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mardi, 09 mai 2017

Emmanuel Macron, Président et Idiot utile de l'Islamisme

  • Emmanuel Macron, « idiot utile », n'est pas à proprement parler un allié de l'islamisme. C'est pire, il ne voit pas le problème.

  • L'article de Louizi donne des noms, des dates, et des photos et explique comment le mouvement politique de Macron a été largement infiltré par les Frères musulmans.

  • Macron est-il un promoteur ouvert de l'islamisme en France ? Il est plus politiquement correct de dire que nous avons affaire à un « mondialiste » et un « promoteur actif du multiculturalisme ». L'islamisme n'est pas selon lui une menace nationale dans la mesure où la nation française ou, la culture française n'ont pas d'existence réelle.

Pendant la guerre froide, on les nommait les « idiots utiles ». Ils n'étaient pas membres du Parti communiste, mais ils le considéraient d'un œil favorable, parlaient de lui positivement et ne condamnaient pas les idées de Lénine et Staline. Au 21ème siècle, le communisme a globalement disparu, mais l'islamisme a pris le relais de principale menace mondiale.

De la même manière que le communisme produisait ses Idiots utiles, le totalitarisme islamique produit ses « Infidèles utiles ». A une importante différence près : à l'époque de l'Union soviétique, les Idiots utiles étaient des intellectuels. Maintenant, les Infidèles utiles sont des politiciens, et l'un d'entre vient d'être élu président de la République française.

Emmanuel Macron, Infidèle Utile, n'est pas un partisan du terrorisme ou de l'islamisme. C'est pire : il ne voit même pas la menace. Peu après les horribles attaques du 13 novembre 2015 à Paris, Macron a déclaré que la société française devait assumer une « responsabilité » dans le « terreau » sur lequel le djihadisme a pu prospérer. « Quelqu'un sous prétexte qu'il a une barbe ou un nom à consonance qu'on pourrait croire musulmane, a quatre fois moins de chances d'avoir un entretien d'embauche qu'un autre » a-t-il ajouté. Ce qui revient à considérer que faire ses bagages pour la Syrie et revenir en France armé d'une kalachnikov et d'une ceinture d'explosifs ne peut être que le geste de dépit d'un chômeur de longue durée. 

Macron en vient presque à accuser les Français d'être racistes et « islamophobes ». « Nous avons une part de responsabilité », a-t-il averti » parce que ce totalitarisme se nourrit de la défiance que nous avons laissée s'installer dans la société. Il se nourrit de cette lèpre insidieuse qui divise les esprits, et, si demain nous n'y prenons pas garde, il les divisera plus encore ».

Par conséquent, a conclu M. Macron, la société française « doit changer et être plus ouverte ». Plus ouverte à quoi? À l'islam, bien sûr.

Le 20 avril 2017, après qu'un terroriste islamiste ait assassiné un policier et blessé deux autres à Paris, sur les Champs Elysées, Macron a déclaré : « Je ne vais pas inventer un programme de lutte contre le terrorisme en une nuit ». Après deux ans d'attentats terroristes ininterrompus sur le territoire français, le candidat à la présidence de la République considère les problèmes de sécurité du pays comme quantité négligeable.

L'« affaire Mohamed Saou » est exemplaire du peu de cas que fait Emmanuel Macron de l'islamisme. Le 6 avril, en pleine campagne présidentielle, Barbara Lefebvre, professeur et auteur de livres sur l'islamisme, a révélé au public de L'Emission Politique (France 2), la présence d'un islamiste notoire, Mohamed Saou, dans l'équipe de campagne de Macron. Ce responsable départemental du mouvement « En Marche » avait tweeté « Je n'ai jamais été et je ne serai jamais Charlie » en septembre 2016. Un an plus tôt, il partageait un message Facebook de Marwan Muhammad, le directeur du controversé Comité contre l'islamophobie en France (CCIF).

Sentant venir un scandale potentiel, Macron a demandé à Saou de renoncer à ses fonctions dans l'organisation d'En Marche. Mais le 14 avril, invité à Beur FM, une station de radio française musulmane, Macron croyant être hors antenne, a été surpris à déclarer : « Non, mais il a fait un ou deux truc un peu plus radicaux, c'est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c'est un type très bien, Mohamed. Et c'est pour ça que je ne l'ai pas viré ».

Un type très bien en effet puisqu'il avait pour fonction de rallier les voix musulmanes de son département à Emmanuel Macron.

Saou est-il un cas isolé ? Bien sûr que non. Le 28 avril, Mohamed Louizi, auteur du livre Pourquoi j'ai quitté les Frères Musulmans, a publié sur Facebook un article détaillé en noms, dates et photos, accusant Macron d'être un « l'otage du vote islamiste ». Republié par Dreuz, un site chrétien anti-islamiste, l'article de Louizi développait l'idée que le mouvement En Marche était largement infiltré par les Frères musulmans. Il sera intéressant de compter combien d'entre eux seront candidats du mouvement de Macron aux prochaines élections législatives.

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Le 24 avril, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), connue pour être le représentant tricolore des Frères musulmans, a, dans un communiqué, « enjoint » les « musulmans de voter contre les idées xénophobes, antisémites et racistes du Front National, et appelé à voter massivement pour Monsieur Macron. »

Pourquoi ?

Il serait bien sur absurde d'affirmer que Emmanuel Macron est un promoteur patenté de l'islamisme et du terrorisme en France. Mais il est plus juste et plus politiquement correct de dire qu'il est un « mondialiste » et un « partisan déclaré du multiculturalisme ». En tant que tel, il ne considère pas l'islamisme comme une menace nationale parce que, pour lui, la nation française ou, comme il l'a dit, la culture française n'existe pas réellement. Macron a en effet nié que la France avec son histoire et sa culture n'a pas d'existence réelle. Le 22 février, en visite aux expatriés français à Londres, Macron a déclaré : « La culture française n'existe pas, il y a une culture en France et elle est diverse ». En d'autres termes, sur le territoire français, la culture française et les traditions françaises n'ont aucune priorité par rapport aux cultures immigrées importées. Le même jour, à Londres, il a ajouté : « l'art français? Je ne l'ai jamais rencontré ».

Multiculturaliste et politicien, Macron ne s'adresse pas à la population française mais à des publics segmentés. En Algérie, Macron a déclaré que la colonisation française était un « crime contre l'humanité » pour séduire les votes des citoyens français d'origine algérienne. Mais au magazine Causeur dont les positions anti-islamistes sont connues, il déclare :« La France n'a jamais été et ne sera jamais un pays multiculturel ».

Désormais président, Macron ne pourra plus tenir ces discours multiples et contradictoires. Mais les Français qui tiennent à leur culture, à leur langue, à leur patrimoine historique ainsi qu'à l'idée qu'ils se font de leur pays pourraient bien avoir quelques déceptions.

Yves Mamou est journaliste et auteur basé en France. Il a travaillé pendant deux décennies pour le quotidien Le Monde, avant sa retraite.

Réflexions sur la notion de Peuple

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Réflexions sur la notion de Peuple

J’écris ces lignes en ne connaissant pas le résultat du deuxième tour des élections françaises.

Dans les deux dernières années, je me suis rendu à quelques « diners en ville » fort intéressants qui avaient lieu chez des amis de ma fille ainée, Emmanuelle.

Le principe en était simple : avant de passer à table, nous écoutions un conférencier qui nous parlait d’un sujet qu’il avait travaillé et qui lui tenait à cœur. Et après, nous dinions et buvions en bonne compagnie.

L’une de ces conférences m’a profondément marqué.

Le conférencier était un ancien élève de la rue de l’ULM devenu rabbin, et la conférence portait sur la notion de peuple et de foule dans l’Histoire. Je vais essayer de résumer ici ce qu’il a dit et ce que j’en ai compris, au risque de le trahir. Mais c’est le propre d’une idée forte que d’être reprise et parfois transformée. Nul n’est propriétaire de ses idées.

Et en réalité, ce que cet homme a dit me taraude depuis des mois car je suis ainsi fait que quand je croise une idée nouvelle (pour moi), je me mets à la ruminer lentement pour qu’elle se dépose au fond de mon esprit où elle pourra se croiser avec d’autres idées «fortes» sans que j’en aie vraiment conscience la plupart du temps.Et à la fin du processus, cette idée devient mienne et je me mets à en parler pour la répandre.

Voici l’idée de départ.

Dans l’antiquité grecque et latine, la foule, la plèbe, étaient considérées comme dangereuses parce qu’imprévisibles et soumises à des emballements « incompréhensibles »  (voir les analyses de René Girard pour une explication).Les gens éduqués, les élites, se tenaient donc le plus loin possible de la plèbe et des petites gens.

Arrive le Christ qui littéralement transforme la notion de foule, de plèbe en une toute nouvelle entité, le Peuple.

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Et cette transformation se passe pendant une prédication de Jésus dans le désert.Une foule immense suivait Jésus, la fin de la journée approche, il se retourne et a pitié d’eux qui ont faim et soif alors que le lieu est désertique.Il leur dit de s’assoir et procède à la multiplication des pains et du poisson.

C’est de ce moment là  que date la notion de Peuple de Dieu, constitué de pauvres, de bancals, d’aveugles, de perclus, d’idiots. Et ce sont ces gens là que Jésus nous demande d’aimer à la place de les mépriser et de les tenir à l’écart. Et ce sont ces mêmes gens qui seront sauvés « Heureux les pauvres, heureux ceux qui pleurent…  car le Royaume des Cieux est à eux». Et d’ajouter, « ce que vous aurez fait pour le plus petit d’entre eux, vous l’aurez fait pour moi »

Ce renversement total de perspective, ou la plèbe devient le Peuple, est bien sûr à l’origine de la civilisation Chrétienne.

L’Eglise Catholique a porté ce message pendant vingt siècles (non sans de nombreux loupés, j’en conviens : « L’Eglise est un vaisseau qui a son gréement dans les étoiles et sa coque dans la merde » disait Bernanos …)

Il n’en reste pas moins que notre bonne vieille Eglise a été à l’origine du développement de la science (puisque le rôle de la créature était de comprendre par la raison ce qu’avait voulu faire le Créateur), des hôpitaux, des écoles , des universités, de la protection des femmes et des enfants au travers de la sanctification de la famille, de la limitation du pouvoir des puissants (trêve de Dieu) et bien sur des droits de l’homme (controverse de Valladolid).

Au XVIII eme siècle avec la Révolution Française et au XIX eme siècle, surtout, avec Marx, tout change.

Les notions de peuple,  de petites gens comme centre de l’histoire franchissent une nouvelle étape. Le Peuple n’est plus sauvé par le Messie, mais le DEVIENT (Marx), ce qui est une novation extraordinaire. Mais cette nouveauté à une conséquence fâcheuse que peu de gens ont compris à l’époque : le Peuple n’a plus besoin d’être aimé, soigné et éduqué mais… guidé.

Et nous nous retrouvons avec le problème qui a plombé l’Eglise Catholique pendant des siècles : comment aimer le peuple sans chercher à le diriger ?

L’église avait non seulement une réponse théorique à cette tentation (à laquelle elle a souvent cédé) « mon Royaume n’est pas de ce monde », mais aussi une réponse pratique, l’émergence de personnalités extraordinaires telles François d’Assise, Vincent de Paul ou Mère Theresa qui aimaient sans chercher à diriger.

Le socialisme ou la technocratie n’en avait  aucune, ce qui revient à dire qu’au bout d’un certain temps, les élites se lassèrent du peuple (ou le peuple des élites) et que le Peuple de Dieu redevint la plèbe, un peu comme il l’était dans la Rome antique.

Et la déchristianisation qui commence à  peu prés à la même époque ne fit qu’accentuer ce phénomène. Bien entendu, ce qui se passe aujourd’hui dans le domaine politique est la preuve de cette régression historique dans la quasi totalité des pays développés du monde en général et en France en particulier.

A l’évidence, la gauche n’aime plus le peuple et le peuple, redevenu la plèbe n’aime plus la gauche.

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En fait, nous  sommes dans un pays ou la gauche a trahi le peuple, le reléguant au rôle de plèbe, tandis que la Droite a trahi la Nation, ce qui laisse une grande partie de ceux qui ont besoin d’être aidés quelque peu désemparés.

Et  c’est ce que constate le géographe Christophe Guilly dans tous ses livres.

La France aujourd’hui est géographiquement distribuée en trois zones concentriques :

  • Au centre, ceux qui sont adaptés à l’économie moderne que j’ai appelé l’économie de la connaissance dans mon livre « C’est une révolte, non Sire c’est une Révolution ».  Ils contrôlent l’économie et les media. Il est d’usage de les appeler les « bobos » et ils constituent l’électorat de Macron.
  • En périphérie des bobos, on trouve les immigrés qui sont de fait les domestiques des bobos (Chauffeurs Uber, Taxis, gardes d’enfants, personnel soignant etc..) et sur lesquels se déversent les subventions étatiques, ce qui permet aux bobos d’avoir des domestiques pas trop chers.  Ce deuxième groupe vote Melenchon.
  • Et enfin, à une heure et demi ou deux heures du centre de la grande ville dans laquelle les bobos résident dans des appartements hors de prix, on trouve les perdants de la mondialisation, ceux qui naguère étaient employés dans le secteur industriel. Ils votaient communistes autrefois, ils votent FN aujourd’hui. Et il n’y a plus aucun contact entre les bobos et les habitants de la troisième zone.

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Et ce que cela veut dire est assez simple : Ce qui fait office d’élites de nos jours n’a que mépris pour ceux qui vivent dans la France de la périphérie. Ce qui implique que « la volonté de vivre ensemble », absolument constitutif d’une Nation n’existe plus. Les élites méprisent la plèbe et plus encore ses représentants encore plus que cela n’était le cas dans la Grèce ou la Rome antique.

A l’époque, et il faut s’en souvenir, les membres de la plèbe étaient appelés en Grèce les « idiotes » et leurs meneurs les « démagogues ».

Plus ça change…

En fait, les bobos méprisent la plèbe et REFUSENT d’entendre sa voix, ce que l’on a fort bien vu lors de cette campagne présidentielle. Toute discussion des problèmes affectant cette troisième zone a été purement et simplement interdite. Et du coup, le Peuple, redevenu plèbe se met à haïr les bobos…

Nous  sommes donc en train de fermer une parenthèse historique qui a duré prés de 2000 ans et c’est sur cette parenthèse que reposait une notion aussi fondamentale que l’égalité de tous devant la Loi.

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En Grande-Bretagne, aux USA le petit peuple a réussi à faire entendre sa voix, au moins partiellement,  en France des manœuvres politiciennes de bas étage ont réussi à empêcher tout débat.

Il reste à notre pays une dernière chance pour permettre à cette partie de la Nation de s’exprimer, les élections législatives de Juin 2017.

Faute d’un résultat qui permettrait aux citoyens de la zone périphérique de se faire entendre, la France serait irrémédiablement coupée en deux et le pire serait à craindre.

Si par malheur la Démocratie ne fonctionnait pas, alors la violence deviendrait non seulement inévitable mais légitime.

 

Macron ou le crépuscule de la France

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Macron ou le crépuscule de la France

par Yvan Perrin

Ancien Conseiller National (Suisse)

Ex: http://www.lesobservateurs.ch  

Emmanuel Macron a réussi son pari, il présidera aux destinées de la France durant les cinq prochaines années. Sa tâche ne sera guère aisée au vu du champs de ruines dont il hérite ce jour. Après un quinquennat Hollande qui aura permis à Flamby de pulvériser les records d'impopularité, il y a eu la campagne présidentielle. Ce fut l'occasion de constater à quel point la classe politique est gangrenée par ces hommes et ces femmes qui se remplissent les poches après avoir voté les lois qui le leur permettent. Sous couvert de légalité du style "tout le monde le fait", on bouffe à tous les râteliers de la République, ceci sans le moindre souci pour le peuple à qui on ne donne la parole que lors d'élections très encadrées comme le souhaitait le Général de Gaulle. Nul doute que cette campagne nauséabonde ne contribuera guère à la popularité du monde politique au sein de la population.

Aujourd'hui, on mesure le caractère visionnaire de Georges Simenon lorsqu'il rédige son roman "Le Président" en 1957. Son personnage principal, incarné au grand écran par l'immense Jean Gabin, s'exclame à l'Assemblée nationale : "une campagne électorale coûte cher mais pour certaines grosses sociétés, c'est un placement amortissable en quatre ans…" Dans le cas présent, c'est durant cinq ans au moins que les promoteurs d'Emmanuel Macron auront l'occasion d'encaisser de juteux bénéfices sur leur investissement. Le poulain de François Hollande, pur produit de la haute finance, veillera consciencieusement, à remercier ses généreux sponsors dès son entrée en fonction. L'homme prévoit de gouverner par décrets, étant d'ores et déjà conscient que ses rapports avec le parlement seront compliqués. Après le verdict du jour, toute la classe politique a les yeux fixés sur les législatives de juin, élections qui dessineront la future représentation du peuple. On ne court pas grand risque à imaginer que l'homme d'En Marche ne disposera que d'une majorité de bric et de broc, composée d'élus intéressés qui marchanderont âprement leur soutien en échanges de prébendes diverses et variées.

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Le nouveau président trouvera très vite ses limites, coincé entre un parlement hétéroclite et la rue où se joueront les prochaines décisions. Fort de son score au premier tour, Jean-Luc Mélenchon entend bien rester à la tête de la gauche authentique après le naufrage du parti socialiste dont la part de marché n'a jamais été aussi faible. Pour conserver son ascendant sur un monde communiste traditionnellement malcommode, Mélenchon va devoir multiplier les actions faisant de lui le véritable représentant du monde du travail. On peut lui faire confiance, l'homme a du talent, du bagout et un culot extraordinaires. Tout ce qu'il faut pour mobiliser les foules à chaque fois qu'une décision gouvernementale le contrariera, ce qui, compte tenu de son caractère, se produira fréquemment.

Comme si tout cela ne suffisait pas, Emmanuel Macron devra répondre aux attentes de la communauté musulmane qu'il a flattée dans le sens du poil depuis des mois, multipliant les déclarations d'amour à une religion dont certains disciples endeuillent régulièrement les rues. Rien d'étonnant de la part d'un personnage qui a nié la culture française, estimant qu'il y a au contraire une culture en France qui serait diverse. Douce musique aux oreilles chatouilleuses de ces islamistes qui ont fait de la destruction des valeurs de la République leur objectif revendiqué. Par ses propos faisant l'éloge du communautarisme, Emmanuel Macron a surtout fait preuve d'une inculture crasse, contestant le Siècle des Lumières et ses philosophes de même que la Déclaration des Droits de l'Homme issue de la Révolution.

Compte tenu de ces divers facteurs contrariants, Emmanuel Macron sera à la Vème République ce que Louis XVI fut aux Capétiens, le dernier d'une lignée qui compta de grands hommes avant de sombrer dans la médiocrité. Dépourvu d'expérience politique, vendu à la fois au grand capital et à l'islam, le héros du jour ne va pas tarder à donner raison à Jean Giraudoux qui disait de la France qu'elle est une bureaucratie tempérée par l'instabilité gouvernementale.

La Côte-aux-Fées, le 7 mai 2017                                                                       

Yvan Perrin

Doug Casey on the End of Western Civilization

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Doug Casey on the End of Western Civilization

Nick Giambruno: The decline of Western Civilization is on a lot of people’s minds.

Let’s talk about this trend.

Doug Casey: Western Civilization has its origins in ancient Greece. It’s unique among the world’s civilizations in putting the individual—as opposed to the collective—in a central position. It enshrined logic and rational thought—as opposed to mysticism and superstition—as the way to deal with the world. It’s because of this that we have science, technology, great literature and art, capitalism, personal freedom, the concept of progress, and much, much more. In fact, almost everything worth having in the material world is due to Western Civilization.

Ayn Rand once said “East minus West equals zero.” I think she went a bit too far, as a rhetorical device, but she was essentially right. When you look at what the world’s other civilizations have brought to the party, at least over the last 2,500 years, it’s trivial.

I lived in the Orient for years. There are many things I love about it—martial arts, yoga, and the cuisine among them. But all the progress they’ve made is due to adopting the fruits of the West.

DC-totincorr.jpgNick Giambruno: There are so many things degrading Western Civilization. Where do we begin?

Doug Casey: It’s been said, correctly, that a civilization always collapses from within. World War 1, in 1914, signaled the start of the long collapse of Western Civilization. Of course, termites were already eating away at the foundations, with the writings of people like Jean-Jacques Rousseau and Karl Marx. It’s been on an accelerating downward path ever since, even though technology and science have been improving at a quantum pace. They are, however, like delayed action flywheels, operating on stored energy and accumulated capital. Without capital, intellectual freedom, and entrepreneurialism, science and technology will slow down. I’m optimistic we’ll make it to Kurzweil’s Singularity, but there are no guarantees.

Things also changed with the creation of the Federal Reserve in 1913. Before that, the US used gold coinage for money. “The dollar” was just a name for 1/20th of an ounce of gold. That is what the dollar was. Paper dollars were just receipts for gold on deposit in the Treasury. The income tax, enacted the same year, threw more sand in the gears of civilization. The world was much freer before the events of 1913 and 1914, which acted to put the State at the center of everything.

The Fed and the income tax are both disastrous and unnecessary things, enemies of the common man in every way. Unfortunately, people have come to believe they’re fixtures in the cosmic firmament. They’re the main reasons—there are many other reasons, though, unfortunately—why the average American’s standard of living has been dropping since the early 1970s. In fact, were it not for these things, and the immense amount of capital destroyed during the numerous wars of the last 100 years, I expect we’d have already colonized the moon and Mars. Among many other things…

But I want to re-emphasize that the science, the technology, and all the wonderful toys we have are not the essence of Western Civilization. They’re consequences of individualism, capitalism, rational thought, and personal freedom. It’s critical not to confuse cause and effect.

Nick Giambruno: You mentioned that the average American’s standard of living has dropped since the early 1970s. This is directly related to the US government abandoning the dollar’s last link to gold in 1971. Since then, the Federal Reserve has been able to debase the US dollar without limit.

I think the dollar’s transformation into a purely fiat currency has eroded the rule of law and morality in the US. It’s similar to what happened in the Roman Empire after it started debasing its currency.

What do you think, Doug?

Doug Casey: All the world’s governments and central banks share a common philosophy, which drives these policies. They believe that you create economic activity by stimulating demand, and you stimulate demand by printing money. And, of course, it’s true, in a way. Roughly the same way a counterfeiter can stimulate a local economy.

Unfortunately, they ignore that, and completely ignore that the way a person or a society becomes wealthy is by producing more than they consume and saving the difference. That difference, savings, is how you create capital. Without capital you’re reduced to subsistence, scratching at the earth with a stick. These people think that by inflating—which is to say destroying—the currency, they can create prosperity. But what they’re really doing, is destroying capital: When you destroy the value of the currency, that discourages people from saving it. And when people don’t save, they can’t build capital, and the vicious cycle goes on.

This is destructive for civilization itself, in both the long term and the short term. The more paper money, the more credit, they create, the more society focuses on finance, as opposed to production. It’s why there are many times more people studying finance than science. The focus is increasingly on speculation, not production. Financial engineering, not mechanical, electrical, or chemical engineering. And lots of laws and regulations to keep the unstable structure from collapsing.

What keeps a truly civil society together isn’t laws, regulations, and police. It’s peer pressure, social opprobrium, moral approbation, and your reputation. These are the four elements that keep things together. Western Civilization is built on voluntarism. But, as the State grows, that’s being replaced by coercion in every aspect of society. There are regulations on the most obscure areas of life. As Harvey Silverglate pointed out in his book, the average American commits three felonies a day. Whether he’s caught and prosecuted is a subject of luck and the arbitrary will of some functionary. That’s antithetical to the core values of Western Civilization.

Nick Giambruno: Speaking of ancient civilizations like Rome, interest rates are about the lowest they’ve been in 5,000 years of recorded history. Trillions of dollars’ worth of government bonds trade at negative yields.

Of course, this couldn’t happen in a free market. It’s only possible because of central bank manipulation.

How will artificially low interest rates affect the collapse of Western Civilization?

DC-money.jpgDoug Casey: It’s really, really serious. I previously thought it was metaphysically impossible to have negative interest rates but, in the Bizarro World central banks have created, it’s happened.

Negative interest rates discourage saving. Once again, saving is what builds capital. Without capital you wind up as an empty shell—Rome in 450 A.D., or Detroit today—lots of wonderful but empty buildings and no economic activity. Worse, it forces people to desperately put their money in all manner of idiotic speculations in an effort to stay ahead of inflation. They wind up chasing the bubbles the funny money creates.

Let me re-emphasize something: in order for science and technology to advance you need capital. Where does capital come from? It comes from people producing more than they consume and saving the difference. Debt, on the other hand, means you’re living above your means. You’re either consuming the capital others have saved, or you’re mortgaging your future.

Zero and negative interest rate policies, and the creation of money out of nowhere, are actually destructive of civilization itself. It makes the average guy feel that he’s not in control of his own destiny. He starts believing that the State, or luck, or Allah will provide for him. That attitude is typical of people from backward parts of the world—not Western Civilization.

Nick Giambruno: What does it say about the economy and society that people work so hard to interpret what officials from the Federal Reserve and other central banks say?

Doug Casey: It’s a shameful waste of time. They remind me of primitives seeking the counsel of witch doctors. One hundred years ago, the richest people in the country—the Rockefellers, the Carnegies, and such—made their money creating industries that actually made stuff. Now, the richest people in the country just shuffle money around. They get rich because they’re close to the government and the hydrant of currency materialized by the Federal Reserve. I’d say it’s a sign that society in the US has become quite degraded.

The world revolves much less around actual production, but around guessing the direction of financial markets. Negative interest rates are creating bubbles, and will eventually result in an economic collapse.

Nick Giambruno: Negative interest rates are essentially a tax on savings. A lot of people would rather pull their money out of the bank and stuff it under a mattress than suffer that sting.

The economic central planners know this. It’s why they’re using negative interest rates to ramp up the War on Cash—the push to eliminate paper currency and create a cashless society.

The banking system is very fragile. Banks don’t hold much paper cash. It’s mostly digital bytes on a computer. If people start withdrawing paper money en masse, it won’t take much to bring the whole system down.

Their solution is to make accessing cash harder, and in some cases, illegal. That’s why the economic witch doctors at Harvard are pounding the table to get rid of the $100 bill.

Take France, for example. It’s now illegal to make cash transactions over €1,000 without documenting them properly.

Negative interest rates have turbocharged the War on Cash. If the central planners win this war, it would be the final deathblow to financial privacy.

How does this all relate to the collapse of Western Civilization?

Doug Casey: I believe the next step in their idiotic plan is to abolish cash. Decades ago they got rid of gold coinage, which used to circulate day to day in people’s pockets. Then they got rid of silver coinage. Now, they’re planning to get rid of cash altogether. So you won’t even have euros or dollars or pounds in your wallet anymore, or if you do, it will only be very small denominations. Everything else is going to have to be done through electronic payment processing.

This is a huge disaster for the average person: absolutely everything that you buy or sell, other than perhaps a candy bar or a hamburger, is going to have to go through the banking system. Thus, the government will be able to monitor every transaction and payment. Financial privacy, even what’s left of it today, will literally cease to exist.

Privacy is one of the big differences between a civilized society and a primitive society. In a primitive society, in your little dirt hut village, anybody can look through your window or pull back the flap on your tent. You have no privacy. Everybody can hear everything; see anything. This was one of the marvelous things about Western Civilization—privacy was valued, and respected. But that concept, like so many others, is on its way out…

Nick Giambruno: You’ve mentioned before that language and words provide important clues to the collapse of Western Civilization. How so?

Doug Casey: Many of the words you hear, especially on television and other media, are confused, conflated, or completely misused. Many recent changes in the way words are used are corrupting the language. As George Orwell liked to point out, to control language is to control thought. The corruption of language is adding to the corruption of civilization itself. This is not a trivial factor in the degradation of Western Civilization.

Words—their exact meanings, and how they’re used—are critically important. If you don’t mean what you say and say what you mean, then it’s impossible to communicate accurately. Forget about transmitting philosophical concepts.

Take for example shareholders and stakeholders. We all know that a shareholder actually owns a share in a company, but have you noticed that over the last generation shareholders have become less important than stakeholders? Even though stakeholders are just hangers-on, employees, or people who are looking to get in on a shakedown. But everybody slavishly acknowledges, “Yes, we’ve got to look out for the stakeholders.”

Where did that concept come from? It’s a recent creation, but Boobus americanus seems to think it was carved in stone at the country’s founding.

We’re told to protect them, as if they were a valuable and endangered species. I say, “A pox upon stakeholders.” If they want a vote in what a company does, then they ought to become shareholders. Stakeholders are a class of being created out of nothing by Cultural Marxists for the purpose of shaking down shareholders.

Reprinted with permission from International Man.

La revue de presse de Pierre Bérard (9 mai 2017)

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La revue de presse de Pierre Bérard (9 mai 2017)

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Au sommaire :

GUEULE DE BOIS DANS LA DISSIDENCE

Article du Figaro : Au FN, l’aile droite du parti prépare déjà l’inventaire de la défaite.

 
Un bilan post électoral par Elisabeth Lévy (Causeur).
 
 
Dans le Journal de Montréal Mathieu Bock-Côté (conservateur) souligne l’échec du FN qui a couru après les électeurs, rétifs, de Jean-Luc Mélenchon alors que ceux de François Fillon auxquels il suffisait d’envoyer quelques messages ont été snobés. La porosité des deux électorats rendait possible un rapprochement sur une base identitaire, plus ou moins abandonnée par un FN dont c’était pourtant le logiciel au dépens d’une campagne uniquement souverainiste et basée sur un frexit qui faisait peur aux citoyens de droite. Raisonnement comparable chez Jean-Yves Le Gallou.
 
 
Dans une tribune confiée au Figaro Mathieu Bock-Côté voit en E Macron le représentant du parti unique des élites qui se veulent éclairées, celui de la mondialisation heureuse, de l’Europe post-nationale et de l’idéologie diversitaire. Selon l'auteur, à n’en pas douter, son pouvoir sera un nouveau pas dans le multiculturalisme accompagnant une aggravation de la dissolution du politique. En bref « le système vient de réussir un coup de maître en dégageant l’élection présidentielle des tendances qui traversent le pays… Car les Français ne viennent pas de se convertir d’un coup à la mondialisation, au multiculturalisme... ». Entretien très sévère mais sans doute justifié pour Marine Le Pen (« Elle n’a pas su transformer cette élection en choix de civilisation… C’est une chose de restaurer la fonction protectrice du politique, c’en est une autre de verser dans l’irréalisme économique »). Ajoutons que passer au deuxième tour à 10,6 millions de voix alors que l’on en avait 9,3 millions au premier (MLP + NDA) est assez consternant quoi qu’en disent les responsables du parti. Une défaite que MLP a salué en dansant un rock impétueux avec Jean-Lin Lacapelle sur YMCA, symbole qui à lui seul donne raison à Régis Debray sur notre aliénation à la sous-culture américaine y compris de celle qui a rallié sur son nom tout ce que le pays compte de soi-disant identitaires. Celui-ci vient de publier « Civilisation. Comment nous sommes devenus américains » aux Éditions Gallimard. 
 
 

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Selon Eric Zemmour Marine Le Pen a fait une très mauvaise campagne. Donnée à 30% au premier tour, elle finit à un peu plus de 21%; évaluée à 40% au second tour, elle termine à moins de 34%. Pourquoi ? Parce qu’elle a trop peu abordé les problèmes que posent l’identité, l’immigration, l’islam et la laïcité, vrais sujets qui peuvent rassembler bien au delà de son électorat. En privilégiant la « doctrine Philippot » soit le social au dépens de l’identitaire elle a cassé une dynamique. À cela s’est ajouté le débat où elle a fait preuve d’une incompétence crasse vis à vis de son adversaire tout cela parce qu’elle manque tout simplement de culture. Zemmour se montre partisan de l’alliance entre le FN et une partie de la droite comme le suggère Marion Maréchal Le Pen.
 
 
L’OJIM rend compte des échos qu’a soulevé le débat entre E Macron et M Le Pen dans les médias. Verdict : Marine n’est pas à la hauteur du rôle pour lequel elle concoure. Après des années de dédiabolisation réussie le FN réussit cet exploit de replonger dans les affres de « l’extrême droite ». 
 
 
À l’issue du deuxième tour, Michel Onfray dresse avec talent un bilan accablant le l’élection présidentielle dont il retrace les chausse trappes, les embuscades et les traquenards tendus par le « système » qui devaient amener E Macron à la présidence.
 
 
Dans une chronique l’écrivain Richard Millet évoque, à sa manière, ce dont Macron est le nom.
 
 
Après l’élection de Macron, Laurent Obertone donne à son public des raisons d’espérer malgré tout. Mais pour cela « il serait salutaire d’arrêter de porter tous les espoirs sur la chose politique… Créer des médias, des sites, des groupes, penser des stratégies, organiser des réseaux, occuper le terrain, investir, éditer, diffuser… les possibles sont infinis », dit-il. Autant de choses que le FN n’a pas entrepris.
 
 
Entretien entre Daria Douguine et Thibaud Isabel (rédacteur en chef de la revue Krisis) sur le populisme versus le mondialisme. Isabel souligne à juste titre que la division irrémédiable des anti-mondialistes entre une extrême gauche et une extrême droite rendra difficile leur accès au pouvoir faute d’une culture du compromis face à des adversaires qui savent s’unir comme le montre l’élection d’Emmanuel Macron, candidat du « cercle de la raison ». Brillantes explications.
 
 

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Dans un texte publié par Polémia le politiste Jure Georges Vujic commente le dernier rapport du National Intelligence Council remis à Donald Trump qui manifeste d’importantes contradictions avec l’évolution du monde. Contradictions faites d’un cumul impressionnant d’ignorance et de préjugés où la prétention géopolitique sertsurtout à maintenir en place une dominance exclusive. Il en appelle à une relecture instructive de «Tristes Tropiques » de Claude Lévi-Strauss.