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mercredi, 17 janvier 2018

Nos sociétés souffrent d'un très haut taux de maladies psychologiques

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Il n'est donc pas étonnant que nos sociétés souffrent d'un très haut taux de maladies psychologiques comme l'anxiété, l'insomnie et la dépression

Par Piero San Giorgio

Ex: http://www.oragesdacier.info

Il est amusant d'observer une population composée essentiellement d'employés de bureau bien dociles, qui suit massivement des modes issues de cultures qui étaient dans le temps marginales. Tatouages tribaux et censés être impressionnants pour les hommes. Petits coeurs, dauphins, fleurs, caractères chinois pour les femmes, quand ce n'est pas une sorte de flèche sur le bas du dos ou au-dessus des fesses pointant vers l'anus (probablement voulant dire entrez ici ?). Tatouages donc, piercings, fringues, sorties, vacances originales, appartenance à des tribus... Il faut être différent, comme tout le monde !
 
   PSG-surv.jpg  Tout est fait pour le divertissement immédiat : amusement constant, pornographie, drogues. La culture de la consommation nous focalise sur l'avoir au lieu de l'être, sur la possession au lieu des relations, sur les apparences au lieu du bien-être. Cela pousse à l'égoïsme, à l'égocentrisme, à la concurrence constante. Dans tous les domaines, on se compare toujours au niveau le plus haut, idéalisé, impossible à atteindre. La confusion et la frustration engendrées sont considérables. Résultat : des problèmes comme les maladies mentales, le taux de divorce, l'addiction aux drogues et à d'autres substances, et même les taux de criminalité n'ont fait qu'augmenter partout en Occident depuis les années 1950.
 
     En 1970, 79% des étudiants américains avaient comme objectif une vie qui ait plus de sens. En 2005, ce même sondage montre que l'objectif de 75% des étudiants était de bien gagner leur vie, mais 81% de ceux-ci avouaient ressentir un vide existentiel. 30% des travailleurs admettent être des workaholics, accoutumés à leurs emails, blackberry, iphones et autres gadgets électroniques censés les rendre plus productifs. 50% des travailleurs disent ne pas passer assez de temps avec leurs enfants et leur famille et 40% disent ne pas avoir assez de temps pour eux-mêmes et leurs loisirs. 
 
     Il n'est donc pas étonnant que nos sociétés souffrent d'un très haut taux de maladies psychologiques comme l'anxiété, l'insomnie et la dépression. Un ami médecin m'a bien résumé le problème : "Nous sommes prisonniers d'un cercle vicieux : nous faisons un travail aliénant et sans sens, créant un état dépressif chez le travailleur ; un médicament permet au travailleur de continuer à travailler ; le travail permet au travailleur d'avoir les moyens de se payer ce médicament ; le docteur qui prescrit le médicament est obligé de le faire et de rester dans le système, car il doit rembourser l'emprunt qu'il a fait pour financer ses études de médecine, sans parler de sa cotisation annuelle au club de golf."
 
     Les médias zappent d'un sujet sensationnel à l'autre, sans arrêt, sans jamais faire une analyse de fond ou donner le temps de réfléchir. Si pour la plupart des téléspectateurs, à l'esprit émoussé, voire lobotomisé depuis longtemps, ce divertissement suffit, l'esprit aiguisé perçoit de manière évidente l'influence de qui possède le média en question : marchand d'armes, groupe industriel d'un Etat. Dans ce monde matérialiste où l'on vénère l'argent, la moindre critique du système marchand-consumériste et de l'accumulation de la richesse à outrance est devenue une forme d'hérésie. Tout politicien, professeur ou citoyen parlant contre la société de consommation met sa carrière en danger et doit s'attendre à être chahuté, accusé d'extrémisme, ridiculisé et ignoré. Les rares résistants ou dissidents travaillent hors du système des médias, comme un Beppe Grillo en Italie, par exemple.

Piero San Giorgio, Survivre à l'effondrement économique

mardi, 27 décembre 2016

Laurent Obertone rencontre Piero San Giorgio

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Laurent Obertone rencontre Piero San Giorgio

Octobre 2016

L'immense écrivain Laurent Obertone rencontre Piero San Giorgio

La page de Laurent : https://www.amazon.fr/Laurent-Oberton...

La page de Piero : https://www.amazon.fr/Piero-San-Giorg...

samedi, 05 novembre 2016

Piero San Giorgio - Captain Fantastic

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Piero San Giorgio - Captain Fantastic

mercredi, 03 juin 2015

Risques financiers, sociaux & radicalisation

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«Risques financiers, sociaux & radicalisation»

Conférence de Piero San Giorgio à Liège

Le 20 juin 2015

Samedi 20 juin 2015 aura lieu la deuxième conférence de Piero San Giorgio à Liège: « Risques financiers, sociaux & radicalisation »

Le lendemain, dimanche 21, un stage d'initiation aux premiers soins tactiques sera organisé en présence de Piero San Giorgio.

Programme :
Samedi 20 juin :
- 16h séance de dédicaces (2 rue des guillemins à Liège)
- 19h conférence (Liège, lieu communiqué à la réservation) prix : 12€
Dimanche 21 juin :

- 9h stage d'initiation aux premiers soins tactiques en présence de Piero

(Liège, lieu communiqué à la réservation)
Prix : 150€ (+2 places de conférence offertes!)
Informations et inscriptions.

Revoir la conférence de décembre 2013.

lundi, 04 mai 2015

Survive the Economic Collapse

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Survive the Economic Collapse

Piero San Giorgio
Survive—The Economic Collapse: A Practical Guide
Radix/Washington Summit Publishers, 2013

survivehhhhhhjj.jpgFor White Nationalists, the possibility of some of kind of civilizational collapse not only seems plausible, but is also an exciting prospect as it poses an opportunity to make things right again. We know that the current system is cemented together with falsehoods. We can see that the money system is fraudulent. We understand that the “Gods of the Copybook Headings” will one day return with “terror and slaughter.” What made Western Civilization great—true leaders with an ability to plan for the long term—have been abandoned in favor of panderers who appeal to the short-sighted demands of a foolish public. We feel that this trajectory toward ever greater folly cannot last. Surely, it must not last! With this knowledge the question arises: What do we do in the meantime? Perhaps, Swiss author, Piero San Giorgio can help us find an answer.

There is a saying attributed to Louis Pasteur and paraphrased by several survivalists I know, “Chance favors the prepared mind.” The only thing certain in the event of a major collapse is that chaos will ensue. Survival in such a situation is a matter of being in the right place at the right time, but if you have worked out the various possible scenarios in advance and know how you will respond to each, then you may have a slight advantage. In Survive—The Economic Collapse: A Practical Guide, San Giorgio describes a number of collapse scenarios with varying degrees of severity, and then provides a basic overview of the factors that an amateur survivalist should consider in preparation for doomsday.

The first part Survive is entitled “Risks and Impacts” and begins with some eye-opening numbers regarding overpopulation and the rate of human reproduction on planet earth. People often forget that two centuries ago there were only about a billion people living on the planet. It took the human species approximately 200,000 years to number a billion people. Then, in only 200 years that number has increased seven-fold. When considering this reality, it is almost laughable to hear environmentalists claim that there is an urgent need to pass legislation to reduce the use of fossil fuels. If climate change poses the threat that is often claimed, then it just as much due to the population explosion we have witnessed in the last few decades.

You will be hard pressed to find a mainstream environmentalist proposing that we need to pass legislation to reduce birth rates worldwide, particularly among those most likely to be poor stewards of the earth’s resources. It is very common for the same environmentalists obsessed about fossil fuel legislation to insist that every Third World resident who “dreams” hard enough has a human right to settle in the United States, and these immigrants deserve to be given the First World lifestyle to which Americans have become accustomed with all of its consumption and waste. These brainwashed fools fail to understand that what the planet really needs are fewer human rights and more eugenics programs. This view is not endorsed in the book, but anyone who thinks seriously about overpopulation should not dismiss eugenics as a necessary measure.

Of course, exponential population growth leads to problems beyond global climate change and polluted air, water, and soil. San Giorgio predicts the exhaustion of all vital natural resources in the next 40 years. While I cannot state for certain his numbers are accurate, the theory certainly bears consideration. The earth has a finite number of resources that are being consumed at an ever-increasing rate as the standard of living rises around the globe. It makes sense that at some point these resources will run out. If we fail to use them wisely then we, as a species, we will create a terrible and tragic situation for ourselves or our descendants.

In addition to simply using up natural resources, we are in the process of destroying the cultures that allowed humanity to thrive in the first place. San Giorgio writes:

Culture appears in the word “agriculture” for a good reason. This culture, or cultivation of the earth—I would even say, this love of the earth—is made up of knowledge, competence, tricks, secrets, work methods acquired over centuries and transmitted with care—and, indeed love—to the next generation, from father to son, from mother to daughter.

In less than a century, blinded by the ease fossil energy has brought us, we have thrown all that knowledge away. We have transformed farms into automated factories. Agriculture has gone from family and community management to an industrial and global enterprise.

One question that comes to mind is whether the ease and comfort brought to our daily lives by industrial technology are really worth the trade-off. Has the quality of life improved now that more people can spend their free hours watching television and eating processed foods? Perhaps we would be better off reserving the accessibility of complex technologies to only a select few charged with discovering the mysteries of the universe. The vast majority of people might enjoy an honest days’ work outdoors more than a process-oriented job in a grayish-brown cubicle, or telling stories around a fire rather than sitting in their living room marathoning The Walking Dead on Netflix.

 

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Another risk discussed in the first part of the book is the problem posed by the financial system, how money is created and how this could lead to a potential collapse. This is followed by a critique of globalization, which states the rate of change in a global society requires such rapid adaptation that it cannot be done in a healthy way. Humans are being demanded to give up the aspects of our societies that have made life worth living for generation after generation—the rootedness that we have in our identity as a culture and people—and for what? So that we can become cogs in a giant and seemingly meaningless mechanism, and for most people, there is no choice in the matter. Becoming a cog is necessary if we want to meet our basic needs for survival. This is what “Liberalism” has wrought.

The first part ends with a chapter called “Hopes” to help alleviate the nightmares those of us who read before bed may have been having. For San Giorgio, there is hope to be found in the prospect that another way of life is possible, one that requires radical transformation. He writes:

Instead of trying to get a car to run on something other than gasoline, it is time to reflect on a way of life without cars. The social structure is going to have to evolve; we’re going to have to get rid of bad habits and accept limits: we cannot, for example, make commercial airlines fly on electricity, just as we don’t mold titanium turbines with electricity. It is our habits and culture as a whole that must change. Without new values, we will not succeed.

Yet how can such a shift in values take place when it seems that we are in the multifaceted death spiral the author has previously detailed for us? Life has been jarred out of balance and balance must be restored. To put it another way, justice must be made manifest. In human interactions there can be no justice without power. During the last century, the period on which San Giorgio focuses in pointing to where we went wrong, power has been in the hands of the unjust. Power must be reclaimed by those who will do what is right. This cause is at the heart of White Nationalism and the ethnonationalist moral system that the movement advances.

But Piero San Giorgio is not a White Nationalist. He endorses a small scale, almost pre-political-system of preparedness and self-sufficiency, rather than investing in any movement that pursues sweeping political change. In this sense he is banking on “The Collapse” for the shift in values upon which he has rested his hopes. And “The Collapse” is the title the second part of the book.

In Part II the mechanisms of collapse are more closely examined. In short, as the global industrial and economic system becomes more complex it also becomes more fragile. If one part of the system falters this could lead to the breaking point. Different crises are discussed, in which one part breaks. In a section about the Food Crisis, San Giorgio writes, “It takes 1500 liters of gasoline per inhabitant per year to feed a Westerner. To produce a calorie of food, the equivalent of 10 calories of fossil fuel is needed, whether directly (fuel) or indirectly (electricity, etc.)” This equation cannot be sustainable with a finite amount of fuel in the world. Another factor in the food crisis is the depletion of nutrients in the soil caused by factory farming. But factory farming is necessary to feed the population at its current size.

Countries and regions that rely on the importation of food will be the first to suffer as it becomes scarcer due to a convergence of factors exacerbated by short term planning, and this in turn will lead to a breakdown of the global system. A social crisis will emerge due to antipathy between groups competing to survive, and as social cohesion deteriorates we will see the breakdown of the infrastructure that maintains our current standard of living. Sanitation systems and nuclear power plants are examples of infrastructure that require continuous maintenance. If sanitation systems are neglected there will be a rapid rise in disease and a lack of drinking water. If nuclear power plants do not receive regular attention then there is the potential for another Chernobyl wherever they are found.

San Giorgio describes nine scenarios of how society might handle a collapse depending upon the rate of collapse and the extent of catastrophe. He calls the scenario with the slowest rate and smallest extent a techno-utopia. In this instance, technology continues to solve every resource problem, and the world becomes increasingly globalized. Social atomization advances at a steady pace, and the vast majority of people are medicated to cope with meaninglessness of existence. This is the best possible of scenarios for those who are addicted to comfort. Yet, it is also a collapse of many of the aspects of life that humans value. What is not mentioned here is the idea that when technology becomes complex enough, humanity could feasibly be replaced by artificial intelligence.

Another scenario that is predicted in the case of a slow rate of collapse but a great extent of catastrophe is described as eco-fascism, in which ”Deep Green” parties take over the government and enact strict controls to ensure the preservation of eco-systems. It is in this scenario that eugenics programs are given credence, with a permit being required to have children. Additional measures are described to save costs and reduce the population.

Deep Greens showed a willingness to use tactics that a prior generation would have called “ruthless.” In order to limit demand on the welfare system, the mentally handicapped and those with Down syndrome were systematically tracked down and euthanized. Seniors over the age of 60 were barred from the public health system. The euthanasia of the severely ill was made free and immediate, unless specifically forbidden by the family.

San Giorgio’s description of eco-fascists is reminiscent of the Tea Party’s predictions about Obamacare. As can be seen from the excerpt above, the future scenarios are written in the past tense as if they have already happened. They are fun to read, but then so is science fiction.

The final scenario described is the one with fastest collapse and the greatest extent of catastrophe, which is called Ragnarök. This might be caused by some unforeseen or unpreventable situation such as a comet hitting the earth. But even in such a dire case, the reality is that some humans would probably survive. We so are so numerous and so adaptable that the likelihood of our total extinction is small. In my opinion, it is smaller in a Ragnarök scenario than in one of techno-utopia. After discussing these possible futures, we are asked to consider our personal future and decide how important we think it is to be prepared for the worst. When considering the possibilities, we are told we are better off prepared than not, but of course the choice is up to us.

The fourth part of the book is entitled “Survival” and describes how to build what San Giorgio calls a Sustainable Autonomous Base (SAB). This is a secure space for which provisions have been made to ensure access to seven fundamental principles of survival, which are water, food, hygiene and health, energy, knowledge, defense, and the social bond. A chapter is dedicated to each of these principles. A well-planned SAB should be stocked with supplies for short term survival as well as the tools and equipment necessary to eventually live completely off the grid.

The tone of the book becomes more technical, like a manual. The amount of information can be overwhelming, and each chapter provides only a basic overview what kinds of thing one should consider surrounding these principles. For instance, in the food chapter, a list of foods that can be stored long term is provided along with suggestions for how much should be stocked for a year’s supply. Methods of preservation are also described and ways of procuring food once supplies run out, like hunting, fishing, and gardening. But only a few pages are dedicated to these broad concepts. A person serious about building an SAB will need to do a lot more research.

Few have the time or money to master every facet of an SAB. This is why knowledge is included as a principal of survival. Having a comprehensive physical library will be very useful for learning those things that the survivalist did not have time to study before a dire situation arises. The social bond is also important principle for this reason. San Giorgio recommends partnering with others to build an SAB. Preferably these partners should have a wide array of different skills, or can be assigned to become experts in one or several of the principles of survival.

Also falling under the social bond principle are ways of communicating with the outside world, be it locally or with the wider world via some type of radio communication. Protocols need to be developed regarding how outsiders should be treated. In a collapse scenario, there is a far greater risk of being open and neighborly, yet at the same time, being too security conscious could lead to missed opportunities.

 

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The final section of the book is on how to begin preparation, including both mental preparation and the preparation of material needs. For mental preparation, San Giorgio recommends a media detox, such as going for a period of time without consuming any mass media. He also recommends getting rid of television altogether. Other exercises he mentions including going a weekend without electricity and water, going a week without food, or without money. He advises practicing certain social skills, like acting as a pick-up artist, or selling something, or negotiating something. He also describes a detailed 6-day preparation exercise, which incorporates many of the survival principles laid out in the previous section.

Survive—The Economic Collapse: A Practical Guide ends with a comprehensive bibliography and reference section. There is also a series of a useful appendices including one on how to make a 72-hour survival kit, and numerous lists of equipment and supplies needed for the more technical of the seven principles of survival. These final pages make an excellent starting place for anybody thinking about getting into survivalism.

Overall, this book looks and feels as though it is targeting young people. Each chapter opens with quotations from both historical figures, popular contemporary figures, and even some fictional characters, like Morpheus from The Matrix. Each chapter ends with a few fictional vignettes related to the subject of the chapter, which do not add much to the reading experience, but may be entertaining to some. The font of the text changes between the different components of the chapter, and some fonts have a cartoonish feel. It would not have been surprising to encounter a few comic strips, but with the exception of some graphs there are no illustrations in the book.

San Giorgio seems at least somewhat realistic about race, conceding that in a collapse situation racially diverse areas will have worse tension and distrust than homogenous areas. Furthermore, his critique of globalization includes some discussion of the problems created by mass immigration. The discussion of overpopulation also has some racial undertones, but these are not explicitly brought to light. There is no indication that San Giorgio understands the value of racial consciousness in the book, but given his situation and the subject matter, this makes sense. It is probably better for book sales to avoid talking about race.

There is something uniquely white about survivalism. Perhaps this is related to having a lower time preference on average, and seeing that the poor planning of today is creating a society that cannot last. Or perhaps there is a spiritual element related to our desire to achieve a balance with nature. Many readers of this book will find the notion of a Sustainable Autonomous Base appealing even if an economic collapse never occurs. Just the idea of living sustainably and autonomously away from this sick anti-culture that surrounds us will no doubt inspire some to become of survivalists.

One outcome of building an SAB is that it requires us to recreate a culture that is healthy through the mastering of skills and techniques that are quickly disappearing from our everyday lives; the ability to grow our own food and make our own clothing, tools, shelters and energy sources; the ability to protect ourselves. If we partner with others toward these goals we can build trusting and tightly-knit relationships, possibly with other white people who may not agree with us at first. But once that trust has been gained this can be the foundation for a new understanding about racial identity. And of course, we should continue to engage in propaganda tactics to bring about an awakening of racial consciousness among our kin. While the future is unclear, two things are certain: the system must change, and white people must defend themselves.

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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lundi, 09 février 2015

Entretien avec le survivaliste Piero San Giorgio

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dimanche, 13 juillet 2014

Entretien avec Piero San Giorgio

 

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Entretien avec Piero San Giorgio

Ex: http://zentropaville.tumblr.com

Piero San Giorgio est, depuis vingt ans, responsable des marchés émergents d’Europe de l’Est, du Moyen Orient et d’Afrique dans l’industrie high-tech. Depuis 2005, il se prépare à l’effondrement de l’économie et étudie les moyens d’y survivre.

Le thème de votre dernier livre peut surprendre. Dans « Femmes au bord de la crise » vous évoquez des figures féminines très fortes dans un monde au bord de l’effondrement. Comment êtes vous venu à écrire ce livre ?

Lorsque l’on parle de crises – personnelles ou de grande envergure – on a trop souvent l’image du héros hollywoodien, déterminé et invincible, qui mène la charge. Or les statistiques montrent que dans la plupart des crises, et ce malgré un siècle de féminisme tendant vers l’égalité homme-femme, ce sont les femmes qui sont en première ligne et qui souffrent le plus : précarité dans le travail, difficultés financières avec enfants à charge, violences, prédation sexuelle… Dans le monde moderne, les femmes ont, selon moi, beaucoup plus exposées aux risques et ont plus à perdre qu’avant.

Il y a trois raisons qui m’ont poussé à écrire ce livre. Tout d’abord, le fait que parmi les lecteurs de mes deux précédents livres “Survivre à l’effondrement économique” et “Rues Barbares – survivre en ville”, il n’y avait que 15 à 20 pour cent de femmes. Ensuite, en lisant l’édifiant essai de Laurent Obertone “France Orange Mécanique”, j’ai pris conscience de la réalité (j’ai revérifié toutes les statistiques choquantes cités dans cet ouvrage, et elles sont bien exactes) de la violence faite aux femmes aujourd’hui en France, en Europe et partout ailleurs. J’ai été bouleversé par certains des récits et je me suis dit que je ne pouvais pas rester inactif et donc essayer à contribuer à la prise de conscience et à la recherche de solutions spécifiquement pour les femmes.

Enfin, beaucoup de mes lecteurs m’écrivent pour me dire qu’ils travaillent à la mise en place d’une stratégie d’autonomie, de recherche de liberté et de sécurité, par la mise en place de Bases Autonomes Durables, mais qu’ils ont de la difficulté à expliquer leur démarche auprès de leurs épouses ou compagnes. Un nouveau livre était nécessaire pour qu’ils puissent le leur offrir, le leur faire lire… Du moins c’est ce que j’ai essayé de faire dans la première partie de “Femmes au bord de la crise”, que j’ai complété dans la deuxième partie par des interviews d’une vingtaine de femmes de toutes extractions sociales qui, seules ou en famille, se préparent et qui partagent leurs expériences, leur démarche et leur vécu au quotidien. Ces femmes sont formidables!

Quelle est votre définition de la féminité ?

A priori, c’est un mystère absolu ! Il faudrait que vous posiez la question a Conchita Saucisse ! Toutefois, c’est comme beaucoup de choses que l’on ne peut définir avec exactitude pourtant, lorsqu’on y est confronté, on reconnait la féminité instantanément ! Pour ne pas tourner autour du pot, pour moi, la féminité c’est à la fois le charme, la douceur, la séduction, la grâce, l’élégance naturelle, la maternité, l’érotisme… coexistant dans la même personne : un vrai mystère !

Paradoxalement, le caractère féminin n’est-il pas le mieux adapté à la survie ?

Anthropologiquement oui. Tant dans les peuples pré-littéraires, dans les récits de la Torah (Deutéronome) que chez les chimpanzés, lorsqu’une tribu ou un peuple avait conquis le territoire d’un autre, après avoir exterminé tous les mâles, y compris les vieillards et les enfants, les femme les plus belles et les plus fertiles sont absorbées par la tribu victorieuse. Dans ce sens, la femme a plus de chances de survivre et de continuer à transmettre son patrimoine génétique, à défaut du culturel. Aujourd’hui encore et malgré un siècle de féminisme, beaucoup de femmes ont comme stratégie de rencontrer l’homme le plus riche ou le plus puissant possible. Ce n’est pas une stratégie idiote, lorsque l’on voit le nombre de jolies femmes qui gravitent autour des hommes de pouvoir ou d’argent, et malgré leur physique ingrat, voire parfois objectivement repoussant (je pense a quelques hommes politiques ou autres capitaines d’industrie là). Toutefois, cette stratégie à deux points faibles : le premier est qu’il y aura toujours une femme plus belle, plus jeune surtout, ou plus intrigante pour venir la remplacer, notamment dans un monde où, grâce au féminisme entre autres, l’homme n’a plus d’obligation morale ni de pression sociale pour ne pas simplement jeter une femme pour une autre, si bien sûr, il en a les moyens matériels. Ainsi, la précarité des femmes s’en retrouve accrue. Et on ne parle même pas des cas où ces femmes feraient une erreur de jugement dans la puissance ou la fortune de leur cible ! Le deuxième point faible de cette stratégie est qu’en choisissant un tel homme, elles se mettent en position, si je puis dire, de dépendance.

Je crois profondément que les hommes et les femmes sont les deux parts complémentaires et indispensables à l’“unité de production”, vous me permettrez d’utiliser ce terme marxisant, qu’est la famille. Unité de production d’enfants, mais aussi de joies et de bonheurs simples. Or, dans mes livres, je parle d’acquérir de l’indépendance, de l’autonomie et de la liberté. Quoi de mieux que de travailler à cet idéal en famille?

Des Antigones aux Caryatides, de nombreuses jeunes femmes s’engagent dans l’action militante nationaliste/identitaire. Que pensez-vous de ce phénomène ?

Ah, je ne connais pas les Caryatides, enfin à part celles sur l’Erechthéion. Mais je vois très bien qui sont les Antigones, et je trouve leurs actions et positions politiques admirables et, surtout, très intelligentes. C’est un phénomène qui mérite de s’accentuer car sans elles, sans les femmes, nous autres hommes avons l’impression de combattre seuls. Bien souvent, après un combat politique ou simplement d’opinion, nous rentrons dans nos foyers vers nos femmes, nos mères, nos filles qui ne comprennent pas toujours, voire parfois réprouvent ce que nous faisons, à cause de la pression du politiquement correct notamment. Il est donc bienvenu de voir s’accroître des femmes qui combattent aussi, côte à côte des hommes, pour un combat qui, il me semble, mérite d’être mené – même s’il semble impossible à remporte, tant la tâche est immense et tant les probabilités de perdre sont grandes. Enfin, et c’est très important, ces mouvements me semblent agir avec féminité, grâce, politesse, intelligence… on est loin de la vulgarité crasse et gueulante des “femen” et autres groupes de grognasses immondes, financés par la banque !

Dans une optique de survie, la famille semble être pour vous la plus sûre des bases?

La famille est la cellule du corps social depuis que l’homme existe. Et bien qu’il y ait eu au cours de l’histoire et des géographies des rares et légères variantes, la famille humaine est tout d’abord l’union d’un homme et une femme avec pour objectif de perpétuer leur gênes et leur culture par l’intermédiaire de leurs enfants, qu’il faudra protéger, éduquer et rendre capables d’intégrer le corps social, que celui-ci soit le clan, la tribu ou la Nation, en tant qu’adultes autonomes et responsables, c’est à dire des citoyens. Au delà de la notion de survie stricto-senso, c’est donc la famille, et non l’Etat, qui a la responsabilité ( parce qu’elle fait l’essentiel du travail, bien qu’on puisse mutualiser un certain nombre de tâches au sein de la famille élargie ou d’une groupe de familles) de mener à bien cette “éducation” du petit d’homme pour le transformer en adulte “moral” et coresponsable de la “cité”. Pour cela, bien évidemment, il faut travailler sur l’autonomie, sur la capacité de production, sur les connaissances et compétences à acquérir, sur les valeurs communes garantes d’une identité forte et clairement identifiable, sur la capacité de se défendre contre la prédation et la violence – seul s’il le faut, mais préférablement en groupe. Sans la famille, il me semble bien impossible de faire tout cela. L’alternative, c’est à dire ce que nous vivons aujourd’hui, où nous sommes tous encouragés à l’individualisme et où toutes les tâches sont déléguées à l’Etat. Notre modèle sociétal à rempli la Cité – ou ce qu’il en reste – d’abrutis narcissiques, inaptes à travailler a quoi que ce soit d’utile, et incapables à ne serait-ce que comprendre où se trouve leur vrai intérêt. Cette population tombera de haut et souffrira terriblement lors des crises à venir. Préparons nous!

Transhumanisme, théorie du Genre: que vous inspire ces délires scientifiques? Pensez-vous qu’ils peuvent nous conduire à une catastrophe?

Paradoxalement, car amateur de science-fiction, je pense que non. Ces apprentis sorciers délirent complètement sur la capacité de changer l’homme par la technologie ou par de la doctrine, plus proche de la croyance religieuse que de la science. Autant le socialisme sous sa forme Nazie ou Communiste a pu causer des centaines de millions de morts car les Etats étaient puissants dans le réel, et qu’ils voulaient façonner l’”homme nouveau” à coups de baïonnette, de famines ou de camps de rééducation, autant ces sorciers modernes le font avec quoi? La gay-pride? Des manuels scolaires que les élèves, de plus en plus analphabètes, ne sauront de toute façon plus lire? Avec un Etat qui n’aura bientôt plus d’argent pour acheter les matraques des CRS? Et ces “théories”, ces croyances, sont tellement éloignées de la nature humaine profonde, de notre anthropologie de base que personne dans le monde réel ne les suivra. Vous imaginez la classe de banlieue française typique avec 70% de gamins d’origine sub-saharienne ou Nord-africaine à qui l’on dit qu’ils peuvent choisir d’être soit homme, soit femme? Le lendemain, le prof, il se fait lapider sa race par leur famille et leurs grands frères, wa Allah al Adhim! Si cela conduira à une catastrophe, ce sera pour ces grands prêtres du progrès qui ne comprendront pas pourquoi la populace va venir sous leurs balcons et les pendre aux réverbères des beaux quartiers de Paris. Personnellement, et bien que je comprenne les combats tels que ceux de la “Manif pour Tous” – et qui sont utiles pour le symbole, le panache, je pense que c’est trop tard, l’effondrement sociétal et économique sera sur nous avant que leurs vaines tentatives de reprogrammer nos enfants n’aboutissent. Mais je peux me tromper, bien sûr, donc restons vigilants.

Votre premier livre, « Survivre à l’effondrement » est paru en 2011 aux éditions Le Retour aux Sources. Comment jugez vous l’évolution de la « mouvance survivaliste » en France?

Le succès de ce livre m’a surpris! Nous en sommes à près de 40’000 exemplaires vendus, la version en anglais marche bien et celle en italien sort en septembre. Je vois souvent des lecteurs et des lectrices se passer le livre, l’annoter, le surligner… parfois certains en achètent par commandes de dix ou de vingt pour l’offrir a tous leurs amis… et tout cela sans aucun relai des grands médias, sans la télévision, sans aucune revue littéraire. Preuve qu’un autre monde, que d’autres réseaux se créent, alors que l’ancien se meurt…

Je crois que ce livre a dépassé la mouvance “survivaliste”, pour peu qu’il y en ait une, pour toucher un public bien plus large, constitué de jeunes et de moins jeunes, de couples, de familles, de retraités… qui, simplement, on pris le contenu de ce livre comme point de départ d’un travail, d’une quête, vers plus d’autonomie. Et ça donne des résultats! L’autonomie permet de consommer moins et mieux (eau et nourriture locale, meilleure consommation ou production énergétique), d’apprendre et acquérir de nouvelles compétences utiles, d’accroitre sa capacité à se défendre, et surtout à tisser un lien social plus réel et plus fort entre les membres d’une même famille, d’un quartier, d’un hameau, entre amis… finalement un peu comme dans les témoignages des femmes dans mon dernier livre. Au bout du chemin vers l’autonomie, se trouve la liberté réelle.                

Vous préfacez « Too much magic : L’Amérique désenchantée » de J.H Kunstler. Ce livre est une critique féroce de la société US. Croyez-vous à son effondrement à court terme?

Ce livre est exceptionnel et c’est un grand honneur pour moi que de l’avoir préfacé. Encore Inconnu en France, Kunstler est pourtant l’un des auteurs majeurs aux USA aujourd’hui. Non seulement il écrit de manière superbe, mais sa critique de la société Etat-Unienne est mordante, drôle, documentée, factuelle et… désespérée. Pour lui, les USA se meurent. Ils meurent de leurs infrastructures délabrées, de leur classe politique corrompue, de leur population vivant dans une orgie de consommation futile et incapable de voir la réalité de la crise économique et énergétique à laquelle ils font déjà face. Les USA sont dans une fuite en avant dans le techno-narcissime (oh, qu’il est beau mon iphone 12S!), dans des aventures guerrières hasardeuses et coûteuses (Afghanistan, Irak, Syrie, Ukraine…), et le dans une gouffre d’endettement invraisemblable. L’Empire est nu. L’Empire va mourir. Et Kunstler décortique avec minutie et humour les raisons et les résultants de cette mort. Et ca va faire mal. Si vous voulez comprendre les USA d’aujourd’hui et donc où va le monde, il faut lire ce livre!

Que pensez-vous du phénomène des « milices » américaines et du courant libertarien?

Les Etats-Unis se sont fondés sur l’esprit pionner et sur l’idée de liberté subconstantielle à celui-ci. Ce pionnier devaient pouvoir défendre leur terre par eux mêmes, et se sont constitués en milices. Pendant longtemps, l’armée américaine n’existait pas. Il n’y avait que des milices incorporées selon les besoins dans la Garde Nationale. Et cet esprit de liberté-armée se retrouve dans mon pays, la Suisse, où le citoyen-soldat est le garant de la liberté et du bien commun, il est même le vrai contrepouvoir au gouvernement et aux partis politiques. Le renouveau de l’esprit de milice aux Etats-Unis est bien réel et se fonde dans le désir d’un nombre croissant d’américains – civils et soldats – de retrouver les sources de leur nation dans leur textes fondateurs, et non dans un gouvernement de plus en plus centralisateur et à tendance totalitaire. Ces citoyens pensent que par le fait d’être armés ils peuvent être le seul frein à la machine d’Etat qui s’est emballée sous l’effet corrupteur de l’establishment, que le président Eisenhower déjà, appelait “complexe militaro-industriel”, auquel il faudrait ajouter “bancaire”.

Le courant Libertarien est proche de ces idées et prône une état redimensionné aux tâches que lui confère la Constitution et non à un Léviathan bureaucratique. Pour les adeptes de cette philosophie politique, l’accent doit être mis sur les libertés individuelles que sont la liberté d’entreprendre, de vivre affranchi du contrôle et de la surveillance de l’état, voire à ne pas avoir à payer d’impôts ni de subventionner une sécurité sociale qu’ils considèrent comme inefficace et contre-productive. Mais il faut dire que c’est un mouvement très disparate et on y trouve des conservateurs, des religieux, des anarchistes de droite, des antisystème… leur “leader” historique, qui est un homme très respectable à mon avis, est Ron Paul qui lutte depuis des décennies contre la corruption rampante de Washington et contre les aventures militaires de son pays.

Bien que ces courants me soient sympathiques, je crains là aussi qu’il ne soit trop tard pour les USA : leur infrastructure est trop vétuste, leur population bigarrée est trop individualiste, leur chaînes d’approvisionnement en énergie, en nourriture et en équipements vitaux (médicaments, pièces de rechange, etc.) est trop fragile, leur économie trop endettée et incapable de créer de la croissance réelle. Ils sont finis. Et ces mouvements ne pourront, a mon avis, au mieux que créer des bases, des réseaux pour reconstruire sur les décombres. Ce serait déjà pas mal.

Crise économique, révoltes sociales, tensions ethniques, engrenages militaires à l’Est; croyez-vous que l’Europe va basculer dans un chaos majeur?

Vous oubliez dans votre liste nos classes dirigeantes corrompues et des peuples amorphes et apathiques! Oui, malheureusement, je crois que l’Europe – Suisse comprise – mais particulièrement les pays de l’Union Européenne, France et Royaume Uni en tête, vont basculer dans un chaos majeur. Quels en seront les déclencheurs? Ils peuvent être nombreux et s’amplifier les uns les autres : crise énergétique, dette irremboursable, effondrement de l’économie, tensions sociales, conflits ethnico-religieux, expéditions militaires hasardeuses… L’avion à tous ses moteurs en feu et le pilote est un sociopathe !. J’espère me tromper, mais je vois que ce que j’avais vu dès 2005 et mis par écrit en 2011 dans “Survivre à l’effondrement économique” arrive. Et de plus en plus vite. Je ne suis pas le seul à le voir, bien sûr, d’autres le voient aussi de Alain de Benoist à Guillaume Faye à Serge Latouche et bien d’autres encore! La question demeure : que pouvons nous faire? En politique? Collectivement? Identitairement? En tant que familles? En tant qu’individus – hommes ou femmes? Les réponses à ces questions ne s’excluent pas nécessairement, mais elles nécessitent de l’action. Or le temps est plus que jamais venu d’agir, de travailler dur pour acquérir nos moyens d’autonomie, d’autodéfense, de liberté réelle, je dirai même de reconquête ou, à défaut, de sécession – sans doute mentale pour commencer… et, dans toutes ces démarches, j’espère voir nos femmes être non seulement à nos côtés, mais à l’avant garde.

Propos recueillis par Monika Berchvok pour Rivarol

Piero San Giorgio, Femmes au bord de la crise, 242 pages, 16 euros.

James Howard Kunstler, Too much magic - L’Amérique désenchantée, 372 pages, 21 euros.

Livres disponible sur http://www.leretourauxsources.com

La revue Rébellion consacre un important dossier dans son numéro 61 à la question de l’engagement féminin dans les mouvements militants radicaux. Il faut reconnaître que le sujet n’avait jamais vraiment évoquer jusque là, surtout par des militantes de notre famille de pensée.

Une enquête de terrain mener par Alaïs Vidal donne l’opinion de plusieurs femmes engagés dans l’activisme patriotique. « Si nous voulons avoir notre place dans ces milieux exclusivement masculins, déclare Louise, il faut savoir à certains moments taper du poing, sortir de notre « carcan de douceur et de grâce ». La solution ? C’est Iseult , une des animatrices du groupes de jeunes filles militantes les Antigones, qui l’avance : « Être une fille ce n’est pas une faiblesse mais une force. Prenez votre place sur la dentelle du rempart ». Le numéro 61 de la revue Rébellion est disponible contre 5 euros ( frais de port compris) à l’adresse suivante : RSE BP 62124 – 31020 Toulouse cedex 02.

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samedi, 25 janvier 2014

The Center Cannot Hold (Piero San Giorgio)

The Center Cannot Hold (Piero San Giorgio)

 

vendredi, 15 mars 2013

Piero San Giorgio au Cercle G. Sorel

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samedi, 22 septembre 2012

Entretien avec Piero San Giorgio

Entretien avec Piero San Giorgio à propos de son nouveau livre Rue Barbare – survivre en ville

Ex: http://mecanopolis.org/

Le premier livre de Piero San Giorgio, Survivre à l’effondrement économique, connaît un succès retentissant. L’auteur, ancien responsable des marchés émergents dans l’industrie high-tech, qui se consacre désormais pleinement au « survivalisme », est persuadé que les problèmes auxquels le monde va devoir faire face dans les dix prochaines années vont entrainer « un effondrement économique massif et global qui ne laissera personne, riche ou pauvre, indemne ».

Avant la parution de son deuxième livre, « Rue Barbare –  survivre en ville », dont nous présentons un extrait à la fin de l’entretien, nous voulions rencontrer une nouvelle fois Piero San Giorgio. Entretien dans un bistrot genevois.

AJD : Piero, votre premier livre connaît un succès retentissant, comment vivez-vous cela ?

Piero San Giorgio : Je suis à la fois surpris, mais finalement pas étonné, car ce succès démontre que je suis en phase avec mon temps, et peut-être même un peu en avance. Sans prétention, je crois pouvoir dire que j’anticipe sur l’état du monde à venir, et si cela peut rendre service, ne serais-ce qu’à une seule personne, je m’en félicite. A titre personnel, je n’ai pas pour autant pris la « grosse tête », comme on dit. Je reste serein, d’une part parce que c’est ma nature profonde, et d’autre par car j’ai devant moi beaucoup de travail à réaliser. Ce premier livre est une introduction et j’ai des nombreux projets pour le futur.

Vous allez publier une deuxième livre pour le mois de novembre, pour lequel vous nous faites la faveur de nous remettre un extrait, que nous publions en fin d’article. Est-ce la suite du premier ?

C’est bien plus que ça. Ce livre est écrit à deux mains, en collaboration avec Volwest. Je pense que le titre, « Rue barbare, survivre en ville », est suffisamment évocateur. Nous nous nous sommes rendu compte que, lorsque la situation économique et sociale ne sera plus tenable et engendrera des troubles importants, ce qui ne va pas manquer d’arriver, tout le monde ne pourra pas se réfugier dans des BAD (Base Autonome Durable) à la campagne ou dans les montagnes, ce qui était le sujet de mon premier ouvrage. Nous avons donc rédigé un livre pratique, qui peut permettre à chacun de trouver les moyens de survivre à l’intérieur des villes.

Certains vous reprochent de surfer sur un climat de peur ambiante, en raison de la crise économique, du chômage, de l’insécurité grandissante… Que leur répondez-vous ?

Malheureusement, ceux qui me font ces reproches ne viennent jamais débattre avec moi. Je ne suis pas un auteur de science fiction. Mon premier livre, comme mes conférences, sont sourcées et documentées. Je ne me base que sur des faits établis, des données réelles et vérifiables et, partant de cela, j’anticipe sur un avenir qui ne peut apparaitre qu’inéluctable pour tous ceux qui sont doués d’un minimum de raison et de bon sens.

Vous pensez-donc que la société telle que nous la connaissons va disparaître au profit d’un chaos généralisé ?

C’est plus compliqué que cela et je renvoie vos lecteurs à mon premier ouvrage pour en avoir le détail. Mais, pour résumer, c’est une évidence que les flux énergétiques manquent aujourd’hui pour maintenir une société de consommation telle que nous l’avons connue ces quarante dernières années. Il est certain que la restructuration économique mondiale en cours va provoquer des troubles majeurs. On peut feindre de l’ignorer ou se préparer. C’est un choix personnel, mais qui aura ses conséquences.

Vous démontrez être très disponibles pour vos lecteurs, ce qui est rare pour un auteur. Envisagez-vous, au-delà de l’écriture, une activité de conseil ?

Je ne tiens pas trop à faire du survivalisme un business. Je vais d’ailleurs lever le pied sur les conférences. Je pense en avoir donné suffisamment, et certaines on parfois été organisées par des groupes dont je ne partage pas forcement les opinions politiques, ce qui m’a valu des étiquettes qui, je crois, ne me correspondent pas. Mais ce n’est pas grave, je vais volontiers là où on m’invite pour convaincre le plus grand nombre de familles à se préparer. Je suis disposé à aider tous ceux qui vont dans le sens de la philosophie de vie que j’essaie de mettre en place: autonomie, liberté, indépendance, retour à la terre. Je suis très sollicité, même dans le domaine qui est le votre, celui de la sécurité électronique. Un système d’alarme anti-intrusion adapté ou de la vidéo-protection ainsi que d’autres nouvelles technologies peuvent être des « multiplicateur de forces » et permettre d’assurer une meilleure protection, à condition qu’ils n’empêchent pas de conserver une autonomie énergétique. J’aime cette activité de conseil, mais toutefois ma priorité est de conserver un maximum de temps afin d’être proche de ma famille et des êtres qui me sont chers.

Entretien réalisé par Adrien Jacot-Descombes, pour Swisecurity.ch

Reproduction libre avec indication des sources

Télécharger l’extrait du nouveau livre de Piero San Giorgio

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