoir balayé l'imposture orléaniste, elle a permis la confrontation pacifique des idées de Frédéric Bastiat et de Pierre-Joseph Proudhon siégeant au sein de l'assemblée nationale, où le grand théoricien du socialisme fédéraliste français rejoignit celui du libéralisme en juin 1848, au même moment que Victor Hugo.
Le parti en voie de mutation, cette "union pour un mouvement populaire" en phase terminale, avait été initialement fondé en 2002 sous la référence à une "majorité présidentielle". Inventée par Alain Juppé, cette appellation improbable faisait déjà sourire sachant que le chef de l'État, candidat sortant, avait au premier tour rassemblé sur son nom 10,8 % des électeurs inscrits.
Puis la même "union", rassemblant l'ancien RPR avec les restes du centrisme, amenés par Douste-Blazy, et ceux de la droite libérale par Raffarin, avait gardé son sigle n'en ayant transformé que la déclinaison. MP voulait dire désormais "mouvement populaire" sans doute pour conjurer le péril du "populisme".
Elle a donc cette fois changé de nom, et peut-être même ne s'agit-il plus du même concept.
Il est arrivé que ce parti, avant même sa redéfinition, prenne des positions positives.
Tenons-nous ici en à un exemple récent. Quand Mme Pécresse suggère la fin de la tolérance pour la fraude dans les transports en commun en Ile-de-France comment ne pas souscrire à cette très bonne idée, en lever de rideau de sa campagne pour les élections régionales.(1)⇓
Si elle l'emporte sur l'insupportable Bartolone, si cela met un terme à 17 années de présidence Huchon, si elle parvient à mettre en œuvre son programme, ce qui représente beaucoup de conditions par conséquent, alors, oui, l'usager payant du réseau qui, hélas, restera public, pourra s'en féliciter puisque la fraude coûte la bagatelle de 500 millions d'euros par an. Il n'est jamais interdit de rêver, et il est toujours recommandable de conserver l'espoir. Alors, pourquoi pas soutenir cette honorable proposition de loi n° 2058 pour que soit modifié dans ce sens le Code des transports.(2)⇓
Reste que, dans la mémoire plus longue, celle d'une droite qui ne devrait jamais avoir cessé de combattre le jacobinisme, l'usage outrancier du mot républicain reste associé aux "mariages" du même nom qui noyaient les Nantais dans la Loire.
Vous voyez je ne suis pas si sectaire que cela, vis à vis de l'ancienne UMP devenue "les républicains" : je sais gré à Mme Pécresse de se proposer de combattre le fraude dans les transports publics comme je sais gré à Luc Ferry quelques jours plus tôt d'avoir rappelé que "les guerres de Vendée, c’est le premier grand génocide dans l’Histoire de l’Europe, il y eu 500 000 morts ! (…) Plus aucun historien ne le conteste aujourd’hui."(3)⇓
Apostilles
- sur La Chaîne parlementaire⇑
- cf. texte de la proposition sur le site de l'Assemblée nationale>/a>⇑
- sur I>Télé le 18 mai 2015. ⇑
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Presseschau - Juni 2015
Presseschau - Juni 2015
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Quatre nuances du dernier Houellebecq
Quatre nuances du dernier Houellebecq
par Georges FELTIN-TRACOL
La parution du nouveau roman de Michel Houellebecq, Soumission, a suscité de vifs débats, preuve que son auteur a visé juste et fort. En écrivant cette fiction politique, il pressentait que « ce roman suscitera peut-être des polémiques chez ceux qui gagnent leur vie en polémiquant, mais sera perçu par le public comme un livre d’anticipation, sans rapport réel avec la vie (1) ».
La majeure partie des controverses concerne la victoire des islamistes à la présidentielle de 2022. Si certains s’indignent de cette hypothèse qui fracasse leur bel enthousiasme républicain, d’autres s’en réjouissent en espérant que cette éventualité réveillera dès à présent les Français de racines européennes, ces « Français de souche » qui n’existeraient pas d’après l’incroyable sentence d’un tribunal pour qui cette qualification ne couvre « aucune réalité légale, historique, biologique ou sociologique (2) ».
La violence des réactions confirme que « ses livres relèvent de la santé publique (3) » parce que « Houellebecq utilise la cendre du marché pour nous entraîner dans des romans éblouissants (4) ». Pourvu d’un style moins terne, moins austère, que dans Les Particules élémentaires (5), Soumission comporte quatre niveaux de compréhension. La plus lisible se concentre sur le héros, François. Ce quadragénaire, expert de l’œuvre de Joris-Karl Huysmans, enseigne à La Sorbonne et traîne en permanence la victimisation surmoderne du libéralisme, cette « idéologie des individus libres luttant tous contre tous (6) ». Vivant dans une morne existence casanière, François dépense son temps entre ses cours de littérature, des loisirs marchands aliénants et ses amours éphémères avec quelques-unes de ses étudiantes. Il symbolise surtout une dépolitisation accomplie, conséquence inéluctable de l’ignorance de l’histoire : « Je ne connaissais au fond pas bien l’histoire, au lycée j’étais un élève inattentif et par la suite je n’avais jamais réussi à lire un livre d’histoire, jamais jusqu’au bout (p. 104). » François agit en véritable monade solitaire, en indéniable atome social. Tant envers Myriam, sa jeune amante juive qui va bientôt s’installer en Israël, qu’envers les prostituées sollicitées (Nadia, Babeth, Rachida et Luisa), voire à l’égard de Sylvie, la dernière compagne de son père défunt ou au moment de la brusque disparition de sa mère à Nevers, le héros exprime un détachement constant qui le ballote d’événement en événement. En Occidental atteint d’épuisement existentiel propre à la logique libérale, François se trouve par conséquent « incapable de fournir un sens, une voie à la réconciliation de l’individu avec son semblable dans une communauté que l’on pourrait qualifier d’humaine (7) ». Après un séjour ennuyeux dans un monastère au cours duquel à rebours du parcours de Huysmans, il perd les ultimes bribes d’une foi chrétien déclinante, il semble finalement éprouver dans l’islam un confort global qui ne le ferait « rien à regretter (p. 300) ».
La deuxième approche du roman est politique. Réélu en 2017 face à Marine Le Pen, François Hollande poursuit son impéritie gouvernementale si bien que cinq ans plus tard, son candidat, Manuel Valls, et celui de l’U.M.P., Jean-François Copé, revenu d’entre les morts, sont évincés du second tour au profit d’une Le Pen qui culmine à 34,1 % et de Mohammed Ben Abbes, le candidat de la Fraternité musulmane (22,3 %).
Fondée en 2017, « la Fraternité musulmane avait veillé à conserver un positionnement modéré, ne soutenait la cause palestinienne qu’avec modération, et maintenait des relations cordiales avec les autorités religieuses juives. Sur le modèle des partis musulmans à l’œuvre dans les pays arabes, modèle d’ailleurs antérieurement utilisé en France par le Parti communiste, l’action politique proprement dite était relayée par un réseau dense de mouvements de jeunesse, d’établissements culturels et d’associations caritatives (pp. 51 – 52) ».
Pendant l’entre-deux-tours, Ben Abbes bénéficie du soutien officiel du P.S., de l’U.D.I. et de l’U.M.P. au nom d’un front républicain élargi qui l’emporte de peu. En contrepartie, il nomme François Bayrou à Matignon. Si le nouveau président concède aux vieux partis décatis les ministères économiques et financiers, son mouvement se réserve l’enseignement qui s’islamise ainsi très vite. Largement financée par les pétromonarchies du Golfe, La Sorbonne n’accepte plus qu’un personnel musulman d’origine ou bien converti. Les autres sont mis d’office en retraite avec une forte pension. Nouveau président de La Sorbonne et futur ministre, le Français d’origine belge Robert Rediger, devenu une décennie plus tôt musulman, est un ancien identitaire, auteur d’une thèse sur Guénon lecteur de Nietzsche, ce qui est incongru quand on connaît l’antinomie des deux personnages, met en parallèle la soumission de l’homme à Allah avec la soumission volontaire de la femme envers l’homme développée dans Histoire d’O de Pauline Réage alias Dominique Aury. En adoptant l’islam, Rediger prend surtout acte de l’agonie d’une certaine civilisation européenne.
Michel Houellebecq se montre vipérin pour François Bayrou et Jean-Marie Le Pen qui sont loin d’être de ses crétins très nombreux à grouiller dans le microcosme politicien. D’ailleurs, si le ralliement des partis du Système à un candidat islamiste contre le F.N. est plausible, la personne adéquate pour personnifier cette collusion ne serait pas l’actuel maire centriste de Pau, mais bien plutôt un autre centriste, l’actuel maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, par ailleurs président de l’U.D.I., qui s’acoquine déjà avec des minorités ethno-religieuses pour mieux contrôler son territoire.
Le troisième sens se veut économique. Conservateur illibéral, Houellebecq imagine que la situation économique de la France s’améliore rapidement sous la présidence de Ben Abbes. Les courbes parallèles de la délinquance et du chômage s’effondrent parce que son gouvernement revalorise l’artisanat et le travail manuel, abaisse l’obligation scolaire à douze ans, augmente massivement les allocations familiales et réduit largement le budget de l’Éducation nationale sinistrée. Conservateur, ce programme s’apparente à bien des égards à celui du F.N. en 2002 quand il proposait le salaire familial afin de permettre « la sortie massive des femmes du marché du travail (p. 199) ». Mohammed Ben Abbes correspondrait à un islamiste de marché (8). Cependant, avec un étonnement certain et probablement conseillé par son ami, l’économiste Bernard Maris, on apprend que le nouveau président islamiste français est aussi « influencé par le distributivisme (p. 201) ». Houellebecq définit cette théorie comme « une philosophie économique apparue en Angleterre au début du XXe siècle sous l’impulsion des penseurs Gilbert Keith Chesterton et Hilaire Belloc. Elle se voulait une “ troisième voie ”, s’écartant aussi bien du capitalisme que du communisme – assimilé à un capitalisme d’État. Son idée de base était la suppression de la séparation entre le capital et le travail. La forme normale de l’économie y était l’entreprise familiale; lorsqu’il devenait nécessaire, pour certaines productions, de se réunir dans des entités plus vastes, tout devait être fait pour que les travailleurs soient actionnaires de leur entreprise, et coresponsables de sa gestion (p. 202) ». Or le distributivisme n’est pas qu’anglais; il doit aussi beaucoup à Jacques Duboin (9). Houellebecq le pense. Sortir du paradigme libéral ne sera que bénéfique.
La dernière approche procède de la vision géopolitique présidentielle qui entend relancer la « grande politique arabe de la France (p. 158) ». Nullement hostile à l’Union européenne, elle cherche seulement (et ontologiquement) à la réorienter en direction du Sud et du bassin méditerranéen en favorisant l’adhésion du Maroc, de la Turquie, puis des autres États du pourtour. « Son modèle ultime, au fond, c’est l’empereur Auguste; ce n’est pas un modèle médiocre (p. 160). » Ben Abbes estime que « la reconstruction de l’Empire romain était en marche (p. 198) ». Il réaliserait ainsi le vieux dessein des sultans ottomans : prendre Rome après Constantinople !
Par delà les tempêtes médiatiques, Soumission est un roman riche en sens. Michel Houellebecq conçoit avec sérénité l’islamisation de la société hexagonale. Pour lui, « c’est un processus spirituel, un changement de paradigme, un retour du religieux. Donc, je ne crois pas à cette thèse du “ Grand Remplacement ”. Ce n’est pas la composition sociale de la population qui est en question, c’est son système de valeurs et de croyances (10) ». Il observe qu’« un courant d’idée né avec le protestantisme, qui a connu son apogée au siècle des Lumières, et produit la Révolution, est en train de mourir. Tout cela n’aura été qu’une parenthèse dans l’histoire humaine. Aujourd’hui l’athéisme est mort, la laïcité est morte, la République est morte (11) ». Mieux, Houellebecq pense qu’« un compromis est possible entre le catholicisme renaissant et l’islam. Mais pour cela il faut que quelque chose casse. Ce sera la République (12) ».
Dans l’interrègne en cours fleurissent des valeurs concurrentes. C’est stimulant à la condition expresse que les Européens conscients de cette transition redécouvrent les plus vieilles racines de leur mémoire et retrouvent l’horizon réenchanteur du tragique.
Georges Feltin-Tracol
Notes
1 : Michel Houellebecq, « La République est morte », entretien dans L’Obs, le 8 janvier 2015.
2 : Décision de la 17e chambre correctionnelle de Paris du 19 mars 2015.
3 : Bernard Maris, Houellebecq économiste, Flammarion, 2014, p. 23.
4 : Idem, p. 49.
5 : Michel Houellebecq, Les Particules élémentaires, Flammarion, 1998.
6 : Bernard Maris, op. cit., p. 49.
7 : Bernard Maris, « Dernier rempart contre le libéralisme », dans Le Sens du combat, Flammarion, 1996, p. 52.
8 : cf. Patrick Haenni, L’islam de marché. L’autre révolution conservatrice, Le Seuil, coll. « La République des idées », 2005.
9 : cf. Jean-Paul Lambert (sous la direction de), Le socialisme distributiste. Jacques Duboin 1878 – 1976, L’Harmattan, 1998.
10 : Michel Houellebecq, « La République est morte », art. cit.
11 : Idem.
12 : Id.
• Michel Houellebecq, Soumission, Flammarion, 2015, 300 p., 21 €.
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Achtergrond bij het kalifaat
Door: Koenraad Elst
Achtergrond bij het kalifaat
Ex: http://www.doorbraak.be
Pieter Van Ostaeyen is internationaal bekend als online rapporteur van en onderzoeker naar Syriëstrijders. Hij schreef een boek over de achtergrond van IS.
Het beknopte boek Van Kruistocht tot Kalifaat van geschiedkundige en arabist Pieter Van Ostaeyen is zeer rijk aan feiten over de dramatische gebeurtenissen van de jongste jaren in het Midden-Oosten, van Tunesië tot Irak. Het geeft bij wijze van nieuwe informatie heel wat nationale eigenaardigheden van de demoratiseringsbewegingen die samen de Arabische Lente uitmaakten, en somt de specifieke kenmerken van de verschillende islamgroeperingen op.
Zo is de Jabhat an-Nusra (ik volg hier de gegeven transcriptie, eigenlijk Engels en gebaseerd op de feitelijke Arabische uitspraak) in Syrië, inmiddels bij al-Qaida aangesloten, zeer geheimhoudend, anders dan de rivaliserende Islamitische Staat met zijn gesofistikeerd gebruikt van klassieke en digitale communicatiekanalen. De Nusra-’verzetsbeweging’ onderwerpt nieuwe recruten aan een strengere selectie. Nochtans, al heeft de Islamitische Staat veel meer buitenlanders in zijn rangen, ook an-Nusra stelt Vlaamse en Nederlandse vrijwilligers te werk. De Tsjetsjenen en Tunesiërs hebben er zelfs eigen brigades.
Strategisch zijn deze gewapende groepen helemaal mee met hun tijd. Zij inspireren zich op de maoïstische beginselen van de guerrilla en de ‘asymmetrische oorlog’: terugtrekken wanneer de vijand sterk is, aanvallen wanneer hij zwak is. Een aantal jaren geleden was Norman Finkelstein te gast op Het Andere Boek en beschreef hij hoe de Hezbollah het onoverwinnelijk lijkende Israël qua organisatie en effectiviteit aan het inhalen was. Deze evolutie wordt nu doorgetrokken door an-Nusra en het Kalifaat, wat de spectaculaire militaire successen (hun vrij geringe aantal manschappen en niveau van bewapening in acht genomen) verklaart.
Voor verdere bijzonderheden verwijzen wij naar het boek. De rijkdom aan minder bekende feiten maakt het alvast tot een goede investering. Dat gezegd zijnde, toch enkele kritische bedenkingen.
De VS volgde in Syrië een beleid van halfhartige steun aan de oppositie van ‘gematigden’ tegen de regering-Assad, maar: ‘In april 13 werd evenwel duidelijk dat het State Department er alleszins gedeeltelijk naast zat.’ (p.85) Op zich een feit, maar wel één dat om commentaar vraagt. Sedert de opbouw naar de inval in Irak in 2003 is het Amerikaanse engagement in het Midden-Oosten één opeenstapeling van dwaasheden, een bevestiging van het Europese stereotype van de ‘stupid Americans’ die zich zonder enig gevoel voor werkelijkheden op het terrein overal mee moeien als een olifant in een porseleinwinkel. Dat gaat van de inval in Irak zelf tot het in de rug schieten van hun bondgenoot Hosni Mubarak (vraag maar aan de ‘vrienden’ van de VS hoe een dolk in de rug aanvoelt: Tsjiang Kai-sjek, Fulgencio Batista, Van Thieu, de Sjah, Mobutu Sese Seko, allemaal zodra het erop aankwam aan de genade van hun vijanden overgeleverd) en het steunen van de Syrische ‘oppositie’, zelfs op gevaar van een confrontatie met Syriës bondgenoot Rusland.
En dwaasheid is soms nog een te milde beoordeling; het kan ook over glasharde perfiditeit gaan. Het verhaal van de Iraakse ‘massavernietigingswapens’ is welbekend, en we moeten toegeven dat het als bewijs van westerse interventiezucht in moslimlanden heel wat moslimjongeren over de drempel geholpen heeft. Van theoretisch overtuigd door het voorbeeld van Mohammeds strijd kantelden zij naar daadwerkelijke terroristen of Oostfrontvrijwilligers (‘Syriëgangers’). Op p.63 vermeldt Van Ostaeyen terloops Nakoula Nakoula, de koptische immigrant in de VS die de internetfilm The Innocence of Muslims gemaakt had. Inmiddels weten wij dat de Amerikaanse regering hem onder valse voorwendselen heeft doen opsluiten (‘de eerste Amerikaan opgesloten wegens overtreding van de islamitische wet tegen godslastering’) en dat de film ten onrechte de oorzaak genoemd werd van de aanval op het VS-consulaat in Benghazi waar ambassadeur en islamofiel Christopher Stevens doodgemarteld werd. Het State Department wist al dagen eerder dat deze aanval gepland was, en dat hij niets met moslimverontwaardiging over de film te maken had.
Niet dat Europa het zoveel beter doet: de moralistische, door schertswijsgeer Bernard-Henri Lévy geînspireerde tussenkomst in Libië heeft talloze doden, de ontwrichting van het land en de vloed van ‘bootvluchtelingen’ veroorzaakt. Beter te laat dan nooit moet men inzien dat in die regio een verlichte sterke man het beste was waar men geredelijk op kon hopen. Democratie is goed, maar vooronderstelt een beschavingsniveau dat daar nog niet vervuld blijkt te zijn. In ieder geval kan men ze niet van buitenaf opleggen.
Ook de hoera-sfeer in de media omtrent de Arabische Lente heeft hem op het verkeerde been gezet: ‘Toen de Arabische Lente door Noord-Afrika een spoor van hoop trok, hadden weinigen verwacht dat de situatie er uiteindelijk ging verslechteren.’ (p.141)
De als ‘islamofoob’ weggezette islamcritici hadden het nochtans al voorzien: de enige georganiseerde kracht die een alternatief voor de bestaande dictaturen kon bieden, was niet enige liberaal-democratische partij, wel de Moslimbroeders of gelijkaardige islamscherpslijpers. Om er nogmaals de strategische inzichten van Mao bij te halen: een revolutie is onmogelijk zonder revolutionaire voorhoedepartij. De overgang van dictatuur naar democratie vergde een groep die vooruit dacht, die een recept had en dat in wijzigende omstandigheden consequent nastreefde, die leiding kon geven aan de massa, en die haar gevoelens over waar zij van weg wou, kon omzetten in een positieve formule over waar men naartoe moest. Zulk een demokratisch gezinde voorhoede die als aantrekkingspool voor de onbestemde volkswoede had kunnen dienen, was er niet.
In een titel op p.30 heten de kruistochten ‘de eerste tekenen van kolonialisme’. O, en wat was de vier eeuwen oudere Arabische bezetting van Spanje dan? En de Turkse bezetting van de Balkan, en eerder al die van Anatolië (‘Turkije’)? Als we per se over kolonialisme moeten spreken, dan waren de kruistochten een anti-koloniale bevrijding van een door de islam bezet christelijk gebied. Uiteraard hadden de christenen het eerdar dan weer van joden en heidenen afgesnoept, maar dat geldt voor de islam buiten christelijk gebied ook, te beginnen met Medina en Mekka.
Maar het ergst van al is deze bewering, na de opsomming van de ‘vijf zuilen’ van de islam: ‘Deze richtlijnen zijn louter religieus van aard, politeke aspiraties heeft de islam in se niet.’ (p.42) Ik weet niet wat de U-Gentse prof. Gino Schallenbergh, die hier de inleiding schreef, in zijn lessen islamkunde zoal vertelt, maar het inzicht dat de islam een intrinsiek politieke religie is, lijkt me nogal fundamenteel. Toen Mohammed zijn leer startte, was het van meet af aan zijn bedoeling, een staat te stichten. Hij zelf werd de eerste islamitische dictator van Medina en uiteindelijk van heel Arabië. Zijn levenswerk bestond erin, Arabië om te vormen van een bestaande en geslaagde multiculturele samenleving in een monolithisch-islamitische staat.
Zonder dat basisinzicht is men gedoemd, de politieke strijd in het Midden-Oosten, ondanks magistrale feitenkennis die ik geenszins betwijfel, verkeerd te begrijpen. Dan zegt men bv. met veel aplomb: ‘Het gaat het Kalifaat (of eender welke andere betrokken partij) niet om religie maar om macht.’ Ja,wiens macht? Het gaat in de islam altijd om de macht. Misschien wordt dat beginsel voor mijn ‘gematigde’ lezers wat verteerbaarder als ik erbij zeg dat dat zijn goede kanten heeft. Dat de moslims in het Midden-Oosten christelijke gemeenschappen hebben laten bestaan, komt doordat zij niet puristisch een volledig islamitisch-bevolkt rijk wilden, maar wel de macht binnen dat rijk. In ieder geval: met moet niet de christelijke scheiding van staat en religie (‘Mijn rijk is niet van deze wereld’, ‘geeft den keizer wat des keizers, en Gode wat Godes is’) op de islam projecteren. Mohammed overviel karavanen, nam gijzelaars voor losgeld, nam en verkocht slaven enz., en voor hem was dat allemaal ‘inspanning (jihad) op de weg van Allah’.
Ziedaar wat er met het hele islamvertoog in westerse middens scheelt, ook in onze arabistiekdepartementen: men bekijkt de situatie niet door moslimogen. Onze islampleitbezorgers en multiculturalisten zijn heikneuters die niet wezenlijk verder zien dan hun klokkentoren. Ze komen wel in moslimlanden, maar blijven de van huis uit meegekregen westerse denkcategorieën hanteren. Global village, travelling peasants.
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Kampf um Deutschland
Wenn nicht alles täuscht, wird seit geraumer Zeit eine neue Runde im globalen Ringen um Vorherrschaft eingeläutet. Um nicht falsch verstanden zu werden: Weder die Russische Föderation, noch China, Indien, Brasilien oder die mit den Briten geschlagene Europäische Union kommen in den Verdacht, entsprechende Absichten zu hegen. Allenfalls läuft sich der eine oder andere gerade warm. Der Russischen Föderation kann man nach Jahren eines politischen Leichtgewichtes allemal unterstellen, gerade wieder den aufrechten Gang einzuüben und auf gleicher Augenhöhe zu bestehen. Was soll daran falsch sein?
Die Vereinigten Staaten sind allerdings einer alten Leidenschaft erlegen. Mit großem Medienaufwand unterstellen sie jedem anderen das, was sie selbst gerade umtreibt, wenn man im mehr als einhundert Staaten auf dem Globus eigene Truppen unterhält. Es scheint die Regierung in Washington nicht zu stören, wenn sie auf die seit Jahrzehnten zu verantwortende Blutspur quer über den euro-asiatischen Kontinent hingewiesen wird. Das hat in dieser Zeit niemand anderes so perfekt hingelegt. Natürlich muss die Welt in diesem amerikanischen Vorgehen die Begründung dafür finden, dem Statut für den Internationalen Strafgerichtshof in Den Haag nicht beigetreten zu sein. Es ist schon pervers. Die Vereinigten Staaten müssen einen Krieg nach dem anderen anzetteln, um den Folgen aus Den Haag zu entgehen. Ein anderes Bild ist nicht möglich, es sei denn, sie führen Kriege um der Kriege wegen.
Dafür gibt es überraschende Indikationen. Damit ist nicht Herr Soros gemeint, der seine Sorge um einen bevorstehenden dritten Weltkrieg öffentlich vernehmen lässt. Es sind zwei Beobachtungen, die jeder seit gut zwei Jahren machen kann. In dem Maße, wie sich die zwei tragenden Säulen der gegen Deutschland und die Achsenmächte gerichtete Kriegskoalition in die Haare geraten und an die jeweilige Gurgel gehen, werden offenkundig die jeweiligen Archive geöffnet und Weltbilder bei denen ins Wanken gebracht, die die Alleinschuld an allem Elend dieser Welt bereits in den Genen manifestiert hatten. Selten haben sich so lesenswerte Artikel und Kommentare in den Gazetten und dem sich zu einer letzten Brutstätte der Freiheit aufschwingendem Internet wiedergefunden, wie in diesen Monaten.
Die bisherige Ordnung – ohne den Begriff der neuen amerikanischen Weltordnung verwenden zu wollen – hat sich geistesgeschichtlich darauf konzentriert, gleichsam mit einer Festungsmauer bestimmte Thesen über alleinige Verantwortlichkeiten zu umgeben. In diese Mauern werden derzeit Breschen geschlagen. Dies geschieht interessanterweise seitens derjenigen, die jahrzehntelang alles unternommen haben, Deutschland und die Deutschen als den Hort alles Bösen darzustellen. Henry Kissinger hatte in Peking vor den versammelten Staatsmännern der führenden Mächte schon 2004 darauf hingewiesen, dass es das Unvermögen aller vor dem ersten Weltkrieg führenden Staaten gewesen war, nicht fertigzubringen, eine frische, aufstrebende und wirtschaftlich überaus erfolgreiche Macht wie Deutschland in die bestehende Ordnung zu integrieren. Man sagt nun gemeinhin, dass die Geschichte von den Siegern geschrieben wird. Seit Fischer wissen wir allerdings, dass die Sieger es den Besiegten überlässt, dies auch noch zu Papier zu bringen. Dem hat Christopher Clark mit schlafwandlerischer Sicherheit den Boden entzogen. Man kann sich nur fragen, wie die dahinter stehende Absicht sein könnte?
Da sind die vor Wochen in Chicago gemachten Äußerungen des Stratfor-Chefs, Herrn George Friedman, prima facie eindeutiger. Es war schon schweres Geschütz, das da aus Chicago abgefeuert worden ist und man hat nicht den Eindruck, dass über Frau Dr. Sarah Wagenknecht hinaus irgendjemand im politischen Berlin davon etwas mitbekommen hat.
Der Publizist Wolfgang Effenberger hat vor einigen Monaten bereits darauf aufmerksam gemacht, dass in den letzten Jahrzehnten des 19. Jahrhunderts von finanzstarken Amerikanern aus Chicago alles unternommen worden ist, die verschiedenen Völkerschaften der Donaumonarchie gegen Wien so aufzubringen, wie es nach dem kriegsbedingten Zerfall dieses Reiches manifest geworden ist. Damit wurde zum ersten Male deutlich, dass neben der staatlichen Verantwortung in Washington an interessierte politische und vor allem wirtschaftlich potente Zirkel gleichsam Deputate zur Durchsetzung eigenmächtiger Ziele vergeben werden.
Der Charme dieser Überlegungen besteht darin, dass notfalls der gewaltige amerikanische Militärapparat zur Durchsetzung entsprechender privater Ziele herangezogen werden kann. Herr Soros kann mit Milliardenaufwand seine Vorstellungen in Mittel-und Osteuropa zur Geltung bringen, notfalls gegen die Vorstellungen vor Ort gewählter Regierungen oder dem Selbstbestimmungsrecht der jeweiligen Völker.
George Friedman, der einem Apparat aus ausgeschiedenen Geheimdienstleuten und Militärs vorsteht, hat allerdings eine neue Hausmarke gesetzt, deren Sprengkraft noch nicht einmal zu ahnen ist. Uns soll wohl klargemacht werden, dass schon seit der Gründung des Deutschen Reiches 1871 es der zielgerichteten amerikanischen Politik zu verdanken gewesen ist, in geeigneter Weise Unfrieden auf dem europäischen Kontinent zu schüren und sich gleichzeitig bestehender und möglicher oder nur geahnter Rivalen auf dem Kontinent zu entledigen, sei es nur das ehemalige Mutterland, Frankreich, das kaiserliche Deutschland mitsamt der Donaumonarchie oder gar Russland. Vor diesem Hintergrund erscheint es fast zwangsläufig, entgegen jeder eigener Erkenntnis, den Achsenmächten die Alleinschuld am ersten Weltkrieg aufzubürden, denn einer musste die berühmte „Torte ins Gesicht“ bekommen. Hätte man sich vorstellen können, neben dem revolutionsgeschüttelten Deutschland den Verbündeten wie Frankreich oder Großbritannien die gewaltigen Kriegsschulden als den Verbündeten des Krieges auferlegen zu können?
Über die Jahrzehnte, wenn man Herrn Friedman folgt, hat man sich daran abgearbeitet und wenn Präsident Obama in wenigen Tagen in die „Alpenfestung“ kommt, wird er die Überwachungsstaaten ohne jeden störenden Einfluss vorfinden. Die internationalen Zeitungen und generell die Medien, sind voll davon, dass es jetzt gegen Russland gehen soll und wenn man sich die NATO-Verantwortlichen anhört, dann können sie es kaum erwarten. Den Amerikanern wird gemeinhin unterstellt, am kurzfristigen Erfolg interessiert zu sein. Wer hätte es allerdings gedacht, dass sie so das „Friedman´sche Gesetz“ befolgen und über Jahrhunderte planen. Sie treffen allerdings auf ein Russland, das jedenfalls den Eindruck erweckt, nicht mehr herum geschubst werden zu wollen und zu können. Es wird gerade Moskau sein, dass dabei Deutschland und die Deutschen im Auge hat. Das hat politische Folgen. Das war schon in den letzten Jahrzehnten sowohl in Bonn als auch in Berlin festzustellen. Immer dann, wenn es selbst auf dem politischen Feld den Leuten im Bündnis zu viel wurde, erhob sich einer und erinnert an die care-Pakete. Das hatte Wirkung und das war bekannt. Sollte Herr Soros Recht behalten, geht es jetzt darum, ob wir wieder Schlachtfeld werden? Und dann fällt uns Herr Friedman mit seiner Aussage über das Vorgehen gegen uns seit 1871 ein. Er steht dabei nicht alleine, wie man sogar in diesen Tagen im „Handelsblatt“ nachlesen kann.
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allemagne, willy wimmer, europe, affaires européennes, actualité, politique internationale, géopolitique | |
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Risques financiers, sociaux & radicalisation
«Risques financiers, sociaux & radicalisation»
Conférence de Piero San Giorgio à Liège
Le 20 juin 2015
Samedi 20 juin 2015 aura lieu la deuxième conférence de Piero San Giorgio à Liège: « Risques financiers, sociaux & radicalisation »
Le lendemain, dimanche 21, un stage d'initiation aux premiers soins tactiques sera organisé en présence de Piero San Giorgio.
Programme :
Samedi 20 juin :
- 16h séance de dédicaces (2 rue des guillemins à Liège)
- 19h conférence (Liège, lieu communiqué à la réservation) prix : 12€
Dimanche 21 juin :
- 9h stage d'initiation aux premiers soins tactiques en présence de Piero
(Liège, lieu communiqué à la réservation)
Prix : 150€ (+2 places de conférence offertes!)
Informations et inscriptions.
Revoir la conférence de décembre 2013.
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