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mardi, 13 juin 2017

Ernst Jünger und die bildende Kunst

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Ernst Jünger und die bildende Kunst

 
 
ISBN: 978-3-8260-6152-3
Autor: Dietka, Norbert
Year of publication: 2017
34,80 EUR
ISBN: 978-3-8260-6152-3
Year of publication: 2017
Pagenumbers: 216
Language: deutsch
 
Short description: Mit dieser Publikation wird erstmalig der Versuch unternommen, systematisch das signifikante Verhältnis des Schriftstellers Ernst Jünger zur bildenden Kunst zu dokumentieren. Im Vordergrund steht, anhand von diversen Bildzeugnissen – Porträts von Malern, Bildhauern und Fotografen –, diese spezifische Kommunikationen zu thematisieren und, soweit es die Recherchen zuließen, Textzeugnisse (Briefe, Tagebücher und Aufsätze) hinzuzuziehen. In Form von kleineren Features werden auf der Grundlage des vorhandenen Materials ausgewählte Künstler und deren Erzeugnisse (in der Regel Jünger-Porträts) näher vorgestellt. Die Dokumentation kann schon wegen der äußerst umfangreichen, noch nicht ausgewerteten Brief-Konvolute nur ein vorläufiges Ergebnis generieren. Auch müsste kritisch hinterfragt werden, ob eine summarisch auf Vollständigkeit abzielende Bestandaufnahme eine exemplarische, nach inhaltlichen Gesichtspunkten ausgerichtete Untersuchung ersetzen kann. Allerdings wird mit dem hier vorgelegten Ergebnis eine Basis geschaffen, die weiterführende Arbeiten begünstigen soll.

Der Autor Norbert Dietka studierte Germanistik und Geschichte an der Universität Dortmund und wurde dort mit einer Arbeit über die Jünger-Kritik (1945–1985) 1987 promoviert. Dietka war bis 2013 im Schuldienst und versteht sich heute als freier Publizist. Der Autor hat mehrere Beiträge zur Jünger-Rezeption in der französisch-deutschen Publikationsreihe Les Carnets der „Revue du Centre de Recherche et de Documentation Ernst Jünger“ (Rédacteurs en chef: Danièle Beltran-Vidal und Lutz Hagestedt) veröffentlicht und war zuletzt mit einem Aufsatz am Projekt ,Ernst Jünger Handbuch‘ des Verlages J. B. Metzler (hg. von Matthias Schöning) beteiligt. 2016 veröffentlichte Dietka sein Buch Ernst Jüngers Versuch von der „Herrschaft und Gestalt des Arbeiters“ im Verlag Königshausen & Neumann.
 

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Leopold Ziegler, Philosoph der letzten Dinge

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Leopold Ziegler,

Philosoph der letzten Dinge.

Eine Werkgeschichte 1901-1958.

Beiträge zum Werk, Bd. 4

 
 
ISBN: 978-3-8260-6111-0
Autor: Kölling, Timo
Band Nr: 4
Year of publication: 2016
 
ISBN: 978-3-8260-6111-0
Series Nr: LEO
Band Nr: 4
Year of publication: 2016
Pagenumbers: 540
Language: deutsch
 
Short description: Leopold Ziegler (1881–1958) ist der Poet unter den deutschsprachigen Philosophen des zwanzigsten Jahrhunderts. Seiner Philosophie eignet ein künstlerischer Zug, der ihren sachlichen Gehalt zugleich realisiert und verschließt, ausdrückt und verbirgt. Ziegler hat sein Anliegen in Anknüpfung an Jakob Böhme, Franz von Baader und F. W. J. Schelling als „theosophisches“ kenntlich gemacht und damit die Grenzen der akademischen Philosophie seiner Zeit weniger ausgelotet als ignoriert und überschritten. Timo Köllings im Auftrag der Leopold-Ziegler- Stiftung verfasstes Buch ist nicht nur das erste zu Ziegler, das nahezu alle veröffentlichten Texte des Philosophen in die Darstellung einbezieht, sondern auch eine philosophische Theorie von Zieglers Epoche und ein Traktat über die Wiederkehr eines eschatologischen Geschichtsbildes im 20. Jahrhundert. 
Der Autor Timo Kölling ist Lyriker und Philosoph. Als Stipendiat der Leopold-Ziegler-Stiftung veröffentlichte er 2009 bei Königshausen & Neumann sein Buch „Leopold Ziegler. Eine Schlüsselfigur im Umkreis des Denkens von Ernst und Friedrich Georg Jünger“.
 

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José Ortega y Gasset contre la barbarie de la spécialisation

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José Ortega y Gasset contre la barbarie de la spécialisation

Dans La Révolte des masses, José Ortega y Gasset décrit la contamination des sociétés modernes par « l’homme-masse ». Le triomphe de celui-ci est tel qu’il a su imposer son tempérament médiocre à tous les domaines de la vie. Alors que les sociétés traditionnelles définissaient l’individu d’élite comme un homme « total », le XXe siècle fait du barbare spécialiste la figure de la nouvelle « aristocratie » intellectuelle.

L’idéal d’intelligence dans les sociétés du passé était celui de l’homme « total », de l’homme « universel », plus tard de l’homme « encyclopédique ». « Nul n’entre ici s’il n’est géomètre », disait le portail de l’Académie de Platon, fondée au IVe av. J.-C. La philosophie, alors la plus haute des sciences, n’était accessible qu’à ceux qui étaient d’abord formés à la connaissance des règles spatiales. Au Xe siècle, à Bagdad, Al-Fârâbî, le « second maître », était à la fois philosophe, penseur du droit musulman et musicien. Le Quattrocento a produit Léonard de Vinci, peintre et inventeur de génie. Au XVIIe siècle, en France, Descartes, bien que fondateur de la philosophie moderne, écrivit le Discours de la méthode puis les Méditations métaphysiques. Plus tard, en Allemagne, Leibniz, auteur de la Théodicée, fut aussi l’un des inventeurs du calcul infinitésimal, après Archimède et avant Newton.

Pour José Ortega y Gasset, la fin du XIXe siècle marque un tournant dans l’histoire des sciences et voit émerger un nouveau modèle d’homme : le spécialiste. Celui-ci vient remplacer l’homme d’élite occidental traditionnel autrefois doué d’une « culture générale ». Pour l’auteur de La Révolte des masses, la naissance de l’encyclopédie contient en germe la dérive à venir. Si l’encyclopédie se présente comme une compilation du savoir universel, elle implique également sa fragmentation, son découpage en domaines de compétence. L’homme « encyclopédique » a engendré un monstre : le barbare spécialiste. « Mais lorsque, en 1890, une troisième génération prend le commandement intellectuel de l’Europe, nous nous trouvons en présence d’un type d’homme scientifique sans précédent dans l’histoire. C’est un homme qui, de tout ce que l’on doit savoir pour être un personnage cultivé, ne connaît qu’une science déterminée, et encore n’en possède vraiment que cette minime portion qui intéresse ses investigations personnelles. Et il en arrive à considérer comme une vertu le fait de ne pas s’occuper de tout ce qui demeure en dehors de l’étroit domaine qu’il cultive plus spécialement, et traite de “dilettantisme” toute curiosité pour l’ensemble des connaissances. » Il faut bien mesurer le ridicule d’une telle accusation. Ainsi l’arrogant spécialiste se permet de voir une inclination au « dilettantisme » chez l’homme qui a pour but d’embrasser la totalité des savoirs. Platon, Descartes, Leibniz, dilettantes ! Par conséquent, seul le spécialiste serait sérieux dans son travail.

Le spécialiste : un savant-ignorant

En réalité, l’avènement du spécialiste est lié à celui de « l’homme-masse » dont Ortega y Gasset dresse le portrait dans son essai. Une des dispositions mentales caractéristiques de « l’homme-masse » est son mépris pour tout ce qui l’a précédé. « Notre temps se caractérise par l’étrange présomption de se croire supérieur à tout autre temps du passé ; mieux encore : de feindre qu’il ignore tout ce passé, de ne pas y reconnaître des époques classiques et normatives, mais de se juger soi-même comme ayant une vie supérieure à toutes les anciennes et irréductibles à elles. » Voilà pourquoi le barbare spécialiste peut se considérer sans trop de difficulté comme plus sérieux que Leibniz ou plus travailleur que Platon. Pour Ortega y Gasset, l’homme vulgaire gouverne aujourd’hui le monde. Il est donc logique qu’il se soit aussi imposé dans le domaine scientifique. « La science expérimentale a progressé en grande partie grâce au travail d’hommes fabuleusement médiocres, et même plus que médiocres. C’est-à-dire que la science moderne, racine et symbole de la civilisation actuelle, accueille en elle l’homme intellectuellement moyen et lui permet d’opérer avec succès. » Selon lui, la science, telle qu’elle a triomphé au début du XXe siècle, est partagée en « petits segments » et se réduit à un « mécanisme ». La science peut donc être pratiquée par des individus qui ne possèdent pas de connaissance globale et organique. Désormais, elle est accessible à des techniciens, à des opérateurs qui maîtrisent des « méthodes comme avec une machine » et qui n’ont pas besoin de « posséder des idées rigoureuses sur leur sens et leur fondement ». Le spécialiste a les yeux rivés sur sa discipline et est incapable de la moindre prise de recul. Ortega y Gasset affirme : « Le spécialiste “sait” très bien son petit coin d’univers, mais il ignore radicalement tout le reste. » Il est donc victime d’une déformation ou, si l’on veut, d’une illusion d’optique. Il croit que le monde qu’il étudie est le seul digne d’intérêt, que monde qu’il a face à lui est le seul qui compte. Le barbare spécialiste n’a pas de vision panoramique.

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Aux yeux d’Ortega y Gasset, le spécialiste bouleverse l’ancienne hiérarchie entre « savant » et « ignorant ». Il est responsable d’une rupture épistémologique sans précédent. « Ce n’est pas un savant, car il ignore complètement tout ce qui n’entre pas dans sa spécialité ; mais il n’est pas non plus un ignorant, car c’est un “homme de science” qui connaît très bien sa petite portion d’univers. Nous dirons donc que c’est un savant-ignorant, chose extrêmement grave, puisque cela signifie que c’est un monsieur qui se comportera, dans toutes les questions qu’il ignore, non comme un ignorant, mais avec toute la pédanterie de quelqu’un qui, dans son domaine spécial, est un savant. » La « barbarie de la spécialisation » tient précisément dans cette confusion. Autrefois, on pouvait dire qu’une civilisation était développée en proportion du nombre d’individus d’élite qui la faisaient rayonner, qu’elle était barbare en proportion du nombre d’individus médiocres qui la composaient. La barbarie moderne – celle de l’homme-masse – a ceci de particulier qu’elle ne distingue plus clairement « savant » et « ignorant ». Aujourd’hui, les hommes d’élite sont des médiocres et les médiocres sont des hommes d’élite.

Au XXe siècle, il n’y a jamais eu autant d’ « hommes de science », c’est-à-dire de barbares spécialistes, et aussi peu d’hommes de culture. Pour Ortega y Gasset, cette désunion de la science et de la culture est une tragédie. Cette nouvelle donne épistémologique doit conduire à une impasse car les « bassets tourne-broche de la “rôtisserie de la science” » seront incapables de refonder quoi que ce soit quand l’heure sera venue, comme ce fut le cas avec Copernic, Galilée, Newton ou Einstein. « Car la science a besoin de temps en temps, pour régler son propre accroissement organique, d’un travail de re-consitution ; or, je l’ai déjà dit, ce travail requiert un effort d’unification chaque fois plus difficile, qui chaque fois embrasse des régions plus vastes du savoir total. »

Historic Battle in the Pacific

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Historic Battle in the Pacific

To see America as it once was, go back to the three days from 4 to 7 June, 1942. During the six months after the devastating Japanese attack on the principal US Pacific base at Pearl Harbor,  Hawaii, US and allies forces across the west Pacific were being mauled by the Imperial Japanese Navy.

Japan’s leading naval strategist, Adm. Isoroku Yamamoto, was planning a decisive action near Midway Island to lure America’s three aircraft carriers into battle and sink them.

The USS carriers Enterprise, Hornet and Yorktown had been sent away from Pearl Harbor before the Japanese attack.  Had they been in port, Japan would have won the Pacific War on 7 Dec 1941.  But they were not, strongly suggesting foreknowledge by the pro-war Roosevelt administration of Japan’s plans.

In fact, US naval code-breakers had deciphered many of Japan’s naval and diplomatic codes that Tokyo believed were secure.   The US also broke many of Germany’s codes.  Almost eight decades later, the US National Security Agency continues this code-breaking tradition.  Small wonder the US is so obsessed with communications security and ELINT, or electronic intelligence.  They were key elements in America’s WWII victory.

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Yamamoto had made a grave error during the Pearl Harbor attack.  He should have sent his powerful battleships to direct attack the US base with naval gunfire.  There was concern about US coastal 16 inch batteries on Oahu, but Yamamoto should still have bombarded US oil and repair facilities at Pearl Harbor.  Destroying them would have given Japan control of the Pacific for at least a year. In the event, his battleships served little useful purpose during the war and were mostly sunk by later US airstrikes.

Widely dispersed Japanese naval forces, with four fast carriers, moved towards Midway, a tiny atoll 3,500 miles west of Hawaii, to draw the US Navy into battle.

What Yamamoto did not know was that US naval intelligence was reading all of his orders and tracing movement of his ships.  Or that he was facing three of the finest admirals in US history:  Chester Nimitz, Frank Fletcher and Raymond Spruance.

Meanwhile, Adm. Yamamoto had to dispatch a strong navel force to the remote US Aleutian Islands off Alaska to secure backing by the Imperial Japanese Army for the coming Midway battle.   Throughout WWII, Japan’s army and navy operated at cross-purposes or as rivals.  The army wanted to attack Soviet Siberia while the Navy was determined to capture oil sources in SE Asia.  There was almost no coordination between the two and the Emperor failed to impose unity of command.

In a near-miraculous example of American can-do spirits, the carrier ‘Yorktown,’ badly damaged at the Battle of the Coral Sea, was rushed back into service to the astonishment of the Japanese.

The two fleets began searching for one another – a process in pre-radar days of  blind luck, like a knife fight in a pitch-black room.   Of course, the US knew where many of the Japanese ships were.  But once Japan’s fleet moved, it was quickly lost again.

Carrier warfare is one of the consummate military arts, a process demanding absolute technical expertise, top command skills, steel nerves, and a lot of luck.  Japan’s admirals, Yamamoto, Nagumo, and Kondo, were experienced and skilled but America’s commanders ranked with Britain’s admirals Nelson and Cochran.

The key to the upcoming battle, which was all  beyond visual range, was searching.  US land and carrier  planes kept flying over search patterns seeking the Japanese carriers ‘Akagi, Kaga, Soryu and Hiryu,’ all veterans of the Pearl Harbor attack.  The Japanese searched even more intensely. Ironically, a Japanese floatplane that was to search a quadrant in which the US carriers were steaming was badly delayed by mechanical problems and failed to locate the US warships.

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At 0430 on 4 June 1943, Adm. Nagumo launched air attacks on Midway, which was defended by US Marines. As the Japanese attack intensified, Pearl Harbor reportedly sent them a message, ‘what can we send you?’  Came the insolent reply (my father was a Marine in the 5thDivision), ‘send us more Japs.’

Nagumo kept half his torpedo plans and dive bombers armed and in reserve in case US warships were sighted. At 0800, a Japanese search plane reported sighting US carriers while Nagumo still kept attacking Midway.  Unbeknown to him, Adm. Fletcher had already ordered his torpedo planes and dive bombers to attack Nagumo’s fleet that had been spotted by a US PBY flying boat and the heroism of squadron commander C. Wade McClusky.

At 0920, US torpedo squadron 6 from Enterprise flying obsolescent `Devastator’ aircraft attacked the Japanese carriers.  The squadron was massacred by Japanese Zero fighters flying top cover.  At least six US Mark 13 torpedoes hit the Japanese carriers yet failed to explode. US torpedoes were notoriously unreliable as compared to the deadly Japanese long-lance torpedoes.

All 15 of torpedo squadron 6’s Devastators were shot down.  At this dark moment,  three squadrons of Douglas Dauntless dive bombers from Enterprise and Yorktown arrived while the Japanese were distracted by the torpedo attacks.  Worse, the Japanese carriers were in the process of re-arming their aircraft for new strikes.  The carrier decks were covered with bombs, torpedoes and fuel lines.

At 1022 the US Dauntless dive bombers struck.  Within minutes, three Japanese carriers, Soryu, Kaga and Akagi were in flames.  The surviving Hiryu managed to launch and fatally wound the Yorktown.  US aircraft located then sank the Hiryu.

Four of Japan’s six carriers were sunk and many of her veteran pilots and mechanics were killed.  Both sides broke off the battle to lick their wounds.

Midway marked the high point of Japan’s Pacific offensive. After the battle, Japan lost the military imitative and went on the defensive for the rest of the war.  Japan could not replace the carriers or aircrews lost in battle.  As the war continued, America’s mighty industrial base produced more than eight times more warships and transports than battered Japan.

There were many more naval battles after Midway, but no other nation on earth would dare challenge the US Navy.  America’s sailors and airmen had won the Pacific War in a day that will reverberate in history.