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jeudi, 25 juin 2020

»Corona Fehlalarm?«: Regierungskritisches Buch stürmt die Spiegel-Bestsellerliste

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Torsten Groß:

»Corona Fehlalarm?«: Regierungskritisches Buch stürmt die Spiegel-Bestsellerliste

Paukenschlag des Jahres: Schon wenige Stunden nachdem der Büchergemeinde im Netz Anfang Juni bekannt wurde, dass der anerkannte deutsche Facharzt für Mikrobiologie und Infektionsepidemiologie, Prof. Dr. Sucharit Bhakdi (73), seine regierungskritischen Thesen zur »Corona-Pandemie« in einem Buch veröffentlicht, eroberte die Publikation alleine durch Vorbestellungen – rund drei Wochen vor Erscheinungstermin (!) – nahezu sämtliche Internet-Bestsellerlisten des Landes im Sturm (KOPP Report berichtete). Jetzt ist das Druckwerk im Handel erschienen und unverzüglich auf Platz 5 in die Spiegel-Bestsellerliste geschossen – und somit ein überaus deutlicher Anwärter auf den Mega-Bestseller des Jahres!

Das besonders BEMERKENSWERTE vorab: Die Rangfolge der Spiegel-Bestsellerliste wird im Auftrag von buchreport durch elektronische Abfrage in den Warenwirtschaftssystemen buchhändlerischer Verkaufsstellen – derzeit anhand der Verkaufsdaten aus mehr als 4200 Verkaufsstellen – ermittelt. Dies umfasst nach aktuellen Angaben von buchreport den Sortimentsbuchhandel (Standort- und Filialhändler), Online-Shops, den Bahnhofsbuchhandel, Kauf- und Warenhäuser und Nebenmärkte (u.a. Elektrofachhandel und Drogerieketten mit Medienangebot). Jeweils am Montagmittag werden die vorliegenden Verkaufsdaten der Vorwoche ausgewertet.

Nun ist der glasklare Favorit auf den Mega-Bestseller des Jahres nach offiziellen Angaben des publizierenden Verlages am 23. Juni 2020 im Handel erschienen – also konkret vor zwei Tagen. Und buchreport hat Mittwochnachmittag (gestern) die Rangfolge der Spiegel-Bestsellerliste (Woche 27/2020) veröffentlicht und das regierungskritische Buch Corona Fehlalarm? von Prof. Dr. rer. nat. Karina Reiss und Univ.-Prof. Dr. med. Sucharit Bhakdi bereits auf Rang 5 gelistet (Kategorie Taschenbuch Sachbücher).

Es ist also alles andere als unwahrscheinlich, dass der bei Politik und Mainstream-Medien unliebsame wie in Gänze boykottierte Buch-Verkaufsschlager zeitnah die obersten Plätze der Spiegel-Bestsellerliste erklimmen und dort für sehr lange Zeit verharren dürfte – sehr zum Leidwesen der Fans eines erneuten Lockdowns.

Interessierte Leser medizinischer Fachbuchliteratur mit noch etwas Platz im Bücherregal könnten also nicht nur gravierenden Einfluss auf die Rangfolge der Spiegel-Bestsellerliste der nächsten Wochen und Monate nehmen, sondern auch zu Auftraggebern für weitere aufschlussreiche wie amüsante Besprechungen der »anerkannten Literaturkritiker« dieser Republik avancieren!

Bestellinformationen:

» Karina Reiss/Sucharit Bhakdi: Corona Fehlalarm?, 160 Seiten, 15,00 Euro – hier bestellen!

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Donnerstag, 25.06.2020

Les deux solstices et les deux Jean

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Les deux solstices et les deux Jean
Ex: https://www.facebook.com/notes/jean-louis-ragot/
 
L’année constitue un cycle. Ce cycle comprend un point le plus bas (et le plus froid), la nuit la plus longue ; et un point le plus haut (et le plus chaud), le jour le plus long. Ces deux points sont diamétralement opposés et constituent les deux solstices, les deux grands tournants de la course annuelle du soleil. A ces deux solstices correspondent les deux saint Jean du calendrier chrétien : saint Jean Évangéliste, qui est fêté le 27 décembre, et saint Jean Baptiste dont on célèbre la nativité le 24 juin.
 
Le solstice d’été est l’apogée de la course du soleil, c’est le sommet de la saison chaude. Jour le plus long de l’année, il est le point culminant de la course du soleil. Après être monté de plus en plus haut chaque jour, il entame sa course déclinante. Ainsi, alors qu’il est une victoire de la lumière sur l’obscurité, le solstice d’été est aussi le commencement de la descente vers cette même obscurité. Les Nordiques consacraient ce jour au dieu Balder, dieu solaire et printanier. Pour célébrer la victoire du soleil sur les ténèbres, on allumait des feux au sommet des collines ce qui symbolisait l’arrivée de l’astre solaire au sommet de sa course. Ces feux ont survécu à la christianisation, et se perpétuent de nos jours le 23 juin sous le nom de feux de la Saint Jean. Au cours de cette fête, qui est communautaire, à la différence de Noël qui est centrée sur le foyer, le feu est allumé à l’extérieur. Il a une finalité essentiellement purificatrice : Dans nos campagnes, on faisait passer le bétail dans la fumée pour le protéger des maladies, on sautait au dessus du feu pour se purifier, on gardait les tisons jusqu’à Noël, date à laquelle ils servaient à allumer la bûche. La fonction purificatrice et fécondante du feu solsticial était marquée par le fait de lancer des roues enflammées qui dévalaient les pentes des collines pour parcourir les champs. Ces roues de feu devaient purifier les champs, mais symbolisaient aussi le cours du soleil fécondant les sillons porteurs des moissons qu’il ferait mûrir. Cette pratique a existé depuis le monde romain, où elle est déjà attestée, jusqu’au folklore européen. La fête du solstice d’été, au centre de la saison joyeuse est, à l’inverse de Noël, une fête triste : le soleil ayant atteint le point culminant, va commencer son déclin. De plus, la période des récoltes qui commence ne permet pas de festoyer pendant douze jours comme à Noël. Les réjouissances estivales auront lieu plus tard, à l’Assomption, grande fête mariale. En Suède, les feux du solstice d’été sont appelés les feux funéraires de Balder.
 

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Le solstice d’été est donc une fête triste qui se déroule pendant la saison joyeuse, le solstice d’hiver est, à l’inverse, une fête joyeuse située au centre de la saison sombre. Les feux de la saint Jean ont lieu en la fête de la nativité de saint Jean Baptiste. Précédant de six mois celle du Christ, elle place le saint sans un rôle d’un précurseur qui doit s’effacer une fois sa tache accomplie ce qu’il fait en disant : Il faut qu’Il croisse et que je diminue (Jean III, 30).
 
Le solstice d’hiver est la nuit la plus longue de l’année : deux tiers de nuit pour un tiers de jour. Mais le jour va commencer à croître et cet état de choses est marqué dans la fête de Noël. L’hiver est une période de chaos, si la nature est endormie sous le givre, les forces obscures, rodent de par le monde depuis Samain (la Toussaint). Noël, dont le nom vient de l’allemand Neue Helle, “nouvelle lumière”, est c’est l’espérance en des jours meilleurs qui va transcender la détresse hivernale par le biais de rites solsticiaux qui ont laissé des traces dans notre façon de célébrer Noël. Le fait religieux de Noël trouve donc sa source dans une phénoménologie saisonnière et donc cyclique. L’homme, observant la nature, ne cherche pas à expliquer celle-ci par la religion. La religion n’apparaît, au contraire, qu’au moment où l’homme s’est approprié un certain nombre de connaissances relatives à son environnement naturel et aux phénomènes cycliques. C’est ainsi que le calendrier, qui est religieux, se modèle sur les cycles de la nature, à tel point que parler d’“année liturgique”peut paraître un pléonasme.
 
La Révélation vient ensuite. L’avatar ne se manifeste que lorsque les hommes sont préparés à sa venue, d’où l’importance d’un précurseur. Dans le christianisme, c’est Jean Baptiste. A l’inverse, la religion, ce lien entre les hommes et Dieu, disparaît lorsqu’elle a perdu tout son sens, lorsqu’elle ne remplit plus sa mission libératrice qui consiste à conduire les hommes au delà du cercle de leur vie matérielle. Ainsi, on n’a pu faire admettre aux ouvriers que la religion est l’opium du peuple que parce que l’âme celui-ci avait commencé préalablement à se vider de sa spiritualité, alors que coupé de ses racines paysannes et spolié de ses moyens de production (qui ont été souvent le support de sa vie spirituelle1), l’injustice de la loi d’airain l’avait confiné aux inquiétudes de la survie quotidienne.

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Noël peut venir du latin natalis, “jour de naissance” ou “anniversaire”. L'Église catholique a fixé la naissance du Christ le 25 décembre, dans le but de faire face à la concurrence des anciens cultes, tout en intégrant les pratiques populaires de l’ancienne religion. C’est ainsi qu’on relève toute l’année, et plus particulièrement au solstice d’hiver, des faits socio–religieux qui intègrent dans la fête chrétienne des éléments plus anciens qui, malgré la disparition de ses élites religieuses (druides, godis, pontifes...), n’a jamais été complètement abandonnée par les peuples européens depuis l’avènement du christianisme. Ces faits socio–religieux reposent toujours sur un calendrier basé sur la course annuelle du soleil dont le dies natalis était fêté au solstice d’hiver. Ainsi, le Christ ne pouvait naître qu’au cœur de l’hiver, au moment où les hommes sont le plus en détresse : au solstice d’hiver. Il en découle que la crèche où naît l’enfant divin (qui n’est pas forcément Jésus, car Mithra naît aussi dans une grotte au solstice d’hiver), tout en étant la représentation d’un fait unique : la Nativité, est en même temps un symbole s’ajoute à celui des flammes des bougies, des torches et des foyers traditionnels que nous allumons toujours pour illuminer la nuit la plus longue de l’année.
 
Noël est une fête familiale, intime. Les ancêtres sont évoqués mais on célèbre surtout les enfants, car ils représentent l’avenir, l’espérance, le printemps ; comme le soleil, ils vont croître, jusqu’à l’apothéose de leur jeunesse, après laquelle ils fonderont une nouvelle famille, transmettront l’héritage ancestral à leurs petits enfants, avant de devenir eux-mêmes des ancêtres. Cet héritage n’est pas que matériel. A coté de la famille (autrefois élargie au clan) on trouve d’autres unités qui sont la commune, ensemble de familles vivant dans un même lieu et qui se réunissent pour des célébrations collectives, comme les feux de la saint Jean ; et le métier qui se trouvait autrefois sous le patronage d’un saint dont la solennité donnait lieu à un culte religieux et à des réjouissances. Ce ciment communautaire, qui était la base horizontale de la spiritualité populaire, s’est fondu dans la masse de la cité moderne où l’homme, par le fait même d’être coupé de ses racines, a oublié sa religion.

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Le solstice d’hiver marque le début de la phase ascendante du cycle annuel. Au milieu de la nuit hivernale, il est la porte qui mène à la lumière, la porte des dieux. Le 27 décembre est fêté saint Jean Évangéliste. La saint Jean d’hiver, juste au moment où le soleil vient de commencer sa course ascendante, constitue donc la répercussion religieuse d’un phénomène naturel. De plus, le fait qu’au solstice d’hiver soit célébré ce qui ne meurt jamais, associé à l’image de Jean ne peut que faire penser à un étonnant verset de la fin de son Évangile : Le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait point ; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe? (Jean XXI, 23). Demeurer jusqu’au retour du Christ, tel est le rôle de Jean Évangéliste dans le mystère chrétien, et nous verrons que les Anciens tenaient déjà pour sacré ce qui, dans la nature, demeurait pendant la saison où le soleil, au plus bas de sa course, allait commencer à remonter. C’est le cas des arbres et arbustes à feuilles persistantes, qui représentaient ce qui ne meurt pas l’hiver. C’est cette végétation qui est encore utilisée dans la décoration des maisons, car la fête de Noël est la continuation, sous un nom chrétien, de cette ancienne fête du soleil renaissant.
 
L’un ayant rempli son rôle et l’autre demeurant dans l’attente du retour du Christ, les deux Jean correspondent à la symbolique du dieu Janus à deux visages, celui d’un homme âgé tourné vers le passé, et celui d’un homme jeune tourné vers l’avenir : « dans le christianisme, les fêtes solsticiales de Janus sont devenues celles des deux saint Jean, et celles-ci sont toujours célébrées aux mêmes époques, c’est à dire aux environs immédiats des deux solstices d’hiver et d’été(2). » Ces deux tournants de l’année sont considérés comme des portes, or « Janus,[...], est proprement le janitor qui ouvre et ferme les portes (januae) du cycle annuel, avec les clefs qui sont un de ses principaux attributs(3). » Ces portes sont les portes solsticiales. Le 21 juin s’ouvre la porte des hommes, et la porte des dieux s’ouvre le 21 décembre. La fête de Janus était célébrée aux deux solstices.
 

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Les fêtes solsticiales sont donc la transposition de l’observation de la course du soleil autour des deux solstices qui sont les pivots d’une division du cycle annuel en deux moitiés, l’une “ascendante”, l’autre “descendante”. L’hiéroglyphe du Cancer suggère cette inversion de la marche du soleil aux deux tournants de l’année que sont les deux solstices. Au milieu de ces deux parcours ascendant et descendant, se trouvent les équinoxes pendant lesquelles la durée du jour est égale à celle de la nuit (voir le signe de la Balance). L’année est donc divisée en quatre phases, les saisons, que notre calendrier fait commencer au moment des solstices et des équinoxes. Ces quatre phases ont leurs correspondances avec celles du mois lunaire : la nouvelle lune et le solstice d’hiver, le croissant et l’équinoxe de printemps, la pleine lune et le solstice d’été, et le décroissant, à l’entrée dans la phase la plus sombre, l’équinoxe d’automne. Dans la mythologie nordique, Odin, le dieu borgne, très présent pendant cette période, est amoureux d’un personnage féminin qui représente cette dernière phase de la lune. Il poursuit son reflet sur les lacs avant qu’elle ne disparaisse. C’est à partir du début de l’automne, lorsque les arbres perdent leurs feuilles et que les oies sauvages s’envolent vers le sud, qu’Odin mène la “chevauchée sauvage” des guerriers morts au combat, et c’est en novembre que se situe, depuis toujours, la fête des Morts.
 
 
Bibliographie :
C. Gaignebet, Le Carnaval, op. cit., pp. 65-86.
R. Guénon, Symboles fondamentaux de la science sacrée

Smashing Culture

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Smashing Culture

At the start of French Revolution, Bertrand Barère declared, “The revolutions of a barbarous people destroy all monuments, and the very trace of the arts seems to be effaced. The revolutions of an enlightened people conserve the fine arts, and embellish them […]”

Soon after, though, thousands of French statues were wrecked, and many heads tumbled into baskets. Barère, “The tree of liberty grows only when watered by the blood of tyrants.” The Anacreon of the Guillotine was lucky to escape with his own noggin.

Again, the defeated must watch impotently as their heroes are decapitated or come crashing down. At least they still have their own necks, for the moment, at least.

Washington, Jefferson, Grant and Francis Scott Key have been toppled, and even a likeness of Cervantes had red paint splashed on its eyes. “BASTARD” was scrawled on its pedestal. The woke vandal didn’t know that here was no conquistador or slave owner, but a slave of five years, not to mention a seminal writer in the Western canon.

Ah, but “seminal,” “Western” and “canon” are evil words now, you see, so maybe he did know, for this is, at bottom, an assault on every pillar, brick, cornice and baseboard of Western civilization. Burn it all down, for it is uniquely racist, sexist, genocidal and transphobic. I mean, for thousands of years, evil whites absolutely resisted the installation of all-gender shit holes.

Shut up already, and listen to Susan Sontag, “If America is the culmination of Western white civilization, as everyone from the Left to the Right declares, then there must be something terribly wrong with Western white civilization. This is a painful truth; few of us want to go that far…. The truth is that Mozart, Pascal, Boolean algebra, Shakespeare, parliamentary government, baroque churches, Newton, the emancipation of women, Kant, Marx, Balanchine ballets, et al, don’t redeem what this particular civilization has wrought upon the world. The white race is the cancer of human history; it is the white race and it alone—its ideologies and inventions—which eradicates autonomous civilizations wherever it spreads, which has upset the ecological balance of the planet, which now threatens the very existence of life itself.”

Later, Sontag regretted offending cancer patients with her poor choice of metaphor.

It’s essential that we be exorcised from “dead white men.” I remember when this idiotic term started to circulate. I had just dropped out of art school. While drinking Rolling Rock in smoky McGlinchey’s in Philadelphia, I told another art fag that he should know his art history, for how can you do anything if you have no idea what’s been achieved? Leering, this cipher smugly growled, “They’re just dead white men, man!”

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1968: East German communist regime blew up the Paulinerkirche.

In 2015, I taught for a semester at Leipzig University, so nearly each day, I’d walk by a hideous building that crudely approximated the destroyed Paulinerkirche. Built in 1231, this church survived all the vicissitudes, upheavals and wars down the centuries, only to be dynamited by Communists in 1968. So what if Martin Luther had officiated there, and Bach was a musical director? Of course, its rich history only made it more delicious to blow up, for iconoclasm is the orgasm of “progressives,” and that’s why I’ve never identified as one.

There’s one Leipzig neighborhood, Connewitz, that’s famous across Germany as the center of progressive politics, most notably the antifa movement, and guess what? It is thoroughly defaced with graffiti that are often anti-cop or anti-Germany. During clashes with police that Connewitzers instigate, shop windows are gleefully broken not just at multinationals, but mom-and-pops, because, you know, once you go berserk, it’s hard to stop. Reflecting on this in 2015, I knew it would only escalate and spread beyond Germany, and it has. Seeing photos of Seattle’s Capitol Hill Autonomous Zone, I immediately thought of Connewitz.

When I wrote recently about the need for liberated zones, I meant, first of, the defense of your own communities, as happened in Philadelphia’s Fishtown and Italian Market, where locals banded together to block an invasion of vandals and looters.

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Here in South Korea, local monuments and mores are safe. Here in Busan, there’s a huge statue honoring General Jeong Bal, who was killed by Japanese invaders in 1592. Losing with dignity is worthy of remembrance, though some contend he actually ran away. Historical debates are healthy.

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More interesting to me are five sculptures of war refugees by Lee Hyun-woo, near the 40-Step Stairway. It was a shanty town during the Korean War, when Busan was a temporary capital after Seoul was overrun by Chinese and North Korean troops.

Depicted without hokiness, these are admirably realistic figures of a mother breastfeeding her baby while her naked son stood by, crying; two girls carrying water, one with a shoulder pole and the other with a jar on her head; two boys covering their ears as a man makes popcorn with a bomb-like contraption; a fedora-wearing accordionist, sitting on a bench; and two exhausted porters at rest. As public sculptures, they’re perfect, for they’re gracefully inserted into the environment as they dignify local history. Informative and fortifying, these bronze ghosts mingle with contemporary Koreans.

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Across a Japanese-built bridge not far away, there’s a statue of Hyeon In. You can sit on a stone bench next to the smiling, suited singer, and hear his songs eternally broadcast from a bible-sized speaker.

In 1949, he made every man, woman, child and dog sob with his rendition of “Seoul’s Night Music.” “Walking through Chungmuro under a spring rain / Tears flowing down the window panes.” Oh, stop, stop! You’re murdering me! I can’t take it! A true legend.

As a refugee in Busan, Hyeon In wrote “Be Strong, Guem-soon.” It’s a message to his sister to stay strong until they meet again.

There is a street dedicated to the painter Lee Jung-soeb. He’s known for gestural paintings of bulls, and playful drawings of boys hugging fish and crabs pinching penises. Educated in Tokyo, his brief career started just after World War II and lasted through the Korean War.

Living all over, he starved, suffered from schizophrenia, drank too much and died in 1956 of hepatitis, at age 40 and alone, in a Red Cross Hospital. His wife and kids had been sent to Tokyo to escape the fighting. Although peripheral to art history, Jung-soeb matters to Koreans, and that’s enough. Meaning is local, above all.

Honoring their own culture and history, South Koreans also appreciate the finest from elsewhere. There are upcoming concerts of Saint Saen, Brahms, Beethoven and Vaughan Williams.

Rather bizarrely, Jin Ramen has a Joan Miro edition, and this made no sense to me until I noticed the Miroesque zigzags, wiggly lines and goofy shapes floating on its bright yellow packaging.

At Seomyeon Subway Station, there are reproductions of Ingres, Picasso, Modigliani, Manet, Caravaggio, Renoir, Turner, van Gogh, Monet, Canaletto and Goya. On an outside wall of a press die factory in Gamjeon-dong, a rather dreary neighborhood, there are reproductions of van Gogh, Magritte, Picasso, Mondrian and Lee Jung-seob, complete with labels to educate viewers.

The objective is not to present convincing facsimiles of great paintings, but merely to pique interest for further investigation. It’s similar to a street being named after a writer, painter, composer or scientist, as happens quite routinely in Paris, for example, but almost never seen in America, a country with a long, aggressive streak of anti-intellectualism.

We’re no longer talking about joe sixpacks sneering at pretentious bullshit, however. Thanks to Howard Stern, Jerry Springer, Rush Limbaugh, Honey Boo Boo, gangsta rap and antifa, etc., there is now a pandemic of cocksure loutishness, with frequent eruptions into violent barbarism. Ironically, the most militant driver of American anti-intellectualism is the academy, for nowhere else has thinking ceased more completely.

If we’re in a revolution, it’s one of enlightened barbarism, or woke savagery, carefully engineered down the decades. Yo massas enjoy the spectacle of y’all clawing at each other.

At Unz, there is a recent article by the Nation of Islam Research Group, “How Farrakhan Solved the Crime and Drug Problem… And How the Jews Attacked Him.” Whatever its flaws or biases, it is a fascinating expose of how Jews sabotaged an effort of blacks to help themselves. Immediately, I thought of the Jewish campaign against Craig Nelse n, who, against all odds, is desperately trying to save the most troubled, and even suicidal, white youths.

Connect the dots, people, before it’s too late.

Linh Dinh’s latest book is Postcards from the End of America. He maintains a regularly updated photo blog.

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Zeev Sternhell et la question du «fascisme français»

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Zeev Sternhell et la question du «fascisme français»

Par Jacques de Saint Victor

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com

9782818505038_1_m.jpgL’historien des idées, Zeev Sternhell,  qui vient de mourir, emportera-t-il avec lui la polémique sur le « fascisme français » ?  Ce rescapé des deux pires totalitarismes du XXe siècle (stalinisme et nazisme), a consacré une grande partie de ses travaux à la question du fascisme dont il voulait voir à tout prix l’origine dans notre pays. Il a eu le mérite de montrer, dès sa thèse sur Maurice Barrès et le nationalisme français (1969), que le fascisme est une idéologie « ni droite ni gauche » qui ne peut s’expliquer, comme le voulait la vulgate marxiste, simplement par les contradictions du capitalisme et de la pensée conservatrice. Le fascisme puise en effet beaucoup dans la praxis révolutionnaire et les haines « socialistes » à l’encontre de l’argent, voire des Juifs (l’un des plus grands antisémites, Alphonse Toussenel, auteur de Les Juifs, rois de l’époque : histoire de la féodalité financière, était un militant de gauche, disciple de Fourier).

Pour Sternhell, la « droite révolutionnaire », née de la rencontre entre ce socialisme et le nationalisme, à l’époque de l’affaire Dreyfus, puisait en partie son modus operandi dans la Révolution française la plus radicale. Sur la forme, Hébert annonce Maurras. Ce concept original, que Sternhell a développé ensuite dans son essai, La Droite révolutionnaire, 1885-1914 : les origines françaises du fascisme (1998), a le mérite de dynamiter la thèse bancale de René Rémond sur les trois droites (légitimiste, orléaniste et bonapartiste), très répandue dans les médias, et de relier la radicalité révolutionnaire aux débordements de la droite néomonarchiste puis des autres ligues d’extrême droite dans les années 1930 jusqu’à Vichy.

Mais, et c’est là où la théorie l’emporte chez lui sur l’histoire, on ne peut en déduire de continuum entre cette droite qui échoue à Vichy et le fascisme. Rejetée par la majorité des historiens des idées français (Berstein, Milza, Winock), cette vision « ahistorique » (P-A. Taguieff) de Sternhell séduisit pourtant un certain nombre d’intellectuels dans les années 1980, notamment quelques « nouveaux » philosophes. Elle alimenta pendant les années Mitterrand-Chirac la repentance collective de politiciens voyant, par ignorance ou électoralisme, dans la France le foyer des doctrines fascistes.

9782213021577-T.jpgOr, s’il y eut de véritables penseurs fascisants (comme le néosocialiste Déat ou l’ancien communiste Doriot), ces thèses ne sont pas nées en France et n’y prospérèrent pas, les partis ouvertement fascistes, comme le Faisceau de Marcel Bucard, restant très marginaux. Sternhell a exagéré l’importance de groupuscules marginaux (comme le cercle Proudhon), et minoré l’impact de la Première Guerre mondiale, décisive dans l’émergence du fascisme. Vichy, malgré sa législation antisémite, prise dès 1940, et sa dérive vers une répression sanglante, a du mal à se laisser réduire à un « fascisme français » tant il relève d’influences contradictoires (nationalisme, monarchisme, technocratisme, pacifisme, etc.). Il n’y a jamais eu de parti unique à Vichy, à l’inverse des vrais États totalitaires, et le régime de Pétain se veut du reste « pacifiste », à la différence des véritables fascismes.

Brillant polémiste, ayant sorti de l’oubli de nombreux auteurs, aimant susciter parfois un sentiment de culpabilité chez son lecteur, Sternhell poursuivit ses travaux en s’aventurant sur un terrain plus large, avec Les Anti- Lumières : du XVIIIe siècle à la guerre froide (2006), s’en prenant à toute les idéologies hostiles au naturalisme abstrait des secondes Lumières françaises (Condorcet). Cette définition partiale, enfermant la philosophie des Lumières dans un ultra-rationalisme étroit (« franco- kantien »), le conduisit à méjuger de nombreux penseurs étrangers. Ainsi classa-t-il dans le camp des « anti-Lumières » l’anglais Edmund Burke, grand libéral défenseur de la révolution américaine et en effet inquiet de l’abstraction des droits de l’homme, Sternhell oubliant ou feignant d’oublier qu’il existe une contre-révolution libérale. Il fit de même avec un des théoriciens du libéralisme politique, Isaiah Berlin, ou certains représentants des Lumières napolitaines.

Aujourd’hui, les travaux de Zeev Sternhell ne rencontrent plus la passion qu’ils avaient suscitée à l’époque de leur publication. Et, d’une certaine façon, on peut s’en réjouir au nom de l’histoire. La complexité triomphe, même si l’idéologie (française ou pas) a hélas encore de beaux jours devant elle.

Source : Le Figaro 23/6/2020

00:25 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, france, zeev sternhell, fascisme, nationalisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook