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mardi, 09 janvier 2018

Cosmos de Michel Onfray : une ontologie matérialiste

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Cosmos de Michel Onfray : une ontologie matérialiste

Rémy Valat
Historien.

« Le jardin est une bibliothèque quand trop peu de bibliothèques sont des jardins »

Qui lira Bernard-Henri Lévy ou Jacques Attali dans 20 ans ? Personne. Dans un monde en devenir qui doute, critique et repense ses fondements, il est presque assuré que Michel Onfray figurera parmi les auteurs que l’on enseignera à l’école, mais certainement pas au même titre que les « philosophes des Lumières » (Vous rappelez-vous peut-être d’un certain Voltaire, cet Onuphre qui dénonçait l’esclavage, mais vivait de ses bénéfices). Lassées des manipulateurs de symboles dont les modes de vie révèlent un net décalage avec leurs discours, les classes populaires sont à la recherche d’autres modèles et de valeurs profondes. Un besoin de réel se fait entendre. Michel Onfray, qui pense et agit à partir du réel, nous a offert, il y a deux ans, sa première « pilule rouge » : Cosmos.

Bienvenue dans le monde réel….

Cosmos est le premier opus d’une trilogie, intitulée Brève encyclopédie du monde, une oxymore qui cache en réalité un véritable défi philosophique. Cosmos est paru aux éditions J’ai Lu en 2015, son cadet Décadence qui a vu le jour il y a un an, à quelques semaines des élections présidentielles, a quant à lui fait couler beaucoup d’encre, car il aborde frontalement la question du déclin de notre civilisation et abonde dans le sens du livre d’Éric Zemmour, Le suicide français (paru chez Albin Michel en 2014). Et enfin, Sagesse paraîtra cette année.

Les pieds sur terre (ou dans la boue pour ses détracteurs), Michel Onfray qui défend les valeurs de la gauche identitaire, s’est mis à dos l’élite parisienne de la bien-pensance. En enracinant sa pensée dans le réel, cet héritier de Frédéric Nietzsche, des philosophes grecs et de Pierre-Joseph Proudhon a brisé un tabou en repartant à la conquête de domaines de la connaissance laissés en friche par la gauche (si ce mot peut encore avoir un sens aujourd’hui) : l’histoire dans sa longue durée, le devenir des civilisations, la nature, le vitalisme, le darwinisme… des sujets de « fachos » et de « réacs ».

Il n’est pas vraiment le seul, il est vrai que Régis Debray, ancien compagnon de route du « Che », s’intéresse au « sacré » et à la soif de transcendance, éléments, selon lui essentiels, de la cohésion sociale (conceptions qui l’éloigne de l’athéisme matérialiste de Michel Onfray). Mais en définitive, les « penseurs » de gauche qui osent se remettre en question se comptent sur les doigts d’une main. Surtout, le philosophe en noir s’est attiré la ire de la bien-pensance pour avoir osé porter un regard moins naïf sur l’Islam et dénoncer le manque de recul des médias (qui privilégient l’immédiateté et le sensationnalisme) et leur incapacité à traiter ce sujet en profondeur.

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Cosmos est, selon Michel Onfray, son premier livre. Il est le fruit de ses précédentes recherches et réflexions (en particulier sa « contre-histoire de la philosophie »), mais aussi de drames personnels : la perte du conjoint et d’un père, dont l’art de vivre, « virgilien » selon les propres mots de l’auteur, s’est imposé à lui comme un modèle de vie, une philosophie à part entière. « Mon père, écrit-il, qui ne faisait jamais d’autres leçons de morale qu’en vivant moralement, m’apprit que (l’étoile polaire) est la première levée, la dernière couchée qu’elle indique infailliblement le nord, quelles que soient les circonstances et que, quand on est perdu, il suffit de la regarder, car elle nous sauve en nous montrant le cap à tenir. Leçon d’astronomie, certes, mais aussi leçon de philosophie, mieux même : leçon de sagesse. Savoir qu’il nous faut un point de repère existentiel pour pouvoir mener une vie digne de ce nom, voilà qui donnait à l’enfant que j’étais un colonne vertébrale pour enrouler son être » (page 17).

Ce livre est aussi et surtout une inversion des perspectives (et par conséquent des valeurs), alimenté certes par le rejet (bien compréhensible) des monothéismes, religions du livre qui prétendent dire le monde. « Trop de livres, écrit Michel Onfray, se proposent de faire l’économie du monde tout en prétendant nous le décrire. Chacun des trois textes fondateurs de religion prétend abolir les autres livres pour rester le seul. Ces trois-là ont généré une infinité de livres qui les commentent, ouvrages tout aussi inutiles pour comprendre le réel. Le jardin est une bibliothèque quand trop peu de bibliothèques sont des jardins » (page 37).

Cosmos est un texte écrit à la première personne. Comme Frédéric Nietzsche, Michel Onfray ne dissocie pas l’auteur de son œuvre. L’écrivain doit se dévoiler, révéler les éléments de son existence constitutifs de sa pensée avec un réel souci épistémologique. Chaque pensée est unique et une philosophie personnelle. Méthode qui élève Michel Onfray en héritier de Karl Popper (1902-1994). Cosmos est un livre de réflexion, pas un livre d’incantations. Il pourrait servir de modèle aux historiens du temps présent, qui bien souvent cachent leurs opinions politiques ou leurs liens avec leur objet d’étude de manière à réinterpréter l’histoire avec le secret espoir de pouvoir peser sur les événements contemporains.

Sur la forme, le style souvent poétique, le rythme lent et descriptif sans être pesant et la parfaite maîtrise de la langue française rendent la lecture de l’ouvrage agréable et enrichissante à celles et ceux qui prennent le temps d’en comprendre le contenu et l’esprit. Ce n’est pas un livre fast-food et Cosmos a reçu le prix Lire du meilleur livre de philosophie.

Par delà la gauche et la droite

Pourquoi parler de Cosmos deux années après sa publication ?

Parce que l’esprit de Métamag n’est pas de se plier à la loi de l’instant, un livre de philosophie (comme un bon vin) vit selon un rythme propre, il a sa propre temporalité (le sujet du livre s’y prête bien). Et aussi parce que j’estime que Décadence, de par son succès médiatique, pourrait occulter Cosmos, qui est à mon sens plus fondamental. Parce qu’également la personnalité de Michel Onfray interpelle : issu d’une famille modeste, il est devenu enseignant, puis démissionne de l’éducation nationale. Un choix radical. Alors que certains professeurs se tiennent éloignés de l’enseignement en pantouflant dans les services éducatifs d’institutions publiques, Michel Onfray a créé une université populaire, gratuite, où il professe (2002). Ces leçons de contre-philosophie sont radiodiffusées par France Culture. Un moyen d’offrir au classes populaires les moins favorisées le moyen d’accéder, et permettez-moi de paraphraser Fernand Pelloutier (1867-1901), à « la science de son malheur ». Son attachement à l’anarcho-syndicalisme et au fédéralisme proudhonien et au peuple et sa volonté affichée de combattre le Front National, le rapprocheraient « paradoxalement » de la droite non institutionnelle. Cette ouverture d’esprit facilite le débat et l’échange d’idées : tout en restant sur ses positions, le dialogue est possible entre ce philosophe de gauche et des penseurs de droite.

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Honnête, il a tout en se démarquant idéologiquement des auteurs « dits d’extrême-droite » ayant mis en lumière les falsifications de Sigmund Freud reconnu le bien-fondé de leurs analyses : pour lui, les faits n’ont pas de coloration politique et l’antisémitisme n’est qu’un pansement idéologique sur la jambe de bois de la psychanalyse freudienne.

Le débat avec Alain de Benoist autour de la pensée, de l’oeuvre et de la postérité de Proudhon en est une belle illustration ( voir vidéo ci-dessous). Il témoigne de la fin du clivage « gauche-droite » traditionnel et révèle plutôt une ligne de fracture (centre-périphérie, classes populaires et élite auto-proclamée et héréditaire des villes, intégrées aux bénéfices de la « mondialisation »), constitutive du jacobinisme et multipliée par la dite « mondialisation » (l’anglicisme Globalisation serait plus approprié pour définir ce processus à visée totalitaire). Les constats du géographe Christophe Guilly sont vécus depuis longtemps par les « gens de la périphérie ». Un auteur qui fait grincer les dents de Libération (Michel Onfray qualifie avec truculence Serge July de « curé ») et la gauche dorée et institutionnelle. Il est certain qu’une « Commune » ne pourrait plus se produire à Paris : la société française pourrait bien changer à partir de sa base et de sa périphérie par un mouvement fédéraliste qu’il appelle de ses vœux (les premières sections de l’Internationale ouvrière, d’inspiration proudhonienne, ont vu le jour en Normandie, patrie du philosophe). Par cet essai, Michel Onfray achève d’une balle dans la tête un socialisme et un communisme déjà moribonds : la mort programmée de la civilisation judéo-chrétienne a déjà fait ses premières victimes.

Un manifeste pour un matérialisme ontologique

Ce livre interroge le réel. L’arsenal de son auteur : la philosophie grecque, le paganisme et la culture européenne. Ce livre reflète-t-il le Zeitgeist de la post-modernité ? La réalité serait-elle païenne ?

Michel Onfray s’attaque aux racines du mal, l’héritage platonicien et chrétien en Occident, il rejette toute notion scindant l’homme en une entité matérielle et spirituelle, un sujet et un objet : une paresse intellectuelle ou une peur d’affronter le complexité et la multiplicité d’un monde concret et immanent par des spéculations rassurantes et simplistes autour de la transcendance divine. Dans son chapitre dédié au Temps, par exemple, l’auteur souligne que « l’âme humaine qui est matérielle porte en elle la mémoire d’une durée qui se déplie par delà le bien et le mal. La durée vécue n’est pas naturellement perçue, elle est culturellement mesurée (40) ». En somme, le temps se trouve dans la cellule de ce qui est.

Michel Onfray est ouvertement vitaliste, l’homme provient de la matière, il est un modeste élément de l’univers, qui comme lui, est animé par la « volonté de puissance », cette pulsion de vie qui veut la vie (l’auteur rappelle dans son ouvrage l’interprétation erronée de ce concept par la propagande nazie, une trahison et une instrumentalisation de la pensée de Nietsche par sa sœur, Elisabeth Förster-Nietzsche et recadre la définition du surhomme qui est celui qui sait qu’on ne peut rien à ce qui est. Conception qui s’oppose radicalement aux idéologies de l’espérance du christianisme aux fascismes, en passant par le droit-de-l’hommisme.).

Rien ne distingue l’homme de l’animal, du végétal ou du minéral, sinon une différence de degré. Pour lui, l’éthologie humaine est un remède contre toutes les spéculations réduisant la nature à une matière à détruire (très présente dans la doctrine paulinienne), alors que celle-ci serait plutôt une force à maîtriser. Si Michel Onfray réhabilite justement Charles Darwin (1809-1882), il aurait pu élargir son propos à Konrad Lorenz (1903-1989), mais on ne lui en voudra pas. Dans le même ordre d’idée, Michel Onfray met également en avant les ravages de l’anthropomorphisation de la nature (qui est une vision déformée de celle-ci, parce que rapportée à l’échelle de nos préoccupations et désirs) qui alla de pair avec la destruction (par le Christianisme et l’Islam en particuliers) des cultures et civilisations entretenant un rapport sacré avec la nature. Ces dernières véhiculant la connaissance intuitive que celle-ci comporte une part de sacré et réciproquement.

En replaçant l’homme à sa juste place, celui-ci se retrouve un simple élément d’un processus fait de contraintes ne laissant qu’une faible part de liberté : l’humain, l’animal et le végétal sont soumis au même diktat et les moyens d’adaptation varient de la collaboration au conflit. L’exemple du sipo matador, la liane tueuse, qui épuise et parasite l’arbre lui servant d’appui pour accéder à la lumière, ou plus largement le processus de colonisation des espèces végétales sur notre planète ne nous éloigne guère du phénomène humain des migrations de masse.

Cosmos est une tentative réaliste de réconciliation de l’homme avec lui-même, faite d’une acceptation non résignée de notre état (amor fati) et un manifeste pour une recherche concrète d’une éthique libérée de la pilule rouge des carcans moraux des idéalismes de tout poils.

11:37 Publié dans Livre, Livre, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel onfray, cosmos, livre, philosophie, vitalisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Un équivalent des groupes terroristes “ISIS” en Amérique Hispanique ?

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Un équivalent des groupes terroristes “ISIS” en Amérique Hispanique ?

Universitaire

Ex: https://metamag.fr

L’horreur qui a surgi de la seconde guerre mondiale, les armées  de l’OTAN, en réalité le  MI6, la CIA et leurs divers collaborateurs  a conduit à la destruction actuelle de l’Europe, où les soviets de la finance et les congrégations multinationales terrorisent les populations avec l’appui de ces services spéciaux qui entraînent et arment des mercenaires venus du vaste monde, regroupés sous l’acronyme ISIS.

Le but  étant connu, la domination du monde sous l’égide du totalitarisme marchand, les méthodes qui ont détruit l’Europe devraient s’appliquer aussi aux autres continents. Il n’est pas sûr que les  asiatiques se laissent manipuler désormais, mais l’Amérique Hispanique est beaucoup plus ouverte à la destruction. Des gangs kleptocratiques sont installés là depuis des siècles, sans préoccupation autre que le pillage, et l’Eglise officielle est au service de cette global invasion. Reste à préciser les degrés de la destruction.

Deux exemples nous aideront à discerner les horreurs en préparation

Les tenants de la global-invasion savent qu’en Amérique Hispanique ils trouvent de l’eau, des minéraux, des paysages “touristiques” ou écologiques, des ressources forestières. Ils veulent les voler. Comment faire ? Le Paraguay nous permet de comprendre la première méthode, alors que le problème ethnique des Mapuches nous aide à cerner la seconde.

Le Paraguay en effervescence.

Ce fut vers le mois d’août 2016 qu’au Paraguay un groupe armé attaqua une patrouille de la Force de Suveillance Conjointe Argentine-Paraguay. Huit militaires furent tués et le groupe d’assaut prit leurs armes et gilets pareballes. Le coup de main fut revendiqué par un groupe nommé Armée du Peuple Paraguayen (APP) dont on suppose qu’il entretient des liens avec les FARC colombiennes. Mais ce n’est pas clair. L’APP se proclame marxiste-léniniste depuis sa fondation en mars 2008. Son aire d’activités subversives se situe près de la frontière avec le Brésil, dans les régions du nord-est du Paraguay là où régne la forêt vierge, une population clairsemée et où l’État est absent. Cette troupe terroriste s’auto-proclame “les fils du pauvre peuple du Paraguay” et copie les méthodes  des groupes “révolutionnaires” des années 70, pratiquant l’expropriation et les enlèvements avec rançon. Son trésor de guerre ainsi constitué  s’approcherait des trois millions de dollar. Ils occupent un vide créé volontairement par l’État paraguayen dont l’oligarchie est alliée aux multinationales de produits transgéniques qui exploitent les meilleures terres. Mais ces marxistes refusent tout tout le temps, ne veulent rien savoir des problèmes sociaux spécifiques aux agriculteurs de la zone ni acceptent une réforme agraire. Étrange….

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Les Mapuches : un instrument de destruction des États-Nations ?

Tout le sud du continent américain est peuplé de tribus qui se reconnaissent dans le qualificatif ethnique de Mapuche. Ils luttent pour la “récupération” de territoires tant au Chili qu’en Argentine et les conflits sont quasi quotidiens. Il y a un an à peu près, en novembre 2016, par exemple, des types aux faciés camouflés sous des cagoules avaient incendié un centre appelé “Plantas del Sur” dont l’activité principale est la vente et l’exportation de fraises, situé dans la province de Chubut. Ils incendièrent ensuite un hangar où furent détruits de nombreuses machines agricoles . Le groupe d’assaut signa son forfait de l’acronyme RAM (Résistence Ancestrale Mapuche). De tels actes se perpétuent dans d’autres zones : destruction de matériel des ponts et chaussées dans l’entreprise Magri, située sur les bords de la rivière Azul dans la ville de El Hoyo ; l’incendie d’une structure appartenant au syndicat local du pétrole (région Chubut) ainsi que celle d’installations, propriété de la multinationale Benetton. Etc.

La coordination MAPU (Mouvement Autonome du Peuple Mapuche) revendique par ces moyens-là son droit historique à la propriété du territoire dont ils ont été dépouillés dès l’arrivée des “conquérants” espagnols et affirme en même temps qu’elle défend les ressources naturelles. Les guerriers de l’acronyme RAM se présentent comme des révolutionnaires de logique ancestrale dont le projet consiste à reconstruire le monde Mapuche puis de le conduire à la libération nationale. Ils prétendent récupérer une terre qui leur appartint. Il n’y a aucune étude précise de ce que fut la présence indigène dans ses régions, ni prise en compte de l’importance réelle de ces groupes au XIXème siècle. Ils affirment un droit à restitution de territoires…Ce droit n’émerge pas d’une antique législation indigène, mais s’appuie sur les droits crées par la Constitution argentine et les traités internationaux signés en 1994.

carte-territoire-mapuche.jpgLes ennemis des Mapuches sont les politiques qui gèrent ces territoires et les congrégations multinationales qui exploitent pétrole, électricité, mines, tourisme. On citera Benetton, propriétaire de 900.000 ha dans les provinces de Rio Negro, Chubut et Santa Cruz ; Joe Lewis, ex-propriétaire de la chaîne Hard Rock ; Ted Turner, Georges Soros, Perez Companc, Amalita Lacroze de Fortabat, etc.

Les gouverneurs régionaux tiennent un discours d’intégration et sont accusés de freiner l’avance des Communautés indigènes vers leur conscience ancestrale. Mais lorsqu’on cherche qui est le chef (ou l’un des principaux responsables) de l’organisation RAM, on découvre qu’il s’agit de Francisco Facundo Jones Huala dont le père est d’origine britannique et la mère appartient à une famille de chefs mapuches. Sert-il les intérêts des mapuches ou plutôt ceux de quelques tyrans  qui veulent détruire les États-nations ?

Des évolutions cohérentes en direction de la destruction des États

On entend fréquemment évoquer la nécessité d’un développement local qui passe systématiquement par une phase de municipalisation des sols, base de transfert de pouvoir incognito, sans que l’État ne soit informé. Non seulement les Mapuches et autres organisations de “lutte”  cherchent à éliminer l’État mais les transnationales  procèdent de même, de sorte que se télescopent les revendications à partir de légitimités affirmées très diverses : la législation de l’État, celle des municipalités, les droits révélés de la charte des droits de l’homme…

Les conflits ne peuvent trouver de solutions dans ces circonstances d’autant que les États ont accepté de se retirer peu à peu tant en matière de sécurité que dans le domaine juridique. Les pillards de la global-invasion et les vautours d’une pseudo-libération marchent main dans la main contre l’État qui fut et reste cependant la structure de mise en forme et de défense de toute vie collective harmonieuse.

Marcos Ghio - Pensamiento Fuerte o pensamiento Débil: Julius Evola o Gianni Vattimo

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Marcos Ghio - Pensamiento Fuerte o pensamiento Débil: Julius Evola o Gianni Vattimo

Conferencia organizada por el CENTRO EVOLIANO DE AMÉRICA, brindada el 22.11.16 en la ciudad de Buenos Aires Argentina. Expone el Lic. Marcos Ghio. Título: "Pensamiento Fuerte o Pensamiento Débil: Julius Evola o Gianni Vattimo.
 

LE STOÏCISME - Vaincre nos émotions

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LE STOÏCISME - Vaincre nos émotions

Le stoïcisme, courant philosophique grec et romain, se présente comme une doctrine panthéiste et matérialiste. Né au IVè siècle avant JC avec Zénon de Citium, le stoïcisme se développa jusqu’à la fin du IIIème siècle après JC.
 
Dans le stoïcisme, le bonheur désigne l’indépendance vis-à-vis des circonstances extérieures et le détachement à l’égard des choses. La maîtrise de nos représentations et l’exercice du jugement permettent d’y accéder. C’est une philosophie de la liberté intérieure.