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lundi, 03 mai 2021

Le survivalisme en question

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Le survivalisme en question

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

L’enlèvement de la jeune Mia, le 13 avril dernier, dans les Vosges par des proches de sa mère permet au Système médiatique de dénoncer gratuitement la constellation survivaliste. L’arrestation, quelques jours plus tard, de la mère de Mia et de ses complices supposés autorise la Grasse Presse subventionnée à poursuivre les amalgames grossiers. La mise en cause par le Parquet d’Épinal d’un individu interlope dont les initiatives douteuses ont été mises en lumière dans le n° 491 de l’excellente lettre confidentielle Faits & Documents des 15 au 30 novembre 2020 invite à prendre de la hauteur par rapport à ce fait-divers monté volontairement en épingle.

Cette regrettable affaire familiale sert de prétexte pour une large entreprise de manipulation psychologique auprès de l’opinion. Observons cette manœuvre magistrale d’intoxication mentale en deux temps. Depuis les Gilets jaunes, la caste au pouvoir vit dans la crainte d’une reprise de ce vaste mouvement populaire, hélas !, inorganisé. Les nombreuses restrictions liberticides prises officiellement pour contrer la pandémie covidesque sont en réalité des rétorsions implicites envers une population rétive ou circonspecte envers le capitalisme de surveillance globale.

À l’approche de l’élection présidentielle, la caste dirigeante craint l’émergence d’un candidat hors système et anti-Système capable de tout balayer sur son passage. Elle garde dans un coin de son esprit l’excellente série Baron noir. Ses scénaristes finissent la première saison tournée en 2015 par la démission du président socialiste. Ils commencent la deuxième saison tournée en 2017 par l’élection à l’Élysée de la candidate socialiste novice qui n’hésite pas à gouverner avec les centristes. Dans la troisième saison, ils mettent en avant un professeur de SVT, chantre du tirage au sort et vedette sur Internet, qui réunit autour de sa candidature les dissidents de la Droite nationale et de la gauche radicale.

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Il s’agit pour le Régime d’empêcher que cette fiction politique se réalise en 2022, d’où la mise en évidence négative d’une grande gueule sur la Toile qui vivrait en Extrême-Orient. L’emploi par les journalistes officiels d’une argumentation psychiatrique et « secticide » digne de l’URSS de Brejnev à son encontre participe à cette vaste opération de disqualification médiatique. Le Système cherche ensuite à noircir le survivalisme et à faire passer ses pratiquants pour de doux dingues ou des tarés extrémistes. Les ouvrages de Piero San Giorgio ne sont bien sûr jamais cités, car ils contrecarrent la narration médiatique fallacieuse.

51FGbXxHQUL._SX331_BO1,204,203,200_.jpgPour faire simple, le survivalisme se formalise dans les années 1970 en Amérique du Nord à un moment où le risque d’une guerre nucléaire entre l’Est et l’Ouest paraît inévitable. Bien des romans, des films, des nouvelles et des feuilletons de science fiction décrivent le monde d’après les explosions atomiques. Donald Eugene Sisco alias Kurt Saxon qui navigue entre différents milieux nationalistes, libertariens et satanistes appelle dans ses livres et au cours de ses conférences à se préparer à n’importe quelle catastrophe afin de survivre. Au fil des décennies, en se répandant en Occident, le survivalisme prend selon les moments et les endroits une coloration politique gauchiste ou écologiste radicale.

On distingue aujourd’hui six principaux profils issus de cette mouvance hétérogène. Les plus connus sont les autonomes zadistes qui s’élèvent plus ou moins avec raison à Boyron ou à Notre-Dame-des-Landes contre des projets inutiles et coûteux. Sous le patronage de l’ancien ministre Vert Yves Cochet, les collapsologues envisagent la fin prochaine de la civilisation techno-industrielle en se fondant sur les postulats d’une nouvelle science : la collapsologie. Les plus modérés sont les adeptes de la « survie douce ». Ce sont les habitués des stages de survie en pleine nature. Un député LREM veut légiférer sur ces stages et leurs participants. De quoi ose-t-il se mêler ? Les « preppers » se préparent à un quotidien post-catastrophique proche des films Mad Max II et III. Il y a enfin, théorisée par Michel Drac et Serge Ayoub, la BAD ou « base autonome durable ». Le badiste ne cache pas son engagement identitaire européen. Il veut assurer la pérennité de son clan au sein de communautés enracinées et écologiquement armées. L’essayiste catholique identitaire radical Julien Langella partage ce point de vue salutaire.

Divers, le survivalisme ne rentre pas par conséquent dans le moule confortable des certitudes médiatiques et universitaires. On comprend mieux pourquoi le Régime s’en méfie tant. Des braves gens qui pensent par eux-mêmes ne peuvent avoir que des intentions maléfiques...

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 212, mise en ligne sur TVLibertés, le 27 avril 2021.

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jeudi, 30 avril 2020

Vers une forme de tribalisme survivaliste ?

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Vers une forme de tribalisme survivaliste ?

John Robb

41MapSY90sL._SX316_BO1,204,203,200_.jpgCeci pourrait être utile pour les gens qui réfléchissent aux moyens de survivre dans les temps qui viennent.

Comment fabriquer une communauté forte qui protège, défend et favorise les intérêts de ses membres ? Il faut construire une tribu. L’organisation tribale est le plus résistant de tous les types organisationnels, et elle a été la forme dominante pendant 99,99% de l’histoire humaine. L’aspect le plus important de l’organisation tribale est qu’elle est le cafard organisationnel de l’histoire humaine. Elle a prouvé qu’elle peut soutenir l’agression de l’environnement le plus dur. Effondrement mondial ? Pas de problème.

Si vous êtes comme la plupart des gens dans le « monde développé », vous n’avez aucune expérience d’une vraie organisation tribale. Les organisations tribales ont été écrasées durant les deux derniers siècles, du fait des pressions de la part de l’Etat-nation qui les voyait comme des rivaux et de la part du marché qui les voyait comme des obstacles. Tout ce que nous avons aujourd’hui, c’est une famille nucléaire modérément forte (affaiblie par l’économie moderne qui impose des diasporas familiales), une famille élargie faible, une vague collection d’amis (un cercle social), une affiliation professionnelle fragile, et une relation tangentielle avec un Etat-nation lointain. Pour beaucoup d’entre nous, cela se révèle insuffisant comme moyen de soutenir les pressions de l’environnement moderne chaotique et dur (pour les pauvres en particulier).

La solution à ce problème est de construire une tribu. Un groupe de gens qui sont loyaux envers vous, et envers qui vous êtes loyal en retour. Bref, le besoin d’une loyauté primaire envers un groupe qui se soucie vraiment de votre survie et de votre succès futur.

Donc comment construire une tribu ? Une tribu forte, dans cet environnement postindustriel, ne se bâtit pas du haut vers le bas. Au contraire, elle se bâtit organiquement du bas vers le haut. Une tribu simple commence par le fait de cimenter des liens avec votre famille élargie, un lien du sang. La seconde étape est d’étendre ce réseau pour inclure d’autres familles et des individus méritants. Une partie-clé de cela est de construire une parenté fictive, un sens du lien qui conduit à la création d’une loyauté envers le groupe. Cette parenté se construit (voir l’article de Ronfeldt pour plus de détails là-dessus) de cette manière :

- Raconter des histoires. Des histoires partagées et des récits historiques.

- Rites de passage. Rituels d’entrée dans la communauté. Le statut de membre doit se mériter, pas être donné selon le lieu géographique de naissance ou de résidence.

- Obligations. Règles de conduite et d’honneur. La punition ultime étant l’expulsion.

- Organisation égalitaire et souvent sans chef. Le partage est hautement apprécié.

- Savoir-faire multiples. Organisation segmentaire (beaucoup de chômage parmi les parties).

- Loyauté partagée. La tribu protège les membres et les membres protègent la tribu. Si cela n’est pas mis en œuvre, vous n’avez pas une tribu, mais un club de Kiwanis.

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Le développement d’une parenté fictive sera probablement la clé pour le développement de communautés résilientes (comme elle l’est déjà pour les guérillas globales). Nous pouvons déjà voir ce développement en œuvre dans le mouvement britannique « Transition Towns » [= Villes en transition], avec leur approche de raconter des histoires, honorer les anciens, réapprendre des savoir-faire, et absence de chef (voir les 12 mesures).

Note:

* Le nationalisme est une forme de parenté fictive fabriquée et destinée à servir les besoins de l’Etat durant notre phase industrielle d’organisation économique.

Posté par John Robb le vendredi 6 mars 2009 à 10:15 AM | Permalink

John Robb est un auteur et un entrepreneur et un ancien pilote de l’US Air Force pour les  opérations spéciales. Il dirige le site web Global Guerrillas et est l’auteur de Brave New War: The Next Stage of Terrorism and the End of Globalization (Hoboken, N.J.: Wiley, 2007).

 

lundi, 16 mai 2016

De la BAD au Kolkhose

De la BAD au Kolkhose

Conférence de Lucien Cerise et Piero San Giorgio à Lille

Dimanche 22 mai 2016 à 15h.

réservations à : reservation.rsf59@hotmail.com

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samedi, 30 avril 2016

Le chaos est imminent, et que vous y croyiez ou pas n’y changera rien

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Le chaos est imminent, et que vous y croyiez ou pas n’y changera rien

Ex: http://zejournal.mobi

De longs mois se sont écoulés depuis la dernière publication du veilleur, et ce laps de temps m’a été bénéfique afin d’avoir une vision plus globale de la situation géopolitique dans le monde et de ses conséquences, mais il n’est nul besoin d’être un fin stratège pour appréhender la chute catastrophique dans laquelle nous entrainent les miasmes de notre gouvernement, du moins pour ceux ou celles qui ont commencés à ouvrir les yeux, et ils sont de plus en plus nombreux.

A l’instar des États-Unis, la France est devenue un état policier, et le basculement de notre république vers un régime autoritaire et dictatorial ne fais plus le moindre doute. La colère du peuple est de plus en plus palpable, et le mouvement de protestation grandissant qui suivit l’annonce de la récente loi travail dictée par Bruxelles en est un signe. Souvenez-vous des anciennes publications du veilleur évoquant la destruction des droits ouvriers, de la disparition de l’argent liquide, de la répression toute dissidence, et autres émanations orwelliennes promulguées par les laquais du lobby banquier au pouvoir.

Que penser d’une brève passée inaperçu et pourtant révélatrice de l’orientation en cours, « Des caméras parlantes pour rappeler les habitants à l’ordre » ! Pour ceux que cela n’interpelle pas, ma compagne me narrait une situation analogue dans laquelle un membre de sa famille s’est retrouvé durant la période franquiste en Espagne, alors qu’il avait osé marcher en dehors des clous…

Nous devrions atteindre prochainement un point de rupture après lequel tout devrait s’accélérer d’un coté comme de l’autre, entrainant inexorablement une surenchère répressive d’une part, et protestataire musclée de l’autre. Les plus naïfs espèrent encore un changement politique à venir pour 2017, mais ils prendront conscience tôt ou tard que quel que soit le parti mis au pouvoir par les urnes, les prérogatives de ce dernier n’iront pas dans le sens des préoccupations pourtant légitimes des « sans dents », et la douche sera plutôt froide.

Merci à Pierre Templar pour ce texte très réaliste qui résume bien la situation à laquelle nous devons nous préparer.

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Le veilleur

Celui qui croyait au chaos et celui qui n’y croyait pas

Les signes de la tourmente se multiplient, et pourtant, nombreux encore sont ceux à ne pas voir son imminence. Ces gens-là continuent à croire benoîtement dans les vertus du système, pensant qu’il les protégera en cas de problème sérieux, comme il a si bien su le faire par le passé.

Chacun de nous possède au moins un spécimen de cette espèce dans sa famille, et sait donc parfaitement qu’il est inutile de tenter de les ramener à la raison. Comme l’a dit un abruti de gauchiste dans un éclair de lucidité, la « botte souveraine de la réalité » s’en chargera en temps utile…

Je ne tenterai donc pas de le faire ici, ce blog s’adressant à tous ceux et celles, survivalistes en premier, qui ont « quelque chose entre les oreilles ». De toute façon, vous aurez sans doute essayé avant moi, probablement sans grand succès, et il est donc inutile d’accorder au gens de cette espèce plus d’intérêt qu’ils ne méritent.

Mais si l’on croit à un prochain chaos, alors il n’y a qu’une chose à faire : Se préparer là où l’on se trouve. Ceux qui pensent qu’ils vont changer quelque chose en militant ou votant pour un parti se trompent lourdement, de même que tous les pantins qui collent des affiches ou défilent dans les rues, quel que soit leur drapeau, en espérant pouvoir ramener à leurs idées ceux qui les voient passer.

Quoi que vous puissiez faire, vous ne changerez RIEN au système, du moins jusqu’à ce qu’il implose. Il faut absolument que vous en soyez persuadés, pour ne pas vous égarer dans des voies sans issue ou gâcher votre énergie dans des combats perdus d’avance. Et surtout, pour ne pas en pâtir inutilement. Tout ce que vous récolteriez en y prenant part, c’est une belle fiche au RG avec votre trombine en premier plan, où pire encore, un séjour dans une cellule au milieu des barbus.

Et ceux qui votent encore et voudraient me faire croire le contraire n’ont qu’à regarder le nombre de députés FN que nous avons à l’Assemblée. Et pourtant Dieu sait si cela fait un moment que le vieux briscard s’agite, et que des millions de citoyens lui ont donné leurs voix ! Tout cela, je l’ai déjà dit dans Les raisons de redouter le pire. Il n’y a pas grand-chose à rajouter. Le système est verrouillé, et il veut notre destruction.

Tout va aller de plus en plus mal, et très probablement de plus en plus vite. Je ne crois absolument pas à une lente agonie du pays jusqu’à l’instauration finale d’une dictature à la Orwell. Si telle était l’intention première de nos maîtres, alors ils ne prendraient pas le soin de faire entrer des millions d’allogènes en Europe. S’ils organisent aussi méticuleusement un tel afflux, c’est parce qu’ils ont un plan précis, qui inclue au préalable un affrontement généralisé entre les communautés caprines et les blancs de souche.

Nous allons au-devant de la plus grande guerre civile que le monde ait jamais connue. Nous tous européens, et il n’y a aucune échappatoire. Il n’est même plus besoin de lire les prophéties à ce sujet pour s’en convaincre ; C’est maintenant une évidence.

Pour un survivaliste digne de ce nom, la guerre civile est le premier péril à considérer, car contrairement au réchauffement climatique et autres fadaises, on peut être sûr que celle-ci va arriver. Alors profitez du temps limité qu’il reste pour vous préparer au mieux. Sortez du système autant que vous le pouvez, ou profitez-en s’il le faut, de manière à mettre de côté les moyens nécessaires pour acquérir les compétences et les équipements dont vous aurez besoin.

Tâchez de constituer un groupe d’amis, de relations, ou de connaissances, que vous puissiez rejoindre ou qui puissent vous rejoindre le jour où les lumières vont s’éteindre. L’important, à mon sens, n’est pas de chercher à constituer à tout prix une véritable équipe, du moins au début. D’abord, parce que cela demande trop de temps et d’énergie, et vous y laisseriez probablement votre enthousiasme. L’important, c’est de ne pas vous retrouver seul au soir du Grand Jour. Vous pouvez être certain que les équipes se constitueront d’elles-mêmes le moment venu, en fonction des tempéraments, des compétences, et des forces de chacun.

Ensuite, parce ce que la ou les équipes que vous pourriez constituer, avec toute la patience et les difficultés que cela implique, ne dureront probablement pas très longtemps. Non pas qu’elles se sépareraient à cause de dissensions internes – bien que cela ne soit pas à exclure – mais parce que leurs rangs pourraient s’éclaircir de manière drastique et très rapide aux premiers jours de la bataille. Si ce n’est dans celle-ci, ce sera par les blessures, le manque d’hygiène et de soins, les « pétages de plomb » et le reste (voir les articles sur les addictions d’Elizabeth). Et vous aurez perdu beaucoup de temps pour vous retrouver au final à trois clampins.

En d’autres termes, la sélection se fera d’elle-même, au fil des allées-venues et des combats, de même que les alliances…

Commencez à rencontrer des gens autour de vous, des gens ordinaires. Lorsque vous tombez sur quelqu’un qui vous dit que d’après lui « tout va péter bientôt », c’est qu’il est un peu moins con que la moyenne et que vous pourrez peut-être en tirer quelque chose. Inutile de lui sortir le baratin survivaliste, voire de chercher à l’intégrer dans votre groupe éventuel pour commencer à vous entraîner ensemble. Gardez ce contact en mémoire, de même que son adresse et son téléphone. Si des « atomes crochus » vous poussent naturellement à resserrer les liens, alors faites-le, tout en gardant à l’esprit que rien ne vous y oblige.

Prévoyez de quoi tenir au moins trois mois, vous et votre famille. Ainsi que des armes et munitions en nombre pour assurer votre défense. Tout cela a été dit maintes fois sur le blog. Il suffit de relire les articles, ainsi que leurs commentaires qui sont le plus souvent très pertinents.

Nous faisons partie, pour la plupart, d’une génération sacrifiée. C’est juste un destin qu’il faut accepter, car il n’y a rien que l’on puisse faire pour l’empêcher ou le changer. Parfois, certaines personnes me demandent « ce que nous avons pu faire pour mériter ça ». La réponse est que nous n’avons rien fait, absolument rien, parce qu’il n’y a rien que l’on aurait pu faire, et que ce n’est pas notre boulot, de toute façon. Ce n’est pas notre faute, pas plus que celle de nos parents.

Le problème est que depuis notre enfance, la République nous berce dans l’illusion que nous pouvons, par une participation toute illusoire, changer quelque chose à notre destinée citoyenne. Mais la vérité est que nous ne pouvons rien. Le système républicain dans son essence même nous laisse à la merci des gens qui nous dirigent, pour le meilleur et pour le pire. Or il se trouve que nous sommes gouvernés par les pires depuis une cinquantaine d’années, voire depuis la décapitation de notre dernier roi, si l’on veut bien remonter jusqu’à la source du problème.

Chaque génération a sa destinée. Celle de 14 était de finir dans les tranchées. La nôtre est d’affronter les grandes tribulations de la gigantesque guerre civile à venir. De nous battre, de souffrir, et de mourir, éventuellement. Une fois que vous aurez accepté cela, vous pourrez arrêter de vous frapper la poitrine et commencer enfin les préparatifs qui s’imposent.

Survivre

Survivre, ce n’est pas juste « tenir une heure de plus » comme un certain couillon a pu l’écrire. Survivre, c’est tenir jusqu’au bout, et vu ce qui nous attend, ce n’est pas une petite heure qui changera grand-chose. Survivre, c’est être encore debout lorsque les moins chanceux et les plus faibles sont tous morts. Et cela va signifier pour nous tous être capables de vivre des mois de plus, peut-être des années.

Et c’est parce que le chaos va durer que la simple force physique et brutale ne sera pas suffisante ; Et que des moins forts physiquement auront aussi leur chance, contrairement aux grandes batailles des siècles passés. Ceux qui vont durer seront les plus tenaces, les moins sentimentalistes, et surtout, les plus stoïques ; Les plus résistants à la souffrance, à la douleur, à la faim et à la soif, aux tentations, addictions et privations de toute nature. Des moines soldats, en quelque sorte. Autrement dit, les moins cool et les plus chiants, selon les critères en vigueur de nos jours.

Au fond, la vie même n’est autre que survie. Depuis le jour de notre naissance nous ne faisons que survivre. A toutes les saloperies qui se trouvent dans les airs et dans nos assiettes, aux vaccins et aux médicaments, au métro et au boulot… Pour certains, à la famille, depuis tout petit. Pour la plupart, aux emmerdes que les malfaisants au pouvoir nous apportent quotidiennement, dans tous les domaines de l’existence ; A cet abruti de kapo qui nous colle une prune de 90 euros parce qu’on a dépassé de 5 km/h la vitesse autorisée, et qu’une frustration légitime nous pousserait à cogner. Ou encore ce spécimen halal qui nous dévisage avec mépris, et que l’on renverrait volontiers au bled avec un pruneau dans le cul ; Avec les conséquences que l’on peut imaginer pour un chrétien blanc noyé dans une société dirigée par des gens qui œuvrent à sa disparition, par tous les moyens.

La jeunesse

J’ai longtemps pensé que la jeunesse actuelle était paumée, et il est vrai que certains spécimens de la Star Ac et autres zoos du même acabit tendaient à me donner raison. Mais finalement, je pense m’être trompé. Le vrai problème, du moins ce que je crois désormais, est qu’elle s’emmerde, tout simplement. Parce que la société moderne, et en premier lieu ceux qui la dirigent, sont incapables de lui donner un but valable qui vaille la peine de se dépasser.

Je crois que le secret de la réalisation personnelle tient dans une seule chose : œuvrer pour une cause qui nous dépasse, quelque chose de plus grand, quelle qu’elle soit. Puis éventuellement y laisser la peau ; Que ce soit pour sa famille ou pour la patrie, voire un quelconque groupe de « niakoués » (citation de l’auteur) aux fin-fonds d’une jungle birmane que l’on aurait pris en affection. Et c’est justement ce dont l’individualisme induit tout naturellement par les « valeurs » de la République nous éloigne le plus jour après jour.

La conséquence directe est que la jeunesse actuelle erre sans but, d’un Mac Donald à un autre, les yeux rivés sur un Ipod, pour finir au Bataclan à écouter des insanités. Elle cherche inconsciemment un sens à donner à sa vie, mais ne peut le trouver dans une société aseptisée, uniformisée, sans relief, sans avenir et sans espoir. Mais donnez-lui une vraie cause à défendre, avec la vie au bout du compte, et je crois que la plupart saisiront l’occasion à pleines mains. Il se pourrait même que ce soit les plus « paumés » qui lèvent le plus haut le flambeau et entraînent les anciens. Du moins j’aime à le croire.

La guerre

La guerre est divine en elle-même parce qu’elle est une loi du monde.

Ainsi parlait Joseph de Maistre, ce grand théosophe chrétien. Une chose parmi d’autres qui nous distingue de l’animal.

L’homme est taillé pour la guerre. Tellement bien qu’il n’a pas arrêté de la faire depuis le premier jour de son apparition sur terre. Sur les quinze cents dernières années de notre histoire, celles de paix relative se compteraient presque sur les doigts d’une main ! Notre nation s’est bâtie sur les batailles que nous avons gagnées, et elle périra dans celles à venir si par malheur nous les perdons.

Ces longues périodes de paix et de facilité relatives, comme celle que nous connaissons depuis la fin de la seconde guerre mondiale, sont épouvantablement débilitantes. Il n’y a qu’à voir l’état actuel de la France et de ses habitants. Nous avons sombré dans la passivité la plus complète. Les corps et les esprits se sont comme liquéfiés jusqu’à laisser le pays se faire tranquillement envahir à nouveau, au point qu’il n’est même plus sûr que nous soyons capables de remonter la pente un jour. A moins de quelque intervention quasi miraculeuse comme il nous a été donné parfois dans un glorieux passé.

Nous sommes tellement loin de notre génie naturel et de notre vocation qu’il est presque impensable d’en être arrivé là. Pourtant nous y sommes, et il faut bien reconnaître que le travail de sape a été sacrément bien orchestré. A ce niveau, il n’y a malheureusement pas d’autre remède que le sang versé pour que les retrouvailles avec nos racines et notre destinée véritable puissent avoir lieu.

A ce moment-là, nous penserons alors à ce que dit Horacius le romain, il y a bien longtemps, tandis qu’il se retrouvait seul face à une armée entière :
Pour chaque homme sur cette terre, la mort vient tôt ou tard. Et comment un homme peut-il mieux mourir qu’en affrontant un destin contraire pour les cendres de ses ancêtres et les temples de ses dieux…


- Source : Survivre au chaos

vendredi, 16 octobre 2015

Practical and Poetic Survival Manual

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This practical and poetic survival manual" is the first English translation of the French masterpiece of living wild in the world and creating a permaculture. Back to the Wild  is your source for everything from cartography to hunting and dressing wild game to cooking without a kitchen.

Its author, the late Alain Saury, was a respected author, poet, actor, activist, and artist who created the first vegetarian organization in France. His concerns about human survival in dangerous times inspired him to create this remarkable guidebook.

Beautifully designed and organized, the material in this book illustrates the importance in having an intimate relationship with nature, and it leads the reader back to wild, whether the journey is taken by choice or by necessity.

Source: http://zentropa.info   

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mercredi, 03 juin 2015

Risques financiers, sociaux & radicalisation

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«Risques financiers, sociaux & radicalisation»

Conférence de Piero San Giorgio à Liège

Le 20 juin 2015

Samedi 20 juin 2015 aura lieu la deuxième conférence de Piero San Giorgio à Liège: « Risques financiers, sociaux & radicalisation »

Le lendemain, dimanche 21, un stage d'initiation aux premiers soins tactiques sera organisé en présence de Piero San Giorgio.

Programme :
Samedi 20 juin :
- 16h séance de dédicaces (2 rue des guillemins à Liège)
- 19h conférence (Liège, lieu communiqué à la réservation) prix : 12€
Dimanche 21 juin :

- 9h stage d'initiation aux premiers soins tactiques en présence de Piero

(Liège, lieu communiqué à la réservation)
Prix : 150€ (+2 places de conférence offertes!)
Informations et inscriptions.

Revoir la conférence de décembre 2013.

lundi, 04 mai 2015

Survive the Economic Collapse

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Survive the Economic Collapse

Piero San Giorgio
Survive—The Economic Collapse: A Practical Guide
Radix/Washington Summit Publishers, 2013

survivehhhhhhjj.jpgFor White Nationalists, the possibility of some of kind of civilizational collapse not only seems plausible, but is also an exciting prospect as it poses an opportunity to make things right again. We know that the current system is cemented together with falsehoods. We can see that the money system is fraudulent. We understand that the “Gods of the Copybook Headings” will one day return with “terror and slaughter.” What made Western Civilization great—true leaders with an ability to plan for the long term—have been abandoned in favor of panderers who appeal to the short-sighted demands of a foolish public. We feel that this trajectory toward ever greater folly cannot last. Surely, it must not last! With this knowledge the question arises: What do we do in the meantime? Perhaps, Swiss author, Piero San Giorgio can help us find an answer.

There is a saying attributed to Louis Pasteur and paraphrased by several survivalists I know, “Chance favors the prepared mind.” The only thing certain in the event of a major collapse is that chaos will ensue. Survival in such a situation is a matter of being in the right place at the right time, but if you have worked out the various possible scenarios in advance and know how you will respond to each, then you may have a slight advantage. In Survive—The Economic Collapse: A Practical Guide, San Giorgio describes a number of collapse scenarios with varying degrees of severity, and then provides a basic overview of the factors that an amateur survivalist should consider in preparation for doomsday.

The first part Survive is entitled “Risks and Impacts” and begins with some eye-opening numbers regarding overpopulation and the rate of human reproduction on planet earth. People often forget that two centuries ago there were only about a billion people living on the planet. It took the human species approximately 200,000 years to number a billion people. Then, in only 200 years that number has increased seven-fold. When considering this reality, it is almost laughable to hear environmentalists claim that there is an urgent need to pass legislation to reduce the use of fossil fuels. If climate change poses the threat that is often claimed, then it just as much due to the population explosion we have witnessed in the last few decades.

You will be hard pressed to find a mainstream environmentalist proposing that we need to pass legislation to reduce birth rates worldwide, particularly among those most likely to be poor stewards of the earth’s resources. It is very common for the same environmentalists obsessed about fossil fuel legislation to insist that every Third World resident who “dreams” hard enough has a human right to settle in the United States, and these immigrants deserve to be given the First World lifestyle to which Americans have become accustomed with all of its consumption and waste. These brainwashed fools fail to understand that what the planet really needs are fewer human rights and more eugenics programs. This view is not endorsed in the book, but anyone who thinks seriously about overpopulation should not dismiss eugenics as a necessary measure.

Of course, exponential population growth leads to problems beyond global climate change and polluted air, water, and soil. San Giorgio predicts the exhaustion of all vital natural resources in the next 40 years. While I cannot state for certain his numbers are accurate, the theory certainly bears consideration. The earth has a finite number of resources that are being consumed at an ever-increasing rate as the standard of living rises around the globe. It makes sense that at some point these resources will run out. If we fail to use them wisely then we, as a species, we will create a terrible and tragic situation for ourselves or our descendants.

In addition to simply using up natural resources, we are in the process of destroying the cultures that allowed humanity to thrive in the first place. San Giorgio writes:

Culture appears in the word “agriculture” for a good reason. This culture, or cultivation of the earth—I would even say, this love of the earth—is made up of knowledge, competence, tricks, secrets, work methods acquired over centuries and transmitted with care—and, indeed love—to the next generation, from father to son, from mother to daughter.

In less than a century, blinded by the ease fossil energy has brought us, we have thrown all that knowledge away. We have transformed farms into automated factories. Agriculture has gone from family and community management to an industrial and global enterprise.

One question that comes to mind is whether the ease and comfort brought to our daily lives by industrial technology are really worth the trade-off. Has the quality of life improved now that more people can spend their free hours watching television and eating processed foods? Perhaps we would be better off reserving the accessibility of complex technologies to only a select few charged with discovering the mysteries of the universe. The vast majority of people might enjoy an honest days’ work outdoors more than a process-oriented job in a grayish-brown cubicle, or telling stories around a fire rather than sitting in their living room marathoning The Walking Dead on Netflix.

 

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Another risk discussed in the first part of the book is the problem posed by the financial system, how money is created and how this could lead to a potential collapse. This is followed by a critique of globalization, which states the rate of change in a global society requires such rapid adaptation that it cannot be done in a healthy way. Humans are being demanded to give up the aspects of our societies that have made life worth living for generation after generation—the rootedness that we have in our identity as a culture and people—and for what? So that we can become cogs in a giant and seemingly meaningless mechanism, and for most people, there is no choice in the matter. Becoming a cog is necessary if we want to meet our basic needs for survival. This is what “Liberalism” has wrought.

The first part ends with a chapter called “Hopes” to help alleviate the nightmares those of us who read before bed may have been having. For San Giorgio, there is hope to be found in the prospect that another way of life is possible, one that requires radical transformation. He writes:

Instead of trying to get a car to run on something other than gasoline, it is time to reflect on a way of life without cars. The social structure is going to have to evolve; we’re going to have to get rid of bad habits and accept limits: we cannot, for example, make commercial airlines fly on electricity, just as we don’t mold titanium turbines with electricity. It is our habits and culture as a whole that must change. Without new values, we will not succeed.

Yet how can such a shift in values take place when it seems that we are in the multifaceted death spiral the author has previously detailed for us? Life has been jarred out of balance and balance must be restored. To put it another way, justice must be made manifest. In human interactions there can be no justice without power. During the last century, the period on which San Giorgio focuses in pointing to where we went wrong, power has been in the hands of the unjust. Power must be reclaimed by those who will do what is right. This cause is at the heart of White Nationalism and the ethnonationalist moral system that the movement advances.

But Piero San Giorgio is not a White Nationalist. He endorses a small scale, almost pre-political-system of preparedness and self-sufficiency, rather than investing in any movement that pursues sweeping political change. In this sense he is banking on “The Collapse” for the shift in values upon which he has rested his hopes. And “The Collapse” is the title the second part of the book.

In Part II the mechanisms of collapse are more closely examined. In short, as the global industrial and economic system becomes more complex it also becomes more fragile. If one part of the system falters this could lead to the breaking point. Different crises are discussed, in which one part breaks. In a section about the Food Crisis, San Giorgio writes, “It takes 1500 liters of gasoline per inhabitant per year to feed a Westerner. To produce a calorie of food, the equivalent of 10 calories of fossil fuel is needed, whether directly (fuel) or indirectly (electricity, etc.)” This equation cannot be sustainable with a finite amount of fuel in the world. Another factor in the food crisis is the depletion of nutrients in the soil caused by factory farming. But factory farming is necessary to feed the population at its current size.

Countries and regions that rely on the importation of food will be the first to suffer as it becomes scarcer due to a convergence of factors exacerbated by short term planning, and this in turn will lead to a breakdown of the global system. A social crisis will emerge due to antipathy between groups competing to survive, and as social cohesion deteriorates we will see the breakdown of the infrastructure that maintains our current standard of living. Sanitation systems and nuclear power plants are examples of infrastructure that require continuous maintenance. If sanitation systems are neglected there will be a rapid rise in disease and a lack of drinking water. If nuclear power plants do not receive regular attention then there is the potential for another Chernobyl wherever they are found.

San Giorgio describes nine scenarios of how society might handle a collapse depending upon the rate of collapse and the extent of catastrophe. He calls the scenario with the slowest rate and smallest extent a techno-utopia. In this instance, technology continues to solve every resource problem, and the world becomes increasingly globalized. Social atomization advances at a steady pace, and the vast majority of people are medicated to cope with meaninglessness of existence. This is the best possible of scenarios for those who are addicted to comfort. Yet, it is also a collapse of many of the aspects of life that humans value. What is not mentioned here is the idea that when technology becomes complex enough, humanity could feasibly be replaced by artificial intelligence.

Another scenario that is predicted in the case of a slow rate of collapse but a great extent of catastrophe is described as eco-fascism, in which ”Deep Green” parties take over the government and enact strict controls to ensure the preservation of eco-systems. It is in this scenario that eugenics programs are given credence, with a permit being required to have children. Additional measures are described to save costs and reduce the population.

Deep Greens showed a willingness to use tactics that a prior generation would have called “ruthless.” In order to limit demand on the welfare system, the mentally handicapped and those with Down syndrome were systematically tracked down and euthanized. Seniors over the age of 60 were barred from the public health system. The euthanasia of the severely ill was made free and immediate, unless specifically forbidden by the family.

San Giorgio’s description of eco-fascists is reminiscent of the Tea Party’s predictions about Obamacare. As can be seen from the excerpt above, the future scenarios are written in the past tense as if they have already happened. They are fun to read, but then so is science fiction.

The final scenario described is the one with fastest collapse and the greatest extent of catastrophe, which is called Ragnarök. This might be caused by some unforeseen or unpreventable situation such as a comet hitting the earth. But even in such a dire case, the reality is that some humans would probably survive. We so are so numerous and so adaptable that the likelihood of our total extinction is small. In my opinion, it is smaller in a Ragnarök scenario than in one of techno-utopia. After discussing these possible futures, we are asked to consider our personal future and decide how important we think it is to be prepared for the worst. When considering the possibilities, we are told we are better off prepared than not, but of course the choice is up to us.

The fourth part of the book is entitled “Survival” and describes how to build what San Giorgio calls a Sustainable Autonomous Base (SAB). This is a secure space for which provisions have been made to ensure access to seven fundamental principles of survival, which are water, food, hygiene and health, energy, knowledge, defense, and the social bond. A chapter is dedicated to each of these principles. A well-planned SAB should be stocked with supplies for short term survival as well as the tools and equipment necessary to eventually live completely off the grid.

The tone of the book becomes more technical, like a manual. The amount of information can be overwhelming, and each chapter provides only a basic overview what kinds of thing one should consider surrounding these principles. For instance, in the food chapter, a list of foods that can be stored long term is provided along with suggestions for how much should be stocked for a year’s supply. Methods of preservation are also described and ways of procuring food once supplies run out, like hunting, fishing, and gardening. But only a few pages are dedicated to these broad concepts. A person serious about building an SAB will need to do a lot more research.

Few have the time or money to master every facet of an SAB. This is why knowledge is included as a principal of survival. Having a comprehensive physical library will be very useful for learning those things that the survivalist did not have time to study before a dire situation arises. The social bond is also important principle for this reason. San Giorgio recommends partnering with others to build an SAB. Preferably these partners should have a wide array of different skills, or can be assigned to become experts in one or several of the principles of survival.

Also falling under the social bond principle are ways of communicating with the outside world, be it locally or with the wider world via some type of radio communication. Protocols need to be developed regarding how outsiders should be treated. In a collapse scenario, there is a far greater risk of being open and neighborly, yet at the same time, being too security conscious could lead to missed opportunities.

 

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The final section of the book is on how to begin preparation, including both mental preparation and the preparation of material needs. For mental preparation, San Giorgio recommends a media detox, such as going for a period of time without consuming any mass media. He also recommends getting rid of television altogether. Other exercises he mentions including going a weekend without electricity and water, going a week without food, or without money. He advises practicing certain social skills, like acting as a pick-up artist, or selling something, or negotiating something. He also describes a detailed 6-day preparation exercise, which incorporates many of the survival principles laid out in the previous section.

Survive—The Economic Collapse: A Practical Guide ends with a comprehensive bibliography and reference section. There is also a series of a useful appendices including one on how to make a 72-hour survival kit, and numerous lists of equipment and supplies needed for the more technical of the seven principles of survival. These final pages make an excellent starting place for anybody thinking about getting into survivalism.

Overall, this book looks and feels as though it is targeting young people. Each chapter opens with quotations from both historical figures, popular contemporary figures, and even some fictional characters, like Morpheus from The Matrix. Each chapter ends with a few fictional vignettes related to the subject of the chapter, which do not add much to the reading experience, but may be entertaining to some. The font of the text changes between the different components of the chapter, and some fonts have a cartoonish feel. It would not have been surprising to encounter a few comic strips, but with the exception of some graphs there are no illustrations in the book.

San Giorgio seems at least somewhat realistic about race, conceding that in a collapse situation racially diverse areas will have worse tension and distrust than homogenous areas. Furthermore, his critique of globalization includes some discussion of the problems created by mass immigration. The discussion of overpopulation also has some racial undertones, but these are not explicitly brought to light. There is no indication that San Giorgio understands the value of racial consciousness in the book, but given his situation and the subject matter, this makes sense. It is probably better for book sales to avoid talking about race.

There is something uniquely white about survivalism. Perhaps this is related to having a lower time preference on average, and seeing that the poor planning of today is creating a society that cannot last. Or perhaps there is a spiritual element related to our desire to achieve a balance with nature. Many readers of this book will find the notion of a Sustainable Autonomous Base appealing even if an economic collapse never occurs. Just the idea of living sustainably and autonomously away from this sick anti-culture that surrounds us will no doubt inspire some to become of survivalists.

One outcome of building an SAB is that it requires us to recreate a culture that is healthy through the mastering of skills and techniques that are quickly disappearing from our everyday lives; the ability to grow our own food and make our own clothing, tools, shelters and energy sources; the ability to protect ourselves. If we partner with others toward these goals we can build trusting and tightly-knit relationships, possibly with other white people who may not agree with us at first. But once that trust has been gained this can be the foundation for a new understanding about racial identity. And of course, we should continue to engage in propaganda tactics to bring about an awakening of racial consciousness among our kin. While the future is unclear, two things are certain: the system must change, and white people must defend themselves.

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lundi, 09 février 2015

Entretien avec le survivaliste Piero San Giorgio

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