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mardi, 13 août 2024

Moyen-Orient: les frappes israéliennes pourraient ne pas toucher que l'Iran

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Moyen-Orient: les frappes israéliennes pourraient ne pas toucher que l'Iran

Leonid Savin

Source: https://www.geopolitika.ru/article/blizhniy-vostok-udary-izrailya-mogut-kosnutsya-ne-tolko-irana

En prévision des représailles de l'Iran, notamment l'activation du CGRI sur le territoire syrien, ainsi que les attaques répétées du Hezbollah libanais et le lancement de missiles et de drones par les Houthis yéménites sur le territoire israélien, le facteur des liens qui mènent à d'autres pays n'est généralement pas pris en compte. En général, le soutien des États-Unis et du Royaume-Uni à Israël est pris en compte, alors que le tableau des liens est plus complexe et confus. S'il existe un "axe de la résistance" qui considère les États-Unis et Israël comme ses ennemis, d'autres États et acteurs peuvent être entraînés dans cette escalade.

Dans ce contexte, l'ancien fonctionnaire du Pentagone Michael Rubin, sur le site web de l'American Enterprise Institute, un groupe de réflexion néoconservateur proche du lobby israélien, se demande où et qui les services de renseignement israéliens tueront ensuite après la mort du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, en Iran.

Dans un premier temps, il spécule sur le Qatar et la Jordanie. Mais une fois, lorsque les services de renseignement israéliens ont tenté d'empoisonner le chef du Hamas Khaled Mashal en 1997, le roi de Jordanie Hussein a menacé de rompre les relations diplomatiques et Israël a même fourni un antidote à sa victime. Il est également arrivé que des agents du Hamas soient éliminés dans les Émirats arabes unis. Le Qatar, où se trouve le siège du Hamas, ne semble pas faire partie des cibles de Tel-Aviv, peut-être parce que l'émirat est un médiateur entre Israël et la résistance palestinienne, tout comme il a facilité les pourparlers entre les États-Unis et les Talibans (interdits en Russie). Le Qatar abrite également une importante base militaire américaine et, compte tenu des liens du pays avec Israël, l'assassinat ciblé d'une personne dans le pays pourrait compromettre le maintien de la présence militaire américaine.

Toutefois, outre le Qatar, il y a la Turquie. Et la rhétorique d'Erdogan à l'égard d'Israël est récemment devenue très agressive, au point d'appeler à une invasion militaire d'Israël.

Par ailleurs, le Qatar et la Turquie entretiennent des relations de confiance, et la Turquie a soutenu à la fois les Frères musulmans, eux aussi interdits en Russie (en fait, le Hamas est une branche des Frères musulmans en Palestine) et les branches d'Al-Qaïda en Syrie, également interdites en Russie.

Selon Rubin, Erdogan a invité le Hamas en Turquie en 2006. Au cours des années suivantes, il a non seulement apporté au Hamas un soutien diplomatique et financier, mais il a également tenté de lui fournir des armes.

Il note que "la Turquie peut croire qu'elle peut agir en toute impunité en raison de l'illusion de sa puissance et de son appartenance à l'OTAN. Les terroristes considèrent Istanbul et Ankara comme des terrains de jeu où ils peuvent se détendre et se regrouper, à l'abri des drones et des assassins. Cette époque est peut-être révolue. Erdogan n'a pas à se plaindre: son propre gouvernement kidnappe et assassine ouvertement ses opposants en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Haniyeh est mort à Téhéran. Le prochain chef du Hamas mourra probablement à Ankara".

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Cependant, outre les assassinats ponctuels et ciblés de certaines personnalités politiques, Israël dispose d'un autre outil sérieux pour faire pression sur la Turquie. Il s'agit des Kurdes. Israël a soutenu les Kurdes en leur fournissant des armes et des formations avant même le premier soulèvement de Mustafa Barzani en septembre 1961. Dans le même temps, les Kurdes ont également reçu le soutien de l'Iran monarchique, qui a également coopéré étroitement avec Israël avant la révolution islamique. Sous le régime de Saddam Hussein, Tel-Aviv a également aidé les Kurdes d'Irak par tous les moyens possibles, et les services de sécurité israéliens se sentent aujourd'hui tout à fait à l'aise dans le nord de l'Irak, où ils tentent de traquer les groupes chiites pro-iraniens. Sans compter que des entreprises israéliennes y opèrent. C'est par le Kurdistan que les services de renseignement israéliens ont déjà un accès direct aux territoires de l'Iran et de l'Irak, ce qui s'avérera un facteur important en cas de guerre majeure.

Bien que les Kurdes turcs et syriens soient différents des Kurdes irakiens, la possibilité d'une double stratégie de procuration de la part d'Israël est tout à fait envisageable. Israël a d'ailleurs démontré à plusieurs reprises son habileté à mener à bien de telles opérations.

D'ailleurs, en Turquie même, des agents du Mossad ont été détenus à de nombreuses reprises au cours des dernières années. Et récemment, les médias turcs ont ouvertement écrit qu'Israël planifiait ses opérations contre les membres du Hamas en Turquie, pour lesquelles le Mossad recrutait de pauvres étudiants.

Enfin, il y a aussi l'Égypte. Depuis des années, le Hamas dans la bande de Gaza fait passer en contrebande des armes et d'autres équipements par des tunnels souterrains. En Égypte, le mouvement des Frères musulmans est né il y a une centaine d'années et, malgré leur défaite formelle après l'arrivée au pouvoir du maréchal Al-Sisi, le pays compte encore de nombreux adeptes, dont certains se sont radicalisés. L'incident d'octobre 2023, au cours duquel un policier égyptien a ouvert le feu à Alexandrie sur un bus transportant des touristes en provenance d'Israël, en est un exemple.

Bien que les responsables égyptiens aient jusqu'à présent fait preuve d'une certaine retenue à l'égard de l'opération punitive menée par Israël dans la bande de Gaza, ils pourraient en décider autrement en cas d'escalade du conflit. Al-Sisi pourrait également donner le feu vert aux Frères musulmans locaux pour qu'ils s'impliquent dans le conflit et même leur fournir tout le matériel nécessaire afin de désamorcer la situation interne et, comme on dit, de recycler les éléments passionnels dangereux en les orientant vers un ennemi extérieur.

Il est fort possible que l'attitude attentiste de l'Iran soit due au fait qu'il est actuellement engagé dans des négociations multilatérales avec des partenaires, des alliés et des soutiens potentiels sur la stratégie à choisir contre Israël, en tenant compte de la réaction possible du gouvernement Natanyahou à certaines actions (après tout, il pourrait y avoir plusieurs options - de l'élimination d'un général israélien à une attaque combinée massive). Dans le même temps, l'incertitude qui règne aux États-Unis avant les élections ne joue pas en faveur d'Israël, et Kamala Harris adopte une position plus critique à l'égard des actions d'Israël en Palestine que Joe Biden.

mardi, 13 décembre 2022

Said Ramadan, l'islamiste de la CIA

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Said Ramadan, l'islamiste de la CIA

Emanuel Pietrobon

Source: https://insideover.ilgiornale.it/schede/senza-categoria/said-ramadan-l-islamista-della-cia.html

Les États-Unis sont les héritiers de l'Empire britannique, dont ils ont hérité de l'hégémonie mondiale, du fardeau-honneur de contrôler les routes de la mondialisation et du fardeau de l'homo anglicus : l'éternelle lutte contre les puissances telluriques de l'Eurasie.

Londres a d'abord été réticente à céder le sceptre de reine de l'anglosphère, en raison de l'issue de la Seconde Guerre mondiale, mais s'est ensuite consacrée avec un certain sens de l'abnégation à transmettre son savoir à Washington. Car être un partenaire minoritaire dans l'anglosphère était et est mieux que la perspective d'un déclin à l'européenne.

Washington a vraiment tout appris de Londres, le maître inégalé de la diplomatie secrète, des tournois de l'ombre et des triangulations, et l'histoire le démontre amplement. Elle a appris de la saga de Lawrence d'Arabie et de la grande révolte arabe comment créer un arc de crise. Il a appris de l'épopée de la Compagnie britannique des Indes orientales la valeur des sociétés multinationales. Elle a pris note des petits et grands jeux, basés sur le principe "diviser pour régner", avec lesquels les Britanniques ont dominé l'Eurasie. Et c'est en Iran, dans le cadre de l'opération Ajax, que l'on a appris à conduire un changement de régime à distance - un art ensuite perfectionné, coup sur coup, et du ventre duquel sont nées les révolutions colorées.

Washington a vraiment tout appris de Londres, y compris l'importance de la foi dans des contextes peu ou non sécularisés. Car les Britanniques ont utilisé l'Islam comme une arme contre les Russes pendant le "Tournoi des Ombres" et ont subjugué l'Inde moghole (aussi) en alimentant les rivalités interreligieuses et sectaires entre les peuples du sous-continent. Reconnaissant le potentiel hybride de l'Islam, reconfirmé par les expériences allemandes, les wilhelminiennes comme les nationales-socialistes, l'Empire américain a commencé son grand jeu moyen-oriental au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. C'est l'histoire de Said Ramadan, l'islamiste au service de la umma (et de la Central Intelligence Agency).

Les origines d'un mythe oublié

Said Ramadan est né à Shibīn el-Kōm, dans le delta du Nil, le 12 avril 1926. Élevé dans un environnement imprégné de conservatisme, et sensibilisé dès son plus jeune âge à l'étude de l'islam, Ramadan a été introduit aux Frères musulmans à l'adolescence. Un amour destiné à durer toute une vie.

À l'âge tendre de 14 ans, en 1940, Ramadan a rencontré Hasan al-Banna à Tanta, lors d'une conférence des Frères musulmans, et les chemins des deux ne se sont jamais quittés. Frappé par le charisme et la curiosité de ce jeune compatriote, al-Banna lui propose de travailler pour la cause de l'organisation. Devenu rédacteur en chef de l'hebdomadaire des Frères musulmans, Al Shihab, Ramadan est ensuite promu secrétaire personnel d'Al-Banna, dont il devient l'ombre. La relation classique d'identification entre le maître en quête d'un héritier et l'élève réclamant le besoin d'un père putatif.

La confiance accordée par al-Banna au jeune Ramadan, qu'il considérait comme un candidat à la succession dans les années à venir, était telle que le prédicateur lui a donné sa fille Wafa en mariage. Six enfants sont nés de ce mariage, une fille et six garçons, dont le futur intellectuel Tariq.

Les premières étapes

Méthodique et ambitieux, Ramadan allait rendre l'estime que lui vouait al-Banna en jouant un rôle décisif dans l'expansion des Frères musulmans au Moyen-Orient. En 1945, l'ouverture d'une succursale à Jérusalem. En 1946, la licence d'exploitation à Amman. Et pendant la fatidique année 1948, année de la création d'Israël, faire du prosélytisme dans toute l'Égypte pour rassembler des mujāhidīn à envoyer en Terre Sainte.

Après avoir accompli la mission palestinienne, toujours en 1948, Ramadan est envoyé à Karachi pour représenter les Frères musulmans à la Conférence islamique mondiale. Il a profité de l'occasion pour élargir son réseau de contacts et pour charmer les organisateurs de l'événement, comme en témoigne la délivrance ultérieure d'un passeport diplomatique par le Pakistan.

En 1949, à la suite de l'assassinat d'al-Banna et de l'interdiction des Frères musulmans, Ramadan devient le chef fantôme de l'organisation. Il l'aidera à résister à la vague de répression et, contre toute attente, à connaître un nouveau printemps. Car les années de Ramadan seront aussi celles de Sayyid Qutb.

La renaissance des Frères musulmans sous l'égide de Ramadan ne durera cependant pas longtemps. Car Gamal Nasser, qui accède à la présidence en 1952, consacrera l'essentiel de son œuvre politique à leur répression. Parce qu'il est laïc et conscient des événements récents - l'assassinat du Premier ministre Mahmūd Fahmī al-Nuqrāshī. Et parce qu'il se méfie de Ramadan, que les services secrets égyptiens croyaient être un homme de Washington. Plus que des soupçons fondés : Ramadan avait été approché par les États-Unis en 1950, par l'intermédiaire de l'agent diplomatique Talcott Williams Seelye, qui lui avait proposé de faire des Frères musulmans un bélier anticommuniste, et trois ans plus tard, il était reçu par Dwight Eisenhower.

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Saïd Ramadan, âgé.

L'ennemi de mon ennemi est mon ami

En 1954, lors d'une nouvelle vague d'arrestations et de procès contre les Frères musulmans, Ramadan est exilé d'Égypte. Une sentence sévère, la sienne, justifiée davantage par les ombres de collusion avec la CIA que par son militantisme - au grand jour - dans l'organisation. Mais pour Ramadan, plutôt que la fin, l'expulsion aurait signifié le début d'un nouveau chemin.

Ramadan, voyageur infatigable et orateur persuasif, passera la seconde moitié des années 1950 à voyager, à se faire des amis, à recueillir des renseignements et à (essayer de) façonner l'Islam selon les souhaits de Washington. Les voyages au Liban, en Syrie et en Jordanie pour prendre la température de la question israélo-palestinienne et sentir le niveau d'infiltration soviétique. Et la prédication en Arabie saoudite pour transformer l'ultra-conservatisme du mouvement wahhabite en radicalisation, dans le but de contenir le communisme.

Ramadan était un pragmatique. Il était sur les tablettes des États-Unis parce qu'il les considérait comme un moindre mal par rapport à l'Union soviétique et aussi parce que, non moins important, il était d'avis que ce jeu de diplomatie et d'espionnage parallèle aurait plus d'avantages que d'inconvénients pour les Frères musulmans. Les faits lui ont donné raison : l'organisation a été autorisée à se développer en Europe occidentale, ouvrant des mosquées et des centres culturels, notamment en France, en Allemagne de l'Ouest, en Angleterre et en Suisse.

L'Allemagne de l'Ouest, l'un des principaux théâtres de confrontation entre les États-Unis et l'Union soviétique, allait devenir le principal théâtre d'opérations de Saïd Ramadan. C'est là, à Munich, qu'il a créé la Communauté islamique d'Allemagne (IGD, Islamische Gemeinschaft in Deutschland), une organisation qui allait bientôt devenir le cœur battant du détachement européen des Frères musulmans. Avec en toile de fond la conduite d'activités d'espionnage et d'évangélisation parmi les communautés islamiques d'origine soviétique.

En 1965, avec la complicité de Washington, Ramadan fera de Munich et de Genève deux centres de prosélytisme, de recrutement et d'espionnage mutuellement utiles au gouvernement américain et aux intérêts des Frères musulmans. Privé de sa citoyenneté égyptienne et condamné par contumace à vingt-cinq ans de prison en 1966 dans le cadre du maxi-procès du Caire, Ramadan continuera à voyager avec des documents qui lui sont fournis par des pays amis, comme le Pakistan, ou falsifiés par les États-Unis. Intouchable jusqu'au dernier jour.

L'impact intemporel (et sans frontières) de Said Ramadan

Ramadan a vécu principalement entre l'Europe et le Moyen-Orient et est mort le 4 août 1995, mais son impact ne connaissait ni frontières spatiales ni limites territoriales. À cet égard, la tombe située à droite de Hasan al-Banna le mérite bien.

Sa pensée, une combinaison d'anticommunisme, d'anti-occidentalisme, d'irrédentisme arabe et de panislamisme, a fasciné sa génération contemporaine et captivé les suivantes. Sa pensée était utile à la CIA dans le contexte de la distanciation des peuples islamiques du communisme et des nationalismes socialisants, tels que le nassérisme et le baasisme, mais pour les États-Unis, elle a causé des problèmes dans l'immédiat et à long terme.

Le charismatique Ramadan a fait partie de ceux qui ont radicalisé les idées de Malcolm X, avec qui il entretenait une relation épistolaire et qu'il a rencontré deux fois en personne. Et il faisait partie de ceux qui ont suivi la conversion à l'islam de David Theodore Belfield, devenu plus tard Dawud Salahuddin, futur terroriste et agent de Téhéran. Ramadan fut dès lors un éclat sauvage et imprévisible. Un islamiste qui a été utilisé par la CIA pour populariser le salafisme et le wahhabisme dans l'islamosphère, en préparation du Vietnam soviétique - l'Afghanistan - et qui a utilisé la CIA pour porter les idéaux des Frères musulmans à la conquête du monde.

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vendredi, 25 juin 2021

L'Islam a découvert l'Amérique et y prépare le "logement" des Frères musulmans

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L'Islam a découvert l'Amérique et y prépare le "logement" des Frères musulmans

Gaston Pardo

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a maintenu en public, le 18 novembre 2014, sa thèse selon laquelle les musulmans ont découver l'Amérique. L'homme d'État turc est convaincu que "les musulmans ont fait cette découverte en 1178". Au 12ème siècle. Presque trois siècles avant Christophe Colomb. Erdogan invoque à l'appui de sa thèse historique "que de nombreux scientifiques très respectés en Turquie et dans le monde" sont les garants de sa déclaration.

En même temps, il regrette que de nombreux croyants n'aient pas confiance en eux. Une proclamation comme celle d'Erdogan ne peut avoir qu'un seul but : établir un droit d'occupation en faveur de l'islam sur des terres aujourd'hui sous la domination des descendants des guerriers chrétiens qui ont combattu, sans succès, les musulmans lors des croisades.

Les croisades étaient des mobilisations de masse au sein desquelles il y avait quelques guerriers, et d'autres qui étaient surtout des aventuriers attirés par la promesse qu'ils seraient autorisés à piller les lieux qu'ils occupaient, comme ils le firent d'ailleurs à divers endroits de Byzance. Leur but était de sauver un tombeau vide à Jérusalem.

Erdogan et les Frères musulmans en Afrique

Une cellule clandestine des Frères musulmans égyptiens, une organisation qui s'est développée illégalement en Afrique du Nord, a été localisée au Soudan en février 2020 ; elle prévoyait de mener des opérations clandestines à Khartoum, la capitale de ce pays. De même, au Caire, la capitale de l'Égypte, un ressortissant égyptien a avoué avoir réussi à entrer au Soudan avec deux passeports syriens qui lui avaient été remis par des fonctionnaires turcs.

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Les terroristes étaient liés à d'anciens députés égyptiens appartenant aux Frères musulmans, dont Gamal Hanafi, Yasser Hasanein et Abdul Hadi Shalabi, qui faisaient partie du gouvernement égyptien renversé en 2013.

Selon les autorités soudanaises, les membres égyptiens des Frères musulmans sont arrivés sur le sol soudanais en provenance de Turquie. Les cerveaux de leurs opérations étaient Muhamed Abdul Malik al-Haluji, mort en Turquie en novembre 2019, et Mohamed al-Buhairi, le directeur égyptien des opérations de la confrérie en Afrique. Il a apparemment des vues sur l'autre côté de l'Atlantique depuis un poste d’observation libyen.

Le réseau Buhairi au Soudan

Buhairi, 77 ans, est une figure centrale de l'organisation mondiale des Frères musulmans, recherchée par les services de sécurité égyptiens depuis l'époque de Gamal Abdel Nasser (dirigeant du pays entre 1952 et 1970). Il est arrivé au Soudan dans les années 1990. Dans quel contexte ? Celui de l'organisation fondée en 1928 à Ismaïlia, en Égypte, par le professeur Hassan al-Banna, soit la confrérie des Frères musulmans (FM), qui mène aujourd'hui des activités militantes dans plus de 70 pays (Soudan, Jordanie, Syrie, Palestine, Maghreb, Libye), est l'une des plus anciennes et des plus importantes organisations islamistes sunnites au monde.

S'il n'est pas souhaitable de condamner en bloc ses membres, il faut en revanche qu'un fait historique doit rester ancré dans notre mémoire politique: les rêves d'Al-Banna en 1928, peuvent se réaliser aujourd'hui en faisant régner sur terre une théocratie globale fondée exclusivement sur la loi islamique (charia) et sur un califat islamique qui englobera d'abord les pays arabes, puis les disciples de Mahomet dans le monde. Et enfin le monde entier.

Contexte

Après la "révolution égyptienne" de 1919, le Royaume-Uni a reconnu l'indépendance de l'Égypte en 1922. Fouad Ier adopte alors le titre de "roi d'Égypte". Et lorsque, le 19 avril 1923, on discute de la première constitution, qui contient certains des fondements d'un État moderne, les Égyptiens, pour montrer l'importance du document, déclarent que "la Constitution est notre Coran".

Ce à quoi Hassan al-Banna répond: « Non! Le Coran est notre Constitution. Le Prophète Mohamed est notre chef, le Jihad est notre chemin, et la mort pour la gloire d'Allah est notre plus belle aspiration. (...) La nation se lève avec la prière et ne renaîtra que sous l'impulsion de la charia islamique ».

118656907.jpegPour Hassan-al-Banna (photo), le fondateur des Frères musulmans, et son point de vue est partagé aujourd'hui par les tendances wahhabites en Arabie saoudite, tous les États laïques doivent être démantelés.

Un processus continu

Les efforts d'unification du leader turc

Erdogan a réalisé des investissements pro-Bechir qui ont conduit à la signature d'accords militaires et de renseignement avec le Soudan en mai 2011. Les deux parties se sont engagées à coopérer en matière de formation militaire, de communications et de recherche technologique. En décembre 2017, Erdogan s'est rendu au Soudan pour créer le Conseil de coopération stratégique de haut niveau, ce qui a conduit à la signature de douze accords, comme la location de l'île soudanaise de Suakin à la Turquie.

En avril 2019, Erdogan tourne ses sympathies vers l'opposition clandestine soudanaise, bien encadrée par les Frères. Et comme en Égypte et en Syrie, Erdogan a déclaré que s'il ne pouvait pas prendre le contrôle de l'État soudanais, il le détruirait.

Défections dans le cercle intime d'Erdogan

Ibrahim Kalin, l'un des principaux conseillers d'Erdogan, et l'homme d'affaires turc Abdulah Tivnikli, ont déploré le fait que les manifestants de la Confrérie se soient retirés en Égypte, tandis que Tivnikli a déploré que le mouvement Hamas à Gaza, qui est un autre allié d'Erdogan, pourrait être la prochaine victime des Frères dans la région arabe.

Le chef de l'organisation terroriste imaginaire Al-Qaida a appelé les musulmans du monde entier à commettre de nouvelles attaques. Pour Ayman Al-Zawahiri, les cibles des djihadistes doivent être des Américains, des Européens, des Israéliens ou des Russes. Ça n'a pas d'importance.

Al-Qaïda semble être un moteur capable de mobiliser ses cellules dans le monde entier.

Le professeur Xavier Raufer est le plus grand expert occidental en matière de terrorisme. On a commencé à parler d'Al-Qaida dans les instances gouvernementales américaines peu après les attentats contre les tours jumelles de New York en septembre 2001. Oussama ben Laden était considéré comme le chef du groupe, même si, bien que le magnat saoudien y ait été actif, il n'a jamais prétendu en être membre. Le groupe est resté silencieux alors que l'Émirat islamique était actif. Récemment, le groupe "terroriste" renaissant, qui n'a jamais été mentionné par Oussama, a jeté l'anathème sur l'État d'Israël.

Tout a un sens dans le projet musulman ottoman

Le 24 juillet 1923, le traité de Lausanne annule le traité de Sèvres et crée la Turquie moderne en respectant les exigences de Mustafa Kemal Ataturk, qui ordonne la restauration de Sainte-Sophie et l'offre à l'humanité, transformant le temple en musée en 1934.

Mais le 24 juillet 2020, précisément à l'occasion de l'anniversaire du traité de Lausanne, le président turc Recep Tayyip Erdogan a transformé l'ancienne cathédrale de l'Empire romain d'Orient, la seconde Rome, en mosquée.

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On peut voir à travers l'histoire comment les religions ont changé de caractère et, si l'on remonte au Moyen Âge, le christianisme s'avérerait être la religion la plus violente à la surface de la terre, celle qui a le plus persécuté les "autres". L'Islam a été beaucoup plus tolérant (...). Ce qui montre simplement que les religions n'ont pas une fonction permanente de violence ou de paix". C’est Nadia Gost (Khost), universitaire syrienne, qui a fait cette déclaration parue par voie de presse le 20 juin 2013. Elle a été rééditée en 2020 sur le site Arret sur info.

Évoquant le riche patrimoine culturel de son pays et ses traditions de tolérance religieuse, Nadia Gost/Khost rappelle qu'il fait partie intégrante du tissu humain social arabe. Pendant ce temps, le nettoyage ethnique et religieux est une étape du projet israélo-occidental visant à diviser la Syrie en mini-États religieux et nationalistes.

D'une pierre deux coups l'intellectuelle Gost/Khost démontre que la guerre qui démantèle la Syrie n'est pas confessionnelle, mais une dévastation qui dépend de l'emploi de mercenaires fanatiques enrôlés par Israël, l'Occident et leurs alliés du Golfe pour démembrer un pays qui leur offre une forme nette de résistance.

"Cette citation de l'universitaire syrienne elle-même soulève une question: que signifie le Jihad (guerre sainte) et quelle est sa place, quelle est sa relation avec les forces influentes du système mondial? Le Jihad signifie-t-il la résistance aux forces impérialistes, aux côtés des aspirations populaires et d'un projet politique, social et culturel? Ou se sépare-t-il du peuple, en réalisant des projets étrangers financés par des fonds étrangers?

Le christianisme, fille de l'Orient

AVT_Nadia-Khost_6694.jpgSelon notre auteur, Nadia Khost (photo), les colonialistes occidentaux sont le pilier du christianisme, et le christianisme: la réalisation du projet israélo-occidental et le déchaînement de bandes extrémistes contre la population dont l'activité défigure la religion musulmane, de telle sorte que les nations syrienne et irakienne s'éloignent de l'histoire et de la tradition arabes: de la recommandation d'Omar ibn al Gatab ; de la défense par Saladin Ayubide des chrétiens de Jérusalem ; ainsi que du premier État arabe (Omeyyade).

Bilad el Cham, désigne la région qui couvre le territoire des États actuels de Syrie, y compris le dit Sandjak d'Alexandrette (la partie annexée par la Turquie), la Jordanie, le Liban, la Palestine occupée et une partie de l'Irak. Dans l'histoire du Moyen-Orient, dont il existe de nombreuses versions, la région de Bilad el-Cham est considérée comme le berceau de l'islam et du christianisme. Et cette conviction des historiens arabes permet au chef de l'Etat turc de s'arroger des droits indiscutables. Oui, indiscutable car ajoutant la thèse de la découverte de l'Amérique par les musulmans au 12ème siècle à la recherche d'une origine commune du christianisme et de l'islam dans le Bilad el Cham.

L'Amérique latine face à l'Islam

L'augmentation éventuelle des migrations islamistes vers l'Europe et l'Amérique ne doit pas être considérée comme comparativement indésirable, mais seulement comme une tentative de dompter les élites locales de ces deux régions du monde, qualifiées d'"Occident". Les élites qui agissent dans ces domaines sont de moins en moins ancrées dans la population et sont qualifiées d'"élites sans peuple". Les Etats américains ne doivent pas opposer aux migrations islamiques la vision européenne.

Sur le Vieux Continent, les élites paient par l'internement de millions de migrants les ravages causés aux peuples périphériques par le génocide et pour avoir déclaré les territoires conquis comme territoires d'outre-mer et leurs habitants comme sujets coloniaux. En Amérique, comme nous l'avons vu avec les colonisations espagnole, anglaise et portugaise, dont les protagonistes ont agi différemment des autres sujets européens, la colonisation a été réalisée sur la pratique intense du génocide et sa population n'a jamais été considérée comme un outre-mer dérivé de diverses métropoles.

L'Islam peut être une solution en Amérique, entre autres parce que personne ne s'oppose, pour l'instant, à son implantation et à la propagation de sa doctrine. En outre, il est inadmissible qu'en Amérique nous nous engagions dans une querelle avec l'Islam, car il n'est pas dans notre intérêt d'être une seconde partie dans le conflit d'un autre.

Note : L'installation par les Britanniques au Québec de contingents de membres des Frères musulmans, rejetés en principe par la population francophone, est appelée un accommodement.

 

mardi, 09 mai 2017

Emmanuel Macron, Président et Idiot utile de l'Islamisme

  • Emmanuel Macron, « idiot utile », n'est pas à proprement parler un allié de l'islamisme. C'est pire, il ne voit pas le problème.

  • L'article de Louizi donne des noms, des dates, et des photos et explique comment le mouvement politique de Macron a été largement infiltré par les Frères musulmans.

  • Macron est-il un promoteur ouvert de l'islamisme en France ? Il est plus politiquement correct de dire que nous avons affaire à un « mondialiste » et un « promoteur actif du multiculturalisme ». L'islamisme n'est pas selon lui une menace nationale dans la mesure où la nation française ou, la culture française n'ont pas d'existence réelle.

Pendant la guerre froide, on les nommait les « idiots utiles ». Ils n'étaient pas membres du Parti communiste, mais ils le considéraient d'un œil favorable, parlaient de lui positivement et ne condamnaient pas les idées de Lénine et Staline. Au 21ème siècle, le communisme a globalement disparu, mais l'islamisme a pris le relais de principale menace mondiale.

De la même manière que le communisme produisait ses Idiots utiles, le totalitarisme islamique produit ses « Infidèles utiles ». A une importante différence près : à l'époque de l'Union soviétique, les Idiots utiles étaient des intellectuels. Maintenant, les Infidèles utiles sont des politiciens, et l'un d'entre vient d'être élu président de la République française.

Emmanuel Macron, Infidèle Utile, n'est pas un partisan du terrorisme ou de l'islamisme. C'est pire : il ne voit même pas la menace. Peu après les horribles attaques du 13 novembre 2015 à Paris, Macron a déclaré que la société française devait assumer une « responsabilité » dans le « terreau » sur lequel le djihadisme a pu prospérer. « Quelqu'un sous prétexte qu'il a une barbe ou un nom à consonance qu'on pourrait croire musulmane, a quatre fois moins de chances d'avoir un entretien d'embauche qu'un autre » a-t-il ajouté. Ce qui revient à considérer que faire ses bagages pour la Syrie et revenir en France armé d'une kalachnikov et d'une ceinture d'explosifs ne peut être que le geste de dépit d'un chômeur de longue durée. 

Macron en vient presque à accuser les Français d'être racistes et « islamophobes ». « Nous avons une part de responsabilité », a-t-il averti » parce que ce totalitarisme se nourrit de la défiance que nous avons laissée s'installer dans la société. Il se nourrit de cette lèpre insidieuse qui divise les esprits, et, si demain nous n'y prenons pas garde, il les divisera plus encore ».

Par conséquent, a conclu M. Macron, la société française « doit changer et être plus ouverte ». Plus ouverte à quoi? À l'islam, bien sûr.

Le 20 avril 2017, après qu'un terroriste islamiste ait assassiné un policier et blessé deux autres à Paris, sur les Champs Elysées, Macron a déclaré : « Je ne vais pas inventer un programme de lutte contre le terrorisme en une nuit ». Après deux ans d'attentats terroristes ininterrompus sur le territoire français, le candidat à la présidence de la République considère les problèmes de sécurité du pays comme quantité négligeable.

L'« affaire Mohamed Saou » est exemplaire du peu de cas que fait Emmanuel Macron de l'islamisme. Le 6 avril, en pleine campagne présidentielle, Barbara Lefebvre, professeur et auteur de livres sur l'islamisme, a révélé au public de L'Emission Politique (France 2), la présence d'un islamiste notoire, Mohamed Saou, dans l'équipe de campagne de Macron. Ce responsable départemental du mouvement « En Marche » avait tweeté « Je n'ai jamais été et je ne serai jamais Charlie » en septembre 2016. Un an plus tôt, il partageait un message Facebook de Marwan Muhammad, le directeur du controversé Comité contre l'islamophobie en France (CCIF).

Sentant venir un scandale potentiel, Macron a demandé à Saou de renoncer à ses fonctions dans l'organisation d'En Marche. Mais le 14 avril, invité à Beur FM, une station de radio française musulmane, Macron croyant être hors antenne, a été surpris à déclarer : « Non, mais il a fait un ou deux truc un peu plus radicaux, c'est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c'est un type très bien, Mohamed. Et c'est pour ça que je ne l'ai pas viré ».

Un type très bien en effet puisqu'il avait pour fonction de rallier les voix musulmanes de son département à Emmanuel Macron.

Saou est-il un cas isolé ? Bien sûr que non. Le 28 avril, Mohamed Louizi, auteur du livre Pourquoi j'ai quitté les Frères Musulmans, a publié sur Facebook un article détaillé en noms, dates et photos, accusant Macron d'être un « l'otage du vote islamiste ». Republié par Dreuz, un site chrétien anti-islamiste, l'article de Louizi développait l'idée que le mouvement En Marche était largement infiltré par les Frères musulmans. Il sera intéressant de compter combien d'entre eux seront candidats du mouvement de Macron aux prochaines élections législatives.

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Le 24 avril, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), connue pour être le représentant tricolore des Frères musulmans, a, dans un communiqué, « enjoint » les « musulmans de voter contre les idées xénophobes, antisémites et racistes du Front National, et appelé à voter massivement pour Monsieur Macron. »

Pourquoi ?

Il serait bien sur absurde d'affirmer que Emmanuel Macron est un promoteur patenté de l'islamisme et du terrorisme en France. Mais il est plus juste et plus politiquement correct de dire qu'il est un « mondialiste » et un « partisan déclaré du multiculturalisme ». En tant que tel, il ne considère pas l'islamisme comme une menace nationale parce que, pour lui, la nation française ou, comme il l'a dit, la culture française n'existe pas réellement. Macron a en effet nié que la France avec son histoire et sa culture n'a pas d'existence réelle. Le 22 février, en visite aux expatriés français à Londres, Macron a déclaré : « La culture française n'existe pas, il y a une culture en France et elle est diverse ». En d'autres termes, sur le territoire français, la culture française et les traditions françaises n'ont aucune priorité par rapport aux cultures immigrées importées. Le même jour, à Londres, il a ajouté : « l'art français? Je ne l'ai jamais rencontré ».

Multiculturaliste et politicien, Macron ne s'adresse pas à la population française mais à des publics segmentés. En Algérie, Macron a déclaré que la colonisation française était un « crime contre l'humanité » pour séduire les votes des citoyens français d'origine algérienne. Mais au magazine Causeur dont les positions anti-islamistes sont connues, il déclare :« La France n'a jamais été et ne sera jamais un pays multiculturel ».

Désormais président, Macron ne pourra plus tenir ces discours multiples et contradictoires. Mais les Français qui tiennent à leur culture, à leur langue, à leur patrimoine historique ainsi qu'à l'idée qu'ils se font de leur pays pourraient bien avoir quelques déceptions.

Yves Mamou est journaliste et auteur basé en France. Il a travaillé pendant deux décennies pour le quotidien Le Monde, avant sa retraite.

samedi, 07 mars 2015

Muslim Brotherhood designs of America, Qatar and Turkey in Egypt and Syria: Kosovo to ISIS

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Muslim Brotherhood designs of America, Qatar and Turkey in Egypt and Syria: Kosovo to ISIS

Boutros Hussein, Noriko Watanabe and Lee Jay Walker

Ex: http://moderntokyotimes.com

President Obama laid the foundation stone of undermining Egypt based on shared Muslim Brotherhood designs to control the political landscape throughout a vast region. The political Islamic designs of Washington meant that a shared political Islamist view emerged between America, Qatar, Turkey and the Muslim Brotherhood.

Of course, in the scheme of events the Washington and Muslim Brotherhood allied view was based on controlling a vast area that would encompass Egypt, Libya, Syria and Tunisia. Turkey under Erdogan would enhance this dream and in turn this grand design would benefit greatly from Gulf petrodollars emanating from Qatar. However, the ruling powers in Syria under President Bashar al-Assad – and the emergence of President Abdel Fattah el-Sisi in Egypt – have both upset the planned Muslim Brotherhood venture.

The grand design emanated within the political elites of Ankara, Doha and Washington under Obama. Like usual, the United Kingdom would be utilized, for example the Tunisian Muslim Brotherhood connection, and this would be linked with various Muslim Brotherhood power bases throughout a vast region. Therefore, the Obama administration focused on its fixation with working closely with political Islam.

Indeed, it could be stated that the Obama administration is merely going one step further than past administrations in America. After all, the meddling of America – and other nations – in Afghanistan, Iraq and Libya all led to the growing rise of Sharia Islamic law and Islamization of society at all levels. The same America supported the rule of Islamic Sharia law in the early 1980s in Sudan whereby black African non-Muslims would become dhimmis.

The influences of the Muslim Brotherhood within the Obama administration was highlighted in early 2013 by the Investigative Project on Terrorism that reports: The December 22 story was published in Egypt’s Rose El-Youssef magazine and was translated into English for the Investigative Project on Terrorism (IPT). The story suggests the six turned the White House “from a position hostile to Islamic groups and organizations in the world to the largest and most important supporter of the Muslim Brotherhood.”

The article continues by stating: “The six named people include: Arif Alikhan, assistant secretary of Homeland Security for policy development; Mohammed Elibiary, a member of the Homeland Security Advisory Council; Rashad Hussain, the U.S. special envoy to the Organization of the Islamic Conference; Salam al-Marayati, co-founder of the Muslim Public Affairs Council (MPAC); Imam Mohamed Magid, president of the Islamic Society of North America (ISNA); and Eboo Patel, a member of President Obama’s Advisory Council on Faith-Based Neighborhood Partnerships.”

Indeed, the current intrigues by America and the Muslim Brotherhood against Egypt is ongoing in 2015 based on a recent pro-Muslim Brotherhood delegation being invited into the corridors of power in Washington. Once more the Investigate Project on Terrorism reports “The delegation sought help in restoring former President Mohamed Morsi and the Muslim Brotherhood to power in Egypt. Morsi-era parliamentarians, government ministers and judges formed the Egyptian Revolutionary Council in Istanbul, Turkey last August with the aim of toppling Egypt’s military government. It is based in Geneva, Switzerland.”

The Investigative Project on Terrorism further reports that the delegation included “Abdul Mawgoud Dardery, an exiled Muslim Brotherhood member and Egyptian parliamentarian; and Mohammed Gamal Heshmat, an exiled member of the Muslim Brotherhood’s shura council and Egyptian parliamentarian.”

Therefore, even after Muslim Brotherhood supporters and other Islamists were involved in attacking Coptic Christians and burning churches this organization is still welcomed by the Obama administration. Also, political leaders in America are fully aware that the Muslim Brotherhood is working covertly with various Islamist organizations that are involved in terrorism in the Sinai and throughout Egypt. This applies to Muslim Brotherhood sympathizers and supporters in Egypt and the close relationship with Hamas, whereby militants are utilizing Gaza in order to destabilize the Sinai. Likewise, in Libya the Muslim Brotherhood, ISIS and various Islamist groups seek to usurp the political system and aim a dagger at the heart of Egypt. Similarly, just like supporters of the Muslim Brotherhood attacked Christian churches and Christians in Egypt, now ISIS is beheading and butchering Coptic Christians from Egypt in Libya.

Focusing on the Balkans, then despite all the propaganda, it is factual that in three wars in Europe involving Orthodox Christians and Muslims in Bosnia, Cyprus and Kosovo, the end products were that Ankara and Washington shared a similar interest. This reality meant that Muslim Turkey could swallow parts of Cyprus. Similarly, Kosovo would be taken from Serbia despite this part of Serbia being the Jerusalem of this nation. Therefore, with the Obama administration favoring the anti-Christian Muslim Brotherhood in Egypt, then clearly nothing changes because Islamization on both sides of the Mediterranean sums up the policies of Washington.

In other words, ISIS (IS – Islamic State) kills Christians, the Shia and Shabaks quickly. While the de-Christianization of Northern Cyprus and Kosovo took place on the watch of Ankara and Washington. Meanwhile, in modern day Syria indigenous Islam and Christianity are equally threatened by barbaric Takfiri forces being supported by Gulf and NATO powers.

However, unlike the Ankara and Washington agenda in the Balkans, the one notable aspect of the destabilization of Egypt, Libya, and Syria, is that Gulf and NATO powers are extremely confused. After all, the usual NATO and Gulf vultures have various geopolitical and religious plans. Given this reality, Libya is divided internally and external powers are now supporting two different power bases within this failed nation. Likewise, the outside plots against Syria highlight these geopolitical and religious divisions because various sectarian and Islamist terrorist groups are being supported based on different objectives. The only binding factor linking Gulf and NATO powers is that they have no qualms in creating failed states – irrespective if this applies to Afghanistan, Libya or Iraq. Not surprisingly, the Syrian government refuses to hand the nation over to outside nations that support chaos and destabilization. Likewise, the emergence of el-Sisi on the political scene in Egypt also meant that he refused to hand over the sovereignty of this nation to the usual players.

It appears that in the Balkans the United States and Turkey could easily carve up Orthodox Christian nations because Cyprus and Serbia had typical political systems. Likewise, American military power is designed to fight mechanized armies and to destroy the infrastructures of nations. This can be seen by the bombing of Serbia by NATO powers under the guidance of Washington and London. Similarly, the armed forces of Iraq and state institutions in this nation were soon taken over by America and various allies. However, America isn’t good at fighting insurgencies. Therefore, the Balkan Islamization policies of America and Turkey produced results in Kosovo and Cyprus based on the ghettoization of Orthodox Christianity and the ultimate demise of the indigenous culture.

hussein-obama-muslim-brotherhood-america-sad-hill-news-1.jpgYet, in Iraq, Libya, Egypt and Syria you have various regional nations and outside NATO powers (Turkey is a regional NATO power) that have different objectives. This reality is hindering the Muslim Brotherhood dream of America, Qatar and Turkey and this is clearly visible by the tenacity of Syria and the growing centralization of Egypt under el-Sisi. Therefore, while America, Qatar, Saudi Arabia and Turkey had no qualms in destabilizing Libya and Syria, the conflicting interests of so many nations is enabling a counter-revolution. This counter-revolution applies to Egypt and Syria fighting for independence because current political elites in both nations understand that failed states and subjugation awaits both nations if they fail.

It is noticeable that ISIS emerged strongly in Iraq after Obama pulled the armed forces of America out of this nation. Likewise, the destabilization of Syria enabled ISIS, al-Nusra and various other sectarian and Takfiri forces to emerge. While this took place, the Syrian Muslim Brotherhood became a willing tool of the Obama’s administration outreach project that received a boost because of similar intrigues emanating in Qatar and Turkey. However, while Saudi Arabia and other Gulf players are on board in the destabilization of Syria; the same Gulf nations differ from America, Qatar and Turkey because they don’t want to see the Muslim Brotherhood gain in power in Egypt and Jordan.

The recent crisis in Libya highlights that Egypt wants to clampdown on terrorist and Takfiri forces that seek to turn this nation into a dagger at the heart of regional nations. This emanated with Egyptian military attacks targeting ISIS bases in Libya after the brutal murders of Egyptian Coptic Christians. However, while Egypt wants the international community to support non-Islamist factions in this nation and to attack various terrorist groups, it is noticeable that this was met with silence from America, Qatar and Turkey. Therefore, while Washington is continuing to talk with pro-Muslim Brotherhood elements – and with being aloof about the current crisis in Libya – it appears that intrigues against Egypt are ongoing.

At the same time, America, Qatar and Turkey are behind another new terrorist and sectarian force being trained and armed against Syria. This is despite the fact that all minorities will face systematic persecution if an Islamist movement overthrows the current government of Syria.

In other words, Ankara, Doha and Washington all seek to usurp the Middle East and North Africa – just like they did in the Balkans – in order to shape the region based on their geopolitical ambitions. Therefore, in order to achieve this, these three nations all favor the Muslim Brotherhood.

Indigenous Islam, just like Orthodox Christianity in Northern Cyprus and Kosovo, means little to America, Qatar and Turkey when it comes to geopolitical concerns. This reality means that these three nations seek to utilize political Islam based on the deeds and ambitions of the Muslim Brotherhood throughout parts of North Africa and the Levant.

Egypt and Syria therefore are on the frontline in preserving independence when it comes to the Middle East. Also, with ISIS and links with Qatar and Turkey being fully known, then the fear in Egypt is that outside nations may manipulate Takfiri forces just like the same nations – and others – have done against Syria.

http://www.investigativeproject.org/3884/report-egypt-muslim-brotherhood-infiltrated-obama

mtt

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dimanche, 24 août 2014

Obama kiest partij voor Turkije, Moslim Broederschap en Hamas

Obama kiest partij voor Turkije, Moslim Broederschap en Hamas

VS beschouwt Turkije als belangrijke bondgenoot tegen Rusland

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

De Turkse premier / president Recep Tayyip Erdogan te midden van Hamasleiders Ismail Haniyeh en Khaled Meshaal.

Voor de tweede opeenvolgende dag werd woordvoerder van het Amerikaanse ministerie van Buitenlandse Zaken Marie Harf gisteren door journalisten onder vuur genomen over de Turkse steun voor een eergisteren gepleegde mislukte coup van Hamas op de Westelijke Jordaanoever, met als doel om deze net als Gaza te veranderen in één grote terreurbasis. Ook zou Turkije schuil bieden aan de Hamasleider die wordt verdacht het brein te zijn achter de ontvoering en moord op drie Israëlische tieners. Tevens waren er vragen waarom de regering wel raketten levert aan Turkije, maar niet aan Israël.

Geen reactie op door Turkije gesteunde coup van Hamas

Net als maandag had Harf gisteren geen duidelijke antwoorden voor de journalisten. Vragen of de Amerikaanse regering tegen Turkije zijn zorgen had geuit over de steun voor de coup van Hamas, werden ontweken. ‘Maakt u zich zorgen over de ogenschijnlijke rol van Turkije hierin?’ vroeg Associated Press verslaggever Matt Lee. Harfs antwoord: ‘Daar heb ik geen details over.’ Lee: ‘Ik vroeg dit gisteren ook al, en toen was u zich niet bewust van dit incident... De Israëliërs zeggen dat dit allemaal gepland en gefinancierd werd vanaf Turkse bodem.’

Harfs reactie: ‘Wel, zoals ik al zei denk ik dat een aantal militanten van Hamas en ook wat geld hierbij betrokken zijn, maar laat me daar nog eens naar vragen. Ik heb in ieder geval niets om dit te bevestigen.’ Lee: ‘Ik ben heel nieuwsgierig of jullie hier je zorgen over gaan uiten tegen de Turken – ik weet het niet, maar misschien hebben jullie die (zorgen) wel helemaal niet...’

Harf wees er later op dat Turkije lid van de NAVO is, en dat het ‘met name gezien Rusland en Oekraïne’ belangrijk is dat bondgenoten worden voorzien (van wapens en raketten). Het eerder genomen besluit van Obama om Israël geen nieuwe Hellfire raketten te leveren, zou in haar ogen een totaal andere zaak zijn.

Moslim Tartaren de Krim bondgenoot van Turkije

Wat Oekraïne en Rusland betreft zien de Westerse politiek en media over het hoofd dat Moskou zich grote zorgen maken over de moslim Tartaren in de Krim, die bondgenoten zijn van de Turken. Een ander belangrijk geschilpunt is Syrië; Rusland staat nog altijd ferm achter president Assad, terwijl Turkije –net als de VS- de oppositie –bestaande uit onder andere Al-Nusra/Al-Qaeda- steunt.

IS(IS) dilemma voor Amerika

De door de Turkije mogelijk gemaakte opmars van IS(IS) heeft Amerika in een lastige positie geplaatst. Door in Irak enkele –weliswaar beperkte- luchtaanvallen op IS(IS) uit te voeren, steunt de VS feitelijk Assad, die in zijn eigen land ook tegen de islamitische terroristen –en daarmee tegen Turkije- strijdt.

Turken en Russen ook in Egypte tegenover elkaar

Tevens zijn de Turkse regering van premier en nieuw gekozen president Erdogan en de Moslim Broederschap als twee handen op één buik, reden waarom de Turken fel tekeer gaan tegen de Egyptische president el-Sisi. Die wordt juist gesteund door het Kremlin, mede omdat president Obama openlijk partij heeft gekozen voor de Moslim Broederschap, wier leiders in Turkije een veilig en beschermd heenkomen vonden.

Rusland betere bondgenoot Israël dan VS

Als we de vele relevante conflicten en feiten naast elkaar zetten, dan zien we –ongetwijfeld tot verbijstering van velen- dat Rusland zich tot een betere bondgenoot van Israël ontwikkelt dan Amerika, en het Witte Huis onder Obama juist de kant kiest van Israëls gezworen vijanden: Turkije, de Moslim Broederschap en Hamas.

Westen steunt via NAVO-lid Turkije islamitisch terrorisme

Omdat Turkije onderdeel van de NAVO is, betekent iedere dag dat de Turken nog lid mogen blijven en andere landen in dezelfde desastreuze alliantie met Ankara willen blijven zitten, automatisch dat het Westen feitelijk het islamitische terrorisme en de opkomst van het Islamitische Kalifaat steunt en zelfs bevordert, zoals we letterlijk hebben kunnen zien in Libië, Syrië, Gaza en Irak.

 

Xander

(1) Shoebat

Zie ook o.a.:

17-08: Blok Israël-Egypte negeert VS en EU en zet Hamas onder druk (/ Palestijnse terreurgroepen verliezen steun Arabische wereld en leunen enkel nog op Iran, Turkije en Qatar)
14-08: Obama blokkeert wapenleveranties aan Israël
12-08: Winst Turkse premier Erdogan verzekert opkomst Rijk van het Beest
09-08: Alleen luchtaanvallen zullen ISIS en Hamas niet kunnen stoppen
08-08: Succes ISIS dankzij Westerse ‘bondgenoten’ Turkije en Saudi Arabië
06-08: Israëlhater Jimmy Carter roept VS en EU op Hamas te erkennen
30-07: Opname bewijst dat Obama Israël verkettert en Hamas beschermt
29-07: ... ; Hillary Clinton verdedigt Hamas
25-07: Crisis Gaza: Turkije houdt duizenden Joden als politieke gevangenen
04-07: Iraakse christenen zien Westen als verraders en Rusland als redder (/ ‘Het Westen heeft het christendom vernietigd door steun voor islamisten’)
17-06: Bijbels Rijk van het Beest in wording: Toenadering Iran en Turkije
07-05: Turkije overwoog in 2010 oorlog tegen Israël
18-04: Turkije, Iran en Al-Qaeda vormen Free Egyptian Army voor nieuwe burgeroorlog
30-03: VS steunt Erdogans misbruik van NAVO voor herstel Ottomaans Rijk
29-03: Ingrijpen Syrië nabij? Turkije geeft Al-Qaeda militaire- en luchtsteun
07-03: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (2)
28-02: De sleutelrol van Rusland en Turkije in de eindtijd (deel 1)

jeudi, 15 mai 2014

Syrië: Regering Obama wil alle macht overdragen aan Moslim Broederschap

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Syrië: Regering Obama wil alle macht overdragen aan Moslim Broederschap

Rechtstreekse steun Obama en Erdogan aan promotors Al-Qaeda en Sharia-islam

Er is nieuw bewijs geleverd van de nauwe banden tussen de Moslim Broederschap, de Syrische oppositie, Turkije en de Amerikaanse regering. De Syrische imam Bassam Estwani, de voormalige leider van de Dar al-Hijrah moskee -een notoire broedplaats voor terroristen- die in februari 2001 in het Huis van Afgevaardigden een gebed tot Allah mocht uitspreken, krijgt de volle politieke steun van machtige politici zoals voormalig president Bill Clinton, Hillary Clinton, oud voorzitter van het Huis van Afgevaardigden Dennis Hasters en Nancy Pelosi. Zij steunen Estwani, ondanks zijn vriendschap met Moslim-Broederschapleider annex Al-Qaeda- en Shariapromotor Ahmed Moaz al-Khatib Alhassani, die door de regering Obama is uitgekozen om Syrië te leiden na de beoogde val van president Assad.

Obama’s steun aan al-Khatib –die meerdere malen werd gearresteerd wegens opruiing- is des te schokkender, omdat de president daar slechts 2 maanden na de terreuraanval op het Amerikaanse consulaat in Benghazi (Libië, 11 september 2012) mee begon. Bij die aanval kwam onder andere ambassadeur Christopher Stevens om het leven. Al-Khatib werd expliciet naar voren geschoven door Robert Ford, de Amerikaanse ambassadeur in Syrië.

Westerse regeringen en massamedia (o.a. de Britse BBC, het Franse AFP) gaven Al-Khatib vervolgens een ‘softer’ en aanvaardbaarder gezicht. Groot Brittannië, Frankrijk, de VS en Turkije zijn allen NAVO-landen. Met de steun voor Al-Khatib en de opkomst van de Moslim Broederschap is echter slechts één lid gebaat: Turkije.

Muruna

Turkije ziet in Al-Khatib een belangrijke pion, omdat hij een Soefistische moslim is. Het Westen wordt de grote leugen voorgehouden dat de Soefi’s de kloof tussen de Soenitische en Shi’itische moslims kunnen overbruggen. Voor de Westerse microfoons en camera’s heeft Al-Khatib het over multiculturalisme, intergeloof-dialoog en het bouwen van bruggen.

Dit is echter allemaal onderdeel van zijn muruna, wat feitelijk hetzelfde is als taqiyya, namelijk liegen tegen de vijand om de islam te bevorderen. Voor zijn eigen publiek promoot Al-Khatib namelijk de racistische en onderdrukkende Sharia-islam. Al in 1981 veroordeelde hij de Syrische regering omdat die de verplichte hijab (hoofddoek) voor vrouwen afschafte.

Stealth Jihad voor herstel Ottomaans Rijk

De Soefistische moslims zien de Moslim Broederschap als instrument om het Ottomaanse Rijk te herstellen. Ook Al-Khatib en Estwani streven hiernaar. Hier een foto van beide heren in Caïro, toen Moslim Broederschap president Mohamed Mursi daar nog de scepter zwaaide (links), met daarnaast Estwani, jaren eerder in zijn eigen Dar al-Hijrah moskee, met naast hem niemand minder dan de extreem antisemitische Egyptische Broederschapleider Yusuf al-Qaradawi: 

Net als Qaradawi is Al-Khatib een virulente Jodenhater, die volgens hem de ‘vijanden van Allah’ zijn. De Shi’itische moslims noemde hij ‘afvalligen’, wat zijn in het Westen gecreëerde beeld als bruggenbouwer tegenspreekt. Op zijn Facebook prees hij de dood van 10.000 vrouwelijke martelaren, en tevens de arrestatie van net zoveel moslima-jihadisten, die na de val van Mursi dood en verderf zaaien in Egypte.

Op dezelfde Facebook pagina staat een link naar een Arabisch artikel waarin de geschiedenis van de Moslim Broederschap wordt besproken, de komst van de organisatie naar Syrië, en het gebruik van ‘moderne’ technieken -zoals de ‘stealth jihad’ die ook door Qaradawi en Estwani wordt toegepast- om de fundamentalistische islam over de hele wereld te verspreiden.

Erdogan en Al-Khatib delen zelfde droom

De Turkse premier Erdogan deelt dezelfde islamistische droom als Al-Khatib. Nadat president Mursi was afgezet huilde Erdogan openlijk op de nationale TV. In deze video is te zien hoe de Turken een propagandacampagne startten om de Egyptische Broederschap-terroristen af te schilderen als onschuldige moslims die enkel vanwege hun geloof worden geëxecuteerd, een verhaaltje dat door het links-liberale Westerse establishment maar al te graag werd overgenomen.

Hoewel Al-Khatib in maart 2013 terugtrad, wordt hij door zowel Amerikaanse politici als inlichtingendiensten nog steeds als een ideale kandidaat gezien om na de beoogde val van Assad Syrië (mede) te gaan leiden.

‘Liefdadige’ steun aan terreur

Al-Khatibs partner-in-crime Estwani zit bovendien in het bestuur van zowel de Syrian Emergency Task Force (SETF) als Mercy Without Borders (MWB), van belasting vrijgestelde organisaties die onder het mom van ‘liefdadigheid’ fondsen werven voor islamitische terreurgroepen. In datzelfde bestuur zit ook zijn goede vriend Rateb al-Nabulsi, eveneens een antisemiet die de jihad en zelfmoordaanslagen promoot. Desondanks kreeg hij van de regering Obama een visum om in heel de VS geld op te halen voor zijn extremistische doelstellingen.

Estwani en Al-Nablusi waren slechts enkele dagen voor de aanval in Benghazi aanwezig op de ‘Moslim- en Christelijke Perspectieven’ intergeloof-conferentie in Istanbul, waar ze een wandelingetje maakten met de Turkse minister van Buitenlandse Zaken Ahmet Davutoglu.

Ankara en Washington achter jihadisten

In maart 2013 hadden Estwani, Al-Khatib en SETF-directeur Mouaz Moustafa in Caïro een ontmoeting met wederom Davutoglu. De Turkse regering had Al-Khatib als de leider van de Syrische jihadisten (de ‘Syrische Nationale Coalitie’) naar voren hadden geschoven. Davutoglu ontkende echter dat hij daarover in november 2012 een geheime deal met de Syrische oppositie had gesloten (2).

Al-Khatib legde in maart 2013 zijn functie neer uit onvrede over de ontwikkelingen. Dat doet echter niets af van het feit dat de regering Obama en de regering Erdogan zowel politieke, diplomatieke als militaire steun verlenen aan radicale islamisten, die verklaarde vijanden zijn van het Westen – precies zoals de Broederschap, die zoals bekend ook door de EU wordt gesteund, al in 1991 in dit document expliciet stelde:

‘De Ikwhan (Moslim Broederschap) moet begrijpen dat hun werk in Amerika een vorm van grootste jihad is om de Westerse beschaving van binnenuit te elimineren en vernietigen, en hun miserabele systeem door hun eigen hand en de hand van de gelovigen te ‘saboteren’, zodat het uit de weg wordt geruimd, en Allahs religie alle andere religies overwint.’

Xander

(1) Shoebat
(2) Hurriyet
(3) Clinton Library

vendredi, 04 avril 2014

Egypt Vs. The Muslim Brotherhood – Preventing the Next Syria

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Egypt Vs. The Muslim Brotherhood – Preventing the Next Syria

The sentencing of over 500 Muslim Brotherhood members to death in Cairo – many in absentia – for their role in the attack, torture, and murder of an Egyptian policeman is the culmination of an all encompassing security crackdown across Egypt. The move has created a chilling effect that has left the otherwise violent mobs of the Muslim Brotherhood silent and the streets they generally terrorize, peaceful and empty.

The move by the Egyptian courts has attracted the predictable condemnation of the US State Department. The Washington Post’s article, “Egyptian court sentences 529 people to death,” quoted US State Department spokeswoman Marie Harf as claiming the US was “deeply concerned,” and “shocked.” She also claimed that the move “defied logic.”

The move was, however, exceptionally logical.

While the US continues to feign support for the government in Cairo, it was fully behind the so-called “Arab Spring,” the Muslim Brotherhood-led regime of Mohamed Morsi that came to power in its wake, its mobs in the streets, and the networks of NGOs inside Egypt supporting and defending their activities.

How Egypt Got Here 

Egypt’s current turmoil is a direct result of the 2011 so-called “Arab Spring.” While nations like Libya lie in ruins with the “revolution” a “success” and the Libyan people now subjugated by pro-Western proxies, and Syria as it continues to fight on in a costly 3 year conflict that has cost tens of thousands of lives, Egypt has taken a different path.

When violent mobs began inching Egypt toward violence of Libyan and Syrian proportions, the Egyptian military, who has been the primary brokers of power in Egypt for decades, bent with the winds of change. Hosni Mubarak was ousted from power and the military tolerated the rise of the Muslim Brotherhood itself into power. However, before they did so, they laid the groundwork for its eventual undoing.

The military leadership bid its time patiently, waiting for the right moment to unseat the Brotherhood and swiftly shatter its networks politically and militarily. It was a masterstroke that has so far saved Egypt from the same fate suffered by other nations still burning in the chaos unleashed by the “Arab Spring.”

The Muslim Brotherhood’s Resurrection 

The Muslim Brotherhood is a faux-theocratic sectarian extremist movement – a regional movement that transcends national borders. It is guilty sowing decades of violent discord not only in Egypt, but across the Arab World and it has remained a serious threat to secular, nationalist states from Algeria to Syria and back again. It is the factor of chaos of choice by the West and its regional collaborators, who generously fund it, arm it, and provide it with a steady stream of political recognition.

Today, the Western press decries Egyptian and Syrian efforts to curb these sectarian extremists, particularly in Syria where the government was accused of having “massacred” armed Brotherhood militants in Hama in 1982. The constitutions of secular Arab nations across Northern Africa and the Middle East, including the rewritten Syrian Constitution, have attempted to exclude sectarian political parties, especially those with “regional” affiliations to prevent the Muslim Brotherhood and Al Qaeda affiliated political movements from ever coming into power.

And while specter of sectarian extremists taking power in Egypt or Syria may seem like an imminent threat to Western (including Israeli) interests – it in reality is a tremendous boon.

Despite a long campaign of feigned anti-American, anti-Israeli propaganda during the Egyptian presidential run-up, the Muslim Brotherhood had joined US, European, and Israeli calls for “international” intervention in Syria. Egypt had also broken off diplomatic relations with Syria in an attempt to further isolate the nation – however these ties wererestored almost immediately after Morsi was finally ousted from power.

The Syrian Connection 

To understand the Muslim Brotherhood’s designs in Egypt, one must first understand the Brotherhood’s role in the West’s proxy war against Syria. The Muslim Brotherhood’s Syrian affiliates have been funneling weapons, cash, and foreign fighters into Syria to fight Wall Street, London, Riyadh, Doha, and Tel Aviv’s proxy war since 2011. The Brotherhood had prepared for this role since at least as early as 2007.

In Reuters ‘May 6, 2012 article titled, “Syria’s Muslim Brotherhood rise from the ashes,” it stated:

“Working quietly, the Brotherhood has been financing Free Syrian Army defectors based in Turkey and channeling money and supplies to Syria, reviving their base among small Sunni farmers and middle class Syrians, opposition sources say.”

The Muslim Brotherhood was nearing extinction in Syria before the latest unrest, and while Reuters categorically fails in its report to explain the “how” behind the Brotherhood’s resurrection, it was revealed in a 2007 New Yorker article titled, “The Redirection” by Seymour Hersh.

The Brotherhood was being directly backed by the US and Israel who were funneling support through the Saudis so as to not compromise the “credibility” of the so-called “Islamic” movement. Hersh revealed that members of the Lebanese Saad Hariri clique, then led by Fouad Siniora, had been the go-between for US planners and the Syrian Muslim Brotherhood.

Hersh reports the Lebanese Hariri faction had met Dick Cheney in Washington and relayed personally the importance of using the Muslim Brotherhood in Syria in any move against the ruling government:

“[Walid] Jumblatt then told me that he had met with Vice-President Cheney in Washington last fall to discuss, among other issues, the possibility of undermining Assad. He and his colleagues advised Cheney that, if the United States does try to move against Syria, members of the Syrian Muslim Brotherhood would be “the ones to talk to,” Jumblatt said.”

The article would continue by explaining how already in 2007, US and Saudi backing had begun benefiting the Brotherhood:

“There is evidence that the Administration’s redirection strategy has already benefitted the Brotherhood. The Syrian National Salvation Front is a coalition of opposition groups whose principal members are a faction led by Abdul Halim Khaddam, a former Syrian Vice-President who defected in 2005, and the Brotherhood. A former high-ranking C.I.A. officer told me, “The Americans have provided both political and financial support. The Saudis are taking the lead with financial support, but there is American involvement.” He said that Khaddam, who now lives in Paris, was getting money from Saudi Arabia, with the knowledge of the White House. (In 2005, a delegation of the Front’s members met with officials from the National Security Council, according to press reports.) A former White House official told me that the Saudis had provided members of the Front with travel documents.
Jumblatt said he understood that the issue was a sensitive one for the White House. “I told Cheney that some people in the Arab world, mainly the Egyptians”—whose moderate Sunni leadership has been fighting the Egyptian Muslim Brotherhood for decades—“won’t like it if the United States helps the Brotherhood. But if you don’t take on Syria we will be face to face in Lebanon with Hezbollah in a long fight, and one we might not win.”

Syria’s Chaos is a Warning of Egypt’s Possible Future 

While the US decries the recent court decision in Cairo – sentencing over 500 members of the Muslim Brotherhood to death – claiming the move “defies logic,” considering what the Brotherhood laid the groundwork for in Syria, the Egyptian government has made a very logical move.  Appeasement, accommodation, and leniency were already tried both in Libya and Syria.

One must consider Libya’s Muammar Qaddafi and his release of prisoners hailing from Al Qaeda’s Libyan franchise, the Libyan Islamic Fighting Group (LIFG) in 2008. Among them was Abdel-Hakim Belhaj who upon his release would simply return to the eastern Libyan city of Benghazi, raise an army of Western-armed terrorists, and go on to overthrow Qaddafi, decimate the nation, and plunge Libya into a sectarian bloodbath that is still raging to this day.

The same destabilization, step-by-step that was carried out in 2011 in Syria and Libya is now being carried out in Egypt and once again through sectarian extremist groups, including the Muslim Brotherhood. Legions of terrorists are waiting in Egypt’s Sinai region for the Brotherhood to lay the groundwork in Egypt’s population centers so that they can be infiltrated and destroyed, just as has been done in Syria and Libya.  And behind it all is the West, desperately trying to dislodge the Egyptian military from power with a combination of unpalatable carrots and broken sticks.

The West has often expressed its desire to see the Egyptian military cut down to size, and removed entirely as a political power broker, just as has been done in Turkey. This is best articulated by Saudi Arabia’s Al Monitor, a clearinghouse for Western political spin, in its article, “Egypt’s Second Revolution a Blow to Turkey,” which states (emphasis added):

The Egyptian army considers Turkey’s Justice and Development Party to be a political rival and an ally of the Muslim Brotherhood. Moreover, the Egyptian military establishment views the Turkish model of limiting the power of Turkey’s military establishment by means of an alliance with Washington as a model that threatens the presence and interests of the Egyptian army.

Other US foreign policy think tanks and editorial columns are awash with comparisons between Egypt and Turkey and how Egypt can be transformed through the elimination of its politically influential military into a proxy state more like Turkey – a NATO member permanently bent to the will of Wall Street, London, and the European Union.

While the West attempts to portray the Egyptian government as “brutal,” it is clear the West’s designs for Egypt are nothing short of absolute brutality – the same absolute brutality that has left Libya and Syria’s cities in ruins, tens of thousands dead, and millions more either maimed, displaced, or otherwise affected by strife that has now lasted over 3 years in both nations.

The Egyptian military’s lightning fast moves to shatter the Muslim Brotherhood’s networks has for now thwarted a foreign-driven, armed, and dangerous attempt to subvert Egypt’s stability. It is a model that had Syria or Libya followed, tens of thousands of lives could have been spared, and the lives of millions more left unscathed by years of bloodshed and war.

For those who understand geopolitical developments with little hindsight and absolutely no foresight, condemning Egypt’s moves are easy. For those that remember Libya, see Syria, and can foresee Egypt with its larger population joining them in protracted armed conflict – today’s seemingly “brutal” efforts to stem the Muslim Brotherhood and the conspiracy they are playing a willful role in, are reasonable steps to prevent a much more brutal and tragic future.

Tony Cartalucci, Bangkok-based geopolitical researcher and writer, especially for the online magazine New Eastern Outlook”.

dimanche, 16 février 2014

Groot Brittannië opent grenzen voor Moslim Broederschap

Groot Brittannië opent grenzen voor Moslim Broederschap

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Egypte beschuldigt Britse regering van steunen islamitisch terrorisme en extremisme


Premier Cameron, die ooit zei dat de Britten zich aan de islam moeten aanpassen, en niet andersom, zet met het toelaten van de Moslim Broederschap terreurorganisatie nog meer druk op zijn eigen volk.

Groot Brittannië, Europees dhimmi-kampioen bij uitstek, heeft een nog diepere knieval voor de islam gemaakt door zijn grenzen te openen voor de Moslim Broederschap, die nota bene in Egypte officieel als terreurorganisatie te boek staat. Aan de overkant van Het Kanaal is te zien wat de gevolgen zijn van een almaar groter wordende moslimbevolking, die stap voor stap steeds meer druk op de democratie beginnen te zetten.

Het verval van Europa is wellicht nergens zo duidelijk zichtbaar als in Groot Brittannië. De regering in Londen heeft nu besloten dat het lidmaatschap van de Moslim Broederschap geen bewijs is van islamitisch extremisme. Het kabinet van de conservatieve premier David Cameron weigert de Broederschap als terreurorganisatie te kenmerken. Activisten van de Broederschap mogen dan ook vrijelijk in het land opereren, zolang ze de nationale wetten respecteren.

Egypte beschuldigt Londen van steun aan terrorisme

Dit geeft een aantal Broederschapleiders en andere leden, die Egypte ontvluchtten nadat hun president Mohamed Morsi werd afgezet, de mogelijkheid om publiekelijk politieke actie te ondernemen tegen de door de militairen gesteunde nieuwe Egyptische regering. Egyptische politici en mediakopstukken hebben de Britse regering al openlijk beschuldigd van het steunen van het islamitische terrorisme en extremisme, mede omdat de Moslim Broederschap de moederorganisatie van de Palestijnse terreurbeweging Hamas is. (1)

Egypte heeft een sterk argument: de Britten hebben immers meegeholpen met het afzetten van de Libische leider Muammar Gadaffi in 2011, waarna er een door het Westen gesteunde, aan Al-Qaeda gelieerd regime aan de macht kon komen.

Na Amerikaanse verraadt ook Britse regering eigen volk

De Britten zijn nu de eersten in Europa die officieel de deuren openen voor moslimterroristen. Daarmee heeft de regering Cameron zijn eigen volk verraden, en verdient daarom het predicaat 'crimineel'. Als de groeiende invloed van de islam geen halt toe wordt geroepen, staat dit waarschijnlijk ook andere EU-landen te wachten.

Eerder zette de Amerikaanse president Obama al een groot aantal Moslim Broederschapleden op hoge posities in zijn regering, en gaf hij hen een speciale VIP-status, zodat ze ongehinderd de VS in kunnen reizen. Onlangs leverden we niet alleen daar opnieuw bewijs voor, maar ook voor het feit dat Obama's broer Malik via o.a. de Barack H. Obama Foundation* openlijk Hamas, de voor oorlogsmisdaden gezochte Soedanese moslimpresident Al-Bashir en andere islamitische terreurgroepen steunt.

* Inmiddels is er in de VS een tweede stichting met exact dezelfde naam opgericht, hoogstwaarschijnlijk om de eerste stichting uit de wind te houden.

Xander

(1) Ahram Online (via Shoebat)

Zie ook o.a.:

29-01: Obama's broer sluit zich aan bij Hamas en zegt 'Jeruzalem is van ons'
20-01: Bevestigd: Regering Obama gaf leden Moslim Broederschap VIP-status
10-01: Generaal en oud-vicestafchef: Moslim Broederschap in regering Obama

2013:
02-12: Deal met Iran: Vervult Obama islamitische profetie over wegbereider Mahdi?
03-09: Egyptische krant: Obama is volwaardig lid van Moslim Broederschap
08-06: FBI noemt de Koran het geopenbaarde woord van god
|12-01: Egyptische magazine bevestigt infiltratie Moslim Broederschap Witte Huis

vendredi, 03 janvier 2014

Why does Washington provide protection for the Muslim Brotherhood?

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Vladimir Odintsov :

Why does Washington provide protection for the Muslim Brotherhood?

The bomb attack of December 24 2013, which targeted a police station in the Egyptian city of Mansoura, leaving 14 people dead and 200 more injured. Egypt’s Prime Minister Hazem Al Beblawi has not simply attributed the attack to the Muslim Brotherhood group, he has also declared it a terrorist organization.

This step was immediately was succeeded by a phone conversation between the U.S. Secretary of State and the Egypt’s Minister of Foreign Affairs, initiated by the former. John Kerry told his counterpart Nabil Fahmy that Washington is “exteremely concerned” with the placing of the Muslim Brotherhood organization in the terrorist ranks.

But who were the “Muslim Brotherhood” activists in the first place?

As of today, the Muslim Brotherhood group operates in the vast majority of Muslim countries among which one can name Saudi Arabia, Kuwait , Sudan , Syria, Tunisia , Qatar, Jordan, Bahrain , UAE (the “offices” in the last four countries named are the most radical ones) along with a number of “representation offices” in the Western world: Germany , the UK , Switzerland, France and the U.S. The “Muslim Brotherhood” (Jamaat al-Ikhwan al-Muslimin) – is an international religious and political association, founded in Egypt in the late 1920s. (see ” Muslim Brotherhood ” , the CIA and international support for the Islamists ) . The association has set its goal at the Islamization of society and the creation of an Islamic state. This organization combines the traits of Sufi orders, modern political parties and organized armed groups.

As the structure of this association it started penetrating political processes that were taking place in the Arab world and beyond. At a certain stage of its development a radical headed by Sayyid Qutb emerged from its core. Then in the second half of the 1940s the brotherhood transformed in an extremist organization which resorted to terrorist means in their struggle for influence. All through the 1950s the group was assassinating politics and in 1954 — made three attempts to kill Egyptian President Gamal Abdel Nasser. Gradually a number of “secret groups” that started to form within the national associations of the Muslim Brotherhood in Egypt, Syria , etc.

The use of extreme measures that seemed to be a method of choice of the Muslim Brotherhood has led to the persecution of this organization in a number of countries. This led to the introduction of “secret society” elements to the Muslim Brotherhood and a harsh linear subordination system. A basic unit of the Muslim Brotherhood is a “family” that consists of 5-10 member that are called “brothers” that are governed by a leader – a “big brother “. A number of units form a “big family”, which is headed by a “father”. “The big council” of “fathers elect” a “sheik”

In September 1981, the former members of the Egyptian Muslim Brotherhood killed Anwar El Sadat. In the same period the “Muslim Brotherhood” actively supported Islamic extremist groups, sending its recruiters to find all the fresh blood they could send to Afghanistan and other countries. Since the mid-90s , the “Muslim Brotherhood ” has made a number of attempts to assassinate Egyptian President Hosni Mubarak , it’s also responsible for a number of terrorist attacks on the tourist routes , they also were fighting on the rebel side in Chechnya and Dagestan.

In 2003, the “Muslim Brotherhood ” has played a major part in the destabilization of the situation in the Caucasus. In September of this year they have “funded” different groups of rebels with 3 million dollars to disrupt the presidential elections in Chechnya and sabotage the stability.

June 28, 2005 the leader of the “Muslim Brotherhood” has called the Iraqi population along with Palestinians and the entire Muslim world to wage war on the U.S. and Israel.

In 2011 the “Muslim Brotherhood” has claimed responsibility for a double terrorist attack in Damascus on December 23.

In early December 2012 , as reported by the Arabic TV channel Al Jazeera, the leaders of Al-Qaeda held a secret meeting with the representatives of the Muslim Brotherhood. The meeting took place in the Pakistani city of Peshawar, where the residence of Al-Qaeda is. At this meeting the Supreme Guide of the “Muslim Brotherhood” Mohammad Badie and the head of Al Qaeda Ayman al-Zawahiri have signed a historic pact that obides the two organization to merge together. One must note that this was not the first meeting between Badie and al-Zawahiri, they had been meeting pretty extensively in Cairo after the elections of Mohamed Morsi.

Apparently, even these crumbs of information, show that for the better part of its history the “Muslim Brotherhood” was in opposition to the ruling regimes, even if it meant the use of violence and terrorism. It’s no wonder that the “Muslim Brotherhood” has been acknowledged as a terrorist group in the Russian Federation, Tajikistan and Uzbekistan .

At the same time , the United States and some of the European countries (say the UK), believe that the “Muslim Brotherhood” hasn’t been involved in any terrorist activities, and therefore the group is absolutely legal. Moreover , the “Muslim Brotherhood” has been extensively used by the secret services of a number of the Western countries. For instance, the British intelligence shown interest in this organization the day it the “Muslim Brotherhood” was created, since it allowed the UK to keep an eye on its colonies and to contest the growing German influence in Egypt.

As for the U.S. , it is curious to note that after 9-11 the “MuslimBrothers” was accused of aiding terrorists. This however, didn’t prevent the U.S. intelligence agencies to use the capabilities of the ” Muslim Brotherhood ” to bring its own project in the Middle East and North Africa to life, one can simply remember the revolutionary events of the “Arab Spring .” This facts were brought to light by a number of investigations, carried out by the media. In particular, in 2012 the Lebanese newspaper Al-Diyar clearly pointed that, according to a plan that was drafted in November 2011, the “Muslim Brotherhood” signed a deal with CIA. According to this pace the ” Muslim Brotherhood, ” pledged to take an active part in the destruction of “Al- Qaeda ” in exchange for joint control of the whole Middle East. This “deal” or let’s call it “pragmatic cooperation” between the “Muslim Brotherhood” and the White House administration has been confirmed by numerous diplomatic cables and Wikileaks publications.

Should one be amazed by the critical reaction of the Washington , that was expressed December 26, 2013 words. The US pretends to be fighting terrorist groups around the globe when, in fact, it’s been working with them for years.

Vladimir Odintsov, political commentator and special contributor to the  online magazine “New Eastern Outlook”.

mercredi, 28 août 2013

L’EGITTO AL CENTRO DELLA GRANDE SCACCHIERA

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L’EGITTO AL CENTRO DELLA GRANDE SCACCHIERA

Ex: http://www.eurasia-rivista.org

L’esito degli scontri che stanno dilaniando l’Egitto costituisce un’incognita destinata a influire in maniera decisiva sia sulle dinamiche prettamente areali sia sulla ridefinizione dei rapporti di forza tra grandi potenze, in una fase di evidente declino della perno unipolare statunitense.

La Fratellanza Musulmana

Nel corso degli ultimi anni si è ritagliata, specialmente in Egitto, un ruolo di primissimo piano la Fratellanza Musulmana, o Ikhwan, movimento islamico fondato nel 1928 da Hassan al-Banna. Colui che sarebbe poi divenuto la guida del nazionalismo arabo, Gamal Abd el-Nasser, strinse un’alleanza tattica con questo movimento allo scopo di rovesciare la monarchia di Re Faruk – ritenuta ormai obsoleta anche dai dominanti britannici. Una volta cacciato il Re e abolita la monarchia, Nasser si dissociò bruscamente dalla Fratellanza Musulmana, la quale si opponeva frontalmente al suo progetto politico, dichiarandola illegale e facendone imprigionare il nuovo ideologo, Sayyid Qutb, il quale scrisse in carcere Pietre Miliari, una summa del suo pensiero destinata a divenire ben presto il testo di riferimento di ogni Fratello Musulmano.

Con la dura repressione ordinata da Nasser, la Fratellanza Musulmana venne drasticamente ridimensionata, finché la sconfitta dell’Egitto nella “Guerra dei Sei Giorni” attrasse sul governo una certa sfiducia, della quale i principali esponenti del movimento approfittarono per attuare una moderata revisione ideologica, finalizzata, attraverso l’abbandono delle derive estremistiche legate alla figura di Qutb (che nel frattempo era stato impiccato), a rendere gli Ikhwan maggiormente compatibili con la struttura statale egiziana edificata da Nasser. Questa “revisione” si rivelò quanto mai necessaria, dal momento che il nuovo presidente Anwar al-Sadat, preso atto della svolta “moderata” e del seguito che tale movimento riscuoteva in seno alla popolazione, decise di aprire alla Fratellanza Musulmana, pur senza riconoscerle piena legittimità, allo scopo di arginare la preoccupante ascesa delle fazioni marxiste che stavano prendendo piede all’interno del Paese. Gli Ikhwan non si erano tuttavia dotati di una solida struttura verticistica, piramidale e monolitica, poiché le idee di Qutb continuavano a trovare sempre nuovi adepti. Non deve pertanto stupire che, nonostante la sua politica di apertura, Sadat sia caduto in un attentato compiuto da un Fratello Musulmano.

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Nonostante ciò, il nuovo presidente egiziano Hosni Mubarak scelse ugualmente di collocarsi nel solco tracciato da Sadat, portando avanti la sua politica di apertura nei confronti della Fratellanza Musulmana, che nel 1984 ottenne la legalizzazione e l’automatico diritto ad entrare in Parlamento. Da allora gli Ikhwan  si sono collocati in una posizione subalterna rispetto al regime militare, limitandosi a mantenere legami piuttosto stretti con i gruppi gihadisti più agguerriti e ad esercitare una certa influenza sia sui ceti abbienti assicurando notevoli privilegi a professionisti di ogni genere (medici, professori, avvocati, ecc.) sia sugli strati sociali più poveri, grazie anche al contributo del telepredicatore Yusuf al-Qaradawi, cittadino qatariota di origine egiziana, che dagli schermi di “al-Jazeera” emana fatawa di dubbia ortodossia.

Il “Grande Oriente”

Fino ai primi mesi del 2011, Mubarak era stato attivamente sostenuto sia da Israele che dagli Stati Uniti, i quali gli riconobbero il merito di essersi collocato nel solco tracciato dal suo predecessore Sadat, artefice della rottura dei rapporti con l’Unione Sovietica precedentemente allacciati da Nasser e della sottoscrizione degli accordi di Camp David, che rappresentarono il culmine della politica di appeasement nei confronti di Tel Aviv. Come riconoscimento del valore attribuito al regime di Mubarak, Washington cominciò ben presto a inviare ben 1,3 miliardi di dollari all’anno di finanziamenti verso l’Egitto, che contribuirono ad arricchire la giunta militare al potere. Tel Aviv si accordò invece con Mubarak affinché assicurasse rifornimenti di gas naturale allo Stato ebraico e assumesse saldamente il controllo della turbolenta regione del Sinai – restituita all’Egitto contestualmente agli accordi di Camp David dal governo israeliano del premier Menachem Begin e del ministro degli esteri Moshe Dayan –, impedendo ai miliziani palestinesi di ricevere armi e rifornimenti transitando liberamente attraverso il confine che separa Israele dall’Egitto.

La stabilità garantita da Mubarak cominciò tuttavia ad essere messa in discussione dalla tracimazione, dalla Tunisia all’Egitto, della cosiddetta “primavera araba”, scoppiata in seguito agli esorbitanti apprezzamenti dei generi alimentari, di cui gran parte dei Paesi del Nord Africa è importatore netto,  provocati dalla speculazione. I media si affrettarono a riferire che le agitazioni che inizialmente infiammarono piazza Tahrir, e che nell’arco di poche settimane si espansero in tutte le principali città egiziane, furono scatenate essenzialmente da giovani animati da delusione e collera nei confronti di un regime che governava autoritariamente il Paese da circa un trentennio durante il quale la corruzione dilagò progressivamente e il potere politico ed economico andò concentrandosi in maniera radicale nelle mani delle più alte gerarchie militari. Queste spiegazioni “minimali” sottolineano motivazioni che hanno certamente esercitato un ruolo non indifferente nell’accendere la miccia della rivolta, ma trascurano (spesso deliberatamente) i decisivi fattori esterni e le intenzioni delle potenze occidentali interessate a frenare la penetrazione economica della Cina in Nord Africa e in Medio Oriente. Come scrive Mahdi Darius Nazemroaya: «Incendiare l’Eurasia con la sovversione sembra essere la risposta di Washington per impedire il proprio declino. Gli Stati Uniti prevedono di accendere un grande incendio dal Marocco e dal Mediterraneo fino ai confini della Cina. Questo processo è stato sostanzialmente avviato dagli Stati Uniti attraverso la destabilizzazione di tre diverse regioni: Asia Centrale, Medio Oriente e Nord Africa» (1).

Così, sotto l’egida di Bush junior, gli Stati Uniti si mossero coerentemente con i principi espressi all’interno del Quadrennial Defense Review Report pubblicato nel settembre 2001, occupando l’Afghanistan allo scopo di assicurarsi il controllo delle rotte energetiche eurasiatiche, rinsaldando l’asse Washington-Tel Aviv in chiave antipalestinese e aggredendo con false prove l’Iraq, in modo di concorrere all’affermazione di Israele al rango di unica potenza egemone della regione e confinare gli arabi di Palestina in appositi bantustan controllati dalle forze israeliane. Successivamente, riversarono benzina sul focolaio libanese promuovendo ed incoraggiando la sommossa anti-siriana scaturita dall’enigmatico super-attentato, datato 14 febbraio 2005 ed istantaneamente attribuito a Damasco per via della vicinanza tra Bashar al-Assad e il presidente libanese Emile Lahoud (fresco beneficiario di un emendamento costituzionale atto a prolungarne il mandato di tre anni), che stroncò la vita del popolarissimo Rafik al-Hariri, dimessosi da poco dall’incarico di primo ministro in segno di protesta contro la radicale svolta filo-siriana imboccata dal proprio paese. La rivolta, prontamente ribattezzata come “Rivoluzione dei Cedri”, spianò la strada a Washington, i cui portavoce – che si guardarono bene dall’esercitare pressioni analoghe su Tel Aviv affinché procedesse al ritiro delle proprie forze militari dal Golan, sotto illegale occupazione israeliana dal 1967 – avvertirono che «Gli Stati Uniti ordinano ai siriani di andarsene dal Libano» (2), costringendo Bashar al-Assad a dichiarare la fine del protettorato siriano sul Libano e l’imminente ritiro delle proprie forze armate dal territorio libanese. Queste operazioni sono evidentemente rivolte, come osserva Nazemroaya, a ridisegnare, analogamente a quanto fece l’impero britannico nel 1922, l’intera cartina politica mediorientale nell’ambito del piano del “Grande Medio Oriente”, presentato da George W. Bush in occasione del G8 del giugno 2004. L’intenzione dichiarata di costituire una “area di libero scambio” dal Marocco al Pakistan consiste in realtà nello scardinare, attraverso strumenti politici, economici e militari, gli assetti geopolitici di quest’area per rimpiazzarli con strutture adeguate a tutelare gli interessi statunitensi.

Con l’appoggio alle “primavere arabe” e l’attacco alla Libia, Barack Obama e la sua amministrazione hanno evidentemente recuperato il progetto neocon del “Grande Medio Oriente”, pur ampliandone il raggio stringendo una serie di accordi principalmente militari con Singapore, Thailandia, Filippine ed Australia allo scopo di accerchiare la Cina e porre sotto il controllo statunitense le rotte petrolifere attraverso cui il “Paese di Mezzo” si rifornisce di energia.  «Dalla strategia del “Grande Medio Oriente” (comprendente Nord Africa e Asia centrale), lanciata dal repubblicano Bush – osserva Manlio Dinucci –, il democratico (nonché Premio Nobel per la pace) Obama è passato alla strategia del “Grande Oriente”, che mira all’intera regione Asia/Pacifico in aperta sfida a Cina e Russia» (3).

 

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In Medio Oriente e Nord Africa, Washington ha assegnato alle frange islamiste il compito di sovvertire i regimi sgraditi o di puntellare quelli ritenuti affidabili in cambio di sostanziosissimi finanziamenti. Ciò è accaduto in Libia, Siria, Giordania, Yemen, Palestina, Tunisia. Ed Egitto. Prendendo in esame il caso egiziano, va sottolineato che Mubarak stava intraprendendo iniziative distensive nei confronti dell’Iran ed era tentennante riguardo all’accettare o meno i finanziamenti e le regole del Fondo Monetario Internazionale, di cui si era cominciato a dibattere per via della disastrosa condizione economica in cui stava versando il Paese. Washington aveva allora cominciato a prendere alcune contromisure, individuando proprio nei Fratelli Musulmani guidati dal cittadino egiziano-statunitense Mohamed Morsi gli interlocutori giusti e nella Turchia di Recep Tayyp Erdogan e nel Qatar (che ospita la sede centrale del Central Command e il Combined Air Operations Center degli Stati Uniti) dell’Emiro Hamad bin Khalifa al-Thani i loro sponsor ideali. Venne così attivato un massiccio fiume sotterraneo di denaro che portò nelle casse dell’Ikwan ben 10 miliardi di dollari forniti da Ankara e Doha. Con questi lauti finanziamenti la Fratellanza Musulmana riuscì inizialmente ad acquisire un crescente peso politico all’interno del Paese, e successivamente a “mettere il cappello” sulla rivoluzione, dopo che i militari ebbero deciso di appoggiare i rivoltosi deponendo Hosni Mubarak.

La caduta di Mubarak e l’ascesa degli Ikhwan

Solitamente viene molto enfatizzato il sostegno finanziario, pari a 1,3 miliardi di dollari, che gli Stati Uniti forniscono all’Egitto allo scopo di “dimostrare” le stretta osservanza, da parte dei militari, dal “verbo statunitense”. Raramente viene tuttavia preso in considerazione il fatto che tali finanziamenti non vengono erogati a fondo perduto, ma sono rigidamente subordinati all’acquisto di armamenti prodotti dalle grandi compagnie belliche statunitensi (Lockheed Martin, Boeing, Northrop Grummann, Raytheon, General Dynamics) e al rispetto degli accordi di Camp David del 1979 da parte delle autorità egiziane. L’importante, in parole povere, è che l’Egitto contribuisca al foraggiamento del complesso militar-industriale statunitense e a garantire la sicurezza di Israele, nonché a osteggiare i Paesi renitenti a sottostare ai dettami di Washington, come l’Iran.

La deposizione di Mubarak ad opera dei militari, datata 11 febbraio 2011, potrebbe quindi essere letta alla luce di questi presupposti, specialmente in virtù del fatto che tale cambio di regime comportò una repentina emersione dei più profondi sentimenti anti-israeliani in seno alla popolazione egiziana. La miccia venne innescata nell’agosto 2011, quando nel corso di un raid effettuato dall’aviazione israeliana sulla Striscia di Gaza rimasero uccisi (oltre alla consueta componente palestinese) alcuni militari egiziani schierati lungo la frontiera. La giunta militare egiziana protestò sonoramente ma Israele non fornì spiegazioni convincenti per giustificare l’accaduto, cosa che suscitò una feroce contestazione popolare culminata con l’assedio, avvenuto tra l’8 e il 9 settembre successivo, dell’ambasciata israeliana. Alcuni agenti israeliani sfuggirono di poco al linciaggio mentre il primo ministro Benjamin Netanyahu si affrettò a richiamare in patria il proprio ambasciatore al Cairo. Ciò contribuì a ravvivare la rovente polveriera del Sinai. Con la caduta di Mubarak e l’insediamento di Tantawi, il Sinai ridivenne il centro logistico da cui partono le incursioni da parte di miliziani palestinesi e di altri gruppi contro forze israeliane incaricate di sorvegliare la frontiera. Israele rispose inviando i bombardieri sul Sinai, provocando la morte di altri soldati egiziani. Per tutta risposta, il Feldmaresciallo Tantawi, rivolgendosi alle truppe dislocate nella penisola del Sinai, affermò che: «I nostri confini, soprattutto quelli a nord-est, sono infiammati. Noi non attaccheremo i paesi vicini, ma difenderemo il nostro territorio. Romperemo le gambe a chiunque tenterà di attaccarci o di avvicinarsi ai nostri confini» (4). Come se non bastasse, il regime del Cairo interruppe il flusso di gas diretto allo Stato ebraico, frantumando l’intesa energetica che vigeva tra i due paesi fin dal 2005, quando Mubarak aveva accordato ben 7 miliardi di metri cubi di gas ad Israele per i successivi 20 anni. Questa escalation di tensione portò l’ex capo del Consiglio per la Sicurezza di Israele Uzi Dayan ad affermare che «è giunta l’ora di porre il Sinai sotto il controllo israeliano» (5), mentre il ministro degli Esteri israeliano Avigdor Lieberman, nel corso di una visita a Baku, gettò ulteriore benzina sul fuoco spingendosi a sottolineare il fatto che «L’Egitto rappresenta un pericoloso maggiore dell’Iran rispetto alla sicurezza nazionale israeliana» (6). Le autorità israeliane temono infatti che l’ascesa degli ambigui Fratelli Musulmani e dei salafiti del partito al-Nur (sostenuti dall’Arabia Saudita) possa culminare con la formazione di un governo nominato dal basso tutto incentrato sui movimenti fondamentalisti islamici animati da sentimenti radicalmente antisraeliani. Per “prevenire” questa eventualità, Tel Aviv elaborò e mise in atto un piano che prevede la costruzione di un muro di cemento armato di 240 km che, correndo lungo il confine orientale egiziano, dovrebbe estendersi dal Mar Rosso alla Striscia di Gaza. Tale barriera allungherebbe la “fascia di protezione” innalzata per ben 725 km in corrispondenza dei confini con la Cisgiordania.

La perdita di controllo del Sinai e la tensione con Israele testimoniano l’instabilità che scaturì dal rovesciato il vecchio regime, alimentata dal peculiare ed ambiguo dualismo venutosi rapidamente a creare tra la Fratellanza Musulmana di Mohammed Morsi da un lato e la giunta militare guidata dal Feldmaresciallo Mohammed Tantawi, che aveva agguantato le redini del potere, dall’altro. I Fratelli Musulmani del partito “Libertà e Giustizia” (molto simile al “Partito per la Giustizia e lo Sviluppo” del primo ministro turco Recep Tayyip Erdogan), guidati da Mohamed Morsi, iniziarono a pretendere a gran voce che venissero indette nuove elezioni, certi di poter contare su di un vasto consenso popolare. Le elezioni decretarono la vittoria della Fratellanza Musulmana, che ottenne il 51% dei voti con un magro 50% di affluenza elettorale, ma i temporeggiamenti nel cedere i poteri a Morsi e la freddezza ostentata dai militari dinnanzi al verdetto delle urne irritarono fortemente gli Ikwan, i quali cominciarono, di concerto con altre fazioni, a scendere in piazza per protestare contro l’atteggiamento tenuto dalla giunta militare. La brutale repressione da parte dei militari e della polizia si protrasse per alcune settimane, finché il Feldmaresciallo Tantawi non decise di cedere alle forti pressioni esercitate dagli Stati Uniti – profondamente preoccupati anche dal fatto che Tantawi aveva autorizzato alcune navi da guerra iraniane a raggiungere il Mar Mediterraneo transitando attraverso il Canale di Suez –, accettando di lasciare a Morsi l’ambito incarico di presidente. Morsi, dal canto suo, decretò immediatamente il “pre-pensionamento” del Feldmaresciallo Tantawi, esponendo il proprio esecutivo al rischio di un colpo di Stato militare, e accettò l’invito del presidente iraniano Mahmud Ahmadinejad a partecipare al vertice dei “Paesi Non Allineati” (NAM). Così, nell’estate del 2012, a ben 57 anni dalla Conferenza di Bandung, numerosissimi Stati raggiunsero Teheran per prendere parte all’iniziativa.  Raggruppando 120 membri effettivi e 21 osservatori, il NAM rappresenta una parte preponderante dei paesi e dei cittadini di tutto il mondo. All’incontro parteciparono, in qualità di osservatori, il Commonwealth delle Nazioni, il Fronte di Liberazione Nazionale Socialista Kanak, l’Unione Africana, la Lega Araba, l’Organizzazione di solidarietà dei popoli afro-asiatici, il Movimento di Indipendenza Nazionale Hostosiano, l’Organizzazione per la Cooperazione Islamica, il Centro Sud, il Consiglio Mondiale della Pace e diversi membri delle Nazioni Unite. Stati Uniti ed Israele deprecarono la partecipazione del segretario dell’ONU Ban Ki-Moon, il cui intervento, pur essendo improntato alla prudenza, conteneva comunque una chiara stigmatizzazione dell’oltranzismo guerrafondaio propugnato dai ben noti ambienti israeliani. Washington e Tel Aviv esercitarono forti pressioni su Mohamed Morsi, che in veste di leader della Fratellanza Musulmana e di presidente egiziano decise comunque di recarsi a Teheran dopo aver adottato una politica solo apparentemente conciliatoria con Mahmoud Ahmadinejad. L’ambiguità di Morsi è testimoniata dalla discordanza che vige tra l’appeasement nei confronti dell’Iran e il fatto che la sua ascesa al potere sia strettamente connessa ai miliardi di dollari di finanziamento erogati dall’Emiro del Qatar, nonché dalla feroce ostilità tanto di al-Thani quanto del suo “protetto” Morsi nei confronti della Siria di Bashar al-Assad, alleata di ferro della Repubblica Islamica dell’Iran. Va inoltre sottolineato che sotto la guida di Morsi, l’Egitto ha mantenuto i sigilli sulla frontiera con Gaza, sbarrando la strada ai palestinesi in perfetto accordo con Israele. Non era necessario il chiaro monito lanciato alle forze armate egiziane da parte da Washington, i cui rappresentanti avevano ribadito che il sostegno statunitense è subordinato al mantenimento del trattato di Camp David del 1979, dal momento che Morsi non avrebbe mai violato gli accordi siglati dai suoi predecessori con il beneplacito statunitense. L’avvicinamento di facciata all’Iran potrebbe quindi celare un piano ben più subdolo, volto a conquistare la fiducia dei dirigenti di Teheran in attesa del definitivo voltafaccia, in modo da trasformare l’Egitto in un autentico “cavallo di Troia” all’interno dell’alleanza sciita che collega Teheran, Beirut e Damasco. Si tratta di un modus operandi che la Fratellanza Musulmana ha già sperimentato attraverso la propria filiale palestinese di Hamas, che dopo aver militato per decenni assieme a Siria, Iran ed Hezbollah ha cambiato radicalmente paradigma cedendo alle lusinghe e ai petro-dollari del Qatar, schierandosi di fatto a favore dei “ribelli” intenzionati a rovesciare il regime di Assad. Non deve pertanto stupire che Khaled Meshaal, noto esponente di Hamas, si sia trasferito da Damasco a Doha, ponendosi sotto la “protezione” dell’Emiro al-Thani dopo aver ottenuto il “riconoscimento” implicito di Israele, che aveva accettato di barattare la liberazione del soldato israeliano Gilad Shalit con il rilascio di qualcosa come 1.027 prigionieri palestinesi (tra i quali non figurava il popolarissimo esponente filo-siriano del braccio armato di al-Fatah Marwan Barghouti). Dopo questi stravolgimenti, Hamas ha repentinamente avviato un processo di distensione con la Giordania (alleata degli Stati Uniti), che ha portato all’archiviazione dell’immane massacro di rifugiati palestinesi (il famoso “Settembre Nero”) ordinato da Re Hussein nel 1970, grazie alla visita di Meshaal presso la corte reale di Amman in seguito alla mediazione del Principe ereditario del Qatar. D’altra parte, anche il governo turco di Recep Tayyip Erdogan, capo di un partito che presenta numerose affinità con la Fratellanza Musulmana egiziana, ha effettuato una drastico voltafaccia nei confronti di Bashar al-Assad dopo aver intessuto rapporti economici e politici di grande rilievo con Damasco.

Ma ad avvalorare l’ipotesi secondo cui Morsi avrebbe sfoggiato deliberatamente questo atteggiamento estremamente ambiguo in funzione puramente tattica è intervenuto il Fondo Monetario Internazionale, che ha reagito alla notizia della convocazione del presidente egiziano da parte di Teheran accettando improvvisamente, dopo mesi e mesi di titubanze, di negoziare la concessione di un corposo prestito. La situazione economica egiziana era effettivamente catastrofica, aggravata peraltro dalle fallimentari ricette somministrate dalla Fratellanza Musulmana. Morsi e i suoi seguaci hanno preteso di trasformare un Paese come l’Egitto, cioè una nazione giovane, popolosa (85 milioni di persone), controllata da un esercito molto potente ed economicamente basata sul turismo, in uno Stato islamizzato dominato da estremisti religiosi succubi dei petro-dollari del Qatar. Non deve pertanto stupire che il settore terziario sia crollato per effetto del crollo del turismo, la disoccupazione sia aumentata del 30%, i prezzi sono cresciuti del 40%, la lira egiziana si sia svalutata della metà e le riserve di valuta pregiata siano quasi esaurite. L’Egitto necessitava quindi di finanziamenti dall’estero per rimanere a galla, e Morsi puntava proprio ad ottenere denaro dal Fondo Monetario Internazionale, nonostante i suoi “programmi di aggiustamento strutturale” abbiano prodotto disastri economici in tutte le aree del pianeta.

La cospirazione dei militari e l’impotenza statunitense

Una fazione piuttosto corposa dei militari, dal canto suo, non vedeva affatto di buon occhio l’entrata in campo del FMI e l’ambigua, rischiosa politica estera condotta da un governo che ogni giorno di più stava dimostrandosi completamente asservito ai qatarioti, mentre in seno alla popolazione stava montando un crescente malcontento, dovuto alla drammatica condizione dell’economia nazionale e all’impressionante avidità dei Fratelli Musulmani saliti al potere, i quali si stavano prodigando unicamente di accentrare il potere allo scopo di consolidare la propria posizione all’interno del Paese. I militari cominciarono allora ad attivare i propri autonomi canali diplomatici per elaborare soluzioni alternative alla deriva in cui Morsi stava trascinando l’Egitto, prendendo in considerazione anche l’opportunità di sganciarsi dal legame con Washington in virtù del fatto che in realtà l’Egitto, Paese che ha una discreta industria militare, avrebbe anche potuto fare a meno di finanziamenti vincolati all’acquisto di armamenti statunitensi. Il ministro della Difesa, nonché capo dell’esercito, Abdul Fatah al-Sisi (che ama definirsi “nasserista”) siglò allora un accordo segreto con l’Arabia Saudita e le altre monarchie del Golfo Persico intenzionate a ridimensionare le sconfinate manie di grandezza dell’Emiro al-Thani, in base al quale questi ricchi Paesi avrebbero assicurato all’Egitto sostegno finanziario nel caso in cui Barack Obama avesse sospeso il versamento degli 1,3 miliardi di dollari annuali come ritorsione per la cacciata del cavallo su cui avevano puntato, cioè Mohamed Morsi. Così, quando il malcontento popolare ha raggiunto il punto di rottura e orde sconfinate di manifestanti hanno occupato piazze e strade delle principali città egiziane, esercito e polizia hanno colto al volo l’occasione per cavalcare la protesta, lanciare un secco ultimatum al governo e infine procedere, il 3 luglio 2013, alla rimozione (e al conseguente arresto) di Morsi, all’inclusione della Fratellanza Musulmana nel novero delle organizzazioni terroristiche, all’oscurazione dell’emittente qatariota “al-Jazeera” (volta a impedire che gli Ikhwan udissero ed applicassero le fatawa del potente e seguitissimo telepredicatore al-Qaradawi), all’imposizione della legge marziale e alla nomina del magistrato Adli Mansour come presidente ad interim, del filo-statunitense Mohamed el-Baradei come vicepresidente e dell’economista Hazem el-Beblawi come primo ministro.

Questo colpo di Stato militare, pur attuato con il consenso di gran parte della popolazione e delle forze istituzionali egiziane, ha spinto i Fratelli Musulmani a chiamare a raccolta tutti i propri sostenitori esortandoli alla resistenza armata contro le forze golpiste, di fronte alla quale esercito e polizia hanno risposto usando il pugno di ferro, provocando le dimissioni di el-Baradei. L’odio settario nei confronti di tutte le altre fedi religiose che caratterizza gli Ikhwan è emerso in tutta la sua tragicità nel momento in cui, subito dopo la chiamata alle armi da parte dei maggiori esponenti del movimento, numerosi militanti si sono abbandonati all’assalto di chiese copte e alla truci dazione di cittadini cristiani e sciiti. L’entità della violenza sprigionata ha fatto in modo che nell’arco di pochi giorni cadessero centinaia di cittadini e poliziotti egiziani.

Dal Pentagono e dal Dipartimento di Stato, Chuck Hagel e John Kerry hanno duramente condannato sia il colpo di Stato a danno del loro uomo che la repressione attuata da esercito e polizia, mentre Barack Obama ha annunciato l’abolizione dell’operazione militare Bright Star 2013, in programma per il mese di settembre con la partecipazione di migliaia di militari di Stati Uniti e altri Paesi, e minacciato la sospensione del finanziamento annuale da 1,3 miliardi di dollari. L’esercito egiziano si è tuttavia potuto permettere di ignorare le proteste e le intimazioni statunitensi potendo contare sul sostegno promesso da Arabia Saudita e dalle altre monarchie del Golfo Perisco, che entro la metà di luglio hanno inviato ben 6 miliardi di dollari in aiuti, prestiti e carburanti. Secondo quanto affermato dal ministro delle Finanze saudita Ibrahim al-Assaf, i finanziamenti forniti da Riad comprenderebbero 1,5 miliardi di dollari di deposito presso la Banca Centrale egiziana , 1,5 miliardi di dollari in prodotti energetici e 750 milioni di dollari in contanti, mentre gli Emirati Arabi Uniti avrebbero versato i restanti 2 miliardi. D’un colpo, Washington, che aveva attivamente sostenuto Morsi e tutti gli islamisti del Medio Oriente, si è resa conto di non disporre di validi strumenti di dissuasione per influenzare le mosse del nuovo leader al-Sisi. Il Pentagono, dal canto suo, non ha potuto far altro che inviare, a scopo puramente intimidatorio, la USS Kearsarge e l’USS San Antonio, piene di marines, verso le coste egiziane lambite dal Mar Rosso. Il che significa che per i centri decisionali statunitensi l’affaire egiziano deve aver indubbiamente rappresentato un potente ed inaspettato shock.

Lo sgretolamento della Fratellanza: la caduta di al-Thani e il ridimensionamento di Erdogan

 La complessa manovra volta a detronizzare i Fratelli Musulmani messa in piedi dall’Arabia Saudita rientra in un più ampio disegno strategico, elaborato allo scopo non solo di ridimensionare le brame espansionistiche del Qatar e riaffermare la leadership di Riad all’interno del Consiglio per la Cooperazione del Golfo, che riunisce tutte le monarchie che si affacciano sul Golfo Perisco (Arabia Saudita, Qatar, Emirati Arabi Uniti, Kuwait, Bahrain e Oman), ma forse anche di rivedere i termini  i termini dell’alleanza con gli Stati Uniti. Il 13 luglio 2013, Re Abdullah ha inviato il principe Bandar (direttore dei servizi segreti) a Mosca per incontrare il presidente russo Vladimir Putin. Fonti russe rivelano che Riad avrebbe proposto un accordo in base al quale l’Arabia Saudita, oltre ad aver garantito che nessun Paese membro del Consiglio per la Cooperazione del Golfo avrebbe mai intaccato l’egemonia russa sul mercato energetico europeo, si sarebbe impegnata ad acquistare ben 15 miliardi di dollari di armamenti russi, in cambio della rinuncia al sostegno del regime di Bashar al-Assad da parte di Mosca. A quanto si sa, Putin avrebbe declinato la proposta, ma appare piuttosto significativo il fatto che, subito dopo l’incontro, lo stesso principe Bandar sia stato invitato a Washington per un colloquio diretto con il presidente Barack Obama. Secondo quanto riporta il sito “Debka File”, assai vicino al Mossad, al 16 agosto «Il principe Bandar non ha ancora risposto all’invito» (7). Si tratterebbe di una mossa piuttosto inusuale per un regime solitamente assai fedele ai dettami di Washington.

Riflettendo sull’operato di Riad, il lucido analista William Engdahl scrive che: «La coraggiosa decisione saudita di agire per fermare ciò che percepisce come la disastrosa strategia islamica statunitense nel sostenere le rivoluzioni della Fratellanza Musulmana in tutto il mondo islamico, ha inferto un duro colpo alla folle strategia statunitense di credere di poter utilizzare la Fratellanza come forza politica per controllare più strettamente il mondo islamico e usarlo per destabilizzare la Cina, la Russia e le regioni islamiche dell’Asia centrale. La monarchia saudita cominciava a temere che la Fratellanza segreta sarebbe balzata un giorno anche contro il suo governo. Non ha mai perdonato a George W. Bush e Washington di aver rovesciato la dittatura laica del partito Baath di Saddam Hussein in Iraq, che ha portato la maggioranza sciita al potere, né la decisione degli USA di rovesciare lo stretto alleato dell’Arabia saudita, Mubarak in Egitto. Da esemplare “Stato vassallo” degli USA in Medio Oriente, l’Arabia Saudita si è ribellata il 3 luglio sostenendo e supportando il colpo di Stato militare in Egitto» (8).

Quanto al Qatar, va sottolineato che alcune stime quantificano in 6 miliardi di dollari i finanziamenti che l’Emiro al-Thani avrebbe inviato ai Fratelli Musulmani egiziani e in altri 7 miliardi gli “aiuti” che Doha avrebbe messo a disposizione degli Ikwan in Giordania e di altri gihadisti in Libia e Siria. Il “prestigio” che il Qatar si era ritagliato nei due anni precedenti era strettamente connesso ai finanziamenti e al sostegno militarmente fornito ai guerriglieri islamisti protagonisti della guerra contro la Giamahiriya di Muhammar Gheddafi, e all’esito di tale scontro. Successivamente, le brame di al-Thani hanno cominciato a vertere sulla riproposizione del “modello-Libia” in Siria e sull’acquisizione dell’influenza su di un Paese cruciale come l’Egitto, ma con il sostanziale fallimento della lunga ed estenuante aggressione che le bande islamiste supportate da Doha (e da Washington, Riad, Ankara, Parigi e Londra) hanno condotto contro il regime di Bashar al-Assad e, soprattutto, con la caduta del proprio “pupillo” Morsi, l’Emiro Hamad bin Khalifa al-Thani ha constatato il fallimento della propria politica estera – per sostenere la quale aveva profuso notevolissimi sforzi finanziari – e deciso di abdicare a beneficio di suo figlio Tamim, il quale ha immediatamente congedato il primo ministro Hamad bin Jassim al-Thani, ovvero l’artefice dell’ambiziosa strategia internazionale imperniata sull’appoggio alla Fratellanza Musulmana e , più in generale, sull’ostilità nei confronti dei regimi nazionalisti (Libia, Siria) e sciiti (Iran). La nuova dirigenza qatariota appare molto più attenta ai propri affari interni, ed è presumibile che abbandonerà le velleità imperialistiche che hanno caratterizzato i propri predecessori per dedicare tutti gli sforzi necessari alla preparazione del Paese ad ospitare i mondiali di calcio del 2022.

Anche la Turchia di Erdogan, altro pilastro del sostegno alla Fratellanza Musulmana, ha dovuto ridimensionare le proprie aspirazioni. Dopo un lungo periodo di consenso elettorale fondato essenzialmente sulla crescita economica maturata in un contesto regionale pacifico costruito in base alla necessità, segnalata dal ministro degli Esteri Ahmet Davutoglu, di «avere zero problemi coi vicini», i nodi della “questione turca” sono cominciati a venire progressivamente al pettine; all’infiammarsi dell’irrisolta “questione curda”, al rancore sotterraneo maturato tra le forze armate e parte consistente della magistratura e ai malumori delle componenti più “laiche” e conservatrici della società (come i “Lupi Grigi”), le quali rifiutano di accettare ogni sia pur cauto e moderato provvedimento di apparente islamizzazione, è andato a sommarsi il forte rallentamento dell’economia (con una crescita che è passata dal 9 al 2,2%), causato in buona parte dalla rottura delle relazioni con la Siria e dall’isolamento regionale imputabile alla politica aggressiva condotta da Erdogan. Tale crescita, per di più, è caratterizzata da poderose campagne di privatizzazione e da una febbre edilizia che ha coperto di cemento anche le aree boschive del Bosforo e delle regioni più interne. Seguendo il mito della globalizzazione, Erdogan ha fatto approvare una legge che elimina la protezione giuridica ai parchi nazionali turchi, in seguito alla quale ha progressivamente trasformato interi quartieri delle principali città costiere in giganteschi villaggi turistici nuovi di zecca, obbligando i vecchi residenti a trasferirsi verso le periferie. Interi rioni risalenti agli inizi del ’900 sono stati “ristrutturati” o demoliti per far posto a nuove strutture atte a “favorire il turismo”. Ordinando l’abbattimento di 600 alberi nell’ambito di un progetto volto a sostituire un parco con un enorme centro commerciale (sul quale aleggia un forte sospetto di tangenti, alla luce del fatto che il sindaco di Istanbul, esponente dell’AKP, è proprietario di una catena di negozi ed ha già ottenuto i diritti per installare in tale centro i propri punti vendita, senza contare che il genero di Erdogan si è aggiudicato il contratto per lo sviluppo immobiliare dell’intera area), ha manifestato con estrema chiarezza l’intenzione di trasformare una città millenaria come Istanbul in una delle tante megalopoli ultra-pacchiane stile Doha. Istanbul (come diverse altre città turche) è costellata di rovine greche, romane, bizantine, ottomane, ortodosse e islamiche che rischiano di essere sostituite da giganteschi centri commerciali ed edifici moderni commissionati alle più celebri stelle occidentali dell’architettura. Il che non può che suscitare un forte malcontento in seno alla popolazione turca, così come la politica imperialista – e non imperiale – impropriamente definita “neo-ottomana”. La “Sublime Porta” era riuscita a inglobare e far convivere decine di etnie e popoli diversi, mentre l’attuale Turchia, con la sua alleanza di fatto con Qatar e Arabia Saudita e il suo appoggio ai guerriglieri islamisti più feroci, sta facendo l’esatto contrario: sta promuovendo il settarismo e allargando la faglia che divide le molteplici “placche” religiose di cui è formato l’Islam. E a favorire questo processo è il primo ministro di un Paese costituito a sua volta da una notevole gamma di etnie e religioni diverse (50% circa sunniti, 20% alawiti, 20% curdi – principalmente sunniti –, il 10% appartiene ad altre minoranze). Non è quindi un caso che, secondo i sondaggi, ben 70 turchi su 100 disapprovino la politica aggressiva di Erdogan nei confronti della Siria. Il noto giornalista Thierry Meyssan ritiene a questo proposito che Erdogan abbia adottato il programma della Fratellanza Musulmana, il movimento finanziato e sostenuto dal Qatar che dall’Egitto alla Siria alla Giordania propugna una visione di Islam compatibile con gli interessi strategici degli Stati Uniti e dei loro alleati. «Mostrando la sua vera natura – scrive Meyssan – (di Fratello Musulmano sotto vesti “neo ottomane”) il governo Erdogan ha tagliato i ponti con la sua popolazione. Solo una parte minoritaria di sunniti può riconoscersi nel programma ipocrita e retrogrado dei Fratelli Musulmani» (9).

Conclusioni

Il colpo di Stato militare a danno della Fratellanza Musulmana sembra essere supportato da gran parte della popolazione e dei partiti, sia dai salafiti di al-Nur che dagli esponenti delle fazioni marxiste. Il golpe del generale al-Sisi avviene quindi sulle ceneri del malridotto Ikhwan, che dopo un lungo periodo di ascesa, connessa facoltosi agganci internazionali di Morsi e della sua cricca, è caduto vittima delle proprie colossali inadeguatezze intrinseche nell’ambito di un feroce conflitto internazionale contrassegnato dal continuo ed apparentemente inarrestabile arretramento statunitense, aggravato dalla fallimentare strategia di politica estera condotta da Barack Obama, che con l’appoggio alle “primavere arabe”, la guerra alla Libia e il potenziamento dell’Africa Command (AFRICOM) ha palesemente cercato di sbarrare la strada all’avanzata cinese nel “continente nero”, per poi spingersi a cingere d’assedio la Cina sia stringendo una serie di accordi militari con numerosi Paesi dell’Estremo Oriente, sia integrando Australia, Brunei, Canada, Cile, Giappone, Malaysia, Messico, Nuova Zelanda, Perù, Singapore e Vietnam in una “area di libero scambio” meglio nota come Trans Pacific Partnership (TPP) allo scopo di isolare economica il “Paese di mezzo”.

Il fallimento delle “primavere arabe”, la tenace resistenza siriana sostenuta dalla Russia, la crescita complessiva della Cina, l’emersione di una serie di scandali (fatti emergere da Bradley Manning, Julian Assange e Edward Snowden) hanno infatti decretato la debacle dell’amministrazione Obama, messa sotto accusa anche in patria da diversi esponenti del partito Repubblicano per aver attaccato la Libia senza l’autorizzazione del Senato, per la scandalosa gestione (l’intelligence russa ha dimostrato che i servizi segreti statunitensi avevano messo in allerta la Casa Bianca riguardo ai pericoli legati a questa faccenda, ma Obama tenne il Congresso all’oscuro di tutto) dell’oscura vicenda in cui l’ambasciatore statunitense Christopher Stevens a Bengasi rimase ucciso ad opera di islamisti debitamente armati e sostenuti da Washington e per il sostegno accordato ai “ribelli” siriani – resisi responsabili di atti indescrivibili (come mangiare gli organi dei soldati siriani caduti in combattimento) –, nonché per aver nascosto al Congresso le prove schiaccianti che dimostravano il coinvolgimento tra il Qatar di al-Thani e al-Qaeda. Costretto sulle difensive, Obama ha dovuto ammettere sia di aver spiato illegalmente nemici, alleati e compatrioti, sia di aver consapevolmente collaborato con un regime che sosteneva attivamente i terroristi (non è certo una novità) prima di abbandonarlo, decretando così il suo crollo e privando automaticamente la Fratellanza Musulmana egiziana del suo fondamentale sponsor e finanziatore. Erdogan, dal canto suo, si è trovato a dover rendere conto a una popolazione assai infastidita dall’affarismo che contraddistingue diversi esponenti del partito AKP, dalla sue velleità aggressive e dall’aver trasformato la regione meridionale del Paese in una gigantesca zona di addestramento e di transito per islamisti provenienti da mezzo mondo.

Il regime di Bashar al-Assad, al contrario, è riuscito, usufruendo dell’appoggio russo, a resistere alla conflitto interno aizzato da Stati Uniti, Turchia e Qatar in primis, anche grazie all’apporto fornito da Hezbollah, scesa in campo per evitare che un simile bagno di sangue potesse verificarsi anche in Libano. Supportando con tale ostinazione Damasco, la classe dirigente russa si è dimostrata ben consapevole che la caduta di Assad avrebbe spezzato, nel suo punto centrale, la corda tesa dell’arco sciita che collega Teheran a Beirut, innescando un incendio suscettibile di investire l’intero Medio Oriente (Libano, Iraq, Iran e Giordania) e di dilagare nel Caucaso, rinfocolando conflitti mai sopiti (Cecenia, Daghestan, Nagorno-Karabakh) capaci di intaccare la sovranità russa sulle sue regioni meridionali e alimentare il settarismo religioso, aggravando tragicamente la fitna che separa gli sciiti dai sunniti.

In tutto questo marasma, l’Egitto si trova al centro della contesa, sia per la sua notevole demografia, sia per via della sua vantaggiosissima posizione geostrategica, sia perché tocca da vicino gli interessi israeliani. La defenestrazione dei Fratelli Musulmani, su cui gli Stati Uniti hanno modellato tutta la propria strategia per il Medio Oriente, appare come un primo sussulto di indipendenza dopo decenni di ininterrotta subordinazione.

Lo stesso al-Sisi ha rivelato pubblicamente di aver ricevuto, mentre erano in corso i disordini con i Fratelli Musulmani, svariate telefonate da parte del presidente degli Stati Uniti Barack Obama e di non aver mai risposto. Qualora l’Egitto dovesse assecondare l’orientamento “nasserista” che il generale al-Sisi sostiene di professare, il Cairo potrebbe verosimilmente legare il proprio destino all’asse “non allineato” Iran-Siria-Hezbollah (ed Iraq), riconfigurando definitivamente i rapporti di forza regionali a scapito delle monarchie del Golfo Persico e fornendo in tal modo un contributo a ridisegnare i futuri assetti geopolitici planetari in un mondo che sembra essere irreversibilmente avviato verso il multipolarismo.

1. Mahdi Darius Nazemroaya, Israeli-US Script: Divide Syria, Divide the Rest, http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=32351.

2. “Financial Times”, 2 marzo 2005.

3. “Il Manifesto”, 17 luglio 2012.

4. “Infopal”, 24 aprile 2012.

5. “The European Union Times”, 11 agosto 2011.

6. “The Times of Israel”, 22 aprile 2012.

7. “Debka File”, Saudi King Abdullah backs Egypt’s military ruler, warns against outside interference, http://www.debka.com/article/23197/US-Egyptian-relations-on-the-rocks-El-Sisi-wouldn%E2%80%99t-accept-Obama%E2%80%99s-phone-call [1].

8. William Engdahl, Saudi’s unprecedent  break with Washington over Egypt, http://www.globalresearch.ca/saudis-unprecedented-break-with-washington-over-egypt/5343092 [2].

9. Thierry Meyssan, Soulèvement contre le Frère Erdoganhttp://www.voltairenet.org/article178820.html [3]

mardi, 27 août 2013

Banden broer Obama met Moslim Broederschap

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Hoge Egyptische official bevestigt banden broer Obama met Moslim Broederschap
 
Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Adviseur Constitutionele Gerechtshof: 'Regering Obama werkt samen met terroristen'

'Turkije speelt centrale rol bij complot tegen Egypte'

De huidige adviseur en voormalige kanselier van het Egyptische Constitutionele Gerechtshof, Tahani Al-Jebali, heeft verklaard dat de belangrijkste reden dat de VS niets onderneemt tegen de Moslim Broederschap gelegen is in het feit dat Obama's halfbroer Malik achter grootschalige investeringen in en voor de internationale organisatie van de Broederschap zit. Malik Obama - 'bezitter' en mishandelaar van maar liefst 12 vrouwen (6)- is lid van de islamitische Da'wa organisatie (IDO), een tak van de Soedanese regering die wordt geleid door oorlogsmisdadiger en christenslachter president Omar al-Bashir, die zelf lid is van de Moslim Broederschap.

'Amerikaanse regering werkt samen met terroristen'

'Wij zullen de wet uitvoeren en de Amerikanen zullen ons niet stoppen,' onderstreepte Jebali. 'We moeten de dossiers openen en beginnen met rechtszittingen. De Obama regering kan ons niet stoppen; ze weten dat ze het terrorisme hebben ondersteund. Wij zullen de dossiers openen, zodat deze landen worden ontmaskerd en duidelijk wordt hoe ze met hen (de terroristen) hebben samengewerkt. Dit is de reden waarom de Amerikaanse regering tegen ons strijdt.' (1)

In een TV-interview legde Jebali uit dat dit nieuws ook van belang is voor de Amerikanen die zich zorgen maken over de acties van hun president. 'Dit is een geschenk voor het Amerikaanse volk,' aldus Jebali, waarmee ze impliceerde dat er nog meer onthullingen zullen volgen. Ze benadrukte dat Egypte een hoge prijs heeft betaald voor de Amerikaanse steun aan de Moslim Broederschap, maar dat haar land geen samenzweringen tegen het Egyptische volk zal toestaan. Ook noemde ze het onacceptabel dat Egypte hetzelfde lot als Irak en Libië ondergaat.

'Centrale rol Turkije in complot tegen Egypte'

Volgens betrouwbare Arabische bronnen (2) speelt Turkije een centrale rol in het complot tegen Egypte. Gisteren berichtten we dat de Turkse premier Erdogan Israël de schuld geeft van de staatsgreep tegen de Moslim Broederschap. Enkele jaren geleden ging Erdogan pal achter de Palestijnse terreurbeweging Hamas staan. De Moslim Broederschap is de moederorganisatie van Hamas. Erdogans islamistische AK Partij streeft net als de Broederschap naar een geheel door de islam beheerst Midden Oosten en de verdwijning van de Joodse staat Israël.

Malik Obama sluist geld weg naar Broederschap

Ook Al-Wafd, een andere prominente Arabische nieuwsbron, kopt 'Obama's broer is Moslim Broederschap'. Hier een groot aantal links naar achtergrondartikelen waaruit blijkt dat Malik Obama een belangrijke speler is bij het doorsluizen van grote sommen liefdadigheidsgeld naar de Broederschap en de bouw van moskeeën (7). Al in mei berichtten alle belangrijke Saudische media dat Malik de uitvoerende secretaris van de islamitische Da'wa organisatie (IDO) is. Volgens het Amerikaanse ministerie van Buitenlandse Zaken is de IDO, die werd opgericht door de Soedanese regering, een terreurorganisatie. (3)

Banden met oorlogsmisdadiger Omar al-Bashir en antisemiet Al-Qaradawi

De website van de Barack H. Obama Foundation (BHOF) plaatste een foto van een IDO-conferentie in 2010 in de Soedanese hoofdstad Khartoum. Malik was een belangrijke official op deze conferentie, die werd geleid door de wegens oorlogsmisdaden gezochte Soedanese dictator Omar al-Bashir.


Op foto's (zie hierboven) is Malik samen met zijn baas Suar al Dahab te zien, de voorzitter van de IDO. Al Dahab bezocht in mei de Gazastrook en is dikke vrienden met Hamaspremier Ismail Haniyeh en Yusuf Al-Qaradawi, de extreem antisemitische spirituele leider van de Moslim Broederschap die openlijk heeft gezegd het te betreuren dat het Hitler niet gelukt is de Joden uit te roeien.

Malik meerdere malen in Witte Huis

Als zijn halfbroer en diens dubieuze contacten en acties ter sprake komen, doet president Obama altijd of zijn neus bloedt. Er zijn echter meerdere foto's van Maliks bezoeken aan het Witte Huis. Bovendien staat Malik aan het hoofd van de Barack H. Obama Foundation. De president zorgde ervoor dat de BHOF in 2011 met terugwerkende kracht een forse belastingkorting kreeg (5). Ook Obama's neef Musa is betrokken bij het wegsluizen van geld naar radicaal islamitische organisaties (6).

 

Xander

(1) Yourn 7 (YouTube) (via Walid Shoebat)
(2) Elbashayer / Elbilad / Akhbar-Today
(3) Walid Shoebat
(4) Daily Caller
(5) Al Jazeera (YouTube 1 / 2 / 3)
(6) Daily Mail
(7) World Net Daily

 

dimanche, 24 mars 2013

US’ New “Syrian PM” Yet Another Muslim Brotherhood Extremist

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US’ New “Syrian PM” Yet Another Muslim Brotherhood Extremist

Ex: http://counterpsyops.com/

March 19, 2013 (LD) – The Western media eagerly announced that long time US resident Ghassan Hitto was chosen as the new “interim prime minister” of NATO’s proxy forces fighting in Syria. While most headlines attempted to focus solely on Hitto’s long stay in the US and his role in a tech firm based in Texas, The Globe and Mail reported in their article, “Canadian loses bid to lead Syria’s rebels; Ottawa’s stance assailed,” that:

Ghassan Hitto, a Kurd with links to the Muslim Brotherhood, was elected in the early hours of Tuesday at a meeting of leading opposition figures of the Syrian National Coalition.

Some reports indicate that Hitto was in fact pushed forward specifically by the Muslim Brotherhood. The AFP reported in their article, “Ghassan Hitto voted premier of Syria’s rebel territory,” that:

Some Coalition members described Hitto as a consensus candidate pleasing both the opposition’s Islamist and liberal factions.

But some of the 70-odd Coalition members withdrew from the consultations before the vote could take place, accusing opposition heavyweight Muslim Brotherhood of imposing Hitto as a candidate.

The article would also say:

“We don’t want what happened in Egypt to happen in Syria. They hijacked the revolution,” Coalition member Kamal Labwani, who walked out of the vote, told AFP.

Associated Press would report in their article, “Syrian opposition elects Ghassan Hitto as interim PM,” that:

Mr Hitto, 50, who is believed to have Islamist leanings, received 35 of 49 votes in a meeting of the Syrian National Coalition (SNC) in Istanbul in the early hours yesterday. He was supported by the Muslim Brotherhood, which is a powerful bloc within the opposition.

This latest round of political “musical chairs” is meant to once again clear the board for the West in hopes of confusing the public, while NATO’s proxies remain firmly led and comprised primarily of hardcore terrorists and sectarian extremist intent on the ruination of Syria, just as was done in the now decimated North African nation of Libya. Hitto takes the reins of this Western-contrived front from fellow sectarian extremist, Moaz al-Khatib, also an affiliate of the Muslim Brotherhood and an unabashed defender of Al Qaeda’s al-Nusra frontwho frequently takes credit for the indiscriminate bombings, murder and maiming of civilians across Syria.

Since long before the 2011 violence began, the US, Israel, and Saudi Arabia had conspired to use sectarian extremists, specifically the Muslim Brotherhood and terrorist groups linked directly to Al Qaeda as the main force with which to overthrow the Syrian government, not for “spreading democracy,” but specifically to undermine and destroy neighboring Iran and reassert Western hegemony across the Middle East.

West Planned Overthrow of Syria Via the Brotherhood Since 2007

Pulitizer Prize-winning journalist Seymour Hersh, in his 9-page 2007 New Yorker report titled, “The Redirection: Is the Administration’s new policy benefiting our enemies in the war on terrorism?” stated explicitly that:

“To undermine Iran, which is predominantly Shiite, the Bush Administration has decided, in effect, to reconfigure its priorities in the Middle East. In Lebanon, the Administration has coöperated with Saudi Arabia’s government, which is Sunni, in clandestine operations that are intended to weaken Hezbollah, the Shiite organization that is backed by Iran. The U.S. has also taken part in clandestine operations aimed at Iran and its ally Syria. A by-product of these activities has been the bolstering of Sunni extremist groups that espouse a militant vision of Islam and are hostile to America and sympathetic to Al Qaeda.”

Hersh’s report would also include:

“the Saudi government, with Washington’s approval, would provide funds and logistical aid to weaken the government of President Bashir Assad, of Syria. The Israelis believe that putting such pressure on the Assad government will make it more conciliatory and open to negotiations.”

Hersh also reported that a supporter of the Lebanese pro-US-Saudi Hariri faction had met Dick Cheney in Washington and relayed personally the importance of using the Muslim Brotherhood in Syria in any move against the ruling government:

“[Walid] Jumblatt then told me that he had met with Vice-President Cheney in Washington last fall to discuss, among other issues, the possibility of undermining Assad. He and his colleagues advised Cheney that, if the United States does try to move against Syria, members of the Syrian Muslim Brotherhood would be “the ones to talk to,” Jumblatt said.”

The article would continue by explaining how already in 2007 US and Saudi backing had begun benefiting the Brotherhood:

“There is evidence that the Administration’s redirection strategy has already benefitted the Brotherhood. The Syrian National Salvation Front is a coalition of opposition groups whose principal members are a faction led by Abdul Halim Khaddam, a former Syrian Vice-President who defected in 2005, and the Brotherhood. A former high-ranking C.I.A. officer told me, “The Americans have provided both political and financial support. The Saudis are taking the lead with financial support, but there is American involvement.” He said that Khaddam, who now lives in Paris, was getting money from Saudi Arabia, with the knowledge of the White House. (In 2005, a delegation of the Front’s members met with officials from the National Security Council, according to press reports.) A former White House official told me that the Saudis had provided members of the Front with travel documents.”

At one point in Hersh’s report, it is even admitted that officials from US ally Saudi Arabia admitted to “controlling” the “religious fundamentalists.” The report states specifically:

“…[Saudi Arabia's] Bandar and other Saudis have assured the White House that “they will keep a very close eye on the religious fundamentalists. Their message to us was ‘We’ve created this movement, and we can control it.’ It’s not that we don’t want the Salafis to throw bombs; it’s whothey throw them at—Hezbollah, Moqtada al-Sadr, Iran, and at the Syrians, if they continue to work with Hezbollah and Iran.”

Also in 2007, the Wall Street Journal would publish a report titled, “To Check Syria, U.S. Explores Bond With Muslim Brothers.” In this report, it was revealed that even in 2007, Syrian opposition groups were being created from whole-cloth by the US State Department and paraded around in front of Syria’s embassies in the West. The article begins with one such protest, stating:

On a humid afternoon in late May, about 100 supporters of Syria’s largest exile opposition group, the National Salvation Front, gathered outside Damascus’s embassy here to protest Syrian President Bashar Assad’s rule. The participants shouted anti-Assad slogans and raised banners proclaiming: “Change the Regime Now.”

Later in the article, it would be revealed that the National Salvation Front (NSF) was in contact with the US State Department and that a Washington-based consulting firm in fact assisted the NSF in organizing the rally: 

In the weeks before the presidential election, the State Department’s Middle East Partnership Initiative, which promotes regional democracy, and NSF members met to talk about publicizing Syria’s lack of democracy and low voter turnout, participants say. A Washington-based consulting firm, C&O Resources Inc., assisted the NSF in its planning for the May 26 anti-Assad rally at the Syrian embassy, providing media and political contacts. State Department officials stress they provided no financial or technical support to the protestors.

And while the Wall Street Journal then, just as the US State Department and the Western media houses are now portraying the Syrian opposition as representing a wide range of interests across Syrian society, it was admitted then, just as it is plainly obvious now, that the sectarian extremist Muslim Brotherhood was in fact at the very center of the “uprising:”

One of the NSF’s most influential members is the Syrian branch of the Muslim Brotherhood — the decades-old political movement active across the Middle East whose leaders have inspired the terrorist groups Hamas and al Qaeda. Its Syrian offshoot says it has renounced armed struggle in favor of democratic reform.

The continuous necessity of the West to rebrand its proxy front stems from the fact that it, along with the Western agenda that created it, lacks any dimension of legitimacy. Combined with the increasingly tenuous reputation of the West’s media monopolies and a better informed public, the lifespan of each new proxy is decreasing exponentially.

Hitto has yet to form a “government,” and already his ties to extremists are being exposed – even by other members of his own contrived front – perhaps realizing the difficulties that lie ahead with disasters like Libya and Egypt smoldering behind. Any aid or political support the US, UK, France, and its partners in the Middle East including Israel, Saudi Arabia, and Qatar attempt to lend Hitto’s foreign-contrived government will be done so with the public’s full understanding that such support is being willfully given to sectarian extremists who not only fail to represent the West’s ideals of “democracy” or “freedom,” but fail to represent even the majority of people living in Syria.

Yet despite these apparently insurmountable difficulties, should the West pick a leader not affiliated with the Muslim Brotherhood and its terrorist spin-offs, the opposition in Syria would splinter and collapse – because the “secular moderates” the White House keeps telling the world about, simply do not exist. Its otherwise irrational insistence on propping up one discredited Muslim Brotherhood dictator after another is clearly indicative of this.

Source: Land Destroyer

mercredi, 30 janvier 2013

Frères musulmans et Néo-Ottomans

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Bernhard TOMASCHITZ:

Frères musulmans et Néo-Ottomans: le nouveau binôme turc

Le premier ministre turc Erdogan et son ministre des affaires étrangères Davutoglu veulent s’engager dans le “choc des civilisations” mais non du côté occidental

Peu avant la fin de l’année 2012, Recep Tayyip Erdogan a, une fois de plus, exhorter le président syrien Bachar El-Assad à se retirer. “Les chefs qui ne sont plus acceptés par leur peuple ne peuvent demeurer au pouvoir”, a-t-il dit. Mais le souci d’Erdogan n’est pas de voir se construire une démocratie chez ses voisins du Sud mais bien plutôt de renforcer l’influence turque dans la région, ainsi que celle de la branche sunnite de l’islam. El-Assad, avec qui Ankara entretenait encore d’excellentes relations il y a moins de deux ans, appartient à la foi alaouite, considérée comme “hérétique” par les puristes.

Outre Erdogan, le ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, qui, naguère, avait théorisé la notion de “profondeur stratégique”, s’était posé comme le principal champion d’une nouvelle politique de grandeur, d’inspiration néo-ottomane. Au départ, cette option avait suscité l’inquiétude du ministère américain des affaires étrangères, comme on a d’ailleurs pu l’apprendre via un document révélé par “Wikileaks” et datant de 2004. Les Américains appelaient alors à se méfier du géopolitologue et futur ministre turc des affaires étrangères: celui-ci “serait perdu dans son imaginaire néo-ottoman” et rêverait “de donner pour tâche à la Turquie d’étendre l’islam à l’Europe”, “de récupérer l’Andalousie (pour l’orbe musulmane) et de venger la défaite des armées ottomanes devant Vienne en 1683”.

Cette analyse est partagée par un politologue turc, Soner Cagaptay, convaincu qu’Erdogan et Davutoglu sont des adeptes critiques du politologue américain Samuel Huntington, récemment décédé. Pour Huntington, les “civilisations vont se heurter”; pour les deux hommes politiques turcs, il y aura aussi un “choc des civilisations” mais, contrairement au théoricien américain, ils pensent que la Turquie, dans ce jeu, doit se désolidariser de l’Occident. Pour Cagaptay, Davutoglu penserait que les bonnes relations que la Turquie entretient avec l’Occident depuis quelques décennies relèvent d’une “forme d’aliénation”. Le parti au pouvoir en Turquie, l’AKP, voudrait dès lors “corriger le cours actuel de l’histoire qui a affaibli les Musulmans depuis l’effondrement de l’Empire ottoman”.

Dans sa démonstration, Cagaptay décrit la vision de l’AKP comme portée par une option “nous contre eux” qui, avant le 11 septembre 2001 n’avait pas trouvé un écho tous azimuts. En effet, ajoute-t-il, les attentats de New York ont fait éclore, à tort ou à raison, l’idée virulente qu’il existe bel et bien un “monde musulman” différent des autres. Par conséquent, la vision cultivée par l’AKP est “tombée sur un sol fertile et a transformé le rôle de la Turquie dans le monde et aussi le rôle de l’Etat et de sa politique étrangère”. Cagaptay décrit comme suit l’idéologie de l’AKP, formation directement issue du “Parti du Bien-Etre” de l’ancien chef de file des islamistes turcs, Necmettin Erbakan: “Même si l’islamisme est traditionnellement non violent en Turquie, il recèle en lui six caractéristiques dangereuses: il est anti-occidental, antisémite, anti-israélien, anti-européen et anti-démocratique et cultive, de surcroît, des préjugés anti-séculiers, qui sont tous repris en choeur par les Frères Musulmans”.

Dans un rapport édité par Steven G. Merley pour le compte du “Jerusalem Center for Public Affairs” et intitulé “La Turquie, la Fraternité Musulmane globale et la flotille de Gaza”, on explique l’étroitesse des rapports entretenus par Erdogan avec l’islam politique depuis ses jeunes années. En 1976, alors qu’il n’était encore qu’un obscur étudiant dans une école secondaire, Erdogan est élu président de l’organisation des jeunes (section d’Istanbul) du “Parti du Salut National” d’Erbakan. A cette époque, il avait déjà des liens avec la WAMY (l’Association Mondiale de la Jeunesse Musulmane), fondée en 1972 par un organisme saoudien dont l’objectif était de diffuser les doctrines de l’islam le plus rigoureux, sous sa forme wahhabite. Dans le rapport de Merley, on peut lire que la WAMY “depuis sa fondation entretient des rapports étroits avec les Frères Musulmans”, et se pose dès lors comme un réseau international de personnes privées et d’organisations issues de la branche égyptienne des Frères Musulmans. Plus loin, le rapport mentionne la personne de Kemal El-Helbawy, un porte-paroles des “Frères”, qui vit en Grande-Bretagne. El-Helbawy a déclaré au “Wall Street Journal” que c’est justement dans le cadre de la WAMY qu’il a rencontré l’ancien président afghan Burhanuddin Rabbani, l’ancien vice-premier ministre de Malaisie Anwar Ibrahim et... Erdogan. Et El-Helbawy ajoute: “Tous ont commencé leur carrière au sein de la WAMY”.

Le rapport de Merley spécifie “qu’Erdogan semble avoir maintenu ses liens avec la fraternité Musulmane internationale, qu’il avait acquis au temps de sa fréquentation de la WAMY”. Dans ce contexte, Merley évoque également Mohammed Madi Akef, ancien dirigeant de la Fraternité Musulmane en Egypte, qui avait déclaré en 2005 à un magazine égyptien qu’il connaissait très bien Erdogan et Erbakan, depuis le temps où il avait séjourné en Turquie. De plus, Akef décrivait les deux hommes politiques turcs comme de “bons amis”. Mais il y a encore un autre épisode de la biographie d’Erdogan qui atteste amplement de l’ancrage profond du chef du gouvernement turc dans les milieux islamistes: en juin 2008, Anwar Ibrahim, vice-premier ministre de Malaisie, se réfugie dans l’ambassade turque de son pays parce qu’il est l’objet d’une enquête policière pour “délit d’homosexualité” (tout acte sexuel de nature homosexuelle, jugé immoral, est punissable dans les pays musulmans). D’après l’agence “Associated Press”, un haut fonctionnaire turc aurait déclaré qu’Anwar Ibrahim avait choisi l’ambassade de Turquie comme refuge, vu “ses contacts étroits avec le premier ministre turc Erdogan”.

Ce sont donc les liens étroits entre les hautes sphères gouvernementales turques et les milieux islamistes qui expliqueraient la volte-face d’Ankara face à la Syrie, ainsi que l’appui que les Turcs apportent désormais aux rebelles syriens qui, comme les Turcs et les Saoudiens, sont des sunnites. Selon des milieux bien informés d’Istanbul, l’Arabie Saoudite aurait versé dix milliards de dollars à l’AKP d’Erdogan juste avant les dernières élections parlementaires. En fin de compte, Turcs et Saoudiens ont les mêmes intérêts en Syrie, qui vont bien au-delà du simple soutien qu’ils apportent aux rebelles sunnites. La Syrie est le pays par lequel pourraient bientôt transiter la gaz naturel de la région du Golfe. Damas, en effet, a signé en juillet 2011, un accord avec l’Irak et avec l’Iran pour que soit construit à terme un gazoduc amenant les hydrocarbures du Kurdistan irakien, de l’Iran et du Golfe sur les rives de la Méditerranée. Si jamais ce projet se concrétisait, l’Iran, rival de l’Arabie Saoudite pour devenir la puissance prépondérante dans le Golfe Persique, renforcerait son poids géostratégique; quant à la Turquie, elle subirait un incontestable ressac dans ses efforts constants pour devenir dans la région la seule et unique plaque tournante de la distribution de l’énergie.

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, nr. 1/2, 2013; http://www.zurzeit.at/ ).

jeudi, 29 novembre 2012

L’ISLAMISMO CONTRO L’ISLAM?

L’ISLAMISMO CONTRO L’ISLAM?

Sommario del numero XXVIII (4-2012) d'Eurasia - Rivista di studi geopolitici

http://www.eurasia-rivista.org/

L’ISLAMISMO CONTRO L’ISLAM?

Lo strumento fondamentalista

“Il vero problema per l’Occidente non è il fondamentalismo islamico, ma l’Islam in quanto tale”. Questa frase, che Samuel Huntington colloca in chiusura del lungo capitolo del suo Scontro delle civiltà intitolato “L’Islam e l’Occidente”1, merita di essere letta con un’attenzione maggiore di quella che ad essa è stata riservata finora.

Secondo l’ideologo statunitense, l’Islam in quanto tale è un nemico strategico dell’Occidente, poiché è il suo antagonista in un conflitto di fondo, che non nasce tanto da controversie territoriali, quanto da un fondamentale ed esistenziale confronto tra difesa e rifiuto di “diritti umani”, “democrazia” e “valori laici”. Scrive infatti Huntington: “Fino a quando l’Islam resterà l’Islam (e tale resterà) e l’Occidente resterà l’Occidente (cosa meno sicura) il conflitto di fondo tra due grandi civiltà e stili di vita continuerà a caratterizzare in futuro i reciproci rapporti”2.

Ma la frase riportata all’inizio non si limita a designare il nemico strategico; da essa è anche possibile dedurre l’indicazione di un alleato tattico: il fondamentalismo islamico. È vero che nelle pagine dello Scontro delle civiltà l’idea di utilizzare il fondamentalismo islamico contro l’Islam non si trova formulata in una forma più esplicita; tuttavia nel 1996, allorché Huntington pubblicò The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order, una pratica di questo genere era già stata inaugurata.

“È un dato di fatto – scrive un ex ambasciatore arabo accreditato negli Stati Uniti e in Gran Bretagna – che gli Stati Uniti abbiano stipulato delle alleanze coi Fratelli Musulmani per buttar fuori i Sovietici dall’Afghanistan; e che, da allora, non abbiano cessato di far la corte alla corrente islamista, favorendone la propagazione nei paesi d’obbedienza islamica. Seguendo le orme del loro grande alleato americano, la maggior parte degli Stati occidentali ha adottato, nei confronti della nebulosa integralista, un atteggiamento che va dalla benevola neutralità alla deliberata connivenza”3.

L’uso tattico del cosiddetto integralismo o fondamentalismo islamico da parte occidentale non ebbe inizio però nell’Afghanistan del 1979, quando – come ricorda in From the Shadows l’ex direttore della CIA Robert Gates – già sei mesi prima dell’intervento sovietico i servizi speciali statunitensi cominciarono ad aiutare i guerriglieri afghani.

Esso risale agli anni Cinquanta e Sessanta, allorché Gran Bretagna e Stati Uniti, individuato nell’Egitto nasseriano il principale ostacolo all’egemonia occidentale nel Mediterraneo, fornirono ai Fratelli Musulmani un sostegno discreto ma accertato. È emblematico il caso di un genero del fondatore del movimento, Sa’id Ramadan, che “prese parte alla creazione di un importante centro islamico a Monaco in Germania, intorno al quale si costituì una federazione ad ampio raggio”4. Sa’id Ramadan, che ricevette finanziamenti e istruzioni dall’agente della CIA Bob Dreher, nel 1961 espose il proprio progetto d’azione ad Arthur Schlesinger Jr., consigliere del neoeletto presidente John F. Kennedy. “Quando il nemico è armato di un’ideologia totalitaria e dispone di reggimenti di fedeli devoti, – scriveva Ramadan – coloro che sono schierati su posizioni politiche opposte devono contrastarlo sul piano dell’azione popolare e l’essenza della loro tattica deve consistere in una fede contraria e in una devozione contraria. Solo delle forze popolari, genuinamente coinvolte e genuinamente reagenti per conto proprio, possono far fronte alla minaccia d’infiltrazione del comunismo”5.

L’uso strumentale dei movimenti islamisti funzionali alla strategia atlantica non terminò con il ritiro dell’Armata Rossa dall’Afghanistan. Il patrocinio fornito dall’Amministrazione Clinton al separatismo bosniaco ed a quello kosovaro, l’appoggio statunitense e britannico al terrorismo wahhabita nel Caucaso, il sostegno ufficiale di Brzezinski ai movimenti fondamentalisti armati in Asia centrale, gl’interventi a favore delle bande sovversive in Libia ed in Siria sono gli episodi successivi di una guerra contro l’Eurasia in cui gli USA e i loro alleati si avvalgono della collaborazione islamista.

Il fondatore di An-Nahda, Rachid Ghannouchi, che nel 1991 ricevette gli elogi del governo di George Bush per l’efficace ruolo da lui svolto nella mediazione tra le fazioni afghane antisovietiche, ha cercato di giustificare il collaborazionismo islamista abbozzando un quadro pressoché idilliaco delle relazioni tra gli USA e il mondo islamico. A un giornalista del “Figaro” che gli chiedeva se gli americani gli sembrassero più concilianti degli Europei il dirigente islamista tunisino ha risposto di sì, perché “non esiste un passato coloniale tra i paesi musulmani e l’America; niente Crociate, niente guerra, niente storia”; ed alla rievocazione della lotta comune di americani e islamisti contro il nemico bolscevico ha aggiunto la menzione del contributo inglese6.

La “nobile tradizione salafita”

L’islamismo rappresentato da Rachid Ghannouchi, scrive un orientalista, è quello che “si richiama alla nobile tradizione salafita di Muhammad ‘Abduh e che ha avuto una versione più moderna nei Fratelli Musulmani”7.

Ritornare al puro Islam dei “pii antenati” (as-salaf as-sâlihîn), facendo piazza pulita della tradizione scaturita dal Corano e dalla Sunna nel corso dei secoli: è questo il programma della corrente riformista che ha i suoi capostipiti nel persiano Jamal ad-Din al-Afghani (1838-1897) e nei suoi discepoli, i più importanti dei quali furono l’egiziano Muhammad ‘Abduh (1849-1905) e il siriano Muhammad Rashid Rida (1865-1935).

Al-Afghani, che nel 1883 fondò l’Associazione dei Salafiyya, nel 1878 era stato iniziato alla massoneria in una loggia di rito scozzese del Cairo. Egli fece entrare nell’organizzazione liberomuratoria gli intellettuali del suo entourage, tra cui Muhammad ‘Abduh, il quale, dopo aver ricoperto una serie di altissime cariche, il 3 giugno 1899 diventò Muftì dell’Egitto col beneplacito degl’Inglesi.

“Sono i naturali alleati del riformatore occidentale, meritano tutto l’incoraggiamento e tutto il sostegno che può esser dato loro”8: questo l’esplicito riconoscimento del ruolo di Muhammad ‘Abduh e dell’indiano Sir Sayyid Ahmad Khan (1817-1889) che venne dato da Lord Cromer (1841-1917), uno dei principali architetti dell’imperialismo britannico nel mondo musulmano. Infatti, mentre Ahmad Khan asseriva che “il dominio britannico in India è la cosa più bella che il mondo abbia mai visto”9 ed affermava in una fatwa che “non era lecito ribellarsi agli inglesi fintantoché questi rispettavano la religione islamica e consentivano ai musulmani di praticare il loro culto”10, Muhammad ‘Abduh trasmetteva all’ambiente musulmano le idee razionaliste e scientiste dell’Occidente contemporaneo. ‘Abduh sosteneva che nella civiltà moderna non c’è nulla che contrasti col vero Islam (identificava i ginn con i microbi ed era convinto che la teoria evoluzionista di Darwin fosse contenuta nel Corano), donde la necessità di rivedere e correggere la dottrina tradizionale sottoponendola al giudizio della ragione e accogliendo gli apporti scientifici e culturali del pensiero moderno.

Dopo ‘Abduh, capofila della corrente salafita fu Rashid Rida, che in seguito alla scomparsa del califfato ottomano progettò la creazione di un “partito islamico progressista”11 in grado di creare un nuovo califfato. Nel 1897 Rashid Rida aveva fondato la rivista “Al-Manar”, la quale, diffusa in tutto il mondo arabo ed anche altrove, dopo la sua morte verrà pubblicata per cinque anni da un altro esponente del riformismo islamico: Hasan al-Banna (1906-1949), il fondatore dell’organizzazione dei Fratelli Musulmani.

Ma, mentre Rashid Rida teorizzava la nascita di un nuovo Stato islamico destinato a governare la ummah, nella penisola araba prendeva forma il Regno Arabo Saudita, in cui vigeva un’altra dottrina riformista: quella wahhabita.

La setta wahhabita

La setta wahhabita trae il proprio nome dal patronimico di Muhammad ibn ‘Abd al-Wahhab (1703-1792), un arabo del Nagd di scuola hanbalita che si entusiasmò ben presto per gli scritti di un giurista letteralista vissuto quattro secoli prima in Siria e in Egitto, Taqi ad-din Ahmad ibn Taymiyya (1263-1328). Sostenitore di ottuse interpretazioni antropomorfiche delle immagini contenute nel linguaggio coranico, animato da un vero e proprio odium theologicum nei confronti del sufismo, accusato più volte di eterodossia, Ibn Taymiyya ben merita la definizione di “padre del movimento salafita attraverso i secoli”12 datagli da Henry Corbin. Seguendo le sue orme, Ibn ‘Abd al-Wahhab e i suoi partigiani bollarono come manifestazioni di politeismo (shirk) la fede nell’intercessione dei profeti e dei santi e, in genere, tutti quegli atti che, a loro giudizio, equivalessero a ritenere partecipe dell’onnipotenza e del volere divino un essere umano o un’altra creatura, cosicché considerarono politeista (mushrik), con tutte le conseguenze del caso, anche il pio musulmano trovato ad invocare il Profeta Muhammad o a pregare vicino alla tomba di un santo. I wahhabiti attaccarono le città sante dell’Islam sciita, saccheggiandone i santuari; impadronitisi nel 1803-1804 di Mecca e di Medina, demolirono i monumenti sepolcrali dei santi e dei martiri e profanarono perfino la tomba del Profeta; misero al bando le organizzazioni iniziatiche e i loro riti; abolirono la celebrazione del genetliaco del Profeta; taglieggiarono i pellegrini e sospesero il Pellegrinaggio alla Casa di Dio; emanarono le proibizioni più strampalate.

Sconfitti dall’esercito che il sovrano egiziano aveva inviato contro di loro dietro esortazione della Sublime Porta, i wahhabiti si divisero tra le due dinastie rivali dei Sa’ud e dei Rashid e per un secolo impegnarono le loro energie nelle lotte intestine che insanguinarono la penisola araba, finché Ibn Sa’ud (‘Abd al-’Aziz ibn ‘Abd ar-Rahman Al Faysal Al Su’ud, 1882-1953) risollevò le sorti della setta. Patrocinato dalla Gran Bretagna, che, unico Stato al mondo, nel 1915 instaurò relazioni ufficiali con lui esercitando un “quasi protettorato”13 sul Sultanato del Nagd, Ibn Sa’ud riuscì ad occupare Mecca nel 1924 e Medina nel 1925. Diventò così “Re del Higiaz e del Nagd e sue dipendenze”, secondo il titolo che nel 1927 gli venne riconosciuto nel Trattato di Gedda del 20 maggio 1927, stipulato con la prima potenza europea che riconobbe la nuova formazione statale wahhabita: la Gran Bretagna.

“Le sue vittorie – scrisse uno dei tanti orientalisti che hanno cantato le sue lodi – lo han reso il sovrano più potente d’Arabia. I suoi domini toccano l’Iràq, la Palestina, la Siria, il Mar Rosso e il Golfo Persico. La sua personalità di rilievo si è affermata con la creazione degli Ikhwàn o Fratelli: una confraternita di Wahhabiti attivisti che l’inglese Philby ha chiamato ‘una nuova massoneria’”14.

Si tratta di Harry St. John Bridger Philby (1885-1960), l’organizzatore della rivolta araba antiottomana del 1915, il quale “aveva occupato alla corte di Ibn Saud il posto del deceduto Shakespeare”15, per citare l’espressione iperbolica di un altro orientalista di quell’epoca. Fu lui a caldeggiare presso Winston Churchill, Giorgio V, il barone Rothschild e Chaim Weizmann il progetto di una monarchia saudita che, usurpando la custodia dei Luoghi Santi tradizionalmente assegnata alla dinastia hascemita, unificasse la penisola araba e controllasse per conto dell’Inghilterra la via marittima Suez-Aden-Mumbay.

Con la fine del secondo conflitto mondiale, durante il quale l’Arabia Saudita mantenne una neutralità filoinglese, al patrocinio britannico si sarebbe aggiunto e poi sostituito quello nordamericano. In tal senso, un evento anticipatore e simbolico fu l’incontro che ebbe luogo il 1 marzo 1945 sul Canale di Suez, a bordo della Quincy, tra il presidente Roosevelt e il sovrano wahhabita; il quale, come ricordava orgogliosamente un arabista statunitense, “è sempre stato un grande ammiratore dell’America, che antepone anche all’Inghilterra”16. Infatti già nel 1933 la monarchia saudita aveva dato in concessione alla Standard Oil Company of California il monopolio dello sfruttamento petrolifero, mentre nel 1934 la compagnia americana Saoudi Arabian Mining Syndicate aveva ottenuto il monopolio della ricerca e dell’estrazione dell’oro.

I Fratelli Musulmani

Usurpata la custodia dei Luoghi Santi ed acquisito il prestigio connesso a tale ruolo, la famiglia dei Sa’ud avverte l’esigenza di disporre di una “internazionale” che le consenta di estendere la propria egemonia su buona parte della comunità musulmana, al fine di contrastare la diffusione del panarabismo nasseriano, del nazionalsocialismo baathista e – dopo la rivoluzione islamica del 1978 in Iran – dell’influenza sciita. L’organizzazione dei Fratelli Musulmani mette a disposizione della politica di Riyad una rete organizzativa che trarrà alimento dai cospicui finanziamenti sauditi. “Dopo il 1973, grazie all’aumento dei redditi provenienti dal petrolio, i mezzi economici non mancano; verranno investiti soprattutto nelle zone in cui un Islam poco ‘consolidato’ potrebbe aprire la porta all’influenza iraniana, in particolare l’Africa e le comunità musulmane emigrate in Occidente”17.

D’altronde la sinergia tra la monarchia wahhabita e il movimento fondato nel 1928 dall’egiziano Hassan al-Banna (1906-1949) si basa su un terreno dottrinale sostanzialmente comune, poiché i Fratelli Musulmani sono gli “eredi diretti, anche se non sempre rigorosamente fedeli, della salafiyyah di Muhammad ‘Abduh”18 e in quanto tali recano inscritta fin dalla nascita nel loro DNA la tendenza ad accettare, sia pure con tutte le necessarie riserve, la moderna civiltà occidentale. Tariq Ramadan, nipote di Hassan al-Banna ed esponente dell’attuale intelligencija musulmana riformista, così interpreta il pensiero del fondatore dell’organizzazione: “Come tutti i riformisti che l’hanno preceduto, Hassan al-Banna non ha mai demonizzato l’Occidente. (…) L’Occidente ha permesso all’umanità di fare grandi passi in avanti e ciò è avvenuto a partire dal Rinascimento, quando è iniziato un vasto processo di secolarizzazione (‘che è stato un apporto positivo’, tenuto conto della specificità della religione cristiana e dell’istituzione clericale)”19. L’intellettuale riformista ricorda che il nonno, nella sua attività di maestro di scuola, si ispirava alle più recenti teorie pedagogiche occidentali e riporta da un suo scritto un brano eloquente: “Dobbiamo ispirarci alle scuole occidentali, ai loro programmi (…) Dobbiamo anche prendere dalle scuole occidentali e dai loro programmi il costante interesse all’educazione moderna e il loro modo di affrontare le esigenze e la preparazione all’apprendimento, fondate su metodi saldi tratti da studi sulla personalità e la naturalità del bambino  (…) Dobbiamo approfittare di tutto ciò, senza provare alcuna vergogna: la scienza è un diritto di tutti (…)”20.

Con la cosiddetta “Primavera araba”, si è manifestata in maniera ufficiale la disponibilità dei Fratelli Musulmani ad accogliere quei capisaldi ideologici della cultura politica occidentale che Huntington indicava come termini fondamentali di contrasto con l’Islam. In Libia, in Tunisia, in Egitto i Fratelli hanno goduto del patrocinio statunitense.

Il partito egiziano Libertà e Giustizia, costituito il 30 aprile 2011 per iniziativa della Fratellanza e da essa controllato, si richiama ai “diritti umani”, propugna la democrazia, appoggia una gestione capitalistica dell’economia, non è contrario ad accettare prestiti dal Fondo Monetario Internazionale. Il suo presidente Muhammad Morsi (n. 1951), oggi presidente dell’Egitto, ha studiato negli Stati Uniti, dove ha anche lavorato come assistente universitario alla California State University; due dei suoi cinque figli sono cittadini statunitensi. Il nuovo presidente ha subito dichiarato che l’Egitto rispetterà tutti i trattati stipulati con altri paesi (quindi anche con Israele); ha compiuto in Arabia Saudita la sua prima visita ufficiale e ha dichiarato che intende rafforzare le relazioni con Riyad; ha dichiarato che è un “dovere etico” sostenere il movimento armato di opposizione che combatte contro il governo di Damasco.

Se la tesi di Huntington aveva bisogno di una dimostrazione, i Fratelli Musulmani l’hanno fornita.

NOTE:

1. Samuel P. Huntington, Lo scontro delle civiltà e il nuovo ordine mondiale, Garzanti, Milano 2000, p. 319.

2. Ibidem, p. 310.

3. Rédha Malek, Tradition et révolution. L’enjeu de la modernité en Algérie et dans l’Islam, ANEP, Rouiba (Algeria) 2001, p. 218.

4. Stefano Allievi e Brigitte Maréchal, I Fratelli Musulmani in Europa. L’influenza e il peso di una minoranza attiva, in: I Fratelli Musulmani nel mondo contemporaneo, a cura di M. Campanini e K. Mezran, UTET, Torino 2010, p. 219.

5. “When the enemy is armed with a totalitarian ideology and served by regiments of devoted believers, those with opposing policies must compete at the popular level of action and the essence of their tactics must be counter- faith and counter-devotion. Only popular forces, genuinely involved and genuinely reacting on their own behalf, can meet the infiltrating threat of Communism” (http://www.american-buddha.com/lit.johnsonamosqueinmunich.12.htm)

6. “- Les Américains vous semblent-ils plus conciliants que les Européens? – A l’égard de l’islam, oui. Il n’y a pas de passé colonial entre les pays musulmans et l’Amérique, pas de croisades; pas de guerre, pas d’histoire… – Et vous aviez un ennemi commun: le communisme athée, qui a poussé les Américains à vous soutenir… – Sans doute, mais la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher était aussi anticommuniste…” (Tunisie: un leader islamiste veut rentrer, 22/01/2011; http://plus.lefigaro.fr/article/tunisie-un-leader-islamiste-veut-rentrer-20110122-380767/commentaires).

7. Massimo Campanini, Il pensiero islamico contemporaneo, Il Mulino, Bologna 2005, p. 137.

8. Cit. in: Maryam Jameelah, Islam and Modernism, Mohammad Yusuf Khan, Srinagar-Lahore 1975, p. 153.

9. Cit. in: Tariq Ramadan, Il riformismo islamico. Un secolo di rinnovamento musulmano, Città Aperta Edizioni, Troina (En) 2004, p. 65.

10. Massimo Campanini, Il pensiero islamico contemporaneo, cit., p. 23.

11. Cit. in: Tariq Ramadan, op. cit., p. 143.

12. Henry Corbin, Storia della filosofia islamica, Adelphi, Milano 1989, p. 126.

13. Carlo Alfonso Nallino, Raccolta di scritti editi e inediti, Vol. I L’Arabia Sa’udiana, Istituto per l’Oriente, Roma 1939, p. 151.

14. Henri Lammens, L’Islàm. Credenze e istituzioni, Laterza, Bari 1948, p. 158.

15. Giulio Germanus, Sulle orme di Maometto, vol. I, Garzanti, Milano 1946, p. 142.

16. John Van Ess, Incontro con gli Arabi, Garzanti, Milano 1948, p. 108.

17. Alain Chouet, L’association des Frères Musulmans, http://alain.chouet.free.fr/documents/fmuz2.htm. Sulla presenza dei Fratelli Musulmani in Occidente, cfr. Karim Mezran, La Fratellanza musulmana negli Stati Uniti, in: I Fratelli Musulmani nel mondo contemporaneo, cit., pp. 169-196; Stefano Allievi e Brigitte Maréchal, I Fratelli Musulmani in Europa. L’influenza e il peso di una minoranza attiva, ibidem, pp. 197-240.

18. Massimo Campanini, I Fratelli Musulmani nella seconda guerra mondiale: politica e ideologia, “Nuova rivista storica”, a. LXXVIII, fasc. 3, sett.-dic. 1994, p. 625.

19. Tariq Ramadan, op. cit., pp. 350-351.

20. Hassan al-Banna, Hal nusir fi madrasatina wara’ al-gharb, “Al-fath”, 19 sett. 1929, cit. in: Tariq Ramadan, op. cit., p. 352.

 

lundi, 05 mars 2012

L’oncle Sam et les Frères musulmans

L’oncle Sam et les Frères musulmans

Ex:  http://mediabenews.wordpress.com/

par Mohamed SIFAOUI

Lors de son récent périple dans la région du Maghreb, Hillary Clinton a fait une déclaration lourde de sens qui appelle quelques commentaires. En effet, la chef de file de la diplomatie américaine a laissé entendre que l’expérience tunisienne montrait que l’islam politique n’est pas incompatible avec la démocratie. Un chèque en blanc, s’il en est, pour des fanatiques de la politisation de la religion islamique qui, pourtant, n’en espéraient pas tant.

Au lendemain des attentats du 11-Septembre, les Américains, républicains comme démocrates, ont estimé que la démocratisation des pays arabo-musulmans était une solution, parmi d’autres, qui permettrait d’endiguer les velléités terroristes des intégristes et d’affaiblir une nébuleuse comme Al-Qaïda.

La divergence du point de vue, au sein du sérail américain, résidait, grosso modo, dans le choix de la méthode idoine. Pour les néoconservateurs, cette “démocratisation” devait s’effectuer y compris à travers l’action militaire et la projection de la force américaine sur des terrains “arabo-islamiques” où des gouvernements non hostiles aux États-Unis, parfois fantoches et non représentatifs, devaient être installés. Les démocrates, quant à eux, ont estimé que cette même “démocratisation” devait sortir des entrailles des sociétés et représenter une aspiration des peuples. Mais les deux visions se rapprochaient quant à l’impérieuse nécessité d’intégrer les islamistes dits “non-violents” dans le jeu politique.

À Washington, on estime que les tenants de la pensée des Frères musulmans, disposant d’un certain ancrage au sein des sociétés, rejetant, en apparence, la violence, seraient capables, de devenir, à terme, des interlocuteurs, voire des partenaires “sérieux”. L’objectif non avoué étant de fixer les islamistes dans leur pays d’origine et, surtout, de les empêcher de développer une quelconque hostilité à l’égard des États-Unis et/ou de ses intérêts stratégiques et ce, même si cette “neutralisation” devait passer par une reconnaissance, sinon par une légitimation politique.

Outre-Atlantique, la doctrine locale, qu’elle soit d’inspiration républicaine ou démocrate, s’est toujours allègrement accommodé aussi bien des Frères musulmans que du salafisme wahhabite. De ce point de vue, Hillary Clinton s’inscrit donc, dans une vieille tradition qui n’hésite pas à offrir une respectabilité aux mouvements religieux et aux théocraties. À Washington, on estime, depuis longtemps, qu’un islamiste ne devient “dangereux” que lorsqu’il s’attaque aux intérêts des États-Unis.

Là où l’analyse américaine tombe dans le simplisme, c’est lorsqu’elle considère que des formations politiques pourraient se suffire d’une position acceptant et respectant les processus électoraux pour gagner leur statut de « démocrates ». Il va sans dire qu’une telle approche, mettant en évidence des conditions à minima, n’est pas à même de promouvoir l’idéal démocratique dans le sens où l’entendrait n’importe quelle nation ayant fait des valeurs universelles le socle de son idéologie politique.

En vérité, les Frères musulmans n’ont jamais été hostiles aux jeux électoraux surtout lorsque ceux-ci leur sont favorables. Il est évident que dans la plupart des pays dits “arabo-musulmans”, les islamistes, osons l’image, ont un boulevard devant eux tant les dirigeants de ces mêmes pays se sont révélés être des irresponsables plus soucieux de la préservation de leur pouvoir que de la mise en place de projets de société justes, modernes et démocratiques.

À ce sujet, il est utile de souligner que la démocratie ne se résume pas à des processus électoraux, fussent-ils libres et honnêtes. Il s’agit avant tout d’un corpus idéologique qui englobe des valeurs humanistes et universelles. Depuis l’époque athénienne, la démocratie repose sur des principes essentiels tels les libertés d’expression, de conscience et d’opinion, l’alternance au pouvoir et la défense des droits humains.

Depuis ces temps anciens, des intellectuels ou des philosophes, comme Montesquieu, pour ne citer que lui, des théoriciens de la démocratie moderne ont érigé la notion de la séparation des pouvoirs comme l’un des principes sur lequel repose la démocratie. Tous ces principes furent confirmés par la révolution française et, bien sûr, par la révolution américaine. Or, ces mêmes principes ne sont ni respectés ni reconnus par les doctrines islamistes.

Partant de là, a-t-on le droit d’affirmer que des partis comme Ennahda ne sont pas incompatibles avec la démocratie? Peut-on dire ex abrupto, tout simplement parce qu’un mouvement intégriste a remporté une élection “démocratiquement”, que celui-ci n’est pas ou n’est plus extrémiste et qu’il devrait, par ce fait unique, gagner en respectabilité comme s’il s’agissait de n’importe quel mouvement politique défendant les valeurs démocratiques?

Le danger de cette exigence à minima, surtout lorsqu’elle s’exprime à travers un représentant d’une puissance démocratique, outre qu’elle légitime des mouvements, considérés, à juste titre, comme liberticides, disqualifie, par ailleurs et de fait, les musulmans progressistes qui se battent, depuis plusieurs années, contre l’idéologie portée par les Frères musulmans. Oui ! la sortie, pour le moins inopportune, d’Hillary Clinton disqualifie le combat que les (vrais) démocrates de culture ou de confession musulmane mènent contre l’obscurantisme en général et l’islamisme en particulier.

Certes, Ennahda en Tunisie, les Frères musulmans en Égypte ont remporté des élections “proprement”. N’empêche, il ne faudrait pas fermer les yeux sur les raisons qui sont à l’origine de ces résultats. Les régimes autocratiques, que ce soit en Égypte ou en Tunisie, voire encore en Algérie ou au Yémen, sont générateurs d’islamisme et donc, de votes islamistes. Il était quelque part logique que les Tunisiens accordent, au lendemain de la chute du dictateur, une majorité relative à ceux qui se sont opposés, de la manière la plus radicale, à l’autocrate.

Et de ce point de vue, au regard de la répression féroce qui s’était abattue sur eux, souvent avec la bénédiction et/ou la complaisance des Américains et des autres puissances démocratiques, les islamistes se sont érigés, aux yeux de la masse, comme une force légitime. Il convient, par ailleurs, de rappeler qu’ils furent totalement absents durant les révoltes populaires ayant donné naissance au “printemps arabe” et qu’ils ont récupéré, par escroquerie populiste, les dividendes de ce mouvement.

Last but not least, le mouvement islamiste, dans son ensemble, dispose, à travers les mosquées, là aussi avec la complaisance des régimes autocratiques qui ne cessent de l’instrumentaliser, d’une tribune régulière qui permet à ses promoteurs de rester en contact avec le peuple et de distiller ainsi des théories fumeuses. Avantage dont sont privées évidemment toutes les forces démocratiques.

Par ailleurs, les islamistes, dans d’autres cas, sont les alliés objectifs des autocrates. Il n’y a qu’à voir l’exemple de l’Algérie où le pouvoir s’est allié avec des formations islamistes, celles qui ne remettent pas en cause un système de gouvernance basé sur la fraude, le clientélisme et la corruption. Cas de figure similaire au Maroc où des islamistes proches de la monarchie sont devenus les sous-traitants désignés de celle-ci.

Au regard de tous ces éléments, serait-il juste d’affirmer que l’islamisme ne serait pas antidémocratique? Il y a un pas que la diplomatie américaine n’aurait jamais dû franchir. En effet, sans revenir sur les fondements de l’islamisme, il est utile de rappeler que cette pensée n’a jamais été en phase avec les valeurs démocratiques et notamment s’agissant de l’égalité entre les sexes, de la protection des droits des minorités religieuses et sexuelles, du respect de toutes les opinions, notamment celles des non-croyants et de toutes les questions philosophiques qui mettent en discussion ou en débat la “notion du sacré”. Idem pour le respect de la liberté de la presse qui, récemment encore, était bafouée en Tunisie lorsqu’un journal a commis le crime de lèse-islamistes en diffusant la photo d’une femme en tenue d’Ève. C’est dire…

Hillary Clinton exprime certes, un pragmatisme américain qui s’est toujours illustré par une realpolitik poussée parfois à l’extrême, mais elle aurait été mieux inspirée de trouver une autre formule pour saluer la “révolution tunisienne” que d’accorder, de facto, une respectabilité à un courant intégriste qui, depuis sa création en 1928, n’a eu de cesse de piétiner les principes élémentaires de la démocratie.

Entre les théories huntingtoniennes défendues par les républicains et les visions pragmatico-angélistes véhiculées par les démocrates, il serait nécessaire de sensibiliser les Américains et les amener à introduire plus de nuances dans leur discours officiel. Au lieu de soutenir des intégristes, l’administration américaine gagnerait à élever son niveau d’exigences à l’égard des partis islamistes.

Elle devrait soutenir plus franchement les forces progressistes qui existent bel et bien dans cette sphère dite “arabo-islamique”, car, contrairement aux Frères musulmans, ces derniers se battent réellement pour la défense des valeurs universelles. En tout état de cause, les États-Unis n’ont pas le droit de choisir la facilité et réduire la démocratie à un simple vocable à géométrie variable, utilisable comme levier au service de la diplomatie.

lundi, 21 février 2011

Scholl-Latour: "Ägyptens Moslembrüder an der Macht beteiligen"

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„Ägyptens Moslembrüder an der Macht beteiligen“

Ex: http://www.zurzeit.at/

Nahostexperte Peter Scholl-Latour über die Ereignisse in Ägypten, den Stellenwert islamistischer Bewegungen, das zweifelhafte türkische Vorbild sowie über die Folgen für die gesamte Region und für Europa

Herr Dr. Scholl-Latour, Sie kennen die arabische Welt bereits seit Jahrzehnten. Hat Sie der Umsturz zuerst in Tunesien und dann auch in Ägypten überrascht?

Peter Scholl-Latour: In Tunesien hat es mich absolut überrascht, weil es eines der friedlichsten Länder des Maghreb ist und die Tunesier auch keine großen Kämpfer sind. In Ägypten, wo ich mich vor kurzem aufgehalten habe, hat sich auch keine Spur eines Aufruhrs gefunden, aber ich habe von syrischer Seite Warnungen bekommen, daß sich da revolutionäre Vorgänge vorbereiteten.

Was sind die Ursachen? Ist es die Unzufriedenheit der jeweiligen Bevölkerung mit den korrupten Regimen?

Scholl-Latour: Es ist die Armut, eine zunehmende soziale Diskrepanz und eine schamlose Bereicherung einer kleinen Elite. Aber das, was die Revolte ausgemacht hat – und das ist immer so bei Revolutionen – sind ja nicht die ärmsten Volksschichten, die Darbenden, sondern eine aufstrebende Mittelschicht, eine neue Bourgeoisie, sowie die Jugendlichen. Es war ja auch die Französische Revolution keine Revolution des Proletariats oder des armen Bauerntums, sondern es war eine Revolution der Bürger, die nicht zum Adel zugelassen wurden. Und bei den jetzigen Revolutionen ist ein neues Phänomen hinzugetreten, nämlich die Kommunikation durch die elektronischen Medien, durch Facebook und Twitter. Das hat offenbar die Jugend, die sich leidenschaftlich dafür interessiert, dazu angetrieben, Verbindungen zwischen Leuten herzustellen, die sich vorher nicht kannten.

Rechnen Sie damit, daß es auch in anderen Ländern der Region zu Umstürzen bzw. zu Umsturzversuchen kommen wird?

Scholl-Latour: Das hängt davon ab, wie die Ereignisse in Ägypten ausgehen werden. Derzeit rumort es gewaltig in Jordanien, und vielleicht ist Jordanien in mancher Beziehung sogar zerbrechlicher als Ägypten. Man sagt sogar, daß sich im Gazastreifen die Bevölkerung gegen die Alleinherrschaft der Hamas auflehnt, aber da sind auch fromme Wünsche dabei. Ähnliches wie in Ägypten ist auch in Saudi-Arabien vorstellbar. In diesem Land, weil das Land aus Oasen besteht, die wie Inseln im Meer liegen und hier deshalb den neuen Kommunikationsmitteln eine besondere Bedeutung zukommt. Und in Saudi-Arabien kann sogar die amerikanische Armee militärisch intervenieren, wenn für die USA die Lage bei diesem Verbündeten vollkommen aus dem Ruder zu laufen droht.

Aber auch im Maghreb kann noch etwas passieren: Algerien ist in einen Bürgerkrieg gestürzt worden, nachdem eine islamische Partei die Wahlen ganz eindeutig gewonnen und das Militär geputscht hat. Damals hatten Amerika und Europa stillgehalten und im Grunde nur tief aufgeatmet, daß nicht eine damals noch sehr friedliche islamistische Partei an die Macht gekommen ist, die dann allerdings um ihren Wahlsieg betrogen gefühlt und sich radikalisiert hat, was zu einem Bürgerkrieg mit 50.000 Toten geführt hat.

Weil Sie gerade die Islamisten angesprochen haben: Welche Rolle spielt heute in Ägypten die Moslembruderschaft und wird sie ihren Einfluß steigern können?

Scholl-Latour: Die Muslimbruderschaft, wie man sie in Ägypten kennt, ist vor allem für die soziale Sicherheit der Bevölkerung da. In den einfachen Nildörfern lebt man beinahe nur nach der Scharia, nach der koranischen Gesetzgebung, die im muslimischen Glauben verankert ist. Die Muslimbrüder sind die einzige organisierte Kraft, die neben der Nationaldemokratischen Partei von Mubarak, die sich durch Wahlbetrug die Macht sichert, das Terrain beherrscht.

Immer wird behauptet, die Islamisten könnten sich an der Türkei und an der türkischen Regierungspartei AKP ein Beispiel nehmen. Halten Sie das für möglich?

Scholl-Latour: Das ist eine Hoffnung, das sie sich an der Türkei orientieren. Aber das türkische Modell ist noch nicht ausgereift, und die Türkei ist heute trotz Wahlen islamischer als sie noch vor Jahren gewesen ist. Der türkische Ministerpräsident Erdogan hat sehr geschickt taktiert, und das könnte ein Modell sein. Aber im Vergleich zu Ägypten hat sich in der Türkei ein Entwicklungsstand, ein Bildungsstand und auch ein Wohlstand eingestellt, der erst eine Gestalt wie Erdagon ermöglichen konnte.

Allerdings kann es durchaus sein, daß sich innerhalb der Moslembrüder, die längst nicht so radikal sind, wie es die Amerikaner und Europäer darstellen, sondern sich seit ihrer Gründung gemäßigt haben, ähnliches möglich ist. Ich erinnere nur daran, daß Präsident Sadat, der mit Israel Frieden geschlossen hat, in jungen Jahren ein eifriger Moslembruder gewesen ist – das ist eine Kraft, die man im Grunde, wenn man klug ist, an der Macht beteiligen sollte, wenn man keine Militärdiktatur haben will.

Wenn man das aber nicht tut, dann würde man in die Moslembruderschaft einen gefährlichen Radikalismus hineintreiben.

Washington überweist jährlich 1,3 Milliarden Dollar an Militärhilfe an Kairo. Was bedeutet die Entwicklung in Ägypten daher für die USA?

Scholl-Latour: Die USA haben ein Protektorat über den Nahen Osten und müssen gewaltige Rückschläge hinnehmen. Die Kontrolle über den Irak ist ihnen weitgehend entglitten, und in der Auseinandersetzung mit dem Iran müssen sie zusehen, wie sich im Südirak ein schiitisch ausgerichteter Staat entwickelt, der enge Beziehungen zu Teheran hat. Und sowohl im Irak als auch im Afghanistan sind die Pläne, demokratische Staaten nach Vorbild der USA aufzubauen gescheitert, wie die neuen Partisanenkriege zeigen.

Halten Sie es für möglich, daß die USA in Ägypten direkt oder indirekt in die Ereignisse eingreifen, wenn es nicht wunschgemäß verläuft?

Scholl-Latour: In ein Land mit 80 Millionen Einwohnern getraut sich keiner mehr rein. Außerdem müßten die USA mit dem erbitterten Widerstand der ägyptischen Armee rechnen, die immerhin Erfolge gegen Israel – siehe Sinai – erreicht hat. Ein militärisches Eingreifen kann man ausschließen, aber massive politische und diplomatische Interventionen sind möglich.

Und wie soll Europa mit der sich verändernden Lage im Nahen Osten und im Maghreb umgehen?

Scholl-Latour: Vielleicht entdeckt jetzt Europa endlich, daß man zu seiner wirklichen Nachbarschaft ein neues Verhältnis herstellen muß und nicht die eigenen Vorstellungen von Demokratie aufoktroyiert. Diese Länder müssen sich selbst entwickeln, zumal es Anzeichen gibt, daß sich der Islam von innen heraus liberalisieren will.

Welche Anzeichen für eine Liberalisierung des Islam gibt es?

Scholl-Latour: Ich habe mit verschiedenen führenden Persönlichkeiten gesprochen, die im Westen als Radikale und als Terroristen gelten und diese haben von einer Diskussion über eine vorsichtige Neuinterpretation des Islam und eine größere Anpassung an die Moderne berichtet.

 
Das Gespräch führte Bernhard Tomaschitz.

mardi, 15 février 2011

Wie is er bang van de Moslimbroederschap?

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Wie is er bang van de Moslimbroederschap?
Ex: http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/De-Gedachte/article/det...

Het Westen heeft de Moslimbroederschap in het verleden meermaals en voor diverse doeleinden gebruikt. Lucas Catherine helpt westers geheugenverlies voorkomen. Catherine is auteur en kenner van de Arabische wereld. 

Wat de revoltes in Tunesië en Egypte duidelijk hebben gemaakt is dat Arabieren meer geïnteresseerd zijn in hurryah (vrijheid) dan in sharia. Daarmee hebben ze de Europese misvatting rechtgezet dat zij geen democratie zouden willen. Wat ze Europa verwijten is juist dat wij nooit democratie in de Arabische wereld hebben geïntroduceerd. Niet tijdens de decennia van kolonisatie en ook daarna niet, toen het Westen steevast autoritaire regimes heeft gesteund. En niet alleen autoritaire machthebbers, maar ook de reactionaire oppositie.

Neem de Moslimbroederschap. Die werd in Egypte opgericht in 1928 tijdens het Britse koloniale bewind als conservatief politiek-religieuze beweging. De Britten hebben ze vanaf het begin gesteund. Hun eerste eigen moskeeën en gemeenschapshuizen mochten ze oprichten in de door het Engelse leger zwaar gecontroleerde Suezkanaalzone. En de organisatie werd gemanipuleerd tegen de liberale Wafd-partij die naar onafhankelijkheid streefde en daar in 1945 trouwens in slaagde.

Wanneer begin de jaren '50 de Vrije Officieren de macht grijpen en onder leiding van Gamal Nasser de socialistische toer opgaan, zal men weer de Moslimbroederschap manipuleren, nu tegen hem. Nasser wordt de grote boeman van het Westen wanneer hij in 1956 het Suezkanaal nationaliseert, en zeker wanneer hij in 1960 massaal Europese bedrijven in Egypte naast. Dan sneuvelen ook nog al wat Belgische belangen in Egypte. België bezat een klein aandeel in het opgeëiste Suezkanaal, en onder impuls van Leopold II had het Belgische kapitaal vooral geïnvesteerd in infrastructuur (spoorlijnen, elektriciteit) en in de katoenindustrie. De Belgen waren na de Britten en de Fransen de belangrijkste investeerders in het land. In 1960 nationaliseert Nasser dan ook twee Belgische elektriciteitscompagnies, de trammaatschappij en ettelijke katoenindustrieën, voor een totaal van zo'n 500 miljoen toenmalige dollar. Ook bij ons is Nasser dan een grote boeman. Je kan het natrekken in de stripverhalen van Marc Sleen: in De ijzeren kolonel dat in 1956 verscheen en in De brief aan Nasser uit 1963. Nero helpt zelfs de broederschap bij een (mislukte) aanslag op Nasser. En dat haalt Sleen direct uit de toenmalige actualiteit. Zo'n aanslag gebeurde inderdaad en weer blijkt hoe de broederschap de facto de belangen van het Westen dient.

Nadat Egypte een westerse koers ging varen, eerst onder Anwar al Sadat, daarna onder generaal Moebarak, zal de Moslimbroederschap zich eerst gaan aanschurken tegen de macht. Ook al zijn ze officieel verboden, vanaf 1984 nemen ze op individuele basis deel aan de verkiezingen en in de meest recente, die van 2005, behalen ze 88 zetels, dat is 20 procent van de stemmen. Vergelijk dat met de Wafdpartij die dan slechts zes zetels veroverde. Dat goede resultaat komt door de politiek die ze aan de basis voeren. Onder het islamitische label van zakat en sadaqa - zeg maar liefdadigheid - construeren ze onder de armste lagen van de bevolking een sociaal vangnet, met voedselbedeling, gezondheidszorg, enzovoort. Ze hebben een zuil uitgebouwd. Vergelijk het met de christelijke zuil hier, ook ontstaan uit 'liefdadigheid' en als tegengewicht voor de 'gevaarlijke' socialistische beweging. Daar waar corruptie en armoede enorme vormen aannemen, zorgen zij voor een solidaristisch alternatief. Zij kunnen dat, omdat ze, in tegenstelling tot de progressieve bewegingen, financiële steun krijgen uit het buitenland. Neen, niet uit Iran, maar van de grote westerse bondgenoot, Saoedi-Arabië. De arme Egyptenaren, en dat is de meerderheid van de bevolking, zijn dan ook niet bang voor de Moslimbroederschap. Als je naar hun sociaal programma kijkt, dan zijn zij allesbehalve 'gevaarlijk'. Een gemiddelde Vlaming zou, als je naar zijn sociaal programma kijkt, stukken meer schrik moeten hebben van Bart De Wever, dan een Egyptenaar van de Moslimbroeders.

Als er min of meer eerlijke verkiezingen komen in Egypte, vrees ik dan ook dat de broederschap een groter stemmenpercentage zal halen dan de N-VA hier. In beide gevallen voor mij geen reden om te juichen. Maar voor Egypte kunnen we rustig stellen dat het aan onze domme westerse bemoeienissen ligt. Eigen schuld, dikke bult.